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 l'instant d'après (shaye)

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Terrence Figueroa;

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Terrence Figueroa



nick hargrove.
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le coeur volage à l'image de ta vie.
tu glandes quand tu n'te la joues pas, tour à tour, serveur, ou vendeur dans une station essence. jusqu'à t'implanter dans les écrans de la télé-réalité.
l'instant d'après (shaye) 6c272ca701385d00a0c07dd91fc21864e3dc0044oksana - shaye (3) - toi ? - toi ? - toi ?

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Message Sujet: l'instant d'après (shaye)   l'instant d'après (shaye) Empty Mer 24 Mar - 17:10

l'instant d'après
les soirées vip étaient revenues à toi en pagaille, dès que ton nom avait été élevé dans les hautes sphères. plus autant pour celles d'un empire qui portaient sur les épaules de ton père, davantage pour ta comédie télévisuelle. le petit jeu malsain que tu t'étais plu à jouer pendant de longues semaines, sous l'oeil acérée de cette connaissance du passé qui avait cru bon de te lâcher aussitôt le contrat rompu. foutue silene qui, de ses mains habiles, avait de nouveau fait tout dérailler dans ta caboche. si tu la maudissais pour ses fausses promesses, tu lui reconnaissais au moins le don hors pair qu'elle possédait pour dénicher les talents. et la maîtrise dont elle faisait preuve pour les mettre sur le devant de la scène. elle avait fait de toi le nouveau poulain de la télé-réalité, celui qu'on allait s'arracher dans les jours, les mois, les années à venir. avant de partir, elle t'avait mis face à cette jeune notoriété. celle qui faisait les beaux jours du prédateur à l'appétit revigoré, aux envies décuplées. les femmes n'avaient jamais boudé ton cercle. pourtant, elles étaient encore plus nombreuses à se disputer tes faveurs depuis tes exploits à l'écran. à la gloire de cet homme qu'elle ne connaissait pas plus que ça, mais qu'elles s'imaginaient tel qu'elles l'avaient observé. à leur goût, elles dressaient ton portrait, sans savoir qu'elles n'étaient que les marionnettes de producteurs manipulateurs. toutes conditionnées à flancher pour ce qu'on leur exposait. alors les clubs se bousculaient et les gérants enchérissaient. ton sourire carnassier s'esquissait face à la demande. tu les regardais raquer à l'idée du bénéfice qu'ils feraient sur ton dos. tu t'en moquais tant que t'avais le vent en poupe. tant qu'on ne t'oubliait pas et tant qu'on parlait de toi. à tel point que cette vieille connaissance retrouvée quelques semaines auparavant, avait presque dû en faire autant pour s'assurer ta présence ce soir. tu t'étais auto-proclamé roi aux désirs inédits, geignant pour la constante reconnaissance de tes pairs.
la réception n'avait rien à envier à toutes celles que tu avais déjà pu écumer au gré des années. les enseignes partenaires étaient les mêmes, les codes de la haute société également. tu semblais baigner à nouveau dans un bain que tu n'avais jamais quitté. sauf quand ton paternel t'avait isolé de tous, à l'ombre d'un pensionnat de redressement. sombre période de ta vie que tu ne regrettais que rarement, t'ayant poussé à te raccrocher à la poudre blanche, là où l'entièreté de ce qui constituait tes repères foutait le camp. besoin devenu viscéral, tu t'imbibes de quelques grammes avant d'entrer dans la fosse aux lions. quelques accolades sont échangées, tes sourires sont distillés et tes clins d'oeil appuyés. déjà en train de mirer les plus belles créatures de la soirée, de tes billes intéressées. au vol, tu t'appropries une coupe siégeant sur un plateau à côté de toi et tu vogues à travers les corps. et comme un mauvais film dont la pellicule reproduirait la même scène en boucle, la silhouette de shaye se matérialise devant toi. souvenir agressif qui te revient quand tu sens à nouveau la brûlure de la gifle sur ta joue. sans doute qu'on dira de toi que tu es masochiste, et on aura raison. pourtant, tes pas t'y traînent quand même. jusqu'à elle, tu te hisses sans faire cas des êtres qui s'octroyaient toute son attention immédiate. et dans son dos, tu te glisses. je viens en paix. tu lui souffles dans le creux de l'oreille, l'esquisse d'un sourire pointant. je peux m'approcher ou je risque de m'exposer à un revers ? tu te fiches éperdument de la conversation que tu court-circuites. autant que tu te fiches de pénétrer encore son cercle sans y avoir été invité. trop habitué à être le miel au milieu d'un parterre d'abeilles, tu te sens comme la seule attraction pour laquelle on devrait se harponner.

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Célibataire, tu as le coeur meurtri d'avoir trop perdu. Tu te fais charmeuse pour te perdre entre les draps d'inconnus lorsque la solitude se fait trop dure à porter. T'es pas prête à ouvrir ton coeur, parce que tu ne supporterais pas un échec, pas un nouvel abandon.
Les notes de musique qui se faisaient entendre dès que tu déposais tes doigts sur les touches d'un piano étaient une douce mélodie à l'oreille. Mais c'est terminé. La vue d'un piano te panique, et t'es incapable de trouver du réconfort dans une passion qui t'a apporté tant de réconfort. Tu devais en faire ta vie, tu te savais assez talentueuse. Tu as tout abandonné, tes rêves de carrière et tes études, te perdant dans des petits boulots sans intérêt.
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Message Sujet: Re: l'instant d'après (shaye)   l'instant d'après (shaye) Empty Ven 26 Mar - 2:58


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“Tears, idle tears, I know not what they mean, tears from the depths of some devine despair rise in the heart, and gather to the eyes, in looking on the happy autumn fields, and thinking of the days that are no more.” @terrence figueroa

sur ton écran de téléphone, tu as l'invitation qui t'nargue. t'rendant perplexe. t'es mitigée, y aller, ou ne pas y aller. tu doutes. qu'est-ce que tu pourrais faire d'autre, après tout? petite voix dans ta tête, celle qui te murmure que tu dois sortir. que faut pas que tu loupes cette occasion. qui t'raconte que d'toute façon t'as rien de mieux à faire. parce que mahe est parti. qu'harlem est parti. et tes soeurs? tu les a forcées à t'quitter, elles aussi. si bien que les moments que tu passes avec elles s'font de plus en plus rares, parce que t'es là, sans l'être réellement. écoutant d'une oreille distraite les discussions qu'elles peuvent avoir, si bien qu'elles n'essaient même plus de t'faire participer, c'est peine perdue. tu n'sais plus quoi leur dire, parce que t'es pas sûre d'avoir encore ta place. tu ne l'as plus, et tu sais pas comment la récupérer. t'es même pas sûre de le vouloir. fuir, prétendre, c'est ce que tu fais de mieux depuis qu'il est décédé. ça t'es même facile maintenant, d'prétendre que tu vas bien, qu'rien n'te touche. et pourtant, c'est comme si chacun d'tes sentiments étaient décuplés et t'sais même pas quoi faire avec ça. alors tu sors, tu bois, t'prends ces satanés comprimés censés t'aider à aller mieux.
est-ce que ça t'aide ? bien sûr que non.
est-ce que tu continues ? bien sûr que oui.
parce que cet engrenage tu l'connais si bien maintenant, que tu n'sais plus ce que t'es sans lui. demander de l'aide? c'est pas pour toi. alors tu continues sur ce chemin d'enfer que tu t'es créé, plongeant un peu plus chaque jour qui passe. et pour toi, c'est presque ok. t'es résignée. alors ce soir, tu feras pas d'exception, tu sortiras parce que c'est ce que tu fais de mieux maintenant.
pourtant, alors que l'eau chaude t'coule sur le corps, t'hésites encore un instant. comme un pressentiment qui t'dirait, n'y va pas. mais tu l'écoutes pas, parce que de l'autre côté, y'a quelque chose qui t'pousse à y aller malgré tout. tu passes tes mains sur ton visage mouillé, comme si cela allait t'aider à prendre une décision, à t'éclairer l'esprit. ça sert à rien, ce geste n'est pas magique. néanmoins, quand tu t'enroules dans ta serviette, tu l'sais. t'y vas. ta décision est prise, pas d'retour en arrière.  
la soirée est déjà entamée quand tu t'décides à faire ton apparition, si bien que tu peux presque passer inaperçue. toutes ces personnes autour d'toi, d'un coup ça t'paraisserait presque trop, parce que pour la première fois depuis des semaines, y'a des visages qui n'te sont pas inconnus. fait attention, tiens-toi bien, que ça t'conseille d'un côté. laisse-toi aller, profite, oublie qu'te dis l'autre. deux salles, deux ambiances. la petite voix qu'essaie d'te pousser vers le haut, versus celle qui t'tire vers le bas, et qui gagne la majorité du temps. ça t'fatigue. peut-être que tu deviens folle. ça t'passe par la tête un instant, mais ça n'dure pas, parce que t'es happée par une connaissance, ça t'enlace amicalement, t'fourrant un verre tentateur entre les doigts.
bientôt, tu t'retrouves au milieu d'un groupe dont t'écoutes à peine la conversation. t'hoches la tête, parfois, et rigole quand tu l'estimes nécessaire. qu'est-ce que tu fous là? cependant, tu peux pas le nier, c'est agréable d'pouvoir échanger sur tout, sur rien. d'revoir des personnes qui t'sont connues, de faire comme si tout était normal, que tout va bien pour toi.
tu crois qu'ils parlent de leurs études, de leurs examens quand tu sens une présence dans ton dos. t'as pas l'temps de te retourner que tu l'entends, cette voix bien réelle. je viens en paix. tu fermes les yeux un instant, tu respires profondément. "excusez-moi" qu'tu lances au groupe, pour te retourner sur terrence qui t'fait face, le sourire s'étirant sur ses lèvres. je peux m'approcher ou je risque de m'exposer à un revers ? t'hausses un sourcil, t'es trop sobre pour lui faire face. mais t'as pas l'intention d'le quitter une nouvelle fois. pas tout de suite. "ça dépend, t'es là pour m'insulter une fois encore ?" t'avais bu, pourtant tu t'souviens de votre dernier échange. l'premier depuis si longtemps. t'as joué avec lui, et à la fin, vous avez tous les deux perdus. des mots échangés, une gifle donnée et vous voilà de nouveau séparés. t'inspires bruyamment, laissant un instant ton regard s'perdre dans la foule avant qu'il ne revienne sur la silhouette de celui qui faisait battre ton coeur à un moment, et qui a toujours l'chic de le faire s'emballer. "dans tous les cas, j'peux rien promettre." à tes risques et périls, terrence que tu voudrais ajouter, t'es presque sûre que ton expression parle pour toi. t'es là depuis un certain déjà, et contre toute attente, ton verre semble à peine entamé, c'qui pour toi, est une petite victoire. mais là, tu peux pas t'empêcher d'prendre une gorgée, pour t'donner du courage, pour oublier à quel point tu t'sens mal à l'aise, là, tout d'suite. "j'dois avouer que je m'attendais à t'voir là, après notre dernière conversation..." que t'annonces calmement, signifiant bien entendu à tes côtés.

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Message Sujet: Re: l'instant d'après (shaye)   l'instant d'après (shaye) Empty Sam 27 Mar - 13:50

l'instant d'après
dans ton champ de vision, le souvenir de celle que tu n'as pas respecté. par deux fois, dans un aller sans retour. sa silhouette d'abord redessinée de face, il ne te reste plus que son dos exposé quand tu t'approches. la pièce regorgeant d'âmes plus diverses les unes que les autres, tu pourrais en profiter pour varier les plaisirs terrence. t'avancer à la hauteur de ceux qui recherchaient ton contact, qui se damneraient pour un sourire de toi. sauf qu'une fois encore, tu prends le contre-pied. tu vas au devant des ennuis, toute crainte et cohérence dehors, envolées avec la poudre. c'est une force qui te dépasse qui te pousse vers elle chaque jour que dieu fait. et quand tu avais minutieusement orchestré votre chute dans un élan primaire, elle avait pris la sortie que tu lui refusais encore aujourd'hui. comme un connard, tu lui avais arraché les promesses sûrement soufflées dans des instants édéniques. et maintenant tu te maudissais de la voir t'échapper. jeune homme éternellement insatisfait, tu courrais après celle que tu avais délibérément bafouée. tes contradictions révélées au grand jour dans la complexité de la situation. tu brises la distance qui devrait vous séparer, tu casses la barrière protectrice dont elle avait dû s'entourer. et tu te retrouves à quelques centimètres d'elle, son parfum entêtant déjà tes synapses. ça te rassure d'avoir les yeux posés sur elle, de savoir et de ne pas te parasiter l'esprit à base de centaine de questionnements sur son compte. depuis qu'elle t'a quitté, tout de sa vie t'apparaît comme flou. des grands évènements en passant par ses relations. et la revoir, il y a quelques semaines, a méchamment ravivé des blessures que tu pensais avoir colmaté. de son attention, elle te gratifie enfin, et il n'en faut pas davantage pour te contenter. pour te dresser victorieux d'une bataille jamais réellement initiée. quand elle se retourne, tu lèves innocemment les mains en l'air, appuyant tes propos. tu n'es pas venu déclencher un nouvel affront. tu voulais simplement la voir, t'assurer que tout allait bien pour elle, dans l'espoir déraisonné de gratter encore une maigre place à ses côtés. ça dépend, t'es là pour m'insulter une fois encore ? tu bronches pas terrence, tu te contentes d'encaisser. elle est dans le vrai shaye, l'histoire se répète et c'est cet état de fait qui te force à ne pas en rajouter. pour un temps. j'ai pas le droit à un sourire ? votre début de conversation sciemment détournée, tu veux adoucir la lionne aux crocs déjà devinés. dans tous les cas, j'peux rien promettre. tu sens déjà ton palpitant s'affoler à l'idée de la dangerosité de l'échange. ou peut-être se borne-t-il à révéler ce que tu tais, à expier le mal que tu te fais avec tes rails. ça tombe bien, j'ai toujours eu le goût du risque. tu ne reculeras devant rien terrence. d'abord la gifle, qui savait à quoi tu t'exposais ce soir ? le mystère ambiant et la découverte d'une shaye 2.0. avaient le don de développer ton appétit sans limite. tes billes ne la quittent pas un seul instant. et tu remarques tout de son malaise, de son trouble. à tel point qu'elle s'enfile l'intégralité de sa coupe de champagne sans que tu aies le temps de cligner des yeux. j'dois avouer que je m'attendais pas à t'voir là, après notre dernière conversation... dans un haussement d'épaules, tu t'apprêtes à lui dire que tu ne savais pas qu'elle serait présente. tu te ravises, saisissant qu'elle interpréterait tes propos de travers. j'ai merdé. encore. je voulais pas rester sur ce goût amer entre nous. je ne le supporte pas. un rapide coup d'oeil au-dessus de son épaule te rappelle ceux qu'elle côtoyait avant ton arrivée. et sans doute que tu sur-réagis à nouveau. réveillant ta fâcheuse manie d'intolérer ceux qui risqueraient de prendre plus de place que toi dans son sillage. t'étais vraiment intéressée par leur conversation ? tu dis en les désignant d'un mouvement de menton qui en dit long sur l'estime que tu leur portes. viens, on sort. et tu me diras tout de toi. de celle que tu es devenue et que je ne connais pas.


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Message Sujet: Re: l'instant d'après (shaye)   l'instant d'après (shaye) Empty Mar 30 Mar - 2:56

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tu as tellement hésité avant de te décider, que tu n'as même pas eu le temps de t'inquiéter sur quelque chose de primordial: la conversation. comment faire pour parler à des personnes avec qui tu n'as, de prime abord, plus aucun centre d'intérêt commun? difficile. mais au final shaye, qu'est-ce qui te plaît? qu'est-ce qui fait affoler ton palpitant?
la musique, ça a toujours été ton truc. et maintenant, tu supportes plus d'approcher tes mains d'un instrument. ça te provoque sueurs et nausées. parce qu'il était toujours le premier à t'applaudir, à te pousser, à t'écouter. tu t'en étais pas rendu compte avant, mais tu avais fini par relier harlem à ta musique, comme si l'un ne pouvait plus continuer sans l'autre. et aujourd'hui, tu ne peux qu'être d'accord. parce que tu ne peux plus. jamais, c'est la réponse que tu donnes quand on te demande quand comptes-tu reprendre la musique. mais est-ce vrai? tu le crois. mais au fond de toi, dans cette partie oubliée de ta vie, de ta personne, y'a un recoin qui se languit des mélodies que tu proposais.
et sans la musique, qu'est-ce qui te branche?
les verres d'alcool que tu t'enfiles comme si tu en tirais ta force? les cachets qu'on te prescrit pour calmer ton esprit et apaiser tes nuits, que tu prends parfois en complément de ton liquide qui te réchauffe l'oesophage? ou encore, les mains des inconnus sur ton corps, la sensation que ça te procure, d'être vivante et de compter, d'être toujours là? rien, et toutes ses réponses à la fois. mais tu sais que tu pourrais pas en parler. parce que ce que tu penses, ce que tu ressens, tu le comprends pas toi-même. comment expliquer que t'es plus celle que tu étais avant, mais que tu sur-joues celle que tu es aujourd'hui pour te donner de l'assurance, pour te protéger. que désormais tu joues un rôle qui te colle si bien à la peau, qui te va si bien que tu ne sais plus qui tu es à l'heure actuelle. que tu as perdu tes repères quand harlem a perdu la vie et que maintenant, tu ne sais plus avancer, te contentant de te détruire toi, petit à petit, ainsi que ceux qui t'approchent trop près. est-ce que tu pourrais le dire à voix haute ça, shaye? non. parce que tu n'en as pas conscience, parce que tu refuses de voir que ta vie est partie en fumée, que tu ne vis plus, tu survis. c'est pas sain, ton entourage le sait bien, mais t'es pas prête à affronter la vérité. les excès en guise de compagnons de vie, ça te va, pour l'instant. jusqu'à ce que tu craques. jusqu'à ce que tu fasses celui de trop.
revoir terrence ce soir, ça te ramène une nouvelle fois dans ce passé que tu fuis parce qu'il a durant un temps été une constante de ton quotidien. le premier, et le seul à te briser le coeur par la suite. votre dernière rencontre n'a pas été concluante et pourtant, tu ne peux pas dire que cela ait été entièrement déplaisant. si bien que de le savoir là, près de toi, ça fait battre ton coeur un peu plus vite. ssh.. du calme, que tu t'intimes, parce que tu veux rester maître de la situation et en un sens, tu ne veux pas baisser ta garde. tu le dévisages froidement, alors qu'il lève ses bras en signe de reddition. j'ai pas le droit à un sourire ? tu hausses un sourcil, penchant légèrement la tête, comme si tu comprenais pas sa question. puis tu te redresses en secouant la tête. j'vois pas pourquoi je te sourirais. que tu lances, tu veux pas te ramollir face à lui. tu veux te souvenir de pourquoi tu lui en veux. il t'a trompé. brisé ton coeur innocent. il était pas là. à son retour, il t'a insulté. tu as toutes les raisons du monde de jouer la difficile, de pas te montrer tendre. même si les fossettes qui se dessinent quand il sourit, ça t'a toujours attendri, car ça donnait un côté innocent à son visage, le faisant rayonner. stop. tu ne dois pas penser à ça. ça tombe bien, j'ai toujours eu le goût du risque. qu'il t'annonce sans peur, presque au tac au tac. bien. attention à ne pas te faire avoir, que tu voudrais lui répondre, mais tu te retiens, haussant simplement les épaules en guise de réponse. le silence n'a pas le temps de s'imposer trop longtemps, car déjà tu le questionnes par rapport à sa présence ici, à tes côtés. pourquoi vient-il une nouvelle fois, quand visiblement de ce que tu as pu voir, ce n'est pas la compagnie qui doit lui manquer. paraît-il qu'il fait facilement vaciller le coeur des dames, que tu as lu quelque part. sans rire. t'es-tu renseigné sur lui depuis votre confrontation? peut-être, oui. j'ai merdé. (...) je voulais pas rester sur ce goût amer entre nous. cette fois, tu souris mais pas de joie, c'est plus fort que toi. tu veux dire une nouvelle fois? tu croises les bras sur ta poitrine, tu exagères peut-être, mais tu ne sais pas te retenir. tu as beau être celle ayant initié votre rupture, en lâchant le fameux "c'est terminé" il n'a pas discuté, n'a pas cherché à se battre pour vous. il a juste disparu de ta vie, de ton quotidien. et peut-être qu'au fond, c'est aussi douloureux que sa tromperie. tu soupires en secouant la tête, ne pas se disputer ici, que tu te répètes. pourtant tu le sais, vous faites ça si bien. t'étais vraiment intéressée par leur conversation ? bien sûr. que tu réponds trop vite pour que cela ne soit la vérité. la vérité étant que dès que terrence est entré dans ton champ de vision, tu as complètement oublié tout ce qu'il y avait autour de toi, dont les personnes dans ton dos. mince. bon, je te l'accorde, je n'étais peut-être pas tout à fait attirée par ce qui se disait. que tu dis, en regardant le sol, d'une voix un peu plus basse pour que seul lui puisse l'entendre. ce serait gênant que tes anciens compagnons n'entendent que depuis plusieurs minutes déjà, tu avais cessé de les écouter. pour ma défense, on a fini par être très différent. nos priorités de vie sont différentes. tu m'étonnes. mais ce n'est que trop vrai, un fossé c'est réellement creusé entre toi et ces personnes. là, plus que jamais, tu t'en es rendu compte. dure réalité. viens, on sort. tu ne t'attendais pas à ça. d'accord. ça t'échappe. quoi? mais qu'est-ce que tu dis, reprends-toi fille stupide. attends, mais pourquoi je viendrais avec toi déjà? c'est peine perdue, parce que tu sais que tu le suivras quand même.

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Message Sujet: Re: l'instant d'après (shaye)   l'instant d'après (shaye) Empty Mer 7 Avr - 2:20

l'instant d'après
ça s'en va et ça revient. tant que tu t'es accoutumé à tout de shaye. de sa présence à son absence, jusqu'à son retour et son récent départ. si les cris n'étaient pas aussi virulents le soir dernier, ce sont les coups qui ont plu. la gifle prise, que tu avais toi-même formaté. tu n'es pas de ces types qui maîtrisent leurs éclats terrence. toi, t'as tendance à perdre le contrôle, à te laisser emporter par tes émotions fébriles. impulsif et sauvage, tu ne prends que rarement les bonnes décisions. jamais, appuieraient certain. tu permets à ton feu intérieur de te dicter tes décisions, de prendre le pas sur ta raison. alors ta répartie dépasse ta pensée et tu te retrouves à l'insulter. à demi-mots, sans réellement les prononcer, tu te contentes de la comparer à celles qui n'avaient pas le privilège de se respecter. pourtant, tu sais qu'elle est loin de tout ça shaye. la preuve se mesurant à la manière que tu avais de la regarder, à la manière que tu avais de la traiter. quand l'allumette de ta jalousie acérée n'avait pas encore enflammé ton égo de mâle alpha. voyant se consumer les cendres de ce qu'il aurait pu rester de vous, tu avais vu rouge terrence jusqu'à vriller complètement. écourté l'échange que tu aurais pu voir tourner à ton avantage, c'était elle qui en avait tiré les rênes. te laissant pantois, furieux et dégoûté au milieu d'une piste habituellement bondée et toute désignée comme ton terrain de jeu préféré.
l'expérience pourrait se renouveler dans un futur pas si lointain. tu en avais toi-même bâti les fondations sur un coup de tête, un coup de coeur. oubliant le souvenir de vos dernières retrouvailles, comme si tu avais arraché la page pour en écrire une autre. une que tu aurais imaginé, davantage à ton goût. tu te fabriques une place à ta mesure au milieu d'un amas d'êtres que tu ne brûlais même pas de connaître. tu les snobes de ton arrogance si singulière, reportant toute ton attention sur la seule lueur qui méritait une once de ton regard. tu l'arraches à ses eaux-là shaye, pour qu'elle ne se concentre plus que sur toi. t'appropriant son intérêt consenti ou non. j'vois pas pourquoi je te sourirais. parce que t'es plus belle quand tu souris. et parce que tu en as envie. il te semble si loin le temps où tu gravais des émotions positives sur ses traits. c'est pas grave. cette moue boudeuse et passablement irritée, ça te va bien aussi. le sourire en coin borde tes propres lippes, presque trop fier de l'effet que tu distilles. et tu lui racontes pourquoi tu es encore là, pourquoi tu insistes sans craindre le revers du bâton. dans ta bêtise fugace, tu avais tout occulté de la bienséance. à postériori, tu avais saisi l'ampleur des dégâts causés suite à un banal coup dans l'égo. l'intelligence et la réflexion t'avaient manqué pour prendre les bonnes décisions. à la place, tu avais toi-même dégommé tout de votre si belle association. tu veux dire une nouvelle fois ? connard un jour, connard toujours. c'est pas ça qu'on dit ? peut-être que tu es dans un bon jour et que tu acceptes de te rabaisser pour obtenir rien qu'une caresse de sa part. peut-être que ça ne durera qu'un temps et que ton impétuosité reprendra vite ses droits si tes efforts ne sont pas récompensés. en attendant, tu ne peux pas t'empêcher de dévaloriser ses interlocuteurs, ainsi que leur conversation stérile. bien sûr. bon, je te l'accorde, je n'étais peut-être pas tout à fait attirée par ce qui se disait. ses premiers mots t'étonnent. ce qu'elle ajoute ensuite étire ironiquement tes lippes. tu avais vu juste, tu la connaissais mieux qu'elle aimerait le croire. pour ma défense, on a fini par être très différent. nos priorités de vie sont différentes. tu es devenue différente shaye, presque plus proche de moi aujourd'hui, que tu ne l'as jamais été auparavant. tu les as observé ses nouveaux tics de comportement, tu en as même fait les frais. pourtant, elle t'intrigue celle que tu n'as pas eu le temps d'apprendre. tu meurs d'envie de la découvrir, d'en saisir toutes les nuances. ce pourquoi tu l'invites à s'éclipser en ta compagnie, loin de ces personnes sans couleur, ni saveur. d'accord. expulsée si vivement, son approbation te surprend. le revirement beaucoup moins. attends, mais pourquoi je viendrais avec toi déjà ? tu lèves les yeux au ciel avant de soupirer. et si t'arrêtais de te poser des questions pour une fois shaye. tu ne lui laisseras pas davantage le temps de réfléchir, tu attrapes sa main pour l'entraîner vers le balcon. là où tu refermes la baie vitrée derrière elle. à cette hauteur, la vue de new york est spectaculaire. ton premier geste sera pour le paquet de cigarette oublié dans la poche arrière de ton jean. le tube que tu glisses entre tes lèvres avant de l'allumer. ta dose de nicotine comme unique coup de fouet à ce qui vous attendait. je suis content de te voir shaye. d'avoir l'opportunité de rattraper tes mauvaises actions, si seulement elle t'offrait le luxe de t'écouter. je l'avais bien mérité. tu glisses alors que tes pupilles la fixe et que tu tires déjà sur ta clope. la malice teinte tes lèvres humides. tu te ranges de son côté, en espérant que ça la radoucira et que ça te fera gagner quelques précieuses minutes, en plus de quelques points perdus si bêtement.

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Célibataire, tu as le coeur meurtri d'avoir trop perdu. Tu te fais charmeuse pour te perdre entre les draps d'inconnus lorsque la solitude se fait trop dure à porter. T'es pas prête à ouvrir ton coeur, parce que tu ne supporterais pas un échec, pas un nouvel abandon.
Les notes de musique qui se faisaient entendre dès que tu déposais tes doigts sur les touches d'un piano étaient une douce mélodie à l'oreille. Mais c'est terminé. La vue d'un piano te panique, et t'es incapable de trouver du réconfort dans une passion qui t'a apporté tant de réconfort. Tu devais en faire ta vie, tu te savais assez talentueuse. Tu as tout abandonné, tes rêves de carrière et tes études, te perdant dans des petits boulots sans intérêt.
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Message Sujet: Re: l'instant d'après (shaye)   l'instant d'après (shaye) Empty Jeu 8 Avr - 1:11

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“Tears, idle tears, I know not what they mean, tears from the depths of some devine despair rise in the heart, and gather to the eyes, in looking on the happy autumn fields, and thinking of the days that are no more.” @terrence figueroa

serais-tu devenue stupide shaye? peut-être bien. c'est la question qui te vient en tête, quand tu vois terrence et que tu restes là, à l'écouter. tu devrais prendre tes jambes à ton cou, partir le plus loin possible de lui. tu ne devrais pas perdre de temps avec lui. pas après qu'il t'ait trahis en tenant cette traînée dans ses bras alors qu'ils étaient tiens. c'est petit, tu le sais, de détester cette fille parce que peut-être qu'elle ignorait ton existence, peut-être qu'elle avait trop bu pour penser à la copine restée à la maison, mais tu ne peux pas t'en empêcher. il t'a trompé avec elle, et pour cela, elle mérite tous les noms que tu lui as longtemps donnés. tu devrais le planter là, parce que la dernière fois que tu l'as vu, il a osé t'insulter, comme si tu n'étais rien, sans savoir. et même s'il savait, qu'est-ce que ça changerait? rien. il mérite pas de savoir, pas de comprendre.
pourtant, alors que tu devrais le contourner, le laisser là, tu restes à ta place, à l'écouter. à croire que tu n'as rien retenu, que tu veux reprendre une dose. c'est stupide. à quoi bon, pour souffrir une nouvelle fois? tu pourrais probablement pas le supporter. longtemps petite fille sage, maintenant tu te plais à t'imaginer prédatrice, à croire que c'est toi qui mènes la danse, alors qu'au final, tu ne fais que prétendre être quelqu'un que tu n'es pas. pas vraiment. y'a cette petite voix dans ta tête qui te dit, qu'il serait peut-être temps que tu avances et que tu te trouves, enfin. mais t'es terrorisée d'avancer sans harlem, d'avancer dans le noir complet. et si tu n'aimais pas ce que tu pourrais trouver? qui serait là pour te rattraper, pour te rassurer? tu as l'impression qu'il n'y a plus personne alors tu t'enfonces, encore et encore dans cet engrenage infernal, renonçant presque à l'idée d'en sortir un jour. c'est pas grave. cette moue boudeuse et passablement irritée, ça te va bien aussi. tu soupires à cette remarque en secouant la tête. heureusement que tu arrives parfois à te contrôler, car il a bien failli t'arracher un sourire. le salop, il a l'art et la manière, le charisme nécessaire pour te faire fondre, alors que tu te veux de marbre. tu te dois de faire preuve de prudence si tu ne veux pas te perdre dans un jeu que tu ne pourrais peut-être pas gagner. gare à toi shaye, ne te perd pas plus que tu ne l'es déjà, cette voix de raison qui semble veiller sur toi, qui te conseille et que tu ne sembles pas vouloir écouter, tu la refoules dans une partie de ton subconscient, pour ne plus l'entendre. c'est plus facile ainsi, de faire ce que tu ne devrais pas. connard un jour, connard toujours. c'est pas ça qu'on dit ? tu hausses un sourcil, le sourire amusé qui se dessine finalement sur les lèvres. c'est bien, au moins tu as conscience d'en être un, c'est déjà ça si tu ne connaissais pas ses agissements, tu pourrais te trouver trop dure. mais ce n'est pas le cas, et si ça l'était? et bien ce serait ainsi, juste pour te venger comme tu le peux des larmes qu'il a fait couler sur tes joues y'a quelque temps déjà. il mérite ça, et pire. pourtant, plus tu le regardes, plus tu sembles oublier à quel point tu l'as haïs, combien d'injures tu lui as adressées, à haute voix et dans ton esprit. et il les méritait toutes. sans le moindre doute. t'entendre admettre à voix haute que tu es devenue différente de ceux qui t'entourent te paraît étrange, mais ça ne pourrait pas être plus vrai. tu le regrettes parfois, parce que c'était agréable de savoir ce que tu voulais faire, de savoir où tu allais. et pourtant si tu te devais d'être honnête, tu pourrais aussi dire que tu apprécies la liberté que tu as trouvé, que repousser tes limites, vivre sans barrière, ça t'a donné des frissons que tu n'as que rarement connus auparavant.
qu'est-ce qui transparaît de toi maintenant shaye? qu'est-ce que les gens peuvent bien voir quand il te regarde? une jeune femme paumée, une jeune femme brisée? une qui se plaint trop, qui en fait trop ? tu ne sais pas, et t'oseras probablement jamais poser la question, de peur d'en découvrir une  réponse qui ne te plairait pas. quand terrence te propose de sortir, tu réponds par l'affirmative, trop rapidement, comme si tu en mourrais d'envie. la partie de toi qui veut se montrer prudente à ses côtés, se méfier reprend rapidement du terrain, le questionnant. et si t'arrêtais de te poser des questions pour une fois shaye. tu le dévisages à cette réponse, cherchant des indices sur ses pensées sur son visage, mais tu as l'impression de ne plus le connaître assez pour savoir ce qui se passe dans sa tête. comme si tu avais pu le savoir un jour. tu as pas le temps de réfléchir davantage, qu'il attrape ta main, t'entraînant à sa suite à l'extérieur. la différence de températures est agréable, tu n'avais même pas remarqué à quel point l'intérieur était étouffant avant que l'air frais de la nature ne vienne caresser ton épiderme. lorsque sa main te quitte pour aller fouiller ses poches, tu t'éloignes de lui, hors de question de rester à proximité de ce qui pourrait te tenter. tu viens te pencher légèrement par-dessus le balcon, fermant les yeux pour apprécier ce sentiment de liberté. quand tu les rouvres, la vue te coupe le souffle. si tu ne partages plus les vies et visions de tes anciens camarades, tu ne peux pas leur retirer qu'ils savent choisir les lieux pour leurs regroupements. à cette hauteur, la ville te paraît si petite, qu'inconsciemment, ta bouche s'étire pour dessiner l'ombre d'un sourire. je suis content de te voir shaye. tu te retournes pour lui faire face, surprise par cette confession et tu te rappelles à quel point il est facile de craquer pour lui. il a le physique attirant, les manières séduisantes et quand il parle, c'est presque comme s'il pouvait hypnotiser. ça a toujours marché pour toi. fais attention. tu voudrais lui dire que toi aussi, t'es contente de le voir, mais ces mots, tu te refuses à les laisser sortir. je l'avais bien mérité. il tire une nouvelle fois sur la cigarette qui termine gracieusement ses doigts, comme si c'était sa place, avant de se rapprocher et de se poser à tes côtés, naturellement. comme si c'était , sa place à lui aussi. il faudrait que tu sois plus clair terrence, il y a tellement de choses que tu mérites... que tu annonces, en tournant la tête vers lui. il est près, trop près de toi. mais tu recules pas, à croire que tu aimes jouer avec le feu. tu sondes une nouvelle fois son regard, tes yeux se perdant par moments sur le reste de son visage, que tu ne connaissais que trop bien fut un temps. tu pourrais presque déposer ta main sur cette joue que tu as caressée si souvent d'un geste qui te venait naturellement. mais tu te refuses ce geste, tu n'as plus à le faire. qu'est-ce qu'on fait là, terrence? tu penches la tête sur le côté en le questionnant. pourquoi tu es encore à mes côtés terrence alors que tu pourrais être ailleurs, qu'est-ce que tu veux? que tu veux lui demander. n'as-tu rien de mieux à faire? est-ce qu'on ne s'est pas déjà tout dit? pourquoi t'es encore là? dis moi tout. les questions que tu poses ne sont pas forcément celles que tu penses, mais les réponses que tu attends n'en sont pas moins importantes. combien de temps allez-vous rester là, combien de temps avant que tu ne le pousses à bout, combien de temps avant qu'il ne te blesse une nouvelle fois? tu ne sais pas. après tout avec lui, tu n'as jamais rien su.

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tu glandes quand tu n'te la joues pas, tour à tour, serveur, ou vendeur dans une station essence. jusqu'à t'implanter dans les écrans de la télé-réalité.
l'instant d'après (shaye) 6c272ca701385d00a0c07dd91fc21864e3dc0044oksana - shaye (3) - toi ? - toi ? - toi ?

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Message Sujet: Re: l'instant d'après (shaye)   l'instant d'après (shaye) Empty Jeu 8 Avr - 17:19

l'instant d'après
tu t'infiltres par le moindre interstice que tu vois se dessiner à l'horizon. même quand les portes semblent fermées, tu les enfonces tel un animal trop longtemps retenu en cage. peu enclin à te laisser dicter tes choix ou les directions à prendre. tu devrais savoir qu'elle ne veut pas de toi dans son sillage shaye, tu devrais comprendre qu'elle garde amèrement le poids de tes derniers mots à son encontre dans un coin de son crâne. si tu écoutais ta tête rien qu'une fois, ta vie serait bien différente terrence. sauf que tu n'en fais rien, fidèle à toi-même. le malaise devrait te gagner alors que tu t'affiches de ton air conquérant face à elle. le compliment au bord des lèvres pour te tailler un nouveau costume, pour tenter d'effacer cette fougue qui t'a valu un raté. impassible, elle n'esquisse pas une once d'émotion fugace. ça ne t'atteint pas terrence, tu devines sans mal qu'elle veut garder le cap, ne pas se laisser atteindre si facilement. et ça t'amuse de la voir se débattre autant entre ce qu'elle ressent vraiment et ce qu'elle se refuse à ressentir. bataille intérieure dont tu es l'unique spectateur et le plus assidu. la carapace se fissure quelques secondes quand c'est sur ton propre compte que tu te défoules. quand tu rentres dans sa peau et qu'à sa manière, tu descends tes agissements. c'est bien, au moins tu as conscience d'en être un, c'est déjà ça. dans un haussement d'épaules, tu poursuis. il paraît que la prise de conscience, c'est le début de la rédemption. si seulement ça pouvait être véridique pour toi, ça t'épargnerait bien d'autres déboires à l'avenir. de ton propre chef, tu te défaussais sur ta condition masculine qui justifiait l'entièreté de tes erreurs de parcours. celle-là plus qu'une autre, puisque tu l'avais sévèrement regretté. tant que tu n'es même plus certain d'être capable de réparer les pots cassés. dans ton malheur, tu as le mérite de ne jamais t'avouer vaincu. et peut-être que ta persévérance te galvanisera d'un inattendu résultat.
d'un claquement doigt, tu voudrais faire taire toutes les voix dans sa tête. les recommandations qui ne cessaient leur litanie et l'empêchaient de vivre comme elle l'entendait. tu voudrais qu'elle arrête de penser shaye, qu'elle accepte de se laisser porter. qu'elle vive un peu plus comme toi, dans l'instant, dans l'émotion. à vos risques et périls. l'air extérieur te percute et tu le vois comme une nouvelle inconnue au milieu d'une équation. la certitude appréciable d'appréhender autrement la suite de votre échange. et sans doute que le tube entre tes lèvres te trahit, dévoilant une bribe de ta nervosité. celle que tu caches, celle que tu exècres, celle qui met un coup dans ton égo. pourtant, tu continues de parader avec plus ou moins d'entrain. tu l'observes attentivement, chacun des pas qu'elle effectue. tes iris la suivent alors qu'elle arpente le balcon et qu'elle s'appuie sur la rembarde. tu aimerais qu'elle te regarde avec les yeux qu'elle pose sur la vue de new york, émerveillée. presque aussitôt, tu gâches l'instant et le tableau mirifique en couchant une réalité sur le plaisir de la revoir. elle se retourne shaye et tu réalises toujours avec étonnement la façon que tu as de lui parler. d'avoir toujours le verbe tendre et la gentillesse non-empruntée. à force de pratiquer le modèle féminin, tu en avais appris les codes à la perfection. même si avec elle, tu avais la sensation que la sincérité suintait davantage de tes propos. elle ne répond rien shaye, tu n'attendais aucune réponse. ça te va qu'elle joue les fortes têtes. plus elle te fuira, plus tu la suivras et le jeu ne s'arrêtera pas là. encore un comportement de sa part que tu n'avais pas volé. il faudrait que tu sois plus clair terrence, il y a tellement de choses que tu mérites... ses vérités te font sourire, d'ironie ou d'approbation. tu t'avances, et tu t'arrêtes. à sa hauteur, là où à ton tour, tu t'adosses à la rembarde qui vous protège du vide. tes deux billes la fixant avec cette même habitude. tu pourrais redessiner chacun de ses traits, pourtant tu ne te lasseras jamais de la contempler. tu veux m'en remettre une autre ? tu mets le doigt sur le fond des choses, tu provoques ou tu plaisantes. tu ris légèrement, détalant à la vue de toute discussion trop sérieuse pour toi. fervent des grands discours, tu ne le seras jamais. bon orateur non plus, au grand dam de ton père. quand on ne possède rien des qualités requises, on se fait la malle ou on occulte sous une fine dose de malice bien placée. je te méritais pas toi en tout cas. et il est sans nul doute là, le noeud du problème. tu t'abreuves de cette nicotine que tu expires dans un souffle. sans savoir ce que tu cherches à lui faire dire, sans savoir ce que d'elle, tu veux obtenir. peut-être à produire l'effet inverse, qu'en lui rabâchant cet état de fait, elle convienne du contraire. tu n'as aucune idée d'où tu mets les pieds terrence, mais tu y vas sans réfléchir. qu'est-ce qu'on fait là, terrence ? moi j'ai envie d'être là. n'as-tu rien de mieux à faire ? tu veux dire avec les coincés qu'il y a l'intérieur ? tu commences en désignant d'un mouvement de menton la baie vitrée. non. quitte à être là, autant choisir la compagnie qui t'était la plus agréable. la fumée s'échappe de tes lippes, quand toi tu détournes les yeux pour regarder droit devant. tu m'en veux ? encore. beaucoup. tes interrogations sont multiples et déplacées. évidemment qu'elle t'en veut, mais t'as besoin de l'entendre de sa bouche, de mesurer le degré de sa rancoeur. si elle se décuple ou si elle l'apprivoise au fil du temps.


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Célibataire, tu as le coeur meurtri d'avoir trop perdu. Tu te fais charmeuse pour te perdre entre les draps d'inconnus lorsque la solitude se fait trop dure à porter. T'es pas prête à ouvrir ton coeur, parce que tu ne supporterais pas un échec, pas un nouvel abandon.
Les notes de musique qui se faisaient entendre dès que tu déposais tes doigts sur les touches d'un piano étaient une douce mélodie à l'oreille. Mais c'est terminé. La vue d'un piano te panique, et t'es incapable de trouver du réconfort dans une passion qui t'a apporté tant de réconfort. Tu devais en faire ta vie, tu te savais assez talentueuse. Tu as tout abandonné, tes rêves de carrière et tes études, te perdant dans des petits boulots sans intérêt.
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Message Sujet: Re: l'instant d'après (shaye)   l'instant d'après (shaye) Empty Sam 10 Avr - 1:08

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face à terrence, tu ressens tellement de sentiments contradictoires. le voir, ça te fait du bien, pourtant, tu peux pas empêcher une pointe de tristesse de t'envahir quand les questions "et si" t'assaillent, un futur que vous auriez pu avoir, mais qui vous a échappé. tu as également de la colère, contre lui, contre toi, parce qu'il t'a blessé, parce que tu n'as peut-être pas assez essayé. y'a la déception et la peur de te montrer une fois de trop, trop près de lui. et cette boule d'émotion, elle se déploie et elle pourrait presque te faire suffoquer. t'apprécies qu'il soit à tes côtés, comme tu détestes ça, comme tu t'en veux de pas l'envoyer balader plus fermement. si tu n'arrives pas à contrôler ce que tu peux ressentir, tu essaies malgré tout de jouer sur ton comportement. tu veux te montrer froide, ennuyée par lui, tu sais pas si ça fonctionne, mais c'est tout ce que tu peux faire. essayer "il paraît que la prise de conscience, c'est le début de la rédemption." tu hausses un sourcil, amusée par ce genre de paroles. "je ne savais pas que c'était quelque chose qui t'intéressait." et c'est vrai, en même temps, comment pourrais-tu savoir où il en est dans sa vie. bien sûr tu t'es renseigné sur le chouchou de son nouveau milieu. le briseur de coeur, ça t'étonne pas. tu as poussé le vice, à lire les commentaires, et quelques articles. pourquoi? tu sais pas, mais en peu de temps, c'est presque une nouvelle vie qu'il s'est construit. pourquoi il est toujours là alors? tu sais pas.
quand sa main s'accroche à la tienne, tu repars en arrière, cette sensation si familière te prenant aux tripes. et même quand celle-ci te quitte, tu as l'impression de sentir encore sa présence. c'est pour ça que tu t'éloignes, car c'est trop pour toi. t'as pas assez bu, la coupe que tu as eue dans les mains n'étant pas assez forte pour t'anesthésier, alors tu ne sais pas comment agir face à lui, à la situation. l'alcool, ça te donne un courage que tu n'as pas forcément le reste du temps, et ça te rend plus fragile. parce que sans le filtre de ta bienséance, tu as tendance à dire ce que tu penses, vraiment. t'es presque soulagée, d'être sobre au côté de terrence, tu vas pouvoir te surveiller, ne pas faire de vagues. rester sur tes gardes, c'est important pour ne pas te laisser embobiner une nouvelle fois. tu apprécies de t'être écartée de lui, ainsi, tu peux prendre un minimum de recul. ça te permet de souffler, de respirer, les hauteurs new-yorkaises en guise de refuge. ça te fait du bien, t'en as besoin. parce que tu ne sais pas, tu ne sais plus comment gérer les émotions fortes. la fuite étant désormais ta plus belle façon d'affronter la réalité. ça fait battre ton coeur un peu trop vite de le voir proche de toi, lui qu'à l'air si à l'aise, à sa place. sshh.. du calme, on est pas si faible, que tu murmures silencieusement pour toi-même et ton corps. bien sûr que si tu es faible, c'est le problème depuis de long mois, et c'est certainement la leçon que tu tireras de cette soirée.
tu es faible, tu es faible, tu es faible.
ça tourne dans ta tête, c'est douloureux, mais c'est la vérité. tu n'as pas la force d'affronter les choses. ton deuil, tes sentiments, la vie, toi-même. tu as si peur d'affronter les choses, que tu te noies dans la boisson, dans les médicaments. ça te laisse vaseuse, ça te rend misérable, et t'es même pas en état de changer les choses. te moquant que trop de ce que tu deviens. triste shaye. triste réalité. face à terrence, t'es même pas capable de garder un sentiment fixe, tu te fourvoies tandis qu'il n'hésite pas à se rapprocher. se posant avec un naturel déconcertant à tes côtés. ne pas respirer son parfum, ne pas perdre tes moyens. respire, expire. et recommence. tu essaies de rester calme dans tes gestes, dans tes paroles, ne voulant pas trahir le trouble qui te gagne. t'es faible. tais-toi. une lutte entre essayer ou se laisser avoir. t'es pas sûre de qui va gagner. lui parler ça te paraît naturel, pas besoin de te forcer, et même si t'es pas forcément tendre, tu réfléchis pas forcément aux mots que tu peux prononcer. reste sur tes gardes malgré tout. tu veux m'en remettre une autre ? tu penches la tête pour réfléchir à la question. il rit et ça raisonne en toi, c'est un son familier qui te plaît, autant que tu le détestes. oui, non, probablement. "peut-être bien," que tu dis finalement en haussant les épaules. tu as pas envie de mentir, autant lui dire la vérité. et y'a une petite partie de toi qui peut pas s'empêcher de se demander s'il parlait bien de la gifle. de quoi pourrait-il parler d'autre, sois pas stupide. je te méritais pas toi en tout cas. la tête qui se relève, ton regard qui se fixe sur lui, tu attends la suite, parce qu'il doit y en avoir une, mais elle vient pas. ce qu'il vient de dire te surprend, tu ne t'y attendais pas. "pourtant tu m'avais" c'est un peu trop vrai. "peut-être que tu méritais mieux", t'en dis trop, pourquoi tu dis tout ça? tu sais pas. mais en un sens, ça te fait du bien de sortir ça. parce qu'au final, c'est quelque chose que tu t'es toujours demandé. oui, tu l'as détesté de te briser le coeur. oui, tu l'as haït de t'avoir trompé. mais, et s'il avait raison, si tu l'avais cherché en ne faisant pas assez attention à lui? si depuis le début, il était trop bien pour toi? peut-être alors, votre rupture était-elle inévitable. tu as jamais évoqué cette possibilité à voix haute, parce que c'était plus facile pour toi de le blâmer lui plutôt que toi. alors qu'il peut chercher le réconfort auprès d'son poison fumant, toi tu n'as rien pour te faire penser à autre chose qu'aux paroles qui viennent d'être échangées, pour te faire oublier le malaise qui te gagne de t'être ainsi confiée. vas-tu pouvoir t'arrêter de confier ce que tu ressens au fond de toi, maintenant que tu es lancée? peut-être pas. c'est lui qui l'a cherché après tout, à ses risques et périls. ou aux tiens. tu veux dire avec les coincés qu'il y a l'intérieur ? pourquoi tu fais l'imbécile terrence? est-ce que les discussions plus sérieuses t'effraie? c'est ce que tu meurs d'envie de lui demander. non. qu'il conclut. t'es pourtant sûre du contraire, mais tu n'insistes pas, libre à lui de perdre son temps comme il veut. même si c'est avec toi, tu préfères auprès de toi plutôt qu'avec une autre, toujours. tu m'en veux ? la question qui tombe, qui te coupe presque le souffle. la réponse elle sort rapidement, tu réfléchis pas. "oui." oui, c'est net et précis. parce que c'est vrai. "oui, je t'en veux de m'avoir brisé le coeur, terrence, de t'être conduit comme le dernier des crétins." à ce moment-là comme après que tu dis pour toi. "mais le pire? c'est que je crois que je m'en veux encore plus." ça n'a aucun sens de le dire à voix haute, sans explications. mais tu ne veux pas les donner, elles t'appartiennent à toi et à toi seule. wow. ça te serre le coeur tout ça, t'étouffes malgré la fraicheur de l'extérieur. tu te redresses, fais quelques pas en avant pour t'éloigner, pour faire retomber la tension. "je suis bien trop sobre pour tout ça." que t'annonces, à deux doigts de t'enfuir, encore, à l'intérieur pour aller y chercher du courage, ou du réconfort. pourtant tu fais volte-face, le sang qui bouillonne sous ta peau, te servant d'adrénaline. "pourquoi tu fais ça terrence?" ta voix n'est pas aussi assurée que tu l'aurais voulu, plus basse également. "qu'est-ce que tu cherches?" les questions qui t'échappent parce que tu veux des réponses, tu les désires autant que tu crains de ce qu'il va dire. "qu'est-ce que tu veux?" qu'est-ce que tu me veux que t'aurais même voulut dire. est-ce que je compte encore pour toi terrence, est-ce que j'ai compté au moins? tu voudrais lui demander s'il a des remords, ou s'il joue simplement avec toi. t'es certaine que tu ne tiendras pas ses questions sous silence encore bien longtemps. pour autant, t'es pas sûre d'être prête à les affronter, ses vérités et lui, lui tout court même, pourtant maintenant que t'es là, t'arrives pas à reculer. t'aurais pu choisir ta facilité en tournant les talons, en le laissant là. mais tu as besoin de vérité, de la sienne. pourquoi? tu saurais pas forcément le dire. mais si tu te retournais maintenant, aurais-tu l'opportunité de te retrouver une nouvelle fois seule en sa compagnie? peut-être pas. aurais-tu le courage de l'affronter? certainement pas. c'était maintenant, ou jamais.

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Terrence Figueroa



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le coeur volage à l'image de ta vie.
tu glandes quand tu n'te la joues pas, tour à tour, serveur, ou vendeur dans une station essence. jusqu'à t'implanter dans les écrans de la télé-réalité.
l'instant d'après (shaye) 6c272ca701385d00a0c07dd91fc21864e3dc0044oksana - shaye (3) - toi ? - toi ? - toi ?

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Message Sujet: Re: l'instant d'après (shaye)   l'instant d'après (shaye) Empty Sam 10 Avr - 21:10

l'instant d'après
t'es encore là à insister terrence, t'es encore là à te sermonner. une autre manoeuvre initiée dans le simple but de la voir baisser les armes. encore en quête d'un véritable sourire, qui te sera uniquement destiné celui-là. l'exercice est périlleux mais tu te sens d'humeur ambitieuse. t'es persuadé qu'à force de renverser ton image à grand renfort de coups dans l'égo, elle consentira enfin à croire en ta bonne foi. d'aller en retour, tu lui avoues que t'es conscient d'avoir réagi à l'envers, d'avoir sali un éternel en le rendant éphémère. je ne savais pas que c'était quelque chose qui t'intéressait. tu ne le savais pas non plus, avant de comprendre ce que tu avais perdu. ce qu'avec déception, tu ne retrouverais plus. la prise de conscience étant le privilège des intelligents, ton sort n'était peut-être pas résolument insolvable. j'étais pas certain de le savoir non plus. elle interprétera tes paroles comme bon lui semblera shaye. en attendant, toi t'as l'impression de te découvrir différemment à son contact. ascendant si singulier qu'elle avait toujours su exercer sur toi.
l'air extérieur ne t'apportant pas toutes les formulations de phrases, ni les réponses, tu te réfugies dans les fumées te berçant d'illusions. dans l'espoir qu'il existe encore quelque part une échappatoire à ta bêtise quasi-chronique. et tu sens peser le poids du sujet trop sérieux pour que tu arrives à t'en sortir à bon compte. alors comme un contorsionniste, tu te tires de ce mauvais pas d'une jolie pirouette. tu lui souffles des envies qu'elle n'a peut-être plus, ça jouerait en ta faveur. peut-être bien. mais c'est peine perdue et tu ne peux pas le lui reprocher. une gifle ne suffira jamais dans la balance. tu le sais, ce pourquoi tu agrémentes la proposition d'un rire se voulant léger. pour détendre une atmosphère qui ne convient pas à un mec comme toi. aussi pour introduire une vérité qui n'a, depuis, que rarement quitté ton esprit. tu ne la méritais pas terrence. tu ne la méritais pas. pourtant tu m'avais. et j'ai pas su te garder. l'entendre de sa bouche te fait autant de bien que de mal. oscillant entre rassurement et déception, la vérité nue droit devant. peut-être que tu méritais mieux. elle parvient à te surprendre par ce qu'elle exprime ensuite shaye. ton mégot consumé est écrasé au sol, ta main désormais orpheline cherchant déjà un nouveau point d'ancrage. arrête tes conneries, t'as toujours été trop bien pour moi. tout le monde le savait, tout le monde le voyait. tu as été le seul à tenter par tous les moyens de ne pas le remarquer, à vouloir faire mentir les statistiques. et tes démons t'ont rattrapé, vous vouant à l'échec. tu ne voulais pas en dire trop terrence, tu voulais fuir la catastrophe, mais ton besoin de tout saboter te colle bien trop à la peau. c'est son regard que tu fuis, dans un ultime sursaut de fierté et de malaise additionnés. oui. même si tu connaissais déjà la réponse, t'as la sensation de prendre une seconde gifle. oui, je t'en veux de m'avoir brisé le coeur, terrence, de t'être conduit comme le dernier des crétins. tu n'arrives même plus à croiser ses iris, tu as bien trop peur de ce que tu pourrais y lire. tu te contentes d'encaisser les uppercuts, comme un combattant ayant perdu tout instinct de survie. au pied du mur, tu ne trouves aucune formule à lui opposer. elle a raison sur toute la ligne shaye, et toi, tu n'as pas la moindre excuse. mais le pire ? c'est que je crois que je m'en veux encore plus. tu soupires terrence. tes deux mains passant sur ton visage, s'essayant à reconnecter des fils qui ne fonctionnaient plus. arrête. dis pas n'importe quoi. tu portais déjà le poids de ta culpabilité, tu pouvais bien le porter pour vous deux. inutile qu'elle vienne se joindre à la danse. ton masque d'arrogance habituel te manque cruellement à l'instant t. et dans le silence qui tire en longueur, tu la vois s'échapper. si tu étais bon joueur, tu lui souhaiterais de voguer à mille lieux de toi, tant tu n'avais rien à offrir. je suis bien trop sobre pour tout ça. elle continue sa course shaye, n'offrant plus que sa silhouette postérieure à ta vue. pourtant, elle écourte le répit en un clignement de cils. vos quatre billes se percutant à nouveau soudainement, sans que tu n'aies eu le temps de le voir venir. pourquoi tu fais ça terrence ? qu'est-ce que tu cherches ? qu'est-ce que tu veux ? elle enchaîne les questionnements et toi, tu ne bouges pas. pendu à ses lèvres, tu attends que la meilleure manière de t'en sortir te tombe dessus. ton miracle semble bien loin pourtant, inexistant. toi, peut-être. toi, sûrement. sauf que quand elle est là, tu n'assures pas. et quand elle n'est pas là, tu le gères pas. je sais pas ce que je veux, ça me paraît assez flagrant. à l'intérieur de toi, ça s'anime, ça s'agite, ça commence à gronder. même tes pieds entament des va-et-vient incessants, jusqu'à elle finalement. frappe-moi, insulte-moi, défoule-toi... fais ce que tu veux, mais me ghoste pas. peu importe ce qu'elle choisira, ce sera toujours plus supportable que son ignorance. tu ne sais peut-être pas ce que tu veux réellement terrence, mais tu sais ce que tu ne veux pas. la regarder partir encore une fois.


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Célibataire, tu as le coeur meurtri d'avoir trop perdu. Tu te fais charmeuse pour te perdre entre les draps d'inconnus lorsque la solitude se fait trop dure à porter. T'es pas prête à ouvrir ton coeur, parce que tu ne supporterais pas un échec, pas un nouvel abandon.
Les notes de musique qui se faisaient entendre dès que tu déposais tes doigts sur les touches d'un piano étaient une douce mélodie à l'oreille. Mais c'est terminé. La vue d'un piano te panique, et t'es incapable de trouver du réconfort dans une passion qui t'a apporté tant de réconfort. Tu devais en faire ta vie, tu te savais assez talentueuse. Tu as tout abandonné, tes rêves de carrière et tes études, te perdant dans des petits boulots sans intérêt.
queens tradi, with herself, for now.
en cours de réécriture

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Message Sujet: Re: l'instant d'après (shaye)   l'instant d'après (shaye) Empty Dim 11 Avr - 17:48

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“Tears, idle tears, I know not what they mean, tears from the depths of some devine despair rise in the heart, and gather to the eyes, in looking on the happy autumn fields, and thinking of the days that are no more.” @terrence figueroa

tu ne veux plus t'attendre à quoi que ce soit avec lui, faut que tu protèges ton coeur déjà trop malmené, pourtant, il te surprend, encore. t'en baisserais presque ta garde shaye, et c'est pas bon. tu laisses une ouverture pour qu'il puisse s'infiltrer, puisse recommencer, et il ne le faut pas. t'es pas sûre d'être assez forte pour supporter une nouvelle déception, un nouvel abandon. j'étais pas certain de le savoir non plus. tes pupilles, elles se posent sur lui, comme si t'essayais de déceler les secrets qu'il ne te dit pas. as-tu des remords pour tes actions? que tu voudrais lui demander, mais tu te retiens, pourquoi tu veux la rédemption terrence, ça se questionne dans ton esprit. tu l'as connu terrence, suffisamment pour connaître son caractère, sa façon d'être, tu le sais sûr de lui, parfois même trop, le genre de garçon à se moquer de ce qu'il fait mal, ou bien, il agit c'est tout. c'est comme ça que tu le voyais toi, comme ça qu'il est resté dans ta tête. qu'est-ce qui a changé? tu ne sais pas. pourquoi tu as changé terrence? des questions, encore et encore, mais t'en connaîtras pas les réponses, parce que tu ne veux pas les lui poser. t'oses pas, le faire reviendrait à t'intéresser à lui, d'un peu trop près et même si c'est le cas, à tes risques et périls, il est hors de question que tu l'admettes. tu ne dis rien, un haussement d'épaules en guise de réplique, qu'on peut interpréter comme on le souhaite. peut-être que tu aurais dû creuser, pour comprendre ses paroles, mais il est trop tard. plus de retour en arrière possible. tu aurais dû.
tu ne savais pas à quoi t'attendre quand à l'extérieur tu la suivis. est-ce que vous alliez vous disputer, encore? est-ce que vous alliez ignorer les choses, comme vous le faite si bien? ou alors, alliez-vous rester en silence, l'un à côté de l'autre, les lumières de la ville en seule témoin de votre rencontre ? mille et un scénarios, mais aucun ne t'a cependant préparé à votre échange. à ces confessions dîtes loin des yeux de la foule qui se heurte à l'intérieur. sur ce balcon, vous êtes coupés du monde, et tu as l'impression d'être plus vulnérable que jamais. pourquoi tu me fais ça terrence? tu confesses l'envie de potentiellement le gifler une nouvelle fois, pourquoi annoncer le contraire? la baffe plus facile que l'étreinte, la claque pour venir te venger de l'affront passé. souviens-toi que tu lui en veux. continue à mettre le blâme sur lui, plutôt que sur toi. tu te détestes suffisamment. au fil des mots échangés, y'a vos réalités qui se heurtent, la conclusion de vos erreurs, d'votre histoire. arrête tes conneries, t'as toujours été trop bien pour moi. pourtant c'est pas ce que tu ressens, bien au contraire. tu secoues la tête, parce que t'es presque sûre de toi. si j'étais trop bien, t'aurais pas eu besoin d'aller ailleurs, ça tombe fort et ça fait mal. t'avais pas l'expérience des hommes, mais à terrence, t'as tout donné. c'est ce que tu croyais, mais ta passion envahissante passait devant tout, devant lui. tu l'as poussé à la faute, en ne t'intéressant pas assez à lui. c'est ta faute, n'est-ce pas? oui. il méritait mieux, quelqu'un le faisant passer en priorité. quelqu'un à sa hauteur. auparavant, tu ne doutais pas d'toi, pas vraiment, mais à ses côtés, tu t'es souvent trouvé de trop. ou pas assez. vos vies en opposition totales, vos sentiments en principal point commun. mais ça a pas suffi.
ça te fait mal d'y penser.
ça te fait mal de l'admettre à voix haute,
devant lui.
ta fierté diminuée, tu ne vois plus l'intérêt de le cacher. tant pis pour la méfiance, tant pis de montrer tes faiblesses, lui. t'es pas assez forte pour rester de marbre face à son discours, à sa présence aussi proche de toi. arrête. dis pas n'importe quoi. et pourtant, tu pourrais pas être plus honnête. ton regard qui le quitte pas, alors que tu le vois essayer de composer avec tes paroles. ce serait si simple d'abandonner et d'en rester là. tu fronces les sourcils, pourquoi ce serait difficile à croire? ça te dérange que je pense ça? tu penches la tête, impatiente de connaître la chute à ce que tu lui demandes. est-ce que tu risques pas trop en faisant ça? si, ça t'est égal, y'a plus rien qu'est vraiment important de toute façon pour toi. mais t'étouffes sous la pression, sa présence si proche de toi, ça te fait perdre tes moyens. tu veux partir, t'éloigner. t'as rien à faire là shaye, passe à autre chose. ça te tente, tu tentes de partir, mais quelques pas seulement et te voilà à faire volte-face. tout pour le tout. les interrogations qui tombent, l'une derrière l'autre, t'as plus rien à perdre. je sais pas ce que je veux, ça me paraît assez flagrant. tu t'attendais à une autre réponse, tu voulais plus, tu le sens presque perdu vis-à-vis à toi, autant que toi. deux mômes face à une situation qui vous dépasse, incapable de parler du passé, d'aller de l'avant. c'est pas faute d'essayer. tu pensais y être arrivé, mais le charnel est si facile, que t'as oublié comment aimer, t'as jamais réessayé. trop peur de la douleur d'un nouvel échec. et comment tu pourrais faire pour aimer, avec ton coeur desséché. on oublie jamais son premier amour, pourtant tu t'y es risquée. t'es trop fragile pour lui faire front shaye, un regard, un mot, et tu pourrais te reperdre dans ses bras. erreur. tu te débats de l'intérieur, alors que lui s'avance jusqu'à toi, trop près de toi, une nouvelle fois. frappe-moi, insulte-moi, défoule-toi... fais ce que tu veux, mais me ghoste pas. le silence qui tombe, alors que vos regards s'affrontent. qu'est-ce qu'il peut lire dans le tien? t'en sais rien, et qu'est-ce que tu comprends dans le sien? t'es pas sûre de saisir. tu as l'coeur qui bat trop fort dans ta poitrine, qu'est-ce que tu m'fais terrence? t'aimes pas ça. les secondes s'écoulent dans un silence lourd de sens, ce sera au premier qui craque. toi. tu le détailles en te rappelant tous ces moments passés ensemble, toutes ses paroles échangées. tu te rappelles des larmes et de la souffrance que t'as éprouvée. ton coeur qui se brise pour la première fois, tu te rappelles que tu n'arrivais pas à faire face, les larmes noyant tes joues régulièrement. mais y'avait harlem, lui et son soutien, ces mots réconfortants. lui qui réussissait toujours à te comprendre, le seul capable de te remonter. tumulte dans les souvenirs, c'est beaucoup plus que tu ne peux supporter. terrence et la souffrance, harlem et le chagrin. tu cèdes. il se passe quelque chose que tu ne saurais expliquer, un déclic qui te fait craquer. tes poings se lèvent pour venir s'abattre contre la poitrine de terrence, une, deux, trois fois, tu ne comptes plus. ces gestes t'ont échappé, t'es toi-même surprise de ta violence, alors que tu t'obliges à faire quelques pas en arrière, pour mettre de la distance. c'est ça que tu voulais? tu secoues la tête, repoussant les courtes mèches s'étant échouées sur ton visage. tu veux que je fasse comme si rien ne s'était passé? qu'on essaie de devenir amis? le dernier mot a un goût amer. vous avez jamais été amis, lui et toi. j'sais même pas si tu sais à quel point je t'aimais... que tu lâches, te surprenant toi-même. comment pourrait-il le savoir, alors que même toi, t'en as eu conscience qu'une fois qu'il est sorti de ta vie. t'aurais pu envisager de tout quitter pour lui, mais tu l'as pas fait. tu te détestes d'avoir trop tardé. tu te détestes de l'avoir envisagé, alors qu'il le méritait pas. tu te détestes, et lui aussi, lui et votre amour condamné. j'peux pas faire ça... tu peux pas faire face. tu détournes le regard, tu te retournes, et tu fuis. tu fais ça si bien.
t'es déboussolée en retournant à l'intérieur, ne t'autorisant pas à jeter un regard en arrière. tu ne veux pas voir ce que tes propos ont donné. fuir vite et loin, c'est ton objectif. tu as l'impression de manquer d'air, que tout est trop petit, qu'on ne voit que toi et tes émotions en pagailles. sortir, sortir, sortir. tu ne fais pas attention où tu vas, tu ne mets pas longtemps à bousculer une personne, la mauvaise. shaye voix qui te ramène en arrière, un nouveau coup au coeur alors que tu relèves la tête trop rapidement. rick..., le meilleur ami d'harlem, celui avec qui t'a passé tant d'après-midi, trop de souvenirs. tu veux les supprimer de ton esprit. comment vas-tu? ça fait longtemps.. t'entends la question, mais tu sais pas quoi lui dire, t'es perdue dans un tourbillon de sentiment. t'avais pas besoin de ça, pas en plus du reste. on ne s'est pas vu depuis l'enterrement le malaise qui vous gagne, lui comme toi, malgré ton silence. il me manque tu sais.. à toi aussi, beaucoup trop. tu débordes, shaye, le passé il t'écrase ce soir, et t'arrives pas à faire face. terrence, harlem, les deux hommes de ta vie. les deux qui t'ont brisé, chacun à leur manière. tu souffres, la douleur te prenant au dépourvu. j-j'suis désolée, j'dois y aller. parce que tu peux pas rester là, tu peux pas lui parler, pas d'harlem. tu demandes pas ton reste et tu t'échappes, loin de tout. tu as besoin de t'évader, de hurler, d'effacer tout ça, de t'anesthésier. quand t'arrives dehors, ta respiration est saccadée, elle vient à te manquer. tu vas t'adosser au mur le plus près pour reprendre l'ascendant. tout remettre derrière, ne plus y penser. se calmer. mais tu peux pas. ça fait bien trop longtemps que ça te guette, que tu joues avec le feu. on ne peut pas oublier. jamais. les larmes que tu refoules depuis trop longtemps qui perlent sur tes joues, ça déferle en toi et y'a rien que tu peux faire. t'es pas sûre d'être capable de t'arrêter.
harlem est parti.
terrence a fracturé ton palpitant et ta confiance,
et toi t'es là, en larmes dans la ruelle déserte,
tu pleures leurs absences,
tu pleures pour la fille que t'étais et que t'es plus.
t'as mal, shaye,
tellement que t'es prête à hurler,
tellement que tu pourrais en crever.


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