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| Sujet: douceur d’antan. (nana) Jeu 24 Jan - 17:48 |
| flashback//dix-sept ans. ça doit être la trentième fête ayant lieu ici, sur le carrelage parfait de la demeure familiale. entre le salon, et la pool house. tu suis les traces de ton frère et de ta sœur, tu fais de cet endroit un lieu de débauche pour quelques heures. profitant de l’absence mensuelle de tes parents. ils sont nombreux à s’être déplacé, des lycéens, des amis d’amis, des inconnues. les plus belles filles de l’école, les plus gros connard de la terre. mais y’en a bien qu’une seule qui t’intéresse, et t’as les yeux rivés sur ta montre, tu fais des tours et des tours dans la baraque, espérant enfin lui mettre la main dessus. en bon hôte tu peux évidemment pas rester planter devant la porte d’entrée, pourtant t’aimerai. pour la voir apparaître Nannina. t’avales des shooters en grimaçant, impatient. t’écoute pas vraiment les conversations auxquelles ont te mêle. et un sourire fend ton visage quand tu l’aperçois a un angle de porte, tu te précipites un peu. t’as perdu un peu ta prestance d’il y a une heure, cheveux en batailles et chemise débraillée. quand t’arrives a sa hauteur, tu passes une main sur sa taille, l’obligeant à se retourner pour capturer ses lèvres dans l’instant. le baiser a le goût sucré de ses lèvres, ton sourire ne faiblit pas. t’es conscient de l’avoir coupé en pleine conversation, mais maintenant qu’elle est là, c’est toute son attention que tu désires. t’as du mal à te reconnaître, du mal à faire les liens. Nana, c’est celle qui change la donne, qui redore le blasons des femmes. toi, qui n’y voyait pas un autre intérêt que celui de pouvoir s’envoyer en l’air. tu relâches ses lèvres, tes yeux bleus se plongent dans les siens. j’me demandais à quelle heure t’allais arriver. tu ne caches pas ton état, l’impatience. t’agrippes tout de suite sa main, tu veux qu’elle vienne avec toi, qu’elle rencontre ces gens qu’elle ne connaît pas encore. tu voudrais la garder pour toi tout seul. j’sais que t’étais en pleine discussion, sans doute super intéressante, mais, maintenant je te lâches plus. que t’ajoutes, tu tiens fermement son bras, comme si t’avais peur qu’elle s’échappe. |
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| Sujet: Re: douceur d’antan. (nana) Jeu 24 Jan - 22:53 |
| préparation entre filles, encore acclimation et découverte de ses filles de ton âge que tu ne connais que depuis quelques mois, avec le lycée ou avec la rue mais qui rapidement sont devenues celles qui te manquaient depuis ton arrivée. shabh à ton bras, vous arrivez enfin, vous êtes en retard, vous le savez alors que vous entrez dans l’une des plus grandes baraques que t’es jamais entrée ou même approchée d’ailleurs. petit hochement de tête, petite moue alors que t’observes les lieux dans l’entrée rapidement, impressionnée, avant que shabh te tire en riant face à ton expression. discussion un peu plus loin avant que vous n’alliez chercher des boissons depuis quelques minutes quand une paume chaude glisse à moitié sur le tissu de ton top, à moitié sur ta peau légèrement refroidie à hauteur du bas de ta taille. léger sursaut, pression pour te retourner, tes yeux rencontrent ceux de l’homme que t’attendais de croiser, celui que t’attendais de retrouver. et t'as le coeur qui se met à battre bien trop vite. ses lèvres qui cueillent immédiatement les tiennes, le léger gémissement qui t’échappe. paume contre son cou, tu goûtes l’arôme alcoolisé imprégné de celles qui te caressent avant que vous vous sépariez, de quelques centimètres, tes chocolats rencontrant ses lagons. “buonasera…” salutation d’un chuchotement d’entre tes lèvres que tu souffles jusqu’à lui, tes dents capturent dans une morsure ta lippe carmin et charnue alors que les commissures de tes lèvres s’élèvent vers le haut. heureuse d’être là, excitée de le revoir, c’est tout nouveau pour toi. tu t’attendais pas à cela. à trouver quelqu’un comme lui, à t’enticher d’un mec dès les premiers temps de ton arrivée dans ce pays. c’est bizarre, c’est l’idéal. exaltant. excitant. “j’ai pourtant bien l’impression que tu ne m’as pas attendu pour commencer.” taquinerie révélant ton accent encore bien trop présent du pays d’italie, ton regard qui fouille le sien tandis que ta tête se penche légèrement sur le côté, observant son air déjà bien débraillé avec cette main qui passe un instant dans ses cheveux, tandis que sa main agrippe déjà la tienne et qu’il t’emmène, sans qut’es trop le choix, tu sais pas vraiment où, au milieux de tous ces gens dont tu ne connais rien. t’as tout de même un regard en arrière pour tes amies, un léger haussement d’épaule, un simple signe de la main. “si j’te dis qu’elles parlaient de toute façon bien trop vite pour moi... alors bon.” t’avoues, t’as encore du mal à t’acclimater à ce changement de langue, même après quelques mois. faut dire que t’étais pas réellement assidue en italie pour les cours d’anglais. t’en es encore là, parfois, à mélanger les deux langues que tu parles, à faire répéter les autres ou hocher la tête en faisant semblant que t’as tout compris alors que t’as rien pigé. t’avoues par contre pas que t’écoutais pas réellement, cherchant aussi discrètement du regard sa personne. et tu ris alors qu’il te tire derrière lui, qu’il vous fraye un chemin comme s’il était le roi du monde, comme s’il était le roi des lieux. et c’est le cas. tu la sens, l’électricité qui parcourt ton corps alors qut’as les yeux sur son dos, alors qutu vois les regards sur lui, les mouvements de tête pour le saluer, ceux qui tentent de l'intercepter sans qu’il n’y prête attention, les sourires aguicheurs des jolies filles pour lui, les regards noirs pour toi. malgré le monde, malgré la lumière tamisée, tes yeux se perdent sur les lieux. le luxe. la dégueulade du fric qui montre à quel point vous n’êtes pas du même monde sur ce côté là. vous êtes d’un autre monde encore, celui des gamins qui traînent un peu trop dans les quartiers ou poser dans un canapé pendant des heures avec d’autres, celui des gamins qui sont bien trop adultes avant d’avoir atteint l’âge. t’as le léger rire aux lèvres, celui déjà bien trop reconnaissable et soit insupportable pour certains, soit communicable pour d’autres mais y a pas quça. y a aussi l’organe qui bat en toi, qui loupe un des battements sur ses derniers mots. c’est trop gnangnan, tu le sais, c’est peut-être trop tôt pour dire cela, trop tôt pour te l’avouer et encore plus de lui dire, ce que tu ne feras jamais, mais il y a ce truc entre vous. y a ce truc qui fait que chaque seconde, chaque minute, chaque jour, tu deviens de plus en plus accro au bagarreur, au type volcanique qui t’emmène jusqu’à une table remplie de boissons de toutes sortes. t’as un petit sifflement admiratif quand vous vous stoppez, enfin. ta main qui lâche la sienne alors que tu désignes du doigt ce que tu veux boire, tu t'appuies contre la table. “sacrée baraque, sartier.” tu balances dans un simple constat, assez admirative des lieux, sans aucune jalousie ni aucun jugement. t’es surtout impressionnée, comparer à l’appart que tes parents ont trouvé assez rapidement dans une des zones du queens. |
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| Sujet: Re: douceur d’antan. (nana) Sam 26 Jan - 5:55 |
| t'as foutu tout tes principes au placard. l'italienne a eu raison de toi en un regard, en quelques mots échangés. t'as succombé à son charme au bout de quelques heures, sans vraiment t'en rendre compte. tu ne sais pas exactement depuis combien de temps c'est officiel entre vous, ni même si ça l'est réellement. les fait sont bels et bien là, c'est elle que t'attendait ce soir, la seule que tu voulais voir. la seule que tu voulais impressionner. t'as le coeur qui s'emballe quand tu l'embrasses, quand ses doigts passe dans ton cou et que ses yeux noirs plongent dans les tiens. son accent ne te laisse pas de marbre, bien au contraire et t'as un sourire en coin dès qu'elle ouvre la bouche. on va dire que je ne perds pas mon temps. que tu réponds avant de l'entrainer avec toi au milieu des convives, des lycéens qui vous regardent du coin de l'oeil, qui se demandent sans doute ce qui peut bien vous unir. un sartier ne s'entiche pas de n'importe qui. t'as jamais su rentrer dans le moule. ce soir, c'est avec elle que tu veux profiter de la soirée, si tu pouvais foutre le feu à la barraque pour que tout le monde se barre, c'est ce que tu ferrais. tu te contentes de l'emmener un peu plus loin, jusqu'à une table autrefois sublime, recouverte d'alcool en tout genre. tu te tournes de nouveau vers nana. d'un geste de la main elle te désigne ce qu'elle veut boire, t’attrape la dite bouteille l'observant un instant. bon choix. tu ne tardes pas à trouver un verre, que tu remplis avant de le lui tendre. t'en fais de même pour toi, un whisky plus vieux que toi, que tu ne sauras pas déguster. sacré barraque, sartier. un sourire en coin se dessine sur ton visage, t'observes les lieux au même rythme qu'elle. on ve pas dire que le luxe, soit quelque chose qui te touche outre mesure. comme si tu ne t'y étais jamais habitué. le décorateur d'intérieur a toujours eu meilleur gout que mes parents. tu ricanes. crois moi, si on leur laissait le choix, je t'assure que ça ne ressemblerait à rien. que t'ajoutes, avalant une gorgée d'alcool. tu t'appuies sur la table à ton tour, le visage légèrement tournée vers elle. ça me plairait, de venir chez toi, un de ces jours. que t'avances en toute sincérité, regard malicieux. un jour où ses parents ne seront pas là, pourquoi pas. |
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| Sujet: Re: douceur d’antan. (nana) Sam 26 Jan - 13:52 |
| traversée difficile, tu le laisses te guider vers la table contenant les boissons. son bon choix arrive à tes oreilles et t’as un petit rire qui t’échappe. “faccio sempre la scelta giusta.” tu susurres doucement pour toi, plus que pour lui, le regard malicieux, le regard éloquent que tu portes sur sa personne. évidemment, tu fais toujours les bons choix. ou presque. en réalité, tu ne sais pas. tu sais pas si tu l’as réellement choisi. ou si c’est vraiment le cas. mais ça semble être arrivé comme cela, comme une chose te percutant en pleine face. tu ne sais pas ce que ça va donner. si ça donnera un truc. vous deux. mais il t’attire. il a ce truc, différent. ce truc qui te fait penser à lui, tout le temps qus’en est flippant. t’as le petit sourire en coin qui apparaît sur tes lèvres tandis que tes yeux parcourent rapidement la pièce où ce que tu peux en voir. “hm, jsuis sûre que ça ressemblerait tout de même plus à quelque chose que chez certaines personnes.” comme chez toi. t’as pas à te plaindre mais vos cartons encombrent bien trop encore les pièces de la petite maison que vous avez réussi à trouver après le caprice de ta folle de mère de venir s’installer de l’autre côté de l’Atlantique. ta main qui attrape de la sienne ta boisson, tu le remercies de ce même sourire alors que ta tête se tourne légèrement vers lui. liquide que t’apportes entre tes lèvres, ton corps qui se redresse légèrement pour quitter le support de la table, tu te places en face de lui. “ah oui ? c’est bien plus petit qu’ici, il n’y a pas grand chose à voir...” tu lances, l’air de rien, l'air joueur, jouant ce petit jeu de la fille qui ne comprend pas forcément. celle bien trop enfantine pour comprendre l'espèce de sous-entendu. ton verre contre ta joue un instant tandis que tu l'observes la tête légèrement penchée, tu finis par le poser derrière lui sur la table. tes deux mains qui viennent se poser sur ses épaules, tu t’apprêtes à rajouter quelque chose lorsqu’une voix masculine et portante qui vient de ton dos te coupe, elle est bien trop près, bien trop rapide que t’as pas le temps de faire un pas en arrière, ni de dire quoi que ce soit. “sartier ! ” tes yeux se posent sur la nouvelle personne présente à vos côtés. “qu’est-ce que tu fous ? je te cherche depuis t'à l'heure, on t’attend pour..” sa voix se stoppe quand ses yeux déjà vitreux se posent sur toi et se transforment presque lubriquement, intéressé quand qu’il te remarque, quand un grand sourire, dents blanches éclatantes, apparaît sur ses lèvres et te vise. “tu nous présentes pas ?” l’haleine alcoolisée qui t’arrive aux narines, un bras qui se dépose sur tes épaules, l’autre qui se pose sur ismaël, le garçon que tu ne connais ni d’Adam ni d’Eve s'immisce entre vous. |
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| Sujet: Re: douceur d’antan. (nana) Sam 26 Jan - 16:47 |
| typique. quand elle parle italien, l'effet reste le même. tu pourrais l'écouter des heures, sans même comprendre le même mot. sans même t'en lasser. elle vient à complimenter les lieux, tu ne t'y attardes pas réellement. elle enchaine quelques paroles, tu l'écoutes attentivement, ne ratant rien de cet accent ensoleillé. puis tu lui tends son verre, pour boire le tiens sans grande classe. tu proposes une petite visite de son chez elle, un jour, ou un autre. tant qu'elle te permet de mettre les pieds dans son antre, et son sourire malicieu en dit long. tu ne la savais pas joueuse, pas autant que toi tout du moins, et tes intentions sont tout sauf trompeuses. te retrouver seul à seul avec elle, en découvrir toujours un peu plus. laisser tes hormones s'exprimer plus que tes mots. les paroles qu'elle ajoute te font sourire doucement. j'suis pourtant sûr du contraire. que tu lâches sans la quitter des yeux une seule seconde. quand ses mains viennent s'accrocher à tes épaules, t'as déjà poser ton verre pour laisser libre court aux tiennes. mais t'as pas le temps d'apprivoiser de nouveau ses hanches. sartier qu’est-ce que tu fous ? je te cherche depuis t'à l'heure, on t’attend pour... lionel s'arrête net, ses yeux gourmands se posent sur la demoiselle, il détaille nana de haut en bas et t'arques les sourcils. sérieusement, mec ?! il sourit comme le parfait abruti qu'il est, et son bras ne tarde pas à s'approprier les épaules de la belle. tu soupires doucement, sa main se pose à plat contre ton torse comme si il espérait te tenir à distance d'une nouvelle proie potentielle. tu nous présentes pas ? t'as un sourire forcé quand tu dégages sa main de ta chemise, tu récupères ton verre pour en boire une gorgée, plutôt que lui envoyer en pleine face. si, bien sur, bien sur. que tu craches. nana, je te présente lionel. t'as un regard appuyé pour ton pote d'enfance. l'alcool a déjà ravagé ses neurones, et il sourit de plus belle. enchanté, nana. et lionel, je te présente, nana, ma copine. que t'ajoutes, pour qu'il se détache de lui même. mais il n'en fait rien, il ricane de plus belle. depuis quand un sartier se met en couple ? tu le pousses sans demi-mesure. t'as toujours été aussi demeuré ? ou c'est une putain de nouveauté ? t'es venimeux maintenant, le regard sévère, le poing déjà serré. t'as jamais su te montrer patient, jamais su être calme en toute circonstance. t'es qu'un foutu chien d'attaque. |
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| Sujet: Re: douceur d’antan. (nana) Dim 27 Jan - 11:58 |
| et lionel, je te présente, nana, ma copine. l’explosion. et franchement, comment t’en vouloir ? comment ne pas faire en sorte que ton coeur ne s’accélère pas à ses mots. bien évidemment, ça te fait un truc. alors, vous en êtes là ? vraiment là ? t’as, d’ailleurs, ce petit regard vers lui. celui en coin, celui qui hausse un de tes sourcils avec cette petite flamme dans les yeux, l’air de demander la véracité des dires. ou s’il ne fait cela que simplement pour une espèce de marquage de territoire débile masculin, pour tenir éloigner l’autre garçon, celui qui coule son regard lubrique sur ton corps. premier arrivé, premier servi ? t’espères pas. surtout pas. sans grande explication, tu le connais qu’encore peu mais t’as pas envie de cela. d’être qu’un passage dans sa vie. qu’une nouvelle fille à se glisser sous ses draps contre son corps chaud. bien que rien ne s’est encore passé entre vous deux ou du moins pas de cette manière. c’est encore sage. bien trop sage, vos baisers et pelotages. t’as le doute entre le simple regard noir ou le coup de pied bien placé mais au final, tu ne fais que lui sourire faussement. "salut, lionel." tu rétorques doucement, plus poliment que par envie, d’un regard légèrement froid alors qu’évidemment, lui, semble bien heureux -ou tout autre chose, plutôt- de faire ta connaissance. t’as pas le temps de te dégager toi-même de son bras sur tes épaules que le garçon est dégagé d’une bousculade vers l’arrière lorsqu’il semble se foutre clairement de la situation. simple aller retour de ton regard entre les deux visages masculins, un intérêt bien plus important pour ismaël, finalement, t’as ton corps qui s’interpose, le visage du fameux lionel que tu souhaites dissimuler derrière toi, effacer, lui faire oublier, lui faire voir que toi, tu te places entre les deux. t'as pas envie de ça. pas envie que ça dégénère. surtout quand l'un t'intéresse beaucoup plus. surtout quand l'un t'indiffère au plus au point. tes bras entourant son cou, l’une de tes mains venant fourrager dans cette chevelure déjà bien trop emmêlée, tu plantes, plonges ton regard dans le sien. "de quoi on parlait déjà ?" ta tête qui se penche, t’ignores sans aucune honte le gars derrière toi, tu fous de côté avec grand plaisir l’enfoiré dont tu sens le regard sur toi. et tu souris d’une putain de manière amusée, joueuse, tandis que tu te mets à avancer, ton corps collant presque le sien, ton corps le frôlant, tandis que tu le fais reculer de quelques pas, vous éloignant de lui, te fichant complètement des personnes contre qui ismaël peut buter ou déranger. "alors, alors... comme ça, je suis ta copine monsieur ?" regard appuyé, regard inquisiteur sans aucune hostilité. t’es plutôt vachement intéressée par la réponse du garçon alors que tes dents se plantent dans ta lèvre inférieure et que tu récupères son verre de sa main pour boire dedans. |
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| Sujet: Re: douceur d’antan. (nana) Dim 27 Jan - 18:26 |
| lionel et sa tête d’abruti font ressortir tes plus bas instincts. et si elle n’était pas là, si tu écoutais trop le remue ménage dans ton cerveau, tu lui aurais déjà collé ton poing dans la figure. un Sartier ne se met pas en couple. ce ne sont pas tes habitudes, ni à toi, ni à l’ensemble de la fratrie. mais t’as de compte à rendre à personne, et t’es sur le point de répondre à son attaque quand Nana s’interpose. ses deux mains de nouveau sur tes épaules, son corps masque totalement l’homme derrière elle, tes yeux clairs glissent le long de son corps alors qu’elle passe une main dans tes cheveux. de quoi on parlait déjà ? t’as un sourire en coin quand son corps se rapproche du tiens, quand son souffle effleure tes lèvres. elle pourrait te faire tout oublier nana, te donner l’impression que vous êtes seuls à cette soirée. malgré les corps que tu bouscules sur votre passage. elle a les paroles qui tranchent, sa main qui accapare ton verre. ta copine tu l’as emmené sans discussion préalable, tellement cela te semblait normal et naturel. parce qu’elle fait battre ton coeur plus que de raison, que depuis des semaines tu es incapables de te la sortir de la tête. tu finis par heurter la porte du bureau de ton père, coincé entre la belle et le bois. un rire t’échappe. j’crois que j’ai pris la décision pour nous deux. que tu souffles alors que tes mains glissent sur ses hanches, pour que son corps vienne s’écraser contre le tiens. mais tu peux toujours essayer de trouver mieux que moi. il y a pas mal de types qui en seraient plus qu’heureux j’suis sur. que t’ajoutes sourire joueur, tout en montrant d’un signe de tête l’assemblée autour de vous. tout ces jeunes qui se feraient une joie, tu en es certain, de passer quelques heures en compagnie de la belle italienne. c’est l’âge des découvertes, des premiers émois. du premier amour. t’as du mal à déglutir tout à coup. mais, si c’est pas ce que tu veux, ce que tu recherches ... je comprends. que tu mens, tes yeux dans les siens. t’es plus à même de jouer les mecs détachés. c’est un rôle que t’aurai du prendre dès le début. |
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| Sujet: Re: douceur d’antan. (nana) Dim 27 Jan - 21:55 |
| affolement de ton coeur ou rupture des battements, c’est le bordel là-dedans. un coup l’un pour ses mots et son rire qui s'enroulent autour de tes membres avec délice, l’autre coup pour ses paumes qui se posent sur tes hanches, pour la chaleur qu’elles dégagent et qui te brûlent, presque, à coup sûr, l’épiderme. t’es certaine de pouvoir ressentir sa trace s’il venait à s’éloigner, s’il venait à te lâcher. tripes serrées, stupides papillons dans le ventre, pour le dire bien joliment, bien enfantinement et prudemment, qui volent et s’envolent dans ton bassin quand ton corps se colle enfin contre le sien, quand tu sens ses membres épousaient tes formes. "Ah oui ? Vous êtes de ce genre là, monsieur ?" toujours ce même regard plongé dans le sien alors que tu bois dans le verre. sourcils faussement et légèrement relevés comme pour montrer ton étonnement alors que t’en doutes même pas. ça se voit comme le nez au milieu de la figure, ça se sent comme une délicieuse odeur embaumant une pièce, ismaël est de ce genre. volcanique. décideur. sanguin. dirigeant. sûr de lui. une tempête emportant toutes les choses autour de lui, dont toi. et tu ne résistes absolument pas. tu ne te raccroche à rien, tu ne te retiens à rien pour lui échapper. peut-être d’une manière un peu trop bête, peut-être à tort. et même en le sachant, même en ayant conscience que tu peux te brûler les ailes, comme lionel a pu l'insinuer tout à l’heure, tu fonces tête baissée. autant armée que désarmée parce que tu ne sais pas réellement de quoi sera fait le futur, contre quoi tu devras affronter, contre qui. et son sourire joueur ne fait que t’enfonçait bien plus encore. il te capture comme t’aimerais le capturer. comme t’aimerais qu’il dépende de toi autant que toi. les commissures de tes lèvres s’élèvent bien plus encore tandis que ta main descend dans son cou, tandis que des doigts effleurent et suivent la ligne de sa carotide, la ligne des battements de coeur. tu suis son mouvement de tête derrière toi, retournant de quelques degrés ton buste sans te décoller de son corps pour les poser sur des personnes dont tu te fiches complètement, sur des gars, des filles, que tu ne vois quasiment pas. parce qu’il est là. parce qu’il te semble beaucoup plus intéressant et attirant que n’importe quelle autre personne dans cette pièce. "tu penses que tu pourrais me présenter à quelqu'un du coup ? genre.. peut-être le mec à la chemise bleue là bas ?" tu balances l’air de rien, l’air intéressée, pour continuer sur ce petit jeu alors que tu te retournes vers lui, retrouvant immédiatement le bleu ensorcelant de ses yeux. un court instant, tu le sondes, tes dents malmenant cette pauvre lèvre inférieure carmin. t'as tête se penche, tes yeux fouillent. t'as étrangement ce besoin de réponses, concrètes. "pas ce que je cherche… ? être avec toi ou que tu me présentes quelqu’un d’autre ?" alors que t’as très bien compris où il veut en venir, ou t’espères, c’est plus fort que toi, de le pousser un peu plus dans ses retranchements, de le pousser pour connaître réellement les mots, les idées, les envies du sartier qui ne se met pas en couple, habituellement. |
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| Sujet: Re: douceur d’antan. (nana) Lun 28 Jan - 15:27 |
| tu sais pas à quoi tu joues. à souffler le chaud et le froid sans même t'en rendre compte. à ne pas assumer pleinement tes dires et tes actes. l'adolescent toujours sûr de lui que tu es, semble disparaître en un sourire de la belle. c'est pour ça que tu préfères ironiser la situation, nana elle entre tout simplement dans ton jeu. c'est toi qui en sortira perdant, le tour est joué d'avance. t'es déconcentré par ses gestes, sa main qui passe de tes cheveux à ton cou, son doigts qui suit le chemin de l'artère, un courant électrique parcours ton corps. tu sens ton coeur perdre pied, s'emballer comme un fou furieux alors que tes yeux clairs la dévorent. tu penses que tu pourrais me présenter à quelqu'un du coup ? genre.. peut-être le mec à la chemise bleue là bas ? tu ricanes, mauvais. même pas en rêve, c'est un parfait connard. que tu murmures alors qu'elle replonge son regard dans le tiens. tes mains se font plus oppressantes contre sa taille, restent pourtant chastes, alors qu'elles rêveraient déjà de s'aventurer. pas ce que je cherche… ? être avec toi ou que tu me présentes quelqu’un d’autre ? elle se fait inquisitrice, tente de fouiner à l'intérieur de ton crâne, tu le sais, tu le sens. si tu étais encore toi même, tu lui aurais sans doute fait ravaler son sourire un peu trop fier. si elle ne changeait pas la donne, tu te serais comporter comme le pire des connards depuis longtemps, laissant ta réputation de mec peu fréquentable devenir réalité. mais t'en es incapable, tu souris. tu souris et d'un geste agile de la main tu ouvres la porte derrière toi. tu la force à s'y engouffrer avec toi, la refermant grâce à son dos qui vient s'y appuyer tranquillement. tout de suite la musique s'appaise, le brouhahah ambiant disparait, il n'y a que vos souffles qui s'expriment. tes lèvres qui retrouvrent les siennes dans un désir à peine dissimulé. c'est tout ce que tu attendais, depuis son arrivée. te retrouver seul à seul avec elle. la soirée, c'était qu'un prétexte pour que tu viennes. que tu souffles en te détachant légèrement, pour qu'elle n'ai pas peur de pénétrer dans l'antre du loup. et tu l'embrasses une nouvelle fois, le corps brûlant. l'esprit embrumé, le cœur serré. est-ce que c'est une réponse qui te convient ? que tu rajoutes, vous obligeant encore à vous détacher. tu te refuses de la lâcher des yeux une seconde, tu savoures l'instant comme si tu étais conscient que la vie vous en accorderait pas davantage. |
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| Sujet: Re: douceur d’antan. (nana) Lun 28 Jan - 17:09 |
| et ton sourire est éblouissant. et ton rire sort d'entre tes lèvres, il éclate, il vient percuter l'air entre vous, vient le temps d'un instant casser le jeu de vos respirations qui se joignent, qui se rencontrent ou se déplacent à tour de rôle. la pression faite par ses paumes chaudes qui se raffermit contre ta taille, la marquant au fer rouge. c'est juste qu'une histoire de sensation. juste qu'une histoire de passion. chacun de ses regards sur toi te marquent comme s'il te touchait des mains. chacun de ses gestes sur toi s'impriment bien plus encore qu'il ne faudrait. "dommage, il était mignon.." tu balances sans le penser. faut dire que tu l'as à peine regarder, à peine remarquer, toutes tes pensées s'étant rassemblées sur une personne. lui. et uniquement lui. tu vois plus personne. t'écoutes plus personne. et tu ne te retrouves d'ailleurs plus qu'avec lui alors qu'il ouvre la porte derrière vous, te tires pour te faire entrer dans perdre de temps, en un rien de temps. ses lèvres qui rencontrent les tiennes dans le mouvement, affamées, tu t'accroches à son cou alors qu'il referme la porte derrière vous, se sert de toi pour ça, de ton dos contre le battant de la porte qui claque. vous enfermant. vous coupant de tout, juste pour être ensemble. ses lèvres te quittent un instant, ses billes bleues rencontrent tes marrons et ses mots t'arrivent alors que tu passes un bout de ta langue sur ta lèvre mouillée. et c'est toujours le bordel en toi, dans ta tête, dans ton ventre qui se contracte. t'as le temps de rien redire que ses lèvres reprennent d'assaut les tiennes dans un nouvel échange brûlant, tordant, que ton corps désireux se presse bien plus encore contre le sien. nouvel arrêt, nouvelle sensation de manque qui t'envahit lorsqu'il y met de nouveau fin, nouvelle impression de défaillir face à son regard sondeur, face à ce regard qui capture ton âme. souffle court, tes yeux que tu détaches un instant pour se poser sur ses traits, sur sa bouche. "plus ou moins.." tu joues comme s'il pouvait mieux faire alors qu'il est bien là le mensonge. t'es putain de conquise. t'as ta putain de réponse. t'as cette putain de manie de ne pas avoir assez de lui, d'avoir besoin de toucher son corps comme tu le fais, comme tes mains qui passent dans son dos. et finalement, tu le repousses doucement, tu fuis ses bras comme la joueuse que tu es, comme la souris échappant au chat. sauf que toi, t'as ralenti ta course depuis longtemps, juste dans l'attente qu'il te rattrape rapidement. "t'aurais pu tout simplement m'inviter sans prétexter une soirée." tu te mets à marcher dans le bureau, le regard sur les objets posés avec soin, sans une once de poussière comme exposés dans une galerie d'art. "je serais venue." ton visage que tu tournes un instant vers lui, la lueur tentatrice dans les yeux, le sourire de la même rengaine sur les lèvres. |
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