beginning of the lies (scottlyn)

Les yeux dans le vide, l’attente est longue. Il ne sait pas comment il va s’en sortir. Les mensonges qui rongent. Nuallan a souvent cette phrase sans la prendre réellement en considération. Il n’avait pas vraiment conscience de la façon dont on pouvait s’embourber dans des mensonges. Jusqu’à ce qu’il soit lui-même l’auteur de cette spirale infernale. Un mensonge en entraine un autre, puis un autre. Nuallan ne sait pas ce qu’il va dire à sa femme, alors qu’elle va bientôt arriver pour venir le chercher, là dans un quartier où il n’est même pas censé être. Ce soir c’était soirée entre potes, d’après ce qu’il lui avait dit comme excuse, pour ne pas lui dire être retombé dans cette addiction que sont les jeux d’argents. On ne sait jamais comment se sortir de cette folle envie de jouer, car on se dit que cette fois c’est la bonne. Plus on met de l’argent, et moins on ne veut arrêter malgré les échecs. On n’a pas fait tout ça pour rien comme il s’est répété toute la soirée. Jusqu’à ce que ses poches soient à sec. Jusqu’à ce que la seule chose qu’il pouvait parier étaient ses clés de voiture avec cette dernière qui va avec, tout ça pour récupérer tout l’argent misée en une seule soirée et bien plus encore. Mais il a tout perdu. Tout cela ne résulte pas d’un problème d’argent seulement, mais aussi de confiance qu’il pourrait perdre. Ici dans ce quartier loin d’être tranquille, où il n’a pas pour habitude de venir trainer et encore moins avec ses soit disant potes qu’il est censé voir à cette instant, il attend Scottlyn suite à son second mensonge : le soit disant vol de la voiture. Quelle connerie il avait pu inventer, mais c’était la seule qu’il avait trouvé pour ne pas à avoir à avouer son premier mensonge. Premier d’une longue liste qui est loin d’être terminé. Ils sont censés être fusionnels, ils sont censés tout se dire et pourtant Nuallan faute ce soir. Il n’est pas droit dans ses baskets et ce n’est pas le sourire qui s’étend sur son visage en voyant sa belle arriver en voiture qui va changer ça. Il n’a jamais été un bon comédien alors arrivera-t-il à cacher tout ça face à celle qui le connait le mieux sur cette terre ? « Merci d’être venue me chercher bébé » dit-il avec ses petites moues mais il n’est pas censé devoir se faire pardonner, mais être en panique. « C’est la merde ce soir, je suis sûr de l’avoir garé ici ! » Jouer le jeu, faire celui qui aurait pu la garer autre part, qui n’est sûr de rien, pour que ça colle avec la vérité que ça aurait pu être, sa réaction qu’il aurait s’il avait vraiment vu sa voiture se faire embraquer par un inconnu. « J’ai cherché partout mais elle n’est nulle part » s’embourbe-tt-il dans sa comédie. La panique qui devrait être dédiée à la découverte de sa voiture volée cache celle de tout ce qu’il est en train d’inventer. Il ne veut pas lui mentir, mais il veut encore moins qu’elle soit déçue de son incartade. Mais ne dit-on pas que tous les mensonges finissent par être découvert ?

Reine des nuits du roi. Tu l’attendais, le dîner composé dignement, un plat de lasagne commandé chez un mec spécial. Ce même plat de vos premières promesses, du haut du toit du monde, prêt à vous écraser sur l’asphalte pour faire plaisir à l’autre, pour le soutenir. T’es là, attendant verre à la main, ressentant au plus profond de ton être, tes tissus se contorsionnant à en briser ta douleur. Tu ne parviens pas à te calmer et c’est bien son absence peu récurrente qui nourrit ton mal être. Il n’est pas là, absent. Pourtant il n’a pas prévenu et toi, tu commences à imaginer le pire, à te dire qu’appeler les hôpitaux pouvaient être une bonne chose. La fusion de vos deux âmes est libératrice et destructrices à la fois. Ding. Un message. Une réponse. Puis un second message. Pas la peine de souffler, tu cours à vitesse pour le rejoindre aller le retrouver et pourtant, tu ne l’as pas cru. Tu ne sais pas où est l’arnaque dans ses mots, mais tu l’as senti, comme ci il te cachait un cadavre. Personne ne peut te cacher quoi que ce soit, tu perçois trop de chose pour sortir sauve de ce dernier. Roulant jusqu’à ton mari, tu songes à cette femme croisée plutôt dans la journée, pleurant à chaude larme la mort de son mari, tu aurais pu prévoir qu’elle était coupable, avant même d’examiner l’homme, la bague manquant à son annulaire en disait long sur ses larmes. Tes opales observaient chaque seconde, chaque détail pour attraper la vérité. La donnant à ces âmes en recherche d’une fin digne de ce nom.  Te garant dans la ruelle où ton mari t’attendait, tu attendais qu’il monte en voiture. Tu le laisses déjà se fondre dans ses paroles, comprenant qu’au vu du débit qu’il t’offrait, il mentait. Le regard fixé sur la route, voyant enfin la nature vous entourez, tu songes à lui parler.   «  T’as une drôle d’odeur sur toi … tu pues … désolée j’ai croisé des cadavres moins puant que toi.   » Les opales sur lui, disant je t’aime, mais si tu savais ce qui se trame en moi. Tu freines brusquement te fichant qu’il manquait de se prendre le tableau de bord. «  Alors, c’est une femme ou une voiture, non car je commence à avoir des doutes vu l’odeur d’alcool et de cigare sur toi … puis cette odeur écœurante de parfum bon marché … » T’en as la nausée, c’est pas le moment. Pourtant te voilà à filer dans la forêt pour laisser l’être en toi détruire cette future dispute. Titubant jusqu’à la voiture, tu le regardes cet être censé être honnête, tu n’y crois pas. A plus b ne font pas c, tu le sais parfaitement.   «  T’as des choses à me dire peut-être ? » La colère berce ton doux visage d’ange, alors que toi aussi tu avais des choses à lui dire au détour d’un plat riche en souvenir.  

Nuallan n’est pas un grand menteur, et si parfois ça lui arrive d’émettre quelques petits mensonges parfois par omission, ce n’est jamais ou presque avec sa femme. Elle sait tout de lui et ils peuvent presque lire en l’autre comme dans un livre ouvert. Mais il y a bien un sujet sur lequel il n’est pas honnête avec elle : son petit penchant pour les jeux d’argent. Que ce soit avec des paris ou bien dans des jeux, il se perd. Il se perd dans les mensonges et dans les sommes astronomiques qu’il peut perdre en l’espace d’une seule et unique soirée. Là, en quelques heures seulement, il est allé beaucoup trop loin et il ne semble pas vraiment s’en rendrez compte. Il aurait les pieds sur terre il lui aurait tout, au lieu de plonger tête dans la première dans des tas de mensonges qui ne collent même pas l’un à l’autre. A peine est-elle arrivée qu’il rentre dans son petit manège, essayant de noyer le poisson mais il comprend bien qu’elle n’est pas totalement dupe. Mais non, il continue son petit jeu, comme s’il s’était fait voler sa voiture, rien de plus, rien, de moins. «  J’étais avec des potes, tout le monde fumait et buvait ! » Pourtant il n’est pas très tard, pas assez pour que tout le monde se soit bourré la gueule. Il évite son regard et ce n’est pas en sa faveur. Elle est étrange, tout comme lui mais c’est lui cache des choses, et pas des moindres. Grace à la ceinture il évite de se casser le nez sur le tableau de bord alors qu’elle freine, là, un peu au milieu de nulle part Il fronce les sourcils, bae tu sais que… [/color]» Il n’a pas le temps de s’expliquer, lui dire qu’elle doit bien savoir qu’il ne lui ferait jamais ce coup-là. Mentir sur les paris et la perte considérable d’argent c’est une chose, mais mentir sur d’autres facteurs, c’en est une autre. En tout cas il allait s’expliquer, s’expliquer une nouvelle fois sur l’odeur causée par le lieu assez sordide, trouver une excuse qui colle mais la voilà qui file, à l’extérieur de la voiture. «  Chérie ? » Il n’est plus question de cacher son mensonge, il est question de comprendre ce qui est en train de se passer. C’est pas dans son habitude d’être mal de cette façon, ni en voiture ni nulle part, elle a le cœur bien accroché Scottlyn en vue de la carrière qu’elle a. Il sort de la voiture à son tour même si seule la lumière émanant de la voiture les éclaires. «  Qu’est-ce qu’il se passe est-ce que ça va ? » Il s’inquiète, mais il s’inquiète aussi de ses suppositions même si ce ne sont pas les bonnes. «  T’as pas à t’en faire, je te ferai jamais un coup de pute ou quoi que ce soit d’autres. Ce soir ça a dégénéré avec les mecs mais il y a rien d’autres. » Il est parfois froid, dur lors de leurs disputes mais là c’en est pas une, il ne considère en tout cas que c’en est pas une car il sait qu’il est le seul fautif. «  Tu sais que tu peux me faire confiance ! » dit-il en s’approchant d’elle, voyant d’autres plus la colère dans ses yeux. Confiance, le mot à ne pas dire, car tôt ou tard tout fini par se savoir.

@Scottlyn Cicerón

Les heures passent et ses absences sont tuante. Ta vie c’est lui, c’est ironique parfois de songer comme ça, mais seule assise dans la nuit, tes songes n’ont d’iris que pour lui. L’homme pour qui tu pourrais sauter d’un pont, d’un toit, prête à finir au sol, tant que ta main était dans la sienne. Alors la douleur est présente, le cœur déchiré quand tu le sens que le mensonge glisse au-dessus de ta tête. Tu le ressens, tu sens tellement que tu pourrais avoir un ulcère sur le coup. Son silence en dit long, tes opales le fixant. Tu ne peux pas te taire, rester dans un mutisme ce n’est pas une chose dont tu es capable face à Nuallan. C’est maladif quand son absence embrouille ton esprit, à présent à tes côtés dans la voiture, tu ne parviens pas à te réjouir. T’es pas aussi simple Scotty. Tout au contraire, la reine du roi est un véritable démon, diablesse qui se déchaine en amour comme en haine. Tu le connais, par cœur. Chaque battement de ton cœur est un écho au sien. Tes troubles sont les siens, chaque parcelle de noirceur, de lumière vous les partageait. Tu serres le volant entre tes mains, quand il ose te mentir encore. Il devrait savoir que tu parviens à tout savoir et que ça va te ronger, il le sait parfaitement même. Tu restes silencieuse, songeant à mille et une explication, aucune parvenant à te calmer, tout au contraire. Tu voudrais tenir la barre, ne pas devoir t’enfuir loin de lui quelques secondes, pour rendre le peu que tu avais consommé dans la journée, un petit être qui détruisait cet instant intense de dispute à venir. Votre amour et tout ce qui allait avec était à mille pour cent, détonnant avec le monde, détonnant avec les autres, comme toujours. Droite devant lui, tu ne parviens pas à le croire, mais tu l’écoutes, essayant de te convaincre qu’il ne cache rien. Mais ton visage d’ange déversait de la rancune et de la haine. « Menteur … » que tu lui crachais en pleine face . le cœur qui se heurtait contre ton thorax, comme pour lui exploser en pleine face, pour qu’il comprenne qu’il n’allait pas supporter de faux semblant. « Si tu me fais un coup de pute … je le sens et en plus tu me regardes dans les yeux … » tes opales rivés dans les siens, tu n’as qu’une envie de hurler. « Tu sais quoi rentre seul … je n’ai pas envie de te voir … » l’hystérie résonne dans ta tête, dans tout ton être, toujours trop. Tu ne sais pas saisir la chance de ne pas dépasser les limites, tu ne parviens pas à gérer tes émotions. Alors peut être que la grossesse n’aide pas, tu n’en sais rien. « tu me caches quoi putain ? » tu demandes, mais tu le pousses à cet instant même, la haine à l’amour, comme toujours, jusqu’à retrouver ses bras, pour la paix.  

La culpabilité qui le ronge. Mais d’un autre côté, il se dit que la vérité pourrait faire plus de mal. Il y a des choses qu’on préfère garder pour soi, alors qu’une petite voix dans notre tête nous dit que tout fini par se savoir. Il ne veut pas lire la déception dans ses yeux, il ne veut pas voir sa réaction quand elle verra qu’il a replongé dans ses conneries. Mais il faut croire que la colère, ses angoisses, ça il peut les gérer. C’est faux. Il s’emmêle dans ses mots, il se trompe dans ses mensonges et il est loin d’être convainquant. Peut-être qu’à force, elle finira par le croire, ou du moins cessera de vouloir la vérité. Mais il espère être d’autant plus convaincant d’ici là, pour passer à un autre sujet, pour arrêter de lui mentir, jusqu’à ce que ça revienne sur le tapis. Il a parié sa voiture, à tort, car il l’a perdu. Il a tout perdu. Tout ce qu’il lui reste, c’est elle, sa femme, son tout et il ne faudrait pas qu’il la perde elle aussi, avec tout le reste parce qu’il n’est pas correct dans ses mensonges. Il faute peut-être dans certains de leurs vœux de mariages comme sur le fait qu’ils ne se cacheront rien, mais il ne fautera jamais sur le reste, il le sait. Mais n’avait-t-il pas déjà promis ça lorsqu’il avait déjà dévié dans cette pathologie que sont les jeux d’argent ? « Je te cache rien, je n’ai pas fait n’importe quoi, je le ferais jamais ! » Pour mettre à mal leur relation du moins. Sauf qu’ils sont un tout, ils sont mariés et tout ce qu’il lui arrive à lui, ça lui arrive à elle d’une certaine façon. Il veut se convaincre que tout ce qu’il vient de faire ce n’est pas grave. « J’te regarderais dans les yeux si j’avais regardé une autre femme et que je te le cacherais ? » Trouver l’excuse de l’infidélité, car tant qu’il parle de ça, il ne ment pas sur le reste, sur ce qu’il se passe en vrai. Son sang commence à bouillir car même si lui seul est en faute, il est sanguin Nuallan. « Mais qu’est-ce qu’il t’arrive ? Pourquoi tu réagi comme ça ce soir ? » Remettre la faute sur elle ? C’est un peu petit, mais il entre dans cet engrenage. Il serait prêt à repartir à pied, dans l’obscurité de cette nuit. Pour se calmer et qu’elle en face autant mais non, arranger les choses car c’est souvent comme ça, ils se déchirent pour toujours mieux se retrouver. Il bloque son poignée alors qu’elle le pousse, ça manque de douceur, mais il n’est pas en train d’y penser, il veut juste arranger les choses d’une manière maladroite. « Tu veux pas qu’on rentre, qu’on règle les choses chez nous même si en soit il y a rien à régler ! Tu deviens folle pour rien du tout » Il s’enfonce à la traiter de folle mais ça commence à l’énerver la situation et elle est hystérique et ce n’est pas le moment de lui dire qu’il a replongé et une partie de leurs économies avec.

@Scottlyn Cicerón

La perfection rencontrant la folie. Votre couple en deux mots. Le cœur qui se brise en deux sous les battements devenant fou, tu ne crois rien de ses mots . tu aurais tout donné pour l’écouter cette vérité, mais tu ne pouvais plus lutter, contre cette rage envahissant ton être, ta carcasse pliant l’échine. La folie guettant ton âme, tes opales le dévorant de ta noirceur, prête à l’abattre, lutter n’est plus possible. Explosion. Tu ressens tout, tu ressens cette culpabilité dévorante chez lui, pardonner tu le veux, mais tu veux le fin mot. Qui ne vient pas, tu vacilles, tu vrilles devenant la roue libre qui allait tout briser.  La brise calmant tes ardeurs une seconde, avant d’entendre ses mots déchirant ton myocarde, la grimace mauvaise, tu es prête à prendre le premier objet pouvant le stopper. Les mots survolant ton âme, les émotions décuplant.  A la ferveur de la lune, cette nuit étoilée, la question résonnant à ton esprit, votre idylle tiendra-t-elle. Trop fragile, trop éprise des émotions des autres, clairvoyante. Tu le sens ce mauvais film qui te chante, la mélodie ne résonne pas comme d’habitude. «   Arrête de mentir !   »  tu rages, tu cries faisant écho aux leitmotive des animaux sauvage vivant leur meilleure vie dans la nuit claire.   «   t’es capable de tout !   » tu serres les dents sous tes mots, le nez se retroussant, le visage fermé, ça faisait si mal de te sentir trahit. Toi prête à confier ta putain de vie à lui, ainsi que la vie s’imposant en toi. Elle n’était là que depuis quelques temps et déjà tout ton monde s’écrouler. Comme à chaque bataille. Votre couple était la perfection faisant écho à la noirceur la plus terrible de cette confiance qui s’effaçait quand vous vous enfonciez dans vos démons. Des démons prêts à combattre, maltraitant vos vies à deux. Bientôt à trois. Tes boyaux en offrande à la nature, tes opales le cherchant dans la pénombre , cette rage, cette main ramassant cette pierre, les larmes s’éparpillant sur ton visage. Le meilleur du pire c’était lui, comme tu étais cette épée Damoclès au-dessus de sa tête.  Pourquoi tu étais ainsi, pourquoi tu devenais folle. Ce mot faisant ricochait dans ton être, cette pierre s’éclatant contre le pare-brise. «   folle, tu veux voire une folle ?   »  trahis par ton cœur, lui c’était lui ce mauvais organe, cette extension de toi-même, l’amour de ta vie et celui qui mènera un jour ta perte. L’amour à la haine, tu ne gères rien, comme toujours avec lui, avec ce couple vous étouffant à vous aimer à la folie, à vous détruire à mort.   «   C’est quoi le souci, c’est quoi ce que tu ne me dis pas, ne joue pas Nua’, tu sais que je sais …   » tu sais que rien ne sonne vrai dans sa voix, mais tu ne parviens pas à imaginer une seule chose qui faisait que vous en étiez là.   «   Je te hais !   » t’approchant de lui, t’aimerais lui souffler de fuir, de s’en aller pour te laisser cette haine s’évanouir dans la pénombre de la forêt. Dernière confrontation, opales contre opales, plissant tes prunelles, tu ne veux qu’une chose que celui faisant valser ton cœur se livre à tout jamais. «   ne me fait pas ça, ne nous fait pas ça !   » que tu souffles, épuisée de ces émotions blottit dans ta carcasse , totalement en peine.   

Entre l’amour et la haine il n’y a qu’un pas. Nuallan déteste cette phrase, pour lui elle est fausse et pourtant son couple avec sa femme le démontre. La haine n’y est pas, pas à proprement parlé mais la passion est-elle qu’ils se déchirent autant qu’ils s’aiment. Le positif prend toujours le dessus mais ils vivent chacune des situations avec tellement d’intensité. Nuallan c’est un colérique parfois, c’est un sanguin mais mis à part le fait qu’elle veuille pas lui faire confiance, il n’a pas à gueuler. Il est en tort, totalement en tort donc si ce n’est dire la vérité ou mentir en espérant qu’elle laisse passer ça, il n’a rien à faire d’autre. C’est une totale perte de temps, ils savent lire en l’autre comme dans un livre ouvert, ils savent donc quand l’autre ment. Il n’a donc pas tant d’échappatoire que ça. « Arrêtes, tu sais très bien que je ne ferais jamais de mal délibérément » Hurle presque-t-il. Mais les mensonges font mal, mais le manque de confiance aussi et quand il agit de la sorte il est illégitime de ne pas lui accorder la moindre confiance. Car il ne sait pas lui mentir, il détourne le regard, il bafouille presque. Durant un interrogatoire il ne ferait pas long feu. Scottlyn sait comment lui parler, sait comme lui regarder quand il est dans cet état et ça le rend parfois fou de ne pas continuer leur petite vie tranquille, en oubliant l’incident de ce soir. Ce n’est jamais simple de mentir devant elle et il sent que tout lui échappe. Comme à chaque fois qu’ils commencent à monter sur les tours, il la traite de folle, car elle crie, car elle se met dans tous ses états et pourtant il n’est pas mieux quand c’est son tour. « Oui une folle là, devant moi » dit-il d’un ton qui démontre qu’il est quelque peu sur les nerfs. C’est sa façon à lui de tout remettre sur son dos à elle alors que c’est tellement petit. Il ne la regarde plus, il s’énerve tout seul dans son coin tout en essayant de trouver une échappatoire. Ses mots pourraient lui faire mal, mais ce n’est pas les premiers lors de ce genre de dispute. Avec ses dernières paroles, il prend une grande respiration, il se calme peu à peu ; elle a cette magie sur lui. Il peut continuer de nier en bloc, en sachant pertinemment que ça va finir par lui retomber dessus. Alors, quand ils ne sont qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, la fuite est une option mais il préfère souffler un « j’ai fait le con, j’ai recraqué » à demis mots. Cette addiction bien trop difficile à renoncer. Pas d’alcool, pas de drogue, il n’a pas de problème avec ça. Son problème c’est tout autre chose et elle le sait ; Il n’a pas besoin de rentrer dans les détails pour qu’elle puisse le deviner. Posant son front sur le sien, attendant sa réaction il se précipite de dire « Mais ça ne recommencera plus » une promesse qu’il ne tient jamais. C’est ce que tout addict dit mais il est fort pour montrer qu’il a le dessus. En réalité il n’y arrive pas, c’est plus fort que lui. C’est sa folie à lui. Toutefois il ne rentre pas dans les détails, pas toutes les sommes perdus, pas cette voiture qu’il dit volée mais elle finira par découvrir seule la vérité.

@Scottlyn Cicerón

Bulldozer en feu qui se jette sur vos amours dans cette forêt détenant vos âmes. Te battre sans perdre le contrôle, tu n’as jamais su faire. Tes émotions, les siennes décuplés, tu ressens tout, à tel point que le monde tournoie autour de toi, cherchant ce point qui te sauvera.  Cette note de fausseté dans sa voix, les remords que tu détectes, il devrait savoir. Toi tu es persuadée du pire, pourquoi espérer le meilleur. Amour parfait s’entrechoquant à chaque impact mal reçu. La rage entourant ton être, chaque parcelle de ton épiderme ressentant chacun de ses souffles, ressentant jusqu’à tes entrailles les mensonges. Tu as beau lutter, tu aimerais de pas réagir vivement. Tu ne sais pas faire, tu n’as jamais su faire. Brisée et incapable de retrouver le chemin de la liberté, trop d’émotion débordant de chaque pore de ta peau.   «    non je n’en sais rien … » tu hurles à t’en crever les poumons.   «    tu le sais, je le ressens que tu me mens pourquoi, mais pourquoi tu nous fais ça ! »  tout se mélange cette nouvelle, pour cette grossesse, cette envie que tout rayonne pour vous, votre fin heureuse, vous avez tout mérité, lui comme toi. Surmontant la guerre et les peines, les plus fort à deux, jusqu’à que ça implose entre vous et là plus rien ne tourne rond dans cette vie.  Réparer ce qui se casse à chaque seconde , les sourires, les baisers, cette amour si fou et passionnel qui vous ronge l’un comme l’autre. Tu es folle sans aucun doute, de lui, de vous, tu étais prête à rejoindre les étoiles pour lui, prête à ne pas le laisser traverser le pire seul. Mais il continue, à briser les promesses, à briser les parois de protection hisser à la force de votre échine, brisant la confiance encore.  Larmes qui ne glissent pas sur ton visage, brisé sans émotion et pourtant tu les ressens toutes atrocement, chaque parcelle de tes tissus souffrant , saignant de ce mot qu’il te balance à nouveau.  L’énervement à l’apogée, tes opales lui demandant de fuir, des pas de loup, dans cette forêt, vos maux comme seuls atout.  Casse-toi nua, vite, avant qu’elle t’emporte dans d’atroce souffrance. Les poings serrés, le regard morbide, tu souffles sans même prendre garde à ne pas suffoquer. Les mains s’imposant sur son torse, les coups partants, tu ne peux plus rien retenir, plus retenir ces émotions, devenant de la rage, l’amour finissant par une haine sans nom. Tout ça n’est qu’une erreur. Une fin à votre parcourt serait tout aussi destructeur que continuer. Aucun moyen d’échapper à ce malheur, sauf la mort.  Dans tes coups, tu peines à l’entendre, entendre qu’il avait à nouveau merdé, ton cœur pourrait se briser, mais il était déjà en morceau, complétement retourné par ce mensonge, cette confiance s’estompant à chacune de ses respirations.   «     si ça tu le feras à nouveau … tu continues encore et encore … » et tu manques de perdre patience, lui donnant une gifle, tu sais qu’il pourrait répliquer, comme toujours, le chaos de votre relation, la violence et l’amour.   «    alors c’est quoi encore ce qu’on a perdu, ce qu’’on perd … un jour c’est nous qu’on aura perdu … » de la tempête à la tendresse, car épuisée, car tu l’aimes et que tu as beau le haïr, jamais ce sentiment restera, seul l’amour primera, détruisant coup par coup tout le reste.  Appuyé contre l’arbre, tu fermes les yeux, expirant et inspirant. Reprenant le calme qu’offre l’étendu d’arbre vous entourant. Glissant tes opales sur lui, tu aimerais tout dire, mais la peur, la panique te prend quand tu songes que l’enfant est là … pour tout changer.  Incapable de vous gérer depuis treize ans et vous alliez devoir conjuguer votre vous avec cet être inconnu.    

Nuallan a beau savoir qu’il est le seul fautif, ce n’est pas pour autant qu’il prend tout pour lui. Il aurait été tellement plus simple de lui dire la vérité dès le départ, quitte à la décevoir le temps qu’elle encaisse mais non, au lieu de cela il s’enfonce dans son mensonge et s’énerve parce qu’elle ne le croit pas. Bien évidement qu’elle ne le croit pas, ça fait sens, ils savent lire en l’autre comme dans un livre ouvert depuis le début de leur relation et ce n’est pas demain la veille que ça va changer. Leur relation est si belle mais aussi si destructive parfois. Il se sacrifierait pour elle sans la moindre hésitation et pourtant l’ambiance est souvent électrique. « Est-ce qu’il y a eu un seul moment dans cette putain de vie où j’ai apporté l’attention que je te porte sur qui que ce soit d’autres ? » Ça sera toujours elle, l’amour de sa vie, malgré les travers qu’il peut faire parfois, ça sera toujours le cas. Il a dit cela sur un ton sec, il ne veut pas partir sur ce sujet-là, il est las de cette dispute alors qu’elle vient à peine de commencer. Il aimerait bien rentrer chez eux, prendre une bonne douche et oublier cette soirée où il a perdu beaucoup. Il a suffisamment perdu, il ne voudrait pas la perdre elle non plus mais tout cela repose sur ses épaules uniquement. Il n’a qu’à lui dire la vérité, il n’a qu’à tout faire pour qu’elle lui pardonne ce petit écart. Là, debout dans la forêt, ils se déchirent, mais ce n’est pas un acte isolé, il faut juste espérer qu’une fois encore ils se réconcilient aussi rapidement qu’ils ne se déchirent. Alors qu’elle lui donne quelques coups, il reste docile. Il prend de grandes respirations. Calmes toi Nuallan, il faut que tu te calmes. Il crie, il ment mais il ne peut pas retourner dans ce genre de travers ce soir. Il faut qu’elle se défoule, il le sait et il ne lui rend pas la pareille. Puis la révélation tombe, elle aurait fini par le découvrir, elle le découvre toujours. « C’est fini… » il essaye de se convaincre lui-même. « C’était la dernière fois. Je ne veux pas te décevoir à nouveau » La dernière fois avant sa prochaine rechute. Parce que tout cela n’est pas qu’un jeu pour Nuallan, c’est avant tout une addiction. Comme si la déception ne se lisant pas sur son visage pendant que la gifle arrive. Sans même réfléchir il la repousse avec une certaine force. C’est comme ça il est sanguin, et violent parfois mais ce n’est jamais voulu. Il ne réfléchit pas. Mais la rage ne dure pas longtemps, alors que ses mots font mal, bien plus que les coups. « Ma voiture… » Et pas n’importe quelle voiture. Scottlyn sait à quel point il était heureux à cet achat, cette voiture qu’il avait rêvé d’avoir depuis un moment et dont il avait fini par en faire l’acquisition. Avant qu’il fasse n’importe quoi. « Je vais tout faire pour la récupérer bébé… » Parle-t-il de la voiture ou de sa confiance ? Peut-être un petit peu des deux. Il s’approche d’elle mais ne la touche pas, il la laisse respirer et surtout encaisser le coup. « Ce n’est que du matériel ! » outre l’argent, la valeur sentimentale de cette bagnole, c’est avant tout un tout qu’il a perdu ce soir.  « Maintenant… tu ne veux pas qu’on rentre à la maison ? » dit-il simplement. Maintenant que ses ords sont dévoilés, il veut juste passer à autre chose bien que ce soit beaucoup moins difficile que cela de le faire, il a honte d’être lui ce soir.

@Scottlyn Cicerón

Les émotions te noyant, tu luttes pour ne pas succomber à chaque coup de ces sentiments qui t’envahissent. T’as l’habitude, tu sais que tu ne peux survivre à chaque crise, mais l’amour parfait ne peut pas toujours être parfait. Payer vos crimes, les coups sont puissants, mais main dans la main vous serez plus fort qu’à l’accoutumé. Chaque plaie se soude dans l’amour, quand la tempête est passé. Il dit vrai, tu le sais, mais tu le ressens comme le feu qui embrasse la foret ce mensonge qu’il te nourrit. Tu connais Nuallan, tu sais quand rien ne va dans son discourt, incapable de ne pas penser au pire, de te dire qu’il ne fera jamais ça, car tu le sais tout est tellement possible dans ce bas monde. Les opales qui le dévorent de rage, il a beau essayé de rétablir les choses, il n’y arrivera pas ainsi. Tu es ta propre prisonnière, blottit dans ce mal qui te ronge, les émotions qui font rage jusqu’à attendre ton dernier souffle. « Peu importe ! » tu ne capituleras pas, la voix tremblante, comme tout ton corps. « Je te connais, je sais que rien ne sonne vrai dans tes mots, alors comment je dois réagir, hein ? » l’amour parfait qui va de paire avec des crises dignes de tempête que la planète n’avait jamais eu à affronter. Les mots, les coups, tout se mélangeant. Tu n’y penses même pas à ce petit être, pouvant créer un conte à votre histoire. Tu ne penses plus à ce fait que tu avais les lippes étirées jusqu’au oreille à en avoir mal engouffré dans cette envie de partager cette joie avec lui, l’homme de ta vie. Peu importe les accros, les blessures, il sera l’unique. Comme ancré dans les tissus de ton myocarde, incapable de te dessouder de lui. Plus de mot, plus de courage, la peur blottit contre tes ténèbres, les coups s’abattent sur lui, le cœur se déchirant à chaque impact. La rage se mélangeant à la peine, cette peine que tu ressens quand c’est toi le monstre qui fait faner votre amour. T’as jamais supporté d’être éloigné de lui, il avait été le seul à savoir te parler, t’écouter, te donner entièrement à toi. Parfait, ça devrait l’être. Peut être que votre histoire est aussi toxique que belle, car c’est ainsi que vous êtes fait. Tu l’as supplié de s’en aller, de tes iris, oubliant les mots, l’amour, car plus que la rage comptait. Te détruire toi, plutôt que lui, ces coups te feront plus de mal à toi, qu’à lui. Des émotions diaboliques, incapable de retenir la puissance, de conserver avec douceur cette rage te formant. D’une blessure à des dizaines d’autres qui se referment par votre amour. Votre monde ne tournant plus dans l’axe de la terre. Rien ne pourra vous arrêtez, tu le sais, mais tu perds pieds face à cette promesse noyé dans le silence, dans le mensonge. Tu penses à cet enfant, tu pourrais lui dire, tu pourrais annoncer cette joie qui plane au-dessus de votre duo, mais rien ne sortira. « C’est trop tard , bordel ! » tu étais déçue et abattu. Mal être collant à ton épiderme. « Tu aurais pu jouer, tout perdre … mais mentir ! » la voix est lassée par ça, par cette façon de te mentir, de se retrancher sur lui-même, plutôt que de s’offrir à toi. Te faire confiance comme toi tu le faisais. Lançant tout tes maux, parfois à l’étouffer, à lui donner des coups si puissants qu’il flanchait avec toi dans tes douleurs. Deux corps unis dans les maux de l’autre, qui se décomposait à chaque impact contre la confiance mutuelle. Tu l’avais trouvé le Nua, celui devenant violent, repoussant tout ton être, tu l’observais, appréciant presque la violence naissante, car tu aimes tout de lui, même le pire. Un amour fait de douceur et de violence, toxique, votre amour avait grandi dans cette dualité. Contre cet arbre tu te retrouvas, laissant ta carcasse s’y reposer, l’écoutant raconter tout ce qu’il avait perdu. Bébé. Le voilà, l’être inconnu, allant arriver dans le chaos, la nouvelle incapable de sortir. Aucune réaction, aucun mot pour ce qu’il a perdu, car il devrait le savoir tu t’en fichais, tu te fichais du matériel, tu aurais été capable de vivre sous un pont, tant qu’il était ici. Le froid, la chaleur, tout ça tu t’en fichais, car il n’y avait que lui. « Rentrons. » sans plus aucun mot, laissant ton myocarde s’apaiser, tu redémarrais la voiture, laissant le silence comme seul compagnie à vos âmes.
Devant la maison, tu le laisses dans la voiture, rentrant et commençant à débarrasser ce que tu avais préparer pour annoncer cette nouvelle qui brûler tes lippes. L’envie de partager cela avec lui, les doutes, la peur mais surtout la joie qui bordait ton être. La mine fermée, sans émotion, épuisée par cette nouvelle dispute, tu le regardais claquer la porte, alors que tes opales se déposaient dans les siens. Passant à ses côtés, tu posais dans sa main les assiettes et couvert, le laissant là, pour aller te mettre dans ton lit, dans le silence.