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 mad love. (dino)

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Message Sujet: mad love. (dino)   mad love. (dino) Empty Ven 10 Aoû - 23:58

elle regarde le monde d’en haut, luz. dans ses envies de grandeur, dans ses ambitions démesurées.
sur le toit d’une tour trop haute, les jambes dans le vide, elle regarde la ville comme si elle lui appartenait. et du haut de sa tour d’ivoire, la princesse lève le minois vers le firmament qui perd peu à peu ses étoiles – comme des tâches de rousseur créées artificiellement qui partent sous le démaquillant – pour accueillir les premiers rayons du soleil de la journée sur son minois gracile.
la nuit a été longue.
une nouvelle mission confiée, un uniforme d’une entreprise concurrente à enfiler et faire exprès – en cachant le faciès – de se montrer aux caméras. dans divers endroits, dans divers gestes compromettants. parce que les concurrents de son homme d’affaire anonyme n’ont jamais vraiment la côte. parce qu’ils ont choisi le mauvais terrain où investir, parce qu’ils n’ont pas le droit d’exister s’il ne l’a pas décidé.
son homme d’affaire, son anonyme, c’est un peu comme un nouveau seigneur. un lord à suivre au doigt et à l’œil pour gagner un paradis édulcoré qu’il aura créé, en balançant toujours plus de billets verts – et légaux – sur son compte en banque.
la contrepartie ? mentir à sa famille. à une partie du moins. et c’est déjà un malus assez fort, d’après elle. parce que ça la tue à petit feu. parce que vivre avec azhar et ne pas pouvoir lui expliquer où elle était la nuit dernière est un poison qui serpente dans ses veines.
elle est trop honnête, luz. elle a été éduquée comme ça. mais elle coud sa bouche, se fait passer pour le genre de midinettes indépendantes qui ouvrent les cuisses pour avoir un peu de compagnie et ne pas passer la nuit esseulée. elle passe pour une salope. mais tant pis. tout pour continuer d’avoir ce flot incessant d’adrénaline qui court dans ses veines – sa drogue, l’unique qu’elle s’autorise.
les opales toujours levées vers un ciel dévoré d’orange, de rose et d’une pointe de bleu, elle maudit et remercie à la fois une entité invisible et inconnue pour cette vie.
parce que luz ne changerait rien au monde.
(si ce n’est le besoin lancinant et agaçant qui lui grignote les tripes de connaître sa mère – impossible à exaucer quand la source s’est tarie, quand la vie est partie.)
elle se relève dans un petit bond et quitte l’immeuble qui lui avait servi de refuge. avec un sourire et une démarche guillerette – parce que luz adkins reste une gamine qui se prend pour une grande fille – elle rejoint le queens uppé où se déroule l’un de ses rendez-vous hebdomadaires.
elle passe les portes du pénitencier, les joues rosies par l’excitation et le feu dévorant ses prunelles. ce n’est absolument pas que lola soit heureuse de rejoindre un endroit où on porte la blouse orange et où on attend sagement la peine de mort ou la libération, mais bien le qui elle retrouve.
il s’est imprimé dans sa rétine à force de le retrouver. cheveux mi-longs, allure de gangster – qui correspond assez bien à son lieu de travail – et pourtant une certaine douceur dans le regard. si elle a l’âge d’une midinette, elle en a aussi – d’une certaine façon – le palpitant. luz est de celles qui s’amourachent en un regard, et se désintéressent tout aussi vite.
mais lui, il est différent.
donald brezlas.
elle soupire de bonheur en arrivant dans la salle d’interrogatoire – une de celles dans lesquelles ils se retrouvent si souvent. et ses pieds tapotent avec impatience sur le sol bétonné et un sourire déforme ses lèvres pulpeuses quand elle entend son arrivée. comme d’habitude, une menotte entoure son poignet droit et la cloue à la table – on ne sait jamais qu’elle tenterait quelque chose. luz n’est pas certaine que ce soit très légal, mais elle ne s’en plaint pas.
- bonjour, donald.
elle susurre d’une voix enjôleuse. elle attend – plus patiemment cette fois – qu’il s’assoit face à elle.
- vous êtes bien matinal aujourd’hui. j’avais peur que ce ne soit pas vous qui m’interrogiez.
elle hausse autant les épaules que faire se peut. une moue boudeuse se peint sur son minois, signe de la désapprobation qu’elle aurait ressenti à faire face à une autre figure. parce que luz aurait déjà arrêté de ramener ses fesses dans cet endroit s’il n’y était pas – d’une manière ou d’une autre, elle aurait trouvé une façon pour ne plus être dérangée.
elle ne connaît rien de donald brezlas… et pourtant, elle l’adore déjà.
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Message Sujet: Re: mad love. (dino)   mad love. (dino) Empty Dim 19 Aoû - 19:26

il ne voulait pas y aller. il avait beau être aimé de son patron, ce dernier ne voulait rien savoir lorsqu'il demandait à rester le plus loin possible de cette femme. il se moquait de lui. « vous avez peur de cette femme ? elle ne vous mangera pas. » c'était là son unique réponse. il est derrière la porte, refusant d'entrer pour le moment. il regarde sa montre, encore une minute de répit. jusqu'à ce que son collègue ne quitte la salle en lui soufflant un « courage mec. » il lui avait tout raconté. l'épreuve qu'était l'idée de se retrouver seule avec elle. cette manie qu'elle avait de le prendre en chasse. il détestait cela. son coeur trop accroché à luna, il ne pouvait se résoudre à céder face à elle. pourtant, lorsqu'il voyait sa chevelure de feu surplomber son regard de braise, il sentait quelque chose s'agiter en lui. il lui était arrivé de quitter la salle d'interrogatoire pour ces raisons, et se sentait stupide de ne pas se montrer plus fort avec elle. il finit par ouvrir la porte, et entre dans la salle sans lui adresser le moindre regard. « bonjour, donald. » il la reprend immédiatement. « monsieur brezlas, je vous prie, pas donald. » personne ne l'appelait donald. c'était dino. seulement dino. mais, pour cette femme, il fallait installer une barrière, ce serait donc monsieur brezlas. il s'installe face à elle, déjà pétrifié à l'idée de ce qui l'attend. le calepin est face à lui, il s'empare du stylo en prenant la feuille à remplir. il n'était pas censé être capable de l'interroger. ce n'était pas à lui de le faire. il y avait des policiers pour prendre sa déposition. pourtant, depuis des années, il acceptait de faire le travail de certain, sous les demandes répétées de son supérieur. il faisait un peu tout dans les locaux, depuis. il se devait alors d'enregistrer le nom de luz, et prendre sa déposition, sans oublier les questions habituelles. « vous êtes bien matinal aujourd’hui. j’avais peur que ce ne soit pas vous qui m’interrogiez. » il relève le regard vers elle, et semble ne plus la quitter des yeux alors qu'il écrit le nom de la belle sur son calepin. il le connaît par coeur, à force. il ignore sa phrase, ne voulant pas rentrer dans ce jeu. il élude alors. « mademoiselle adkins, je ne suis pas là pour ça. » il tire un trait sur sa feuille et s'apprête à écrire la suite. « je vous écoute. pourquoi êtes-vous là ? » il évite de la regarder le plus possible, faisant mine de faire autre chose afin qu'elle ne comprenne pas son malaise.
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Message Sujet: Re: mad love. (dino)   mad love. (dino) Empty Dim 26 Aoû - 22:56

« monsieur brezlas, je vous prie, pas donald. »
elle se mordille la lèvre inférieure, feint une gêne qui n’est absolument pas ressentie. embarras imaginaire d’une enfant se faisant prendre sur le fait accompli, les bêtises directement visibles à l’œil nu. et pourtant, la rebelle qui sommeille en luz adkins ne veut qu’une chose : susurrer le plus lentement possible ce prénom qui lui sied si bien, ce prénom qui est le sien et qu’elle voudrait pouvoir crier encore et encore sous des coups de reins enfiévrés.
- d’accord, donald.
dans une lenteur exagérée, elle répond avec cette flammèche de provocation qui éclaire ses prunelles claires d’une lueur sauvage. la voix est posée quand la position de son corps ne gueule qu’une unique chose : aime-moi. prends-moi. la sauvagerie est de mise quand la séduction est l’unique chose à prendre en compte ici. luz se pense intouchable.
quand elle marmonne quelque chose à propos de sa présence et de son envie irrésistible de le croiser si tôt le matin, il relève le regard. et comme à chaque fois – malgré un minois plongé dans une impassibilité déconcertante – le palpitant de lola manque un battement. ses yeux ne sont pas spécialement spectaculaires, mais c’est avant tout le fait que ce soit les siens qui la perturbe tant et lui donne envie – sans ces menottes – de l’attraper par le col de son t-shirt pour coller goulument ses lèvres sur les siennes.
« mademoiselle adkins, je ne suis pas là pour ça. je vous écoute. pourquoi êtes-vous là ? »
moue boudeuse à l’appui, luz remue les mains – faisant cliqueter les menottes contre le cercle de métal qui la lie à la table de la même matière.
- sans les menottes ?
elle demande avec un petit clin d’œil.
- vous savez que je ne vous ferai pas de mal. je ne fais de mal à personne… et je connais des endroits où les menottes sont plus appropriées.
elle continue, s’enfonçant dans une attitude provocatrice à la limite du qualificatif de salope. les sous-entendus ne sont même pas cachés, et ils ne sont d’ailleurs qu’à peine sous-entendus.
mais les sourcils de luz se froncent.
- je vous mets mal à l’aise, donald ?
elle demande, et c’est un véritable crève-cœur quand tout dans son attitude semble le crier. les opales se nimbent d’un voile de tristesse quand elle se rassoit correctement au fond de son siège, croise les jambes et tente d’être le plus neutre possible.
- depuis le temps… je pensais… enfin...
les tremolos de la voix pourraient n’être qu’une manipulation de plus pour ziggy, et pourtant la voilà véritablement peinée du tournant que prend déjà cette entrevue qu’elle attendait tant.
- vous devez savoir mieux que moi pourquoi je suis là.
haussement d’épaules nonchalant alors que tout hurle la détresse dans son attitude ; le palpitant s’emballe inutilement quand elle écrase du bout du talon les suggestions graveleuses, troublée de n’être qu’une gêne quand elle s’était imaginé tellement plus.
- une nana qui me ressemblerait – apparemment – qui a fait de vilaines choses. sur une caméra de surveillance. j’en sais pas plus.
la ton est beaucoup plus froid – si ce n’est la même tristesse qui subsiste sur le minois. on ne décourage pourtant pas si facilement luz adkins… à moins que l’on se nomme donald brezlas, l’homme pour qui elle se damnerait sans hésiter si seulement il le lui demandait.
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Message Sujet: Re: mad love. (dino)   mad love. (dino) Empty Mar 11 Sep - 18:39

Son regard se perd sans détour sur la moue de la jeune femme. Ses jolies petites dents attrapant le bout de chair qui constitue sa lèvre inférieur afin de la torturer de ses coups. Dino n'en détourne les yeux que pour mieux se concentrer sur son travail, il n'a que cela en tête lorsqu'il entre dans cette petite salle froide. Pourtant, l'atmosphère n'est plus si froid, non, pas lorsqu'elle est dans les parages. Et il déteste l'admettre, que sous cette chevelure de feu se cache un diable qui l'attire. Alors, c'est les yeux rivés sur son formulaire qu'il lui pose les questions d'usage. Elle se moque ouvertement de lui, à l'appeler Donald quand il veut seulement rester professionnel. Elle ne sait même pas où elle a appris son prénom, ne se souvenant pas de l'avoir mentionné un jour. Mais, il préfère ne pas s'attarder là-dessus, elle semblait avoir plus d'un tour dans son sac, ce qui expliquait tout. Il la regarde un instant, et repose son attention sur le formulaire comme si c'était l'amour de sa vie. Comme s'il contenait le visage de Luna, sa Luna. C'est un cliquetis qui lui fait relever les yeux un instant, celui des menottes accrochées aux poignets de la belle prisonnière. Il n'a pas le droit d'accéder à sa requête, il ne doit pas la libérer de ses chaînes s'il n'y a pas d'urgence. Pourtant, il déteste voir les gens attachés, c'est pour lui un réel problème. Alors, il ignore le sous-entendu, se contentant de regarder autour de lui. Il ne voulait pas que ses faiblesses aient de gros impacts sur sa carrière, alors il se retient pour l'instant.
Jusqu'à ce qu'il ne voit les tremblements sur ses lèvres pulpeuses, qu'il ne remarque les secousses de sa voix. Elle semble réellement touchée par son manque de considération, chose que Dino a du mal à bien comprendre. Il ne pensait pas que cela puisse être si important pour elle. Il prie pour qu'elle ne se mette pas à pleurer, absolument pas apte à la soutenir. Heureusement pour lui, elle change de sujet. Il paraît soulagé en voyant qu'elle répond enfin à sa question, il griffonne alors quelques mots sur son papier, ne sachant qu'écrire d'autre. Puis, la regardant paraître si troublée, Dino baisse les bras et se lève de sa chaise. « Excusez ma mauvaise humeur, je n'suis pas du matin. » Les derniers jours n'ont pas été de tout repos, et son humeur s'en fait largement sentir. Il attrape les clefs perdues au fond de sa poche et fait le tour de la table afin d'aller à côté d'elle. Une fois accroupi, il insert la clé dans la serrure afin de regarder Luz un bref instant. « Si on vous demande, je vous ai détachée parce que vous aviez une envie pressante, d'accord ? » Dans le cas contraire, il n'avait pas le droit de se servir de ses clés. Et, si bien souvent il arrivait à ne pas jouer les héros et laisser les gens attachés, il n'y arrivait pas avec elle. Il se redresse, et s'installe sur le bureau, au lieu de retourner à sa place. Il veut écourter leur conversation, la faire partir le plus vite possible afin que tout soit terminé, avant qu'elle ne revienne à la charge. Croisant les bras sur son torse, il ajoute. « Je ne suis pas flic, j'ai seulement pour mission de prendre votre témoignage, et votre défense. » Il hésite un instant avant d'ajouter. « Mais vous savez aussi bien que moi, que cette femme, c'était vous. » Il avait vu les images, il n'y avait aucun doute sur l'identité de la jeune femme ayant commis le délit. Pourtant, Dino ne voulait pas qu'elle se fasse arrêtée, il voulait qu'elle reste ainsi, une lilith en liberté. « Aucune femme ne vous est semblable, vous ne pouvez pas nier que c'est vous sur l'enregistrement. » Ce n'est qu'une fois la phrase achevée qu'il se rend compte de ce qu'il vient de lui avouer. Aucune femme ne vous est semblable. C'était la vérité. Avec sa chevelure de brasier et ses yeux pétrifiant, elle était unique en son genre. Il ne voulait pas qu'elle prenne pour argent comptant ce qu'il venait de dire, et pourtant, elle le pouvait. Il la trouvait hors norme avec sa beauté transcendante, mais elle ne devait pas le savoir. Il s'empresse alors de se corriger, en espérant qu'elle n'ait pas compris son erreur. « Enfin, je veux dire ... Oubliez. Dites-moi plutôt ce que vous faisiez là-bas. » Il essaie de remonter à la surface, mais ne fait que s'enterrer.
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Message Sujet: Re: mad love. (dino)   mad love. (dino) Empty Sam 22 Sep - 18:32

il est de ces coups de cœur incompréhensibles qui vous retournent une personne.
luz adkins, véritable volcan en éruption, ne pensait pas que sa sensualité naturelle puisse ployer face à l'un de ces coups de foudre dont elle a tant entendu parler sans même y croire. parce qu'il n'y a que le charme qui la fasse vibrer, parce qu'elle n'est que manipulation sensuelle et sexuelle. parce qu'elle n'hésite jamais au grand jamais à user de ses charmes pour obtenir des faveurs, des accès… et que la provocation est comme une seconde nature. habituée à désarmer les hommes en quelques palabres lubriques agrémentées de promesses trop souvent laissées en suspens, c'est davantage luz qui laisse les hommes sombrer sous son talon aiguille plutôt qu'elle qui se retrouve harponnée, incapable de résister à un minois, un corps et une barbe légère. elle n'est absolument pas accoutumée à être la victime, celle qui se couperait en quatre pour avoir un peu plus d'attention, pour être source de désir.
et pourtant, n'est-ce pas pour ce besoin incessant d'être désirée qu'elle s'amuse tant et tant à jouer les filles faciles et enjôleuses ? ou peut-être n'est-ce qu'un de ses nombreux traits de personnalité, une chose qui la définit au plus profond d'elle-même.
« Excusez ma mauvaise humeur, je n'suis pas du matin. »
sourire léger et timide qui revient dévorer ses lèvres. une excuse de sa part et le sentiment qu'elle n'est pas ce qui le met mal à l'aise – mais bien l'heure matinale – parvient à lui regonfler le cœur et à chasser la tempête qui gagnait déjà son myocarde. elle entend le bruit significatif des clés et serait presque tentée de l'en empêcher, de murmurer un « c'est pas la peine, c'était juste pour vous taquiner et pour que vous vous approchiez. » quand ne compte plus que le fait qu'il pourrait la frôler par inadvertance. les poils clairs de ses avant-bras se hérissent déjà d'anticipation.
« Si on vous demande, je vous ai détachée parce que vous aviez une envie pressante, d'accord ? »
elle hoche vivement la tête, comme une gamine devant un mont de cadeaux la veille de noël. c'est comme les promesses qu'on fait à ces occasions : promis, j'attendrai demain pour les ouvrir. et finalement, c'est le harcèlement dans les règles de l'art dès que sonne minuit. elle ne dira rien sur la transgression effectuée de dino pour elle. rien que pour elle.
elle retient de peu le grognement de frustration quand il se recule déjà, laissant les menottes tomber dans un cliquetis sourd sur la table métallique. il ne l'a pas touché. pas effleuré. rien. alors elle tend vaguement la main vers lui pour que ses doigts flirtent quelques millièmes de secondes avec l'épiderme de donald.
- pardon, un spasme.
elle marmonne. mais elle n'essaie même pas de puiser dans ses talents innés d'actrice, préférant laisser flotter un sourire sur ses lèvres et qu'il devine qu'elle brûlait d'avoir un contact physique avec lui. comme si ce n'était pas déjà évident.
« Je ne suis pas flic, j'ai seulement pour mission de prendre votre témoignage, et votre défense. »
sa défense ? elle n'avait jamais vu les choses sous cet angle. témoignage… mais témoignage forcé. parce que luz n'avait jamais assisté à aucun de ces évènements auxquels ils lui demandaient de témoigner (officiellement du moins).
« Mais vous savez aussi bien que moi, que cette femme, c'était vous. »
elle est tentée d'arguer qu'elle est beaucoup plus sexy que la nana sur l'enregistrement – surtout qu'elle veille toujours à cacher son visage – mais se fait couper la chique par une autre des répliques de donald.
« Aucune femme ne vous est semblable, vous ne pouvez pas nier que c'est vous sur l'enregistrement. »
elle ronronnerait presque de contentement. aucune femme ne vous est semblable… unique, même pour lui. allez, je vous plais ! elle aimerait hurler et le taquiner. mais elle décide de la jouer plus fine, même si son palpitant bondi dans sa poitrine.
- aucune femme ne m'est semblable… dans quel sens ? vous me trouvez comment, donald ?
elle se penche légèrement en avant sur sa chaise, sur la table. elle veut qu'il se confie, change les rôles. elle devient l'ecclésiastique dans son confessoire attendant que donald brezlas expie tous ses péchés. dis-moi la vérité, donald. dis-moi que tu me veux. réclament et ordonnent ses opales dardées dans la direction du gardien. elle appuie particulièrement sur son prénom, adorant l'embêter et être l'une des rares – sans y avoir été autorisée – à connaître une information personnelle sur lui.
« Enfin, je veux dire ... Oubliez. Dites-moi plutôt ce que vous faisiez là-bas. »
elle croise les bras sur sa poitrine, colle à nouveau le dos contre le dossier de sa chaise. mais son éternel sourire énigmatique demeure sur ses lippes, l'air de dire trop tard, je me suis engouffrée dans la faille. et je n'oublierai pas. jamais.
- j'ai apprécie le compliment, mais ce n'est pas moi.
haussement d'épaules emplit de rébellion et d'insubordination. jamais je n'avouerai.
- et puis qu'est-ce qu'elle a fait de mal, cette femme ? parce que des vilaines choses, on en fait tous…
je peux même te montrer, est l'unique palabre à se refléter dans ses opales viciées. elle demande des précisions quand elle se fiche pourtant éperdument de la réponse. la seule chose qui compte à ses yeux, c'est la réponse à sa question précédente : vous me trouvez comment, donald ?. et le fait que l'entretien dure encore de longues minutes, s'égratigne en heures… tout pour demeurer plus longtemps à ses côtés.
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