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| comme une fenêtre pop-up (brandy) | |
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| Sujet: comme une fenêtre pop-up (brandy) Dim 13 Jan - 16:22 |
| comme une fenêtre pop-up. ( ft. @brandy hartwell )
la ville surprise par autant de foule, ça s'enlace, ça cours, ça bouge, ça coule. le train des personnes, des poussettes, des pas pressés qui s'aligne avec ceux des corps stressés.
et alors dans la marée qui monte, qui monte, y a pacôme qui pour trois sous compte.
le temps précieux qui découle sur sa montre. on fusionne son corps avec les secondes, le tic tac stressant qui se change en battement de cœur et on court vite, vite, vite pour choper des minutes perdus du bout de ses doigts. la journée sonnait la fin mais, et bien pourtant, pacôme gardait son téléphone contre son oreille. divaguait des discussions à travers le travail. jamais, jamais, jamais on ne l'arrêtait. ses piles ne tarissaient pas, sa batterie semblait se régénéré par miracle et son sommeil n'était qu'une légende urbaine. ce qu'on ne soufflait pas entres oreilles d'avocat c'est qu'il gagnait du temps pour ne pas rentrer. pour éloigner, l'espacer, retarder le moment fatidique où il devrait tourner la clé dans la serrure. rentrer. laisser son portable tomber. ça le fait trembler, ça le fait chauffer, il tangue à droite. il tangue à gauche. appuie sur le bouton d'aide mais ça fonctionne pas. y a sa femme, au loin, qui allonge son bras pour écraser son cœur. parce qu'il ne mérite plus rien, pacôme. il ne mérite que son travail, mais le reste part en fumée. sa maison entière brûle sous ses yeux, mais happé par le travail et l'envie de faire bien, le monde s'écroule cependant sous ses pieds.
aveugle ou idiot, on se pose encore la question c'est à travers des rêves nauséabonds, où la terre explose et implose à travers l'univers qu'il comprend qu'il ne survivra au prochain hiver.
la nuit et les étoiles chauffaient le ciel quand pacôme se décida à rentrer. le pas long. le teint morne. les yeux vides. la voix fébrile. il traîne des pieds, il traîne des jambes, il traîne du corps. c'est l'envie qui s'éteint, en même temps que ses yeux. dernier coin de rue. dernière ligne droite. ah pacôme il souffle, ah pacôme il râle, ah pacôme il traîne d'la patte. mais à quelques pas d'là, une forme étrange s'étale sur ses marches. lumière jaunâtre du lampadaire éclaire secrètement les formes d'une jeune femme accoudée, affalée, assise sur les marches devant sa porte. devant sa baraque à lui.
qui est-ce ? une sorcière ? qui est-ce ? une quincaillière ? qui est-ce ? une bonne fée ? qui est-ce ? une mal-élevée ?
excusez-moi, je peux vous aider ? et il se plante là, comme ça, tout droit, tout doux, la voix rassurante, la voix pesante, les yeux gentils, le sourire cramoisie, le dos dans la lumière, le face dans la pénombre. situation comique, presque cosmique. pacôme il penche une fois la tête à droite. une fois la tête à gauche. guette sa baraque et si une lumière est allumée -l'ancienne aimée devait déjà être partit dans les bras d'morphée. comme y a rien, il prendra le temps avant de rentrer. avant de se faire trucider par un silence mortel. |
| | | Brandy Hartwell;
-- born under a red moon -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
laurel. ethereal. 3468 1717 28 elle offre son corps sans réserve, elle s'amourache et se détache à la vitesse de l'éclair. perpétuellement en quête de cette drogue naturelle. elle donne le change en tant qu'étudiante en fac de psycho'. mais la vérité, c'est que ça fait trois mois qu'elle n'y a pas mis les pieds.
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| Sujet: Re: comme une fenêtre pop-up (brandy) Mar 15 Jan - 2:25 |
| ce soir-là, elle n'a pas trouvé le chemin de la maison brandy. ou plutôt, elle a fait semblant de ne pas le trouver. ce soir-là, elle a préféré se perdre dans les rues du queens. celles qu'elle connaissait pourtant comme sa poche tant elle les avait usé depuis sa plus tendre enfance. elle passe son temps à prétendre brandy, c'est de loin ce qu'elle fait de mieux. elle fait semblant d'aller bien alors qu'autour d'elle tout part en couille. elle fait semblant d'étudier la psychologie alors qu'elle flemmarde un peu partout ailleurs plutôt qu'à l'université. elle fait semblant d'être dépassée par les années qui l'écrasent alors qu'elle est simplement exaltée de tout ce qu'elle peut fumer. elle fait semblant d'accepter les leçons de morale et les regards de travers alors que ça la blesse si profondément. elle fait semblant de se la jouer rebelle alors qu'il n'y a pas plus fragile qu'elle au fond. toute sa vie, elle ment, elle prétend, elle fait semblant. et personne n'y voit rien. parce qu'elle a appris à devenir reine de son propre art. ce soir-là, elle a observé le ciel si longtemps qu'elle s'est même laissé guider par une étoile dont elle ne connaissait même pas le nom. influençable brandy, qui se plait à se faire mener par le bout du nez puisqu'elle se voit bien incapable de prendre des décisions toute seule. autant laisser la vie et les gens lui imposer leur chemin. et tant pis si ça ne lui convient pas, et tant pis si elle tombe, et tant pis si elle sombre. c'est dans un exercice de lâcher prise qu'elle atterrit au bas d'un perron. le nom d'une rue qui lui échappe s'offre à ses yeux déjà plissés. un haussement d'épaule plus tard, elle se dit que ça aurait pu être pire. dans sa tête, c'est le destin qui l'a mené là. alors elle attendra un peu, beaucoup, jusqu'à comprendre quel était le but de la manoeuvre. quelques marches escaladées, dont une qui lui servira à se poser. juste un peu, quelques minutes, pour souffler et respirer à pleine goulée l'air frais et nocturne. la nuit ne lui fait même pas peur, elle qui scrute les rares passants qui trainent encore à une heure si tardive. elle laisse s'écrouler ses jambes pour un repos bien mérité, se demandant encore ce qu'elle fera, où elle ira quand elle n'aura d'autre choix que de prendre la route du retour. et elle se fait surprendre par une ombre brandy. elle ne sursaute pas, pas apeurée le moins du monde par les fantômes ou les spectres qu'elle pourrait croiser ici-bas. elle ne sait pas mesurer le danger, même plutôt du genre à préférer le défier. excusez-moi, je peux vous aider ? la question la surprend, elle qui ne semblait rien demander de plus qu'un instant de tranquillité. à l'abri de la curiosité de ses semblables. un froncement de sourcil pour la requête, mais aussi pour essayer de distinguer des traits encore beaucoup trop indistincts dans le vague du soir. pourquoi ? vous voulez vous allonger à côté de moi ? haussement d'épaule, air désinvolte. elle sait pas trop ce qu'elle cherche en réalité. oh. vous habitez là peut-être ? j'vous empêche pas de passer, allez-y. ne se sentant qu'à peine de trop alors qu'elle monopolisait le passage. elle jette un oeil un peu plus appuyé à la demeure adjacente. à vue de nez, il avait le portrait de l'endroit. il ne faisait pas tâche dans le décor, pas à sa manière à elle en tout cas. et rassurez-vous, j'suis pas là pour vous cambrioler. ne me donnez pas des idées. elle pensait simplement emprunter deux-trois marches et voir autre chose que son enfer personnalisé. qu'on la laisse essayer. |
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| Sujet: Re: comme une fenêtre pop-up (brandy) Mar 22 Jan - 9:42 |
| comme une fenêtre pop-up ( ft. @brandy hartwell )
il aurait pu sursauter ou fermer la baraque à clef. mais son corps fut restreint, contraint, de protéger son terrain.
et c'est dans ses mots qu'il continue d'apprivoiser le monde. la parole lui fut donnée comme un don des dieux, un pansement à ses problèmes. quelques brides de phrases par-ci, quelques jolis mots par-là et il se penche, au-dessus du berceau de ses problèmes en débridant des phrases à la douceur des monts aux merveilles. la jolie fille (ou femme, il n'arrive pas à mettre d'âge sur ce doux visage) semblait désinvolte, à croire qu'à répondre méchamment lui donnerait une place au paradis (ou en enfer)[allez savoir]. pourtant son sourire, il ne le crache pas. il reste collé à son visage, radoucissant quelques traits dont on pouvait deviner que plus tard (dans un futur pas si lointain) ces rides lui ferait soucis.
pourquoi ? vous voulez vous allonger à côté de moi ? faudrait pas jeter de l'huile sur les flammes, pourtant il pense à lui répondre de façon cocasse. mais si c'est pour qu'il se prenne une lame, ses mots ne seront rien d'autre qu’inefficace.
il garde ses mots, bien loin du brouhaha de la ville, pour venir s'asseoir à côté de la belle jeune fille. et là, il fait comme une tâche. mal à l'aise de s'asseoir comme un bandit sur des marches qui lui appartiennent. mais ses vêtements sont trop propres, mais son visage est trop doux et son corps est trop grand, pour venir jouer les receleurs de nuit. elle le rassure dans un humour qu'il ne décerne qu'à peine (humour n'ayant jamais fait grand ménage avec le frêle cadet), qu'elle n'était pas là pour voler tous ses biens. c'est à son tour d'hausser les épaules dans une moue patriotique. vous auriez pu tenter de me cambrioler. mais si vous vous seriez faite choper, c'était les barreaux pour cinq ans. et l’indemnité avec, mais faudrait pas lui faire trop peur. assez pour la dissuader de voler la maison d'un avocat.
il sait pas trop ce qu'il fout, à rester dehors pour jouer avec les cailloux. mais elle semble être de bonne augure pour passer une soirée loin des griffures. (de sa femme, femme qu'il pourrait traiter d'ordure sans trouver une once d'empathie ah elle est triste sa vie)
il lui tend sa main, bien élevé et propre sur lui pour vouloir mettre un prénom sur son visage. pacôme. et j'habite bien là. il montre cette vieille bâtisse du coin de l’œil. ce toit qu'il n'a même pas choisit. cadeau des beaux-parents, ah sa femme elle était contente. ah oui, elle rayonnait en voyant ce tas superficiel de bois et de pierre mélangé. il a déjà pensé à la brûler. mais à quoi bon, tout le monde saura un jour ou l'autre que c'est lui, le lanceur d'allumette. mes marches sont confortables? tant qu'elles puissent servirent à quelqu'un, je n'en vois pas le problème. et ce sourire qui pourrait gêner, car il ne part pas. indélébile à son visage, une greffe de sourire pour toujours. à trop sourire, on remarque des crampes sur le bord de ses lèvres, ça remonte jusqu'à la joue mais il continue. exercice quotidien, bientôt champion du monde. de sourire, sourire alors que tout tombe autour de nous. |
| | | Brandy Hartwell;
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laurel. ethereal. 3468 1717 28 elle offre son corps sans réserve, elle s'amourache et se détache à la vitesse de l'éclair. perpétuellement en quête de cette drogue naturelle. elle donne le change en tant qu'étudiante en fac de psycho'. mais la vérité, c'est que ça fait trois mois qu'elle n'y a pas mis les pieds.
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| Sujet: Re: comme une fenêtre pop-up (brandy) Mer 23 Jan - 0:28 |
| à l'ombre de la nuit, à l'ombre de sa vie, elle est surprise par l'inconnu brandy. celui qui prenait la forme de ce qu'elle ne connaissait pas, celui qui prenait la silhouette de celui qu'elle ne connaissait pas. posée négligemment sur un perron, elle ne pense même pas un seul instant qu'elle pourrait croiser quelqu'un, une âme qui vive dans le coin. et comme un hasard heureux ou malheureux, il n'y a que l'occupant de la baraque sur laquelle elle avait jeté son dévolu qui se manifeste dans l'air nocturne. pourtant, elle ne s'en formalise pas plus que cela, elle est même prête à lui laisser libre accès à sa demeure si c'est ce qu'il souhaite. mais apparemment, il était dans l'optique de lui adresser la parole d'abord. un haussement d'épaules plus tard, elle se dit que pourquoi pas, elle ne risquait pas grand chose. et si c'était le cas, qui vivra verra. alors elle se prête même au jeu, ne comprenant pas pourquoi elle pourrait avoir besoin d'une quelconque aide de sa part. à moins qu'il veuille lui tenir compagnie et s'échouer à ses côtés. ça, c'était le genre de proposition qu'elle prenait. elle est surprise à l'instant où il se pose un peu plus élégamment qu'elle sur les marches. elle le fixe sans gêne, l'observe, tâche même de le sonder complètement. ça n'vous arrive pas souvent de vous asseoir dans les rues, j'me trompe ? elle le voyait à sa manière de faire, à cette aura de gêne qui l'encerclait tout entier, aux traits de son visage qui le trahissaient sans peine. j'suis pas sdf, j'suis juste une fille de la rue. elle hausse les épaules, elle anticipe les pensées qui pourraient le traverser. parce qu'elle avait les manières citadines, ça transpirait par tous ses pores et il pourrait en tirer bien vite de fausses conclusions. sans trop comprendre, sans trop capter, elle se laisse porter et serre la main qu'il lui tend. pacôme. et j'habite bien là. j'avais deviné. comme l'aurait dit celle qui savait tout sur tout. brandy, même si j'suis pas sûre du bien fondé de cette espèce de présentation. demain, vous aurez oublié mon nom et on se reverra jamais. une rencontre hasardeuse, au détour d'un coin de rue, voilà où ils en étaient. c'était tout sauf les prémices d'une relation qui pourrait déboucher sur du long terme. mes marches sont confortables ? tant qu'elles puissent servirent à quelqu'un, je n'en vois pas le problème. elle est étonnée par la question, tant qu'elle l'interroge du regard. elle ne comprend pas tellement le but de la manoeuvre, mais peut-être qu'inconsciemment il se souciait de son confort, sous couvert de parler des marches. hum. ce sont des marches en béton, ni plus, ni moins. et... vous vivez seul ? parce que j'suis pas sûre que tout le monde apprécie de tomber sur une dingue en sortant de chez lui tous les jours. rien qu'une interrogation détournée, rien qu'un moyen d'en apprendre davantage. et si lui était prêt à lui faire cadeau de ses marches, elle se heurterait peut-être à plus fort qu'elle à un autre moment. ça l'amuse, le sourire qui ne quitte pas les lèvres de son interlocuteur. alors elle ne le quitte pas des yeux, elle ne bronche pas, ne faiblit même pas. il se pourrait qu'elle ait le pouvoir de faire s'envoler ce qui empêchait les gens de vivre finalement. elle n'était peut-être pas si mauvaise que ça dans le fond. la soirée a été longue ? et une manière détournée de plus de savoir d'où il pouvait venir à une heure si tardive. de savoir s'il s'était éclaté ou s'il avait bûché. s'il avait apprécié ou simplement subit. l'art et la manière de jeter les dés pour obtenir ce que l'on désirait selon brandy. |
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| Sujet: Re: comme une fenêtre pop-up (brandy) |
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