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| (ross) east wind rising. [délai : 13/08] | |
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| Sujet: (ross) east wind rising. [délai : 13/08] Lun 30 Juil - 15:33 |
| ROSSIGNOL « ROSS » BLEU–DU–CIEL
24 ans ---- / ace of clubs ---- / ginta lapina
identité complète / elle se souvient de la voix de sa mère, aujourd’hui vestige d’une mémoire lointaine, qui prononçait rossignol comme si ce simple prénom eut le pouvoir de guérir tous les maux du monde. c’est qu’on la prédestinait à grandir dans la tendresse, la jolie gamine aux yeux océan. mais l’oisillon a fini par grandir. elles ont terminé arrachées les ailes de l’ange et avec l’âge est venu le désespoir. l’oiseau s’est écrasé depuis la stratosphère jusqu’à cette cruelle terre de réalité. rossignol a fermé les yeux, ross a ouvert les siens. envolées toutes les lettres d’amour, il ne restait de feu la rayonnante qu’un soldat, une louve, une sauvageonne. son patronyme quant à lui, elle l’a volé au firmament la première qu’elle la revu après des années de prison, son âme et son corps si profondément enfouis sous la terre. selon ses propres dire, elle est bleu-du-ciel pour ne plus jamais être texeira ; son nom de naissance, son nom de famille d’une famille qui n’est plus, qui n’a peut-être jamais été. lieu de naissance et origines / pour la majorité, c’est un simple village minuscule où la pluie ne tombe jamais et perdu au milieu de la terre de l’enchantement. pour ross, c’est le symbole de l’ironie d’une providence moqueuse : angel fire, nouveau-mexique, tu seras maudite. car elle est là ville où, à l’instar du nom qu’on lui donne, les anges ont brulés vivant, la ville où, dans les yeux d’une ross apeurée, le monde a pris fin pour la première fois. son ascendance vient du soleil : brésil et chili très lointain dans les veines. elle n’en garde que la pâleur d’une enfant qui a été trop longtemps privée du ciel.études ou métier / aussi lettrée qu’une collégienne, elle a été gardée loin de toute éducation traditionnelle pour la maintenir docile comme le mercenaire obéissant qu’elle a grandi pour être. elle ignore tout des connaissances basiques qu’ont les gens de son âge et puisque qu’elle ne sait que se battre, tuer et survivre, la vie civile la traite sans douceur. il n’est de métier qu’elle puisse vraiment accomplir, cet ingénue du monde moderne. aussi elle se contente de faire tout ce qu’on lui demande et d’être payée pour ça. donc, en échange d’un billet, ross nettoiera votre jardin, videra vos poubelles, fera vos courses, tuera le chat de votre voisin s’il vous énerve. à des prix battants toute compétition, dès maintenant obtenez votre soldat personnel et bon marché. orientation sexuelle / elle ne connait rien de l’amour ou même des relations sociales, en soit. à ses yeux, il n’existe que deux choses : le dominant et le dominé. et ainsi vont tous les liens entre les êtres humains. aussi puisqu’elle ne connait rien des gens, son orientation tout comme son avis sur eux est indéterminée. elle reste un blanc canevas où tout est encore à écrire. statut civil / veuve d’une moitié arrachée avant même sa puberté, solitaire par nature, isolée par dépit et jamais aimée en tant qu’être, toujours en tant que projet, que création d’un esprit paranoïaque ; ross est seule parce qu’elle ne saurait tout simplement pas comment être autrement. pi, scénario ou prélien / je l’ai chiée comme le reste.
L’ARME À LA MAIN ET LA LARME À L’OEIL
my darling you don’t understand : i saw the world end before traits de caractère / un couteau de chasse dans la botte, un gun sous l’oreiller, ross veille, dans l’attente d’un désastre. elle a vu le monde brûler sous ses yeux à l’aube de sa vie et même libérée de sa prison et même ouverte au ciel qui lui avait tant manqué, elle l’imagine sans cese lui tomber sur la tête et fracasser l’univers dans sa chute. ross est une sauvageonne : un animal parmi les hommes, un soldat de plomb au milieu des poupées de cire. cette vie moderne, elle en ignore les plus fondamentaux principes. l’empathie lui échappe et sur sa maladresse sociale, elle trébuche constamment. isolée depuis toujours, elle n’est pas sûre de comprendre ce que les gens représentent les uns pour les uns pour les autres. malapprise, grossière et farouche, on voit en elle le rôle de chienne qu’elle a pendant tant d’années pris à cœur et alors on se questionne : de l’être humain derrière la machine, que reste-t-il, sinon des yeux bleus ? l’approche est difficile, elle fuit dès qu’on lui tend la main, tentée de mordre, parfois – toujours dominée par son cerveau reptilien le plus primitif. elle n’est pas méchante, pourtant. mais comment vivre dans une société dont on ignore tout? comment s’adapter lorsqu’on se sent voyageur du temps perdu des centaines d’années dans le futur et incapable de retrouver sur la route les cailloux semée il y a de ça déjà si longtemps? ross ne sait rien, sinon la violence, la paranoïa d’une mort imminente et le combat pour sa survie. alors dans ses iris neuves au décor, elle découvre l’immensité de ce qui dort en dehors du bunker. touchée au cœur, elle devient fidèle, bien trop habituée à la solitude pour la reproduire, et alors elle s’émerveille comme l’enfant qui voit pour la première fois. elle était aveugle et elle voit pour la première fois. petit à petit, elle apprend à lécher ses blessures, à panser le carnage de son passé qui la déchire et à briser l’automatisme de bidasse qui lui lie encore les poings. mais les habitudes se meurent lentement et dans son oreille, quand enfin tout va bien, ross entend l’écho lointain d’un murmure qui la traumatise : « tu as été faite pour obéir. » y a la louve et l’oiseau. y a le soldat et la civile. y a la machine et l’être humain. y a la meurtrière et la victime. y a rossignol et puis y’a ross. et tous, ils se battent, se battent, se battent. mais tu peux pas être les deux, mon amour faudra bien finir par choisir ton camp. |
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| Sujet: Re: (ross) east wind rising. [délai : 13/08] Lun 30 Juil - 15:33 |
| APOCALYPSE NOW
you can fight or you can flight. you will win or you will die. ils étaient deux. au début, ils était deux. elle en est certaine. et puis le monde s’est mis à tourner, à tourner, à tourner. jusqu’à ce que de sa moitié, il ne reste plus rien. juste la sensation d’avoir perdu un membre, un poumon, une vie entière. ils étaient deux. elle en rêve encore. de lui, de sa main dans la sienne, de son sourire quand elle avait peur le soir, de ses yeux miroirs aux siens. elle a sept ans. elle hurle « je t’aime » à l’horizon mais le soleil a disparu. le garçon a disparu. tout a disparu. il n’est plus là. de lui, il ne reste que son fantôme dans chaque coin du monde et un prénom, presque effacé languissant sur le bout des pulpeuses.
salvador.
« t u s e r a s d e n o u v e a u à m o i c e c i n ‘ e s t p a s n o t r e f i n j e m e v e n g e r a i » ross ouvre les yeux. au dessus d’elle, le même plafond gris du bunker. autour d’elle, les mêmes murs sans couleurs, la même atmosphère de décrépitude et d’ennui. mais au fond de sa bouche, elle peut encore sentir son nom. elle se souvient. elle se souvient de t o u t.
*** je suis un soldat de plomb un tout petit soldat papa m’répète que le monde terminera sans moi
le matin du premier jour, rossignol s’est levée et a regardé le ciel pour la toute dernière fois. ce jour-là, papa était un peu plus fébrile que d’habitude, maman était un peu plus inquiète mais rossignol ne se faisait pas de soucis. car dès que la peur se dressait sur son passage comme une montagne infranchissable et laissait sur sa peau les marques du tracas, salvador lui prenait la main et sans dire le moindre mot – juste de son regard contenant l’océan tout entier et des paysages de rêves, juste en souriant un peu ; il apaisait les orages et rendait aux cieux le bleu qu’on aime tant. le matin du premier jour, rossignol s’est levée : enfant de sept ans dans une maison perdue dans la campagne néo-mexicaine et aux poutres anciennes, fille d’un ancien soldat dérangé mais fille de quelqu’un. la nuit a commencé a tombé sur le premier jour.
r o s s i g n o l a p l e u r é p o u r l a d e r n i è r e f o i s. elle se souvient des bras violents qui l’ont si brutalement arraché à son lit alors que ses paupières commençaient tout juste à devenir lourdes. elle se souvient du visage de son père ; un mélange entre la peur et la folie. quelque chose dans son regard hurlait dans un silence religieux qu’il était désormais trop tard. trop tard pour faire demi-tour. trop tard pour demander pardon. trop tard pour recouvrer ses esprits. trop tard pour...
journal de bord d’un soldat ; jour 2657 je m’appelle rossignol. enfin, pas vraiment. je m’appelle • • • • ; ça n’a pas d’importance. j’ai quatorze ans. je ne sais pas pourquoi il m’a fallu si longtemps pour m’en rendre compte mais je le sais à présent, je peux extraire du temps l’instant exact où le monde a pris fin. c’était la nuit du premier jour. j’avais sept ans et mon regard a croisé celui de mon père. à cet instant, je le jure, j’ai vu la terre brûler dans ses yeux. et alors j’ai su. j’ai su qu’il était trop tard.
trop tard pour me sauver.
trop tard pour la sauver, elle. il était encore temps de la sauver, lui.
le reste, rossignol s’en souvient comme d’un mauvais rêve. les cauchemars se sont mêlés à la réalité de ses souvenirs et tout ce qui lui reste en mémoire est la main qu’elle tend - à l’agonie dans les bras de son père devenu bourreau – qu’elle tend à son frère et du bout des doigts elle le supplie. mais le fil rouge qui les relie au cœur s’étire à mesure qu’ils choisissent leur camp. l’avenir s’écrit dans la seconde. salvador est tiré au paradis par une maman qui s’excuse et implore dans ses larmes coupables. vaut mieux un bébé mort que deux bébés morts. rossignol est entraînée tout droit en enfer par un papa qui hurle ses désillusions à qui veut bien les entendre. de l’ossature livide du bébé mort naît sa version la plus impitoyable et également la plus triste… la nouvelle définition du malheur s’épelle en quatre lettres.
journal de bord d’un soldat ; jour 3129
je m’appelle rossignol.
je m’appelai rossignol. je m’appelle ross. rossignol n’est pas un soldat. j’ai quinze ans. je vis dans un bunker depuis la fin du monde. aujourd’hui, j’ai tué quelqu’un. demain, je recommence. ross se tient toujours droite, assise à même le pavé glaciale de sa prison sous la terre. elle ne parle presque jamais – elle répond aux ordres et ne dit jamais non. ross est un bon soldat. un bon soldat ferme sa gueule et exécute dans poser de questions. c’est comme ça parce que papa dit que c’est comme ça et puisque le monde c’est rien que papa et ross, papa doit forcément avoir raison.
alors ferme ton clape-merde ross. mange ta ration dégueulasse directement depuis la conserve et avec les doigts parce qu’on va pas faire de manières, hein. et quand t’as fini, c’est l’heure de te mettre à plat-ventre et de faire tes exercices. tu feras mille pompes de plus si tu baisses pas les yeux quand ton père, ton chef, ton maître, ton esclavagiste sort sa bite pour pisser. quand t’auras terminé à ce niveau-là, t’ira te mettre dos au mur et tu te laisseras tabasser jusqu’à l’épuisement. mais fais pas cette tête-là, c’est pour t’entraîner, mon amour. le monde là-haut à la surface, c’est l’apocalypse, tu sais. tu dois savoir te battre tu sais. tu dois savoir tuer, tu sais. oui c’est dur, mais c’est la vie que tu mène. et puis, de quoi tu te plains ? t’as un père qui t’aime. parfois, papa s’en va pendant longtemps. lui, il a le droit d’aller voir ce qui trame sous le ciel bleu. mais pas ross. ross n’a pas le droit parce que c’est dangereux dehors. et puis surtout, papa a dit non. alors elle attend son retour en lisant des livres qui s’effritent d’avoir déjà été parcouru des milliers de fois. de temps en temps, papa revient avec une personne de la surface. une personne qui hurle et qui pleure. il dit que ceux qui survivent encore là-haut sont contaminés par le virus qui a détruit la planète. il dit qu’il faut les tuer.
et ça résonne dans le bunker. ça fait PAN PAN PAN quand ross utilise un flingue. ça fait beaucoup moins de bruit quand elle se sert tout simplement de ses mains.
journal de bord d’un soldat ; jour 4758 les contaminés de la surface arrivent et moi je les tue. ensuite, papa s’en va avec les corps et je n’en entends plus parler. je m’entraine avec papa. je tue les contaminés. je lis des livres que je connais par cœur. je mange de la merde. je ferme ma gueule. et surtout, je me pose pas de questions. papa a toujours raison. le monde est mort. dieu aussi.
je n’ai pas vraiment envie de tuer toutes ces personnes. mais je le fais quand même. ce n’est pas vraiment difficile, je suis forte. je suis un bon soldat. alors je fais ce qu’on me dit de faire. parce que c’est l’existence qui m’a choisi. parce que c’est la guerre. l’apocalypse perdure et la fin de l’univers n’est pas du genre à me laisser décider. je suis un être de violence. je crois que quelque part entre la nuit du premier jour et ce matin…. …j’ai perdu mes sentiments.
il est tombé comme un oisillon tombe du nid. sauf que lui, il est tombé raide mort. papa est mort comme ça, sans prévenir. ross est restée des jours à s’entraîner par-dessus la dépouille, incapable de se défaire de sa routine. il faut lire et s’entraîner et surtout fermer sa gueule. ross est un bon soldat. c’est comme ça que font les bons soldats. mais le maître est mort et son cadavre commence à sentir.
alors puisque plus rien ne la retenait sous le ciel gris du bunker, ross a ouvert la porte et pour la première fois depuis des années, elle a vu l’océan s’ouvrir au-dessus de sa tête et embrasser de ses vagues le monde entier. elle a vu et elle en a fait son nom le bleu du ciel.
vous savez quoi? c e n’ e s t p a s l a f i n d u m o n d e. elle a pleuré pendant des jours. le corps de ross. les larmes de rossignol.
salvador, aujourd’hui, j’ai vu le ciel pour la toute première fois. aujourd’hui, j’ai arrêté de compter les jours. je suis montée dans la voiture d’un inconnu direction nulle part et j’ai roulé pendant des heures et des heures encore. il m’a déposé dans à new york au milieu de tour d’acier et de verre. je ne connais pas ce monde. mais je ne t’écris pas pour ta raconter ça. je t’écris pour te prévenir. je suis libre et je me souviens. je suis me souviens de tout. je te retrouverai. et mon frère, je t’en fais la promesse, je me vengerai. puisque je connais pas ton adresse, je vais me contenter de brûler mes mots et avec eux, je vais brûler mon amour. tu devrais avoir peur. j’ai vu le moindre prendre fin sous mes yeux. je t’assure ;ma tendre moitié, je suis terrifiante.
ps : ne te méprends surtout pas. je te déteste évidemment, mais je t’aime encore.
je suis un soldat de plomb mais j’ai grandi tu vois papa est mort alors tiens-toi prêt le monde cette fois-ci, je viens pour toi
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
kingshara (amély) ---- / 18 ans ---- / rpgiste
ville / lille, plus ou moins. études ou métier / médecine. avis général sur le forum / beau comme un camion. le détail qui t'a fait craquer / la faiblesse. fréquence de connexion / beaucoup pour faire plaisir à laurine. le mot de la fin / comme toujours ma boite à mp est ouverte si vous voulez d’ors-et-déjà des petits liens. - Code:
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[b]ginta lapina[/b] / [i]ross bleu-du-ciel[/i] |
| | | Invité;
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| Sujet: Re: (ross) east wind rising. [délai : 13/08] Lun 30 Juil - 15:41 |
| qu'est ce qu'elle est belle. et puis cette plume bordel. rebienvenue. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (ross) east wind rising. [délai : 13/08] Lun 30 Juil - 15:52 |
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| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (ross) east wind rising. [délai : 13/08] Lun 30 Juil - 16:00 |
| Welcome |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (ross) east wind rising. [délai : 13/08] Lun 30 Juil - 16:04 |
| elle est déjà si dingue. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (ross) east wind rising. [délai : 13/08] Lun 30 Juil - 16:07 |
| je suis morte.... le pseudo est parfait le personnage aussi jpp
rebienvenue |
| | | Invité;
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| Sujet: Re: (ross) east wind rising. [délai : 13/08] Lun 30 Juil - 19:14 |
| quel pseudo original, et quelle fiche. wow. rebienvenue. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (ross) east wind rising. [délai : 13/08] Lun 30 Juil - 19:22 |
| j'aime cette présentation, j'adore quand les personnes la soigne, je trouve vraiment qu'un charme s'en dégage. je t'aime bien sous cette forme. (re)bienvenue chez toi, amuses-toi bien avec cet ange. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: (ross) east wind rising. [délai : 13/08] Lun 30 Juil - 19:57 |
| T'es belle |
| | | Contenu sponsorisé;
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| Sujet: Re: (ross) east wind rising. [délai : 13/08] |
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