crier tout bas. (warston)

♛ ♛ ♛
{ crier tout bas }
crédit/ tumblr ♛ w/ @Nikolaï Warren

Pour toutes les fois où tu as été là,
pour toutes les fois où tu m’as assuré que c’était normal,
que je ne devais pas craindre d’avoir besoin de toi,
pour toutes les fois où je me suis raccrochée à toi,
pourquoi ne le fais-tu pas,
une fois,
une seule fois, Nikolaï ?

Est-ce leur relation qui a changé ? Est-ce leur couple trop récemment reformé qu’il ne parvient pas à accepter ? Est-ce elle, qui ne le met pas suffisamment à l’aise ? Ou bien… ou bien, est-ce lui qui refuse de l’aide ? Réalise-t-il seulement qu’il s’enfonce, chaque jour un peu plus, dans les ténèbres ? Réalise-t-il seulement qu’il joue avec les flammes d’un enfer dont il ne maîtrise pas les règles ? Elle ne comprend pas comment il peut la maintenir à l’écart de son mal-être. Ils sont un couple, du moins… ils sont censés l’être. Mais, devant cette image de lui en train de boire pour oublier, elle se retrouve contrainte de rester sagement sur le canapé. Sans rien faire pour l’aider, sans rien faire pour l’épauler. La rose fanée contemple l’homme qu’elle aime sans oser bouger. Ne comprend même pas comment il peut rejeter l’importance des raisons qui le poussent à se réfugier dans l’alcool plutôt que vers elle. Non, elle ne comprend pas, Isa, et ça la blesse. Mais elle ne dit rien. Elle évacue le sujet, pour laisser entrevoir tous les autres détails, loin d’être anodins, qui justifient ses craintes. Isabella, il ne l’appelle jamais comme ça. Faut-il qu’il soit (déjà) excédé pour l’appeler par son prénom tout en entier. Mais la suite de ses mots est encore bien plus pertinente… mais aussi bien plus blessante. « Je ne peux… rien y faire ? » Elle sent son cœur se serrer davantage dans sa poitrine. Elle ne supporte que trop mal le sentiment d’être inutile… la preuve, encore quelques minutes plus tôt, au sujet de sa sœur. Mais lui… lui, il ne lui laisse même pas la possibilité d’essayer. Non, il lui affirme juste qu’elle serait impuissante face à tout le mal-être qu’il pourrait exprimer. « Nous sommes censés être là l’un pour l’autre… tu l’as oublié ? » ou peut-être ne veut-il pas de son aide. Peut-être qu’il aime bien trop jouer le sauveur avec elle, mais ne supporte seulement pas qu’elle lui renvoie la pareille. Peut-être qu’il ne la voit juste plus… comme la femme qui partage sa vie. Pour le meilleur et pour le pire. Peut-être que c’est sa faute, à elle, elle qui priait pour cesser toutes les complications futiles. Mais la douleur qu’il éprouve en ce moment, elle n’a rien de futile, elle est même beaucoup trop importante. L’encre se détourne de l’océan, finalement, comme si elle avait besoin d’encaisser ses propres tourments. Ses pensées qu’elle va devoir maîtriser, pour mieux se focaliser sur Nikolaï et tout ce qu’il a encore à lui confier. C’est quand il commence, encore timidement à parler, qu’elle relève la tête vers lui. « Qu’est-ce qui tourne en boucle ? » elle demande toujours sans bouger, bien qu’elle ait une vague idée. Mais elle a besoin de l’entendre, lui, l’avouer à haute voix. Besoin qu’il parle, Nikolaï.

crier tout bas

Isabella Kingston

Isabella n’était pas le problème, Nikolaï, il est ainsi. Prêt à ce dévouer corps et âme pour les gens qu’il aime, prêt à tous et n’importe quoi pour les protéger, leur venir en aide. Pour les gens qu’il aime, Warren sait être présent, protecteur et il sait être cette oreille attentive. Seulement, lorsque les rôles sont inversés, c’est différant. Totalement différant. Il déteste paraitre faible, il déteste dévoiler ses faiblesses … et pourtant avec Isabella il l’avait déjà fait ! Quelques rares fois, il avait osé pleurer dans ses bras, il avait osé lui dire combien il avait peur de la perdre, elle ainsi que cette amour qu’elle lui offre. Mais cette fois la douleur est bien plus profonde, une douleur violente qui le prive de toute l’aide qu’il peut, qu’il devrait recevoir. Plus il s’entête, plus le mal gagne du terrain sur l’homme qu’il était pour ne rien laisser derrière. Il refuse toutes conversations, il refuse de parler de son mal être. Mais est ce pour la protéger elle ? L’empêcher de ressentir cette souffrance avec lui alors qu’elle gère déjà ses propres démons ? Est ce par pur égoïsme ? Elle lui fait confiance, elle lui dit tous mais lui refuse de faire de même ? Ils c’étaient déjà retrouvé confronté à ce problème touts les deux. Il ce tourne vers un verre de vin alors qu’elle, juste derrière lui, elle était prête à le soutenir. Mais tous comme lui, elle avait vécu cette nuit, elle avait vécu elle aussi le pire. Avait il le droit de lui faire subir une fois encore cette souffrance ? Mais que pouvait elle y faire ? A part l’écouter parler ? Aucun mot ne pouvait soigner sa peine. Buvant une gorgée de son verre, Nikolaï ce tourne légèrement vers elle, il ce rend compte que ses mots venaient de la blesser. Lui faire la peine ce n’était pas du tout son but, bien au contraire c’était également pour cette raison qu’il tenait à garder le silence sur ses états d’âmes. Baissant la tête, il s’éloigne de quelques pas, reposant son verre sur la table. - Non, non je n’ai pas oublié. Mais je pense qu’en parler ferais plus de mal que de bien. Et c’était suffisamment difficile pour en rajouter davantage. Il n’était pas question de leur couple en ce moment, simplement de lui. Seulement lui et ce blocage qu’il n’arrivait pas à surmonter. Il ce retrouve dans cet impasse et il déteste ça ! Mais peut être que cette fois, c’était elle qui devait le sauver de ses démons. A elle de lui tendre la main afin qu’il la suive hors des ténèbres. Il avait confiance en elle, c’est un fait seulement il ne voulait juste pas qu’elle souffre, elle était déjà suffisamment troublée pour qu’il en rajoute. Il ne pensait pas à mal. Doucement, il ose s’aventurer sur cette pentes glissante, petit à petit il essaie d’aborder le sujet, ce qu’elle veut tant savoir. Face à Isabella, il dégluti difficilement avant de détourner les yeux ce sentant presque ridicule d’avoir autant de mal à dire les choses. - Ce qui n’est passé … dans ce club. Articule t’il faiblement, comme un moment de honte, ce malaise alors qu’il ce sent déjà mal, rien qu’à l’idée d’en dire d’avantage. - Ce que j’ai vu là bas, ce que j’ai enduré, ce que toi tu as enduré, ce que j’ai fais … Elle ne savait pas tous, mais elle avait assisté au pire.

(c) DΛNDELION

♛ ♛ ♛
{ crier tout bas }
crédit/ tumblr ♛ w/ @Nikolaï Warren

Peut-être qu’elle est trop bousillée, Isabella,
peut-être qu’elle n’est pas la bonne personne pour l’aider,
peut-être qu’elle est beaucoup trop mal placée,
peut-être, juste, que quelque chose entre eux s’est cassé,

il n’empêche que ça fait mal.

Douleur fatale,
douleur abyssale.

Un coup au cœur que l’âme en perdition avait, presque, anticipé en voyant comme il s’éloignait. Comme il a retardé chaque fois les instants où ils peuvent se retrouver. Comme il semble, peu à peu, se détacher. Pas d’elle seulement, mais de la réalité, de tout ce monde dont il voudrait se délivrer. Elle encaisse le coup, tant bien que mal, plutôt mal que bien, mais elle l’encaisse. Elle l’encaisse pour se focaliser sur lui, âme maudite, tout son être à la dérive. Il paraît persuader que parler de son mal-être ne l’aiderait pas. C’est ce qu’Isabella elle-même a pensé, tant de fois. Elle s’est refusée le droit de parler, dans l’espoir d’enterrer son agonie sous ses silences noyés.
Elle se trompait.
Il s’éloigne encore de quelques pas. Toujours plus loin, toujours plus inaccessible pour elle. Comme s’il voulait marquer cette distance entre elle et sa souffrance. Entre elle et son errance. « Mais garder le silence t’éloigne. Et pas seulement de moi. » elle voit bien, Isa. Elle voit bien qu’il a perdu de vue Arya. Qu’il ne voit plus autant sa sœur qu’autrefois. Il a confessé avoir même des difficultés à renouer avec ses collègues de travail.

Sa détresse l’éloigne de sa vie entière.

Et elle, ne peut rien faire.

Pas prête pourtant à abandonner, la beauté abîmée ne quitte pas l’être aimé de ses prunelles ombragées. Elle attend qu’il parle, juste, qu’il lui livre enfin ce qu’il a sur le cœur. C’est sans surprise qu’il évoque son infiltration dans ce réseau rongé par le vice et la débauche. Elle sait, Isabella, elle sait. Elle a vu, elle aussi, tout ce pouvait s’y produire. Elle en a été le témoin privilégié pendant deux jours entiers, bien assez pour constater l’atrocité qui en émanait.
Mais il ne peut pas rester prisonnier de cet enfer.
Il a su l’arrêter,
tout est terminé,
ce devrait être plus facile désormais.

Si seulement.

Elle voudrait s’approcher de l’ange déchu. Mais elle redoute d’être trop brusque et d’engendrer une dispute. Il est, comme, un oiseau blessé qu’elle voudrait soigner. Alors elle respecte pour le moment la distance imposée, les iris sombres toujours rivés sur l’être aimé. « Si tu en parlais, vraiment, tu arriverais à t’en libérer. » elle persiste dans ses dires. Il doit apprendre à se livrer. Elle le sait, elle qui ne l’a jamais fait. Tout ce temps passé à garder son agonie suffocante en elle, tout ce temps n’a fait qu’aggraver les écorchures dont son âme ébréchée n’a jamais guérie. Il est hors de question qu’il en soit de même pour lui. « Sinon… si tu ne le fais pas, il te faudra bien plus de temps pour te sentir mieux Nikolaï. » et il ne se sentira jamais complètement mieux. Il sera, au mieux, comme elle. Pris au piège d’un purgatoire entre le paradis inaccessible et l’enfer qui l’appelle sans cesse.

crier tout bas

Isabella Kingston

Douleur intense qu’il ne parvient pas à contrôler et pourtant, il est le seul à pouvoir y mettre un terme. La solution ? Parler ! Dit comme ça c’est très facile, il lui suffit juste d’en parler et il ira sans doute un peu mieux. C’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire. C’est surtout beaucoup plus facile de garder ce qu’il ressent pour lui, ce taire. Mais il sait très bien qu’en adoptant cette technique, il reste sur un siège éjectable. Il ne ce sent pas capable d’en parler et pourtant Isabella est sans doute la personne la plus apte à comprendre sa souffrance. Elle vit déjà avec ses propre démons mais elle avait également vécu cet enfer avec lui, ou presque. Elle avait eu un petit aperçu des bas fond du trafic. Lui en avait subi la violence. Des images qui lui revenaient sans cesse à l’esprit, cette violence dont il avait dû lui même faire preuve pour gagner la confiance du réseau. Comment ? Comment parler de tous ça alors qu’il n’arrive pas lui même à accepter.
Tant de souvenir qui lui font mal, qui l’éloigne des gens qu’il aime. Arya, Cassey et maintenant Isabella. C’est n’est pas ce qu’il souhaite mais c’était comme si il ne pouvait pas faire autrement. Il s’éloigne doucement, faisant quelques pas dans la pièce, comme incapable de rester en place. Lion en cage qui ne peut accepter sa condition.

Il ce détache doucement de tous ce qui le rattache à sa vie Nikolaï, à tous ce qu’il était avant tous ça. L’impression de ne plus être cet homme, de ne plus mériter ce qu’il avait avant, de ne plus avoir le droit d’être comme avant. Toujours distant, il fait quelques pas en plus pour ce rapprocher de l’une des fenêtre et s’asseoir sur le bord. Il fixe le vide écoutant d’une oreille distraite les mots de la jeune femme. Elle ne compte pas le laisser tomber et ça lui réchauffe le coeur, vraiment seulement c’était comme si il n’en n’avait pas la force. - Je sais pas, tu crois vraiment que ça peut aider ? Tournant légèrement la tête vers elle, l’âme torturée ose chercher du réconfort dans le regard bien plus sombre de sa muse. Il ose ce perdre dans son regard de brèves secondes. Elle comprend, elle sait de quoi il parle. Parce qu’elle aussi, elle avait vécu quelque chose de difficile et tout comme lui elle avait refusé d’en parler. Le résultat ? Aujourd’hui, elle en souffrait encore. - Et si … ça ne passe pas ? Et si j’arrive pas Isa … il ce passera quoi ? Quel avenir ? Pour lui ? Pour eux ? Est ce qu’il va détruire tous ce qu’ils on eu du mal à reconstruire ? Et lui … pourra t’il oublier ? Relevant de nouveau les yeux vers elle, il ce redresse légèrement pour revenir s’asseoir auprès d’elle. - Je vais devenir comme eux ? Un ripoux ? un flic raté ? C'est toujours comme ça que ça ce termine non ?

(c) DΛNDELION

♛ ♛ ♛
{ crier tout bas }
crédit/ tumblr ♛ w/ @Nikolaï Warren

Elle a vécu l’enfer avec lui,
et même, avant lui.
elle a vécu l’enfer, Isa, mais elle s’en est sortie,
elle sait qu’il y arrivera, lui aussi.

Mais encore faut-il qu’il accepte d’être aidé. Qu’il accepte la main tendue qui ne demande qu’à le retenir à ses côtés. Elle le voit perdre pied, peu à peu, elle le voit prêt à sombrer. Elle le voit, Nikolaï, qui pourrait couler. Elle ne peut pas rester sans bouger. Elle ne peut pas faire autrement que tenter de le rappeler à elle. Le garder avec elle. Lui faire retrouver la lumière. C’est peut-être quelque chose qu’elle n’est pas réellement capable de faire, l’âme vouée aux ténèbres. Isabella est plongée elle-même si profondément dans l’abîme qu’elle n’est sans doute pas la meilleure personne pour l’aider à s’en sortir. Pourtant, c’est en étant présente pour les autres qu’elle s’est sentie au plus loin de l’enfer. C’est en offrant sa présence, son soutien, son aide, qu’elle a été capable d’entrevoir la lumière.

Alors peut-être que, c’est en le sauvant lui,
qu’elle pourra se délivrer un peu, elle aussi,
peut-être au moins qu’elle peut lui éviter de finir comme elle,
l’âme assombrie, et le cœur en miettes.

Elle est capable de comprendre la souffrance, capable de la déceler avec une telle aisance, capable de la supporter également. Elle est capable d’être cette personne qui rendra le poids qu’il porte un peu moins lourd pour lui. Elle, si calme, si tranquille, presque sereine, alors qu’il tourne en rond dans cet appartement comme un homme pris au piège. Elle ne fait rien pour l’en empêcher, la rose abîmée ne tente pas même de s’en approcher. Elle se contente de lui parler puisque, enfin, il semble un peu plus apte à l’écouter. « Je ne garantis pas que cela te fera du bien. Mais je peux te dire que ne pas parler ne te fera que du mal. » Elle ne mentira pas. Ne lui fera pas croire que tout ira, soudainement, après qu’il ait confié quelques émois. Mais la vérité pourrait suffire à le pousser à se livrer. L’âme torturée est le meilleur exemple, ou le pire selon le point de vue, pour qu’il réalise qu’il doit parler. Elle ne l’a pas fait, elle ne l’a pas fait durant des années. Et la voilà, de plus en plus cassée, de plus en plus bousillée par l’obscurité qui a continué encore et encore de la ronger. D’elle, il ne reste plus que des fragments abîmés, des bouts de son âme qu’elle tente encore de recoller. Elle n’a aucune envie qu’il en arrive à ce stade. Aucune envie qu’il ne devienne comme elle, Nikolaï. Mais il a encore des chances de s’en sortir. Elle, à sa place, se serait déjà repliée sur elle-même. Elle aurait refusé de l’affronter, peut-être même qu’elle se serait déjà échappée. Lui, il cherche du réconfort dans ses iris. Lui, il lui demande désespérément à s’en sortir. « Tu y arriveras. Crois-moi, tu y arriveras, Nikolaï. » Elle a de l’espoir pour lui. Elle a un tel espoir pour lui, car c’est lui, lui qui représente tout entier cet espoir auquel elle a besoin de croire. Le cœur serré, elle le voit lui-même revenir s’installer à ses côtés. Elle ne montre pas comme elle est soulagée, de ce simple geste, si loin d’être anodin. Elle se rapproche instinctivement de lui, glisse ses mains dans les siennes pour qu’elles s’unissent. « Cela ne se terminera pas comme ça… tu n’es pas comme ça. » elle caresse délicatement sa peau du bout de ses doigts, tout en poursuivant de sa douce voix. « Tu as passé des semaines entières là-bas… tu n’es pas passé de l’autre côté. Tu sais pourquoi tu l’as fait, Nikolaï. Tu sais que tu as arrêté des choses affreuses là-bas. Pourquoi, subitement, tu deviendrais ce que tu as toujours combattu, et là-bas plus encore ? » non, impossible. Elle a trop foi en lui.

crier tout bas

Isabella Kingston

Il avait déjà traversé ce genre de traumatisme, mais c'était différant de la dernière fois. Ou peut être que ce n'était qu'une simple accumulation. Quoi qu'il en soit, il en était arrivé à ce stade ou il n'était plus certain d'avoir envie de s'en sortir. Ou peut être que si ou non ... il avait surtout la désagréable sensation qu'il ne pouvait pas s'en sortir. Ce cercle vicieux, il ce sent prit au piège et c'est toujours la même rengaine qui revient en boucle dans son esprit. Nerveux, il fuit ... et pourtant cette fois c'est Isabella qui tente de le ramener à la raison, elle qui tente de le ramener vers la lumière afin qu'il redevienne celui qu'il était avant tous ça. Cette fois, c'est à lui de chercher sa main dans l'ombre et de la suivre jusqu'à la lumière. Là ou il l'a tant fait pour elle. Pensif, il écoute avec attention les conseils qu'elle lui offre ... alors qu'elle ne les avaient pas elle même appliqué lorsqu'elle en avait eu besoin. Mais justement, elle parlait en connaissance de cause. Peut être qu'il devait juste prendre sur lui et écouter ... parler. Ne pas en parler ne lui fera que d'avantage de mal. Plus encore. Est ce qu'elle ressent ? Au quotidien ? Ce tournant légèrement vers elle, l'inspecteur cherche désespérément son soutient, sans qu'il ne s'en rende compte, il la supplie presque de lui venir en aide alors ... qu'elle n'est peut être pas la personne la plus apte à le faire ? Ou peut être qu'au contraire elle est la mieux placée pour ! J'ai peur Isa songe t'il sans oser le dire tout haut. Peur de tous ce que ce malheur risque d'engendrer, les effets néfastes que ça risque d'avoir sur lui, sur eux ... sur elle. Mais la latine crois en lui, persuadé que le colosse est capable de s'en relever, d'affronter et de redevenir celui qu'il était avant tous ça. - Tu crois plus en moi que moi je n'y crois ... Souffle t'il doucement avant de ce rapprocher d'elle pour la rejoindre sur le canapé. Il s'installe proche d'elle, réduisant l'écart la belle vient même saisir ses mains pour les serrer dans les siennes. Un contact qui fait du bien malgré tous puisqu'il y répond en serrant légèrement ses doigts contre les mains si fines de la brune. - Je sais plus qui je suis ... Avoue t'il dans un faible murmure alors que son regard ce pose sur leurs mains liées. - J'en sais rien ... parce que j'arrive pas à reprendre le dessus. J'en suis pas à ma première enquête difficile mais je sais pas c'était différant. Trop impliqué sans doute, il c'était trop impliqué pour parvenir à oublier aussi vite. - Je suis allé à l'hôpital pour ... le voir. Il parlait bien évidement de cet homme. - Il est dans le coma après que j'ai ... essayé de le tuer de ses propres mains. - Il est en vie ! Après tous ce qu'il a fait, ce qu'il a fait subir ... il est en vie et je trouve ça injuste ! J'avais qu'une envie c'était de finir ce que j'avais commencé. Avoue t'il la gorge noué avant de détacher ses mains des siennes. - Je suis désolé ... je gâche la soirée ... tu avais tous préparé.

(c) DΛNDELION

♛ ♛ ♛
{ crier tout bas }
crédit/ tumblr ♛ w/ @Nikolaï Warren

Peut-être qu’il ne redeviendra jamais plus ce qu’il a été,
peut-être qu’il a perdu une partie de lui à jamais,
là-bas, noyée, étouffée dans l’obscurité,

mais Nikolaï,

il est toujours là,
quelque part,
dans ce trou noir,

il est là, Nikolaï.

Il n’existe pas de retour en arrière. Aucune possibilité de retrouver le même homme que celui qu’il a été avant d’être plongé dans les ténèbres. Elle le sait, Isabella, car dès l’instant où la noirceur est venue s’immiscer dans son myocarde abîmé, elle a perdu cette pureté qu’elle n’a jamais retrouvé. Chaque écorchure venue s’ajouter sur l’organe malmené ne l’a que davantage condamnée. Condamnée à devenir cette âme torturée, en proie aux démons qui n’ont plus jamais voulu la lâcher. Condamnée à ces tourments qui l’assaillent, condamnée à cette souffrance toujours plus abyssale. La rose fanée n’est plus que le reflet de toutes ces plaies qui n’ont jamais su totalement cicatriser. Chaque blessure infligée par la vie a fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui.

Et il en sera sûrement autant pour lui.

Mais elle refuse de te laisser sombrer,
elle refuse de te regarder couler,
sans rien faire pour te sauver.

Si l’âme ténébreuse est déjà damnée, elle ne laissera pas Nikolaï se condamner à ses côtés. Elle ne le laissera pas retirer cette part de lumière qui l’a toujours caractérisé. Elle l’aime trop, Isa, pour laisser une telle chose arriver. Un faible sourire apparaît sur les lippes de la maudite alors qu’elle affirme sans même avoir besoin de réfléchir. « C’est parce que je sais. Je me souviens, de qui tu es. » plus que lui, assurément. Lui qui doute continuellement. Lui qui laisse l’homme qu’il a dû devenir le temps de quelques mois prendre le pas sur celui qu’il a été tout au long de son existence. Peut-être a-t-il dû mettre de côté la personne de côté, tant et si bien qu’il a fini par l’oublier. Mais elle, elle sait. Elle, n’oubliera jamais. Tout proche de l’être aimé, les phalanges liées autant que les prunelles viennent à s’accrocher, la nymphe l’écoute avec une certaine attention, sans bouger. Sans protester. Elle le laisse terminer ses aveux jusqu’à entendre, qu’il aurait voulu le trépas de cet homme. D’apparence, elle ne montre aucune peur. L’obscurité ne lui a jamais fait peur. C’est quand il détache leurs mains pour lui présenter ses excuses pour la soirée, qu’elle ose enfin réagir. « Arrête, ce n’est rien. Au contraire, je préfère qu’on en parle plutôt que… faire semblant. » elle conclue dans un faible soupir. Sa paume vient se poser contre la cuisse de Nikolaï alors que les deux noiraudes sont toujours accrochées à ses deux lacs. « Tu as peur… je comprends. Tu as peur de… ce que tu peux ressentir. De cette noirceur que tu ne connais pas. »

et que peut-elle faire, elle ?
Elle qui la connaît si bien ?
Elle qui n’est nullement effrayée par les abîmes,
mais qui redoute bien plus le paradis ?

Oserait-elle lui dire,
qu’il n’a jamais été si proche de la noirceur qui l’habite ?

« Mais tu peux apprendre à vivre avec. Tu peux, même, rester quelqu’un de bien malgré la douleur que tu éprouves. Tu n’es pas comme eux, tu n’es pas… ce mal. Tu es toi, et tu peux décider de qui tu es. » c’est ce qu’elle a fait, elle. Elle a refusé de laisser les ténèbres la posséder. Ils sont devenus sa meilleure compagnie.
Mais jamais, jamais, elle ne les laisse la définir.
Et il y arrivera, lui aussi.

crier tout bas

Isabella Kingston

Il était là oui, mais une moitié de lui était restée là bas, dans ce sous sol à subir les assauts violent de cet homme. Il cachait plutôt bien son angoisse mais pour combien de temps encore ? Isabella avait déjà réussi à déceler son mal être ... mais ce n'était qu'une partie de l'iceberg. Au fond, c'était bien pire encore. Il ce sentait mal, tourmenté par des images d'horreur difficile à supporter. Mais la beauté Latine ne voulait pas croire qu'il n'était plus là, elle continuait de croire en lui, croire qu'il avait encore une chance d'échapper à l'enfer. Elle savait de quoi elle parlait, parce elle même, elle avait subit la souffrance, elle faisait tous les jours face à cette noirceur, des démons qu'il prenait toujours soin de chasser. Mais aujourd'hui, c'est lui qui avait besoin de sa lumière pour qu'elle l'aide à retrouver le chemin.

Elle semblait beaucoup plus optimiste que lui cette fois, elle croyait en lui plus que lui même ne pouvait croire en lui. Ce petit sourire qui ce dessine sur les lèvres de la brune le pousse à sourire lui aussi, faiblement malgré qu'il n'ai pas le coeur. - Heureusement que tu es là alors. Parce que contrairement à lui, elle n'avait pas oublier celui qu'il était avant cet enquête. Il avait changé, pour le bien de sa mission, forcé d'oublier l'homme bon. Il avait eu énormément de mal à s'adapter à cet univers si sombre, si difficile mais fatalement il n'arrivait plus à s'en détacher maintenant que c'était terminé. Il avait même rendu visite à cet homme à l'hôpital. Après les évènements, il était toujours dans le coma mais pour Nick, il ne méritait pas de vivre ... pas après tous ce qu'il avait fait et pas seulement à lui. Il avoue même avoir eu envie de finir de l'achever, il n'en est pas fier. C'est presque honteux qu'il l'avoue à Isabella, lâchant les mains de la jeune femme. S'excusant de gâcher la soirée, elle avait certainement imaginé une toute autre tournure pour leur soirée en tête à tête, non pas des confidences sordides. - Ça devait être un dîner romantique ... Et au final c'est loin de l'être. - Mais tu as raison, je ne veux pas faire semblant, pas avec toi. Il ne veut pas lui mentir, si ce n'est que pour la préserver. Sa main contre lui, Nick redresse légèrement la tête vers elle afin de capter de nouveau son regard, ce plonger dans le sien. - J'ai peur de ce que je pourrais faire ... si jamais ça ne passe pas. J'ai dû faire des truc horrible là bas Isa, des trucs que je pourrait jamais oublier. Mais sincèrement, que pouvait elle y faire ? Pas grand chose à part être là pour lui et l'épauler en cas de besoin. C'était à lui de faire le reste.

Seulement, pour ça il fallait voir l'envie de s'en sortir, l'envie de passer à autre chose et de s'en relever. En est il seulement capable ? Là bas, on lui avait imposé d'agir comme un monstre, ça n'avait duré que quelques semaines mais suffisamment pour bousiller ce qu'il était avant. Osant à peine la regarder, il détourne de nouveau son visage pour fixer droit devant lui comme si tous ce qu'elle était en train de lui dire n'était pas possible. Pourtant ... elle parlait en connaissance de cause. Il avait même l'impression de la reconnaitre ... - C'est ce que tu fais toi ? demande t'il soudainement en tournant la tête vers elle, l'air soudainement bien plus tendre. -Tu reste quelqu'un de bien malgré l'horreur que tu as vécu. C'était plus une affirmation qu'une question. Elle était quelqu'un de génial, bienveillant, malgré ce qu'elle avait vécu. - Mais toi tu es forte ... et moi je suis plus certain de quoi que ce soit. Ce laissant tomber dos contre le dossier du canapé, il ferme brièvement les yeux tout en prenant une profonde inspiration. - Je suis juste certain d'avoir besoin de toi Isa.

(c) DΛNDELION

♛ ♛ ♛
{ crier tout bas }
crédit/ tumblr ♛ w/ @Nikolaï Warren

C’est un mal-être dont on ne parle pas,
on le ressent,
on le comprend,
mais on ne l’avoue pas,
jamais à haute voix.

Isabella, elle, n’en parle pas.

La douleur à l’âme est un mal qu’elle n’explique pas. Elle le côtoie depuis tant d’années qu’il est devenu, comme, une partie d’elle. Un fragment de sa personnalité que l’on ne peut qu’effleurer, le déceler sans jamais réellement le toucher. La souffrance s’est forgée en elle, l’a refaçonnée, s’immisçant en elle pour mieux devenir une partie intégrante de la personne qu’elle est.

Ce n’est pas ce qu’elle veut pour Nikolaï.

Lui, a toujours vécu dans la lumière.
Lui, mérite bien mieux que les ténèbres.
Lui, mérite mieux que l’enfer sur terre.

Elle ne veut pas le laisser oublier celui qu’il a toujours été. Même s’il faut lui répéter des milliers de fois celui qu’il est, pour qu’il puisse se le remémorer. « Et je ne compte pas m’échapper Nikolaï. » elle affirme de sa voix douce mais assurée, une vérité bien avérée. Peu importe l’état de leur couple, l’abîmée ne le laisserait jamais tomber. Elle ne l’a jamais fait. Elle est incapable d’abandonner une personne qui lui est chère, même quand tout pourrait la pousser à le faire.

Elle se raccroche à ceux qu’elle aime comme à la vie.
Et à Nikolaï, comme une survie.

S’il s’en veut pour le tournant qu’a pris leur soirée, Isabella balaie ses craintes sans hésiter. La noirceur, elle connaît. Elle vit avec tous les jours, toutes les nuits. Ce n’est pas son petit-ami qui l’incite à s’y plonger, c’est elle qui refuse de le laisser y succomber. Plutôt qu’ils ne restent chacun dans son obscurité, la beauté torturée préfère autant qu’ils puissent la partager. « Tu n’as pas besoin de faire semblant avec moi… » elle marque un petit silence, juste le temps de trouver les mots qui suivront. « Tu sais que je comprends ce que c’est. Mieux vaut autant en parler ensemble plutôt que se torturer tout seul. » c’est plus facile à dire qu’à faire, fatalement. Isabella n’est pas femme qui se confie sur l’origine de ses tourments. Mais, peut-être que, cette fois, ils pourraient partager ce qui les a toujours éloignés. Peut-être que, cette fois, ils pourraient franchir les barrières dont elle a tant de mal à se délivrer. Même si, irrémédiablement, c’est à Nikolaï qu’elle pense bien plus qu’à elle. Trop habituée qu’elle est, l’âme en perdition, à garder pour elle ses pires démons. Alors qu’elle sait avoir les épaules assez solides pour accueillir ceux du lieutenant. Elle sait, Isa, qu’elle en est capable. « Tu les as fait pour de bonnes raisons. C’est à cela que tu dois te raccrocher. Tu n’es pas quelqu’un de mauvais parce que tu as fait de mauvaises choses, tu restes quelqu’un de bien car tu les as fait pour de bonnes raisons. »

Et sa main dans la sienne,
ses prunelles dans les siennes,
et leurs âmes qui se mêlent.

Ne le voit-il pas ? Ne sent-il pas… cette connexion qui se reforme entre eux ? Peut-être même, avec cette alchimie particulière, plus sombre, plus brut, que tout ce qu’ils ont connu ? Ne ressent-il pas comme cette douleur peut les rapprocher, bien plus que les éloigner ? Il semble deviner tout ce qu’elle ne dit pas quand, soudain, il lui demande si elle n’exécute pas elle-même les conseils qu’elle peut lui donner. Cette fois, c’est à elle de se livrer. La ténébreuse ne prend pas la parole tout de suite, comme si elle appréhendait ce qui pourrait suivre. C’est après un court laps de temps qu’elle décide de répondre. « Oui, c’est ce que je fais. Je ne veux pas laisser les pires personnes que j’ai rencontré définir ce que, moi, je peux être. Parce que ce n’est pas à ces personnes que je veux penser, mais à celles que j’aime. » et il en a toujours été ainsi. Au début pour sa famille. Peyton, Julius, et Jim. Puis les amis qu’elle a rencontrés, et enfin, l’amour à ses côtés. Ils valent bien plus, eux, que les êtres abjects qui ont pu la torturer. Son paternel étant le premier. Elle esquisse un faible sourire devant la manière dont il peut la voir, celle dont tout le monde peut la voir. Forte… pourtant cassée. Pourtant, brisée. Elle n’est pas si forte, Isabella, elle a seulement appris à encaisser les coups pour survivre. Instantanément, en le voyant fermer les paupières pour s’adosser au canapé, comme éreinté par un mal incontrôlé, la belle écorchée finit par se rapprocher. Cette fois, elle ne se contente pas d’effacer la distance entre eux mais s’installe à califourchon sur les genoux de l’être aimé. Et le pousser, à la regarder. « Nikolaï… » l’une de ses mains se pose contre son torse, l’autre remonte jusqu’à sa joue. Elle le contemple de ses opales préoccupées, amourachées, inexplicablement captivées par ce mal qu’elle reconnaît. Elle s’avance jusqu’à ses lèvres pour s’en emparer dans un baiser enivré. Trop, passionné, pour un tel sujet. « Je ne suis pas forte, Nikolaï… je me raccroche à ce qui me fait du bien. À toi, surtout. » elle murmure dans un souffle. Elle rouvre les yeux dans l’espoir de retrouver ses océans, pour mieux s’y accrocher, pour mieux s’y noyer. « Ne me fuis pas quand tu sens que tu perds pied… au contraire, c’est à ces moments que tu dois venir me retrouver. » elle caresse lentement son visage, sans perdre des iris son regard. « Et tu verras… tu retrouveras tes certitudes. Tu te souviendras à nouveau de celui que tu es… peu à peu… »

et moi, je serais là pour te le rappeler,
chaque fois que tu pourrais oublier,
chaque fois que tu pourrais te détester,
je serais là pour t’aimer.

crier tout bas

Isabella Kingston

Il aimerait vraiment pouvoir passer au dessus de tous ça. Sincèrement, l'inspecteur aimerait avoir le pouvoir de fermer les yeux et chasser de sa mémoire toute l'horreur qu'il a subi, qu'il a vue. Malheureusement, ce n'était pas aussi simple, si effacer la douleur ce faisait aussi facilement, ça n'existerait pas. Il aimerait également pouvoir redevenir cet homme qu'il était avant tous ça. Celui qui ne voulait pas penser au lendemain, celui qui n'était encore qu'un grand gamin dans sa tête et qui pouvait rire pour un rien. Ce frère protecteur qu'il était avec Cassey, cet oncle pour Arya, cet homme bon et amoureux pour Isabella. Cet homme lumineux tout simplement. Bien loin de cette version de lui même aujourd'hui, là ou en temps normal le sourire ne quittait jamais ses lèvres, le visage de Nikolaï était désormais figé avec cet expression maussade. Cet air perdu et l'âme tourmentée. Son seul espoir de tenir bon était pourtant là, auprès de lui. La latine affirme même qu'elle ne comptait pas prendre la fuite alors qu'elle devrait le fuir ! Mais aussi surprenant que ça puisse paraître, Nick s'en doutait déjà ! Isabella elle n'est pas du genre à abandonner les gens qui compte pour elle. Amour ou amitié, elle ce dévoue toujours corps et âme pour eux. Une bonté d'âme qu'il admire chez elle, au delà de tous le reste. Relevant les yeux vers son visage si doux, l'expression de son visage si tendre, rassurant, bienveillant. Ça faisait du bien de savoir qu'il ne sera jamais seul. - Je sais ... t'es pas le genre à fuir. Souffle t'il sans la quitter des yeux.

Mais pourtant elle le devrait, désormais Nikolaï n'avait plus rien de bon à lui apporter. Il n'était plus cet homme lumineux, alors oui, peut être qu'il dormait au fond de lui mais ça risquait de prendre un bon bout de temps avant qu'il ne décide de refaire surface. Mais Isabella devait déjà faire face à ses propres démons, il ne tenait pas vraiment à ce qu'elle encaisse les siens. Malgré tous, l'inspecteur lui faisait entièrement confiance, il ne voulait pas lui mentir et encore moins lui cacher des choses. Leur souffrance communes pouvait devenir une force. - J'ai confiance en toi, plus qu'en n'importe qui. Mais tu as déjà tes propres souffrance Isa ... je veux pas t'en infliger d'avantage. Il pensait avant tous à elle avant de penser à lui. Il savait qu'il devait en parler maintenant, de ses souffrances, de ce qu'il avait subi mais en parler à Isabella ? C'est difficile. Il ne voulait pas qu'elle imagine tous ce qu'il avait vécu, qu'elle subisse elle aussi tous ça aux travers ses confessions. Il craignait surtout d'avoir changé à cause de tous ça ! Peur de devenir un autre homme. - Vas dire ça à ceux qui on subit le passage à tabac. Murmure t'il plus pour lui même que pour elle. Oui c'était pour la bonne cause, il avait fait tombé un homme dangereux mais il y avait laissé son âme. Evidement qu'il y songe, il avait fait le bien ... mais un bien qui fait mal. - Je sais que c'était pour ... une bonne cause mais ça n'empêche pas de faire mal quand même.

Les yeux plongés dans les yeux, ses doigts reliés aux siens. Evidement qu'il ressent cette connexion. Liés par ce lien si fort tous les deux, de l'amour, de la violence, de la souffrance ... et si c'était ça ? Leur moyens de ce rapprocher l'un de l'autre ? Faire de cette souffrance une force ! Ce besoin de compter l'un sur l'autre, besoin l'un de l'autre. Il écoute les précieux conseils qu'elle lui donne mais il devine surtout qu'elle les appliquent elle même. Ne pas devenir ce que nos pires démons nous poussent à devenir. Elle ne ce laisse pas bousiller par l'ordure qui s'en ai prit à elle, jamais elle ne lui donnera cette satisfaction. Hochant légèrement la tête, il détourne le regard. - Tu es merveilleuse Isa ... tu es sans doute la personne la plus douce, la plus généreuse que je puisse connaitre. Parce que les gens qu'elle aime passeront toujours avant le reste. Il la voyait également comme une femme forte, capable de tous affronter, toujours debout malgré les difficultés. Seulement, il n'était pas certain, lui d'avoir cette force ... par maintenant. Fermant les paupières quelques brèves secondes, il ce laisse tomber dos contre le dossier du canapé comme abattu. Mais elle ne le laisse pas s'éloigner, à la seconde même ou ses démons refont surface, elle le ramène rapidement à la douce réalité, à elle. Il la sent toute proche de lui, sur ses genoux, penchée vers lui alors qu'elle vient murmurer son prénom. Ses paupière s'ouvre alors qu'il croise tout de suite ce regard sombre qui le fait tant chavirer. Son coeur s'emballe alors qu'elle souffle son prénom avant de venir lui arracher ce baiser bien trop passionné. Un baiser qui détonne avec le contexte actuel mais qui pourtant chasse ses pensées les plus sombres en quelques secondes seulement. Il répond à ce baiser, ses mains ce déposant tendrement contre les hanches de la latine alors qu'elle recule à peine pour venir murmurer quelques mots. Il l'écoute, il la contemple avec envie mais également avec douceur, ce besoin de ce raccrocher à elle. - J'ai besoin de toi ... murmure t'il tout contre ses lèvres, un supplique. - Je sais déjà que je t'aime. Ajoute t'il avant de venir une fois de plus capturer ses lèvres, parce qu'il l'aime, parce qu'il en ressent l'envie, le besoin. Parce qu'il a besoin d'oublier et qu'elle est son seul échappatoire mais également sa plus grande force. La basculant sur le canapé, il ce penche au dessus d'elle, prolongeant encore et encore ce baiser jusqu'à manquer de souffle et reculer légèrement, suffisamment pour plonger son regard dans le sien.- On sera fort tous les deux Isa. Je t'aime.

(c) DΛNDELION

» crier tout bas /lola.
» pour lui j'donnerai tout c'que j'ai, mais tout c'que j'ai c'est lui
» tout va bien
» tout va bien (eli)
» (tout oublier)