I will be your guardian when all is crumbling. (Tobisa)

♛ I will be your guardian when all is crumbling.

Some things we don't talk about Rather do without And just hold a smile Falling in and out of love Ashamed and proud of Together all the while You can never say never while we don't know it Time and time again Younger now than we were before Don't let me go, don't let me go, don't let me go Don't let me go, don't let me go, don't let me go Picture you're the queen of everything Far as the eye can see Under your command I will be your guardian when all is crumbling Steady your hand...

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Tout au long de sa vie, elle n’a jamais cru que l’amitié pourrait être si importante, Isabella. Elle a fait de sa famille sa priorité. Puis il y a eu Luke qui, d’une certaine façon, est entré dans sa famille quand elle l’a épousé. Mais Toby… Toby est celui qui lui a prouvé combien l’amitié est une valeur précieuse. Beaucoup plus qu’elle n’aurait pu le croire. C’est sûrement parce que la relation qui les lie dépasse ce simple champ, elle est beaucoup plus intense, beaucoup plus fusionnelle. Mais c’est aussi parce qu’il lui a appris à compter sur quelqu’un. Quelqu’un qui ne lui doit rien mais qui, pourtant, lui donne tout. Toujours, sans restriction, sans attente en retour. Il est présent pour elle à chaque fois qu’elle vient le retrouver. Il le prouve une fois de plus ce soir. Il ne se contente pas de l’accueillir à bras ouverts et la soutenir, il veut aussi lui apporter son aide. Il est prêt à avoir une conversation avec Luke simplement pour qu’elle, elle se sente mieux. Elle ne l’accepterait pas d’une autre personne mais, parce que c’est lui, elle est prête à le faire. Elle a plus confiance en lui qu’en elle-même. – Il n’est… Jamais à la maison en ce moment. Tu auras plus de chance au bureau. Elle se sent coupable de lui imposer tant de remue-ménage alors qu’il a sûrement des choses bien plus importantes dont il doit s’occuper que ses problèmes de couple. – Ne te sens pas obligé Toby, d’accord ? ajoute-t-elle alors, parce qu’elle se rend bien compte qu’elle lui en demande trop. Elle attend sûrement toujours beaucoup trop de lui de toute manière. Il suffit de voir ce qu’elle lui inflige ce soir. Quelques minutes plus tard seulement après avoir obtenu son aide pour sauver son couple, elle lui demande, à lui, de reprendre ce rôle qui n’est pas le sien. Elle n’est pas dans son état normal, Isa. Elle ne lui aurait pas fait une telle proposition si tel était le cas. Mais c’est peut-être aussi son inconscient qui parle pour elle. Ce sont ses sentiments, plus que sa raison, qu’elle laisse entrevoir malgré elle. Mais elle entend Toby affirmer qu’il l’aime beaucoup plus que ce qu’on pourrait croire, et son cœur manque un battement. Elle ignore si elle doit être heureuse ou attristée d’entendre des mots pareils du prêtre. Ce qu’elle voit, c’est cette lueur de souffrance dans le regard d’ordinaire si jovial de son ami. – Je suis désolée Toby, je… Moi aussi, je t’aime plus que… Elle s’interrompt, sans terminer sa phrase. Elle sent l’émotion la submerger, ou bien c’est lui qui a raison. Elle n’a sûrement pas les idées claires. Pourtant, au fond d’elle, Isa sait bien que ce qu’elle ressent ne vient pas subitement d’arriver ce soir. C’est là depuis longtemps, depuis bien plus longtemps que ses sentiments pour Luke lui-même. Mais elle se tait. Elle ne veut pas lui faire de mal avec ses mots, elle ne veut pas lui infliger ça, pas encore. C’est peut-être mieux qu’elle ne dise rien. La Latina finit par se lever à son tour. Elle suit le jeune homme dans les couloirs du presbytère sans un mot. Elle est encore bouleversée, remuée par l’échange beaucoup trop intense qu’ils viennent de partager. Ils arrivent dans la chambre de Toby. Elle le laisse chercher dans ses affaires une tenue qui pourrait lui aller pour la nuit. Quand il revient vers elle, Isabella lève les yeux vers lui. – Je ne voulais pas te faire de mal, tu sais. Je… Tu comptes tellement pour moi Toby. Elle déglutit difficilement, puis se force à lui offrir un petit sourire. – Dis, je me rend compte que tu ne dois pas inviter des filles souvent dans cette chambre. Elle tente de retrouver une certaine légèreté. Son cœur est encore déboussolé, mais son esprit, lui, veut s’assurer que son amitié est intacte. Mais elle ne peut pas retenir la question qui lui brûle les lèvres. – Est-ce que je peux rester dormir avec toi ? murmure-t-elle en se mordillant la lèvre, le cœur serré à l’idée qu’il refuse. Elle sait qu’elle lui en a déjà beaucoup trop demandé ce soir.

CODAGE PAR AMATIS

Toby hocha simplement la tête face à la remarque de son amie. En effet, Luke travaillait beaucoup et ne passait que peu de temps dans son habitation, sans doute aussi pour fuir cette épouse, qu'il pensait être une traîtresse, vue la vidéo qu'il avait découvert. Il poussa un soupire et adressa un sourire sincère à son interlocutrice. "Très bien, j'irai le voir au bureau alors..." déclara-t-il, fronçant les sourcils en se demandant où il avait noté l'adresse du lieu de travail de l'époux d'Isabella. Il était certain de l'avoir, mais ce n'était pas bien fréquent qu'il se rendre à cet endroit. Il fit un signe à la demoiselle, sereinement, et avec son calme habituel. "Je ne me sens pas obligé, ne t'en fais pas pour moi. je le fais de bon coeur..." déclara-t-il afin de la rassurer, qu'elle ne se sente pas gênée par sa proposition. D'ailleurs, il éprouva une certaine étrangeté, dans son sein, en songeant que la demoiselle était frileuse à l'idée qu'il aille voir Luke. D'habitude, il n'y avait aucun filtre entre eux, et il n'y avait aucune raison qu'elle redoute de le gêner, d'une quelconque façon. Normalement, c'était toujours une évidence. Serait-elle en train de penser qu'il la prenait pour un boulet? Que le fait de l'aider était une tare, qui mangeait son temps précieux? Il chassa cette idée de son esprit, poussant un nouveau soupire. Les quelques mots échangés par la suite le laissèrent tout en émoi, alors qu'il frémissait et que son regard prit une certaine tristesse. "Ne t'en fais pas, Isa. Tout va bien, tu ne m'as pas fait de mal.Et je sais combien tu m'aimes... Tu es très importante pour moi aussi, je ne m'imagine plus un monde sans toi..." déclara-t-il doucement, les joues teintées de rouge, non pas qu'il avait honte de ses propos, mais parce qu'il avait cette candeur dans sa façon de parler, tel un enfant timide. Depuis son séminaire, il avait pris en assurance et était devenu bien meilleur orateur qu'autre fois, mais il lui était resté cette timidité et cette malice enfantine, une lueur dans le regard qui rappelait qu'un petit être pouvait à tout moment faire une bêtise.
Ils s'étaient tous les deux retrouvés dans la chambre de Toby, alors qu'il ouvrait une armoire et cherchait des vêtements qu'Isa pourrait mettre pour la nuit. Rien de tel que d'être confortable pour passer une bonne nuit. il sortit un t-shirt et un bas de pyjama 100% coton et les tendit à la demoiselle, riant de bon coeur à sa petite réflexion. "En effet, ce n'est pas dans mes habitudes..." dit-il doucement, de sa voix tendre. Et ce ne serait pas une bonne idée, vues les rumeurs qui couraient déjà à son sujet, cela deviendrait de pire en pire avec le temps, s'il se permettait de ne plus faire attention au qu'on-dira-t-on. Il s'en était moqué depuis toujours, mais, à présent, il commençait à se dire qu'il ferait mieux de faire attention à ses faits et gestes, pour éviter un scandale et des soucis à la paroisse toute entière.
La question d'Isa le surprit fortement. Il arqua les sourcils un instant. Il n'avait pas de canapé, ni de matelas dans la chambre pour accueillir deux personnes, mais une seule couche, très modeste. "C'est que euh... Nous allons être serrés." dit-il simplement, un petit sourire apparaissant de nouveau sur ses lèvres, tandis qu'il indiquait à l'aide de sa main le lit une place, certes large, mais loin d'un king size. Le lit trônait au fond de la chambre parfaitement rangée, très épuré. On n'y trouvait aucun objet personnel, si ce n'était des livres, dans une grosse bibliothèque. Le reste des lieux étaient sobre, seul quelques icônes et bibelots liés à la religion prenaient un peu de place. Toby sourit de plus bel. Il semblerait qu'il ne puisse jamais avoir d'autre moue qu'un sourire. "Je pense que tu seras bien mieux dans la chambre d'ami... Tu auras la place et je bouge énormément en dormant... Imagine que je te donne des coups!" Il riait légèrement, toujours avec cet affront enfantin. Mais le regard de la belle était si implorant, qu'il était prêt à accepter. il suffirait qu'elle lui redemande une deuxième fois, tout bonnement. De toute façon, aucune mauvaise pensée ne lui traversa l'esprit. Il n'était pas naïf pour imaginer que les autres personnes croiront que dormir dans le même lit était innocent, mais il n'avait pas non plus l'esprit obscurci et ne se posait pas vraiment la question de la bienséance...

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Il y a quelque chose entre eux, depuis leur rencontre, qui a toujours donné la sensation à Isabella qu’elle pourrait lui demander n’importe quoi. Elle ne sait pas si c’est parce qu’elle a une foi aveugle en Toby, parce qu’il est la personne la plus digne de confiance qu’elle connaisse, ou bien peut-être simplement parce que la relation qui les lie est aussi intense que fusionnelle. C’est sûrement ce doux mélange qui lui donne ce sentiment que tout est possible avec lui. Là où elle aurait du mal à concevoir qu’elle puisse avoir besoin de l’aide d’un ami quelconque, elle accepte celle du jeune homme avec une facilité déconcertante. Tout ce qu’elle craint, c’est qu’il ne se retrouve heurté à un mur en allant retrouver Luke. Elle ne veut pas, non plus, que son mari puisse croire qu’elle se tourne vers un autre homme quand elle est incapable de discuter avec lui. Mais c’est bien ce qu’elle fait, en vérité, c’est ce qu’elle a fait ce soir en rejoignant Toby. Elle est même allée plus loin. Non contente d’obtenir son soutien sans faille, elle recherche en lui cet amour qui lui fait défaut. Comme s’il pouvait combler les vides laissés par son propre mari dans son cœur. Comme s’il pouvait guérir les failles que personne n’a su encore toucher du bout du doigt dans son âme. Elle se rend bien compte qu’elle en attend trop de lui. Elle est trop émotive, trop atteinte par le moindre de ses mots. Et, par la même occasion, c’est elle qui a la sensation de le blesser en le mettant dans une situation aussi compliquée. Il lui assure pourtant que tout va bien. Qu’elle ne lui a pas fait de mal. Mais elle voit, surtout, ce voile de tristesse dans ses yeux d’ordinaire si malicieux. Attendrie, elle lui adresse un sourire empli de tendresse quand il lui assure qu’il n’imagine plus un monde sans elle. Elle aime tant cette timidité chez Toby, cette douceur candide qui le rend si attachant à son cœur. Et n’y tenant plus, elle s’approche de lui pour déposer un doux baiser contre sa joue. – Je serais là tant que tu voudras bien de moi. Parce que, jamais, elle ne pourrait s’éloigner de lui. Jamais, elle ne pourrait s’en passer. Alors qu’au contraire, il est bien plus plausible qu’il réalise un jour qu’elle ne mérite pas une amitié comme la sienne. Si Toby est un ange, elle est tout le contraire elle. Elle est remplie d’imperfections, Isabella. Elle est douce, lisse en apparence mais la vérité est qu’elle est beaucoup plus sombre qu’elle n’en a l’air. Cadeau empoisonné, elle n’a aucune envie de le contaminer. Elle n’a aucune envie de compliquer une vie qui paraît si pure, si saine. Elle dont la façon de vivre plus discutable pourrait être bien plus controversée. Mais c’est ce qu’elle continue à faire, malgré elle, en lui faisant cette demande qu’il n’attendait pas. Les mains posées sur le pyjama qu’il lui offre gentiment, la Latina le regarde sans ciller alors qu’il paraît si décontenancé par l’idée qu’elle puisse vouloir passer cette nuit à ses côtés. Il refuse, bien sûr qu’il refuse. Le lit est beaucoup plus petit que celui qu’elle partage avec son propre époux. Et lui… Lui, il n’est sûrement pas censé dormir avec une femme. Même si cette femme est sa meilleure amie. Isa le contemple toujours avec cette petite moue. – Je suis sûre que non. dit-elle simplement, rejetant ses raisons sans même y réfléchir. Elle se fiche que le matelas soit petit, elle se fiche qu’il bouge pendant la nuit. Elle a envie de s’endormir en se sentant entourée, aimée. Elle pose les vêtements de Toby sur le lit et retire ses escarpins l’un après l’autre pour avancer jusqu’à lui. Plus petite subitement, elle relève la tête vers lui pour plonger ses prunelles dans les siennes. – S’il-te-plaît Toby. Je ne veux pas dormir toute seule ce soir. dit-elle d’une petite voix, parce que même si elle ne peut pas lui avouer ses raisons, elle a toujours détesté ça. C’est quelque chose qui l’effraie, depuis son adolescence, et plus encore ce soir.

CODAGE PAR AMATIS

Toby ne put réprimer un sourire en observant la demoiselle lui sourire et venir déposer un baiser sur sa joue, affirmant qu'elle serait là pour toujours, tant qu'il voudrait bien d'elle. Il ne répondit rien, si ce n'était par cet éclat joyeux sur le visage, mais il savait qu'il la voudrait toujours présente à ses côtés. Le trentenaire connaissait le danger de cette relation amicale fusionnelle, vue sa position sociale, mais il ne pouvait réprimer ni le besoin ni l'envie de la voir. Il serait toujours là lorsque la jeune femme appellerait au secours. Toujours.
Il lui expliqua cependant que ce n'était pas une bonne idée de se trouver dans le même lit pour la nuit. Au-delà d'une idée de moeurs et de bienséance, il était plutôt accablé par le fait que chacun d'entre eux se trouverait dans une position inconfortable, le lit étant fait pour accueillir une personne et non deux. Mais cela n'avait pas l'air d'effrayer son interlocutrice qui revînt à la charge. Elle se fichait qu'il pourrait littéralement l'écraser ou lui donner des coups en dormant, tout ce qu'elle voulait, c'était se blottir toute la nuit contre lui. Il en mourrait d'envie également... la chaleur d'un corps contre le sien, cela faisait depuis l'enfance qu'il n'avait pu expérimenter cela en dormant contre sa mère. Il poussa un soupire et devant les yeux plein de demande de son amie, ne put résister davantage et céda presque aussitôt. "D'accord, mais si jamais je te pousse hors du lit dand mon sommeil, tu auras été prévenue!" Déclara-t-il en laissant éclater un rire taquin, puis en laissant échapper un clin d'oeil malicieux. "Et je me mets à droite..." Toby ôta son peignoir, laissant apparaître un corps quasi nu puisqu'il n'avait alors que son boxer, habitué à dormir en sous-vêtements pour plus de confort. Se rendant compte de son manque de pudeur, ses joues rougirent et il ouvrit le placard en vitesse et quasi-panique pour trouver à son tour un t-shirt et un quelconque pantalon qui pourraient faire l'affaire. Il sourit de façon candide, intimidée, tout en les enfilant rapidement, dans des gestes désordonnés. D'ailleurs, il se prit les bras dans son haut et resta quelques secondes, dans toute la majesté de sa maladresse maladive, bloqué, avant de parvenir enfin à enfiler ledit vêtement. "Désolé." Dit-il timidement, écartant les lèvres dans un sourire non pas honteux, mais gêné de lui avoir offert le spectacle de son corps nu. "Change-toi, je ne regarderai pas..." indiqua-t-il en se tournant, allant s'assoir à sa petite table, dans le fond de la petite pièce.

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Le regard plongé dans celui de Toby, elle le fixe avec une intensité palpable, le cœur rempli d’appréhension à l’idée qu’il lui refuse sa demande. Mais non, il ne le fait pas. Il a suffi qu’elle insiste, un tout petit peu, pour qu’il balaye ses convictions et l’accueille au sein de son intimité la plus profonde. Elle sent une vague de soulagement l’envahir toute entière, Isa. Elle sait que, peu importe ce qui l’attend le lendemain matin, elle sera en sécurité cette nuit. Bien au chaud, dans les bras de son meilleur ami. Un sourire apaisé se dévoile sur ses lèvres, comme si elle venait de se libérer d’un poids énorme, et c’est le cas. Elle entend tout juste les paroles du jeune homme. Depuis qu’il a prononcé le mot « d’accord », plus rien ne compte. Et elle est prête à tout lui accorder. – Tout ce que tu veux. lui assure-t-elle quand il avoue sa préférence pour le côté du lit. Elle est toujours tournée vers lui de sorte que, lorsqu’il retire finalement son peignoir, elle a droit à une vision jusque-là méconnue de son ami. Comme hypnotisée, elle ne parvient pas à décrocher son regard de lui. C’est la première fois qu’elle a l’occasion de découvrir le corps dénudé de Toby, corps beaucoup trop attirant pour un prêtre qui s’est engagé à la chasteté. Mais ce n’est pas le cas d’Isabella, non, Isabella qui ne manque pas une miette de ce spectacle. Elle suit les courbes de son torse, puis descend le temps d’une fraction de seconde sur le seul vêtement qu’il porte encore, sans pouvoir s’en empêcher. C’est quand il lui présente timidement ses excuses qu’elle se rend compte, elle, qu’elle n’a pas cesser de le contempler. Elle ne détourne que trop tard ses yeux beaucoup trop intéressés pour les poser sur le mur en face d’elle. – Ce n’est rien. C’est ainsi que Dieu nous a faits, non ? Et, de toute évidence, il a été plus que généreux avec Toby. Mais elle chasse ses pensées pour se décider à se changer elle aussi. Elle n’est pas aussi pudique que son ami, elle ne l’est même pas du tout. Elle attrape la fermeture de sa robe de soirée pour la descendre. Le bout de tissu glisse tout de suite le long de son corps et atterrit au sol dans un mouvement fluide, la laissant vêtue uniquement de ses dessous. Elle retire ensuite son soutien-gorge pour enfiler le tee-shirt gentiment prêté par le jeune homme. Il lui va suffisamment grand pour qu’elle ne se risque à essayer le pantalon. Elle prend une inspiration, puis sourit. Elle a l’odeur de Toby qui l’enveloppe. – Je suis prête. le prévient-elle avant d’avancer jusqu’au lit encore défait. Elle s’installe, côté gauche, puis relève les yeux vers son ange gardien. – Je te remercie pour tout, Toby… Tout le monde devrait avoir quelqu’un comme toi dans sa vie. Mais elle ignore comment font les autres, Isabella. Car des Toby, il n’y en a qu’un. Elle approche de lui pour déposer un baiser contre sa joue, puis s’allonge plus confortablement. – Bonne nuit, fais de beaux rêves. lui souhaite-t-elle avec un petit sourire alors qu’elle se blottit instinctivement contre lui. Elle sait qu’elle, en tout cas, elle va passer une nuit parfaite. Elle se sent bien auprès de lui, apaisée. Elle ne se souvient pas de la dernière fois qu’elle s’est sentie aussi sereine, aussi… A sa place.

CODAGE PAR AMATIS

Alors qu'il se changeait en hâte, Toby fut gêné de sentir le regard d'Isabella s'abreuver de ses formes. Elle avait l'air très... étonnée et intéressée... c'était étrange comme échange. Il s'excusa donc simplement. Cependant, elle avait raison, c'était ainsi que Dieu l'avait fait. Il sourit à sa remarque avec son naturel et sa sincérité déconcertants. Il hocha la tête pour répondre, même si la question semblait plus ou moins rhétorique. "Merci..." déclara-t-il simplement face à la remarque de son interlocutrice et de toute l'amitié, ou plutôt l'amour dont elle faisait preuve envers lui. Et alors quil se glissa lui aussi dans le lit contre le corps chaud de la belle, elle se blottit contre lui, tendrement. De toute façon, le lit était bien trop petit pour qu'il en soit autrement et qu ils puissent prendre des distances.
"Bonne nuit..." souffla-t-il en réponse, fermant les yeux pour se laisser bercer par la respiration lente de son amie, tout en sentant les battements de leur coeur. Cette nuit-là, Toby ne bougea pas beaucoup et Isa ne reçut aucun coup. On aurait dit deux petits animaux en train d'hiberner.
D'ordinaire, il n'avait pas de mal à se réveiller et n'utilisait même pas de réveil le matin, son horloge biologique faisant le nécessaire. Mais dans cette douce étreinte, contre le corps de sa meilleure amie, il était si apaisé que l'horaire habituel, soit 6h du matin, n'était plus de mise. Il dormait comme un jeune enfant exténué, serrant dans ses bras la demoiselle comme si elle était une peluche rassurante.
Malheureusement, la quiétude a toujours une fin. Trois coups secs contre la porte de sa chambre se firent entendre. "Toby ? Tout va bien? Il est déjà 7h !" S'exclamait avec force la voix de Monsieur le curé. "Ecoute, je vais entrer, j'ai oublié mon carnet dans ta chambre hier..." indiqua-t-il. En effet, le viel homme était passé le voir la veille pour discuter de quelques détails à propos de certaines personnes désireuses de le rencontrer. Toby s'était réveillé aussitôt, en panique, se rendant compte qu'il n'était pas seul dans le lit. Ses collègues l'avaient toujours soutenu et cru, mais il n'était pas naïf au point de croire que la vision de cette femme dans ses draps n'allait pas dérouter leurs pensées à propos de lui et des rumeurs qui l'accablaient depuis quelques semaines déjà. N'importe qui se poserait des questions et même s'ils n'avaient rien à se reprocher, le risque était trop grand et sa naïveté trop faible pour qu'il se persuade du contraire. "Un instant !" S'écria-t-il fortement en direction de la porte close, avant de caresser la joue d'Isabella pour la réveiller pleinement en douceur, si elle ne l'était pas déjà. "Isa... il faut que tu te caches!" lui indiqua-t-il doucement. Son regard scruta la pièce, cherchant un endroit pour qu'elle puisse s'y mettre sans attirer la vue. "Sous le lit!" désigna-t-il finalement, l'air désolé et inquiet à la fois. Ils ne faisaient rien de mal, mais ils n'étaient pas censé dormir collé serré contre son amie... d'autres ne verraient pas forcément ce geste avec innocence et candeur. Il se leva rapidement et chercha le carnet des yeux pour le passer en douce par la porte. Mais la poignée était déjà actionnée et son supérieur venait de pénétrer dans la pièce.

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La nuit est passée si vite. Trop vite pour Isabella qui dort encore profondément à l’heure où, d’ordinaire, elle est déjà en train de boire son premier café de la journée. Elle est tellement apaisée, tellement paisible, blottie dans les bras de son ami. Il y a longtemps qu’elle n’a pas dormi aussi bien. Son sommeil est parfois agité, à cause de cauchemars, de souvenirs qui reviennent. Or, cette nuit, elle a dormi d’un sommeil sans rêve, un sommeil réparateur. C’est peut-être tout le vin qu’elle a bu, ou peut-être que c’est grâce à la présence si rassurante de Toby. Tout au long de la nuit, il l’a serrée contre elle, l’enveloppant de sa tendresse, une tendresse dont elle manquait terriblement. Elle s’est rarement sentie aussi en sécurité de sa vie. Mais le matin est là, beaucoup trop tôt, alors qu’elle entend des voix sourdes qui parviennent tout doucement à l’extirper des bras de Morphée. Elle fronce un peu les sourcils, bouge à peine, mais ses paupières restent obstinément closes. Ce n’est que lorsqu’elle sent une douce caresse venir effleurer sa joue qu’elle retrouve peu à peu conscience. Elle ouvre tant bien que mal les yeux mais la douleur, fulgurante, qui envahit son crane parvient à la sortir définitivement du sommeil. – Toby… murmure-t-elle d’une voix encore ensommeillée. Elle ne se souvient pas tout de suite de la nuit dernière. Encore mal réveillée, elle est loin de comprendre ce qui est en train de se passer. Elle ne saisit pas, surtout, l’urgence de la situation. Elle tente de se souvenir comment elle a atterri dans… Le lit de son meilleur ami. La dispute avec Luke. La voiture qui s’arrête. Elle qui tape à la porte du presbytère. Merde, merde, merde. En une fraction de seconde, elle se remémore ses exploits de la veille. Son regard se pose sur Toby un instant. L’alcool n’est pas la seule chose dont elle a abusé. Mais elle n’a pas le temps de réfléchir à la nuit dernière, il y a ce curé derrière la porte qui est prêt à entrer à tout moment. Et son ami, lui, qui veut la cacher. – Attend, c’est absurde, je ne vais pas… Si, si. Elle doit se cacher. Elle se rend compte qu’elle n’a pas seulement atterri dans le lit d’un ami, elle est surtout dans celui d’un prêtre. Elle passe fébrilement la main dans ses cheveux. Elle n’en manque vraiment pas une. Tant bien que mal, elle s’extirpe du lit, à la recherche d’un endroit où se cacher. Mais c’est le lit, seul sauveur, qui lui donne une porte de sortie. Elle n’a aucune envie de s’allonger sous un meuble. Se cacher alors qu’ils n’ont rien fait de mal… Enfin, elle suppose. Elle ne s’est jamais retrouvée dans une telle situation, Isa. Même avec son amant, elle n’a jamais eu besoin de s’abaisser à se cacher sous un lit. Même plus jeune, privilège d’être l’aînée de la fratrie, elle a toujours eu cette indépendance qui lui donnait la chance de ne jamais devoir de compte à personne. Mais ses yeux rencontrent ceux du prêtre qui, malgré l’air désolé qu’il affiche de lui imposer une telle chose, paraît surtout terriblement inquiet. C’est cette peur, si réelle, qu’elle lit dans le regard du jeune homme qui la pousse à s’agenouiller sans plus attendre, rejoignant sa cachette d’infortune, juste une seconde avant que la porte ne s’ouvre enfin. Ce qu’elle ne ferait pas pour Toby.

CODAGE PAR AMATIS

La nuit avait été excellente, enveloppant les deux trentenaires d'un voile de douceur et de quiétude. Cependant, le réveil s'avéra être tout autre. Toby tenta de sortir Isabella doucement de son sommeil, dans une tendre caresse sur la joue. Cela eut l'air de fonctionner, mais il n'avait pas le temps de l'accueillir comme il se devait dans cette nouvelle journée. Ce fut avec un regard désolé, mais surtout plein de crainte, que notre abbé demanda à sa meilleure amie de se cacher sous le lit. Elle n'avait pas l'air très persuadée du bien-fondé de la chose. "S'il te plait..." souffla Toby, avant de se lever dans un mouvement rapide pour trouver le carnet du curé. Ce dernier n'attendit pas et actionna naturellement la poignée de la porte. "Bonjour Toby." Déclara-t-il avec un large sourire. Notre jeune homme bascula sa tête vers son lit. Il était vide. Dieu merci, Isa avait finalement décidé de se cacher. Il sourit, apercevant son ombre au coin du lit. Elle avait suivi son conseil, mais il risquait d'être démasqués.... en vérité, si on la trouvait cachée sous le lit, ce serait bien pire... car il ne pourrait alors que baisser la tête et avouer son tort. Et cette fois-là, ce serait encore plus dur de faire comprendre qu'ils n'avaient absolument rien fait qui aille contre ses promesses et ses règles. Son regard se fit plus intense alors qu'il se posa sur la robe de soirée d'Isabella, traînant sur une chaise. Son coeur se mit à battre à toute vitesse. Il changea de côté, doucement, pour ne pas que son interlocuteur puisse regarder du même côté et trouver à son tour le vêtement. Toby se sentait comme s'il mentait à l'homme qu'il respectait le plus sur cette terre. Il en avait mal au coeur et les mains moites. "Tout va bien ?" Redemanda monsieur le curé, tandis qu'il tenait déjà le carnet entre ses mains. Il se dirigea vers le côté de la pièce et Toby bondit devant lui, comme un petit chat le ferait pour protéger son territoire. "Ca va!" S'exclama-t-il un peu trop fortement et avec trop de panique. Surpris, son interlocuteur l'observa en silence quelques instants, baissant les yeux vers le lit qui semblait tant paniquer son jeune vicaire. On aurait dit qu'il se posait un tas de questions, voire devinait quelque chose. "Ton amie va bien ? Elle est restée dormir dans la chambre d'ami ?" Demanda-t-il ensuite, avec sincérité, tout en continuant de regarder le lit défait, mais sans voir la chaise. Le curé de la paroisse n'avait pas la candeur et la douceur de Toby, son ton était plus sévère et ses traits plus marqués par une certaine autorité, mais c'était un homme juste et bon. Toby hocha la tête rapidement. A déclara-t-il simplement. "Je m'en occupe... mais tout va bien..." Le curé posa une main sur son épaule, lui assura ensuite qu'il pouvait compter sur lui en cas de pépin et surtout, qu'il pouvait tout lui raconter, même se confesser si besoin s'en faisait sentir, avant de quitter les lieux. Il était inquiet car, de coutume, son vicaire était le premier levé. Et ce matin, non seulement il tardait, mais il avait l'air très ému et même malade. Toby poussa un large soupire, ferma sa porte à l'aide du verrou, chose qu'il ne faisait jamais. Il s'agenouilla à côté du lit et adressa un sourire à la demoiselle se trouvant sous le meuble. "Désolé." Dit-il timidement la laissant sortir de sa cachette. "Je crois qu'on ferait bien de se dépêcher..." ajouta-t-il ensuite. Dans la foulée et par réflexe, il refit rapidement son lit. "On attend encore quelques minutes et y aura plus personne...je sais que je ne devrais pas avoir peur et qu'on a rien fait de mal... mais avec toutes ces histoires sur moi.. j'ai peur qu'on arrête de me faire confiance.... je sais, c'est absurde... peut-être que j'aurais dû tout lui dire..." expliqua notre trentenaire, les yeux baissés en faisant allusion au curé.

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Some things we don't talk about Rather do without And just hold a smile Falling in and out of love Ashamed and proud of Together all the while You can never say never while we don't know it Time and time again Younger now than we were before Don't let me go, don't let me go, don't let me go Don't let me go, don't let me go, don't let me go Picture you're the queen of everything Far as the eye can see Under your command I will be your guardian when all is crumbling Steady your hand...

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Allongée sous le lit de Toby, le cœur battant, elle ne fait pas le moindre bruit. Le ridicule de la situation ne lui échappe pas, au contraire, elle a honte de se trouver dans une telle posture. Mais, surtout, elle imagine combien elle aurait plus honte encore d’être remarquée par l’homme qui vient de pénétrer dans cette pièce. Être surprise en tee-shirt et petite culotte, par un homme d’Eglise, dans la chambre d’un autre homme d’Eglise au petit matin, ce doit être un coup à être envoyée en Enfer, ça. Quoique, dans les règles religieuses, elle n’a sûrement déjà plus sa place au Paradis. Mais ce n’est pas pour elle qu’elle s’inquiète, en réalité, c’est surtout pour Toby. Elle sait tous les problèmes qu’il a rencontrés ces dernières semaines. Elle sait aussi combien il a mal vécu d’être ainsi jugé et critiqué à tort alors qu’il n’a jamais rien fait de répréhensible, lui qui a toujours été un modèle de vertu. Elle ne supporterait pas de le voir encore plus mal en point s’il venait à perdre sa place. Elle décèle déjà au seul son de sa voix qu’il n’est pas du tout à l’aise de mentir à un homme qu’il respecte autant. Mais c’est sa faute, tout ça. C’est elle qui est venue taper à sa porte au beau milieu de la nuit, c’est elle aussi qui l’a supplié de bien la laisser dormir avec lui. Elle se demande bien ce qui lui a pris, Isabella. De coutume, elle aurait accepté la chambre d’ami, déjà bien contente d’être accueillie chez lui. Mais l’alcool l’a rendue plus vulnérable. En fait, non, il a simplement délié sa langue pour la pousser à parler avec son cœur plutôt que s’imposer ses limites habituelles. Et le pauvre Toby a été incapable de lui refuser sa demande, parce qu’il est trop gentil, parce qu’il est trop bon. Toujours silencieuse, la Latina se mord instinctivement la lèvre quand elle entend le curé évoquer sa présence. Et Toby, incapable de lui répondre clairement, car incapable de mentir. Elle sourirait si elle n’était pas aussi inquiète. Mais le vieil homme finit enfin par quitter la pièce, non sans quelques recommandations au passage. Elle se demande à cet instant s’ils ne le prennent pas pour plus crédule qu’il n’est. Quoique, c’est peut-être une situation tellement incongrue pour eux que la question ne doit pas se poser. Elle n’en sait rien tout compte fait. Elle se sent juste irrémédiablement soulagée quand elle voit la bouille de son ami apparaître, un petit sourire navré sur les lèvres. La jeune femme se relève enfin, le tee-shirt légèrement relevé, les cheveux indisciplinés. Elle n’a rien d’une amie qui a innocemment dormi chez un autre ami. Mais elle ne s’en préoccupe pas à cet instant, parce que toute son attention est focalisée sur l’abbé. Il paraît à la fois désolé et perdu, si… Déboussolé. Elle s’en veut terriblement de lui causer tant de soucis. Posant délicatement son doigt sur les lèvres du jeune homme, elle le fait taire pour prendre à son tour la parole. – Hé, arrête. Ce n’est pas grave du tout. On a fait ce qu’il fallait. Mentir n’est peut-être pas très bien mais elle est bien placée que certaines choses doivent demeurer secrètes. Elle retire sa main, étrangement troublée par leur proximité. C’est peut-être d’avoir dormi avec lui, se réveiller avec lui. Avoir une telle intimité, c’est la première fois que ça leur arrive. Mais elle chasse son trouble pour se concentrer sur son meilleur ami. – C’est moi qui suis désolée. Je t’ai mis dans une situation beaucoup trop… Compliquée. Je suis venue te voir par réflexe, parce que c’est toi, mais ce n’était pas ma place ici, et… Encore moins dans ton lit. Elle esquisse un faible sourire à cette parole avant d’ajouter dans un murmure. – Toi, tu as été merveilleux. Comme toujours. Elle le contemple quelques secondes, cet air si tendre dans le regard. Mais il vaut mieux qu’elle évite de s’attarder. – Je me dépêche. Elle se recule pour récupérer sa robe. Elle se met dos à Toby le temps de retirer son tee-shirt et l’enfiler rapidement. Elle en fait de même avec ses escarpins avant que son regard ne se repose à nouveau sur le jeune prêtre. – Tu crois que la voie est libre ?

CODAGE PAR AMATIS

Une fois Monsieur le curé parti, Toby se pencha aussitôt, après avoir fermé la porte par le verrou, pour indiquer à son amie qu'elle peut sortir de sous le meuble. Heureusement pour elle, Toby était du genre très méticuleux sur le ménage de sa propre chambre, alors elle n'avait pas à craindre les moutons de poussière sous le lit. Isa posa un doigt sur les lèvres du jeune homme, lui indiquant de se taire. Il sourit doucement. C'était vrai qu'il n'avait pas commis de véritable mensonge, il avait juste essayé de cacher des détails qui auraient pu porter à confusions, et ainsi ne pas s'attirer certains ennuis. Lui qui était pourtant si bon, il en avait déjà beaucoup. "Si, tu es à ta place ici..." répondit-il, les joues rouges. "Je veux dire, dans mon lit, c'est peut-être exagéré, mais... Ca t'a aidé. Et je ferai toujours tout pour toi." expliqua-t-il finalement. Et c'était la vérité. Il n'aurait peur de rien. Elle l'aurait appelé pour qu'il vienne la chercher dans un endroit bien sordide, il y serait allé tête baissée.
Rapidement, elle attrapa sa robe et l'enfila à la volée. Toby ne se préoccupa cette fois-ci de la pudeur et se retourna sans comprendre qu'elle était en train de se dévêtir. Confus, il fit demi-tour, comme si de rien était. Tant pis pour la douche, il était suffisamment en retard, il ôta alors son t-shirt et son bas de pyjama, sans faire attention si Isabella le voyait ou non. Il attrapa sa tenue et l'enfila très rapidement: pantalon noir, chemise noire à col romain et veste du même ton. Il attrapa son col blanc et le mit en place, le glissant rapidement. Pour une fois, sa maladresse ne lui fit pas défaut et il ne mit rien à l'envers, pas même ses chaussures! Des chaussures de sport qui tranchaient avec le reste, mais il avait besoin d'être à l'aise.
Lorsqu'elle le regarda, exactement vêtue de sa robe comme la vielle, il lui offrit un merveilleux sourire, et poussa un petit soupire. "Je vais voir..." Il se dirigea vers la porte, la déverouilla et sortit, dans le salon. Il n'y avait plus personne, mais un petit-déjeuner l'attendait soigneusement sur la table. Eux aussi, ils jugeaient qu'il ne prenait jamais suffisamment le temps de manger. Il indiqua à la demoiselle, d'un petit signe de la main, qu'elle pouvait venir sans problème. Il attrappa un petit sachet dans la cuisine et y fourra quelques gâteaux. Il le tendit à sa meilleure amie. "Je sais que ce n'est pas bon pour la ligne, mais... Ton petit-déjeuner...Je t'aurais bien invitée à le prendre sur place, mais... Je suis très en retard. D'habitude, je me lève plus d'une heure plus tôt!" dit-il, se grattant nerveusement la tête, gêné de la 'chasser' ainsi.

» Crumbling to the ground - Ely
» your heart is crumbling (sera)
» Tobisa ♡ I need you
» Be still and know that I'm with you. (Tobisa)
» Same old empty feeling in your heart. (Tobisa)