I’m not what you think I am (cosemy)

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{ I’m not what you think I am  }
crédit/ tumblr ✰ w/@emeraude hamilton

Détente. Soirée tranquille en perspective, c'était l'une de celles que tu attendais depuis tant de temps. Depuis de ton camp de base dans ce pays en guerre. Mais aussi, et peut-être surtout, depuis que ton quotidien dans le Queens avait changé. Comment ? Tout simplement que depuis une dizaine de jours, tu te coltinais une colocataire. Par choix. Ou peut-être pas. T'avais dit oui juste pour faire plaisir à ta famille, juste pour leur donner un semblant de sûreté. Tu disais surtout que c'était pour cette boule de poils, qui en cet instant se frotter contre tes jambes pour sa pâté ou pour d'énième caresse, du doux prénom de Mr Chat. Quoi ? Pas besoin de rire, pas besoin de te regarder de cette façon, t'assumais entièrement ton manque d'inspiration le jour où t'avais ouvert la boite sous le sapin. Comme un gosse de cinq ans ouaip, t'avais reçu une bestiole pour ton Noël. Et si tu ne l'avouerais vraiment jamais à personne, c'était sans doute l'un de tes meilleurs cadeaux de tous, depuis l'enfance. Merci papa et maman. T'étais dépendant d'un chat. Nop, c'était pas l'inverse. T'étais ce mec qui, encore une fois ne le dirait pas sous la torture, oui oui, parlait comme à un gamin à son matou ou qui s'extasiait pour un oiseau crevé et ramené par son matou. Enfin bref, tout ça pour dire que t'avais dit oui à une personne qui pouvait amener de la vie ici quand tu n'étais pas là pour le chat. Le seul truc que tu n'avais pas prévu était que la personne qui habiterait avec toi serait une fille. Pas de souci avec ça, car loin d'être associable ou misogyne... mais t'avais pas prévu qu'elle serait... comme ça. Pas question de s'épancher sur le comme ça ce soir, t'en avais assez de le faire. T'avais assez réfléchi à cela par le passé. Une chose que tu n'avouerais pas non plus. Une chose que surtout tu regrettais. Qu'est-ce que t'en avais à faire de toute façon ? C'était qu'une stupide belle fille au prénom débile de pierre précieuse. Vert. Elle était verte. D'un beau et éclatant vert. Emeraude, c'était l'une des quatre pierres précieuses et elle était verte. Bon sang. Qu'est-ce que tu disais ? Tu te saoulais, tu t'énervais de t'épancher sur ce genre de chose et encore plus de te rappeler que t'avais fait des recherches comme le pseudo accro à une quasi inconnue. T'étais sans doute fou. La guerre t'avait rendu complètement cingler, c'était maintenant clair. Mais comme d'habitude, tu préférais repousser tout ça. Exit ta colocataire, qui en plus semblait avoir un mec d'après ce que t'avais vu la dernière fois, ce soir elle était absente et c'était tant mieux. Repas chauffant, ou plutôt réchauffé, merci le bon petit plat de maman, tu cherchais sur Netflix ce que t'allais bien pouvoir rattraper. Car ouais, des séries commencées, t'en avais à rattraper à cause de tes absences à répétition. Et alors que tu t'apprêtais à lancer la première saison de Stranger Things, parce que ta soeur te baratinait avec cela surtout, la porte de l'appartement s'ouvrit plus loin. Soupir, tu te redressais. Position assise, changeante de ta précédente position avachie. Fait chier.

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L’être qui se perd petit à petit emporté par ce léger picotement qui commence d’une simple lourdeur dans les jambes pour finir par se poser délicatement sur vos paupières qui se ferment dans un mouvement incontrôlable. La fatigue d’une longue journée qui finit par noyer chacune des cellules de votre corps. Rien ne sert de combattre dans ce moment-là. La fatigue qui prend le pas sur le reste. D’un petit lacement spirituel à en gagner votre être tout entier que vous n’avez pas le temps de vous en rendre compte. C’était ça et tu ne pouvais t’en prendre qu’à toi-même. Ton inhabituel stress avait eu raison de toi. Tu t’étais laisser prendre au piège une nouvelle fois par le flot incessant de tes pensé. A trop réfléchir tu t’en faisais souffrir plus que nécessaire. Tu t’épuisais à chercher des solutions aux maux de ton cours. Des solutions là où il y en avait tout simplement aucune. Tu devais te faire à l’idée, voir la vérité en face. Redescendre sur terre. Te réfugier dans cet endroit confortable qu’es le travail ne c’était pas avéré être la meilleure des solutions. Non, tu t’étais achevé toute seule au détriment des nuit tourmenté que tu passais. Sommeil parsemé d’insomnie et de cauchemar. Nuit enchanteresse entremêlé aux cris de détresse qui te parvenaient aux travers des murs de l’appartement. Ta curiosité et cette envie continuelle d’aider ton prochain aurais voulue trouver le courage de traverser les quelques mètre qui te séparer de sa chambre. De lui. Mais, à quoi bon. Il te fuyait comme on fuit la peste tu le savais. Vous ne sembliez être que deux étranger partageant le même toit dans le souvenir de ces étranges sensations de cette première rencontre. Tu n’avais pas oublié ces prunelles profondément ancré dans tes iris. Cette douce chaleur qui t’avais enveloppé… Tu avais accueilli cette distance comme un cadeau du ciel. Celui qui te permettrais de guérir ta folie mais à quoi bon quand tu n’arrêter pas de pensé à lui. Tu te trouvais toujours aussi stupide de fondre face à un simple regard alors qu’un sentiment de déjà vu avec Mahé ou celui qui t’avais rejeté. Cependant, tu ne pouvais pas tourner le dos à ces émotions naissantes qui enivrer ton esprit. Enivrer le palpitant de ton cœur. Les heures passé à la galerie ou avec tes amis ne changer rien. La voix de Cosimo qui venait te hantais et ces perles d’azur de l’autre homme qui agitait tes désirs les plus fou. Trop de deux alors que tu t’enfoncer un peu plus à chaque instant. T’étais lasse de tout cela, au pied du mur. Tu accueilli avec une joie l’annulation du diner de ce soir avec ta famille. Tu n’aurais pas supporté tes frères. Pas ce soir, pas aujourd’hui. Non, toi, tu avais envie d’un bon pot de glace caramel et de ton lit. T’avais envie du réconfort de Mr Chat et de film à l’eau de rose pour te rappeler que l’espoir n’est pas mort. Tu l’imagine tranquille cette nouvelle soirée non sans se fichue espoir qui émerge dans ton cœur. L’espoir de voir Cosimo. Idiot espoir qu’il t’adresse la parole même pour un simple salut. Le peu suffirait à nourrir tes pensées qui débordés bien trop vite rien qu’à sa présence. C’est chargé et avec plaisir que tu tournes la clé dans la serrure qui te sépare de ton petit cocon. De votre…  Dossier de photos dans une main, sac à main sur l’épaule et ton gros pot de glace caramel dans ton autre main tu souffles. Souffles de soulagement autant que de désespoir. Tu te penses seule avant que le son de la vie te parviennes aux oreilles. Que dire, que faire… alors que vous n’aviez pas communiquer plus qu’un bonjour depuis votre rencontre. A pas de chat que tu pénètres dans la grande pièce à vivre déchargeant ton barda sur l’ilot centrale de la cuisine envahie d’un sentiment de culpabilité. Culpabilité de le déranger dans son moment avec lui-même. « Euh… Bonsoir, désolé mon repas de famille à était annulé ! » Douce voix qui fend l’air alors que tu le regard de l’autre côté de la pièce assis sur le canapé. Priant qu’il soit devenue repoussant mais à ton grand dam non… Toujours autant bourré de charme et de caractère. Tu en détestais presque sa beauté. Tu n’en dis pas plus que nécessaire alors que tu penses prévoir son prochain mouvement. Il se lèverait pour déguerpir dans sa chambre. « Tu veux de la glace rhum raisin du meilleur glacier de New-York ?!...Enfin si tu aimes ça, j'avoue que c'est particulier mais c'est ma préférée!! » te surprend tu as demandé sans réfléchir alors que tu te mettrais des gifles si tu étais seule. Qu’es qui t’avais pris à croire que tu aimais vraiment les refus. T’étais stupide autant que se sourire timide sur tes lèvres.  

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C'était inquiétant ta manière de réagir de cette façon. C'était même presque incompréhensible. Pourquoi ? Tout simplement pourquoi ? Pourquoi tu réagissais de cette manière avec cette fille ? Plus qu'incompréhensible, c'était même débile en plus d'être bizarre. Tu ne la connaissais pas. Et t'aurais pu mettre cette excuse sur le tapis. Mais franchement ? A qui d'autre ? T'avais accepté de prendre quelqu'un avec toi, de partager ton antre avec une nouvelle personne. Une personne normale aurait tout fait pour un minimum sociabilisé. Mais pas toi apparemment. Elle ne t'avait rien fait. Et justement, voilà, elle n'avait pas besoin de faire quelque chose pour te... déranger ? Quelque chose comme cela ouais. Effectivement, c'était douteux. Au final, il fallait faire comme toi, ne plus chercher à comprendre et vivre à avec. Ou essayer de ne pas vivre avec. Parce qu'à vrai dire, t'avais passé pas mal de temps dans ta chambre ou en dehors de l'appartement. Ca, ça n'était pas quelque chose d'anormale en soit. T'avais toujours besoin de bouger. T'avais toujours besoin de t'occuper l'esprit. T'activais simplement pour éloigner tes démons. Et il semblait bien que ta jolie colocataire venait de se faire une place parmi tes démons quotidiens. Même quand tu les chassais de ta tête, ils revenaient au galop. Comme Emeraude entrant dans l'appartement. Terminé ta tranquillité. C'était méchant, peut-être mais t'y pouvais rien. Tu ne l'expliquais pas, cette réaction. Son soupir alors qu'elle claque la porte derrière elle, tu l'entends. Ses pas contre le sol de votre appartement, tu les entends approcher. S'approcher. De ton toi. De ton espace. De ton moment de tranquillité qui éclate comme une bulle de savon qui s'écrase contre un obstacle. Tu la suis du regard, sans un mot, son barda et elle, sa beauté et elle, jusqu'à ce qu'elle atteigne l'îlot central de votre cuisine ouverte. Ce traite de chat se lève déjà et part saluer l'arrivante. Sa voix fend l'air, son excuse arrive à tes oreilles et tu hoches la tête. "Bonsoir..." simple mot comme les phrases simplettes que tu lui lances souvent. Puis le silence vient. Un peu. Longtemps. Alors que vous vous observez sans mouvement. Seul le chat semble en vie, seule cette bête casse votre scène immobile, votre arrêt dans le temps. Puis sa proposition lâchée à la vitesse des tirs d'une mitrailleuse te surprend. Autant qu'elle sans doute. Parce que tu le vois dans son regard, sa propre surprise. Simplement le temps d'un instant. Avant que son joli et timide sourire prenne possession de ses lèvres charnues. "Une glace rhum raisin ?" tu répètes, ton air surpris au visage, comme si tu paraissais dubitatif sur ce mélange étrange et presque peu commun. Combien de personne sur terre aimait le out rhum raisin ? Combien de chance pour qu'elle partage ta saveur préférée ? Sérieusement...

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Etrange danse dans laquelle vous vous étiez lancé depuis votre rencontre. Depuis ce fameux jour où ces iris c’étaient ancré en toi, refusant de s’en détacher. Tu te sentais bien loin de la balade rythmé par deux soubresauts de temps à autre. Ce n’était pas une valse mais plutôt un étrange tango argentin. Des vas et viens qui te perdais alors que son attitude crier froideur et glaçons et que son regards disais tout autre chose. Tu tentais de te convaincre tristement que tu te faisais des idées mais quelques choses en toi semblaient convaincues. Oh bien ridicule tes convictions sans fondement. La stupidité de ton cœur qui flancher pour ton inconnu de colocataire. T’avais beau avoir cette vive impression de le connaître à dire vraie tu ne savais rien de lui. Lui qui te fuyaient comme la peste à croire qu’il ne supportait pas ta présence mais qu’il n’osait de le dire. Bonne conscience que de ne pas te mettre à la porte ou alors étais-ce pour ne pas à avoir à faire à sa sœur. Tu te prenais un mur de plein fouet à chaque tentative alors tu avais fini par ne plus essayer. A quoi bon jouer les masochistes, à quoi bon écouter la symphonie émotionnelle qu’il éveillait en toi. Douce angoisse qui t’avais envahie ces dernières semaines à l’idée de le croiser et qu’il finisse par trouver le courage de te dire de partir. Stress qui tiraille tes entrailles à l’idée de le déranger ce soir. L’idée même d’attendre dans un café seule que l’heure passe t’avait effleuré l’esprit. Toi qui vivais toujours pour les autres plutôt que pour toi. Pourtant tu ne t’étais pas écouter décidées à être l’ombre que tu avais été pour lui depuis le début. Peut-être qu’il te prenait en pitié finalement. Toujours là, à t’imaginais le pire, à penser à sa place. Surtout pour t’éviter de souffrir trop à l’arrivé. Intense culpabilité qui te ronge quand tu le voie installer dans le canapé tous les ingrédients pour passer une bonne soirée. Toi et tes gros sabots venant tout gâcher. Tu te plie en excuse et son simple bonjour qui viens te heurté de plein fouet. Mots lancer comme ça par pure politesse. Mot qui laisser toujours un goût de trop peu. Tu allais trop loin dans tes analyses à te faire du mal toute seule. A te consoler secrètement dans les bras de Mr Chat qui accoure à ta rencontre. Tu te baisses et l’attrapes pour le blottir dans tes bras. Demi sourire sur tes lèvres alors que ton regard s’accroche au siens. Longueur d’un silence gênant qui ampli l’air d’une étrange tension. Tu plonges dans ces prunelles à t’y perdre et tu t’y trouve à aimer ça. Tu t’en mettrais des gifles comme cette ridicule proposition sortie malgré toi. Surprise à l’unisson avec Cosimo. L’ombre de toi-même. Il doit te prendre pour une gamine idiote. Tu te l’arracherais se sourire timide qui étires tes lèvres quand tu es gêné. Quand il te regarde, quand il t’intimide. « Oui… rhum raisin ! Je suis débile je n’aurais pas dû proposer je me doute que tu n’aimes pas ça. Je devrais aller dans ma chambre, ne pas t’embêter plus longtemps… excuse-moi… » Tu secoues la tête t’apprêtant à fuir mais ne bougeant pas pour autant. Pourquoi tu restais planter là ? Pourquoi tu ne pouvais pas t’empêcher de le regarder ?!...  

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T'expliquais pas ce genre de sentiments qui te prenaient quand t'avais la belle Emeraude dans ton champ de vision. Et même, pas que cela, quand tu savais Emeraude non loin de toi. T'expliquais pas et tu l'avais déjà dit. Encore une fois, t'arrivais pas à mettre des mots là-dessus. Et surtout, tu voulais pas en mettre. T'étais encore plus étrange que d'habitude parce que t'étais partagé entre ce que tu voulais et te disais. Tu te disais cela, que tu ne voulais pas savoir. Mais une autre partie de toi aimerait savoir. Juste pourquoi. C'était qu'une inconnue qui vivait sous le même toit que toi. Une inconnue plus si inconnue que cela à présent. Parce que sans le vouloir, tu commençais à savoir ses habitudes. Sans t'en rendre compte, tu observais ses moindres faits et gestes quand elle était dans la même pièce que toi, même quand tu ne regardais pas. Tu écoutais, comme tu avais appris à l'armée. A être aux aguets. A écouter ce qui t'entourait. Pour ne pas être surpris. Ici, ce n'était pas pour cela, c'était évident. Tu disais que tu le faisais sans t'en rendre compte mais en fait si... Parce que des fois, tu le réalisais et te forçais à faire ce dont tu étais occupé de base. C'est-à-dire, à tout, sauf à elle. Et alors que tu pensais pouvoir reposer ton esprit, de manière nuancer évidemment parce que jamais ton cerveau se reposait, Emeraude était apparue. Emeraude était revenue. Elle était là. Dans ton antre. Dans votre antre. A te sourire. D'une manière imagée, elle souriait telle une proie regardant la bête. Elle était la proie. Tu étais la bête, évidemment. T'avais rien de beau, en toi. T'étais la belle rose qui piquait. T'étais l'oasis dans le désert pour un homme assoiffé. Qu'une belle illusion pour cacher la triste vérité. Et alors qu'elle venait de te proposer de partager sa glace, c'est cette image qui te vient en tête. Chassant celle où tu t'imaginais manger cette glace sur ce ventre plat. Rêve illusoire, à nouveau. Emeraude, la belle Emeraude, pas ta Emeraude, était inaccessible. Et alors qu'elle commence à s'excuser en secouant la tête de gauche à droite montrant sa désolation, tu réalises que t'es resté bien trop longtemps sans rien dire et que ta réponse n'était pas des plus encourageantes. Mais voulais-tu vraiment l'être ? Il y a encore quelques secondes tu te disais vouloir maintenir une distance avec elle, et là... Là, tu te surprenais à répondre : "Non, non, reste !" un peu trop rapidement. Trop rapidement, trahissant ton empressement de la retenir. Sans doute parce que ça te faisait quelque chose de voir un semblant de tristesse dans son beau regard, de voir ses épaules un peu plus voûtées. La belle Emeraude était loin d'être débile. La jolie Emeraude était juste envoûtante. Ensorcelante. Si dangereuse. Pour elle. Pour toi. "Enfin, si tu veux." tu lances en te reprenant, plus doucement. " Ma mère est passée tout à l'heure... Elle m'a apporté de quoi nourrir toute une garnison. Je ne peux pas manger tout ça tout seul..." Délicate façon de lui demander de rester avec toi, de partager un repas avec toi. Le premier.

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T’avais cette boule au creux de ton estomac. Tes tripes prise d’un étrange mélange de désir et de peur. Désirs de quoi ?! De l’inconnu, de cette étrange sensation qui t’envahissais en sa présence. Perdue entre deux eaux. Perdue entre cette envie de plonger tête la première et celle de protéger ton stupide cœur déjà bien trop abîmé par ta propre faute. T’étais la biche prise au piège du prédateur et tu te laisserais prendre volontiers comme à chaque fois. Stupidité de fondre pour rien. Pour un rejet. Il te fuyait et tu t’accrocher. Toujours. Un peu plus chaque jour alors que tu sentais sa présence envahir ton atmosphère à chaque fois que tu passer le pas de la porte. Toujours pleine de ces bonnes résolutions de ne pas te laisser avoir. Résolutions que tu ne tenais pas. Elles volaient en éclat de son regard posé sur le tiens. De ces demi-mots et de politesse. De tout son être. Toute la bonne volonté du monde n’aurait servi à rien alors que t’avais jamais su contrôlé les caprices de ton myocarde. De ton palpitant qui s’agiter à la simple idée d’aimer. Aimer sans forcément rien avoir en retour. T’étais de celle que l’amour faisait vibré mais que l’idée de s’y laisser aller terrorisé. T’en avais une image de l’amour mais tu n’étais pas certaine de savoir ce que c’était. T’avais ces questions ridicules qui te brûler les lèvres comme ses prunelles te brûler la peau. C’était dans ces yeux comme si la femme n’était plus et que la gamine prenait place. Il te faisait sentir si insignifiante, si loin d’attiser son intérêt. Ces yeux dans les tiens qui intimité jusqu’à ton âme. Ton âme qu’il envelopper de ses indécisions et de ses surprises. Toi, toujours poussé par cette envie de rester là à sentir les cellules de ton corps s’agitais au son de sa voix lâcher dans l’air. Furtivement. Un mot pour un frisson. Tu te contentais tu peux avec le désir irréparable d’en avoir plus. Insatiable. Cosimo l’inconnu qui déstabilisé ton monde tout entier. Cosimo qui tenaient ton avenir dans le creux de ces mains. Éternellement dans cette inquiétude que ces prochaines paroles seraient pour t’inviter à faire tes valises et repartir de là où tu venais. C’était surement la meilleure des solutions ou du moins la plus sage. T’avais tout simplement pas envie d’être sage. Tu voulais te faire du mal si c’était pour cinq minutes de plus dans cette appartement. Ou avec lui. Encore une pensée bercé d’illusion alors que toi l’intruse tu te décides de fuir vers le cocon de ta chambre. Toi, celle qui à déranger le calme et la plénitude de ta soirée. Toi rongé par une étrange culpabilité. Proposition par surprise qui fendis tes lèvres comme un moyen de brisé ce silence qui te pesais sur le corps. Sur le cœur. Tu n’attendais rien de plus de lui qui semblait déjà avoir aligné son quota de mots pour la soirée. Pourtant, toi cette biche perdue prête à déguerpir, tu te laisses surprendre par ton prédateur. L’homme à la voix de velours qui dans son empressement te retiens. Sourcils qui se relèvent alors que le même éclair traverse vos regards entrecroisé. Plus un mouvement, plus un mot sous cette proposition qui fait étrangement s’agiter ton palpitant à en menacer de sortir s’écrouler sur le plancher. Le regard qui fuit dans un sourire qui illumine stupidement tes lèvres alors que tes émotions te trahissent comme à chaque fois. « Je… enfin, je ne voudrais pas te déranger… te sens pas obligé ! » timidité non feinte qui ampli les tremblements de ta voix alors que tu as peur qu’il change d’avis d’une minute à l’autre. « Je comptais me nourrir de glace… » Lances-tu dans un rire léger qui traverse la pièce alors que tu tires nerveusement sur le plie de ta jupe. «... mais ça sens bon ! » Que tu t’exclames comme pour lui dire que tu resterais bien. Ici. Avec lui.  Tes yeux qui croisent furtivement les siens alors que tu ne sais plus ou te mettre. Tu voudrais presque stopper le temps pour graver cet instant dans les pans de ta mémoire.  

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T'étais attiré par cette fille comme cet imbécile de papillon attiré vers la lumière. Emeraude, elle était cette lumière. T'aimerais dire ta lumière éclairant ton obscurité, tes ténèbres mais tu ne pouvais pas. Tu ne la connaissais pas. Comment pourrait-il en être ainsi alors que tu ne lui adressais aucun mot ? T'étais celui qui se fendait le coeur de voir ce pauvre papillon de grillait sur une lumière. Ton coeur était fendu ouais et pour toi, il était irréparable. Et pour toi, il était hors de question que tu amènes quelqu'un dans ce désastre qu'était ta vie. T'étais un désastre. Tu ne voulais pas emmener avec toi la belle Emeraude. Bien sûr, tu pensais à tout cela alors que tu ne la connaissais pas, alors qu'il n'était même pas question de cela entre vous deux mais c'était plus fort que toi. Quand tu regardais Emeraude, quand tu pensais à Emeraude, tu voyais que cette fatalité. Tu voyais que ce genre de résultat parce que tu savais que tu ne pourrais pas lui résister. Tu savais qu'avec elle tu ne pourrais pas te comporter comme un simple homme avec une simple femme. Tu étais de ceux qui croyaient à l'amitié homme/femme mais avec Emeraude, tu savais d'ores et déjà que c'était impossible. T'étais incapable d'avoir cette clairvoyance alors tu continuais de circuler dans la pénombre. Tu préférais ordinairement rester qu'une ombre dans cet appartement. Être celui qui ne vivait ici que pour dormir et manger. Être celui qui clairement fuyait sa coloc. D'ailleurs, tu ne sais pas ce qui te pris. Comme si un flash te transperçait parce que tu te surpris toi-même à lui demander de rester. Ne venais-tu pas justement de dire que tu n'étais pas assez bien pour elle ? Qu'elle ferait mieux de se tenir à l'écart ? Et pourtant, tu réitérais ta bêtise, c'est comme cela que tu le voyais, en hochant la tête. "C'est sincère, tu ne me déranges pas Emeraude." doux prénom sur ta langue, t'aimes un peu trop cela. Tout comme cette timidité sur son visage. D'ailleurs, t'aimerais la gommer. T'aimerais quelle soit elle, comme tu as pu la voir une fois alors qu'elle était avec ses amis. Naturelle. Souriante. A l'aise. Riante. Tu ne pouvais pas dire que tu étais tombé amoureux de ce rire mais t'étais tombé sous le charme. Tu souris, premier sourire, rare, lorsque tu l'entends. Elle t'amuse. Elle te plaît, malheureusement pour toi, ta raison. "Même amoureuse d'une glace rhum raisin, tu ne peux pas dire non à des lasagnes signée Mama Saint." tu plaisantes doucement, un fait encore rarissime. Tu sais pas ce qui te prend mais tu le fais. Là, toujours sur ton canapé alors que tu la regardes. "Allez viens, j'étais en train de chercher avec Mr Chat une série à regarder." tu commences en indiquant du regard la place à côté de toi sur le grand canapé d'angle. "Tu vas pouvoir me conseiller parce que j'ai l'impression d'avoir manqué des siècles de diffusion." tu laisses échapper un rire, amusé mais aussi presque jaune ou gêné. Avec ton métier, t'avais toujours l'impression que trop de choses se passaient quand tu revenais. C'est moins pire qu'un mec sortant de prison après une prise de trente ou quarante ans mais tu ressentais tout de même l'effet avec mois passés dans tes pays sans grandes technologies, à part pour l'armement et le renseignement.

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Tantôt froid, tantôt chaud. Tantôt doux, tantôt amer. Tu ne savais pas sur quel pieds dansé et tu ne semblais pas t’en soucié grandement. Tu aurais dû peut-être, écouter un peu plus ta raison que ton cœur pour une fois dans ta vie. Protégé tes sentiments si fragile et ton palpitant si passionné. Non, cela ne te ressemblait pas. Toi, tu courais sans réfléchir. Tu plongeais tête la première dans un piège qui se refermerais sur toi pour finir par te laisser agonisante sur le sol à tenter de ramasser les miettes de ton foutu cœur qui n’en fait qu’à sa tête. Tu jouais l’ignorante comme toujours à en oublier l’issus de toute tes putain d’histoire d’amour à sens unique. Tes ailes brûlées par l’amour. Par la force de tes sentiments. Pendant un court instant tu avais eu envie de fuir, d’écouter la voix qui te disais de ne pas craquer. De suivre le climat d’ignorance que Cosimo avait installé entre vous. Que c’était mieux ainsi mais ce n’étais sans compté sur le vilain démon en face de toi. Assis confortablement à te regarder de ces yeux si craquant qui semblait sondé ton âme à chaque délicats regards. A son sourire si rare mais à t’en retourner chaque cellules de ton cœurs. A t’en couper le souffle. T’acceptais la folie qui t’envahissais. Cette folie qui te conduisait irrémédiablement vers lui. Vers ta chute. Masochiste au cœur d’artichaut qui veux perpétuellement souffrir et pourtant quelques choses en toi te crier qu’il ne te ferait jamais de mal. Sensation viscérale que d’être avec lui c’était l’ordre logique des choses. Le destin presque. Comme si même vous évertuer à vous fuir indéfiniment vos routes finiraient inlassablement par se recroiser. Alors, tu te laissais prendre au jeu. Prendre à son jeu, à son sourire qui illumina instinctivement ton visage. Tu te laissas embarquer par la douce mélodie de ton prénom soufflé entre ces lèvres, comme si tu le redécouvrais. Tu restes alors, tu ne le dis pas mais tu restes. Avec lui. Chassant la gêne de l’instant précédent d’un léger rire. Tu te laisses embarqué à l’entendre plaisanter. Tu balayes ta timidité un instant par l’excitation de votre première vraie soirée ensemble. Entre coloc, rien de plus te dis-tu. Prudence feinte alors que tu n’arrivais même pas à te convaincre toi-même. Tu le connaissais à peine et pourtant le considérer uniquement comme ton coloc te semblait impossible. « Quelle honte ! Tu me force à faire des infidélités à mon plus grand amour… » Rigoles-tu en rangeant la glace au congélateur avant de contourner la pièce pour le rejoindre sur le canapé. Pas trop près, pas trop loin et même vos corps qui ne se touchent pas tu as cette sensation de sentir son souffle sur toi. Étrange frisson qui parcourt ton corps alors que tu chasses toute idée fantasmagorique de ton esprit pour revenir à la réalité. « Je suis étonné que Mr Chat t’es laissé le temps de chercher un peu… il passe son temps à me voler la télécommande, surement qu’il n’aime pas mes goût en matière de film ! » tu sourires en te penchant pour lui subtilisé la télécommande et reprendre ces recherches là où il les a laissé. Un regard furtif que tu poses dans ces yeux, un sourire qui s’échappes de tes lèvres. Tu te sens étrangement apaisé. « Et ne t’en fait pas niveau à la ramasse on doit faire la paire, je passe mon temps à regarder des vieux films alors niveau séries tu peux me considérer comme une mamie… mais Stranger Things, c’est bien apparemment !! » lui rendant la télécommande en souriant tu te calle dans l’angle du canapé tes jambes ramener contre toi ne sachant pas trop à quoi t’attendre de la suite. De lui. De vous…    

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Ce n'était pas une bonne idée, tu le savais. Tu ne devais pas penser à ce genre de choses. Pas envers Emeraude. Tu n'avais pas le temps pour cela. Mais peut-être qu'en y réfléchissant, tu pouvais faire un effort. Ce petit effort qui te rendrait un peu plus sympathique. Emeraude, tu pouvais en faire ton amie. Sans doute. Ou non. Quelle connerie. Tu avais eu que peu de contacts avec elle mais tu le savais déjà. Tu étais déjà conscient qu'Emeraude amènerait un peu plus de bordel dans ta vie. C'était déjà le cas alors qu'elle ne t'avait rien fait. Elle posait simplement les yeux sur toi. Elle tentait les conversations. Certes, c'était tout. C'était déjà bien trop. Et pourtant, tu le faisais. Tu venais de lui proposer de rester avec toi. De toute manière, pour toi, tu serais bien absent. Encore. Tu retournerais là où d'autres problèmes s'engrainent dans ta tête. Là où tu pensais qu'elle sortirait de ta tête. Comme t'avais pu le penser pour Ainhoa. Toutes les deux, elles étaient le même genre de filles pour toi. De gentilles et douces filles, trop bien pour toi. Elles ne méritaient pas de souffrir à cause de toi. T'as un semblant de rire alors qu'elle plaisante sur l'infidélité par rapport à sa glace. Tu souris amuser. Tu t'ouvres. Tu secoues la tête. "Elle n'en saura rien. Elle est enfermée dans la congélo, elle n'entend rien..." tu dis. Et en plus tu la suis alors que tu devrais simplement causer normalement, partager un moment sans grand étanchement. Elle est dorénavant là, proche de toi. A la fois bien trop proche et pas assez loin pour toi. Et encore une fois, tu refoules tout cela. "Vraiment ? C'est tout un long cheminement pour je puisse à en arriver là avec Mr Chat.. Peut-être qu'un jour il te laissera choisir le programme et t'apportera son offrande de souris... T'inquiète, je surveille qu'il n'est pas dans les parages." tu glisses une nouvelle plaisanterie, tu continues sur cette lancée alors qu'elle te vole la télécommande des mains. Tu laisses retomber ton dos contre le dossier et regardes l'écran défilé avant de le poser sur elle. Avant que ton visage se tourne vers son sourire tourné vers toi. Elle est belle, Emeraude. Emeraude, elle a ce si joli sourire que t'aimes voir sur elle. Le contagieux qui te fait élever les commissures, légèrement. Puis tu laisses échapper un rire. "Tu m'étonnes que Mr Chat s'en prend à toi." tu lui fais avant d'hocher la tête. "Stranger Things alors..." plus pour toi que pour elle, tu finis par détourner ton regard d'elle, de son corps qui vient de se blottir dans l'angle du canapé. Toujours trop loin de toi, toujours trop proche de toi, t'essayes de rentrer dans ce premier épisode.

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{ I’m not what you think I am  }
crédit/ tumblr ✰ w/@cosimo saint

Tu joues l’aveugle. L’ignorante et tu plonges tête baie dans cette ouverture qu’il t’offre. Tu plonges fasse à son sourire et sa présence qui sonne comme l’écho d’un réconfort à l’étrange solitude que tu ressens dans ton cœur. Tu joues l’idiote à taire cette petite voix en toi qui s’appelle raison. Cette voix qui te pousserait à fuir. A le fuir sans te retourner. Tu ne pouvais pas t’y résoudre. Non, t’en avais envie de ce moment quitte à t’en arracher le cœur quand il te percutera de son avalanche de froideur. Tu voulais profiter de sa chaleur ne serait-ce qu’une seconde, qu’un instant. Tu ne l’avais jamais écouté cette foutu raison et tu ne voulais pas commencer. Jamais. Pas avec lui.  Tu n’as rien forcé tu as juste pris ce qu’il t’offrait. Ce qu’il  semblait vouloir te donner. Même si demain il ne voudrait plus de toi t’étais prête à souffrir, tu t’en foutais, toi, t’avais l’habitude. Alors, tu le suivais. Tu te laissais guider dans cette étrange danse qui ravivait tes sens et les battements de ton cœur. Tu t’enfermer dans une petite bulle qui venait l’entourer lui aussi. Tu te laisses guider par son sourire et son regard si profondément ancrer dans le tiens à t’en faire rosir les pommettes.  « On sait jamais… le bruit cours que les glaçons sont des petits curieux avec la langue bien pendu !! » une plaisanterie à la sienne et ton sens de l’humour et ta bonne humeur qui envahi l’air de la pièce à défaut de cette gêne qui te titille. Il t’intimide et tu le caches à coup de sourire et de plaisanterie douteuse. Là, si proche et pourtant si loin de lui. Là, partageant le même air. Le même moment. Tu le regardes, peut-être un peu trop mais tu veux garder cette image ancrer dans ton esprit. Ce sourire qu’il étire en te regardant, imperceptible mais si doux sur son visage. Son rire qui joint le tiens dans de belles harmonies. T’es folle. Folle comme toujours à chercher les signes là où il n’y en pas. A tomber pour quelqu’un qui ne tomberas pas en retour. Alors, tu parles. Tu parles trop à combler le vide du silence, à l’éviter. Nerveuse et c’est la bavarde qui ressort. La maladroite de ces mots qui se livre malgré elle. Tu te trouves idiote, une idiote qui se sent bien. Il te fait sourire de ces remarques sur Mr Chat et ton regard qui cherchent l’animal furtivement. Là-haut sur la table. Là-haut à vous jauger de son pied d’escale. Il t’en vole un rire. Un autre. « Bon bah je me réjouis d’avance de retrouver un animal mort devant ma porte de chambre… j’aurais le champ libre pour la télécommande !!! » tu te frottes les mains dans un geste théâtrales avant de te recroquevillé sur toi dans l’angle du canapé envahi par un sentiment profond de bien être à en oublier le monde extérieur. A vouloir mettre pause sur l’instant si tu en avais eu le pouvoir. Vérité c’est que tu ne contrôlé rien comme toujours. Mine faussement outrer alors que ton regard plein de malice plonges dans ces prunelles pleine de nuances, pleine de maux. Tu te laisses happer avant de revenir au moment. A ces mots. A lui. « Rien de mieux que les classique non mais oh, Mr chat n’as pas était éduqué dans l’art du noir et blanc, j’essaie de changer ça… diversifié sa culture tu voies… » Tu plaisantes, tu claques d’une douce voix l’air et tu te plonges à demi dans l’épisode qui se lance. Ton être bien plus attiré par l’envie de replonger tes iris dans les siennes que dans l’écran de télévision. Chaque seconde qui s’écoule te paraissant comme de pesantes heures plongé dans le noir. Tu t’en voudrais presque de brisé le semblant de quiétude qui émane de Cosimo alors que tu ne tiens pas en place. Alors que tu as jugé une série aux deux premières minutes. T’es ridicule. « Monsieur m’as promis des Lasagnes il me semble…. On promet le monde à mon estomac, il n’oublie pas facilement !! » Une main que tu passes dans tes cheveux avant de les relever en un chinions qui ne ressemble à rien mais c’est surtout là pour t’occuper les mains. Pour t’empêcher de te laisser gagnais par l’idée qu’il allait te laisser comme tous les autres et cela te tordais étrangement le cœur.