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| season of the witch - cordelia | |
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| Sujet: season of the witch - cordelia Sam 6 Mar - 10:03 |
| tu quittes l’immeuble aux lettres d’or, celles qui compose ton nom. H A S T I N G S. pas moyen d’y échapper, pas moyen de t’y faufiler sans être vu, ici tout le monde te connais-tu traverse le hall d’entrée d’un pas déterminé, il te suffit de traverser le trottoir pour t’engouffrer dans la voiture qui t’attend, chauffeur inconnu derrière le volant qui te sert du « Monsieur Hastings » en courbant l’échine. Tu n’y prête pas attention demandée juste à ce qu’on t’emmène à l’adresse que tu indiques, celle de ton club. sale habitude que tu as prise en voyant ton père faire, lui qui ne conduit jamais, et ce depuis des années.
tu te défais de ton costume trop serré, trop précieux, desserre la cravate, pour finalement l’enlever entièrement, retire ta veste que tu plies négligemment sur le siège à coté de toi. tu fais tomber le costume de la finance pour revêtir celui du patron. En quelques minutes, la voiture s’arrête sur un de ces Grands Boulevards. Devant le numéro 33.
Tu traverses le lieu sans t’attarder sur les regards des quelques personnes qui compose ton équipe d’employés. Ils te dévisagent encore, s’interrogent, se questionnent, te maudissent aussi. Tu les entends les messes basses, les chuchotements, les sobriquets qu’ils t’attribuent. Fils à papa. Privilégie. Sale bourge. Ils te détestent parce qu'ils t’envient, et ils se détestent encore plus à l’idée de vouloir te ressembler. Tu enchaînes quelques rendez-vous, Serres des mains, signes des documents, jusqu’au début de la soirée. Coup d’œil sur l’agenda, tu y as inscrit son prénom. Merde, t’avais oublié ce rendez-vous-là.
Elle arrive, en retard. Ça t’agace déjà. Le vigile l’escorte, jusqu’à ton bureau. C’est une vaste pièce, bordé de baies vitrées offrant une vue sur le reste du club en contrebas. Quoiqu'il soit au-dessus d’une partie de la piste de danse, l’endroit y est étonnamment calme, feutrés. Le mobilier est choisi avec goût, un chesterfield contre le mur du fond, ton bureau en verre en face de celui-ci, quelques tableaux de peintre contemporains sur les murs. Silencieux, tu l’observes arriver, ne rate rien à sa traverser du club. Tu remercies le videur, tout en lui ouvrant ton bureau. « T’es en retard », trêve de flonflon et de protocole tu comptes pas lui servir des révérences et des courbettes. Tu retournes un verre, puis deux, débouchonne la bouteille qui renferme les précieux breuvages. Whisky. 25 ans d’âge, ta préférée. Tu en verse une généreuse dose dans un des verres, repense à cette image de ton père buvant le même liquide. Qu’est-ce que tu te détestes quand tu lui ressembles autant… coup d’oeil sur ton invitée, « je te sers un verre ? », tu n’en oublies pas tes bonnes manières.
tu te plantes devant ton bureau, verre à la main, tu jettes quelques coups d’œil furtif dans sa direction. elle t’apparaît peut-être plus mignonne que la dernière fois que tu l’as vu, que cette fois ou tu l’as rencontré, comprenant immédiatement les idées que ton paternel pouvait avoir derrière la tête. pourtant tu garde à l’esprit ce pour quoi elle est là ce soir. « bon dit moi…», courte pause, tu captes son regard, « c’est quoi leurs plans ? », tu fais évidemment référence à tes parents, les siens, les vôtres, leurs plans que tu devines déjà. tu penses qu’elle aussi, elle le sait, le jeu qu’on leur impose. tu préfères l’entendre dire, l’entendre de sa bouche, qu’elle avoue ne pas être contre l’idée de t’épouser…
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| Sujet: Re: season of the witch - cordelia Jeu 11 Mar - 20:55 |
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prison dorée cage détestée destin accepté [when will you learn to fly, little b i r d?] la tête qui s’active de haut en bas. réponse positive pour satisfaire les envies de celui qu’elle appelle père. « je serai irréprochable papa. » aura angélique qui trône au-dessus de sa chevelure d’ébène. mensonge qui écorche les lippes pourpres de la demoiselle. aucune intention de bien se comporter. tout faire pour révulser et mettre à mal cette union qui se profile, qui lui brûle le bout des doigts. le baiser est apposé délicatement sur le haut de son crâne. « rends-moi fier, cordelia. » les mots qui résonnent comme une sentence. boule qui se fait une place dans le creux de sa gorge et les remords se font douloureux. espoir porté sur ses épaules et pourtant, le joyau est prêt à tout foutre en l’air. envie déchirante de découvrir l’amour, de rencontrer le bon. rêve arraché sous ses pieds. vie planifiée du début jusqu’à la fin. pantin d’un père qui ne laisse pas une chance à sa fille de diriger sa vie. [larmes solitaires qui abiment l’épiderme quand sur elle le piège se referme] trajet trop court. le myocarde qui s’essouffle, pas prêt à être confronté à celui d’un prince qui ne lui accorde aucune importance. les minutes deviennent seconde. respiration qui fonctionne au ralenti. la materi troque la chaleur réconfortante de sa voiture contre la froideur d’un endroit encore inconnu à ses pupilles innocentes. la veste chanel d’un blanc immaculé à laquelle elle s’agrippe alors que les escarpins, martyrisant ses pieds, retentissent sur le sol du club. et puis la porte se dévoile et il n’y a plus qu’un bout de boit qui la sépare du moment tant redouté. b o o m
b o o m b o o m le palpitant qui se débat dans sa cage thoracique alors que son regard se pose sur les traits marqués du hastings. elle mentirait en disant qu’il n’est pas agréable à regarder. vérité qu’elle retient derrière ses lèvres pulpeuses. « T’es en retard » voix de velours qui transperce son être. le nez se fronce, les sourcils se haussent. « bonjour à vous aussi river. » le prénom accentué, chant mélodieux. le retard qui est voulu. puis, clarissa rinaldi a bien dit un jour “ une reine n'est jamais en retard. ce sont les autres qui sont prêts en avance.” vie dictée par des films futiles, responsables des étoiles qui brillent dans le fond de ses azuréennes. « non merci. » refus poli, l'alcool ravageur qui lui déplaît. bataille de regards et ça devient le bazar le corps qui se glisse sur le chesterfield face au bureau. sourire mielleux, regard fiévreux. gamine qui ne se laisse pas décontenancer. lionne qui s’impose. un seul prédateur l’effraie et il n’est pas dans cette pièce. dos droit, jambes croisées et menton levé. posture parfaite, extension de sa personne. apparence non négligée. elle a tout de la gamine parfaite et ça énerve. « voulez vous vraiment que je le dise de vive voix? » le vouvoiement auquel elle s’accroche. c’est comme ça qu’on l’a éduquée. politesse trop marquée, ce qui fait d’elle une princesse agaçante. « je pense qu’ils espèrent célébrer un mariage d’ici la fin de l’année. » paroles qui claquent comme une peine de mort alors que le regard se perd dans le sien. un destin qui ne les enchante guère. hastings river le patronyme au goût amer la liberté qui s’écoule dans la mer |
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| Sujet: Re: season of the witch - cordelia Ven 12 Mar - 23:10 |
| de toutes les filles sur cette terre, si l'on retire les quelqu'une non fréquentable, que l'on choisisse celle à la lignée respectable, au compte en banque fourni, sur toutes celles-là, il a fallu qu’il choisisse celle qui se trouve en face de toi. Cordelia. T’es presque certains que ce soit le plus mauvais choix que l’on puisse faire. ton père te connaît tellement si peu pour choisir une fille telle qu'elle ? où peut-être qu’au fond tu le sous-estimes, peut-être qu’il te connaît justement assez bien pour savoir qu’une autre ferait un mariage bien trop tumultueux pour les tabloïds. on ne pourra pas dire que tu n’y as pas mais dû tient, on ne pourra pas dire que tu n’as pas essayé. Voilà papa, rencontrer, cerné, bouclé. ce ne sera pas elle. pas vraiment certain que ça te permet d’échapper à ses plans, par certains que ça suffit pour qu’il change d’avis.
si ton père n’est pas convaincu que ce mariage est une mauvaise idée, c’est elle que tu dois convaincre, repoussé, le dégouté de ton image jusqu’à ce qu’elle renonce par elle-même à ce plan. tu l’assommes dès son arrivée, lui reproche son retard, elle t’a fait attendre et tu détestes ça. Elle ne bronche pas, rétorque de simple salutation, des messieurs par là, des vouvoiements par ici. D’accord, t’as compris le style de la fille. tu serre les dents un peu plus après qu’elle ait refusé le verre que tu lui proposes. dans le style tirer à quatre épingles on ne peut pas faire pire, toi qui espérais la dérider à l’aide d’une bonne bouteille. tu lui lances un regard, sans te faire prier, te sert tout de même un verre, tant pis si elle ne daigne pas t’accompagner.
la question est posée. t’espère en savoir plus, quelques détails que ton géniteur aurait omis de te dire, quelques précisions dont elle serait témoins. elle s’installe en face de toi, d’une chorégraphie qu’elle a surement répété toute sa vie. elle prend la pose, statue de cire, poupée de porcelaine, les jambes croisées, le Chanel parfaitement posé sur ses épaules. elle personnifie tout ce que tu détestes, elle est exactement ce qu’elle doit être parce qu’on le lui a demandé, jamais, non jamais, elle ne dépasse les lignes qui l’encadrent. tu l’imagines pleine de toc, une fragilité mentale que tu pourrais exploiter. mon Dieu ce que tu pourrais la détester, pour tout ce qu’elle est et pour tout ce qu’elle ne sera jamais. pourtant elle prononce, répond à la question que tu lui as posée, le vouvoiement toujours de mise, il t’irrite, t’agace au plus au point. il est aussi hors de question que tu lui serves des courbettes, que tu respectes l’éducation qu’on a bien voulu lui inculquer. elle parle du mariage. prononce les mots, “d'ici à la fin de l’année”. c’est donc réel, ce n’est pas que dans ta tête, pas dans ton imagination, c’est bien le plan, le chemin, la destinée qui t’est offerte, qu’on t’invite à suivre.
rictus amusé, agacé, grimace cruelle sur tes lèvres, déforme le visage poupon. une gorgée de plus avant que tu ne poses ton verre sur le bureau, gomme la distance qui te sépare d’elle, prend place sur le chesterfield, à une distance loin d’être respectable. tu le sais pourtant qu’on est n’envahi par l’espace vitale d’autrui, qu’on ne s’approche pas ainsi, qu’une proximité telle que celle-là n’est pas respectable. tu poses un coude sur le dossier, ta tête reposant sur ton poing fermé, tes yeux ne quittant pas les siens, s’amusant de la situation. tu l’observe un court instant, minaude, “ et toi tu en dis quoi ?”, tu t’amuses, provoquant, tu veux voir ce qu’elle a vraiment à offrir, découvrir ce qu’elle est vraiment peut-être, qu’au fond, elle te prouve que tu as tort de penser qu’elle est sans intérêt aucun… |
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| Sujet: Re: season of the witch - cordelia Sam 13 Mar - 12:53 |
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poupée manipulée voix jamais élevée vie toujours détestée
gamine qu'on a toujours considérée comme parfaite. règles appliquées à la lettre, règlement auquel il faut toujours se soumettre. elle sait, la belle, l'aura qu'elle dégage. la gamine à papa, celle qui ne fait pas un pas de travers. celle qui écoute, qui hoche la tête en permanence. la réalité douloureuse. le non qui ne traverse jamais ses lippes carminées. la fureur d'un père bien trop effrayante pour la provoquer. une vie passée à courber l'échine, à accepter la prison dorée érigée autour d'elle. la protection trop poussée. papa a beaucoup trop d'ennemis, des gens qui pourraient faire du mal à sa fille adorée. alors on l'enferme, cordelia. voyages scolaires auxquels elle n'a jamais participé. les sorties avec ses amies toujours gâchées par le garde du corps attribué. roi qui doit toujours l'avoir à l'oeil. on pense qu'elle a la vie parfaite, la poupée. tout n'est qu'illusions. [solitude qui fait mal quand les cauchemars ne veulent pas se faire la malle] alors, cordelia, elle n'a pas réussi à contester la nouvelle lubie de son paternel. le hochement de tête habituel pour approuver son envie de la voir avec une bague au doigt, de parader comme un trophée au bras de cet homme particulièrement choisi par monsieur materi. elle est tombée de haut, la gamine, quand elle a compris que jamais elle ne pourra faire ses propres choix. mais l'envie de se battre commence à naître dans le creux de son ventre. et la brune est prête à tout pour que ces ridicules fiançailles n'aient pas lieu. la rage qui anime son être. se battre pour ce qu'elle veut vraiment: trouver le grand amour. espoirs d'une gamine qui risquent d'être brisés en mille morceaux. contes de fées bientôt envolésil l'attaque dès son arrivée. reproche qui la fait sourire. les hostilités sont lancées. mais elle n'en perd pas ses bonnes manières. vouvoiement pour l'ennuyer, pour le provoquer. les questions auxquelles elle répond du tac au tac. et elle feint l'indifférence, la pauvre gamine. alors que l'dégoût et la colère lui tordent les intestins. il est tout ce qu'elle déteste. (ou qu'elle envie). gamin à la modestie inexistante, aux sourires hautains et à la voix agaçante. certainement qu'il se joue des filles aussi et que ses draps sont visités chaque soir par une nouvelle proie. cordelia, elle essaye alors de mettre de la distance entre eux. les jambes qui se glissent l'une sur l'autre alors que la belle s'installe sur le canapé. mais le jeune homme a d'autres idées en tête. [le c o e u r qui s'agite, la distance qui s'effrite.] proximité imposée. poitrine qui se soulève rapidement, trop rapidement. et y'a la respiration qui devient saccadée alors qu'elle sent le souffle du démon s'échouer sur son faciès. bataille de regards, pupilles qui se défient. mais le palpitant de la materi s'emballe contre sa cage thoracique. foutu river. « l'espace personnel, vous connaissez Monsieur Hastings ?» la langue mécontente qui claque bruyamment sur le palais. et elle essaye, cordelia, de garder la tête hors de l'eau, de ne pas laisser transparaître le chamboulement qui touche son être. parce qu'elle n'est pas habituée à être aussi proche d'un homme. oh que non. et y'a son corps, encore préservé de toute perversion, qui réagit de manière agréable. et ça l'agace, ça l'énerve de voir qu'il lui fait de l'effet. et puis ses joues viennent la trahir en arborant une belle couleur cramoisie, résultat de ce rapprochement inattendu. fuck fuck fuck « j'en dis qu'il n'y aura pas de mariage à célébrer. parce que moi vivante, jamais je ne vous dirai oui, river.» la flamme danse dans le fond de ses pupilles bleutées. elle attaque aussi, la panthère. mécanisme de défense pour ne pas montrer l'impact qu'a cette nouvelle proximité. et le regard se détourne alors que le coeur s'accélère. maudis sois-tu monsieur hastings. |
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| Sujet: Re: season of the witch - cordelia Jeu 18 Mar - 13:38 |
| Tu les connais bien ces filles-là, pour les « pratiquer » bien souvent ou du moins les croiser lors de soirées mondaines. Elle ne constitue pas la majorité de ton cercle d’amis, ni même tes préférences d’ailleurs. Elles sont toutes les mêmes. Tailleurs Chanel, teinte porcelaine, vie amoureuse et sexuelle intacte. Elle est gênée par la proximité que tu lui imposes, le rouge aux oreilles, la langue qui claque comme une réprimande que tu ignores. Tu te fous bien de la mettre mal à l’aise puisque ce fut le but. Elle confirme tes a priori sur sa personne, elle, elle fait bien partie de ces filles-là, celles qui bizarrement plaisent à ton père. Peut-être parce que'au fond, elle est le portrait craché de ce qu’était ta mère au même âge. Alors t’imagine aisément qu’elle dira oui, qu’elle acceptera de t’épouser parce que son père te l’a demandé. Tu imagines aussi être la seule issue qu’elle puisse avoir pour quitter sa tour d’ivoire ou pour ne pas finir marier à Dieu, enfermer dans un couvent.
Aïe, piqué.
Elle répond trop vite, trop franchement. Et surtout elle répond par la négative. Ça t’irrite, ça sert les nerfs, les muscles, monte la colère aux joues. Tu détestes son dédain, son dégoût, elle a touché ton ego. Immédiatement tu recules sur le canapé, les yeux au ciel, agacé. « Calme toi, tu n’es pas dans un de ces foutus romans de Jane Austen », elle t’énerve la princesse, celle qui pense encore pouvoir épouser son beau prince charmant.
Animal blessé dans sa fierté, tu quittes le cuir capitonné, quelques pas vers ton bureau ou ton verre t’attend. Tu le vides en une gorgée, il est hors de question de laisser paraître le moindre sentiment, hors de question qu’elle peut se satisfaire de t’avoir « touché ». Tu te tournes face à elle, posent sur le bois les bras croisés. « Très bien », tu brises le silence, prononce ces mots qui ressemblent à une menace, un orage qui ne tarderait pas à pointer, à gronder. Tu te penches un peu en arrière, attrape le combiner du téléphone. « Dans ce cas, il faut en avertir ton père », tu pointes l’appareil vers elle, le regard insistant, tes pupilles dans les siennes. Tu patientes quelques secondes, porte l’engin à l’oreille après avoir composé quelques chiffres. De l’autre côté de la ligne, la voix des renseignements décroche. « Bonsoir, le numéro de monsieur Materi je vous prie », quelques clics, elle te confirme son prénom, son quartier, « oui lui-même », confirme la mise en relation, te demande de patienter. Parfait. Il est hors de question que tu endosses la faute de ce mariage avorté, hors de question que tu la laisses obtenir trop facilement ce qu’elle souhaite, et ton acte sonne comme une vengeance. Tu n’as pourtant aucune envie de l’épouser, pour rien au monde donner cette satisfaction à ton paternel, mais puisqu’il s’agit de lui faire payer l’affront d’avoir refusé en première, tu te dit qu’il est envisageable d’aller jusqu’à l’autel. |
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| Sujet: Re: season of the witch - cordelia |
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