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 bang (sion)

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Message Sujet: bang (sion)   bang (sion) Empty Ven 17 Aoû - 0:06

@lion reed & sihem benahmed
B A N G
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≪ REGRETTER CE QUE L'ON AIME EST UN BIEN,
EN COMPARAISON DE VIVRE AVEC CE QUE L'ON HAIT. ≫

Lion, il t'est retombé dessus comme on s'endort. Doucement, puis tout d'un coup. Tu n'sais pas jusqu'où ton esprit a navigué pour le tirer de ses méandres, ni combien il avait lutté pour l'y enterrer. Pourquoi? Tu ne veux pas te rappeler. Mais, demeurent ces souvenirs à la dent dure. Tu rejoues tous les cris, quand tu ne fermes pas l'oeil, et, quand la femme de ton corps se sent seule. Puisque l'eau coule sous les ponts et façonne la pierre, la mémoire te joue des tours. Ce serait plus simple si t'étais fichue de te souvenir des raisons qui t'ont poussées à mettre les voiles. Si t'avais décidé d'éviter ça à tout le monde.
Petit à petit, l'idée fait son nid. C'est égoïste de le piéger comme ça, d'avoir soudainement besoin de son feu dément. Changer d'avis, toujours et à jamais. Peut-être que tu le veux finalement, ou bien que t'as envie de te rassurer. La seule certitude, c'est l'urgence inattendue. Coup de poker, cambriolage du coeur.
- tu t'es perdue ma jolie?
- ta gueule bart. je vais prévenir le patron mlle benah..
- non, ca ira.
Le ton de ta voix est doux, mais intransigeant. Sourire de chat et battement de cils. Une poigne de fer dans un gant de velours. Le premier des deux vigiles te regarde sans comprendre, alors que le deuxième sait que tu pourrais voler sa vie. Pourtant, tu es d'humeur égale ce soir, tes projets sont plus grands. Alors, aucun n'insiste, et, tu trouves seule le chemin jusqu'à la table de poker. La maison de Pablo Cortez est simple, mais, tu lui reconnais un certain charme. Probablement l'ambiance si particulière, et les nuages de cigares cubains. A ce genre de table, tu pourrais jouer et perdre toute une vie durant sans épuiser ta fortune. Sauf que tu ne vises que le jeu, et non le gain. Tu veux un joueur. Lion. C'est facile de le retrouver, parce que t'as jamais qu'à suivre l'odeur de l'argent. Et, puisque tu connais le bois duquel il se chauffe, les soirées privées de chez Cortez t'ont semblé être une évidence. T'as rien à faire ici, mais c'est infernal comme tu es à l'aise. Volonté de répéter l'histoire de votre rencontre.
Tu creuses, jusqu'à trouver des trésors d'indifférence, jusqu'à faire feindre l'indifférence. Parce que ton regard ne l'a pas croisé, il l'a percuté. Lui. Puis, Pablo te salue, et, tu devines chaque regard inconnu qui perd le nord. Caresses imaginaires sur tes hanches qui ondulent. Ce soir, même aveugle, tu ne verrais que Lion, pas un seul des cinq autres joueurs. Mais toujours, tu te dérobes. Tu joues de tes longs cheveux, et comme s'ils ne battaient pas pour lui, de tes grands yeux charbon. Les regards que tu lui adresses sont incandescents, noir ébène pour les flammes de Satan. Naturellement, tu passes à côté de la partie, occupée à déplacer d'autres pions. Sirène du désert, tu assieds une autre forme de pouvoir. Lion, tu sais les notes et les nuances pour le faire vibrer, t'as pas oublié. Ni ça, ni les noeuds de son esprit. Tu souffles sur la cendre, et, finalement, la braise est encore chaude. A s'en cramer le sang-froid, à se faire sortir comme un con, au tout dernier moment. La dernière manche, vous l'avez disputé comme une confidence et t'as encore gagné. Tu n'es pas heureuse de ta victoire, mais, de faire encore rugir le lion.
Souverain sauvage que tu attends dehors, quinze minutes plus tard. Appuyée contre sa voiture. Sa silhouette avance, ton coeur se serre, puis, instinctivement, ton corps se tend. Souvenirs increvables. Provocation finale, et intimité de l'échange.
- t'étais meilleur que ça avant, reed. qu'est-ce-qui t'est arrivé?
Tes yeux qui goutent ses lèvres sans vergogne. Le temps lui va bien, comme si la colère conservait. Lion, et sa gueule de con.  
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Message Sujet: Re: bang (sion)   bang (sion) Empty Lun 20 Aoû - 10:14

Ce soir il renfloue les caisses. Il se le jure, comme à chaque fois. Souvent un mensonge et plus rarement, un coup de chance. « ce soir, la chance me sourit les gars. » condescendance des petits vainqueurs, la main heureuse et le visage impassible, lion a la folie des vainqueurs, des parties déjà gagnées qui ont gonflé sa confiance en lui, éternelle arrogance qui causera sa perte quand il mise trop. Trop vite. Concentré à l'extrême. Il l'a là, la victoire, juste entre ses mains assurés de ne pas finir dans ses poches vides quand il rentrera. Elle s'évapore entre ses doigts – mais d'un simple coup d'oeil – déstabilisé trop vite. Trop facilement.
partie déjà perdu.
Sihem. Étymologiquement, c'est une flèche. Réellement, c'est toute une nuée qui se plante dans son myocarde aux battements loupés. Missile sortit de nul part, dans un fracas assourdissant qu'il semble être le seul à avoir entendu. Violente dans toute sa délicatesse, monstrueuse dans toute sa beauté. Dans sa gorge il n'y a que des épines qui s'enfoncent au rythme de l'étau qui se resserre, l'impression de suffoquer quand il s'entend pourtant si bien respirer. Son regard se braque à nouveau sur les cartes, s'arrachant à la vision brûlant sa rétine mais c'est trop tard, y a la concentration qui s'échappe, bousillée entre les souvenirs et l'instant T.  s'il ne lui jette plus un œil, lion croit la voir partout, même les paupières closes. Comme au tout début, quand son absence encore si fraîche laissait son odeur glissé jusqu'à lui, que le vent portait sa voix et les rêves n'étaient fait que de son visage.
Deux ans, c'était le temps de panser des blessures, d'au moins parvenir à les cacher.
Deux minutes, c'était suffisant pour tout bousiller.
Deux secondes, tout ce qu'il lui faut pour disparaître encore.
Mais elle l'attend, il le sent plus qu'il ne le sait. bombe atomique. si elle est belle, sihem est encore plus dévastatrice. elle ne réapparaît pas simplement pour se montrer. L'explication la plus simple n'est jamais la sienne, ce qui la compose est un enchevêtrement de nœud qu'il n'a jamais réussi à défaire et son absence de cette pièce semble plus lourd encore que sa présence. Irraisonné quand il met tapis, argent d'une nuit envolée en fumée mais rien n'est jamais logique quand c'est elle que ça concerne. Se heurtant à son sourire brûlant de suffisance qui contraste avec la fraîcheur de la soirée. « c'est tout ? » craché comme une insulte, sifflé comme on voudrait balancer du venin. Et il se rêve serpent meurtrier, méduse de mythologie, capable de la figer d'un regard. Il voudrait – et il n'en a jamais été aussi sûr que maintenant – faire disparaître son visage de ses propres mains. Brûler les souvenirs qui inonde son esprit et la renvoyé là d'où elle vient : à cet endroit enfoui, cimetière des déceptions. « c'est la route vers le queens que t'avais perdu ou c'était juste celle jusqu'à moi ? » il s'en fiche. Il s'en rend compte quand il le dit peu importe, les raisons, les sentiments, il en a rien à foutre. Tout ce qui compte ce sont les faits. Des nuits a juré qu'il reviendrait jamais pour être finalement celui qu'on laisse sur le côté. Jouet d'une enfant capricieuse qui le jette quand un autre trouve sa place entre ses mains.
Et soudain Sihem.
C'est comme ça que commençait l'histoire, c'est comme ça qu'elle fini aussi.
Faut croire.
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Message Sujet: Re: bang (sion)   bang (sion) Empty Mer 22 Aoû - 10:34

@lion reed & sihem benahmed
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≪ REGRETTER CE QUE L'ON AIME EST UN BIEN,
EN COMPARAISON DE VIVRE AVEC CE QUE L'ON HAIT. ≫

De toutes ces fois où Lion t'a dévisagé, celle-ci est particulière. Il est une lueur nouvelle et meurtrière qui fait danser ses iris. Mais, malgré la variante incendiaire, tu retrouves les nuances de bleu qui t'ont converti trois ans plus tôt. Camaïeux de ressentiments, éventail d'adrénaline. C'était stupide de le planter. Sauf que tu n'aurais jamais su rester.  
- c'est tout ?
- bonsoir?
Et, le brasier gagne en intensité. Prouesse le malveillance. Si le calme de son corps tranche avec la fureur de ses yeux, c'est qu'avec Lion, les eaux les plus tranquilles sont les plus profondes. Tu comprends qu'il n'entend pas essuyer cet affront. Toi, tu te loves dans une douce satisfaction. Si cette nouvelle ferveur t'intrigue, elle t'informe également. Sa voix ne gronderait pas si son coeur s'en fichait. Tout va bien tant que ton lion rugis. Puisqu'il est félin, tu te fais chat pour le séduire. Face à ses avertissements, tu ronronnes.
- c'est la route vers le queens que t'avais perdu ou c'était juste celle jusqu'à moi ?
- juste la tienne.. mais je l'ai retrouvé.
Avec Lion, tu n'as jamais tout dit, mais, tu n'as jamais menti. Probablement sait-il qu'il n'aura aucune explication. Aucune qui vaille le coup, qui puisse effacer l'ardoise de tes inconstances. En aurait-t-il simplement envie? Toi, tu ne regrettes rien. Chimère perfide, peu t'importe si tu fais sauter les points d'une plaie à l'âme. Le jeu en vaut toujours la chandelle pourvu que ton existence soit secouée. Et, elle l'est. Plus que tu ne l'acceptes, ou ne le reconnaitras jamais. Le manque est, selon toi, une émotion faussée et pervertie. Pourtant, tu comprends doucement que durant ces quelques années, tu en as parfois dessiné les contours. Du bout de tes doigts à peine assumés. Néanmoins, ce ne sont pas tes propres faiblesses qui t'intéressent, mais, celles du jeune Reed. T'as besoin de chaque ficelle qui pourrait le mener à ton monde. Ton coeur, et ses écarts de gymnaste, puis, ton égo, qui jamais ne se lasse.
- on croirait que je t'ai manqué..
Souffle chaud, et, la mine de l'animal sauvage d'assombrit. Pourtant, tu avances d'un bond, sans lui laisser le choix. Tu sais qu'il s'échapperait, comme on rejette la douleur d'une brûlure, si tu lui avais laissé le temps. Contact électrique, chaque muscle sous une tension fiévreuse. Son avant-bras crispé sous tes doigts délicats. Ton palpitant qui perd le rythme, et, ton corps qui répond aux plus intimes de vos souvenirs. Déjà, tu voudrais l'embrasser. Pourtant, tu livres bataille à l'orée de ses lèvres, retenue dérangeante de ces limites infranchies. Il suffirait d'un rien. La plus petite des étincelles. Eternellement, tu te dérobes.
- j'ai quelque chose à te montrer.
Enthousiasme que tu n'as pas besoin de feindre. Sourire infernal, et tes yeux rieurs qui le dévorent. Mais, c'est à regret que tu romps le contact, pour faire un pas de recul. Sihem, c'est inconstant de s'habiller d'une telle impétuosité. Si l'iris de tes yeux est noir, c'est qu'une telle ardeur provient des enfers. Et, c'est là-bas qu'ils ont également forgé le feu qui vous consume. tu viens?   
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Message Sujet: Re: bang (sion)   bang (sion) Empty Mer 29 Aoû - 12:59

Sihem est reine de pique. Reine des cœurs qu'elle malmène. Souveraine des glaces, myocarde insensible. Si sa peau à l'odeur des sables d'orient, il sait depuis longtemps que tout son être est un iceberg venu d’antarctique. Impératrice de l'arrogance quand son bonsoir au goût de défi glisse sur le bout de sa langue aiguisée. Ironie douloureuse, maîtresse d'un jeu dont lion est l'éternel perdant.
bonsoir mais y a rien de bon ce soir
rien que les sensations d'autrefois qui se rappellent à lui en une nuée de picotements désagréables, des odeurs aux relent de soufre et des regards qui deviennent abîme. « t'aurais pas du. » ses lèvres sont une terre aride, asséchées par la rancœur, brûlées par un soleil noir. La gorge encombrée d'une boule de douleur qui semble être remonté de son cœur. Un aveu lourd de sincérité, il sait les écueils dans son âme en son absence mais il connaît plus encore les tourments de sa présence. Les tripes toutes dehors qu'elle manie à l'envie, cajole puis dévore. Sihem est cette inconstance qu'il n'a jamais su saisir, qu'il ne saisira jamais. Il se soustrait à ses pupilles inquisitrices, son seul salut résidant dans la fuite. Animal roi n'est qu'un petit chat, il se sait frêle sous la main puissante, si toute son enveloppe jure la haine, tout l'intérieur se liquéfie. De rage, de rancœur et d'autre chose. Un bout d'histoire qu'elle a laissé en lui et qui ne s'en va jamais. « tu crois mal, je t'ai vite remplacée. » des corps qui n'avaient pas sa superbe mais qui effaçaient son odeur. Certainement pas avec de la douceur, il fallait le douleur. Des ébats comme une peau qu'on voudrait poncer. Sihem s'efface à la mue de printemps, quand l'épiderme a été gratté si fort qu'il ne reste que l'os a vif. Et la cicatrisation laborieuse qui ne finit jamais. Peau rougit, encore fragile. Trop frêle quand elle s'embrase – déjà – à son simple contact dont il ne se soustrait pas. Surpris ou piégé. Il voudrait dire non, le cracher vite et fort, comme une claque sur son visage dressée. Parce qu'il ne veut rien voir, rien savoir. Simplement se délester du poids de son regard. Aller n'importe ou pourvu qu'elle n'y soit pas. Sihem est un gouffre, un abîme duquel il n'a jamais su sortir. Sa main sur son avant bras est un crochet enfoncé dans son corps, peut-être jusque dans son âme. Et si tout vibre de colère, il reste l'envie. Parcelle de lui qu'elle a fait sienne y a longtemps, celle qui se pique de désir et de curiosité, qui voudrait savoir. savoir le goût de sa peau maintenant qu'elle est si proche et ce qu'elle veut si ardemment montrer. S'il ne voulait pas plus fort encore ne plus la laisser gagner. Fuyard craintif qui se dérobe à son contact,  le froid jusque dans ses os quand il recule d'un pas, réchauffé par le regard brûlant – d'on ne sait quoi – qu'il lance. « fais vite alors, j'ai quelque chose de prévu. » un mensonge qu'il érige en mur protecteur comme s'il pouvait donner de l'éclat à sa défaite. Une muraille qui ne suffirait pas à la tenir éloignée, un piètre barrage qui lui permet de souffler. Oublier un instant que l'éclat enthousiaste dans les yeux de sihem lui ont donné envie de la suivre sourire aux lèvres., quand elle ne mérite même pas un rictus.
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Message Sujet: Re: bang (sion)   bang (sion) Empty Mer 12 Sep - 2:00

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≪ REGRETTER CE QUE L'ON AIME EST UN BIEN,
EN COMPARAISON DE VIVRE AVEC CE QUE L'ON HAIT. ≫

- tu crois mal, je t'ai vite remplacée.
Eclair foudroyant sur le ciel bleu de ses yeux. Tu sens la tension qui asservit chacun de ses muscles, et, la rancoeur qu'il transpire. Si tu goûtais sa peau, tu y trouverais probablement quelques regrets. Mais surtout, tu espères que les cicatrices de son coeur sont encore tiennes. Tu voudrais que personne ne l'ai bousculé à ta manière. Alors tu es piquée, douce morsure, et, nocive amertume. Ses mots sont une ecchymose à ta fierté. Parce que tu n'as jamais voulu être la seule, simplement la quintessence. La meilleure et la pire. Curieuse sensation, et, ce noeud dans la poitrine qui nourrit ton aplomb. Tu n'as plus tant peur de perdre, que de le perdre. Comme si tu avais déjà gagné, mais que tu pouvais encore échouer. Cette noirceur qui gronde, le feu de ses iris, tu refuses de les croire irrévocables. T'accepterais pas qu'il en ait terminé avec toi. Peu importe s'il comprenait que tu es infernale, Lion, tu le laisserais jamais claquer la porte. Tu n'y avais pas tellement songé, mais, tu le sais maintenant. Et, puisque tu es sûre, tu souris. Tu avances pour le toucher. Ce n'est pas un simple contact, c'est une question indicible, une remise en question. remplacée? S'il pense avoir compris, alors tu feras tomber ses nouvelles fondations. Sournoise invitation. Un instant, le temps s'arrête, puis s'échappe. Lion se dérobe.
- fais vite alors, j'ai quelque chose de prévu.
- à vingt-trois heures? ça pourra attendre un peu plus.
beaucoup plus. Tu devrais demander, pourtant tu siffles avec certitude. Puis, tu te fais charmeuse de serpent. Ou bien, est-ce toi le reptile? Ta silhouette ondule à l'image d'une vipère alors que tu fais quelques pas pour remonter l'avenue principale vers le queens uppé. Tes yeux de biche, et un regard par dessus l'épaule pour l'inviter à te suivre.
- c'est à côté, ça n'durera pas longtemps.
Tu espères mentir, sans même essayer de le dissimuler. Escarpins Louboutin foulent le bitume, le claquement de tes talons hauts pour compagnon puisque Lion traine derrière, à la façon d'un bordyguard. Et, Dieu seul sait à quel point tu aimes cette façon de traîner les pieds, mais de te revenir quand même. Les émois sont furieux lorsqu'ils sont frustrés. Tu exultes quand tu devines sa retenue. Les minutes te semblent secondes, sans même lui parler, rien qu'à le savoir. Doucement, l'environnement change et te colle à la peau à mesure que les bâtisses prennent du cachet. A peine quelques minutes, et ta peau brûle de ce regard qu'elle a imaginé, dessiné sur ton corps. riyad palace. L'enseigne lumineuse surplombe l'avenue, tandis que l'architecture moderne et sophistiquée termine chaque fois de te convertir. Les étages qui s'envolent, et une terrasse qui caresse le ciel. Subtile alliance de marbre et de lumière. C'est la nuit que tu trouves l'hôtel de plus impressionnant. Obscurité flatteuse, qui te rappelle celle de ton roi du règne animal. Tes billes brunes retrouvent ses perles azurées, s'y accrochent. A nouveau, tu avales la distance qui vous séparait. Tu n'as pas besoin d'être si près, tu en as seulement envie. Surprise sur les lippes du fauve. Sans doute comprend-il que cet énorme chantier, c'était toi. Naturellement colossal, des mois durant le trafic en a souffert.
- et, les vraies merveilles sont à l'intérieur.
Trésor de ton imagination, fierté que tu peines à contenir. Tu voudrais tout lui montrer, d'un coup, d'un seul. L'attraper par la main et le tirer de force. Tu voudrais lui dire qu'il saurait où chercher, désormais. Mais, tu ne sais pas encore, tu es pendue à ses lèvres, à sa réaction. Proximité grisante, enivrante euphorie. Lion, il est tout ce que tu veux, parce que ce soir, tu n'es plus tout à fait sûre de l'avoir. Un morceau de toi, pour une partie de lui.  
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Message Sujet: Re: bang (sion)   bang (sion) Empty Mer 19 Sep - 11:50

Goût de miel sur le palais qui ne vient pas de l'exotisme de sihem, enfin une victoire quand ses yeux se font assassins, arrache un sourire vaniteux sur les lèvres de lion. Trop heureux d'atteindre l'endroit qu'il n'a jamais atteint, là ou les sentiments se bouscule. Droit à l'égo plus qu'au cœur. C'est pourtant sa cible désormais, il rêverait de trouver les mots lacérant son myocarde, instillant la putréfaction dans l'organe glacé. Une quête trop fastidieuse quand on connaît sihem, à défaut de briser le cœur il attaque son piédestal. « ça aurait pu à une époque. plus maintenant. » alors qu'elle s'est fait fantôme au souvenir violent. Un temps pas si lointain il aurait oublié tout ses plans, jusqu'aux plus importants, pour un sifflement de ses lèvres qui l'appelait comme un animal domestiqué. Sihem a toujours été reine, surtout en son royaume. Un énième mensonge à lui-même puisqu'il n'a jamais cessé de la suivre – ou de la chercher – qu'il n'hésite pas à mettre ses pas dans les siens quand elle tourne le dos, craignant une fuite qu'il ne saurait rattraper. Un point final qu'elle mettrait à nouveau. De l'égo dans sa forme pure, certain qu'il le fait pour lui-même quand il n'a jamais fait que courber l'échine devant la magnificence empoisonnée. Hypnotisé par l'aura assassine qui lui a toujours fait perdre la notion du réel. ça n'durera pas longtemps une mauvaise caresse à sa fierté, comme si la durée éphémère justifiait qu'il poursuive sa course derrière elle au nom d'un minimum de temps perdu. Ses yeux s'acharnent à trouver des issus que son corps ne prend pas, des ruelles dérobées qui le ferait disparaître mais alors, c'est sihem qui ne serait plus.
et lion n'a jamais été celui qui s'en allait.
parce qu'il n'avait nul part ou aller,
parce qu'il ne savait que venir,
et revenir encore.
Immersion dans son univers quand les bâtiments se font plus clinquant, traînant sa jambe abîmée comme un boulet au pieds, fixant la nuque de sihem comme on fixerait une cible. Les mains vides de toute armes. Le riyad palace se dessine comme un phare dans la nuit, broyant davantage les lambeaux dans sa cage thoracique. Il ne peut qu'observer avec amertume son royaume devenu enfin tangible. « c'est à toi. » pas une question, une accusation et ses yeux lancent des éclairs quand ils s'accrochent à la noirceur du sien. Sa grandeur exacerbée dans les pans de murs imposants et les lettres éclairées qui brûlent sa rétine. Aussi dégoûté qu'impressionné, ravi et déçu. Instinctivement fière qu'elle ai atteint un si grand but mais presque jaloux qu'elle ai continué sa vie - qu'elle l'ai bâti si facilement - sans lui. Des cheminements douteux dans son esprit, malheureusement trop conscient de savoir désormais ou elle est quand il semble qu'il soit plus facile de s'en détacher quand il ne sait rien. « j'suppose que c'est facile quand on en a les moyens. » la sentence est lourde, minimisant le travail fastidieux réduit à une broutille. Un caprice que s'octroie les biens nés dans son genre. Conscient pourtant du temps et de l'énergie que ça a du prendre. Si ce n'était pas elle, il aurait été impressionné en passant devant, subjugué par l'élégance. Et s'il l'est encore, il le ravale douloureusement dans une mesquinerie enfantine alimenté par la fierté qu'il voit dans les yeux de sihem. Un crève-cœur d'apprécier de la voir si rayonnante quand une part de lui la voudrait piétinée sur le macadam. « montre-moi. » l'impatience de son ton le répugne, conscient d'être avide de savoir, découvrir les détails, emmagasiner les informations. Une dynamique qui lui colle à la peau, c'est toujours cette minorité bruyante qui se fait entendre. Celle de l'espoir noyé dans l'amertume. « le temps est compté. » ça se veut menace en n'étant qu'une vérité. Avec sihem, le sablier ne s'arrête jamais et les grains s'échappent à une vitesse folle. Elle finira par dire au revoir sans regarder derrière elle et pour une fois, lion veut croire qu'il partira le premier.
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