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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 enemy. ft james

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Message Sujet: enemy. ft james   enemy. ft james Empty Jeu 24 Déc - 19:17


it was a mistake, you don't own me ! it was a mistake, i fuckin' hate you ! it was a mistake, and i'll have you ! i'm not a friend, i'm an enemy -- @james marlowe

Soupir… qui se laissait emporté, avec cette fumée, la cigarette encore entre ses lèvres, le regard bloqué sur ce bâtiment, ce majestueux qui l’avait accueillie, tandis qu’elle ne cherchait que des informations… mais encore une fois, elle avait échouée, perdue dans les affres de ses pensées, de ses émotions, elle s’était faite avoir, le cœur lourd, l’âme perturbée, l’impression de déraper, et ses mains puissantes posées sur son corps, son cou, ses hanches… elle avait succombé, n’avait pas senti les effluves de l’alcool aussi bien que d’ordinaire, et le corps était parti à la renverse, tandis que ses lèvres s’étaient retrouvées sur sa peau, que son corps s’était dénudé pour lui. pour lui. bon sang… la honte la guettait, l’impression de s’être totalement fourvoyée, et pourtant… pourtant, elle avait l’impression qu’elle visait juste, que son tir était calibré, bien pointé vers lui, vers eux, vers cette famille, ce casino. Elle ne pouvait pas se tromper, les documents volés n’étaient pas fiables, mais elle avait les indices, l’impression que c’était de ce côté que la mort était survenue… si seulement elle n’avait pas succombé. si seulement tu avais pu te retenir… pourtant, il n’y avait rien, que des regrets… et pourtant, elle n’osait pas, soufflait la nicotine pour espérer ne pas avoir à y remettre les pieds, ne pas avoir à lui donner cette impression, qu’il était tout puissant, qu’elle était déjà mordue. Elle ne l’était pas. elle ne pouvait pas l’être. Pas pour un homme de sa trempe. Même s’il savait y faire, et que les frissons continuaient de parcourir son corps, de dégoût, de plaisir. Elle se perdait totalement, elle exhalait cette nouvelle volute de fumée, avant de laisser le mégot mourir sous sa botte, le regard presque noir à la vue de ce corps calciné, qu’elle venait de tuer, qui allait la tuer en retour, quelques décennies plus tard. Mais le futur attendrait, elle devait d’abord s’élancer à la recherche du passé, de cette fillette qu’elle ne parvenait plus à oublier, comme si le monde n’était pas déjà assez dur. bon sang de merde, elle était déjà dans la mouise avec ces histoires, mais ne pouvait s’empêcher de régler une injustice, surtout lorsque celle-ci la touchait ainsi.
était-ce une malédiction ? tu ne savais pas fermer les yeux, blake. Pas sur la mort d’une fillette de mafieuse. Parce que ces gens là, tu le savais, ils protégeaient les enfants. Toujours. Tu avais été dans un cartel, tu étais née dans un cartel, c’était le même fonctionnement. Les enfants protégés, pour qu’ils soient destinés à remplacer les adultes au bon moment… alors qu’elle meurt ? non, il y avait quelque chose qui clochait. Ce ne pouvait être l’œuvre d’une guerre des gangs, ce ne pouvait être que l’œuvre d’une famille à part, d’un isolé… et l’instinct t’amenait à lui, à eux. Marlowe, ces gens étaient à part. ils étaient ta cible, tu le sentais. et elle ne pouvait plus faire marche arrière, la voilà qui s’élançait déjà vers le casino, le visage noirci par une colère qu’elle contrôlait, elle paraissait gangster, et non flic. Dans la peau de son personnage, elle entra rapidement, lâchant sans grande politesse il est là ? il. Le maitre des lieux. Celui qui avait eu la chance inouïe de la goûter, honte qui revenait sans cesse quand elle observait les lieux. parce que tu te revoyais quelques soirs auparavant, l’impression de te perdre, l’alcool qui te faisait perdre conscience, jusqu’à un tel point… coucher avec la cible… bon sang, pas comme ça. une erreur. Simple erreur. Mais elle le savait. Il allait mal comprendre. Il devait être ce genre de personnes, de voyous, qui se sentait si puissant que tout était une évidence, pour eux. Surtout les belles femmes, les croupes des femelles… le plus dur restait à venir.


(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: enemy. ft james   enemy. ft james Empty Mar 29 Déc - 20:48


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@blake alzate

il a mal au crâne. ces jours derniers, l’alcool ne suffit plus à noyer les relents répugnants des exécutions qu’il semble collectionner. danse macabre, les masques se superposent, visages agonisants de ses cibles, traits évanescents des filles qu’il traîne dans son lit. les cris qui s’emmêlent, des méandres infâmes où il faut évoluer pour ne plus rien comprendre, ne plus rien ressentir. il ne parvient plus à s’en sortir james, il a la saveur de la mort coincée dans la gorge, et le peu de plaisir qu’il arrache ne suffit guère à venir la troubler. pire encore, le mélange devient de plus en plus explosif, peint d’autres exactions. les a-t-il perpétrées, les a-t-il seulement souhaitées ? la spirale est inflexible, et il la dévale, sans pouvoir s’arrêter. jusqu’où, jusqu’où, il ne sait pas, il ne sait plus. certaines de ses affaires commencent à en souffrir et les ombres reviennent traîner leur difformité sur ses expressions, moins contrôlées, moins parfaites. ses allures étudiées ne parviennent plus à maquiller la dangerosité de ses appétits. alors il se planque, dans les décors luxueux du casino, ceux qui lui permettent d'observer sans jamais être vu, quand il ne s’enferme pas tout simplement dans l’immensité froide de son bureau. il y est aujourd’hui, comme hier. depuis des jours, sa porte retient les importuns sur le seuil, ils sont si peu à pénétrer ce sérail. et elle en fait partie, peut-être pour son propre malheur. parce que l’entreprise échouée, la négociation abandonnée dans ses bras et contre sa peau, il y croit encore un peu. rien qu’un peu. pour se raccrocher à d’anciennes ambitions afin de conjurer ses instincts destructeurs. on la laisse entrer, comme lorsqu’elle s’est égarée jusqu’à lui. il se souvient du timbre brisé de sa voix, sursaut qu’il étouffe en portant un oeil précautionneux sur blake. il se doutait qu’elle reviendrait, mais aucune fierté ne vient parader sur son front, au contraire, il y apparaît une sorte de gêne qui pourrait passer pour de l’indifférence.

je me souviens à peine, de notre première conversation. je n’en connais que cet écueil que nous avons rencontré à deux dans l’indécence de quelques heures. je cherchais un exutoire et je t’ai trouvée ce soir-là. je t’ai trouvée puis oubliée au fur et à mesure que les remords venaient s’apposer sur les sensations dérobées. évasions mortes, le sang qui pulsait sous ta peau brûlante, le sang versé de mes ennemis sous mes doigts tremblants. la façon de te mouvoir, violence contrainte, imparfaite délivrance. évasions mortes.

james pourchasse leurs errances, les découvre intactes lorsqu’elle apparaît. il se souvient, oui, il se souvient, mais il ne dit rien et le silence les enferre. avant qu’il ne se lève et qu’il ne lui désigne le canapé. ce même canapé qui a accueilli leurs corps enlacés. il ne se sent pas immédiatement capable de recouvrer cette assurance effroyable qui le caractérise habituellement, la boutade qu'il aimerait lui balancer de sa voix profonde, histoire de la mettre mal à l’aise, de lui rappeler les barrières franchies, les frontières frôlées d’un territoire dorénavant conquis, crève avant de se délivrer. il se déplace, va se servir un verre alors qu’il lui dit, sans animosité, comme s’ils s’étaient quittés hier lors d’un repas d’affaires. tu veux boire un verre ? le tutoiement s’invite, explicite ce qu’il tait, il ferme ses paupières et ravale un soupir trop lourd. il aurait dû s’en tenir à quelque chose d’encore plus formel, il est heureux qu’elle ne puisse observer que son dos. tant pis, il prend la mesure de quelques secondes supplémentaires pour recomposer ses allures impitoyables. lorsqu’il se retourne, il se rapproche sans se presser, et la regarde plus intensément, s'oblige à appuyer une inspection sur ce corps qu'il reconnaît. lorsqu'il s'assied dans un fauteuil, il est de nouveau lui-même, ou peut-être peut-il le prétendre le temps de faire illusion. pour mieux reprendre la main, c'est là toujours son procédé. tu as oublié quelque chose en te barrant ? un haussement de sourcil, suggestif, même si c'est une façon de ne pas lui poser de question plus directe. il ne s'est même pas encore aperçu que des papiers manquaient, ou du moins n'a-t-il pas fait le lien avec elle. il est trop obnubilé par la question qui lui brûle les lèvres. qu’est-ce qu’elle fait vraiment là ? est-elle revenue portée par la vague disgracieuse de la mélancolie de leurs ébats passés ? il peine à le croire, il ne l’espère pas. tout ce qu’il souhaite, c’est qu’elle passe à un autre sujet car il serait presque prêt à lui parler du temps, des règles de la roulette, ou de son voyage à las vegas afin d’éventrer ce foutu silence, de déchirer les images en partage, ces souvenirs déchus. james n’est jamais gêné, devant quoique ce soit, car toujours il se maîtrise, car toujours il décide de ce qu’il dérobe, de ce qu’il délivre, de ce qu’il jette, de ce qu’il dénigre. mais avec elle, tout est flou, échos abscons d’une nuit qui n’aurait pas dû se produire. qui n’aurait jamais dû se produire.
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