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 Quand jouir devient un crime (Chaï)

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Message Sujet: Quand jouir devient un crime (Chaï)   Quand jouir devient un crime (Chaï) Empty Jeu 1 Nov - 19:30

Chaï
&
Liv

Quand jouir devient un crime.
La nuit dernière a été horrible ? Compliquée ? Difficile ? Tu ne sais pas vraiment quel adjectif irait le mieux pour qualifier la nuit dernière. Les garçons n’étant pas présents, tu t’es retrouvée toute seule à écouter le bruit du lit et les cris sauvages d’une femme en chaleur. Immeuble pourri aux murs trop fins, trop décrépis. Ce voisin pourrait peut-être prendre ce fait en considération mais non. Il les enchaine, les accumule. Véritable bête de sexe ou alors accro au porno ? Tu ne sais pas trop mais tu as bien l’intention de lui balancer quelques mots. Lui faire comprendre qu’il n’est pas le seul dans ce bâtiment et que tout le monde n’est pas obligé de connaitre par cœur ses ébats. Alors c’est un peu agacée que tu t’es réveillée ce matin avec l’espoir qu’il ne relance pas un second round avant de la virer.
L’odeur du café rempli tes narines et profites du silence que tu aurais aimé savourer cette nuit. Il n’y a que les bruits de la rue qui de temps à autre viennent rajouter une petite mélodie mais ça ne te gêne pas comparer aux cris de la truie. D’ailleurs, tu vas lui laisser le temps de déguerpir à celle là, tu ne veux pas savoir à quoi elle ressemble. Non, ta victime, ce n’est pas elle mais lui. Ce voisin un peu trop chaud lapin. Tu iras donc le voir en fin de matinée et si la donzelle est toujours dans son appart, tant pis elle se prendra une soufflante aussi.
Tu regardes l’heure, il est presque dix heures, poses ta tasse dans l’évier une fois ton café terminé et vas t’habiller. Toujours pas de nouvelle des garçons. Tu ne t’inquiètes pas, tu sais qu’ils rentreront. Tu enfiles un legging de sport ainsi qu’un sweat au dessus de ton tee-shirt. Puisque tu as encore un peu de temps avant d’aller frapper chez le voisin pour lui demander de se calmer, tu te prépares une petite séance de yoga. Sauf que c’est trop compliqué quand tu as l’esprit ailleurs, tu penses trop à ton voisin et aux mots que tu vas lui balancer. Il l’aura bien mérité de toute façon. Tu ne peux plus attendre et décides d’y aller plutôt que prévu. Tant pis si ça le réveille ou si le dérange, tu as bien l’intention de le faire chier pour te venger.
Tu sors de chez toi après avoir laissé un mot sur la table pour les garçons. Puis tu prends ton courage à deux mains et vas frapper la porte du voisin. Fort, très fort. Tu veux montrer ton mécontentement, montrer qu’il est totalement en tords. "Dites !! J’sais que vous êtes chez vous alors venez ouvrir ! Ca assume pas de faire des petites nuits, c’est ça ?!" gueules-tu dans le couloir dans l’espoir que la porte s’ouvre.  
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Message Sujet: Re: Quand jouir devient un crime (Chaï)   Quand jouir devient un crime (Chaï) Empty Ven 2 Nov - 13:48

Liv
&
Chaï

Quand jouir devient un crime.
Vingt-trois heures, attiré comme un papillon vers la lumière, les réverbères me dessinaient le chemin qui menait au club, là où l'ennui n'existait que par absence d'avoir essayé de rendre la soirée majestueuse. Une heure du matin, la folie du dancefloor avait eu raison d'une rencontre on ne pouvait plus espérée. Les corps s'étaient frôlés, cherchés. Les regards s'échangèrent, emplis de malice incontrôlable. Quatre heures du matin, elle s'accrochait à mon bras, la gazelle, envieuse de visiter mes draps. Elle était impatiente, la rousse, de goûter aux saveurs de ma chair, aux délices naturels de l'homme. Quatre heures six minutes, elle manqua une marche et tomba dans les escaliers à cause de l'obscurité. Et dire que j'avais décidé de ne pas allumer la lumière générale pour éviter de réveiller les voisins. Son rire résonna dans la cage, à moitié saoulée par les verres d'alcool enfilés et j'eus dû poster ma main sur ses lèvres pour étouffer sa joie de vivre, malgré tout amusé. Quatre heures onze minutes, nos anatomies apprenaient l'une de l'autre et les coups de reins témoignaient de notre appétence bestiale jusqu'à l'orgasme. Cinq heures quarante-sept minutes, le second round dirons-nous, là où elle me chevaucha comme la plus sauvage des amazones, criant son désir, encore, hurlant de plaisir, toujours plus, jusqu'à la jouissance. Six heures trente-neuf minutes, les anatomies dévêtues qui, fatiguées de leurs ébats, s'étaient entremêlées pour se reposer, enfin. [...] Dix heures et cinquante-quatre minutes, la porte de mon logement se mit à recevoir des coups insistants. Ma main tourna le robinet de la douche à l'italienne pour faire taire les jets qui aspergeaient mon faciès. Mon oreille se tendit pour m'assurer qu'il n'était pas question d'une hallucination suite aux trop peu d'heures de sommeil que je traînais derrière moi. Attends, demandai-je à la demoiselle qui m'accompagnait d'arrêter les gâteries qu'elle venait à peine de débuter. Et là, au même moment, des plaintes jaillirent de l'extérieur de mon appartement alors que les poings redoublaient d'efforts sur la large fenêtre qui me servait de porte. Mes sourcils se levèrent, intrigué. Qui pouvait bien s'énerver ainsi ? Je ne côtoyais pas grand-monde dans le coin, si ce n'était personne, d'ailleurs. Bouge pas, j'vais voir c'qui se passe, prévins-je la rouquine, dont je ne me rappelais plus le nom, ayant décidé de la surnommer Poupée, comme beaucoup d'autres avant elle. Je sortis, la laissant seule contre la paroi de la douche, et essuyai mes pieds furtivement sur le tapis de sol. Mes pas se pressèrent dans le grand loft jusqu'à monter les quelques marches, me positionnant de profil car peu larges en soi. J'enlevai le loquet et tournai la clé. Ma main droite vint cacher mes parties intimes, au moment où la gauche activa la poignée, et j'entrouvris pour connaître l'identité de la personne qui venait distraire ma sérénité.  Je ne mis pas longtemps à reconnaître l'une de mes voisines des étages inférieurs. Je l'avais probablement croisée quelques fois sans jamais ne m'être arrêté. Il fallait dire que j'étais souvent pressé par le temps et que j'étais loin d'être comme cette vieille dame du troisième qui, avec sa canne, n'hésitait pas à s'arrêter à chaque palier pour trouver un ou une partenaire de conversation. Ouais, la dévisageais-je un instant, interrogatif, à poil dans l'encadrement, le corps encore humide qui ne tarda pas à frissonner lors d'un rapide coup de vent. Deux secondes, je reviens, lui claquai-je la porte au nez pour aller me trouver de quoi m'apprêter. J'enfilai un boxer au-dessus de toutes ces gouttes d'eau qui ne faisaient qu'un avec mon épiderme, un jeans le suivit et j'agrippai un T-shirt que j'enfilai tout en remontant le mini-escalier qui menait à la porte. Je lui ouvris, à nouveau, mais cette fois-ci je l'invitai à s'aventurer dans mon espace de vie, l'entrée grande ouverte. Dépêche-toi ça va refroidir l'appart', le chauffage ça s'paye, la pressai-je tout en lui tournant le dos, descendant le tissu de mon haut sur la parcelle de peau restante. Si elle avait exposé ses réclamations, j'avais fait le sourd; peut-être encore un peu endormi aussi ou le cerveau coincé dans les préliminaires qui avaient failli commencé sous le pommeau. N'oublie pas d'enlever tes chaussures sur l'paillasson, l'informai-je sans savoir si elle s'était aventurée chez moi, ou non. Après tout, ça m'importait peu. Je me baladai un instant à l'intérieur de ces quatre-vingt mètre carrez au sol, là où ni murs ni paravents séparaient les parties des combles, pour y faire place nette. Je ramassai quelques affaires qui traînaient pour les jeter dans le panier à linge en paille, remontai le drap qui était tombé du lit, ce matin, et revins sur mes pas pour prendre place sur un des tabourets bricolés à l'aide de plusieurs tonneaux à vin, posant mes avant-bras sur le îlot surélevé de la partie salle à manger/cuisine et portai mon regard sur la métisse, lui accordant enfin de l'égard : j'peux faire quelque chose pour toi ?  C'était la première fois, depuis qu'elle vivait ici, qu'elle s'aventurait sur le rooftop de l'immeuble pour venir me voir. La plupart des gens ne savait même pas comment y accéder. Il n'y avait qu'à monter jusqu'au dernier étage, sortir pour rejoindre l'escalier en colimaçon dehors, en fer rouillé, et l'affaire était pourtant réglée. J'en avais ainsi l'exclusivité, et ça me convenait. Je ne payais pas plus cher pour ce privilège. Par contre, la raison de sa présence devant ma porte m'intéressait, pour peu qu'elle était volontaire à faire plus ample connaissance avec ceux qui résidaient dans le même bâtiment qu'elle.
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Message Sujet: Re: Quand jouir devient un crime (Chaï)   Quand jouir devient un crime (Chaï) Empty Mar 27 Nov - 0:20

Chaï
&
Liv

Quand jouir devient un crime.
Il a osé. Se présenter à toi, nu comme un ver. La porte a beau le cacher, tu as bien deviné qu’il ne portait rien. Alors tu le regardes dans les yeux pour éviter tout contact avec son organe. Je ne veux pas voir ça, je ne veux pas voir ça que tu te répètes à plusieurs reprises. Et c’est presque un soulagement de voir la porte se refermer même si tu pestes intérieurement, te demandant si le gars va réellement revenir. Tu soupires, comptant les secondes qui défilent entre le moment où la porte s’est à nouveau fermé et celui où elle s’est rouverte. Une différence te tape dans l’œil. Il est habillé. Tant mieux. Tu arques un sourcil, un peu étonné qu’il te laisse rentrer chez lui mais tu ne te fais pas prier. Autant discuter au chaud que sur le palier glacé. Tu rentres donc dans cet appartement bien plus grand que le tien. Tu t’y perdrais presque. "Oh ça va ! Je vais la fermer ta porte !" que tu réponds, légèrement agacée quand tu constates que monsieur est de mauvais poil. Il a ses raisons, après tout, tu l’as dérangé pendant sa douche. Mais tu t’en fous complètement, tu n’as pas l’intention de le laisser s’en tirer comme ça alors qu’il t’a clairement pourri ta nuit avec sa brebis.
"Je n’ai pas l’intention d’aller plus loin." réponds-tu froidement alors qu’il te fait signe de retirer tes chaussures. Créer une distance, rester loin de lui pour lui faire comprendre que tu ne souhaites pas être son amie. Tu lui jettes un regard noir, détestant cet air qu’il prend avec toi. Il est calme, serein comme s’il se moquait royalement des raisons de ta présence dans son appartement. Il ose se balader à travers son logement, faisant un peu de rangement, t’ignorant presque. Sacré bonhomme. Et enfin quand il daigne te lancer un regard, tu lèves les yeux au ciel. Il ne se doute donc pas une seconde ce que tu peux bien faire ici. Il va donc être surpris. Un petit sourire s’affiche sur ton visage, espérant pouvoir le prendre de court et arrêter toute cette mascarade. "Quelque chose pour moi ? Tu oses me demander ça ? Tu me dois une nuit de sommeil ! Voire plusieurs parce que c’est pas la première fois que ça arrive." Estúpido* que tu penses au fond de toi-même.
"J’ai pas frappé à ta porte pour boire le café ! J’en ai marre de tes multiples conquêtes qui crient ! A peut-être que toi, tu kiffes mais pas moi !" Tu espères vraiment lui faire comprendre qu’il doit se calmer ou calmer ses gonzesses, peu importe. Ce que tu veux, c’est juste du silence. Un putain de silence qui te permettrait de dormir.
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* Abruti en espagnol
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Message Sujet: Re: Quand jouir devient un crime (Chaï)   Quand jouir devient un crime (Chaï) Empty Mar 27 Nov - 14:12

Liv
&
Chaï

Quand jouir devient un crime.
Une nuit, même plusieurs. J'avais instinctivement envoyé balader le sommeil pour me satisfaire de ça : une nuit, même plusieurs. Assis de manière décontractée sur le tabouret, mes coudes sur la table, le bas de mon visage rejoignit mes doigts; ces deuxièmes phalanges qui s'amusèrent à jouer de mes lippes quand les pouces maintenaient ma tête, appuyés entre le menton et la gorge. Je la fixais, la métisse, avant de m'autoriser à abaisser mon regard sur son corps, suivant des courbes qui n'étaient pas marquées; faute d'habits serrés. Je m'en fichais. Je ne faisais pas de différence, si une nuit ou plusieurs elle désirait, une nuit ou plusieurs je lui donnerais. Un sourire malicieux s'accrocha à mes lippes, le coin relevé; autant que l'imagination qui se mit en place. L'inventivité trop vite remballée par la suite, bien plus mouvementée; sa voix chercha des notes dans les aigus puis les graves, une véritable chanson de reproches dont j'eus droit. Je fronçais les sourcils, plissais les yeux. Ces intonations me rappelèrent vaguement quelque chose, mais je ne sus quoi. T'es vraiment v'nue pour te plaindre de mes ébats, lui demandai-je, comme si c'était tout bonnement impossible. Ô, elle ne semblait pas plaisanter, mais j'avais dans l'espoir qu'elle ne se soit pas déplacée rien que pour ça. C'était la première fois que des voisins montaient jusqu'ici pour pester contre les cris des filles qui partageaient ma vie; ça me choqua, un instant, d'ailleurs. Mes onyx plongèrent dans ses gemmes de jaspe brun foncé. Pas de doute qu'elle était en rogne; fatiguée. Je n'avais rien à répondre à ça; d'ailleurs je n'y étais pas totalement concentré. Sérieusement, sa voix me disait vraiment quelque chose et le fait de ne pas la remettre m'exaspérait plus que le pourquoi de sa présence ici. Sauvé par le gong; ou plutôt la nana qui s'extirpa du rideau qui cachait la salle d'eau, vêtue de la simple serviette de bain. J'savais pas que tu avais de la visite, fit-elle en passant un oeil furtif sur la fameuse visite avant de s'éloigner vers une chaise où j'avais posé ses affaires. Je l'avais presque oublié, celle-là. Ma tête fit un demi-tour vers l'impudeur de la poupée qui se défie du tissu moelleux sans une once de timidité. Elle s'habilla sous mon regard réjoui et celui, un peu moins ravi, de celle qui était restée sur le paillasson. J'avais le don de ramener des nenettes plutôt bien foutues. Encore un peu et j'aurais pu me délecter une dernière fois de ses lippes autour de ma verge. Mauvais timing, la voisine, je pensais. Je te laisse mon numéro, dit-elle en me tendant un bout de papier plié; le "r" roulant sur sa langue en une sonorité méditerranéenne. Je le pris, volontiers, alors qu'elle rejoignit l'autre demoiselle, la salua à sa hauteur puis partit. Une main s'était donc défaite de mon faciès, ce qui me permit d'ouvrir le morceau de feuille. Rosa, mais oui; c'était donc Rosa, son prénom. Poupée, ça lui allait bien aussi. J'hochai rapidement les épaules avant de chiffonner la note entre mes doigts et de la jeter plus loin, vers la poubelle; manquée. Tant pis. Je n'avais pas adressé la parole à la métisse, tout ce temps et soupirais simplement. La machine à café traditionnelle non loin, je me permis de venir me préparer un revigorant; peut-être qu'une tasse de café pourrait m'aider à réfléchir au problème exposé, ou à me rappeler d'où j'avais déjà entendu ces sons vocaux émanant de la bouche de celle qui resta plantée, à bout de nerf, à l'entrée du loft. Je tassais la poudre noire dans le récipient avant d'engouffrer ce dernier dans la cafetière italienne; véritable bijou. L'eau chauffa avant de s'écouler dans l'appareil, rejoignant l'or moulu. Le mélange glissa ensuite dans la verseuse. Bon. Tu veux que je fasse quoi ? Que je leur bande la bouche, que je les étouffe ou les étrangle, interrogeai-je la métisse, enfin démonstratif à trouver une solution avec elle; faussement. Tu n'vas quand même pas me demander l'abstinence, uhm, supposai-je; de toute façon, il en serait hors de question. Ce que je constatais c'était qu'elle était la seule à se plaindre des gémissements, des jouissances, de mes partenaires nocturnes -ou matinales, ou quotidienne, qu'importait enfin-. Ça serait inhumain.
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Message Sujet: Re: Quand jouir devient un crime (Chaï)   Quand jouir devient un crime (Chaï) Empty Sam 5 Jan - 17:57

Chaï
&
Liv

Quand jouir devient un crime.
Tout porte à croire qu’il se moque un peu de toi quand il te demande de répéter la raison de ta venue. Tu soupires, tentant de garder ton calme malgré cette impression d’être prise de haut, d’être prise pour une conne qui vient juste faire un numéro. Ca n’a pas l’air de le gêner de savoir qu’il empêche ses voisins de pioncer. Ca le fait même sourire. Où est ce qu’il a été éduqué ? Il aurait eu ta mère, il se serait fait rembarrer vite fait bien fait. "Ouais j’suis venue pour ça ! Parce que ça m’agace !" Regard noir lancé, avec l’espoir qu’il va finir par s’excuser. Cependant la chance lui sourit, apparition soudaine de la truie. Elle aussi a le droit à son regard noir. Tu la détestes encore plus que ton voisin. Cette garce, tu serais bien venue l’étouffer avec un coussin la nuit dernière. Voix mielleuse qui te fait frissonner. Une vraie pouffe. Vêtue d’une simple serviette, elle se dirige vers ses fringues qui se trouvent sur une chaise dans la pièce qui sert de  salon. Elle ne va quand même pas s’habiller ici alors que tu es dans la même salle que son amant. Eh bah si. Elle ose. Aussitôt, tu baisses la tête pour ne pas voir ce corps trop blanc et trop refait. Ah bien sûr le voisin a l’air surement ravi de voir une dernière fois ce corps trop pulpeux à ton gout. Peut-être même que si tu n’avais pas été là, elle serait encore restée un peu à poil. Pas de chance pour lui, t’es là et tu te sens un peu fière d’avoir réduit à néant son round matinal.
C’est ça casse toi... que tu penses quand elle refile son numéro au beau gosse du dernier étage. Et enfin elle fuit. Tu vas pouvoir reprendre ta discussion avec le dragueur de service. Tu le regardes vaquer à ses occupations, ce dernier prenant le temps de se faire un café comme si ça ne le dérangeait pas d’avoir une inconnue qui poirote sur son paillasson. Et enfin, il se reconcentre sur toi mais il lui aura au moins fallu quelques minutes avant de te regarder à nouveau. Il part dans les extrêmes mais plusieurs fois, tu as pensé à le faire toi-même. Etouffer ses conquêtes quelle bonne idée… Tu lui lances un petit sourire quelque peu machiavélique avant de reprendre ton sérieux et lui lancer "Au moins de leur dire de crier moins fort. Voire pas du tout. Crier ne veut pas forcément dire prendre du plaisir." Petite allusion au fait que ces donzelles pourraient très bien simuler et faire passer cet homme pour une bête de sexe alors qu’il ne l’est pas en réalité. Ca serait tellement fourbe de leur part mais tellement amusant. Ton interlocuteur te propose alors l’abstinence. Pourquoi pas mais il en est incapable vu le nombre de femmes qu’il ramène chez lui. "Ca pourrait être une de tes prochaines résolutions ? Baiser moins mais apprécier plus ?"
Enfin tu te décides d’approcher un peu, tant pis si tu n’enlèves pas tes chaussures, elles ne saliront pas le sol de toute façon. "Donc tu serais prêt à faire des efforts et à faire comprendre à ta compagnie féminine de se la fermer ?" Puis tu oses dire "Puis sérieusement ? Tu aimes ce genre de nana là ?" En faisant référence à la jeune femme qui se trouvait  dans l’appartement peu de temps auparavant. "Nan parce qu’elle était pas un peu pouffe ?" Sami et Tao n’ont vraiment rien à envier à ce garçon si ce dernier se tape que des nanas comme la dernière que tu as croisé.
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Message Sujet: Re: Quand jouir devient un crime (Chaï)   Quand jouir devient un crime (Chaï) Empty Jeu 10 Jan - 10:57

Liv
&
Chaï

Quand jouir devient un crime.

Assis sur le tabouret haut, le corps tourné en sa direction, mes onyx fixaient la voisine qui clamait quelques bonnes idées à intégrer à mes expériences sexuelles. Je l'écoutais, sans vraiment l'écouter, mes lèvres venant de temps à autre s'asseoir sur le rebord de la tasse que je m'étais préparée. Un léger bruit d'aspiration annonçait à chaque gorgée la température du liquide noir qui chauffait ma langue et brûlait ma gorge; c'était ainsi qu'il était meilleur. J'hochai la tête, parfois, par simple réflexe ou par possible gentillesse. Elle se débattait avec moi pour rien, je n'étais pas de ceux qui faisaient en fonction des autres, de leurs recommandations, ou bien encore de leurs prières. Non. Je m'en foutais complètement de ce qu'elle était entrain de blablater, les pieds encore sur le paillasson, à dix kilomètres de moi comme si je pourrais la prendre pour cible maintenant que Rocha, Risa,... qu'importait, était partie. Elle n'avait peut-être pas tort, au fond. Mes billes à la couleur du bitume s'aventurèrent sans une once de gêne à épouser les courbes de la voisine, pour la deuxième fois, ou la énième fois. Le nez plongé dans le mug, je trouvais nettement plus intéressant de me concentrer sur son anatomie que les phrases qu'elle débitait à rallonge. Une raison simple pourtant : sa voix, bordel ! J'suis pas celui qui hurle, c'pas vraiment à moi de faire des efforts, en fait, soulignai-je la mauvaise interprétation. J'suis pas leur père, mais j'peux tenter de leur demander, mentis-je en haussant les épaules. Elle s'était approchée de la table et eut fait une réflexion quant au physique de celle qui venait de quitter mon appartement, un sourire espiègle prit ainsi place sur mes lèvres. Y'a pas que des bombes comme toi en soirée, on fait avec cqu'on a. Le feeling était juste bien passé, commentai-je avant de poser la tasse sur le bois de la table haute et plonger mes iris dans le foncé des siennes, nul doute que j'me serais plutôt retourné sur toi, si c'est ça que tu veux entendre. La drague facile et sans artifice. La vérité pure quant à l'attirance physique que j'éprouvais sur l'instant. Elle était belle, la voisine, ses traits de métisse y faisaient pour beaucoup, aussi son caractère, peut-être un peu le courage; et dommage qu'il me semblait qu'elle soit déjà entourée de deux gars ou je me serais porté volontaire sans rechigner à lui faire du bien. Chez elle, chez moi. Un coup ici, un coup là-bas. Le fond de mon âme continua à la fixer sans ciller, la malice toujours ancrée sur mes croissants de chair et mes doigts avaient stagné sur le pourtour de la tasse encore chaude et fumante. Ouais, si elle n'avait pas déjà de quoi crier, je l'aurais fait volontiers. Crier... Mes sourcils se froncèrent instantanément à cette pensée et automatiquement je fis une liaison pour le moins surprenante. Je me mis à rire, à partir dans un fou rire inexpliqué. Je lâchai le café pour venir porter ma paume sur mon front, fermant les paupières et levant légèrement la tête vers le plafond pour laisser à ma gorge toute la puissance nécessaire à hurler l'amusement. Je ris, de folie. Et elle ne comprit peut-être pas, la plus jeune, là, postée à quelques petits mètres de moi. Et il me fallut un peu de temps pour calmer mon esclaffe. Attends, pointai-je ma paume droite vers elle alors que mon autre bras s'était aventuré sur mes abdominaux tracés profondément. Je tournai sur l'assise pour choper le téléphone de ma dextre gauche et lançai une recherche à l'intérieur de ce dernier. J'me disais bien que ta voix me disait quelque chose, commençai-je à expliquer, me rappelait même un truc. Tu vas halluciner, lui parlai-je comme si, d'un coup, elle était devenue ma meilleure amie, celle à qui j'étais prête à faire des confidences, la mettre au secret. Viens, l'invitai-je à approcher alors que mon doigt glissait sur plusieurs vidéos jusqu'à me stopper sur l'une d'entre elles. La pulpe de mon pouce appuya alors sur le rectangle. C'était moi, qui filmais. Il faisait noir, la seule lumière était celle de la lampe de chevet à côté d'une literie et j'étais bien à l'intérieur de mon appartement. On pouvait m'entendre souffler chaudement près du combiné, gémir par moment. Le drap bougeait sur ma main qui s'activait autour de ma virilité. Mais ce n'était pas ça le plus important à retenir de la vidéo, non : c'était les gémissements féminins qu'on pouvait entendre si on tendait l'oreille. Graves, aigus. Plaintifs, jouissifs. Cette voix m'excitait, et ce n'était pas la première fois que je l'entendais hurler son plaisir. Le sourire satisfait, mon regard était tourné vers le visage de la métisse aux cheveux bouclés. J'étais ravi de pouvoir mettre un visage sur les intonations qui avaient délivrées mes bourses de leur substance quelques soirs.  
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Message Sujet: Re: Quand jouir devient un crime (Chaï)   Quand jouir devient un crime (Chaï) Empty Ven 11 Jan - 3:32

Chaï
&
Liv

Quand jouir devient un crime.
Il ne t’écoute pas ou très peu. Tu le sais sinon, il ne se serait pas assis sur le tabouret à siroter un café. Il s’en fout de ce que tu racontes et pourtant tu continues de lui balancer que tu en marres de ses soirées sexuelles endiablées. Tu veux dormir, profiter de la nuit pour te reposer mais c’est impossible avec un mec comme lui qui préfère baiser des pouffes rencontrées en soirée. Tu t’attardes sur son physique, à ce torse musclé, à cette bouche qui rencontre la tasse mais qui préférait surement embrasser ta peau alors que l’homme ose te répondre qu’il n’est pas celui qu’il crie. Il feint de ne pas comprendre ce que tu racontes et ça te fait soupirer. Tant pis s’il ne veut pas faire d’effort, tu ne vas pas t’acharner davantage, d’autant plus que l’envie de rentrer chez toi se faire ressentir. "Hum, je saurais si tu leur as fait comprendre ou pas de toute façon…" souffles-tu. Tu t’approches alors un peu du jeune homme, te faisant un malin plaisir à critiquer celle qui vient de partir.
Toutefois, tu ne t’attendais pas une telle réponse venant de sa part. De la drague pure et simple qui dans le fond te fait légèrement plaisir. Tu te permets alors de rentrer un peu dans son jeu malgré les deux gars qui t’attendent chez toi. "Merci pour le compliment… On essaiera de se croiser en soirée alors ! Que tu puisses te retourner !" Et que tu lui colles ensuite un stop pour le calmer. A cet instant, tu pensais qu’il te répondrait mais il éclate de rire, se faisant une private joke. Tu arques un sourcil, ne comprenant absolument pas ce qu’il se passe, te demandant même encore une fois s’il ne se fout pas royalement de ta gueule. Complètement incrédule, tu le regardes se calmer. Il lève une main vers toi alors qu’il tente de reprendre son souffle puis de se tourner pour chopper son téléphone.
"Ah ?" Besoin d’en savoir plus. Comment se fait-il qu’il connaisse ta voix ? Vous ne vous vous êtes jamais parlé auparavant. Tu t’approches de lui comme il vient de te le demander, le voyant chercher parmi la galerie photo de son cellulaire puis appuyer sur play quand il a enfin trouver. Et c’est le choc.
Les yeux rivés sur la vidéo répugnante où l’on peut entendre ta voix gémissante en bruit de fond, tu déchantes rapidement. Non pas parce que tu cries aussi fort que la truie qu’il a pu ramener chez lui mais parce qu’il se touche en t’écoutant. Tu n’es pas naïve. Tu comprends très vite ce que sa main fait sous le drap et ses râles de plaisir te font frissonner d’horreur. Il a osé. Le bel obsédé. Il n’y a vraiment que le cul qui l’intéresse. "Tu. N’es. Qu’un. Enfoiré." lâches-tu, en colère. Tu le détestes, le hais pour ce qu’il a fait et il va le regretter. Pourtant couverte par la colère, la panique est bien présente. Gamine déstabilisée, complètement flippée à l’idée qu’il use ces images contre toi. Tu es certaine que c’est le genre de mec qui s’en fout d’être vu par tout le monde en train de se masturber s’il est sûr que ce monde entendra la petite voix en fond de vidéo. Tu le repousses manquant de faire tomber son téléphone. "T’es qu’un connard ! Un obsédé ! Un pervers !" A quel moment, on se dit qu’on va se caresser parce que la voisine prend du plaisir, et se filmer qui plus est ! Personne. Sauf lui. Nymphomane. "Supprime cette vidéo tout de suite !" Tu ne veux absolument pas qu’il garde des choses sur toi. Tu frémis rien qu’à l’idée de penser qu’il a pu s’imaginer faire un tas de trucs avec toi. Tu ne préfères pas lui demander les détails, ça finirait par t’écœurer. Tu trembles de colère, de panique. D’un coup, tu as peur qu’il tente de te toucher, de te caresser pour entendre à nouveau cette voix qui lui fait tant d’effet.
CODAGE PAR AMIANTE AVATAR PAR HuiMei/Meimei
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