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 Ultra Violet Lights | Beanis #2

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Message Sujet: Re: Ultra Violet Lights | Beanis #2   Ultra Violet Lights | Beanis #2 - Page 2 Empty Jeu 11 Mar - 8:33

Ultra Violet Lights
Bea & Adonis
Contrôlés par nos peurs, nous ne sommes que des monstres vivant dans la terreur, nous développant dans la noirceur, nous tapissant dans nos noirceurs. Contrôlés par nos peines, nous nous épanouissons dans la haine. Mais l'amour que je ressens pour chaque être de cette planète comble le désamour pour ma propre tête. L'amour que je te porte à toi, créature de la nuit, est sans abîme, sans oubli. Je te devine dans les tremblements de tes veines, dans le tressaut de tes regards, je comprends qu'il y a, là, une âme en peine qui te torture, qui te rend hagard. Hagard d'une vie que tu n'atteindras jamais car ta souffrance est liée à ton coeur, à ton sang...

Une seule possibilité pour elle. Adonis a été père et a perdu son enfant. Ce qu'elle perçoit dans ces yeux vides de tout sentiment, c'est le sentiment croissant de désespoir lié à la perte d'un être cher. Et elle ne peut imaginer une mère ou un frère. Elle ne le peut car ce qu'il y a en lui, c'est bien plus profond que juste la famille. C'est la réplique de son âme qu'il pleure en silence. Qu'il pleure en silence jusqu'à ce que les larmes viennent la caresser avec cette indifférence méprisante.

Un instant plus tôt, elle était là, rayonnante sous les yeux de l'Apollon de l'art. Elle existait, vibrait sous le désir de quelques substances qui déliaient ses envies, qui désinhibaient tout sur leur passage. Mais Bea est aussi forte qu'une piqûre de réalité. Te faut-il plus pour comprendre? Moi, oui moi, je suis capable de te faire redescendre. L'ecstasy ne fait pas le poids. Je suis plus forte qu'elle, plus forte que toi. Et elle le regarde s'enfoncer dans l'idée trop séduisante de sauter. Elle sait ce qu'il éprouve car à 14 ans, elle a envisagé de se sauver elle aussi. Sa mère s'est tuée avec elle dans la voiture, elle s'est défilée sans l'emmener. Cruel destin que celui de ceux qui sont abandonnés. Mais elle est là, sous la couverture céleste, à admirer l'animal au sort funeste. « Si tu l'as tuée, alors il faut croire que je sais parler aux morts.   » Elle ne se défait pas, ne se dégonfle jamais devant lui. Il lui avait tellement manqué que même ça, même cet excès de colère, elle en rêvait. Puissant, il la menace de ses mains, l'agresse, violente sa chair et Bea ne dit plus rien. Elle le laisse faire, hésitant entre l'envie de sourire ou de tendre une main vers ce visage abimé par la rage. Ce n'est pas moi que tu étreins. C'est toi. C'est le fantôme de l'autre. C'est la vie. Mais ce n'est pas moi. Toujours trop douce, elle ne résiste pas. Mais si elle tient si bon, c'est uniquement parce que c'est lui. Un autre, elle l'aurait déjà écrasé. « En quoi est-ce que toi tu as merdé?   » Elle ressent la culpabilité qui habite en lui et soudain, une détresse sans nom la prend au cou. La culpabilité est bien plus malfaisante que la colère. Bea comprend qu'il a raison, elle ne sait pas la moitié des choses le concernant. Mais Adonis ne répondra pas, il préfère s'en prendre à elle avec virulence. Alors elle l'écoute, cillant à peine, profitant qu'on ait relâcher son corps pour s'approcher du bord du précipice. « Non?  » Tout près du vide, elle le regarde, le contemple. « Pourtant je suis magnifique.  » Elle sourit d'un sourire tellement triste qu'il crèverait le coeur de n'importe qui. Son visage retourne s'abattre sur l'asphalte à des mètres sous eux. « Je suis déjà partie, j'ai déjà sauté tellement de fois. Mais si t'as pas besoin de moi, si tu ne veux pas de moi...  » Elle monte sur le rebord. Un sourire qui ne ressemble plus à la douce Bea se faufile sur son visage tandis que les vents new-yorkais soufflent jusqu'à ses cheveux. Elle ne sautera pas. Et pourtant, là, à deux doigts de la délivrance éternelle, elle se sent plus libre que jamais. @Adonis Worall
electric bird.

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Message Sujet: Re: Ultra Violet Lights | Beanis #2   Ultra Violet Lights | Beanis #2 - Page 2 Empty Jeu 11 Mar - 23:39


◐ ◐ ◐  
[ ultra violet lights ]
w/@beatrix vaughan


Il existe des moments où la douleur vous prend par surprise. Elle surgit de nul part, bondit hors de l’ombre et se jette à votre cou. Ses doigts longs et froids viennent vous étrangler si fort que l’air ne parvient plus à passer. Ses yeux dans les vôtres, elle étouffe vos espoirs, elle vous fait oublier que le bonheur ait un jour pu exister, elle vous fait oublier qu’un jour la lumière ait pu briller. Sur ce toit, quand les mots de Bea sont venus résonner dans son cœur, c’est exactement ce qu’il s’est passé pour Adonis. Et la rage qui s’éprend maintenant de lui est terrible, monstrueuse. Elle le pousse à saisir le doux visage de Beatrice entre ses mains, provoque des larmes qu’il ne sent pas couler, ravive cette douleur despotique qu’il ne pourra jamais qualifier de passée.

Et si Bea ne peut que voir le monstre qui s’agite au-dessus d’elle, la jeune femme ne semble pas avoir peur, elle ne semble pas craindre sa colère. Les mains d’Adonis la serrent un peu plus quand sa voix perce à nouveau la nuit. « Si seulement. » Si seulement tu pouvais lui parler, si seulement tu pouvais lui demander où elle est, pourquoi elle ne vient pas, lui demander si elle sera un jour capable de me pardonner ? Adonis a l’impression qu’elle pourrait se briser entre ses mains et pourtant elle ne fait rien pour se défendre, elle les accueille, lui et sa rage, avec un calme déconcertant, elle s'entête à lui poser des questions. « Tout est de ma faute, tout l’a toujours été. » Il se rappelle de son père qui utilisait la moindre de ses actions pour justifier les coups qui leur infligeait à sa sœur et lui, il se souvient de toutes ces choses pour lesquelles il ne comprenait pas d’être puni. Et la douleur devient telle qu’il doit la repousser, car il craint de finir par provoquer cette même douleur en elle. Il retire ses mains de son visage, l’agresse avec ses mots, il la repousse de toutes ses forces.

Tu mérites bien mieux que ça,
Tu mérites bien mieux que moi.


Il parle, la regarde s’éloigner sans trop comprendre où elle va. Et s’il pense d’abord réussir à lui faire comprendre qu’elle doit s’en aller loin de lui, l’horreur le saisit quand il comprend qu’elle est attirée par le vide. « Qu’est-ce que tu fous? » Il reste figé comme un pantin dont aurait coupé les ficelles, il s’accroche à ses pupilles jusqu’à ce qu’elle les lui arrache pour contempler le noir de la ville endormie à ses pieds. Et le sourire qu’il lit sur ses lèvres déchire ce qu’il reste de son cœur, car l’éclat de Bea n’est plus là, il semble être emporté par les vents froids de la nuit. « Arrête tes conneries. » Mais elle ne l’écoute pas, peut-être même ne l’entend-t-elle plus. Elle grimpe sur le rebord et le cœur d’Adonis s’arrête. Si elle disparaît, tout ce qu’il reste disparaîtra avec elle. Il s’approche porté par un élan empreint d’une peur saisissante, il attrape le bras de Bea et la ramène sur le toit, l’attire contre lui et l’entoure dans ses bras. Il dépose ses lèvres sur le sommet de son crâne, respire profondément son odeur et resserre son étreinte comme le ferait un homme qui vient de retrouver celle qu’il pensait avoir perdu à tout jamais. « Tu ne dois jamais sauter, tu m’as compris? » Il relâche son emprise, relève son menton à l’aide d’une de ses mains, et plante ses yeux encore humides dans les siens. « Un monde sans toi Bee, c’est un monde sans vie. Je n’y arriverais pas si t’es plus là. Alors promets-moi que tu ne feras jamais ça… même si moi j’viens à sauter le pas. » L’adrénaline qu’à provoquer l’éventualité de la voir disparaître sous ses yeux a fait faner la drogue dans ses veines comme les fleurs à la fin de l’été. Et à présent, ce n’est pas l’alcool ou la drogue qui parlent, mais c’est c'est bien lui, lui et son cœur, lui et sa peur.


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Message Sujet: Re: Ultra Violet Lights | Beanis #2   Ultra Violet Lights | Beanis #2 - Page 2 Empty Ven 12 Mar - 13:51

Ultra Violet Lights
Bea & Adonis
Si loin de toi, si loin de nous. Loin des précipices, des désirs les plus fous. L'abysse se dessine sous mes pieds et une lueur démente me traverse, celle qu'adolescente je savourais avec frénésie. Tu sais, t'es pas le premier à me donner envie de sauter. Même si là, je suis au bord du gouffre uniquement pour te provoquer... le passé court, vole, me rattrape avant même que ta main ne puisse m'attraper. Et je me blottis contre toi, j'écoute ton coeur battre trop vite, j'entends la peur dans le son de ta voix. Terrible destin que celui des enfants qui n'attendent plus rien. Mais je t'attendais toi, j'attendais le sursaut qui te ramènerait à moi. Et te voilà, vulnérable, à me supplier de ne pas me bousiller. Un sourire sur mes lèvres ne saurait te réconforter. N'est-ce pas? Tu as la mort dans l'âme, tu en crèves. Et moi, infâme, je m'absous de ton besoin de survie, je te pousse jusqu'aux tréfonds de ce qui t'attire, ce qui t'entraîne vers le bas.  

Des flammes dangereuses dansent dans les yeux de Bea. Elle regarde son amant avec une douleur non dissimulée. Il lui demande de ne jamais sauter mais il ne fait pas de serment. Ainsi réveillé, ainsi rappelé à la réalité, il est tellement beau. Elle lève sa main vers son visage et caresse son épiderme tendrement, sans se soucier de la froideur du temps.
« Tu dis n'importe quoi Ado.  » Elle soupire et retourne blottir son visage sur sa poitrine, profitant de ce moment de volupté entre eux. Ils sont trop rares. Ils ne peuvent se passer l'un de l'autre mais c'est toujours si superficiel. Dix ans qu'ils se fondent dans un décor de films surréalistes, dix ans qu'ils prétendent que cette haine entre eux s'est tassée pour laisser place à une comédie. Mais leurs histoires ne sont pas drôles et leur relation non plus. « Pourquoi je te promettrais un truc que t'es pas capable de me promettre?  » Sa voix ne l'accuse toujours pas. Mais elle est ferme et déterminée. Elle se sépare de son corps mais attrape sa main dans la sienne et continue de s'éloigner. Leurs silhouettes sont distancées par leurs bras étendus. Bea ne retient ses doigts qu'avec les siens, se laissant presque porter par le vent. « Cela va dans les deux sans Ado. Si l'un lâche, les deux tombent. » Folie inévitable qui les relie. Elle décrit une vérité sans précédent entre eux. Jusqu'à présent, ils se sont contentés de s'aimer comme des morveux, des adolescents qui ne pouvaient avoir mieux. Mais aujourd'hui, sous la lune et le ciel noir, ils ne peuvent mentir. La panique d'Adonis et le besoin qu'elle a de l'empêcher de tout détruire... leur lien n'est pas qu'un lien sans lendemain. Ils sont plus que ça. « Ramène-moi chez toi.  » Elle revient vers lui et s'enfouit dans ses bras. Ses lèvres se posent sur le tissu qui recouvre son torse tandis qu'elle murmure. « Ne me baise pas ce soir. Fais-moi l'amour Ado. » Car ce soir, c'est d'amour dont toi et moi avons besoin. Offre-moi de l'amour ce soir. Offre-moi toi. Offre-moi tout. Le temps d'une nuit, le temps de quelques minutes, le temps que la vie nous force à oublier ce qui se passe entre nous. Mais ce temps-là, oublie nos réalités et enfonce moi dans notre amour. Oh... enfonce-toi dans mon amour. @Adonis Worall
electric bird.

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Message Sujet: Re: Ultra Violet Lights | Beanis #2   Ultra Violet Lights | Beanis #2 - Page 2 Empty Lun 15 Mar - 9:20


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[ ultra violet lights ]
w/@beatrix vaughan


Le temps d’une seconde j’ai aperçu ce que le monde serait sans toi. J’ai ressenti les prémices de la douleur que me causerait ta disparition. Et si je pensais être déjà mort, tu m’as fait comprendre que j’étais encore capable de ressentir, que j’étais encore capable du pire. Il existe en toi une flamme qui ne doit jamais s’éteindre et que le souffle de mon cœur menace dangereusement, pourtant ce soir, l'angoisse de te voir mourir me fait oublier que je dois m’éloigner, me donne envie de ne plus jamais te lâcher.

Elle le regarde et il peut lire dans ses yeux son désaccord, il comprend qu’elle n’acceptera pas de lui promettre ce qu’il veut et s’il est déçu, s’il espère au fond de lui qu’elle finira pas comprendre il ne lui dit rien. Il se contente de pencher légèrement la tête, ses yeux plantés dans les siens. Le visage de Bea blotti contre sa poitrine, Adonis respire à nouveau. Ses doigts passent dans ses cheveux, confortent l’étreinte de Beatrice contre lui. « Car moi j’ai toujours été destiné à partir Bee. » Depuis si longtemps maintenant que je ne pourrais pas vivre autrement. La jeune femme se détache finalement de lui, laisse apparaître un vide entre son corps et le sien, ses doigts comme dernier lien entre eux. Ses cheveux dansent dans l’air du soir, et Adonis la rarement trouve si belle, splendide, fatale. Et ses yeux dans les siens elle prononce une vérité terrible. Cette dangereuse vérité qu’ils sont devenus. Et ces quelques mots tétanisent Adonis, car il sait ce que cela signifie, il comprend l’ampleur du risque qu’ils encourent et n’est pas bien sûr de pouvoir l’assumer. Pas une nouvelle fois. Mais ce soir, la peur d’avoir cru pouvoir la perdre fait taire ses craintes et le corps de Bea qui revient contre le sien éclipse ses doutes. Les bras d’Adonis l’enveloppent quand elle lui demande de rentrer chez lui. Une de ses mains se glisse contre sa nuque quand elle lui murmure une demande nouvelle et déroutante, une demande qu’il devrait avoir la présence d’esprit de refuser. Pourtant il invite le visage de Bea à s’incliner en arrière et vient déposer un baiser tendre sur ses lèvres. « Rentrons chez nous. » Ces mots ne veulent pas dire grand-chose sinon qu’il considère qu’elle est également chez elle dans les quatre murs de son appartement, que son atelier lui appartient aussi un peu. Mais le « nous » est inédit entre ses lèvres, et sera sûrement regretté avant l’aube. Il prend sa main et l’attire loin de ce toit avec lui, l’entraîne en silence un peu plus près de lui.  


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