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  À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia

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Message Sujet: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia Empty Lun 13 Aoû - 16:42

India & Kéziah. À bâbord ou à tribord on partira à la dérive .
Tu es sur ton trente-et-un. Mal à l’aise. L’envie de déguerpir aussi vite que ton cœur bat. Il tape, il joue du tambour contre ta cage thoracique. Tu essayes de respirer, ne pas fuir face à cette cohue. T’as pas vraiment envie d’être là, mais t’es là. L’euphorie de la chose t’as fait venir, tu veux être là pour cette cause, mais tu n’avais pas vu ce guet-apens se créer sous tes yeux.  Une vente aux enchères. Ouai, tu ne pensais pas devoir défiler sur la scène, jouer pour attirer l’affolement  de la gent(e) masculin ou féminin peu importe. C’est gênant. Tu te retrouves à chercher une excuse. On le sait t’es pas maqué, t’es pas du style à sauter sur ce qui se bouge, t’es secret sur ta vie, et heureusement. Tu as tant de chose à gérer comme les retombées de la coupe du monde, le fait que tu aies gagné avec ton équipe. Champion du monde. Ça te ravi, mais tu n’arrives pas encore à réaliser, même après ce mois qui a défilé rapidement. Toi cherchant à comprendre comment ton père était encore parti. Il avait fui à nouveau, mais vers un chemin qui t’était impossible d’emprunter pas maintenant. Tu penses beaucoup trop, tu ne cesses de te demander où est passé Ken. Elle te manque, t’as besoin de parler, à la place tu griffonnes, tu imposes tes mots sur le papier espérant qu’elle revienne, qu’elle puisse lire tes mots. T’y repenses à cette douleur qu’elle s’inflige à ces quelques mots qu’elle a aimés gravé sur sa peau à tout jamais. Tu es comme même, différente façon de tout contrôler d t’infliger des choses, mais c’est la même chose, encore. Tu es retombé, son absence ? Putain elle était devenue indispensable à ta vie cette fille. Pas d’amour, non rien de ça. Mais une confidente, une oreille si parfaite, ses paroles gravé sur ton cœur, le monde ne vaut pas le coup, pas tous du moins. Tu le sens comme ça. Et là tu fixes ton sourire à tes lèvres, tu regardes autour de toi, tu laisses tes opales se poser sur l’organisatrice qui te conseil, te dit de te vendre. De bouger. Ok. Toi ça fait ricoché dans ta tête, t’es pas sûre de réussir.  «  Vous êtes charmant, j’ai presque envie de vous acheter … » T’es jamais aimé ce genre de chose, que les humains deviennent de la viande. Les femmes souvent, t’en as conscience aussi, mais ce n’est pas ton style, tes potes non plus ne sont pas comme ça. Ils s’amusent peut être plus que toi, mais pas au dépend de femme. Tes potes footballeur sont presque tous marié, pas que tu envie leur statut, en vrai t’en sais trop rien. Tu ne sais plus depuis bien des années ce que tu dois faire de ton cœur sous l’emprise invisible et pourtant constante de cette fille.

Ton tour. Tu marches sur la piste, tu souris, tu tournes sur toi-même laissant la personne qui te présente, te vendre par la même occasion. T’es pas trop au top, mais tu sais que c’est pour une bonne cause, une cause pour laquelle tu as donné tes primes. T’as pas besoin d’argent pour jouer, t’aime ça. Ce que tu veux ça ne s’achète pas et l’argent ne fera sans doute jamais ton bonheur. Ô que non. Tes yeux ils se posent sur la grande baie vitrée. La nuit est tombée sur la baie, laissant une pluie d’étoile illuminer l’eau salée. Ça te donne envie de déguerpir, avant même de savoir qui est la personne qui t’auras. « Les enchères commence à 500 dollars ! » Tu n’entends pas grand-chose, tu es juste inerte sur le podium, un sourire fixé sur ton visage, histoire de laisser croire à ton envie d’être là, mais tu te perds en mer. Tu te laisses noyer par les souvenirs, des souvenirs qui remontent à bien des années ou encore à ceux bien plus récent. Ton estomac t’appel à l’ordre. T’as pas mangé, la faim est toujours là, comme cette voix dans ta tête. Être le meilleur, c’est ce que tu veux, alors tu n’auras qu’à lui donner un petit truc pour qu’il ne te les brises plus cet appétit. «  Vendu à la demoiselle au numéro 119 ! » T’es rappelé à l’ordre par la voix, tu es vendu. Tu n’as rien capté, tu es resté béant ainsi sur la scène, à fixer les vagues se mourir sur le banc de sable. Alors, tu cherches la personne, mais tu ne vois rien. Alors, tu files hors de scène laissant place à un acteur bien connu des jeunettes : Zac Efron. Il faut dire que la cause des enfants malade de cancer est une chose qui tient à beaucoup, mais que tu l’as découvert, c’est rare celle qui bouge vraiment leur cul, qui font les choses et non pas juste des chèques pour se donner bonne conscience.  Tu te retrouves derrières, attendant qu’on vienne te récupérer. Tu n’es qu’un objet sur le coup, tu dois inviter la personne à diner un soir, dans les semaines à venir, faut juste prendre son numéro et régler ça, puis peut être que tu pourras aller marcher sur la sable, sentir les grains frais de cette plage glisser sous tes pieds nus.
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Message Sujet: Re: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia Empty Dim 26 Aoû - 4:00

la recherche contre le cancer, les associations qui la mettaient en avant. cette foutue maladie et tout ce qui gravitait autour faisaient déjà partie intégrante de sa vie le jour où elle était née. elle n'avait jamais vécu en marge de tout ça, elle avait mis les pieds dedans dès sa naissance. maman avait, malgré elle, rallongé la trop longue liste des personnes atteintes de ce fléau. elle ne l'avait appris que bien plus tard mais c'était en elle. et bien plus qu'elle ne l'aurait pensé si petite malheureusement. toute son enfance, maman lui avait raconté ce qu'était ce mal dont souffrait beaucoup trop d'êtres humains, ce qu'il attaquait, ce qui attendait les malades et les traitements envisagés. avant même d'être diagnostiquée elle-même, elle en connaissait tous les plus sombres secrets. et toute jeune déjà, ça lui tenait à coeur de s'impliquer dans ce genre de combats, de ceux qui devraient alarmer bien plus de personnes et soulever des foules de mains tendues.
sans surprise, elle avait entendu parler de cet évènement de charité qui visait à récolter des fonds pour financer les recherches, encore et toujours. parce que la partie était loin d'être gagnée et qu'il fallait continuer de faire avancer les choses. c'était vital. et si elle avait eu la chance d'en guérir, ce n'était pas le cas de tous. alors ne serait-ce que pour eux, elle se sentait toujours concernée india. et pour son plus grand bonheur, elle ne semblait pas être la seule à l'être. alors à son échelle, elle avait essayé de faire circuler l'info, sur son blog par exemple. pour que le maximum de new-yorkais se presse à la soirée qui avait élu domicile non loin des baies. des célébrités de tous les horizons seraient mises aux enchères dans quelques minutes maintenant. elle profita de cette petite accalmie passagère pour saluer des visages connus dans l'assemblée et quand sonna le début des festivités et de la mise à prix, elle se posta à l'écart. légèrement en retrait sur le côté, mais bien positionnée pour avoir un angle de vue parfait sur le podium. elle ne savait pas exactement qui avait fait le déplacement, elle avait entendu quelques noms circuler mais n'avait eu aucune véritable confirmation. maintenant, elle était prête à se joindre à l'exercice, numéro en main. que le spectacle commence.
les célébrités se succédaient, les enchères ne faiblissaient pas et elle n'avait toujours pas trouvé vers qui elle allait se tourner india. dans le fond, ça n'avait pas grande importance, elle le faisait surtout pour faire un geste, pour apporter quelque chose. mais si elle pouvait en profiter pour passer une bonne soirée avec quelqu'un qui ne l'ennuierait pas, elle n'allait pas cracher dessus. finalement, elle était presque prête à se rabattre sur le prochain à passer le rideau, quand il s'avance sur le podium. la dernière personne qu'elle s'attendait à apercevoir dans les parages. sauf qu'en y repensant, elle n'était pas si surprise que cela qu'il s'investisse dans des causes importantes. peut-être avait-il fait le déplacement seulement pour une soirée, et c'était tout à son honneur. et peut-être que le destin avait décidé de lui filer un coup de pouce aussi. ça lui fait une drôle de sensation de le revoir de si près, elle n'aurait jamais cru que ce fusse encore possible. elle ne le quitte pas des yeux tout le long de son passage, sans manquer de renchérir jusqu'à ce qu'elle obtienne enfin gain de cause. et ça la fait sourire parce qu'elle a l'impression qu'il n'a pas changé. il semblait tout sauf à l'aise de devoir se vendre de la sorte. en tout cas, elle n'est pas mécontente de sa soirée india, elle aura fait d'une pierre deux coups. ne perdant pas davantage de temps, elle se rend dans les coulisses de l'évènement pour venir récupérer son acquisition. pourtant, elle navigue encore en eaux troubles india. ne sachant pas réellement comment elle devait se comporter face à lui.
sur place, elle le repère bien vite, ses souvenirs n'ayant jamais rien oublié. elle se poste dans l'encadrement de la porte profitant de le voir enfin en chair et en os à tout juste quelques mètres d'elle. ses pensées ne cessent de la tourmenter, lui rappelant sans cesse comment ça c'était terminé entre eux. ou comment ça ne s'était jamais vraiment terminé en fait. comment elle avait simplement disparu de la surface de la terre plutôt. elle fut tenter de plaisanter sur le fait qu'elle s'était ruinée pour lui, mais ce n'était sûrement pas ce qu'il attendait. et en vérité, elle ne savait même pas jusqu'où elle était monté. elle s'était contenté de se donner les moyens d'obtenir ce qu'elle désirait. félicitations champion. elle aurait aimé pouvoir lui dire plus tôt. le jour où elle s'était contentée d'être heureuse pour lui, d'être fière de lui. en silence.
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Message Sujet: Re: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia Empty Ven 31 Aoû - 16:50

India & Kéziah. À bâbord ou à tribord on partira à la dérive .
Le mystère Maynard. On te présente de la sorte depuis quelques temps dans la presse, depuis que tu as été titré champion du monde avec ton équipe. Un gros titre, un titre pour lesquels vous avez bossé, donnant vos jours et nuits à ce sport. Un sport que vous chérissez tous plus ou moins, que vous avez toujours envie de caresser avec tendresse. Pour toi le foot c’est un sombre paradis. Tu as abandonné bien des choses dans ta sueur, dans ta jeunesse, oubliant parfois que tu avais besoin de cette flamme pour être toi, la flamme du foot brûlera toujours en toi. Tu ne pouvais pas l’oublier, même quand celle qui avait guéri, pansé bien des mots transparent que beaucoup ignoraient à cette époque. Une clef en main elle était venue terrasser la noirceur se trouvant en toi. Pourquoi un mystère ? T’es silencieux, peu bavard de ta personne. Tu te donnes à mille pour cent sur le terrain, tu ne réfléchis pas aux efforts que tu auras à donner, car c’est toi, ça te ressemble. Mais le reste, ta vie privée est une tare, est un discret secret, qu’on n’approche pas si facilement. On pourrait croire que tu es gay, que tu aimes les hommes, ça te gênerait pas, tu t’en fiche, tout le monde mérite d’éprouver l’amour que toi tu penses avoir découvert, trop jeune, te laissant te précipiter dans un torrent qui t’avait surtout jeté dans le vide quand son absence se fit sentir, sans raison. Sans explication. Te guérir, tu le devrais, mais ça fonctionne pas ainsi, tu as tant de chose à soigner, que tu es endolori de la douleur à force.

Sur scène tu tentes de te laisser aller à des sourires charmeurs, tu sais le faire, tu peux le faire, mais le veux-tu ? Mais tu es fidèle au petit Kéké cassé, tu ne bronches pas, inerte, tu laisses les choses se passer. Oubliant qu’on te traite comme un morceau de viande et encore la viande est sous vide, toi tu aurais limite pu être mis à nu que ça aurait arrangé l’assemblée. Mais t’oublie pas la bonne cause, t’oublie pas ces gosses qui te touche, qui se démène qui reste fort  et impassible face au reste. Laissant leur innocence te frapper de plein fouet. À chaque fois que tu vas les voir, sans même donner une quelconque raison à la presse de venir foutre leur nez, tu y laisses un bout de ton cœur, de ton âme, tu ne vas jamais en sortir indemne. T’aimes pas les soirées du style gala, la plus part sont là pour se montrer, pavaner dans une dépense qui devrait être fait anonymement, qui ne devrait pas être connu. On parle de la vie, l’argent ne fait rien et tu le sais tellement bien. T’es pas parfait, tu ne vaux pas plus que les autres et personne pourrait te convaincre du contraire. Le calvaire est fini quand tu penses qu’on vient de dire que tu es acheté, tu l’es. Alors, tu sors de scène, après avoir essayé de voir la personne. Pas pu l’examiner, voir ce qu’elle pourrait attendre de toi.

Numéro 119, une demoiselle. Tu vas bien le savoir, tu vas bien devoir donner de ta personne, quelques sourires ou autre, pas vrai ? T’en sais trop rien. Tu dénoues ta cravate, t’as bien trop l’impression de ne plus pouvoir respirer pour le moment, alors tu la desserre, prenant une bouffée d’air. Tu manigances déjà ton départ, tu penses déjà à aller finir ta soirée seule, dans une solitude douce et apaisante sur la plage. T’aimes l’idée. Qui n’aimerait pas ça ? Mis à part une personne avec une grande soif d’exhibition. Pas ton style, pas ton game. C’est ainsi. Tu les aimes bien ces gens qui donnent les choses sans le dire, sans vouloir une reconnaissance, mais l’argent, la renommée fait que les choses changes. C’est ainsi. T’as pas envie de te battre inutilement avec des gens qui se pensent meilleur qu’une personne avec un portefeuille ne contenant qu’un trombone, quelques pièces et un condom peut être bien. Non.

Une voix t’interpelle, tu ne reconnais pas cette dernière, mais tu as une sensation de déjà vu, une sensation qui fait balloter ton cœur, ton organe frappe, cogne se bat comme si tu allais en crever s’il se calmait. Une voix douce et jolie, une voix que tu cherches avant de tourner ton être vers la personne ayant une si douce mélodie pour elle. India. Le cœur qui s’emballe, ton ventre qui s’entremêle. T’es blotti dans tes souvenirs, ça te happe, tu revois tout de votre rencontre à votre première fois. Le silence règne, tu ne sais pas ce que tu dois dire. Tu les cherches les mots, tu cherches tu te perds tout bonnement dans ses opales. T’oublies de respirer, comment on fait pour faire ça ? Revoir cette fille sans doute. Elle représente tant. Un jardin d’éden inégalable, de belle promesse. Elle représente bien trop. Puis tu bouges, tu tournes autour de toi, te demandant si on ne va pas te prendre pour un dingue. Tu deviens dingue, c’est ça. C’est dérisoire d’y croire, c’est impossible de se jeter dans la gueule du loup comme ça. T’avance quand tu vois personne, tu laisses ta main venir caresser sa joue, mais ce sont le bout de tes doigts qui la frôle, c’est doux et chaud, tu restes là, dans le vague, les prunelles se perdant dans les siennes. «  Toi ? »  Tu le demandes, tu demandes si tu deviens fou, tu le deviens peut être. «  Je deviens fou ? »  t’es perdu et ça se voit dans tes opales.

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Message Sujet: Re: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia Empty Mer 5 Sep - 1:09

elle avait fait le geste qu'il fallait india. elle le savait d'entrée de jeu qu'elle ne se contenterait pas d'une vague présence, elle avait envie d'être actrice de tout ça. de tendre une main qu'elle avait été heureuse de saisir quand elle était encore à leur place. personne ne pouvait comprendre mieux qu'elle ce qu'ils avaient tous traversé. personne ne pouvait comprendre combien c'était difficile de vivre avec cette épée de damoclès au-dessus de la tête. personne, sinon ceux qui l'avaient vécu. elle est bien consciente que les sommes dépensées ce soir et qui pourraient paraître colossales pour un certain nombre de gens, n'étaient pourtant que dérisoires face aux besoins constants des médecins et des chercheurs. ce n'était peut-être qu'une goutte d'eau dans la mer mais c'était déjà un pas vers un avenir meilleur. du moins, c'est ce qu'elle se répétait pour se rassurer. pour y croire un peu plus fort. victorieuse suite aux enchères qu'elle a enchainé, elle ne sait pas plus sur quel pied danser india. les souvenirs se bousculent dans sa tête, les questions aussi. beaucoup trop de points d'interrogation se sont immiscés ces trois dernières années. et ils n'ont cessé de la tourmenter chaque jour un peu plus. parce que pas une heure n'est passée sans qu'elle revive tout, sans qu'elle s'en veuille d'avoir failli à une promesse. elle était loin d'être fière de son comportement. même si elle savait pertinemment que dans le fond, elle l'avait choisi lui, plutôt qu'elle. l'ennui était qu'il ne pouvait pas encore le comprendre. elle espérait simplement qu'un jour, elle serait en mesure de le lui expliquer.
elle se dirige vers les pièces à l'écart, pour en finir avec les détails de cette soirée de charité. il leur suffisait de planifier un unique rendez-vous, les conditions seraient remplies et chacun pourrait presque retourner à sa vie. pourtant, elle espère tellement plus india, sans même savoir ce qu'elle attend réellement de ce face à face. ce n'est pas son visage qu'elle voit en premier lieu, elle sait pourtant qu'elle aurait été capable de le reconnaître entre mille. parce que le coeur sait ce que les yeux ne voient pas toujours. les années n'ont jamais rien effacé de lui. celui qu'elle voyait à travers tous ceux dont elle a pu croiser la route. celui dont l'image s'imposait à chaque étape de sa vie. celui avec qui elle avait promis de tout partager. et celui qu'elle avait finalement laissé sur le bas côté, la faute à un misérable coup du destin. avec en prime, un coeur désormais esseulé, comme amputé de sa seconde moitié. le temps semble se suspendre quand elle accroche enfin son regard. d'une profondeur qu'elle avait si souvent cherché, partout où elle allait. son palpitant rate un battement, peut-être même plusieurs. elle a cessé d'y penser, tout comme elle a cessé de compter. bien sûr elle l'avait vu de loin ces derniers mois, mais jamais comme ça. et elle le ressent quand tout en elle s'affole à mesure qu'il réduit la distance qui les sépare. toi ? elle sent la chaleur de ses doigts sur son visage et par réflexe, ses paupières se ferment une fraction de seconde. ses émotions la dépassent et elle se demande si elle n'est pas encore en proie à un simple rêve, un mirage. et elle se réveillera toujours aussi seule dans pas moins de quelques minutes. alors dans un ultime sursaut, pour s'accrocher à une réalité dont elle n'avait que trop besoin, sa main attrape celle de kéziah qui s'était attardé quelques secondes plus tôt sur sa joue. à cet instant seulement, elle accepte de se réveiller parce qu'elle sait que cette fois, c'est réel. elle aurait pu en trembler et elle n'en était pas loin. elle aurait pu en pleurer, ses yeux brillaient et s'humidifiaient déjà. elle savait être responsable de tout ce qu'elle s'était infligé mais aujourd'hui, il était là et c'était tout ce qui comptait. je deviens fou ? elle secoue négativement la tête, pour qu'il comprenne ce qu'elle avait assimilé depuis très peu de temps. il avait fallu trois ans pour que leurs chemins se croisent à nouveau. et ça n'avait même pas suffit à lui fournir des phrases toutes faites qu'elle pourrait lui ressortir. les mots lui manquent toujours autant. pourtant, elle allait devoir se faire violence parce qu'elle ne voulait pas en rester là. parce qu'elle n'en avait même pas le droit. je t'aurais laissé partir avec personne d'autre ce soir. parce que je l'ai déjà fait une fois et je m'en suis mordu les doigts. il fallait qu'il le sache, pour qu'il cesse de croire qu'elle était partie parce qu'il ne représentait rien pour elle. elle a l'impression de redevenir une adolescente india, ce qu'elle était quand ils se sont rencontré pour la première fois. et dans sa tête, c'est comme si tout le reste n'avait jamais existé. elle se refuse à lâcher sa main tandis qu'elle poursuit. tu... tu m'as manqué. tellement, cruellement, atrocement, démesurément. et encore, les mots sont faibles pour exprimer l'ampleur de ce qui l'a si souvent tenue éveillée. et j'suis désolée. ni plus, ni moins. elle aurait pu se briser telle une poupée de porcelaine, à l'image de sa voix qui déraille. mais malgré la gêne et le florilège de sentiments qui l'assaillaient à cet instant, elle n'aurait voulu être nulle part ailleurs. parce qu'elle ne respirait convenablement que quand il était dans les parages. et pour la première fois depuis trois ans, elle sentait que tout reprenait enfin sa place.
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Message Sujet: Re: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia Empty Mer 5 Sep - 23:18

India & Kéziah. À bâbord ou à tribord on partira à la dérive .
T’aimes bien le dire que la seule femme de ta vie c’est le foot. C’est tout. Rien d’autre. Pourtant y a une ombre, un passé qui te survole avec douceur et amertume. Ça te manque, parfois tu te dis que tu l’as peut être loupé en cessant d’y aller. Elle n’avait peut-être manqué qu’un rendez-vous. Ouai, t’es prêt à porter la faute, prêt à ça. Mais tu le sais c’est dérisoire, ça l’est. Comme le fait de te trouver sur la scène. La boule au ventre, t’es mal à  l’aise. Des regards t’épiant, flirtant sur ton être alors que toi tu tentes tu espères réussir ta mission. Les aider. Aider toutes ces personnes, ces femmes, ces hommes et ces enfants. Ton calvaire, tu ne le vois pas trop passé, tu ne regardes pas le comité présent dans les yeux, tu fixes le sol et tu souris puis parfois tu t’essayes à déposer tes opales sur le plafond ou alors sur la vue magnifique que donne les baies vitrée. C’est bien beau, mais ça n’aide pas.

Le supplice fini, tu sors de scène. T’es pas forcément heureux d’avoir été un objet même pour cette cause. Tu préfères beaucoup plus donner de ton argent, de ta personne. Aller à la rencontre de ces personnes malade, pas par pitié, mais car ça te touche. Ça pourrait tomber sur ton nez. T’as jamais connu une personne malade de ça, mais ti tu le sais les maladies en général bousille plus qu’une simple personne. Elle détruit souvent des univers, des familles, tout le monde souffre et on suffoque sans rien pouvoir faire. Puis y a les gens comme ton père qui prenne les voiles qui se fichent de tout, qui te laisserait bien crever sur le coin de la route sans un regard. Mais ça c’est ton père. Ton histoire, ta maladie. Tu le sais.

T’es libre. Enfin te manque plus qu’à donner un rendez-vous. Mais là, tu te retrouves foudroyé, mal, le cœur en berne. Tu ne sais pas trop ce que tu dois faire. Silencieux, rêveur et interrogateur. Cette voix elle te berce encore, mais tu ne l’as pas reconnu, elle a changé ? Tu rêvasses ? Tu n’oses pas respirer. On oublie pas ce qu’un regard raconte et toi tu te perds dans un regard, avec concentration, tu n’es pas sûre que tu n’es pas en train de plonger tes prunelles dans celle de Casper. Tu passerais pour un crétin. Première réaction, tu y crois, tu es face à un mirage, la nourriture manque ? Tu ne sais pas. Mais tu regardes autour de toi, comme un fou, tu souris bêtement et ton cœur il bat si fort qui va finir par éclater contre ta cage thoracique. Entre méfiance et envie, tu te laisses guider, le mot douceur est le parfait mot pour décrire cette main qui se déploie sur son visage. Tu frôles, tu cajoles du bout de tes doigts cette peau chaude. Tu ressens la chaleur de son être, alors tu commences à songer que c’est autre chose qu’un putain de mirage, c’est la réalité. T’es plongé en plein dedans, jeter dans le grand bain sans aucun parachute, tu le sais cette fille te ferait faire un saut dans le vide rien qu’avec un rictus.

Non, non. Tu continues de te noyer dans le déni. Tu fermes les yeux, tu laisses ta respiration se calmer, tu laisses tes souvenirs t’assaillir. Ce n’est pas bon. Ô que non. Tu lances tes doutes face à la jolie brune, jolie petit ange venant d’égayer de sa simple présence cette soirée qui ne t’avait pas trop convaincu. Son petit mouvement de tête te fait comprendre que t’es pas fou, mais t’es un parano, tu n’y crois pas. Après tout, ton subconscient va te faire croire ça, puis tu vas te réveiller avec un gros barbu penché au-dessus de toi, en train de tenter de te ramener à la vraie réalité.  À ces mots, à cette voix qui te fait violence, tu laisses un sourire se dessiner sur le bout de tes lèvres. Tes yeux se cajolent dans les siens. T’as pas envie de briser ton mutisme. T’es bien là. Tu ne veux pas la faire fuir. Et tu y penses. À cette putain de douleur que tu as ressentie à la fin de tes vacances en t’apercevant que chaque jour, jour après jour malgré ta présence, son absence était troublante et angoissante. Tu avais presque pensé à te jeter dans le vide, pour te prouver que tu étais en vie. Car à ce moment-là, ton âme, ton cœur tout t’avait échappé. Un abandon de plus, mais celui-ci fût plus cruelle et meurtrier que celui du padre. Elle avait disparu sans dire au revoir, sans un mot. Le pacte. Un pacte à la con à ce moment-là. Un putain d’engagement  qui t’avait bousillé.

Toujours taciturne, tu l’observes, tu ne parviens pas à la laisser hors de ton champ de vison. Tu entends ces mots, qui font ricocher sur ton pauvre cœur. Tu cherches des explications, mais non.  On parle de carence, tu as tellement maudit cette insuffisance à son absence. Ce manque qui ne faisait que te foutre au sol, laissant encore ton amour pour elle te faire l’aimer. Encore. Infiniment. Pour toujours. Des excuses tu t’en fiches. Puis tu te fiches même des explications. Elle est là … des années après. Et tu te retrouves à avoir l’impression d’être le gamin vivant son premier amour, loin de savoir qu’en vrai c’était tellement plus. Elle était, elle sera sans doute toujours celle qui fera battre ton pauvre organe qui a tellement l’habitude de prendre des coups. Tu ne sais pas ce que sa présence représente ici ce soir. Un passage éphémère qui sera peut-être cet au revoir que tu aurais voulu avoir ? Sans doute. Mais tu t’en fiches, car rien n’assombrira ce que le fait de songer à elle fait faire à ton cœur. Il s’emballe, il bravera n’importe qu’elle tempête pour palper cette divinité qu’est l’amour.

T’as pas de vocable. T’es pas dans l’envie de t’exprimer. Toujours proche d’elle, tu laisses ta main frôler son bras. Le cœur crépitant, les yeux emplie d’envie, tu laisses tes prunelles dans les siennes. Une danse lascive se joue, mais tu as toujours ce goût amer dans la bouche. Pourtant, tu le combat en attirant la jeune femme à toi. tu sens la chaleur de sn être contre le tien et tu finis par humer délicatement ce parfum. Il a changé, muri, tu retrouves son odeur, mais tu devines aussi ces changements que la vie a pu avoir sur elle. Tu finis par casser cette étreinte, le cœur lourd. Toujours prêt, tu peux toujours sentir son odeur. « Pourquoi ? » Mais es-tu si sûr de vouloir cela ? De vouloir gâcher ses secondes qui s’égrènent ? Non. Alors, tu rectifies le tire. Comme dans un match de foot tu vas donner le ballon gagnant, le beau but qui va laisser une effervescence se créer dans la foule. « Offre moi cette soirée, puis repars si tu le dois … mais ne dit rien ! »  T’as le cœur qui se crash dans ta poitrine à tes mots, car tu lui offres une porte sortie, et toi tu le sens, tu n’y survivras pas, pas cette fois.

Tu tends ta main, tu lui offres ton cœur sur la paume. Suis moi, viens avec moi, vivons cette nuit.  Et non tu n’as pas d’idée, juste l’envie de retrouver cette sensation de liberté, de vie que tu pouvais ressentir avec elle. Rien d’autre. Et ça serait suffisant pour repartir dix ans sans ne plus la voir, la sentir, restera plus qu’à l’aimer, encore, comme tu le fais si bien depuis le premier regard. Le coup de foudre. Tu le connais et il t’aura malmené, mais t’es fidèle, jusqu’à la mort.


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Message Sujet: Re: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia Empty Mer 12 Sep - 2:14

son coeur est tout sauf clément avec elle. il sursaute, il beugue, il s'emballe, il s'arrête puis repart, s'essayant à une danse dont elle ne capte pas encore toutes les clés. il pourrait exploser de bonheur comme il pourrait crever du trop plein de sensations qui l'assaillent et qu'elle ne sait pas gérer. et quand les souvenirs ainsi que leurs moments s'en mêlent, elle perd complètement pied india. la machine s'enraille, les rouages s'entêtent, elle en perd le fil, préférant remonter le temps. à monaco, à leurs étés, à eux. elle le sent son coeur qui bat plus vite. son coeur qui bat vraiment, pour la première fois depuis longtemps. parce qu'il a retrouvé le rythme qu'on lui imposait. il a retrouvé la flamme, l'évidence, la cadence. tandis que son regard a replongé dans son océan préféré, celui où il aimait tant se noyer. et elle y reconnait tout india, comme si rien n'avait changé, comme s'ils n'avaient pas grandi et pris des routes qui les avaient séparés. comme si elle n'avait jamais été malade, comme si elle ne l'avait pas quitté. elle semble s'illuminer à mesure que les secondes s'égrènent, à l'image d'une plante qui aurait retrouvé la lumière du soleil, si nécessaire à sa reprise de vie. la pulpe de ses doigts contre sa joue amorti l'atterrissage, tout en douceur. pour une fois, elle n'a pas l'impression de s'écraser au sol. elle a même plutôt la sensation de voler, comme en apnée. il est perplexe kéziah, il ne semble pas croire à sa véritable présence. pourtant c'est un fait, mais elle comprenait que ça le surprenne. elle avait envoyé valser leur promesse, le temps avait dû l'aider à faire le deuil et à se persuader qu'il ne la verrait plus jamais. alors elle fait en sorte de lui prouver le contraire. elle est bel et bien là et elle n'a pas l'intention de se défiler cette fois-ci. parfois, les mots paraissent dérisoires dans des situations dont l'ampleur parle d'elle-même. il n'y a même plus besoin d'échanger. ses yeux, son coeur, son corps et ses tics de comportement parlent pour elle. bien plus que des tournures de phrases trop souvent réfléchies ne pourraient jamais le faire. elle pense avoir oublié de cligner des paupières à un moment india, par peur de le voir s'effacer si par malheur elle risquait de le lâcher une seconde de trop. hypnotisée, elle est prête à accepter son sort sans rechigner et irait même jusqu'à en redemander. le monde pourrait s'arrêter de tourner, l'apocalypse pourrait être programmée pour demain, elle n'y verrait que du feu. parce qu'elle avait perdu le nord à l'instant où elle l'avait revu, faisant de tout ce qui n'était pas lui, une priorité totalement secondaire. tout ce qu'elle est capable d'articuler, c'est combien elle a souffert de son absence, combien elle l'a ressenti longtemps, tout le temps. parce que c'est tout ce qui compte, en plus des excuses qu'elle lui devait depuis quelques années. elle frissonne au contact de sa main sur sa peau, encore. parce qu'elle est surprise, parce qu'elle ne pensait plus qu'elle serait amené à l'avoir en face d'elle, encore moins à ne serait-ce que l'effleurer. plongée dans ce regard dont elle ne sait se défaire, elle a envie de lui dire tellement de choses. qu'il est beau, que son défilé valait bien ceux de tous les mannequins de la planète, qu'elle est fière de lui, qu'elle a pensé à lui, qu'elle l'a suivi de loin, qu'elle ne l'a jamais oublié et qu'elle aurait tout donné pour le retrouver. à croire que ce voeu si cher à son coeur avait finalement été exaucé. et avant même qu'elle n'envisage véritablement une seule de ces options, il la serre dans ses bras. elle ne se fait pas prier india, elle l'enserre à son tour et se cale. pile à l'endroit où elle ne s'était jamais sentie aussi bien, aussi vivante, aussi protégée. j'ai cru que j'te reverrais jamais, qu'elle souffle tout contre lui. et elle ne l'aurait sûrement pas très bien supporté. elle a envie de lui hurler de ne jamais la lâcher, de ne jamais la laisser s'éloigner, de ne jamais lui permettre de repartir. elle voudrait que le temps s'arrête, que ce moment dure toujours, pour qu'elle n'ait plus à vivre sans lui. et c'est seulement quand il la relâche qu'elle redescend sur terre. pourquoi ? elle met un temps à assimiler la question, reprenant doucement pied dans la réalité. elle hésite, ne sachant pas qu'elle était la bonne réponse à lui apporter, puis il continue finalement. offre-moi cette soirée, puis repars si tu le dois … mais ne dit rien ! elle le remercie d'un sourire, d'un regard brillant. elle le remercie silencieusement de la délivrer. elle n'avait pas envie d'explications et de larmes ce soir, elle voulait profiter de sa présence, sans contrainte. elle n'était pas naïve india, elle savait qu'elle n'aurait pas d'autres occasions. elle savait que ce n'était qu'une parenthèse, comme l'étaient leurs vacances d'été. alors elle n'allait rien laisser s'échapper, pas une minute. elle n'a pas l'intention de s'enfuir, elle vit ici. c'était sûrement lui qui repartirait une fois que ce gala ne serait plus qu'un lointain souvenir et elle ressentait déjà la déchirure rien que d'y penser. j'te rappelle que tu me dois un dîner aussi. ce n'était pas qu'elle était à cheval sur les règles, le don était le plus important pour cette cause. mais si elle pouvait bénéficier de sa présence rassurante une fois encore, elle ne cracherait pas dessus, bien au contraire. il lui tend une main qu'elle saisit sans réfléchir. ils ont besoin d'air, besoin d'oxygène, besoin de la liberté d'une plage qui leur tend les bras. alors elle l'entraine à sa suite vers le dehors, vers la nuit et les vagues, vers le vent et le sable. à l'abri de ce qu'elle connait, de ce qui leur ressemble.
la brise extérieure les accueille tel un maître de cérémonie. mais elle est agréable et elle se sent mieux india. tout à sa folie, elle serait capable d'aller prendre un bain de minuit. kéziah... ça m'fait bizarre de prononcer ton prénom, j'ai le sentiment que ça fait une éternité. et c'était le cas. combien de fois elle avait pu l'écrire mais jamais elle ne l'avait dit à voix haute. ça lui rappelle le nombre de fois où ils avaient pu tenter de graver leurs prénoms dans le sable. même si la marée s'était escrimé à les saccager, ils avaient toujours été plus persévérants. est-ce que t'es heureux aujourd'hui kéziah ? elle a besoin de savoir s'il va bien, si sa vie lui convient, s'il fait vraiment ce qu'il aime, ce qu'il veut. elle a besoin d'entendre que tout va bien pour lui, plus que tout. là enfin, elle pourra respirer et le laisser s'envoler.
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Message Sujet: Re: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia Empty Mer 19 Sep - 16:20

India & Kéziah. À bâbord ou à tribord on partira à la dérive .
C’est comme se retrouver au-dessus du sol, au-dessus de tout et d’enfin revoir cette personne qu’on désire, cette personne disparue qui nous a toujours fait voler au-dessus des nuages, nous faisant nous sentir puissant. Comme le roi d’un monde qui n’était que votre. India c’est beaucoup trop de sensation, beaucoup de bon et de triste souvenir, et encore elle n’était pas là. C’est son absence le mauvais souvenir, le seul qui te ronge, qui te bouffe les entrailles depuis tant d’année. Les mots ils te manquent. Ils sont absents. Tu laisses juste tes opales se promener sur elle, cette magnifique perle. T’as envie de retourner à vos seize ans, à Monaco, profiter d’elle encore. La sentir contre toi, entendre son rire se mélanger avec tant de perfection au tien. T’en peux plus. Ton cœur il va éclater, il va démissionner et te dire adieu. Comme ça. Sans prévenir. C’est con, tu l’aimais bien ce con, mais il s’en remet pas, il te laisse sur le carreau pour le coup. Un mélange de douceur et d’amertume. Voilà comment résumer cette rencontre, ces retrouvailles impromptues. Des retrouvailles que t’as déjà envie de chérir, alors qu’en vrai la petite elle pourrait t’échapper tel un courant d’air. Une légère caresse pour te délaisser, là comme ça.

Dans tes bras. Tu sens comme un second souffle venir à toi, tu n’es plus en apnée. Tu as trop peur de la voir se briser, de la voir s’en aller, te laissant une nouvelle fois. Tu t’en fiches d’être faible, d’être sur le point de laisser perler des gouttes salées sur ton visage. Ce n’est tellement pas toi. Trop faible, trop femmelette que disait ton père. Mais ta mère, India elles ont toujours connu cette façade de toi, l’homme humble qui n’hésite pas à ressentir les choses, peut-être même trop et c’’est bin pour ça que tu es malade, que tu te fais t’en de mal. Un trop plein de sentiment qui se mélange en toi. T’es trop émotif. Ça te va, en tout cas, tu profites de sentir la belle contre toi, peur de la lâcher, mais tu ne peux pas éternellement la garder contre toi, faut respirer, puis l’admirer après tout. Alors ce câlin s’estompe, tes opales qui se glissent dans les siennes, la boule au ventre, même les papillons que tu ressens à nouveau après tant d’année à n’avoir plus jamais volé. Jamais. T’as jamais rien ressenti d’aussi fort qu’avec elle et tu ne sais pas l’expliquer. Après tout, tu le sais c’est censée être mécanique les relations sexuelles. Mais non, il te faut plus. Peut-être que ton paternel avait raison, une fille dans un corps de mec, quelle honte. Non, n’aie pas honte d’être celui que tu es. Tu le sais faut jamais regretter celui qu’on est, puis juste faire avec.

Tu l’observes, tu aspires à ne pas la voir disparaitre s’envoler encore, mais c’est un souhait que tu ne peux pas faire. Si elle a des ailes capables de voler, de s’en aller, elle doit le faire. Pas de retenue, vous avez un pacte. Ce pacte qui t’a complétement tué à petit feu, tu sens encore les petites épines plantées dans ton cœur, mois après mois, année après année. Et là pourtant, tu as ce petit nuage venu soulager, tout en laissant s’enfoncer de nouvelle épine. Toutes ces questions, ces peurs de ne plus la revoir, de devoir lui dire au revoir, mais tant que ce n’est pas un adieu, dans le fond ça te convient, ça te plaît. Car tu serais incapable de dire adieu à cette fille, elle est ancrée dans ton être, ton cœur et ton esprit. Elle a pleinement possession de ton être et tout ça la jolie poupée n’en sait rien, strictement rien. Sa voix qui t’annoncer qu’elle avait peur de ne plus te revoir te brise le cœur. Tu ne t’y attendais pas, tu aurais envie de comprendre, ça serait humain de vouloir le savoir. Mais non. Non. Pourquoi en parler, pourquoi perdre des secondes dans une course aux réponses. Pourquoi tu ferais ça, pourquoi tu voudrais morfler et peut être perdre la seule minute que tu peux avoir avec elle ? Une unique minute peut être éternelle avec la bonne personne et tu le mais elle sera toujours la bonne. Ta le myocarde qui te perd, qui bats si fort, une douce mélodie doublé d’une mélodie connue, cette mélodie que ton organe central te jouait quand elle, cette divine fille se tenait prêt de toi.

Une soirée. Tu ne demandes rien. Pas de mot, pas d’explication, car c’est inutile, tu l’as bien comprit. Tu ne veux pas gâcher le moment. À quoi bon ? Pourquoi le faire. Le regard dans le sien, tu réponds à son sourire, elle a l’air heureuse de tes mots, soulagée sans doute aussi un peu. Peut-être qu’elle ne veut pas t’expliquer pourquoi. Peut-être qu’elle ne veut pas te briser, qu’elle ne veut pas te dire que tu n’étais pas indispensable à sa vie comme elle l’était. Après tout, ça signifie ça pour toi ? Tu ne sais plus trop quoi penser, et dans le fond tu t’en contrefiche. «   Tout ce que tu veux ! » Tes mots sortent sans même de difficulté à la suite de son rappel pour le dîner. «   Tu n’as qu’à me dire où et quand je serais toujours là ! » Toujours. C’est bien trop vrai. Tu le seras, tu ne veux pas la quitter, tu ne veux pas cligner des yeux et ça devient presque une torture de retenir tes battements de cil, mais t’as bien trop peur qu’elle s’évapore dans les airs en un battement de cil. Tu ne peux pas te raisonner à la perdre, pas maintenant, pas de suite.

Ta main rencontrant la sienne, te donne des impressions de pouvoir voler, de pouvoir vous envoler ailleurs, dans un nid si douillet qu’il serait possible qu’elle reste à tes côtés indéfiniment. Mais tu ne veux pas rêver, tu ne veux pas songer. Tu veux juste profiter de sa présence, du bien qu’elle peut déjà faire en un regard, un sourire, un mot et elle est le remède que tu attends depuis bien trop de temps. Elle n’a pas besoin d’être parfaite, juste elle et tu le sais que ça suffirait à ton bonheur, à ton bien être et toi tu ferais de ton mieux pour elle. Mais tu dois arrêter d’être stupide, et vider ce maudit esprit qui te donne envie de rêver, de t’envoler vers un avenir où elle sera là, car tu ne peux pas le décider. Tu n’es qu’un pion, le pion de son cœur qu’elle a droit de malmener, car tu as la sensation que tu pourrais tout pardonner à cette fille, même le pire, mon dieu tu sais bien ce que tu ressens, tant de chose, beaucoup trop.

Le dehors est là, il vous tend les bras. Vous sautez dedans, tu l’as sens cette petite brise qui te fait du bien, mais qui n’est pas la seule raison de ton bien être actuelle, c’est celle se tenant à l’autre bout de ta main. T’as le sourire et t’as à la fois peur de trop sourire et de te retrouver seul. C’est effrayant, mais tu sautes. Tu fonces, car e moment tu le sais sera parfait, même s’il finit par se briser par son absence, à nouveau. Tu achètes sa présence tous les sept ans s’il le faut, ça te va, car tu sais qu’elle sera là à un moment donné. Les chaussures ôtées sans jamais quitter sa main, sans jamais quitter cette électricité qui te nourrit à cet instant. T’es bien, tu sens le sable fin glisser sous tes pieds, ton sourire ne cesse de s’agrandir mangeant la moitié de ton visage. Tu l’as ramènes à toi sous ses mots, laissant ta main frôler sa joue pour glisser une mèche de ses cheveux contre son oreille. Délicatesse et sensibilité se démontrant dans ce simple geste. Ton âme c’est glissé au creux de son oreille et ton cœur a glissé dans ses opales. Le moment est trop magique que ton cœur finira par éclater, par rompre le moment et c’est toi qui finiras par disparaitre sous tant d’émotion. «   Et l’entendre est tout aussi bizarre ! » Cette voix qui prononce ton prénom, elle t’écorche et te caresse à la fois. C’est plaisant, t’en redemande. Tu achètes tout, tu ne veux plus rien louper, tu prends le temps d’admirer ses petits rictus, ses yeux qui fuient et qui se plongent dans les tiens, glissant dans ton âme, lissant en toi comme elle le voudra si elle le voulait. T’es à sa merci. Puis le drame. Heureux ? Tu sèches. Tu ne sais pas trop quoi répondre. Tu ne l’es pas heureux, tu donnes l’impression de tout avoir, un titre de champion, de l’argent, des amis. Mais putain, tu n’es pas heureux. Tu joues avec ses doigts et tel un gosse tu danse sur toi-même. Tu cherches la réponse, la bonne, mais elle est trop imparfaite ta réponse. T’as du mal à respirer. Puis ta main quitte la sienne, glissant sur sa joue, tu laisses tes prunelles se plonger dans les siennes. «   Je m’en fiche de moi … je veux savoir pour toi India. » ce prénom sonne si doux, tu te fiches de toi, tu n’en as jamais rien eu à faire, alors merde. Tu veux juste savoir pour elle, comment elle va, comment elle vit, ce qu’elle fait. Ton pouce sans que tu ne t’en rendes vraiment compte caresse les courbes de ses lèvres pulpeuses, et tes yeux les fixes, beaucoup trop. Le sentiment que tu es au bord du gouffre, prêt à plonger et à te noyer, mais peu importe si ta mort est si douce qu’un baiser échangé avec elle.

LUCKYRED
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Message Sujet: Re: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia Empty Jeu 27 Sep - 2:30

le moment lui échappe complètement tandis que son coeur s'affole continuellement. happée par une réalité beaucoup trop belle qu'elle ne voudrait plus jamais quitter, pour rien au monde, elle a fait abstraction de tout ce qui pouvait bien encore exister autour d'eux. elle ne voit plus rien, n'entend plus rien, ne réagit plus à rien, elle est simplement suspendue dans les airs. seule une chute précipitée menace cette bulle de bonheur, au point de la faire éclater. elle fait tout ce qu'il faut pour que ça n'arrive pas, pour que l'éternel s'invite dans leurs retrouvailles. elle y avait si souvent pensé qu'elle ne saurait pas se résoudre à tout gâcher une seconde fois. elle ne savait même pas si elle parviendrait à le relâcher quand l'heure serait venue. si le ciel lui offrait cet instant et la chance de faire enfin les choses bien, elle n'avait pas le droit de réitérer l'erreur de sa vie. elle se devait de saisir l'opportunité, de rattraper des années perdues par lâcheté. parce que c'était bien de ça qu'il s'agissait. elle avait fait la morte india, elle s'était envolé sans même lui adresser un seul mot, un seul pardon. elle ne l'avait sûrement pas respecté alors que de tout son coeur, elle cherchait seulement à le protéger. quitte à se retrouver seule, assignée à son propre sort. elle savait combien l'existence de kéziah n'avait pas été belle sur tous les plans, elle ne savait que trop tout ce qu'il avait dû traverser. ce pourquoi elle préférait ne pas lui rajouter d'épreuves qu'il n'avait pas demandé. c'était à elle de gérer ça, pas à lui. dans les bras du footballeur, elle souffle, elle laisse évacuer la pression. elle sait que c'est là sa place, que rien ne pourra lui arriver tant qu'il sera là. elle aurait pu faire le voeu de ne plus avoir à le perdre. d'ailleurs, c'était peut-être ce qu'elle avait fait. et quand il relâche son étreinte, elle se sent orpheline india. mais elle retrouve ses traits, si uniques. ceux qu'elle avait cherché aux quatre coins du globe, mais il fallait croire que le monde n'était pas encore assez grand. elle en avait rencontré des gens pourtant, rien n'avait jamais su l'effacer de sa tête. alors elle s'était faite à l'idée que ce n'était peut-être pas comme ça que ça devait se passer. que son coeur avait su trouver sa moitié une fois, la première, et désormais, elle ne ressentirait plus rien de semblable, jamais. puis, entre leurs échanges de regards que rien, ni personne n'auraient pu briser et qui parlaient pour eux, il y eut le coup de froid. les interrogations tellement légitimes de kéziah, sur les années qui les avaient séparé. le cerveau a eu beau mouliner à grand renfort d'accélérations, elle n'a pas trouvé l'excuse parfaite. pour la simple et bonne raison qu'elle n'en avait aucune. la nervosité fait pourtant place au soulagement quand il élude finalement le sujet. ils n'auraient peut-être que cette soirée pour se retrouver et ce n'était décidément pas de cette façon qu'elle voulait la passer. et c'est justement parce qu'elle sait qu'il va repartir, qu'elle remet sur le tapis cette histoire de dîner. c'était ridicule, totalement. mais elle avait besoin d'avoir un but, de savoir qu'elle le reverrait. au moins encore une fois, que ce n'était pas la fin. elle a besoin de croire qu'elle n'aura pas à lui dire adieu cette nuit, parce qu'elle ne s'en sent pas capable. elle ne sait pas dire au revoir india, à moins d'y laisser son coeur. tout ce que tu veux ! tu n’as qu’à me dire où et quand je serais toujours là ! son organe vital fait de tels bons dans sa poitrine, qu'elle a peur qu'il lâche à chaque seconde qui passe. elle sourit timidement, ça lui fait du bien d'entendre ça. qu'il lui fasse encore des promesses alors qu'elle avait délibérément bafoué la leur.
elle attrape sa main, s'y accroche et se laisse bercer par le mouvement et le doux bruit des vagues. en fermant les yeux, elle aurait aisément pu se croire à monaco, quand tout était plus simple. quand ils n'étaient que des gosses à qui la vie n'imposait pas encore des décisions qui bouleverseraient leurs coeurs. à l'époque, tout était si facile, si doux. aujourd'hui, tout était plus moche et plus décevant. la marche inexorable du temps qui n'avait pas oublié de les faucher sur son passage. elle ose enfin prononcer le prénom de celui qu'elle n'avait jamais su remplacer. ça lui fait une drôle sensation, mais ça lui fait du bien aussi. et l’entendre est tout aussi bizarre ! son prénom, sa voix, ses yeux, ses mains, ses bras, lui tout simplement, elle ne réclame rien d'autre india. à cet instant, elle se sent délicieusement entière. prête à tout vivre, à tout combattre, prête à exister pour de vrai. et alors qu'elle ne le quitte pas du regard, elle veut savoir ce qu'il devient, comment il va. parce qu'il n'y a rien qui lui importe plus à cette seconde que de savoir qu'il est heureux dans sa vie, qu'il a réussit, qu'elle ne l'a pas abandonné pour rien. elle espère qu'il s'en est sorti, au moins lui. pourtant, le malaise s'installe. elle le sent qui joue nerveusement avec ses doigts, elle le voit qui cherche une échappatoire. son comportement physique le trahit plus qu'aucun mot ne pourrait jamais le faire. puis, il lâche sa main et vient se planter juste devant elle. je m’en fiche de moi… je veux savoir pour toi india. kéziah... elle souffle en soupirant. et elle baisse les yeux, parce qu'elle n'est pas à l'aise avec ça. ils sont sur la même longueur d'ondes comme toujours. elle aussi se fiche bien de parler d'elle quand tout ce qui l'intéresse est l'être qui lui fait face. elle ne voulait pas de cette fichue discussion sur elle et ses problèmes, qu'ils soient anciens ou actuels. les doigts du jeune homme parcourt chaque centimètre de peau du visage de la brune, jusqu'à ses lèvres, tandis qu'elle réfléchit à l'issue à donner à tout ça. de ses deux mains, elle emprisonne finalement celles de son partenaire et se hisse sur la pointe des pieds jusqu'à déposer un baiser sur sa joue. parce que c'était tout ce qu'elle pouvait lui offrir. elle n'avait plus le droit de lui promettre quoique ce soit. elle ne pouvait plus se permettre de les engager vers une pente qu'elle savait glissante. l'avenir était incertain, elle n'était même pas sûre de le revoir un jour, alors elle refusait de les briser encore plus. son coeur palpite vite, trop vite. elle choisit de parler pour essayer de le calmer. j'ai arrêté les voyages depuis quelques temps, elle commence en haussant les épaules. mais ça me manque. c'est pas comme ça que j'aime vivre, j'ai jamais eu aucun port d'attache. et pourtant, quelque part il y avait toi. et je sais que j'aurais pu m'attacher n'importe où, pour toi. la france me manque, la russie aussi. tout ce qui était lui, finalement. parce qu'elle avait été partout où il était. ma mère est fatiguée, ça va pas très fort en ce moment. mais j'suis sûre que ça va s'arranger, c'est qu'une passade, je sais qu'elle est plus forte que ça. elle a juste besoin de souffler un peu. peut-être qu'elle essaie de se persuader elle-même, au moins un peu. peut-être qu'elle y croit réellement, aussi. lui parler, se confier à lui, ça lui avait manqué mine de rien. et ça l'apaise. encore un sentiment qui n'avait pas changé. comme greffée aux mains de kéziah, elle poursuit. je sais que tu vas repartir, je sais qu'on se reverra pas, je sais que c'était déjà perdu d'avance mais je... elle se perd dans ses mots india. dans ce qu'elle doit lui dire, dans ce qu'elle ne peut pas. dans ce qu'elle avait besoin de lui dire mais aussi ce qu'elle n'avait jamais eu le temps de lui avouer. mais... merci d'avoir fabriqué les plus beaux souvenirs de ma vie. pourquoi tu lui dis tout ça ? pourquoi tu t'infliges ça ? pourquoi tu lui infliges ça ? ça ressemble beaucoup trop à des adieux, à tout ce qu'elle ne veut pas. y'a un sourire forcé qui se forme sur ses lèvres, plus pour la contenance. parce qu'en vérité, ce sont ses yeux qui s'humidifient. eux qui pourraient craquer à tout moment.
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Message Sujet: Re: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia Empty Dim 7 Oct - 19:21

India & Kéziah. À bâbord ou à tribord on partira à la dérive .
Tu ne veux pas grand-chose, sauf capturé la belle et ne l’a relâché que quand le soleil flirtera à nouveau avec votre côté de la terre. Un doux rêve qui se produit sous tes yeux, un songe qui est à cet instant ta réalité. Elle est là. Tu l’assimile tu le sais. Sa peau chaude ayant frôlé la tienne, tu ne peux qu’être bien. Trop bien. Car tu en oublie la chute. Il y aura une chute, forcément. Et celle-là sera douloureuse, elle aura du mal à passer, mais tu n’as pas le choix. Tu laisses tes opales caresser les traits de son visage, tu ne descends jamais plus bas que la naissance de son torse. Tu te rappelles de chaque parcelle de son visage, de son cou, laissant remonter à la surface un doux secret, une friandise du passé dans laquelle tu te perds avec silence dans ces derniers. Dégustant avec joie vos souvenirs, vos moments de rire, vos confidences, vos rapprochements. Tout y passe, ça pourrait te paraître une éternité, là à guetter ce temps qui n’est plus depuis sa disparition, mais tu ne le fais pas, quelques secondes, une minutes à tout cassé passe. Puis t’as le sourire, le cœur qui chante cette même balade, toujours la même pour la belle India, toujours la même mélodie prompte et sucrée. Tu n’as pas envie de l’entendre se taire encore. Tu commences à te bercer d’illusion, mais faut te taire, taire tes envies, l’envie de ne plus jamais la lâcher, de laisser l’infini vous emprisonnez dans l’ère du moment pour ne plus jamais, en aucun cas vous lâcher. Mais tu le sais, c’est un songe éphémère, que tu abandonneras quand ta belle voudra reprendre ses ailes et s’envoler. Encore. Mais tu seras plus fort, elle t’aura redonné du courage de vivre sans elle, en pensant à elle, constamment, laissant ton cœur radier les autres de ta vie, e ne pas leur laisser cette part de toi. L’unique part de ta personne qui n’a jamais su dire bonjour à une autre. Tu n’as jamais réussi à te plonger dans une relation depuis India, une relation d’un mois, voire deux mois qui se finissait, qui devait se finir, mais non. Elle avait envouté toute ton âme et ton organe vitale qui refusé de te laisser éprouver ce genre de chose pour une autre. Personne n’était à sa hauteur, tout le temps à hercher l’India chez les autres et tu étais déçu, toujours. Beaucoup trop. Car ce n’était pas elle, ses yeux en amandes te fixant et pouvant te faire voler au-dessus des nuages en un sourire. Magique petite beauté, petite India est unique et insaisissable à la fois. Sans elle, il te manquait une partie de toi, tu le sentais, le savais et tu continuais d’avancer, laissant tes espoirs de retrouvaille diminué, mais tu t’en fichais, car les souvenirs restaient là, dans ton cœur à te piquer à chaque fois que tu doutais, à chaque moment où tu perdais confiance. Elle était là, la belle brune n’a aucune idée à quel point elle put te sauver même sans sa présence. Vos moments ensembles bien trop fort, bien trop beau était toujours là comme la lumière de la foi qui pouvait guider le plus mal au point des pécheurs. Rien savoir. Rien brisé. Tu veux juste sa présence. Pas d’explication, même si la curiosité pique un peu, énormément, mais tu ne lui tomberas pas dessus pour savoir. Ton cœur revis, il est heureux, comment ne pas l’être de pouvoir la voir, laisser sa douce voix chantonner à tes oreilles, tu es heureux. Cela sera éphémère, mais tu t’en fiches, et tu n’y penses pas, tu n’as pas droit de briser ce moment qui sera sans doute unique. Pinçant tes lèvres venant de s’ourler entres elles, tu l’observes, la caresse de tes opales alors que ses mots te bercent, tout en te laissant rêveur et soucieux de son bonheur à elle. India, toujours elle et jamais toi. Car sans qu’elle ne le sache, tu pourrais donner ta vie pour elle, tu pourrais tout abandonner. Ton prénom qui résonne encore et c’est doux à souhait, beaucoup trop, que tu as la sensation de voler au-dessus du sable, que tu n’es plus sur terre, mais sur une planète paradisiaque dédié à votre amour et à vos personnes. T’aimerais tellement capture cette impression et ne plus jamais la perdre. Tu n’as d’yeux que pour sa beauté et tu ne veux entendre qu’elle, parler d’elle. Peu importe tes exploits, ta vie, tes malheurs, tes bonheurs qui sont bien trop moindre sans elle. Elle est tout, le tout. Et tu t’envoles, tu voles à la sensation de ses douces lèvres contre ta joue, le cœur qui bat si fort que tu l’entends résonner comme s’il jouait dans ces derniers, le ventre noué. Les mêmes sensations qu’avant, le même bonheur qu’elle fait naître en toi. Rien n’a changé. Vous avez grandi, vous avez vieillit, mais l’amour que tu lui portes et toujours le même, beau et simple pourtant il est tout. Tes pouces caressent ses mains qui sont toujours dans les siennes, la douceur de ton geste démontre sans doute la justesse de cet amour qui est en toi pour elle. Tu continues de l’écouter, très religieusement, retenant le plus important, c’est-à-dire tout. Tout l’est quand ça franchit la barrière de ses lèvres, tu bois ses mots et tu les graves sur ton cœur. Tu es écorchés à vif par ses derniers mots, tu tentes bien que mal de cacher le désarroi, la peine que tu ressens, car ce qu’elle dit c’est ce que tu ressens. Tu pourrais te mettre à genoux, pour la remercier de ces moments, peu comporte la peine ressenti quand elle est partie, qu’elle n’est jamais revenu, qu’elle n’a pas essayé de te voir, respectant cette règle sans doute. Des larmes qui pourraient glisser de tes yeux, car t’es le genre d’homme à pleurer, à ne pas contrôler tout ça. Tout ce que ton putain de père a toujours hait chez toi. Pas assez bien, qu’une merde. C’était ce que tu étais pour lui, cet homme à présent mort. Tu portes toujours ses mains dans les tiennes, tu laisses ta main gauche amener sa main droite jusqu’à tes lèvres, déposant délicatement tes lèvres sur cette dernière. Ça sonne comme un merci de tout ça, encore. «   Tu es forte India. » Tu n’as pas besoin d’en ajouter plus encore, elle a toujours été forte, plus qu’elle ne le pense. Elle a été ton rocher quand toi tu t’effondrais, quand ta maladie t’emportait dans des abimes bien trop lugubre à la porte d’un paradis mensonger. Tu assimiles petit à petit encore ses mots, ses confidences et tu repenses à tout, dans le désordre, mais peu importe. Lâchant sa main droite que tu venais d’embrasser tu glisses ta main sur sa joue, voyant ses yeux brillés, beaucoup trop, dans l’engouement tu en oublies de parler, car t’as pas la sensation de devoir parler, de briser ce qu’elle t’avait dit. Mais tu le feras. Oui, pour le moment tu laisses se contact paume/joue t’électriser laissant un sourire se propager sur ton visage, alors que tes opales se fondent dans les siennes avec une telle aisance. «   J’aime bien ce port d’attache moi … » Que tu oses dire. Laissant pas du tout comme optique que toi aussi tu vis dans le coin. «   La Russie je n’ai pas eu le temps de la voir, mais je suis sûr qu’à travers tes yeux l’endroit me plaira sans même l’avoir vu ! » Tu n’as vu que les stades, grand et beau, toujours. Mais le paysage tu les as rarement vu, tu n’as pas joué le touriste là-bas, tu étais dans une optique de vivre un moment formidable auprès de tes frères de combat, de faire virevolter votre pays, vos supporters le plus longtemps possible et sans vous pensez victorieux, vous avez réussis à amener une seconde étoile. Tu peines encore à croire, mais tu y crois plus que la présence d’India dans le coin. Elle est plus importante que l’étoile pour toi, juste pour toi sans doute, mais peu importe. «   La France me manque aussi … » Pinçant tes lèvres, tu y repenses, tes meilleurs moments étaient avec ta mère ou India et encore récemment Ken, mais cette histoire aussi est brisante, bien trop. Tu es sans doute fait pour l’abandon et tu devrais en prendre conscience plus vite que ça, pour ne pas te briser et ne plus pouvoir te reconstruire après. Puis tu as le cœur qui se fend en voyant qu’elle avait eu tant de mal à parler de sa mère, sa mère est tout ce qu’elle a et tu le sais, beaucoup trop. Toi tu avais le père et la mère, mais l’un d’eux était le déchet qui te faisait sentir aussi bas qu’une crotte de chien. Une merde, rien d’autre. «  Elle ira bien ta mère ? Je le souhaite vraiment … » Tu pourrais parler de ton père, mais ça serait perdre du temps, un temps crucial pour vous. Ta main encore sur sa joue, tu la laisses glisser pour atterrir sur son cou, sentant un léger pouls fou se faufiler sous sa peau, tu l’observes et tu y penses , elle ne le sait pas, elle pense que tu vas t’en aller, que c’est toi qui va-t’en aller. «   Je ne pars pas … je vis ici. » Tu n’en dis pas plus. Tu t’approches un peu plus d’elle, comme si la proximité déjà existante n’était pas suffisante. «   T’es plus importante que n’importe quelle victoire India … » ça résume ta pensée. Ça résume le fait que tout ce qu’elle a pu te donner te fera toujours du bien, bien plus qu’elle devenu un héros pour certains, d’avoir fait folâtrer des milliers de personnes dans les rues, d’avoir réunis tant de communauté, de personne si différente, tout cela est rien, ne sera jamais rien comparé à l’amour qu’elle t’a fait connaitre, elle a beau avoir disparu tout ça n ‘a jamais disparu et peut être qu’il ne le fera jamais. Tes deux mains se joignent en quittant son cou, sa main pour finir par encadrer son visage. Les opales qui sont toujours entichée des siennes, tu approches ton visage du sien, laissant ton front rentrer à la rencontre du sien dans une douceur inouïe, ton nez s’approchant du sien, puis tes yeux divorçant des siens pour laisser ces derniers courtiser avec amour ses lèvres si attirante.

LUCKYRED
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Message Sujet: Re: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia Empty Mer 21 Nov - 0:54

elle n'avait qu'un voeu dans la tête india, que le temps s'arrête. elle aurait tout donné pour ça, tout perdu pourvu qu'elle le gagne lui. elle paraitrait peut-être dingue au regard de tout un chacun mais elle n'en avait que faire, il était tout ce dont elle avait besoin. elle ne pouvait pas inventer ce qu'elle ressentait à chaque fois qu'il était là, et c'était tout ce qui importait à ses yeux. parce qu'elle avait l'impression d'être née le jour où elle l'avait rencontré. lui, il avait toujours su l'écouter. lui, il avait toujours su la comprendre. lui, il avait toujours su l'épauler. et par dessus tout, il avait toujours su l'aimer, comme personne d'autre ne l'avait jamais fait. et l'effet miroir s'était invité dans ses sentiments à elle. la vie lui avait fait une fleur quand elle l'avait posé sur son chemin et elle ne pouvait que se sentir chanceuse d'avoir tiré le bon numéro dès la première fois. tout n'avait été qu'évidence entre eux, même leurs retrouvailles après quelques années l'étaient encore. ils n'avaient rien perdu, et rien n'avait changé. elle s'en rendait d'autant plus compte quand elle le sentait tout près d'elle. de la même façon qu'auparavant, ils se comprenaient encore. et ils éludaient les sujets qui pourraient leur causer du tort ou gâcher leur moment, qui serait peut-être le dernier. elle refusait d'y penser india, mais elle avait appris avec le temps que tout ne se passait pas forcément comme on le voulait. elle en avait fait la désagréable expérience plus d'une fois déjà, ce pourquoi elle préférait se préparer à la suite inévitable. et c'est sûrement dans cette même optique qu'elle ne se décide pas à rompre le contact avec lui. que ce soit sa main qu'elle accroche ou le baiser qu'elle dépose sur sa joue. elle a ce besoin viscéral de s'assurer qu'il est là et qu'il va rester à ses côtés, ne serait-ce que quelques minutes. le temps est suspendu alors qu'ils semblent se dire tout ce que les épreuves leur avaient empêché de se confier en les séparant prématurément. à mesure que les secondes s'égrènent, son coeur ne cesse de s'emballer, comme s'il avait finalement retrouver le rythme de son homonyme. parce qu'il n'avait jamais plus cogné autant depuis lui. alors elle a besoin de le remercier pour tout ce qu'il lui a donné. c'était grand, c'était beau et c'était eux. si leurs chemins doivent à nouveau dériver loin l'un de l'autre, elle veut qu'il sache combien il a été important pour elle, plus que n'importe qui d'autre. elle n'en avait pas eu l'occasion quelques années plus tôt et elle entendait réparer ses erreurs. du moins, celles qui l'étaient encore. et elle rit india, pour masquer l'émotion qui s'empare d'eux deux, toujours branchés sur la même station quel que soit l'évènement, la cause ou le lieu. il parait qu'on a tous une âme soeur quelque part, elle imaginait très difficilement que la sienne puisse être un autre que lui. en avait-elle même seulement l'envie ? à bien des égards, elle restait intimement persuadée que son coeur se chargerait de la rappeler à l'ordre. elle n'est pas de ceux qui se forcent la brune, elle sait exactement où se trouve sa place et elle préfèrera toujours se priver de tout plutôt que d'emprunter un chemin qu'elle sait pas fait pour elle. alors que kéziah refuse de se mettre à nu, elle se lance dans l'optique de lui montrer la voie, pour qu'il baisse ses barrières lui aussi. ils ne s'étaient jamais rien caché et ça ne commencerait pas aujourd'hui. tu es forte india. elle hausse d'abord les épaules, pas bien sûre de ses certitudes à lui. je l'étais quand t'étais à côté de moi. encore une manière de lui prouver que tout ce qu'elle dégageait de plus attirant, elle ne le devait qu'à lui. et quand il disparaissait loin d'elle, elle n'était plus que l'ombre de sa propre personne. les mots se perdent dans le courant des vagues, les silences se succèdent. pourtant, ceux-ci n'ont rien d'oppressant, au contraire. ils signifient beaucoup, ils signifient tout, pour ces deux âmes à la dérive qui ne cherchent qu'à se ré-apprivoiser. j'aime bien ce port d'attache moi... elle sourit à ses confessions, à ses gestes, à ce sentiment si singulier qui ne la quitte plus depuis de longues minutes. la russie je n’ai pas eu le temps de la voir, mais je suis sûr qu’à travers tes yeux l’endroit me plaira sans même l’avoir vu ! il sait toujours exactement ce qu'il faut dire, au moment où il le faut. il la connait comme personne, il y a longtemps déjà que le mode d'emploi n'avait plus aucun secret pour lui. la place rouge et la cathédrale de moscou, c'est vraiment magnifique. et je t'assure que c'est bien plus éblouissant en vrai que par n'importe quelle description que j'pourrais te faire. elle se voit déjà là-bas avec lui. la tête emplie de souvenirs que la russie raviverait, et leur proximité avec. le stade loujniki n'est pas mal non plus. elle glisse ça là, comme un aveu à peine voilé. il ne l'était sans doute pas plus que les autres, il avait juste une saveur particulière. celle de la concrétisation du rêve d'une équipe qui avait mis tout le monde d'accord. la france me manque aussi... leurs meilleurs souvenirs étaient là-bas, même si elle se targuait de les avoir emporter avec elle. il n'en restait pas moins qu'ils étaient imprimés à un tas d'endroits sur les terres qui avaient vu naître kéziah. elle plonge son regard dans le sien avant de lui répondre. promets-moi qu'on y retournera un jour. c'est une supplique qu'elle ne devrait peut-être même pas prononcer puisqu'ils seront bientôt de nouveau séparés. pourtant, elle reprend le terrain des promesses, parce qu'ils n'avaient jamais été fait que de ça. elle ira bien ta mère ? je le souhaite vraiment... elle hoche la tête. tout le monde lui dit que ça va aller, tout le monde pense tout savoir alors que personne ne sait réellement. lui, il se contente de garder espoir et c'est déjà bien assez. je ne pars pas... je vis ici. et alors que sa main sur sa joue ne fait qu'accélérer les battements de son palpitant chaque seconde un peu plus, il rate un ou plusieurs battements. elle a oublié de compter, à l'instant même où elle a compris qu'il avait posé ses valises à new york. t'es plus importante que n'importe quelle victoire india... leurs fronts se rencontrent, puis leurs nez. des automatismes qui reviennent déjà bien trop aisément. t'es dans une bulle de bonheur qui semble n'avoir aucune fin. t'es dans un monde à part où vous seuls êtes les protagonistes. t'es dans une dimension où tout te parait enfin possible. elle a envie de lui demander pourquoi il ne l'a pas appelé, mais elle se rappelle que c'est elle qui a initié leur déchéance. elle n'est pas légitime, dans ses choix, dans ses mots. j'te mérite pas kéziah... et pourtant, j'peux pas vivre sans toi. elle confesse ses sentiments les plus profonds alors qu'elle redessine les traits de son visage de ses doigts. elle a tout fait foiré, elle les a tous les deux blessé et ils en étaient là. ne restait que la véritable question, celle de savoir si elle était prête à l'abîmer encore un peu pour retrouver ce qui lui avait tant manqué. lui, elle, eux. deux coeurs, une seule direction.
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