Elle n'avait pas mis de temps à le trouver. A vrai dire, au moment où elle a vu sa gueule dans un magazine de musique, elle l'a reconnu immédiatement. Un mec comme ça, ça ne s'oubliait pas vraiment. Il fallait dire qu'il avait un style particulier, loin de passer inaperçu. Tant mieux. C'était ainsi qu'elle avait connu son nom, qu'elle avait pu faire des recherches sur internet et trouver son studio. Ses iris marrons transperçaient la nuit, camouflés par la fine échappée de la fumée entre ses lèvres rosées. Ça faisait un moment qu'elle était là, sur le trottoir d'en face. Elle était sûre de sa destination, elle attendait juste le bon moment. Deux heures du matin. Le silence de la rue était presque flippant. La grosse pomme, la ville qui ne dort jamais... mon cul! Le bruit de la circulation lui semblait si lointain. Ses chaussures semblaient être les seules à frôler le bitume. Un instant, elle reculait dans l'ombre de la ruelle quand quelqu'un sortait du studio. « Ne tarde pas trop, il est tard. Bonne nuit Drill! » Un sourire et l'homme laissait la porte se fermer lentement. Drill était sûrement seul dorénavant.
Ni une, ni deux, la poupée écrasait sa clope et s'armait d'un chewing-gum. Du haut de ses talons, elle trottinait jusqu'à la porte, l'empêchant de se fermer et se faufilait dans le studio. Le silence, dans un premier temps. Pas un bruit, à croire qu'il n'y avait personne. Stratégiquement, elle retirait ses talons et les laissait à l'entrée. Ses pieds nus au contact du parquet lui donnait un frisson. Discrètement, elle avançait dans le bâtiment. Rien d’extravagant, de quoi faire le boulot sûrement. Puis une salle d'enregistrement, puis une seconde. Tête brune devant les platines de mixage, personne devant le micro. Il bricolait sûrement un son enregistré pendant la journée. En silence, elle ouvrait la porte de verre derrière lui, s'appuyant contre le chambranle de la porte. « Ce n'est pas une bonne idée de laisser les portes ouvertes, Gherman. » Bénis soit wikipédia pour son nom. Est-ce qu'il se souvenait d'elle? Pas grave, elle se ferait un plaisir de lui rappeler.
Encore une nuit à passer au studio. D’abord en compagnie de tes associés et des starlettes. Souvent, cela annonce la fin d’un projet, d’un objectif atteinte. Dernières notes qui retentissent, la musique se coupe et tout le monde applaudit. Tout le monde peut être fier mais surtout la petite nana qui repose son casque et qui sort de la salle d’enregistrement. Bientôt une future star. Puis tout le monde remballe ses affaires, tu les laisses partir. Sauf ton associé avec qui tu es le plus proche. Il reste encore un peu, à réfléchir à cette pochette d’album mais surtout à la promotion qui sera faite autour. Parce que c’est aussi à ça que sert un producteur. Et enfin la porte qui claque annonçant le départ de ton dernier collègue. Seul, enfin. Tu vas pouvoir faire les finissions tranquille. Juste un peu de mixage pour réajuster tout ça. Tu te laisses encore une heure, cela devrait suffire. Sauf qu’il est déjà deux heures du mat’, tu devrais rentrer chez toi et dormir. Sauf que tu n’y arriveras pas. Tu cogiteras trop une fois chez toi. Alors vaut mieux que tu restes installé sur ce siège de bureau à te triturer les méninges pour l’album en finissions. Plongé dans ce que tu fais, tu ne réalises pas vraiment qu’une nouvelle présence s’est permise d’entrées dans les locaux. Pas un bruit, rien qui annonce son arrivée. Et c’est qu’une fois sa voix résonnant dans la salle que tu comprends que tu n’es plus seul dans le bâtiment. Voix qui ne t’est pas inconnue et tu as du mal à réaliser que Silene est bien présente dans le studio. Tu ne te retournes pas, voulant rester concentrer sur ce que tu faisais initialement et lui demandes "Qu’est ce que tu fais là ?" D’ailleurs comment elle savait que tu travaillais là ? Tu ne lui avais pas dit grand-chose sur toi la première fois que vous vous êtes rencontrés. D’ailleurs, tu n’étais pas venu pour parler mais seulement baiser. Sauf que cela n’avait pas marché. Incapable de faire quoi que ce soit, tes pensées s’accrochant bien trop à Camilla.
La lumière dessinait son ombre sur le sol. On devinait sans mal qu'elle ne portait pas grand chose sur elle. Une simple robe pull à la couleur du bitume qui laissait voir ses épaules. Gros crochet, pas vraiment moulante mais portée pour être courte, pour affrioler les sens à la vue de ses jambes élancées et dénudées jusqu'au milieu de ses cuisses. Cheveux lâchés d'un seul côté, son air innocent en avait berné plus d'un. Lui, elle n'avait pas eu besoin de le séduire, pas au début. Il était venu à la maison close pour décharger sa colère entre les cuisses de la donzelle, rien d'autre. Pas besoin d'être séduit pour ça.
Elle avait la nette sensation que ce soir, ça allait être différent. Déjà parce qu'elle débarquait sur son lieu de travail, tard, pas franchement le moment idéal et surtout parce qu'elle était persuadée que s'il était partie c'est parce qu'elle n'avait pas été capable de lui donner assez envie pour se faire une prostituée. Autant dire qu'elle l'avait pris personnellement et qu'elle ne voulait pas rester sur cet échec, ce n'était pas dans son caractère. On ne disait pas non à Silene, ce n'était pas envisageable, pas dans son monde. « Tu es parti bien vite la dernière fois. » Ses mots accompagnaient ses pas. Elle était étonnée qu'il ne se soit pas retourné. Il ne l'avait pas oublié, sa voix seule l'avait marqué.
Quand elle arrivait à sa hauteur, elle profitait de sa concentration et surtout de sa chaise à roulettes pour l'attirer en arrière, créer un espace entre lui et la tablette de mixage. Elle s'y faufilait, prenait appui sur quelques centimètres du rebord de la table pour y poser ses fesses - et l'empêcher de bosser par la même occasion, histoire qu'il soit concentré sur elle dorénavant. De son pied nu droit, Silene attirait sa chaise à elle, assez près pour donner à Drill tout le loisir de détailler sa peau quand elle posait son genou au bord de la chaise entre ses jambes. « Je supporte pas la charité ou la pitié et j'ai pas pour habitude de rembourser. » Une jolie façon de lui dire qu'elle venait lui rendre son dû alors que ses iris dans les siens démontraient tout son sérieux. La vérité voulait qu'elle ne supportait pas l'idée de perdre mais ça, il n'avait pas à le savoir.
Mouvements silencieux tel un félin, elle s’approche dangereusement, faisant de toi sa proie. Petite écervelée. Tu passes ta main sur ton visage, ne souhaitant pas l’affronter. Tu constates une pincée de colère dans sa voix, de déception aussi. Elle n’a pas aimé que tu te casses sans même la toucher. Piquée dans sa fierté. Elle t’en veut. Pourtant, tu n’as pas repris ton fric, tu t’es juste rhabillé aussi vite que tu t’étais allongé sur le lit. Sauf qu’elle veut savoir, elle veut comprendre la petite Silene. "Il le fallait. J’ai pas de comptes à te rendre Silene, rentres chez toi." réponds-tu froidement. Tu n’as pas d’explication à lui donner et elle ne connaitra pas les raisons de ton départ précipité. Tu ne lui diras pas qu’à ce moment là, tu as pensé à Camilla et il t’était impossible de toucher une autre nana. La petite blonde en décide autrement : elle veut dominer. Tiré en arrière, tu maudis la chaise à roulettes mais encore plus Silene. La garce. Te voilà trop loin de ton espace de travail et elle ose se faufiler entre la table et toi. Tu n’as jamais aimé qu’on te dérange dans ton travail et elle s’est permise de le faire. La mâchoire qui se contracte, tu es sur les nerfs. Elle te nargue, pose son pied sur ta chaise, puis son genou. Elle cherche à attirer ton regard mais ça ne fonctionne pas. Tu ne rentres pas dans son jeu. Tu n’as pas envie, tu n’es pas d’humeur, elle va passer un sale quart d’heure. "J’ai pas demandé à être remboursé." Les sourcils qui se froncent, le regard qui s’assombrit. Elle a l’intention de continuer à te faire chier encore longtemps ou elle va te laisser bosser ? Qu’est ce que tu veux ? marmonnes-tu, agacé. "Tu vois pas que je bosse ?" Tu recules ta chaise pour qu’elle retire son genou et décides de te lever. "Pousses-toi. Restes si tu veux mais je te baiserai pas, ok ?" Et tu ne te répèteras pas. Défi du regard, visage impassible. Elle lâchera le morceau en premier, enfin, tu l’espères.
Il ne la connaissait pas vraiment. Pas du tout en fait. C'est ce qui expliquait qu'il était incapable d'avoir la réelle mesure de la détermination de Rowe. Elle ne savait pas pourquoi il l'avait choisi, elle, au milieu des autres prostituées de la maison. Peut-être qu'elle avait l'air relativement gentille et douce. Peut-être qu'elle ressemblait un tant soit peu à celle que son esprit refusait d'effacer. Grossière erreur. La blondinette n'avait plus rien d'innocent, depuis longtemps maintenant. Elle voulait des explications et elle allait les avoir. Dommage pour lui, ça aurait été certainement plus simple de la sauter que de chercher à la faire dégager. Il était en train de s'énerver. Sa voix, ses réactions physiques, tout était à même de le montrer. Elle était en train de l'agacer et contrairement à ce qu'on pourrait croire, ça n'allait certainement pas la déstabiliser. « Bien sûr que si, j'ai bien vu que tu bossais, j'en ai juste rien à foutre. » Les point sur les i, elle les mettait d'entrer de jeu. Qu'il bosse ou non, elle s'en foutait, elle n'était pas là pour ça.
« Parce que tu as cru que je bossais pas quand tu as eu ta crise de lâche là? » Sa fuite sans aucune explication, il la croyait sans conséquence? Perte de temps, perte d'argent. Donnant, donnant Gherman! « Désolé de te l'apprendre mais si, tu as des comptes à me rendre. Tu m'expliques ou tu me sautes, je ne partirais pas et je ne te laisserais pas bosser tant que tu auras pas fait ton choix. » Il n'avait certainement pas conscience de la blessure qu'il avait créé, à son ego certes mais surtout à son estime de soi, en tant qu'humaine. Comme beaucoup, il ne devait la voir que comme un morceau de viande sans prendre en compte qu'elle restait sensible comme tous les autres, même si elle refusait de le montrer à qui que ce soit. Ses iris ne lâchaient pas les siennes maintenant qu'il osait la regarder. Elle restait assise à sa place avec aucune intention de bouger d'un pouce. « Fais le dur autant que tu veux, avec moi ça ne passera pas. » Elle n'avait pas peur de lui, elle n'avait peur de personne et de rien. C'est sûrement ce qui causerait sa perte un jour ou l'autre.
Pas une seule seconde tu aurais pensé que la seule pute que tu as côtoyée chercherait à te retrouver pour venir t’emmerder. Ce soir, tu as pensé que ça serait mieux de la laisser en plan plutôt que de faire n’importe quoi. Tu avais agi sous le coup de la colère mais une fois allongé, tu t’es rendu compte que tu étais en train de merdé. Sauf qu’elle n’a pas aimé la petite Silene. Elle l’a pris pour elle alors qu’elle n’est juste qu’un dommage collatéral de ta relation inexistante avec Camilla. Mais ça, elle ne le comprendra pas Silene. "Tu fais chier…" grognes-tu. "J’ai pas que ça à foutre d’écouter tes jérémiades. Alors craches ton venin et casses-toi." Sauf que tu sens bien qu’elle ne partira pas comme ça, qu’elle peut attendre encore longtemps avant d’avoir ce qu’elle veut vraiment. La peste. Elle est juste venue te faire chier pour une question d’égo. Pourtant elle devrait être contente, tu ne l’as pas souillée ce soir là, tu lui as même laissé ton fric. Sauf que ça ne lui suffit pas. Elle veut des explications ou alors que tu lui arraches sa culotte. La colère monte autant chez elle que chez toi. Elle te fait une scène de ménage presque. Une engueulade qui n’a ni queue ni tête juste pour une histoire de sexe qui n’a jamais eu lieu. Une femme frustrée qui demande juste à être baisée. Tu ne baisses pas le regard, soupires seulement. Silene devrait se calmer, arrêter de te cracher à la gueule comme elle le fait si elle tient à avoir les explications qu’elle attend. Mais ça lui ferai quoi de tout savoir ? Rien absolument rien, parce que tu es certain qu’elle s’en fout complètement au fond. "Et toi qu’est ce que tu préfères au final ? Que je te raconte ma vie ou que je te saute ? Parce que j’ai bien l’impression que t’as plus envie de te faire baiser !" Tension électrique et luxuriante. Au final, tu vas peut-être te prendre à ton propre jeu.
Personne ne sait. C'est à croire que Silene elle-même refusait de le croire, de l'entendre et de l'admettre. Sa balance naturelle interne. Silene d'un côté, Inès de l'autre. La manipulatrice et la fille un peu trop humaine. Parce qu'on l'avait blessé, elle s'était protégée jusqu'à se laisser bouffer par sa soif de pouvoir et son refus de perdre qui allait avec. Assez pour devenir cette meuf chiante en apparence. Cette gonzesse qui cherchait à tout prix de se faire sauter ou avoir une explication pour soigner son ego, pour avoir une raison de ne plus se sentir froissée. La réalité était autre et elle-même refusait de l'admettre. Elle était juste blessée, blessée de ne pas avoir été considérée comme simplement humaine, de s'être sentie comme un objet qu'on désire sur un coup de tête et qu'on délaisse de suite après parce qu'il n'a finalement rien d'intéressant et que toute l'attraction de ne pas le posséder s'envole dès l'instant où il est entre nos mains. Quand lui voyait qu'il ne l'avait pas souillée et qu'elle devait s'estimer heureuse d'avoir gagné du fric sans rien foutre, de son côté c'était la fille qui avait pris le dessus et non la pute froide et je m'en foutiste. La différence était là, subtile, fragile, prête à leur exploser à la gueule dans leur énervement respectif. Il ne comprenait pas parce qu'elle jouait la carte de la prostituée frustrée, c'était donc loin d'être simple, voire impossible pour Drill, de comprendre qu'il y avait autre chose derrière tant elle ne laissait rien paraître.
Alors elle le laissait parler jusqu'à ce qu'il comprenne de lui-même qu'elle ne bougerait pas sans avoir son dû. Ce à quoi elle ne s'attendait pas, c'est qu'il lui demandait presque son avis et que ça la perturbait assez pour que cela se voit dans ses traits, dans ses lèvres entrouvertes dont il ne sortait aucun son. Ouais, presque, parce qu'il restait sur la ligne fine entre l'excitation palpable de leur promiscuité et l'envie de la piquer par ses mots qui sous-entendaient clairement qu'elle ne cherchait qu'à se faire sauter, qu'à être une salope en sommes et rien d'autre. « On s'en fou de mon avis, je ne suis que le jouet dans l'histoire après tout, pas vrai Drill? » Œil pour œil, dent pour dent quand ses mots semblaient chanter sa position de connard qui l'avait vu et presque exploité comme un objet et plus précisément un vide-couille, qu'on se le dise.
Pourtant son regard ne le lâchait pas et ses mots avaient été dit dans une douceur relative, comme s'ils avaient glissés entre ses lèvres sans s'en rendre vraiment compte. Proche, trop proche. Assez pour la rendre fébrile. Elle sentait les effluves de son parfum amoindries par la journée, elle ne maintenait son regard que parce qu'elle s'y noyait un peu. Si son esprit semblait toujours en colère, il était clair qu'elle était physiquement attirée par cet homme et une fois de plus, ça se voyait. Dans sa façon de presque le dévorer du regard, dans ses jambes qui s'étaient mêlées aux siennes dans un frôlement sans même qu'elle le cherche vraiment, dans cette envie palpable de se pendre à ses lèvres jusqu'à en perdre haleine. Une espèce d'alchimie qui allait à contre courant de son envie de l'engueuler et de lui mettre deux claques pour lui faire prendre conscience des choses. C'était presque énervant et grisant à la fois. « Dis-moi que tu n'as pas envie de moi et je me contenterais de tes explications.Sinon embrasses-moi. » Quand bien même elle n'embrassait jamais ses clients - pas sur les lèvres en tout cas - avec lui, elle en avait furieusement envie. C'était aussi une façon de remettre la balle dans son camp parce qu'elle n'était pas capable de choisir, coincée entre Silene qui refusait d'admettre qu'elle avait mal et Inès qui l'assumait trop. Embrasses-moi pour me faire taire, pour panser ce que tu as blessé.
Haine et désir ne font plus qu’un. Regard tentateur qui cherche à te faire perdre la raison, à répondre à ses pulsions, à tes pulsions. Jeu de regard : a celui qui baissera les yeux aura perdu mais tu ne comptes pas te faire prendre. Tu ne veux pas lâcher le morceau tant qu’elle n’aura pas abandonné l’idée de se faire baiser sur ta table de mixage. Mais elle est une femme piquée dans son orgueil, dans son égo. Une femme qui a besoin d’assouvir son envie de pouvoir. Elle dit qu’elle n’est que le jouet mais tu n’es pas si sûr de cela. Elle sait ce qu’elle veut et elle fait ce qu’elle veut des hommes. Sous ses airs de petit ange, Silene est le mythe de la sirène dévoreuse d’hommes. Tu ne la regardes plus, tu la dévores. Elle a fait monter la colère tout comme l’excitation. Elle sait y faire la garce. Tu lèves un peu la tête, glissant tes yeux sur ce corps menu, sur ce visage aux traits fins. "Je pense surtout que tu sais ce que tu fais depuis le début. Et on sait très bien tous les deux que la marionnette ici, c’est pas toi." Silene la tentatrice, Silene la manipulatrice. Mais tu te laisses prendre au jeu au final, acceptant ce défi qu’elle te lance. L’embrasser ou parler. Les gestes qui ne trompent pas, vos corps qui s’électrisent alors qu’ils se frôlent à peine. Tu ne devrais pas te laisser abattre, refuser ses avances qu’elles osent te lancer rien qu’à te regarder et décider de seulement lui parler. Sauf que tu en es complètement incapable, bien trop sensible à son charme. Grognement au fond de ta gorge, le regard qui se noircit mais cette fois-ci d’envie. Un bras se lève, une main atterrit dans ses cheveux, et sa bouche se retrouve collée à la tienne. Il n’a rien de romantique ce baiser. Seulement de la passion, de l’envie et du désir. La bouche qui descend dans son cou, la poussant contre le mur. Jusqu’à maintenant elle était celle qui menait la danse mais maintenant c’est différent. Coincée entre le mur et ton corps, elle ne peut plus faire grand-chose à par t’en redemander encore et encore. Tu l’obliges à te regarder alors qu’une main glisse sur sa cuisse. Tu oublies totalement qu’elle est une prostituée, qu’elle écarte les cuisses à tous ceux qui voudront lui refiler des billets. Non ce soir, tu vas te rattraper et la combler.