walking in the wind (wicky)

Il fait nuit, et tu n’as toujours pas finis ta journée mais au final, tu préfères être au travail plutôt que dans ton appartement. Pourquoi ? Parce qu’en rentrant tu te retrouvas aves l’homme qui partage ta vie. Et il veut te parler, d’après son dernier sms, auquel tu n’as même pas répondu. Pas que tu es du genre a fuir les problèmes mais plutôt fatiguée de te battre tous les jours. Même si, c’est toi qui mène la danse à la maison, tu aimerais retrouver ta vie d’avant. Avant qu’il aille voir une autre femme. Encore aujourd’hui, tu te demandes pourquoi et comment a-t-il pu coucher avec une autre alors qu’il a déjà une merveille a ses pieds. Tu lui as donné ton coeur, toi, qui ne pensait jamais pouvoir aimer et finalement, tu avais raison, l’amour, c’est pour les faibles. Mais maintenant que tu t’es investis, il est hors de question que tu arrêtes tout sans te battre. Et pour cela, tu veux lui faire comprendre qu’il s’est engagé, et que maintenant il est a toi. Tu lui fais payer son geste, chaque jour, chaque heure, chaque minute. Tu lui parles comme un chien, tu lui demandes n’importe quoi, tu es froide, tu n’es plus celle qu’il le côtoyait autrefois. Il est loin le temps ou vous étiez tellement fusionnel que personne n’osait vous approcher a moins d’un kilomètre. Ou vous passiez chaque moment libre de votre temps ensemble. Plus proche que vous, il n’y avait pas. Et tu étais fière de celle que tu étais avec lui. Aujourd’hui, une Sutton plus intransigeante que jamais a fait son apparition. Tu as la vengeance en toi, tu veux qu’il se fasse pardonner, et tu ne le lâcheras pas. Tu aurais pu le quitter lorsqu’il t’as annoncé la nouvelle, mais tu l’aimes, malheureusement.  

Mais voilà l’heure de partir, même ton patron a quitté le siège social du géant du streaming. Il n’y a plus que toi, et les hommes d’entretient dans les locaux, c’est surement le signe que tu ne devrais plus être là. Tu reprends ta voiture de luxe et tu retournes dans le quartier huppé dans lequel tu vis avec Wicky. Quand tu ouvres la porte, tu sais qu’il est ici. Tu entends du bruit dans le salon, surement la télévision qui est allumée. Tu poses tes affaires dans l’entrée et retire tes hauts talons, bien trop haut pour les porter aussi longtemps dans la journée. Il est là, assis sur le canapé, et il n’a pas tourné la tête en t’entendant entrer dans la pièce. « Bonsoir. » Dis-tu simplement, juste pour lui signaler que tu es présentes. C’est froid entre vous, mais comme a chaque fois, quand vos regards se croisent, une alchimie nait instantanément. Mais il y a de la retenu, de ta part surtout. Parce que tu es la victime de ce couple. Parce que tu es la femme trompée. Tu as envie de lui demander ce qu’il a fait de sa journée, mais tu ne le feras pas, parce que tu ne veux pas lui donner de l’importance, parce que tu ne veux pas qu’il croit que tu penses a lui le jour. « Qu’est ce que tu as a me dire ? » Demandes-tu, bras croisé, débout devant lui, toujours assis dans le sofa. Tu attends, et tu ne le feras pas longtemps. De toute façon, tu ne vois pas ce qu’il peut te dire de pire que ce qu’il a fait il y a quelques jours. A moins qu’il t’ait encore trompé, qu’il n’ait pas encore retenu la leçon.

musique ❋❋ 'Je suis enceinte'. Des mots que tu ne pensais jamais entendre de la bouche d'une femme ; un médecin te condamnant à n'y penser qu'en rêve. Alors t'y as vu là un espoir, un moyen de dire merde à ce vieux binoclard, et à sa putain d'éprouvette. Stérile qu'il t'a dit trois fois de suite, tu le jures, t'as failli lui casser la gueule ce jour-là ; mais c’est mal vu de s'en prendre au corps médical apparemment ; alors tu t'es contenté de lui dire d'aller se faire voir. C'est que tu redeviens comme avant, gamin. Ce petit con suffisant bon à rien, l'enfant des rues en rage, qui frappe plus qu'il ne parle. Tu dérailles. Tu le sais. La voix de Mattie qui résonne dans ton crâne, et son visage en pleure qui te hante en sont pour quelque chose. T'as besoin d'un verre. Tout de suite. Tu verses le liquide ambré dans un verre que tu t'empresses de vider. 'T'es peut-être le père'. Pas de 'et si', ni de 'peut-être' dans cette histoire. Tu sais que ce n'est pas toi qu'on va appeler papa ; alors pourquoi, pourquoi tu lui as menti bordel ? C'est ça qui te bouffe ; putain de menteur qui passe aussi pour la pire des ordures. Car il n'y a pas que les perles éphémères de Mattie que tu récoltes comme un collectionneur, il y a aussi celles de Sutton. Tous les jours, tous les soirs. Il aurait peut-être été plus simple qu'elle te jette comme une merde, mais non, parce qu'elle t'aime. Tu le sais. Elle le sait. Vous le savez. Et toi, dans tout ça ? Tu dis caresses pour tes maladresses. Tu souffles brutalité pour aimer. Tu joues mal. Tu aimes mal. Mais tu l'aimes. C'est tout ce qui compte, pas vrai ? Un autre verre dans l'espoir vain de faire taire pleurs, et mots tueurs. T'as la tête en vrac, le cœur en peine. Télévision allumée, tu regardes les images défilées sans vraiment les regarder ; si t'avais la capacité de pleurer, tu serais en train de chialer. Tu pleurerais pour elles, à défaut de t'excuser. Sale con.

« Bonsoir. » Tu ne l'as pas entendu arriver, la belle ; aussi piquante que douce. Rêve et cauchemar, mélange parfait du plaisir et de la douleur à la fois. Elle te rejoint dans le salon, tes yeux se posent instinctivement sur elle, et ne se cachent pas. Ils lui hurlent 'putain, qu'est-ce que t'es belle'. Elle l'est ; pour toi, pour tous ceux adepte du « Netflix & chill ». Elle a ce pouvoir Sutton, celui d'attirer tous les regards. T'éteins la télé, t'es un connard, mais un connard qui s'assume ; et tu le sais, tu sais qu'après chaque putain de mot qui sortira de ta bouche, tu vas lui faire du mal. Encore. Tu veux voir tout ça, tu veux être témoin de ta propre bêtise, de ta propre connerie ; car la voir pleurer, en colère, est une véritable punition. T'es pas un mec bien, faut t'y faire gamin. Elle a les bras croisés, elle attend, prête à encaisser ce que tu vas lui dire. Alors tu ne l'as fait pas patienter très longtemps. « Elle est enceinte. » Parce que t'es comme ça, tu n'y vas jamais par quatre-chemins, tu dis les choses comme elles viennent. Sans réfléchir. Myocarde qui tambourine dans ta poitrine au point que tu en as mal, tu la dévores du regard. T'es en face d'elle, vos regards qui se jaugent, et qui remplacent les mots. La rage au bord des lèvres, le mépris au bord des yeux. Tu vois ses yeux qui s’assombrissent, l’orage gronde en dedans ; annonçant hurricane et ouragan. Ça va péter. Elle va crier, tu vas hurler. Tu te lèves, tes pas mangent la distance entre vous, prenant la risque de te manger une baffe. T'as envie de dire quelque chose d'autre, mais tu sais qu'il n'a rien à ajouter. Tu ne peux qu'attendre. Tu vas t'en prendre plein la gueule, Wicky ...

@Sutton Adhémar  

Tu ne t’attends pas au pire, ayant déjà entendu tout ce que tu redoutais en donnant ton coeur a un homme. Malgré sa tromperie, tu avais décidé de te battre pour ton couple destructeur. Juste parce que, toi, la femme libre que tu es, avais succombé à la tentation de l’amour. Pourtant, depuis toute petite on t’avait prévenu, tu l’avais vu de tes propres yeux, les relations amoureuses c’est le point faible d’une femme. Mais lui, quand tu l’as rencontré, tu ne pouvais pas résister. Il a ce charisme indéniable, les mots justes et hypnotisant et même si tout vous sépare aujourd’hui, c’est ce qui vous réunis. Vous vous aimez d’un amour qui fait mal, mais qui fait du bien aussi. Il est exactement ce que tu avais besoin dans ta vie. Ton bonheur et ton malheur. Et même si la souffrance qu’il te procure te brûle, tu resteras parce que c’est ce qui te fais vivre. Aujourd’hui, votre couple n’est pas au beau fixe mais tu rêves souvent à un avenir meilleur, même si tu ne fais rien pour. Parce qu’avant ça, il doit souffrir tout comme toi. Tu n’arrives pas a le pardonner et tu lui fais savoir.

Debout devant lui, tu attends impatiemment sa grande révélation. Tu sais que tu vas surement t’énerver, tu ne t’attends pas a une bonne nouvelle, mais il y a toujours un petit espoir, que ses mots ravivent ton coeur plutôt que de le consumer. Mais d’avoir l’expression de son visage, tu sais que ce n’est pas ce que tu veux. Il se redresse après avoir éteint la télé. Allez, vas-y beau gosse. « Elle est enceinte. » Il ne passe pas par quatre chemins et il a raison, pas besoin de faire des magouilles pour annoncer cela. Tu t’étais attendus a tout mais surtout pas ça. Tu ne t’attendais pas a ce qu’une seule erreur de sa part change notre vie a jamais. Cet abruti avait engrosser sa grognasse. Mettant de coté pour toujours votre amour. Cette fois, l’avenir que tu voyais avec lui venait de s’effacer en une fraction de seconde. Au fond de toi tu es anéantis, extérieurement, c’est la colère qui prend le dessus. Si tu avais un verre dans la main tu lui aurais déjà envoyer au visage mais lieu de ça, tu préfères t’approcher de lui et lui mettre ta main dans sa figure. Tu n’as pas pu te retenir, son visage s’est transformé en diable au moment même de sa phrase. Tu ne vois que l’erreur de ta vie en face de toi. Tu ne t’excuseras pas, c’est mérité. « Je crois que j’ai mal entendu Wicky, je crois que tu te fous de ma gueule là ! » Tu sais qu’il dit vrai, parce qu’entre vous, il n’y a pas de blague de ce genre, et pas de mensonge, la preuve, tu sais tout de ses conneries. Au moins, il ne te cache rien. « Tu te tapes une sale pute, tu la baises dans mon dos, et en plus, tu lui fais un môme ? VRAIMENT ? Mais tu te rends compte du connard que t’es ? » Tu respires un grand coup, tu essayes de te calmer mais tu ne peux pas. Ton visage doit être devenu rouge vif, ou blanc, tu ne sais pas. « Putain mais tu réfléchis une fois dans ta vie ? Non je crois pas. T’es encore plus con que je le pensais. » Tu tournes en rond dans le salon essayant de réfléchir mais tu vois rouges et tout ce que tu veux, c’est le tuer. Je sens les larme de rage monter a mon visage, mais je ne veux pas pleurer. Il croirait que je suis faible. Mais je veux qu’il voit combien il me blesse, qu’il voit son erreur en face. Qu’il comprenne les conséquences de ses actes. Tu vas alors vers le bar au fond de la pièce, sortant au plus vite une bouteille d’alcool, qu’importe laquelle, t'as besoin de boire. Tu l’ouvres très vite pour boire quelques gorgées. « Bon bah quoi maintenant, tu fais tes valises pour vivre une magnifique vie defamille, toi, ta pute, et ton batard? » Demandes-tu, sourire aux lèvres. Tu changes d’humeur, tu veux lui faire mal aussi.

musique ❋❋ Ton aveu aurait dû te soulager, mais ce n'est pas le cas, et tu sais pourquoi. Ce qui te noue toujours l'estomac est la réponse à cette fameuse question. 'Qu'est-ce que tu vas faire ?' Tu sais que tu vas encore la blesser, qu'elle va exploser, et que tu vas répliquer. Engrenage qui se veut sans fin, tu devines avec aisance la finalité de votre échange ; car fatalement et ce depuis bien longtemps, le soleil et la lune se chamaillent ; se disputent le temps, mais le ciel également. Petit con, n'as-tu pas l'habitude ? Si, bien sûr que si ; mais ça te tue un peu plus à chacune de vos disputes. Face à ton aveu, sa réaction ne se fait pas attendre. Elle te gifle. Fort, brutalement ; avec rage et sûrement avec dégoût. Tant, que le bruit ricoche contre les murs ; abîme un peu plus cette passion qui vous dévore. Pauvres âmes esseulées qui s'accrochent l'une à l'autre. Je crois que j’ai mal entendu Wicky, je crois que tu te fous de ma gueule là ! Oh, si seulement princesse, ce n'est pas une blague … T'as cette désagréable impression de pousser le bouchon un peu trop loin, et c'est le cas. Tu la vois venir en te hurlant dessus que ça ne t'as pas suffit de t'envoyer en l'air avec elle. Tu plaides coupable. T'es conscient de lui faire payer ton égoïsme. Ce gosse n'est pas même pas de toi putain ; or, tu lui voles encore des larmes. Cristallines invisibles, mais qu'elle va montrer plus tard. Tu le sais. C'est pareil à chaque fois, chaque nuit lorsqu'elle te croit endormi. Tu te tapes une sale pute, tu la baises dans mon dos, et en plus, tu lui fais un môme ? VRAIMENT ? Mais tu te rends compte du connard que t’es ? Sutton sait taper où ça fait mal ; te connaissant mieux que quiconque pour savoir t’atteindre exactement là où il faut. Ainsi de par ses mots elle titille ce qu’il y a de plus laid, de plus grand chez toi. Ta fierté, et ton orgueil. Maintenant de toi, elle n’y voit que faiblesse ; bon gros salaud pris dans les eaux troubles d'une gourgandine à queue de poisson. Et putain, ça t’insupportes. Ça te fait mal. Toi qui as toujours été le grand, l’intouchable, le petit prince, te voilà relégué à  … Rien. Tu tolères le mépris des autres à ton égard, tu le supportes très bien même, dédaigneux que tu es ; mais certainement pas venant de ta princesse.

Putain mais tu réfléchis une fois dans ta vie ? Non je crois pas. T’es encore plus con que je le pensais. Tu encaisses, tu ne dis rien pour la contredire ; pourquoi faire de toute manière ? T'es en tort, et elle est dans son plein droit. Si bien que tu la laisserais encore te frapper si elle le voulait. Mais non, tu te contentes de la regarder, de voir quelle putain d'erreur tu as fait. Tu ne t'excuses pas, tu ne le fais que quand elle dort ; parce que t'as cette saloperie de fierté. Elle se dirige vers le bar, et sort une bouteille. Il est bien compliqué de gérer une dispute avec elle, mais avec de l'alcool … Ça va être moche, ça va être sale. Incident devenu norme. Bon bah quoi maintenant, tu fais tes valises pour vivre une magnifique vie de famille, toi, ta pute, et ton bâtard ? T'es resté relativement calme jusque-là, mais t'as atteins tes limites. Putain ! Qu'elle t'insulte passe encore, mais tu refuses qu'elle en fasse de même pour parler de Mattie, et de ce bébé à naître. « Ça suffit, Sutton ! » Sans détour, tu ordonnes ; tes yeux lui lançant avertissements et réprimandes. Elle te connaît maintenant assez pour savoir que tu n'es qu'une boule d'émotion, un méli-mélo de sentiments violents et indomptables ; prêt à exploser. D'ailleurs, tu l'as toujours soupçonnée de le faire exprès, de piétiner cœur et raison pour te voir péter les plombs ; et elle y arrive. Parce que t'es faible, fragile ; quand il s'agit d'elle, de vous. Tu t'approches de la belle, la tienne, mange la distance. T'as l'attitude menaçante, implacable ; bien que tu saches que ça ne calmera certainement pas le hurricane. T'y glisses sans prévenir une main dans sa nuque, la forçant ainsi à approcher son visage du tien. « Te quitter ? » T'en as jamais eu envie. « C'est pas dans mes plans nan, mais c'est peut-être dans les tiens ? » Ta poigne se resserre sur sa nuque, et tu l'embrasses d'un baiser sauvage. Sans tendresse, mais passionnel. T'es barré, elle vient de te gifler.

@Sutton Adhémar  

Tu savais que tes mots allaient trop loin mais tu ne pouvais pas te retenir. Cette rage en toi, elle te consument et par sa faute, tu ne pouvais réfléchir et agir de façon rationnelle. D’ou la claque sur le visage de l’homme qui partage ta vie mais qui surtout te trompes. Une seule fois peut-être, mais la seule qui a suffit a mettre enceinte sa maitresse. Pour votre couple, tu avais imaginé les pires scénarios mais celui ou il avait un enfant avec une autre femme que toi, il ne t’avait même pas traversé l’esprit. Tu devais être la mère de ses enfants, c’était dans le logique des choses. Même si tu n’y pensais pas encore, parce que vous avez le temps, il n’y avait que toi pour porter l’enfant de wicky. Là n’était pas la question a cet instant, tu essayais déjà de digérer la nouvelle qu’il venait de te lancer en plein visage. D’un coté tu es contente qu’il te le dise, d’un autre tu te retiens de lui trancher la gorge. La seule chose que tu t’autorises a faire est de le confronter a ses conneries a travers tes mots. Tu sais que tu vas un peu loin, mais comparer a ses actes, tu n’as rien a te reprocher. Alors que tu lui cris dessus il ne fait que te regarder, sans un mot, sans broncher un sourcil. Et ça t’énerve encore plus. Réagis Wicky, te dis-tu. Mais tu attends qu’il explose en continuant te lâcher tes horreurs.

« Ça suffit, Sutton ! » Entends-tu et un petit sourire s’affiche presque sur ton visage. Tu sais qu’il est a bout et qu’il ne peut plus entendre ce que tu as a dire. Ça le touche trop, et toi c’est ce que tu veux, que ça le touche, qu’il est mal, tout autant que la souffrance et la colère qu’il a introduit en toi. Tu lèves enfin les yeux vers lui, cette fois c’est a lui de se défendre. Il se rapproche doucement de toi, avec son attitude menaçante, mais que tu trouve tellement sexy. Tu l’observes et tu le laisses faire quand il t’attrape la nuque plus fort que tu ne l’aurais cru. Doucement il vient dire ces mots : « Te quitter ? » Demande-t-il alors que tu ne peux pas avoir la réponse. « C'est pas dans mes plans nan, mais c'est peut-être dans les tiens ? » Tu ne lâche pas ton regard du sien, intense, éprouvant. Il ne te laisse pas beaucoup de temps d’ailleurs pour répondre puisque ses lèvres viennent rejoindre les tiennes dans un élan de passion. Pas de délicatesse, mais une explosion de toutes les émotions possibles. Tu ne peux résister et tu te donnes presque a lui, tes bras autour de lui, ton corps collé au sien désormais. Tu te laisses faire quelques secondes avant de te rendre compte de ce qu’il fait. Il veut juste te faire oublier son erreur et te donnant ce que tu aimes le plus. Mais cette fois il ne t’aura pas comme ça. Tu as bien trop de sentiments sur le coeur. Tu romps se baiser en pleine fougue et pose ton doigt sur ses lèvres encore en mouvement. « Ne t’avise plus de me toucher. » Tu ne veux pas le perdre, tu ne veux pas vivre sans lui mais tu ne veux pas devenir celle qui pardonne tout. Tu ne peux pas. Tu veux même qu’il paye. Et tu sais comment faire. Tu t’éloignes de nouveau de lui, retournant de l’autre coté de la pièce. « Je ne sais pas ce que je veux mais une chose est sûre pour l’instant tu oublis tout contact avec moi. » Cette phrase implique qu’il dorme dans une autre chambre, voir un autre appartement. Tu reprends la bouteille d’alcool que tu venais de sortir. « A la santé de ton gamin ! » Dis-tu en levant la bouteille vers chadwick. Parce qu’après avoir explosé, tu as envie de te mettre en boule et pleurer. Mais surement pas devant lui. Pleurer c’est pour les faibles. Alors tu quittes la pièce vers la cuisine en sachant qu’il te suit. Tu t’assois sur le plan de travail. « Tu crois vraiment qu’on a encore un avenir? » Dis-tu, la voix saccadée par l’alcool. Tu le veux parce que tu l’aimes, mais il vient de te trahir par le pire des façons et tu le sais.

musique ❋❋ Tu te laisses bercer d'un murmure enivrant, bas et puissant, qui entraîne ton cœur de ses saccades rythmiques. Tu ne peux pas oublier cette voix. La sienne. Présence dissimulée qui parcoure les méandres de ton esprit à chaque instant, corridors aux portes ballantes et branlantes, balayés par des courants d'air de sentiments qui font claquer les battants à leur gré, incapables de rester fermés. Tu n'es qu'un paradoxe. Tu l'aimes au point de lui faire du mal. « Ne t’avise plus de me toucher. » Tu la tiens ; tu l'agrippes à lui faire peut-être mal, mais tu t'en fiches de la douleur. Parce que t'es proche, plus proche que tu ne l'as jamais été durant toutes ces minutes écoulées. Tu sens son odeur, ivresse qui s'est toujours voulu éternelle. Tu t'imbibes de sa présence ; de sa chaleur. T'es cette plante qui manque cruellement de lumière ; de tendresse, de tout ; d'elle surtout. Sutton. Toi qui te gorges du lourd drapé nocturne, toi qui préfères les vestiges de lumières, et de ses débris iridescents. T'as besoin d'elle. « Je ne sais pas ce que je veux mais une chose est sûre pour l’instant tu oublies tout contact avec moi. » Les mots assènent indifférence et complaisance, elle joue bien la comédie ; reine des glaces, asthénie des mondes et des astres. Néanmoins, ses yeux la trahissent, tu la vois dans ses pupilles n'est-ce pas ? Je te veux ; qu'elles disent. Oui. Elle te désire autant que tu en as pour elle. Elle. Ici. Tout de suite. Mais tu te retiens. C'est un supplice et un délice, d'être aussi proche, d'être aussi loin en même temps. Alors t'essaie tant bien que mal de défaire ton emprise sur son cou. Ça brûle à cet endroit. Tu lâches, supportant son regard le plus longtemps possible. « N'y penses même pas. » Rompre n'est pas une option. Tu ne veux pas. Tu ne peux pas. Elle peut te faire mal à son tour, à sa guise, mais elle va devoir choisir un autre moyen. Le soleil et la lune ne peuvent pas se perdre. Loi immuable et intemporelle. « A la santé de ton gamin ! » Si près. Elle est si près. À la fois souffle et poison ; voilà ce qu'elle est, ce que cette femme représente pour toi. Oui. Tu oscilles entre sortir ou te jeter sur elle. Paradoxe qui te tiraille, qui t'empêche de faire quoi que ce soit. Alors tu ne bouges pas, tu te contentes de la regarder comme la belle le fait parce qu'elle s'est retournée, derrière le bar ; te perdant dans le vert de ses yeux. Échange qui se veut muet, les mots sont inutiles ici comme toujours ; vos yeux parlent pour vous. 'I'm sorry, love' que les tiens lui disent ; 'You suck, baby' que les siens te hurlent. « Tu crois vraiment qu’on a encore un avenir ? » Tu t'approches du bar, de nouveau. Tu joues avec le feu, avec sa patience et les limites. Néanmoins, tu veux boire toi aussi. Tu te sers un verre qui te brûle la gorge, ne la quittant pas du regard. « Tu connais déjà la réponse à cette question, non ? » Il n'y a pas de doute pour toi. Jamais. Elle est à toi autant que t'es à elle. T'as déconné certes, tu le reconnais ; mais l'évidence est là. « Je me demande à quoi cela rime, au fond. Je ne vois pas l'intérêt de s'attacher à quelqu'un ou quelque chose si l'on sait que primo, cela ne dure pas et que deuxio, on souffre atrocement quand cela se termine. » Si tout a un début, un milieu et une fin, alors à quoi bon commencer ? Pour quoi se donner de la peine si la seule issue possible, c'est The end.  Parce que tu l'aimes. T'es un sale con. Les hommes sont tous des connards, non ? Tous, sans explication. Mais pour être honnête, les femmes sont toutes des connasses aussi, alors le seul moyen pour que ça marche, c'est de te trouver un connard avec qui ça passe.  

@Sutton Adhémar      

C’est toujours la colère qui prend le dessus sur toi. Même si tu es anéantis, triste, peinée, tu ne peux t’empêcher de laisser la haine prendre le dessus sur tous tes autres sentiments. Et quand il s’agit de wicky, tout est décuplé. A la fois cette colère mais aussi cette passion pour lui. Son corps, son odeur, son souffle trop près du tient, il t’enivre et te fait perdre la tête. Alors ta seule solution est de t’éloigner de lui, du moins de son être. Ton esprit veut être loin, ton corps ne rêve que du sien. Il te tient, il ne veut pas te lâcher même quand a deux reprises, tu lui demandes de ne plus s’approcher de toi. Tu résistes, tant que tu peux. Mais tu le sais, tu as appris a être très forte avec lui. Mais tu sais qu’il lit en toi comme dans un livre ouvert. C’est pour ça que tu l’aimes. Et que tu le détestes d’ailleurs. Parce que lui, tu ne peux pas lui mentir. Mais il te laisse filer et tu en profites pour aller loin, là, ou tu te sens plus sereine. Ton arme sera toujours la même : faire mal, remuer le couteau dans la plaie. Tu bois à la santé de son enfant. Même si au fond de toi tu aimerais qu’il n’existe pas. C’est juste pour le provoquer, c’est tout que tu sais faire en fait. Il te fixe, tu sens son regard sur toi, ça te transcende. Tu souffles un grand coup avant d’aller dans la cuisine. Soit forte Sutton. Mais il se rapproche de nouveau de toi, et tu ne peux plus le repousser. Mais tu penses quand même au lendemain. Et tu lui poses la question, tu as besoin d’en parler. « Tu connais déjà la réponse à cette question, non ? » Un petit sourire s’affiche sur ton visage. Bon sang oui, tu le sais. Tu le veux. Mais pas son enfant. D’une autre. « Je me demande à quoi cela rime, au fond. Je ne vois pas l'intérêt de s'attacher à quelqu'un ou quelque chose si l'on sait que primo, cela ne dure pas et que deuxio, on souffre atrocement quand cela se termine. » Tu hoches la tête. Il n’a pas tord. Sur ce point là, mais pas tous. Tu inspires plus fort. Tu es irrévocablement attirée par lui et tu n’arrives plus a faire face. D’un rictus aux lèvres tu te prononces : « Crois-tu qu’en m’attachant à toi je m’attendais a ce que tu enfantes ailleurs ? » Demandais-tu simplement, connaissant déjà sa réponse. Logique Chad, logique. Et tu te laisses déborder par cette tension sexuelle qui déborde de ton corps, qui explose, qui ne te laisse plus réfléchir raisonnablement une seule seconde. Tu l’attrapes par le col de son t-shirt pour le coller a ton corps, il se place entre tes deux jambes alors que vos lèvres se rejoignent dans un mouvement sensuelle et enivrant. Tes mains glissent derrières sa tête, agrippant ses cheveux bouclés et doux. Vos langues s’entremêlent, langoureusement, passionnément. Vos corps ne peuvent pas être plus proches. Mais tu romps le contact, reprenant quelques secondes tes esprits. « Je t’aime autant que je te hais, Chadwick Emerson. » Tu dis, ton regard plonger dans le sien. Mordant ta lèvre de désir, d’envie. Tes bras son toujours autour de lui, vos corps toujours collés, mais tu hésites encore a te laisser aller. A lâcher prise. Même s’il te met dans cet état là, tu as besoin de lui. Il est ton seul besoin. L’amour est plus grand. Votre amour est plus fort.