I know I'd go back to you. (Warston)

♛ I know I'd go back to you.

I wanna hold you when I'm not supposed to When I'm lying close to someone else You're stuck in my head and I can't get you out of it If I could do it all again I know I'd go back to you I know I'd go back to you I know I'd go back to you We never got it right Playing and replaying old conversations Overthinking every word and I hate it ‘Cause it's not me And what's the point in hiding Everybody knows that we got unfinished business And I regret it if I didn't say this isn't what it could be...

Il a laissé ce vide en elle. Il est parti, sans se retourner, sans la rappeler, jamais. Elle a encore du mal à croire que tout s’est arrêté, Isabella. Tout a été si brutal, si violent. Deux semaines plus tôt, elle était chez lui, en train de découvrir un bout de sa vie. Et, aujourd’hui, il ne veut plus qu’elle en fasse partie. Elle se sent triste, seule. Pourtant, Luke est là. Il est plus présent qu’il ne l’a jamais été pour elle. Il lui offre tout le soutien, toute l’attention dont elle manquait jusqu’à présent. Mais peut-être que c’est trop tard. Peut-être que c’est l’attention d’un autre homme dont elle a besoin désormais. Mais il n’est plus là, Nikolaï. Et il ne reviendra pas. Les jours passent et se ressemblent. Elle retrouve cette vie dans laquelle elle ne se reconnaît pas. Elle apprécie certains moments avec sa sœur, ses amis, son époux aussi. Mais il y a toujours ce quelque chose qui lui manque. Ce quelque chose qu’elle ne retrouve nulle part ailleurs. Nikolaï. Elle se rend compte, seulement maintenant, toute l’importance qu’il a pris dans sa vie. Et combien ses journées peuvent paraître insipides maintenant qu’il n’en fait plus partie. Seulement que peut-elle faire, Isa ? C’est lui qui a pris cette décision, c’est lui qui a voulu tout arrêté. Avec du recul, elle se rend compte aussi que c’est peut-être mieux comme ça. Il en attendait trop de leur relation, il disait vrai. Il en attendait surtout beaucoup trop d’elle, elle qui est incapable de s’offrir autant à un homme. Ce n’est pas seulement le fait qu’elle soit mariée. Luke, au fond, n’est qu’une barrière qui en cache beaucoup d’autres. Elle ne peut pas se donner entièrement  à un homme, c’est comme ça. Il y aura toujours cette partie d’elle qu’aucun d’entre eux ne connaîtra, cette partie d’elle trop douloureuse pour qu’elle puisse la dévoiler à quiconque. Mais sa raison a beau lui rappeler que la situation est mieux ainsi, son cœur dit tout le contraire. Son cœur l’appelle alors qu’elle fait tout pour l’oublier, tout pour retrouver sa vie. Mais tout semble le ramener à elle, toujours.

Cet après-midi, la jeune femme a été appelée au poste de police. Elle doit faire face à une confrontation avec Dean, l’ex petit-ami qui a divulgué cette vidéo intime qu’ils avaient réalisé ensemble. Elle appréhende énormément. Elle appréhende la confrontation avec son ex mais également… Celle qu’elle pourrait avoir avec son ancien amant. En arrivant au commissariat, elle ne peut que penser à Nikolaï mais par chance, ou malchance, il n’est pas là. Ne reste plus que Dean. Elle sait que cette confrontation va être déterminante pour la décision du procureur. Elle sait aussi qu’elle ne peut pas espérer grand-chose, si ce n’est une réparation financière dont elle n’a pas besoin. Son avocat l’a suffisamment prévenue pour qu’elle le comprenne. Mais, tout ce qu’elle veut en vérité, c’est que Dean ne puisse plus divulguer ces images sans être sanctionné par la loi. Lui, ou n’importe qui. Quand elle sort de la salle d’examen, une petite demi-heure plus tard, Isabella se sent soulagée. Elle ne sait pas si sa plainte obtiendra gain de cause, mais son ex, lui, ne s’y reprendra plus. Il voulait juste de l’argent contre cette vidéo, argent qu’il a obtenu grâce à la presse. Mais elle peut espérer oublier cette histoire pour de bon. Elle peut tout du moins tourner la page. C’est tout ce qu’elle veut. Mais il y a certaines pages qui sont plus difficiles à tourner que d’autres. Alors qu’elle se trouve avec son avocat, en train de discuter de la suite de la procédure, la Latina lève les yeux aux alentours. Et c’est là qu’elle croise son regard… Nikolaï. Elle en oublie totalement d’écouter son interlocuteur. – Madame Kingston, vous êtes avec moi ? Elle tourne brusquement la tête vers lui, l’air désolée. Son regard se focalise sur lui, elle reste même extrêmement concentrée sur lui alors que son esprit, lui, est complètement obnubilé par la présence de l’homme qui la fait chavirer. Il est là, à quelques mètres d’elle, après tout ce temps qu’elle a pensé à lui. Et ses yeux, instinctivement, se posent à nouveau sur lui. Comme incapables de s’en détacher.

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you & me

Claire était de retour, son avion avait atterri dans la soirée et comme tout bon mari qui ce respecte, il avait était la chercher à l'aéroport. Autant dire que les retrouvailles furent très froides, Claire ne lui adressa pas le moindre mot sauf peut être une pique sur le fait qu'il soit présent pour venir la chercher alors qu'elle ne l'attendait pas du tout. Il n'avait rien de mieux à faire depuis qu'il avait décidé d'arrêter de voir sa maîtresse. Depuis quelques jours, Nikolaï avait mit fin à leur relation, sans ce poser de question, il l'avait planté dans cette chambre d’hôtel et depuis il n'avait plus donné de nouvelles et il ne comptait pas le faire. Leur relation ne lui convenait plus, il n'avait plus envie d'être un simple amant même si il savait qu'Isabella ne pourrait jamais lui donner plus. Il était en colère, jaloux et surtout mal ! Triste que cette histoire entre eux ce soit terminée de cette façon. Depuis, il est comme un âme en peine, il ne sait pas trop ou il va, Claire l'ignore totalement mais ce n'était même pas sa relation avec elle qui le chagrine le plus. Le problème c'est qu'Isabella lui manque, leur relation lui manque ... mais il est bien trop fière pour revenir en arrière et lui présenter ses excuses. Oh non ! Il refuse de faire une chose pareil parce qu'il ne veut pas reprendre cette relation, pas comme ça ! Il ne l'aime pas comme ça ... il veut plus mais c'est impossible. Et pourtant c'était difficile, c'était même affreusement difficile. Alors il faisait ce qu'il savait faire de mieux quand ça n'allait pas, il ce réconfortait dans le travail. Depuis leur "séparation" Nick passait ses journée au bureau, c'est à peine si il rentrait chez lui pour dormir, il refusait de penser voilà le problème, il refusait de ce laisser envahir par le remord, par la peine et la douleur, tous ce qu'il voulait c'était juste oublier, tous oublier afin d'aller mieux.

Aujourd'hui encore, il était au poste de police, il revenait tout juste d'une patrouille avec l'un de ses collègues. Une journée plutot calme, si ce n'est qu'il déteste les journées calmes. Lorsque c'est calme il pense et quand il pense il devient morose et il déteste ça ! Il fallait à tous prix qu'il s'occupe l'esprit, alors après sa patrouille il s'apprêtait à rejoindre le stand de tir, histoire de ce défouler un peu avant de retrouver dans son bureau et espérer partir en patrouille. Mais c'est à ce moment qu'il croise son regard, alors qu'il avance dans le couloir, son regard ce pose sur elle et tous de suite il ce fige sur place. Bon sang, qu'est ce qu'elle faisait ici ? L'homme avec elle n'était pas son mari, un avocat certainement ... pourquoi était elle ici ? Avec un avocat en plus ... mais peu importe, elle était là et il était content de la voir, un peu trop content. Pourtant, aucun sourire ne ce dessinait sur ses lèvres, il état juste troublé. 

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Tout son être réagit à l’instant même où son regard croise celui de Nikolaï. Son cœur paraît, comme, arrêté alors qu’elle n’en sent plus les battements. Elle a le souffle coupé, comme si elle venait de sauter en parachute, alors qu’elle a bel et bien les pieds sur terre. Mais tout son corps est en ébullition, son esprit se perd dans ses souvenirs alors que des centaines d’images lui reviennent en tête. Nikolaï, Nikolaï. Bon sang, elle l’a dans la peau. Elle a l’impression qu’une éternité est passée et pourtant… Pourtant, cela ne fait que quelques jours qu’il l’a… Quittée. Elle ne saurait même pas dire si c’est bien le mot qui convient. Ils n’étaient pas ensemble, ils ne l’ont jamais été. Ils n’étaient que deux âmes en peine qui se sont trouvées. Et, aujourd’hui, elle l’a perdu. Elle a perdu la seule personne qui lui donnait la sensation de se sentir si différente, si… Vivante. Le vide qu’il a laissé en partant se fait d’autant plus ressentir maintenant qu’il se trouve ici… A quelques mètres seulement d’elle… Elle a bien tenté de s’en accommoder, Isa. Elle a tenté de se focaliser sur la voix rassurante de son avocat plutôt qu’écouter toutes les voix intérieures qui la supplient d’aller le retrouver. Mais elle ne peut pas empêcher ses yeux de se poser à nouveau sur lui. Il est toujours là, exactement à l’endroit où elle l’a vu quelques secondes plus tôt. C’est naturellement que ses prunelles rencontrent une nouvelle fois les siennes. Cette fois, elle ne parvient plus à s’en décrocher. Elle se sent faiblir, sous son regard, mais elle reste toujours aussi droite, toujours aussi assurée dans sa posture. Elle paraît, comme toujours, inaccessible. Si ce n’est ce regard qui le fixe toujours alors qu’elle en oublie le reste du monde. Son avocat, las, commence à comprendre qu’elle n’est plus avec lui. En quelques mots, il décide de prendre congé auprès d’elle. Elle en prend tout juste conscience alors qu’elle marmonne un simple « merci ». Et elle se retrouve seule, seule avec Nikolaï de l’autre côté du couloir, proche de la sortie. C’est là qu’elle se rend compte que, si elle veut sortir, elle va devoir passer devant lui. Elle sent déjà cette angoisse qui la submerge, cette boule qui s’installe dans son bas-ventre. Elle ne sait pas si elle sera capable d’avancer sans flancher, elle ne sait pas non plus si elle est vraiment capable de passer devant lui sans lui dire le moindre mot. Non, ça, elle n’y arrivera pas. Elle se mordille fébrilement la lèvre inférieure, puis se lance. D’un point de vue extérieur, elle ne laisse rien transparaître. Sa démarche élégante, féminine, est tout aussi confiante qu’elle l’a toujours été. Mais, plus elle approche de lui, plus les battements de son cœur reviennent et s’accélèrent, ils s’accélèrent si fort qu’elle a l’impression qu’il va exploser. Et, enfin. Déjà. Elle arrive à sa hauteur. – Bonjour… Elle ne sait pas si elle peut vraiment l’appeler par son prénom, sans soulever l’interrogation des oreilles qui pourraient traîner. Et elle se sent incapable de l’appeler autrement. Elle le contemple, pendant une seconde de trop, avant de retrouver la réalité. – J’ai été… Convoquée par l’un de tes collègues. J’allais partir. Elle se justifie alors qu’elle n’a pas du tout à le faire. Elle sait qu’elle devrait s’en aller, elle sait qu’elle devrait s’éloigner. Mais elle n’a jamais pu le fuir, Nikolaï.

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Voilà quelques jours qu'ils ce sont quittés, normal que la blessure ne ce referme pas tout de suite, normal que ça lui fasse tous drôle de ce retrouver en face d'elle, normal qu'il ai du mal à garder contenance ou encore à dévier le regard lorsqu'il la croise dans ce couloir. Elle ce trouve pourtant à l'autre bout, ils sont loin l'un de l'autre et pourtant ... il sait qu'elle est tous proche de lui. Pour la première fois depuis leur séparation, il pose les yeux sur elle, il la voit vraiment en face de lui et de suite il sent son cœur s'affoler dans sa poitrine. Il sent son cœur battre la chamade, il s'agite alors que son regard ne peu ce détourner de la jeune femme. Il a envie de s'approcher d'elle, il a envie de la rejoindre et de la prendre dans ses bras ou ne serait ce que lui parler, lui sourire, retrouver cette complicité. Mais il ne peut pas ! C'est lui qui avait choisi de mettre un terme à leur relation, lui qui ne voulait plus d'elle dans sa vie et pourtant il mourait d'envie de la rejoindre. Mais il ce contente de la regarder de loin, à l'autre bout de ce couloir avec cet homme qu'elle ne semble même plus écouter tellement il accapare son attention. Baissant très légèrement la tête, il tente de ce dire qu'il est temps qu'il s'en aille ! Qu'il devait retourner à ses occupations plutot que de rester planter là à la fixer. Mais il y avait cette connexion entre eux, ce simple contact visuel l'empêchait de partir, il le devait pourtant mais c'était comme si il ne pouvait pas et lorsqu'il la voit enfin s'approcher, Nick refuse de bouger. Elle s'approche doucement, de cette démarche toujours aussi assurée, féminine, gracieuse ... l'image tellement parfaite qu'elle renvoie. Mais tous comme elle, Nick ne montre rien, il garde cet air fermé, le visage froid, cette attitude de l'inspecteur parfait qui ne redoute rien ni personne. - Bonjour ...   La salut il avec un très léger sourire sur le coin des lèvres. Aussi surprenant soit il, elle donne même la raison de sa présence ... Hochant distraitement la tête, Nick croise doucement les bras contre son torse. - Oh, d'accord ... rien de grave au moins ? Demande t'il tout de même comme si il ce sentait un peu concerné.

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C’est tellement difficile. Tellement difficile de le sentir si proche, mais si loin à la fois. Elle a l’impression qu’il n’est qu’un inconnu, un inconnu qui sait pourtant tellement de choses sur elle, un inconnu avec lequel elle a tant partagé. Il est tout à ses yeux, sauf un inconnu, Nikolaï. C’est douloureux de faire semblant, tellement douloureux qu’elle n’y arrive pas tout compte fait. Elle se retrouve là, devant lui, à lui expliquer la raison de sa présence dans son sanctuaire comme si elle devait se justifier. Elle se sent idiote, bon sang. Elle ne sait pas comment agir, voilà la vérité. Elle, Isabella Kingston, se retrouve déconcertée face à la présence d’un homme qui ne devrait être qu’une connaissance pour elle. C’est le manque qui la fait agir, le manque de Lui. Le manque de ses baisers, son corps, son regard. Mais aussi le manque de ses sourires, ses rires, sa voix. Leurs conversations, leurs câlins, leurs retrouvailles. Toutes ces petites choses auxquelles il l’a habituée durant toutes ces semaines et dont il l’a subitement privée. Elle devrait lui en vouloir, le détester ou bien, elle devrait au contraire n’en avoir plus rien à faire. A la place, elle est là, misérable. Auprès de lui, à attendre le moindre signe qu’il voudra lui donner. Mais il ne lui donne rien. Il paraît froid, si distant... Il lui rappelle... Lui, le policier. L’homme qu’elle a rencontré la toute première fois. Elle sait tout ce qui se cache derrière cette image, pourtant, mais c’est comme si elle n’y avait plus droit. Comme s’il lui avait donné la clef magique pour ouvrir un mystérieux coffre-fort mais qu’il avait décidé brutalement de la reprendre. Et ça fait mal. Il croise même les bras quand il prend la parole comme pour se protéger, comme s’il se méfiait d’elle. Son cœur se serre mais elle ne laisse rien entrevoir. Seules ses prunelles, teintées d’un léger voile, peuvent laisser entrevoir qu’elle est loin d’être indifférente à ce qui se passe. En vérité, elle observe, scrute et analyse la moindre de ses réactions. Elle voit qu’il hoche la tête, comme s’il l’écoutait, mais il a l’air distrait. Ailleurs. Elle détourne finalement les yeux. Parler avec lui, c’est plus douloureux qu’autre chose. - Non, non. Tout va bien. déclare-t-elle sobrement, la voix dénuée d’émotions. Elle replace une mèche de cheveux derrière son oreille, comme un tic nerveux, avant de relever à nouveau la tête. - Bon, et bien, je vais te laisser tranquille. C’était un plaisir. Cette fois, elle est plus ironique qu’elle ne le voudrait. Mais à quoi bon rester, il est déjà parti. Une semaine qu’il est parti.

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Elle fait un pas vers lui en venant lui parler, ou alors peut être qu'elle ne peu pas l'éviter puisqu'il ce trouve sur le chemin de la sortie mais au moins elle fait l'effort de s'approcher de lui et de lui parler. Il est content qu'elle le fasse, qu'elle fasse ce pas si ce n'est que pour lui adresser quelques mots seulement, juste pour expliquer sa présence ici. Apparemment ce n'était pas très grave, certainement une affaire sans importance. La vidéo certainement, mais peu importe pourquoi elle est ici, elle est là et c'est une bonne chose enfin ça ne devrait pas l'être mais il était ravi de la voir. Pourtant, Nick est tellement froid avec elle, il aimerait vraiment faire autrement, lui montrer qu'il est content de la voir mais ... il n'y arrive pas. Il ne veut pas lui montrer qu'elle lui manque et qu'il à eu tord de mettre fin à leur relation, il est bien trop fière pour avouer ses tords. Mais au fond, ce n'est pas un mal que leur relation ai prit fin, parce qu'ils n'auraient jamais du entamer cette relation tous les deux, c'était malsain dès le départ ! Et y mettre un terme c'était agir dans la logique des choses. - C'est l’essentiel alors si tous va bien ! Tant que ce n'est pas grave. Dit il dans un bref sourire, les bras croisés contre son torse, c'était comme si il était en train de ce protéger, d'elle ? Sans doute ... Très vite, la jeune femme met un terme à la conversation ajoutant avec ironie que c'était un plaisir de l'avoir croisé. - Isa ... Madame Kingston ! Ce reprend t'il rapidement. - Je ... est ce que ... S'approchant d'elle pour éviter d'être trop entendu par les gens autour il reprend. - Je suis réellement content de te voir ! Dit il en la fixant quelques instant avant de reprendre. - Je peux ...t'offrir un café ?

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La froideur de Nikolaï lui fait mal. Elle lui donne la sensation qu’ils n’ont jamais rien été l’un pour l’autre alors que, il n’y a pas si longtemps, ils passaient tous leurs moments de liberté ensemble. C’est peut-être pour cette raison que c’est si douloureux, c’est encore beaucoup trop frais pour la jeune femme. Elle n’y arrive pas… Elle n’arrive pas à se faire à l’idée que tout est fini entre eux. Sinon, elle serait partie aujourd’hui. Elle serait partie sans se retourner, sans le regarder. Le message aurait été clair : Il n’y aurait définitivement plus rien entre eux. Mais elle n’a pas pu s’y résoudre, elle n’a pas pu s’en empêcher. Au fond, elle est encore si loin de lui de pouvoir lui dire adieu. Elle ne l’avouerait jamais, même pas à elle-même, mais elle a encore l’espoir de le retrouver. Un espoir qui s’échappe tout doucement alors qu’elle fait face à un mur. Elle ne peut pas lui jeter la pierre, elle n’est guère plus chaleureuse que l’enquêteur. Mais elle est venue auprès de lui, elle lui a parlé. Elle se rend juste compte, malheureusement, qu’elle ne peut que voir la réalité en face. Une réalité qui la pousse, finalement, à fuir. Parce que c’est beaucoup trop douloureux de le voir si distant, elle préfère encore mettre un terme à leur échange qui, dès le début, n’avait pas de sens. Elle replace son sac à main contre son épaule pour recommencer sa marche. Mais, contre toute attente, c’est lui qui la retient. Il l’appelle, par son prénom, avant de se reprendre. Il est content de la voir. Elle s’arrête net, dos à lui, mais elle ne se retourne pas. Elle ne sait pas comment réagir, parce que ses mots la touchent, ils la touchent beaucoup trop pour qu’elle puisse rester de marbre. Mais ils lui font aussi du mal, parce qu’elle a envie de plus, elle a envie de beaucoup plus que simplement… Le voir. Elle se tourne enfin vers lui et croise alors son regard. Elle garde toujours le silence, un silence qui pourrait en gêner plus qu’un. C’est Nikolaï qui brise cet instant. Il l’invite à boire un café. Elle n’a aucune idée de ce qu’elle devrait dire, Isa. Partager un café, comme deux amis de longue date, c’est tellement loin d’eux. Et… Est-ce vraiment utile, surtout ? Est-ce que ce n’est pas risquer de se faire davantage de mal, encore ? Mais, une fois n’est pas coutume, elle finit par laisser parler son cœur au lieu de sa raison. – D’accord. C’est bref, concis. Mais cela signifie beaucoup plus qu’on ne pourrait le croire de sa part. Elle n’aurait pas hésité à refuser si c’était vraiment ce qu’elle voulait. En réalité, elle sait même qu’elle aurait dû refuser. Elle l’aurait fait, seulement l’envie a été plus forte. L’envie a toujours été plus forte, avec lui. Sans un mot, la belle suit son ancien amant. Elle se doute qu’il ne prendra pas le risque d’être entendu par l’un de ses collègues mais elle ignore s’il a vraiment envie de prendre le temps de quitter le commissariat. – Alors… Comment vas-tu ? C’est maladroit, hésitant. Cela ne lui ressemble pas. Mais elle est, comme, nerveuse.

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Ils agissent comme si ils ne ce connaissaient pas, comme si ils n'étaient que deux étrangers l'un pour l'autre ... ça fait mal ! Parce qu'ils sont tellement loin d'être juste deux étrangers l'un pour l'autre. Ils sont même bien plus que ça ! Elle lui manque et même si sa le surprend presque qu'elle fasse le premier pas vers lui, elle le fait et Nick la remercie vraiment intérieurement de faire ce pas vers lui. Seulement, elle veut déjà lui fausser compagnie comme si elle n'avait rien de plus à lui dire et c'est sans doute le cas en réalité. Mais il refuse de la voir partir aussi vite alors qu'ils viennent tous juste de ce retrouver. Alors il ose la retenir, il ose lui demander de rester pour ... aller prendre un café et surtout pour passer un peu de temps avec elle ! C'était plus une excuse qu’autre chose mais il en avait véritablement envie. Elle accepte même la proposition sans trop hésiter mais au moins ils allaient pouvoir passer du temps tous les deux comme ... avant ou presque. Hochant simplement la tête il l'invite à le suivre, hors de question qu'ils restent dans le coin ce serait trop ... mal vu par ses coéquipier. - On va aller en ville, parce que je doute que tu apprécie le café du distributeur, il est vraiment mauvais ! Dit il en marchant prêt d'elle en direction de la sortie. - Il y à une café en bas de la rue, c'est pas loin on peu y aller à pied. Et il est surtout meilleurs que celui du distributeur. A sa question, Nick reste silencieux pendant quelques secondes avant d'hausser très légèrement les épaules. - On fait avec, j'ai connus mieux ... et toi ? Demande t'il en sortant finalement du commissariat avec elle.

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Elle ne sait pas si elle a bien fait d’accepter cette proposition, sans doute que non. Ils ne sont plus des amants, mais ce n’est pas pour autant qu’ils pourraient devenir autre chose tous les deux. Elle tient à son amitié, à leur complicité, c’est un fait. Seulement, elle a malgré tout conscience qu’elle ne pourra pas se contenter d’une relation… Platonique avec lui. Elle s’en rend compte parce que le simple fait de se retrouver en face de Nikolaï fait naître ce trouble en elle. Elle a ces papillons dans son ventre, cette douce flamme qui ne demande qu’à s’embraser davantage. Mais elle ne peut plus reculer désormais. Alors elle le suit, elle le suit à l’extérieur du poste de police en se demandant ce qui va bien pouvoir l’attendre. Pour l’instant, il se contente de banalités. Il évoque le café du commissariat qui ne serait pas à son goût même si, elle se doute, il veut aussi l’éloigner des personnes qu’il côtoie tous les jours. Mais il a raison. Elle aussi, elle sera plus à l’aise à l’abri des regards indiscrets. La présence de Nick l’embarrasse déjà suffisamment. – Ok, je te suis. dit-elle simplement, encore perdue dans ses pensées. Elle se demande… De quoi ils vont parler. Il y a beaucoup de choses qu’elle ne lui a pas dites, des choses qu’elle aurait peut-être dû dire. Mais, maintenant qu’il n’y a plus rien entre eux, elle n’en voit plus l’utilité. Alors, bien obligée, elle se contente de banalités. Elle lui demande comment il va, comme elle le ferait avec une vague connaissance. Bien que son ton hésitant donne clairement la sensation qu’elle parle plus à un ex. Le regard posé devant elle, Isabella continue d’avancer tout en écoutant la réponse de son interlocuteur. Il laisse sous-entendre qu’il ne va pas forcément bien, sans lui dire vraiment pourquoi. Peut-être que c’est à cause de sa femme, peut-être que c’est à cause d’elle. Elle s’interroge mais, à lui, elle ne lui demande pas. – Je vais bien. répond-elle d’un ton égal. C’est faux, elle ne va pas bien. Elle a la sensation que sa vie tourne au ralenti. Elle est sans couleur, sans saveur, depuis qu’il est parti. Mais, jamais, elle ne le dira. – Tu dois être heureux d’avoir repris le travail. La dernière fois, ils en ont tout juste parlé. Ils n’ont pas eu le temps, ils étaient trop occupés à se disputer. Elle laisse échapper un petit soupir imperceptible alors qu’ils arrivent au café. Elle appréhende, en fait, elle appréhende encore plus qu’au moment où elle a accepté son invitation. Ils ne sont même pas installés qu’elle a l’impression qu’elle a déjà exploité tous les sujets de conversations dont elle est capable de parler avec lui.

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Sortant du commissariat en compagnie de son ex ... amante. Nick pense que c'est plus judicieux qu'ils ce voient autre part qu'à l'endroit ou il travail. Loin des regards indiscret surtout. Seulement, il ne savait pas encore ce qu'il lui avait prit de l'inviter à aller boire ce café, il ne savait pas du tout quel genre de conversation ils allaient avoir puisque déjà ils avaient fait le tour des banalités pour rester poli l'un envers l'autre. Il n'allait pas bien, en réalité il vivait même très mal cette situation, il minimisait les choses pour ne pas ce montrer faible ou avoir des regrets mais elle lui manque oui ! Il reste vague parce qu'il ne veut pas qu'elle sache, c'est stupide mais il est comme ça ! Il ne veut rien dévoiler et surtout pas à elle. Il ce contente de lui retourner la question afin de s'assurer à son tour qu'elle va bien, ce qu'elle confirme sans pour autant le montrer. Il la regarde rapidement et il voit bien que quelque chose ne lui va pas ... leur relation sans doute, ou peut être qu'elle avait d'autre problème enfin une fois de plus il n'ose pas lui poser la question. - Content de l'apprendre. Reprend il en détournant le regard pour le reposer devant lui. - Ouais, ça me change les idées, au moins j'ai la sensation d'être utile quand je suis sur le terrain ! Dit il alors qu'ils arrivent enfin à la terrasse du café pour s'installer avec elle. - D'autant plus que ... Claire est de retour et c'est encore plus compliqué qu'avant avec elle. Mais peu importe .... je vais pas commencer à te parler de mes soucis de couple.  Soupir t'il alors que le serveur s'approche d'eux pour prendre leur commande. Un cappuccino pour lui. - Tu avait rendez vous pour ... la vidéo ?