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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
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 the giggle at a funeral (carmin)

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Louison Maillard;

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Louison Maillard



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Message Sujet: the giggle at a funeral (carmin)   the giggle at a funeral (carmin) Empty Jeu 24 Sep - 13:20

the giggle at a funeral

Bruit argentin des coupes en verrerie modeste, l’opulence bienfaitrice des producteurs pour ravir les starlettes et marquer sur la carne des prodiges les stries de leur filet. Louison fleure l’opportunisme, gravite autour de leurs intentions sans convoitise pour le grand écran. L’emprise est raillée, elle n’en veut pas car tout ce qu’elle veut saisir se nippe dans cette nuit qu’elle entame, coquette pour les portefeuilles de sa débauche. Elles ont été tirées, les pantins de scène, dans l’établissement enterré sous l’asphalte, où vaquent une fine couche de brume chanvrée, le tintement ouaté des boules de billard qui se fracassent sur les abords du tapis et les baragouinements des clients. La poupée siffle son verre, tire quelques bouffées qu’elle souffle sur le voisin, minaude quand on évoque un after à la Vème Avenue.
“T’imagines un peu. Ta tête sur tous les publicitaires de New-York, putain j’suis même sûr que tu seras démarchée par Chanel. T’sais c’que ça veut dire, ça veut dire Paris, la mode, les grands défilés. PAF! Explosion d’ta carrière”, il a énuméré ses capables avec vigueur, la main pressée sur la cuisse de la poupée, les lèvres penchées sur son oreille. Trevor, producteur et réalisateur de films irraisonnablement mauvais, veillait à ce que le bobard chemine dans cette cervelle simplette. “Où dois-je signer pour avoir tout ça?”, elle a levé ses céruléennes sur l’homme séché par le déhanchement des mots sous la langue, comme par ce brin d’esprit qu’il n’avait pas deviné. Il aligne sur sa face d’angelot un rictus conspirateur, finalement impatient d’en découdre sans plus de détour. Louison songe que l’industrie avec laquelle il l’appâte est un gouffre liberticide, qui vole, tripote, expose les reflets amnésiques de celles qui se sont oubliées sur les pancartes. Que Paris ne lui évoque rien d’autre que sa tante Luce qui s’y meurt dans sa banlieue d’aigreur, les pavés défoncés, les routes bondées, les françaises geignardes et plus suffisantes qu’elle. C’est pas tant ça qui lui fait chalouper les paupières; c’est encore cette nuit, son allégresse perdue dans le marasme de l’érotisme. La plaie de la luxure la force à obtempérer malgré l’indifférence. “Mon appart est pas loin, les papiers sont là-bas”, il a pris le ton sérieux des commerces importants mais pérennise l’esbroufe, dissimulant les secrets charnels. Dans un silence de connivence, la comédienne accepte.
Louison immobilise sa fuite, une ombre supplante sa carcasse. Elle reconnaît les traits broussailleux de la teinte du foin, le nez aquilin et le regard sévère de son sempiternel héliaste. Quelques temps qu’ils ne se sont pas trouvés, la servitude contraignante d’une enfant qui ne répond qu’aux commandements de l’Ordre; s’il ne la réclame pas, elle fait de son mieux pour le fuir. Échaffaudant de nouvelles prétentions que les contradictions boueuses dans lesquelles Carmin la traîne par la tignasse, elle jure d’avoir mieux à faire que se perdre dans les affres qu’il dessine pour elle. Mais elle distingue mal, dans l’envie qui consume sa lucidité, le manège de perfidie qu'il sillonne. "Qu'est-ce que tu fais dans un endroit pareil?", elle questionne de but en blanc la présence du mâle loin de la nef, de l'autel, de l'effluve d'humidité rendu par les pleurs qui jonchent le parvis de l'église.

(c) élissan. @carmin fletcher
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Message Sujet: Re: the giggle at a funeral (carmin)   the giggle at a funeral (carmin) Empty Sam 26 Sep - 11:11

My lover's got humor
She's the giggle at a funeral
Knows everybody's disapproval
I should've worshiped her sooner
Every Sunday's getting more bleak, a fresh poison each week ( Hozier → The giggle at the funeral ) •••Les effluves d'un plaisir écœurant se balancent dans la pièce. L'odeur âcre emplit les poumons des pauvres mortels. A la recherche d'un bonheur qu'il sait ne pas être éternel, le prêtre pénètre dans le local. Le parfum du cannabis caresse sa mémoire, le transcende vers un passé qui ne lui semble pas si lointain. Machinalement, la main qu'il a coutume de lever pour donner quelque conseil moralisateur se promène dans sa poche. A la recherche de sa précieuse nicotine, il exulte en rencontrant le petit paquet caché dans son jean. Le tabac n'est pas moins condamnable que la drogue douce dont s'abreuvent ces enfants. Le clergé réprouverait ce geste, pourtant si banal. Carmin a le teint blanchâtre. Comme un fantôme qui se nourrit de la fumée blanche qu'il expire, il traverse le petit bar. L'abbé Mendez crierait de le voir ainsi s'encanailler. Et cette simple pensée le plonge dans un sentiment de satisfaction intense. Il écrase la cigarette entre ses doigts, savourant ce contact jugé diabolique par la Sainte Eglise.

Tapi dans la pénombre, le blond au coeur sombre appelle le serveur. Non, il ne prendra pas un café au cannabis. Froid, il dévisage son interlocuteur, se demandant si l'homme l'a bien regardé. Certes, Carmin ne porte pas sa soutane mais son aura dégage constamment une gravité effrayante. Sans bouger, sans parler, il observe cet énergumène prénommé Bobby. Mal à l'aise, le gamin attend que le client daigne passer sa commande. Mais le regard de Carmin est attiré par une lumière qui scintille près du bar. Elle. Un sourire fugace le traverse. Il chasse le serveur en lui dictant de revenir plus tard. Le gamin s'exécute sans demander son reste tandis que Carmin s'adosse à son siège pour analyser la scène. Trop intelligente, la louve blonde sourit à son compagnon. Même à distance, son prêcheur reconnaît les tics de déconcentration de sa pupille. L'image de ses nattes de 12 ans lui vient en tête et le mâle se lève, guidé par un instinct carnassier. Qui que soit l'ami de Louison, son temps de parole est terminé.

Traversant la salle d'une seule traite, Carmin s'arrête derrière sa proie. Le silence qui émane de l'homme de foi est pesant. Dans le brouhaha ambiant, sa stature de marbre foudroie. Elle le sent. La question de la petite l'effleure. Comme une lame mal aiguisée que l'on ferait glisser sur la fourrure d'un ours, elle n'atteint pas la bête. "Since when do you get to ask me to answer for my actions?" Calme, il ne la regarde même pas. Ses yeux sondent et pénètrent cet homme qui espère peut-être encore rentrer avec l'actrice. Sans dire un seul mot de plus, il aurait la capacité de faire reculer ce profiteur qui espérait abuser de la naïveté de Louison. Sa naïveté. Il baisse son regard vers elle, enfin. Le contraste entre ce qu'il voit et ce qu'il connait d'elle est saisissant. L'innocence est factice.   "She'll stay here with me. Good evening." Il défie son adversaire d'émettre une quelconque résistance à l'ordre qu'il vient de donner. Vêtu de son jean et de sa chemise blanche toute froissée, il sait qu'une fois seuls, la gamine va lui demander pourquoi il est accoutré aussi "salement". Mais le jugement dans son regard ne lui fait pas peur.      
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Message Sujet: Re: the giggle at a funeral (carmin)   the giggle at a funeral (carmin) Empty Mar 6 Oct - 13:01

the giggle at a funeral

La stupeur bien à l’abri sous la sécheresse de son âme, l’homme n’entend pas répondre immédiatement aux interdits de Louison. Elle est, sous ses paupières gorgées d’une hargne silencieuse, d’un immobilisme splendide qui torture l’imposante carcasse. Et l’hiver qu’elle a dans les prunelles se mélange parmi les braises qu’il n’abaisse guère sur sa trogne, et elle se complait du mépris voué jusqu’à ce que son gèle perde de son étoffe et se liquéfie. Carmin, prophète des destinées, éructe la fin d’une partie qui n’a pas débutée dans cette nécessité absolue d’être le matelot de toutes les tragédies, et de celle de l’Ève qu’il achèvera la première.
Elle se damne pour un peu de lumière divine et retire de son propre chef les doigts pressés autour de sa cuisse. Louison envie et rumine l’attention qu’il adresse à l’homme derrière elle parce qu’il lui déplaît de se faire ombre d’un mâle. Mire à hauteur de sa bassesse l’oeuvre de gravité qu’il assène et dont elle reçoit enfin les éclats bénits. Le nez ploie vers le sol, éhontée est l’enfant qui ne peut cependant s’empêcher de sourire au carrelage. “I’ll send you a text later”, qu’elle baragouine en se tournant vers le producteur. Ni n’a-t-il l’air de la croire, ni ne fait-elle semblant de penser la palabre. Ça ne fait rien, puisque le vaniteux a déjà porté ses instincts lascifs ailleurs, libérant la tablée en suivant le reste du cortège.
Sitôt extirpée des griffes de cet ennui poussant aux mauvaises vertus, elle détourne sa face concupiscente de la bête. Sirote le champagne d’une mine distraite et anémié qui jure avec son contentement. “You don’t belong here. If God is the one sending you in such places to look after me, you can tell him to go fuck himself. I’m sure he’d love to do so… Unless he needs a hand and that’s why you’re here”, la blonde toise le puritain d’orbes rieuses. Dans la traversée de ses imaginaires, Carmin n’était là que pour contenir sa débauche, jamais n’était-il ici pour parfaire ses seules atrocités. Elle sait bien qu’il a l’intérieur maculé de suie, de la saleté de la vie, que tout se nécrose et le coeur en premier. Dieu en a fait son émissaire, alors somme toute est-il aussi mauvais pense-t-elle.
Il s’est assis en face d’elle pour réprouver son contact, mais déjà ses doigts cherchent la main glaciale, dessinent la gestuelle assouplie du badinage. “Do you want to get wasted priest?”, la sibylline attise bien qu’habituée à étancher les refus du garçon. De ses provocations qu’elle souffle, les âtres s’illuminent et elle sent déjà cette chaleur lui brûler l’épiderme.

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Message Sujet: Re: the giggle at a funeral (carmin)   the giggle at a funeral (carmin) Empty Jeu 8 Oct - 14:08

My lover's got humor
She's the giggle at a funeral
Knows everybody's disapproval
I should've worshiped her sooner
Every Sunday's getting more bleak, a fresh poison each week ( Hozier → The giggle at the funeral ) •••Elle n'a rien d'une enfant sage et bien à sa place. Elle n'a rien de la candeur que son visage affecte d'endosser quand son regard se pose sur le plancher. Un autre pourrait culpabiliser d'humilier la jeune femme en venant ainsi l'attraper par la peau du cou pour lui interdire de fréquenter qui elle le souhaite. Mais Carmin n'est pas un autre. Sans aucune faiblesse, il dessine un sourire amer mais triomphant sur son visage quand elle prétend qu'elle lui écrira plus tard dans la soirée. Qui pourrait croire qu'elle oserait ainsi défier l'ordre suprême de son commandant le Père Fletcher? Il s'assied face à elle. Pas assez prêt que pour sentir encore son parfum, pas assez loin que pour l'oublier. Les prunelles de la belle s'enflamment en sa direction. Vicieuse, elle délie sa langue pour venir insulter leur foi, pour parjurer en parlant de leur Dieu. "If God needed a hand, it wouldn't be yours, trust me." dit-il dédaigneux, s'abaissant sans vergogne au niveau de Louison. Toutes sortes de pensées lubriques animent l'imaginaire du faux prêtre. La main ainsi refusée pourrait si bien être utilisée si elle daignait faire taire cette bouche agaçante. Mais plus elle l'agace et plus Carmin ressent de lui imposer un silence glaçant.

Les doigts de la blonde jouent sur le comptoir, attrapent la main de Carmin et il ne bouge pas. C'est Tybalt qui se laisse faire, si jamais l'on venait les regarder. Mais pour elle, pour la succube qui s'amuse de la fébrilité de son sexe, quelle excuse invoquer? Mais Carmin Fletcher n'a pas à s'excuser devant elle, impie pêcheresse. Il referme sa main autour des doigts aquilins qui le taquinent.

Sens ma chair sous ta griffe
Sens mon sang sous toi
Sens comme mon esprit vif
Te soumettra à ma loi.


Les phalanges ainsi enfermées, il fusille sa protégée. Est-elle vraiment une fidèle sous son aile ? De quoi Carmin la sauve-t-il? Il devrait l'écarter de celle qu'elle est mais plus elle le fréquente et plus elle se révèle, démone. "I'm obviously wasting my time on you." Froid, il l'attaque sans détour, la sermonnant sans utiliser de termes religieux. Un désir peu pieux anime le révérend qui voudrait la punir d'ainsi le défier. Elle est une des seules à lui résister, à jouer avec ses pieds. Il commande une bière auprès de Bobby qui revient pour lui demander s'il s'est décidé sans oser le regarder dans les yeux. Il ne redemande pas si le met sera parfumé au cannabis, pas cette fois. "The love of God could get you higher than this shit. " dit-il en balayant des yeux le local autour d'eux. Hypocrite personnage que celui qui est entré sans savoir qu'il trouverait en ces lieux quelqu'un à qui faire la morale. N'est-il pas lui aussi ici? Il tire sur les doigts toujours prisonniers de sa main pour les attirer contre son visage. Le nez caresse les phalanges, les hume en les faisant frissonner de son expiration régulière. Il s'agit d'une inspection en bonne et due forme. Le prêtre cherche l'odeur de la marijane sur les doigts de la gamine et en profite pour frôler le derme de ses lèvres, s'extasiant d'une substance bien différente de la drogue, d'un autre interdit.      
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Message Sujet: Re: the giggle at a funeral (carmin)   the giggle at a funeral (carmin) Empty Ven 9 Oct - 15:16

the giggle at a funeral

Les paroles qu’il balance sans ambage lui ravissent une moue désenchantée; la bouche tordue vers le bas, les yeux abaissés sur la table, la caricature du caprice ébranlé. Louison ne se fustige plus de se voir refuser Dieu, des flanelles de sa toge qu’il laisse sur son chemin quittant la grande salle à l’évocation de son nom. “He really has bad tastes though”, le soupir contrit, son menton se dépose dans la paume de main, révélant les lignes clairsemées de quelques accointances célestes et mortifères d’antan. Ces stigmates ne suivent pas les petits pas d’une nostalgie détraquée, n’empruntent guère à la détresse. Des cicatrices qui sont les voies de son existence relâche, imperturbable.
Doucement, d’une pression désinvolte et indélicate, il clôt sa main autour de la sienne. Elle fait apparaître sa stupeur par ses orbes penchés et attentives sur la réciproque masculine. Les peaux s’atteignent si fort qu’ils butent sur les battements de coeur de l’un et de l’autre. L’étreinte ne revêt aucunement les apparats de la tendresse, Carmin renverse les simulacres et ce sont des crocs de l’autorité et de la révolte qu’il ronge la carcasse famélique de la mésange. Les lapis-lazulis fixent la main de l'ecclésiaste sur la sienne, pécheresse récidiviste. Longtemps, même après qu’il ait parlé du temps divin qu’il esquinte près d’elle. Le nez s’élève enfin, il a les yeux d’un félin content du festin de songes qu’il vient de dévorer. “No, you’re not”, elle révèle une parole sérieuse, docile. Qu’il se persuade que son sort n’est pas vain, suffisamment pour qu’il ait encore besoin d’elle, afin que de Dieu elle effleure les lèvres quand ce sont des siennes dont elle s’empare. Le serveur intervient brièvement dans la mêlée, il n’interroge pas la gamine sur la boisson comme s’il devinait qu’elle n’en n’avait le droit. “I guess that’s a good thing I’m not chasing any love, and neither am I chasing God”, l’agacement point et la blonde se sent du goût de reprendre la main qu’il tient plus fermement et avec laquelle il caresse son visage. Il emprunte Louison et n’a que faire s’il lui convient ainsi, le vol de chair à la dérobade.
Elle se tait, peut-être s’entend le souffle qu’elle exulte dans l'entrebâillement de ses lippes, le reste ne sont que borborygmes imperceptibles à l’extérieur de leur bulle. Les paupières drapent la pupille, excédent d'avilissement, de honte, et d’un désir lacérant la nymphette. Le sourire mutin se dessine subrepticement, et Louison avance sa face. “Don’t bother looking for my virginity, Carmin, you won’t find any of that on my fingers”, la proximité qu’elle désagrège pour confesser “it disappeared a long time ago, didn’t need it even though I was still a kid”. Guillerette s’amuse des effets de la parole et sanglote d’un petit rire, devinant à quel point elle est insupportable aux inspirations de l’homme pieux. Elle hausse les épaules et les pupilles indolentes vaquent déjà ailleurs: "I'll show you if you want. A girl can do many things to get a priest very high. Higher than this shit. You shouldn't swear by the way".

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Message Sujet: Re: the giggle at a funeral (carmin)   the giggle at a funeral (carmin) Empty Ven 9 Oct - 17:19

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Every Sunday's getting more bleak, a fresh poison each week ( Hozier → The giggle at the funeral ) •••Louison le crève. De ses yeux trop innocents, de son regard éphémère, de sa posture nonchalante, elle détruit sa volonté à chaque souffle qu'elle laisse dans l'air. Empoisonnant la raison de celui qui est infaillible jusqu'ici, elle le rend vulnérable. Mais pour sa plus grande satisfaction, elle n'est pas consciente du pouvoir qu'elle exerce sur l'exécrable personnage. Pourtant, dans l'inconscience de sa dominance, elle le toise, le provoque et le soumet à ses sourires mutins. Il faudrait être aveugle que pour ne pas vouloir d'elle et de sa taille fine. Trop frêle, trop enfantine, elle est l'incarnation du pêché. Tellement novice et fraîche, les pensées qui harcèlent Carmin à l'évocation de la main de la petite lui apparaissent comme des songes pédophiles. Elle est son enfant, sa protégée... pas une des catins qu'il peut se permettre de souiller. Et pourtant tout dans la créature blonde lui crie de venir damner son âme avec elle.

Possessif, agressif même, le faussement pieux attrape une main qui ne sera jamais sienne. Et quand bien même son statut le lui permettrait, Carmin n'a pas de telles envies. L'union sacrée n'est pas dans les objectifs du gredin. La seule union qu'il envisage est d'un autre genre. C'est ainsi qu'il pousse l'ongle parfait dans sa paume, ressentant avec frénésie le plaisir de ce contact dangereux. Mais la belle semble lui indiquer que de son rang de brebis égarée, elle ne veut garder qu'une chose : le pasteur qui la ramènera à la foi. Elle lui affirme qu'il ne doit pas l'abandonner à son triste sort et Carmin fait claquer sa langue contre son palais. Son de désapprobation destiné à rappeler qu'elle n'est pas supposée le contredire. Le parfum de ces doigts arrive à ses narines, l'ensorcèle. La gamine se targue de ne pas chercher l'amour, ni humain ni divin. "Maybe you should. Finding someone to love you could help you to be less ... godless." Il murmure les mots au travers ses doigts, laissant l'air humide de sa bouche lui caresser la peau. "But then again, who could love someone like you?" Cruel, il lui rappelle qu'elle n'est qu'une divergente sans ressources, sans futur. Il voudrait prolonger ses mots, parler plus encore pour le plaisir de sentir son haleine venir posséder la cavité de sa main. Il la tient fermement, l'empêche de bouger. Car la diablesse aurait tôt fait de s'extirper.

Presque crue, elle lui rappelle qu'elle n'est plus de celles qu'on appelle pucelles. Il sourit presque mais se retient. Ces doigts qu'il maîtrise, elle s'en sert pour le choquer. Mais Carmin n'est pas si facilement impressionnable. Et elle oublie ... "Did you lose it with this one?" ... qu'il est le maître du jeu. Il hume le majeur, s'abstenant de commenter les odeurs qu'il imagine au travers de cette phrase indécente. Mais Carmin sait que la paroissienne n'est pas qu'une allumeuse. Derrière cette image vicieuse, il y a la noirceur de la vérité. Celle qui fait tellement mal qu'on ne peut que taper à nouveau dessus, enfonçant le clou plus en avant, se blessant dans l'espoir d'oublier la peine première. Fletcher balaie le sujet en feignant de ne pas s'y intéresser, préférant s'attarder sur les boissons. Il pense à Cassey quand la gamine évoque ce qu'une femme peut faire pour élever un prêtre, à la manière dont cette femme a séduit un des prêtres de la communauté, lui faisant tout perdre. Louison pourrait-elle être cette déchéance pour lui? En s'abandonnant dans son regard, les étincelles qu'il y voit sont sans équivoques : elle n'aurait aucun remord à le détruire. "You shouldn't play a game you can't win." répondit-il platement. Agacé qu'elle lui dise ce qu'il peut ou ne peut pas faire, il ne commente plus le sujet. La bière arrive, froide. Il lâche alors les mains de sa voisine de bar, admirant le blanc de sa peau se recouvrir de rougeur maintenant que le sang réafflue. "You seem so reckless little girl. What on earth do you think you could do to me?" La question est pernicieuse. Il joue avec le feu en lui permettant d'ouvrir des voies, des rêves capricieux. Il le fait en jurant à nouveau, pour bien marquer qu'elle n'a pas à lui faire la morale sur sa manière de s'exprimer. Mais alors qu'il lui enjoint de s'exprimer, alors qu'il la défie de croire qu'elle pourrait le pervertir, son âme toute entière grésille de l'envie de la laisser faire. Juste un peu. Juste un peu plus qu'elle ne le fait déjà.      
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Message Sujet: Re: the giggle at a funeral (carmin)   the giggle at a funeral (carmin) Empty Ven 6 Nov - 11:37

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Le temps qu’il chérit s’estompe gravement dès qu’il la tient, hume le parfum au bout de ses doigts. Il semble dire que sur l'horloge de sa patience, Louison gâche les minutes jusqu’à son départ, peut-être permanent. Que c’est là tout ce qu’elle est: un gâchis. Elle se pare de désinvolture aux murmures du lion contre ses phalanges, à chaudes lampées d’oxygène il insulte la gamine de mésaimée. Les traits tendus par le sermon dont il l’afflige, la langue se délie sèchement pour réprimer le dégoût: “I’m not trying to be loved. I don’t care about that stuff”. Les vains efforts pour réchapper à la vipère tarissent et la dextre se soumet, la nymphe a ses grandes azurs déposées sur le tableau avec détachement. À l’intérieur, le désordre de l’âme dont elle se détourne depuis des années balance le mobilier contre sa cage thoracique; elle ignore encore l’écho, assez loin pour qu’elle ne le redoute. “Are you? Trying to be loved I mean”, le regard glisse du méli-mélo de doigts au visage de Carmin. “I guess you are. That must be the reason you joined the Church first. Because it was the only way for you to be loved”, atteste-t-elle d’une voix atone. Finalement, le corps s’épanche un peu, du pouce elle effleure la lippe masculine: “Adoration isn’t love, but you can’t tell the difference huh?”.

Sans réserve, l’enfant de choeur exulte d’une atroce sincérité ce qui a été fait de son hymen. Elle croit qu’il s’empressera de s’en affliger, l’écoeurement dans l’affaissement de la lèvre. À la place, un oeil turbulent s’anime, c’est l’imaginaire qui s’accapare la réalité. Il renifle emphatiquement le majeur, maintient cette position longtemps pour que vienne à la blonde un relent d’abjectitude. Dieu se fait chaste, mais les hommes qu’il a créé se tortillent dans des flaques d’hubris. À la fin, les désirs les rendent barbares et c’est comme ça qu’elles disparaissent toutes. Mais Louison observe calmement comme il désagrège les cloisons de l’intime, et qu’il emporte des bouts d’elle, sage et sans autre défense que l’oubli.

La main glacée reprend de sa chaleur dès que la boisson est servie. Mécaniquement, elle frotte l’autre; c’est à croire qu’elle avait été détachée du reste de son corps un instant et qu’elle en reprenait connaissance désormais. Quelques minutes où Carmin est abandonné, planant dans le silence de la gamine qui semble avoir du mal à revenir d’où elle se trouvait jusque-là. Louison a les yeux baissés sur ses mains, songeuse, elle respire doucement. “Don’t you know already?”, les océans braqués sur les traits sauvages de l’intendant, “I could do anything. I’ll give you war and I’ll give you peace, isn’t this what you want?”. L’ombre de la nymphe avait toujours été surplombée de celle de Carmin, souvent oppressive, rarement bienveillante. Une môme avait poussé sur l’engrais de la sujétion, et le prêtre déplorait aujourd’hui que ce ne soit pas Louison.


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Message Sujet: Re: the giggle at a funeral (carmin)   the giggle at a funeral (carmin) Empty Mar 10 Nov - 17:30

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Knows everybody's disapproval
I should've worshiped her sooner
Every Sunday's getting more bleak, a fresh poison each week ( Hozier → The giggle at the funeral ) •••Passive agressive, la lionne se joue de lui sans vergogne. Les pupilles dilatées par l'atmosphère tamisée, elle guette son prédateur, inversant les rôles comme bon lui chante. Evidemment, elle le nargue de sa beauté trop innocente et trop parfaite pour être réelle. Mais au-delà des apparences, elle sait utiliser sa langue tranchée pour aiguiser les mots. Ment-elle en disant ne pas vouloir d'amour? Carmin étire ses lippes dans un sourire mauvais. Il sait très bien ce qu'elle pense de l'amour et leurs visions sont fort proches évidemment. Les deux renards rusés sont faits du même marbre insensible.  "Yes sure, you don't care about anything, do you? " nargue-t-il à son tour. Derrière toute carapace se trouve une âme émiettée qui n'attend que d'être réparée. Mais celle de Louison a été dispersée dans tant d'endroits que le prêtre doute qu'elle puisse un jour être reconstituée. Et son statut ecclésiastique ne suffit pas à ce qu'il fasse semblant de penser que la salvation de la gamine soit envisageable.

Louison lui renvoie la question avec une maladresse volontaire. Il la dévisage un instant et c'est l'instant de trop. Elle en profite pour laisser la lave couler de ses lèvres et venir immobiliser le pauvre mortel pris dans ses filets. Toujours ce sourire acerbe qu'elle provoque en lui. " Yes, sure. You know me so well." Feignant la capitulation, il l'ironise d'un haussement d'épaules nonchalant. Lui signifiant qu'il se soucie peu de son opinion et de ses paroles moralisatrices. Mais la blonde n'a pas dit son dernier mot. Non contente de son oeuvre, elle ronge l'os qu'elle vient de dépouiller de sa chair. "Are you mistaking me with one of your stupid boys? "  Un de ces garçons à la botte de Louison. Dans l'imaginaire tordu de Carmin, ils sont nombreux dans le harem de la demoiselle. Il les imagine tels des serpents autour de la pomme condamnée. Mais surtout, il insiste, il n'en est pas un. Ni amour, ni adoration, ni aucune forme de bêtise chez lui. Qu'elle aille se moquer de ceux qui passent dans ses couches sans oser lui dire quelle mauvaise fille elle est.

Leur échange est silencieux. Dans la perversion du sombre, leurs regards ne se croisent presque pas. Lorsque la petite récupère sa main, c'est comme si son bourreau venait de la relâcher de sous la potence. Mais ils savent tous deux que cette peine est longuement désirée... voire même méritée. "Tell me. " lui enjoint-il, la poussant à continuer. Et elle ne se prive pas. Sans aucune pudeur, elle lui révèle ce qu'il sait déjà : Louison n'a aucune limite. " I don't want anything from you. " lâche-t-il en appuyant sur le "you" d'un mépris sans comparaison. Elle, la damnée, ne peut rien apporter au saint qu'il se targue d'être. "You should seek redemption instead of trying to corrupt me. " Le sourire malin collé au visage, il rapproche son tabouret du sien et plonge son regard dans les pupilles de sa protégée. "Or is it too late for you? " Il sourit, comme heureux de cette perspective. Comme s'il jouissait de la savoir perdue à jamais. " Ask me to forgive your sins and I'll talk to God for you."  Dernière pique, dernière carte lancée. Il provoque la diablesse, la parsemant d'une eau qu'il prétend bénite. Qu'elle demande pardon... il sait qu'elle ne le fera pas. Et encore moins à lui. Mais il aime la voir ainsi, à sa merci, sous le joug de son statut d'homme de foi.        
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Louison Maillard;

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Louison Maillard



scarlett leithold
celticaddiction (ava)
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771
26
les corps qu’elle sillonne, affamée, estomac battant. volage et errante car l’amour est liberticide
mourir sur scène à la sisyphe, encore et encore

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Message Sujet: Re: the giggle at a funeral (carmin)   the giggle at a funeral (carmin) Empty Ven 15 Jan - 0:04

the giggle at a funeral


Elle n’est pourtant qu’humaine, Louison, bien que faite de la peau et du même flegme de Lilith. Et la petitesse de sa nature, Carmin le devine, l’oblige à mettre ses secrets à l’abri, à rendre impénétrable les voies du coeur. Les épaules rehaussées, elle ne s’appesantit pas sur ce qu’il décèle à l’ombre de cette énigme qu’il oppose aux choses sur lesquelles l’enfant s’épanche rarement. La petite, de plus bel, affute son langage de pernicieuses provocations pour s’exhorter des litanies de l’envoyé divin, et pondère du même temps la langueur dans le creux de son geste.

Aux vices dont elle use, Carmin ne se laisse nullement appâter et rétorque sur les appétences volages de Louison qui s’est détournée de son mets comme il s’est révulsé une énième fois encore de cette lèvre ourlée dans sa soif pour le messager. « You’re just like them, you’re just like everyone », les doigts qu’elle ravise prestement, le soupir ample qui ravale les calamités d’un entourage conservateur qui s’est consumé sur le crucifix. « Like my parents. Like these boys you’re talking about. Like God. They want to tie me up, to deprive me from my freedom because they can’t handle a girl living her life her way. No one can obviously, but especially you ». Laconique et subitement sevrée de son besoin d’absolution, Louison emprunte brièvement le breuvage voisin pour s’en sustenter. « I’m not mistaking you with one of my stupid boys, Carmin. How could I? You’re on the top of the list », blondinette froissée par ces réprimandes incessantes toise la broussaille masculine. Et à lui effleurer les traits de ses iris incandescents, sa petite colère subit une diffraction ruinant les sentiments de discorde installés. « I’m sorry », éclat d’allégeance, la môme-sujet se souvient par bribes. Les insolentes courbent l’échine sur le bois de la table.

La langue tournoie, batifole avec quelques propositions charnelles et carnivores que l’esprit mutin fomente pensant qu’ils apaiseraient ses derniers écarts. Mais entre ses lèvres, l’homme siffle son dédain, frotte sa hargne bigote sur les écailles de la vipère. Les azurs vaquent dans le vide, poupée léthargique cloisonnée dans la corruption de sa foi, songe à cette hérésie inhérente à son état de gamine, de fille. Une faible étincelle d’âme reluit, Louison n’a pas l’habitude de la voir habiter son corps et les pupilles soutiennent avec précaution celles de l’émissaire. « You’re wrong », c’était trop tard à la naissance, c’était trop tard à la conception, la tare du féminin. Ça a fait des ravages, ces larmes sur les joues des géniteurs embourbés dans leurs regrets à l’absence d’excroissance dans l’entre-jambes du nouveau-né, les rivières ont émacié la mère et font dégâts sur la foudre paternelle. Le berceau dans un coin, à la bascule devant le portrait tiré de Jésus, parce que les femmes doivent se prouver dignes tandis que les hommes naissent ainsi. Et parce qu’ils sont pourvus aux premiers instants de vie, ils seraient capables de disséminer leur noblesse chrétienne à ses mômes aux genoux parsemés d’hématomes.


Carmin, plus qu’un homme, dévot promu nargue sa naïveté. On imaginait son spectre se tortiller de douleur à l’intérieur d’elle-même, par le silence, cette expression figée, tétanisée. « Please… I’m beg- I’m begging you », elle hésite un peu, reprend son souffle. « Forgive yourself for failing me, cause God must be really upset with you by now ». La comédienne doucement ravive les couleurs de son teint de porcelaine, étire un rictus curieux. « I guess we’re tied up together then », d’un mouvement du bassin, les lippes s’épanchent près de la joue barbelée de dru. « If I do anything stupid, you’ll pay with me and we’ll go in Hell together. And I’ll be the only one to enjoy myself there », elle recule un peu pour lui agripper les rétines « so keep your thoughts about me to yourself and teach me how to be good or at least, worthy of redemption. As I said, I’ll do everything ».


(c) élissan. @carmin fletcher
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Message Sujet: Re: the giggle at a funeral (carmin)   the giggle at a funeral (carmin) Empty Mar 26 Jan - 11:39

My lover's got humor
She's the giggle at a funeral
Knows everybody's disapproval
I should've worshiped her sooner
Every Sunday's getting more bleak, a fresh poison each week ( Hozier → The giggle at the funeral ) •••Louison n'est plus la gamine d'autrefois, n'est plus la petite blonde qu'il voyait chercher sa place sur les rangs de l'église. Elle est là, devant lui, narguant chaque homme, prétendant... n'être plus qu'une enveloppe corporelle, vidée de son âme. Louison, elle n'est plus et pourtant, elle est tout ce que le prêtre aime. Car c'est le vice qui contraste avec sa peau blanche, c'est l'acidité de ses paroles qui contraste avec ses pupilles innocentes, c'est tout son être qui dénote avec le prêtre. Quand la gamine s'offusque que le monde entier veuille la soumettre, Carmin soupire, amusé. Car, il est évident que, lui le premier, désire la remettre dans le droit chemin. Dans son chemin, à lui. «  You're obviously thinking that everyone thinks about you or cares about you.  » Il prend une gorgée de sa bière et la redépose sur le bar avant de laisser tomber la phrase suivante avec un côté des plus évidents « You're wrong.   » Aussi simple que ça. Il ne sourit pas. Il ne joue pas. « Nobody cares about your freedom. Not even me. You think of yourself as a butterfly? As some flying insect, free to go and kill yourself against the burning lights of the night?   » Il la toise, cherchant cette lueur incandescente que l'on voit chez les possédés qui recouvrent la raison et la reperdent le moment d'après. « Be my guest darling. I'm not one of your boys, on that point you're right.   » Et sur ce, cette conversation est close pour lui. Mais leur interlude est encore loin d'être fini.

Les excuses qui s'en viennent, le jeu qu'elle performe à la perfection, rien n'affecte Carmin. Proche d'elle, il se délecte des effusions de son parfum, de son odeur de femme. Il ne l'a jamais possédée et pourtant, quand il l'entend ainsi profaner le nom de celui qu'il sert, il se voit la profaner elle. Dans toute sa splendeur, il imagine ses supplications dans un autre contexte et des flammes scintillent dans le regard du faux pasteur. Il la laisse s'exprimer avant de la repousser du bout de l'index. «  You're too smart for your own good.  » lâche-t-il sans que cela ne soit un compliment. Carmin profiterait bien de cette proposition indécente qu'elle lui fait. Mais il sait que Louison le détruirait si elle venait à avoir un pareil ascendant sur lui. Si elle venait à percer le secret de sa non chasteté, Louison n'hésiterait pas à en parler. «  Anything?  » Il arque un sourcil, joueur malgré lui. Mais il sait ce qu'il fait le blondinet. Sa main soulève la crinière qui tombe le long du cou de la belle et la fait passer derrière son épaule, dévoilant sa gorge où il planterait bien ses crocs. Vampire assoiffé du sang de cette non vierge, Carmin sait qu'il prendrait du plaisir à s'y abreuver. « Then, go home. Instead of chasing some demons here tonight. That's the first lesson. Go home.   » Il est froid, paternaliste malgré lui. Il la défie de partir sans demander son reste. Qu'elle s'exécute est peu probable. Mais Il ordonne malgré tout.
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