Sujet: panic on the red carpet | Niken Mer 9 Déc - 17:54
Un dernier regard dans le rétroviseur extérieur pour vérifier qu’il n’a pas une mèche rebelle, Ruben ne comprend même pas cet intérêt soudain pour un détail aussi insignifiant. Il ne se laisse jamais aller Ruben, il aime prendre soin de son corps et de son apparence mais il n’est pas là à faire attention au moindre chichi. Sans doute est-ce qu’il ne veut pas se faire lyncher sur les réseaux sociaux pour un détail, peut-être qu’il porte bien plus d’intention qu’il ne voudrait le faire croire. Une soirée mondaine, une remise de prix dans le milieu du sport, c’est toujours une consécration d’y participer. Il n’a plus besoin de prouver sa légitimité dans le milieu du baseball, il a fait ses preuves depuis longtemps maintenant mais ça fait toujours du bien à l’égo de se le faire rappeler. Il n’est pas nommé ce soir mais il est venu pour acclamer ses coéquipiers qui le sont et puis c’est toujours une soirée agréable bien que ce ne soit pas la plus sincère dû au fait de la rivalité entre certains joueurs qui ne s’arrête pas une fois sortie du terrain. S’éloignant de la voiture de son chauffeur, il offre un sourire à Nika qui l’accompagne ce soir avant de lui prendre la main. Les apparences, les faux semblants, toujours, mais aussi une façon de se rassurer par sa présence. Malgré les années il n’est toujours pas assez habitué aux tapis rouges et à l’aise devant les photographes et au foules qui clament son nom et des photos. Il serait prêt à mettre sa main à couper comme quoi Nika non plus, encore moins que lui. A moins qu’elle lui cacher une chose aussi grosse qu’une carrière cachée. Il plaisante bien sûr. Il est rassuré par sa présence ce soir, alors que leurs sorties de couples sur leurs 31. Toujours plus difficile de jouer la comédie devant toutes ces paires d’yeux concentrés sur eux. Mais bon, il a bon espoir qu’après tout ce temps de petite manège, ils sont assez crédibles pour ne pas se faire prendre. Avançant parmi les autres invités venus la plupart accompagnés, le pseudo couple s’approche du fameux endroit pour prendre les photos. Ils ne peuvent y échapper, cela fait partis des conditions si on peut appeler cela ainsi. « Prête à affronter la jungle ? » Lui glisse-t-il à son oreille alors qu’il s’approche. C’est leur tour, c’est le moment des photos, c’est le moment où on ne sait plus où donner de la tête avec les cris, les demandent diverses des photographes qui veulent tous avoir le meilleur cliché. Alors qu’ils posent pour les premiers clichés, la main de Ruben sur les hanches de sa femme, la voix d’une journaliste s’élève plus forte que celle des autres « Eh le bisou ? C’est vrai ça on ne vous voit jamais vous embrasser. On va commencer à se poser des questions sur vos orientations sexuelles à force. » Même s’il vaut mieux ça que des suppositions sur la vraie vérité. Ruben est mal à l’aise en échangeant un regard à Nika même s’il tente de rester neutre. Gérance.
Sans doute que tu aimerais aller te jeter d’un pont plutôt que de déposer les pieds sur ce tapis rouge. Les mains moites, le cœur battant à pleine vitesse, incapable de calmer cette peur qui le fait vibrer. La main de Ruben possédant la tienne, te donnerais presque un peu de courage, légèrement. T’as jamais été de ce monde et tu ne l’as sans doute jamais porté dans ton cœur, incapable de rêver d’être l’une de ces poupées que tu étais en train d’être juste pour les apparences, juste pour les faux semblants, pour sauvegarder vos mensonges dans les esprits des gens vous scrutant dés que possible. Sourire valsant sur ton minois, une robe pourpre épousant à merveille tes courbes . tu essayes d’être à la hauteur de ce qu’on attend de toi, de lui, de vous. T’aimerais sans doute être dans la salle comme une simple fille venant voir le spectacle que ces joueurs allaient offrir, mais tu étais une femme de sportif, une femme vue comme parfaite et à qui on en demandait beaucoup. Quand tu regardais tes réseaux et ceux de Ruben tu flanchais te demandant dans quoi tu t’étais fourré, oubliant presque ce mariage sauvait ta vie, tout bonnement. La demande de ton mari qui te donne un peu plus le trac , l’impression que tu allais devoir assouvir tellement de demande qui t’effrayaient, rien que d’y songer. T’accrochant un peu plus au bras de ruben, comme pour te rassurer, te bercer d’illusion que cela ne serait que quelques pas sur ce tapis faisant écho à ta majestueuse robe, quelques photos et tu pourras profiter de ta soirée avec Ruben. Dans le fond tu voulais découvrir un peu plus de son monde, savoir se qu’il en était pour lui, comment il était en dehors de sa maison, là où vous vous entendiez à merveille. « ça va le faire … j’ai pas du tout envie de vomir ! » que tu lâchais à ton tour avec un léger sourire, qui t’aida à ne pas craquer, manquerait plus que ça. Les opales flirtant avec cette foule enragée qui en demandaient tellement. Tu te confortais avec l’idée que ce n’était que quelques photos, quelques questions pour Ruben et ce serait finit. Tu te laisses guider par Ruben lui qui avait l’habitude de poser, de donner de sa personne, les mains qui placent , offrant ton meilleur sourire. Tu essayes de cacher ta surprise par la question qu’on venait de vous poser, les opales dans celle de ruben, tu sers un peu plus sa main, et lui offre un petit sourire, une artiste tu es Nika. Tu sais mentir, tu as appris avec les années passé aux côtés de Ruben. Te collant un peu à lui, sans trop le toucher, jouant la prude, car t’avais jamais été aussi proche de lui , de cette façon et tu hésitais avec l’envie de t’enfuir ou bien de vomir, tu n’étais pas trop sûr. En tout cas le stresse lui venait parcourir tous les tissus de ton être. « On leur offre ce qu’ils veulent ? » jouer la carte des prudes, tu ne sais pas trop comment gérer ces monstres à la langue pendu et en attente de la moindre erreur. Venant un peu plus prés de lui, tu venais glisser à son oreille discrètement, mimant un petit rire. « on fait quoi ? » lâchas-tu.
Sujet: Re: panic on the red carpet | Niken Sam 9 Jan - 17:47
Cela fait des années maintenant qu’il a pris l’habitude de ce genre de festivités pourtant malgré les apparences, les grands sourires envoyés aux photographes, il n’est pas des plus à l’aise. S’il a fait une carrière sportive c’est parce que c’est sa passion, ce n’est pas pour les à côté. Mais bon, il doit faire avec. Puis les remises de prix c’est toujours mieux que les évènements caritatifs où il ne trouve pas vraiment sa place. Le syndrome de l’imposteur en quelque sorte. Il fait juste semblant. A croire que c’est ça le résume de sa vie : faire semblant. Peut-être qu’il devrait faire certains de ses confrères sportifs et se lancer en parallèle dans le cinéma car il a des capacités dans ce domaine apparemment. « Ça finira par te passer tu verras, au bout de deux tapis rouges ou pas. » Dit-il en plaisantant à sa phrase ironique. On dit toujours par s’y faire mais ce n’est pas forcément la vérité. Ça dépend des tempéraments de chacun. Il n’est pas trop du style à se mettre en avant, il fait des shootings, post sur ses réseaux sociaux mais bon, c’est déjà beaucoup lui demander. Accompagnée de sa femme il avance comme à l’accoutumé sauf que cette fois il est accompagné. C’est rare. Même au début de sa carrière alors qu’il avait une vraie relation il ne s’affichait pas. Il veut que sa vie privée reste telle quelle. Mais les choses changent même si Nika n’apparait pas à ses cotés à chaque fois. Il se dit que s’il la cache tout le temps les gens peuvent se poser des questions surtout pour une remise de prix. Marchant sur la tapis, il salut de sa main libre, souriant à droite et à gauche. Ils prennent la pose, suivent des demandent de se mettre à tel ou tel endroit pour les photos et la lumière. Il ne s’attendait juste pas à tomber sur ce genre de propos, qu’on le pense avec une autre sexualité. Ce n’est pas un point négatif enfin Ruben ne le voit pas comme ça mais bon, il ne veut pas non plus qu’on raconte des choses fausses à son égard. Il est le seul à pouvoir s’inventer des pans dans sa vie. Il garde le sourire, rigole l’air détendu mais c’est plus un rire jaune qu’autre chose. « Ils sont bien trop curieux » dit-il avec un rire qui sonne faux quand on le connait. La rapprochant encore plus de lui, il attend quelques secondes après sa question et sans dire quoi que ce soit, il lui prend délicatement son menton avec sa main, venant lui voler un baiser. Loin des légers smacks devant leurs proches, un vrai baiser de cinéma. Il voulait tellement être convaincant mais il n’en fait pas trop non plus, il faut être cohérent avec leur côté, on se montre pas trop en public. Mais contrairement à ce qu’il laisse paraitre, il est totalement gêné. Après deux trois photos en prime, il ne calcule pas les journalistes, lui sortant un léger « on y va ? » à Nika mais il n’attend pas trop sa réponse, l’entrainant avec lui à l’intérieur. « Ça va ? » Demande-t-il finalement même s’il fuit son regard, mal à l’aise il se referme un peu comme une huitre.
Jetée en pâtures aux loups. Les canines aiguisées prés à déchirer l’épiderme et à briser les os, pour obtenir le cœur, la vérité de vos vies. Ton soutient depuis un long moment maintenant, comme sans effort, c’était simple à présent d’être avec lui, Ruben, ton mari. Il était la main pour te sauver et ce soir, il est sans doute le roc auquel tu voudrais t’accrocher jusqu’à la fin de ce tapis si long. T’aimerais que les quelques photos et réponses offertes suffiraient pour te laisser repartir à tes tracas de ta vie, de vos vies, survivre à ces mensonges. Ce mensonge qui emprisonnait ta vie. Tes mains emprisonnant son bras, essayant d’oublier cette nausée qui n’avait pas l’air de s’évanouir dans le temps. « Un seul me suffira, comment tu fais pour survivre à tout ça ? » Les opales glissant dans les siennes, un petit sourire qui en disait long sur ce mal qui guettait ton myocarde. Tu aimerais vite passer à autre chose, mais voilà que les questions fusent, qu’elle voltige au-dessus de vos têtes, laissant des maux à votre âme. Votre mariage, votre relation, toutes ces questions qui avaient l’air de bien plus les intéresser que les statistiques de Ruben dans ce sport auquel toi tu essayes de comprendre beaucoup, tu étais bien plus collé au football américain ou européen. Tu n’avais jamais été intéressé par le baseball, mais te voilà plongé dedans corps et âme, coincée et sauvée dans un mariage avec un joueur professionnel. Tu chuchotes à son oreille quand la question terrifiante était arrivée, tu voulais jouer la comédie, comme dans un tribunal, après tout être avocat en plus de connaitre parfaitement les lois et autres affaires on devait se donner à fond, paraître plus sur qu’on ne l’était parfois, tu l’avais bien appris ça, majestueusement pour être une actrice, alors tu jouais ton amour pour Ruben. Quelques sourires, oubliant ce maudit mal d’estomac qui remontait jusqu’à ta trachée. Te questionnant sur la façon d’agir, sur ce qu’il fallait faire, laissant ton être tout entier entre les mains de celui qui était ton mari, autant que ton sauveur, pour qui un respect immense était apparut avec les mois passés ensemble. « Je vois ça, étonnant qu’on ne les voit pas au bord de notre balcon le matin … je vais éviter de leur donner de pareille idée. » que tu lâches, dans un rôle, les iris qui ne démontrent pas d’amour, juste un respect et une relation parfaitement amicale, jusqu’à présent. La main de Ruben sur ton visage, tu plonges tes opales dans les siennes, te mouvant à ses gestes, comme ci c’était loin d’être la première fois … d’habitude ce n’était qu’un effleurage de lippe, à présent c’était comme se donner à nue à ces monstres de savoir. épier dans ce baiser digne de rose et jack sur le pont du Titanic, prêt à couler. Le tapis rouge était stable, mais ton esprit tournoyait, incapable de retrouver un sens à tout cela. Un hochement de tête et te voilà en train de répondre à ruben le myocarde fracassant. Les iris s’imposant à peine sur cette horde d’homme et femme assoiffé de savoir, tu les laisses, te laissant juste guidé par les pas de Ruben à l’abris des regards, tu n’étais plus qu’une marionnette, perdu dans ce baiser presque trop réel à ton goût. « Je ne sais pas … et toi ? » tu le regardes, affrontant l’homme, chose que lui ne faisait pas. « On en parlera plus tard, il est temps de s’installer apparemment … » tout un dîner à jouer, à être forte, toi comme lui. « On va réussir … » Tu lui tends la main, pour le guider à la table que venait de t’indiquer la serveuse de la réception. Te collant à Ruben pour lui murmure quelques mots avant de t’asseoir grâce à son aide. « Désolée … » tu te sentais coupable, beaucoup trop.
Sujet: Re: panic on the red carpet | Niken Jeu 25 Fév - 16:18
Une relation de confiance, une relation amicale où chacun garde secret le mensonge commun, voilà comment Ruben voit sa relation avec Nika depuis tout ce temps. Leur relation d’abord basée sur un mensonge aurait pu évoluer dans tellement de sens mais Ruben est satisfait de la relation qu’ils ont aujourd’hui. C’est surtout chez eux qu’ils apprennent à se connaitre, s’offrant quelques sorties soit disant de couple mais les évènements mondains sont rares. Pourtant ce soir elle l’accompagne. Il n’est pas mécontent, ça va peut-être égayer sa soirée bien qu’il faudra jouer la comédie sur tous les tableaux. « Je me le demande à chaque fois ! » C’est devenu une habitude aujourd’hui, il n’y va pas avec mal au creux de l’estomac à chaque mondanité mais il n’y va pas avec gaieté pour autant. Avançant sur le tapis rouge, tout se passait bien jusqu’à cette fameuse question alors qu’ils se contentaient de poser pour les photographes présents. Ruben n’avait jamais été quelqu’un de démonstratif si bien qu’il s’était dit que son mariage bidon serait facile à cacher aux paparazzis. Ils ne devraient pas être surpris qu’ils ne s’embrassent pas devant les caméras puisqu’il ne l’a jamais fait avec aucune autre. Aussi, Ruben fut surprise par cette question quelque peu déplacée par ce journaliste. S’il cachait vraiment sa vraie sexualité, est-ce que ça serait une raison de le faire sortir du placard de la sorte ? Ruben ne va pas faire le moindre discours en défense aux lgbtq, à l’instant il est juste en train de penser au fait qu’ils sont peut-être grillés avec Nika, rien de plus. « Oui il vaudrait mieux éviter car ils en seraient capables ! » Il rigole, jaune, il est mal à l’aise et ceux qui le connaissent s’en rendraient peut-être compte. Au lieu de ça, il joue le jeu avec Nika, pour un bisou loin d’être chaste, loin de tout geste qu’ils auraient pu avoir l’un avec l’autre. Il s’était dit plusieurs fois qu’il faudrait peut-être s’entrainer après ça. Non loin de là d’être son premier bisou, mais s’ils voulaient être crédible face aux autres il ne fallait pas faire face à l’improvisation. Il ne lui avait jamais proposé, bien trop gênant comme proposition alors ils devaient faire avec, improviser, faire comme s’ils s’embrassaient quotidiennement, comme si ce n’était pas une première. La gêne se fait sentir à peine leurs lèvres séparés pourtant ils jouent le jeu, jusqu’au bout, bien plus forts dans la comédie qu’ils ne l’auraient deviné. Aucun droit à l’erreur. Ils vont devoir continuer ce petit jeu encore des heures, avant de redevenir les vrais Nika et Ruben qu’ils sont lorsqu’ils sont seuls. « Tranquille » C’est faux, dans sa tête c’est Bagdad mais ce n’est clairement pas le moment d’n parler alors il hoche la tête lorsqu’elle lui dit d’en parler plus tard. Main dans la sienne, il la suit jusqu’à la tête, il lui tire la chaise tel un gentleman « non c’est moi ! » Ils sont gênés, ça se voit, on aurait dit qu’ils revenaient des années en arrières lorsqu’ils se connaissaient à peine. Heureusement les autres convives ne sont pas encore arrivés « tu veux un verre d’eau ? » Il lui demande à elle mais lui aussi aurait besoin, quoi qu’il aurait peut-être besoin d’un verre d’alcool bien dosée dans un autre registre. Voyant une vieille connaissance arrivée à leur table il sourit, redevient Ruben acteur « Michael, ça fait longtemps ! Chérie je te présente Michael un ancien coéquipier, qu’on a bien écrasé à notre dernier match adverse d’ailleurs. Michael tu connais ma fe… ma femme ? » Après ce bisou échangés, le mot femme qui est devenu une habitude au point qu’il ne veut plus vraiment dire grand-chose redevient étrange. Vivement que cette soirée se termine, discrètement Ruben regarde sa montre, comme s’il allait quitter les autres de ce chao.
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Sujet: panic on the red carpet | Niken 
Mer 9 Déc - 17:54
