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 le mal à la peau. (peyton)

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Message Sujet: le mal à la peau. (peyton)    le mal à la peau.  (peyton)  Empty Dim 8 Nov - 18:31


@peyton cooper
Rio de Janeiro.
Tu en veux à la vie, à ces maudits gênes défectueux. Plus aucune âme à la compétition, à la répartie, ça te bouffe de l’intérieur, tu aimerais ne plus perdre le contrôle de ta vie, survivre à ce monde qui ne ressemble plus au tien. Tu as perdu pied jiji, à terre, tu t’essaye à te relever sans apprendre à marcher.  Beaucoup trop vite.  Le cœur qui chavire, qui glisse dans les abysses de tes maux, des douleurs de ta famille, la perte de ta mère, pas assez jeune pour ne pas te souvenir,  tu étais là, les opales plongées dans les siennes essayant de garder les perles salées pour toi, ne pas craquer. Être forte, on te l’avait demandé, sans vouloir faire de toi un robot sans émotion, mais pour ne pas succomber à cette douleur qui explosait en toi. Tu te sens seule poupée, si seule que même entourée d’une foule criant leur joie de la victoire de l’un de leur coureur, que tu es ailleurs. Incapable d’entrevoir les autres humains.  Vigoureuse dans la victoire et abattu dans la défaite, te voilà acceptant ta seconde place, acceptant que tu n’étais plus invincible comme tu l’avais toujours imaginé. Les rayons du soleil réchauffant ta peau de porcelaine, tu essayes de garder le sourire en te glissant dans cette foule étouffante, n’ayant qu’une hâte, t’effondrer. Tu le sais tu ne le pourras pas, car habitué à être solide dans ce monde d’homme, ne rien laisser paraître.  Les larmes pourraient glisser le long de tes joues, mais tu es formaté pour ne pas craquer, sous opales d’autrui, à l’abris des iris tu te sens plus en sécurité. La voiture qui t’attend pour t’amener à l’hôtel où Peyton devrait être arrivée. Il ne restait que deux jours ici, après une semaine complète plongée dans la compétition, à te morfondre, à prétendre être plus forte que tu ne l’es alors que tu étais déjà abattu, la rage au ventre bien loin de ces circuits où tu te sens chez toi.  Elle venait sans doute d’arriver la brune, tu l’avais invité, à passer du temps ensemble, loin des hôpitaux, des mauvaises nouvelles, même si celle-ci, te colle à la peau et sans doute à la sienne. Elle avait été un ange déposé sur ta route, une chaussée que tu ne voulais pas affronter, juste fuir, le courage loin de toi, qu’elle avait rallumé en un sourire, en quelques mots. Ton visage comme seul compagnie, les iris posés sur la vitre teintée, tu te vois, avec l’impression qu’une ville entière était inscrite sur ta frimousse , la vie devrait être belle, pourtant tu n’y trouves pas goût, aucun rivage ou te poser, où profiter de la vue, de la beauté d’une vie. Laissant tout bonnement que les maux te bouffer. Arrivant à l’hôtel, tu essayes de plaquer un sourire pouvant sonner juste à ton visage, tes lippes s’étirant, tu étais contente de la retrouvée, mais comment oublier les maux, faire avec, à nouveau. Frappant à la suite où tu étais installée là, où elle aussi devait s’installer le temps de ce court week-end. « Tu es là, peyton ? » que tu demandes la voix enjouée, le sourire automatiquement fixé encore sur ta mine réjouie de la retrouver, mais effrayé. Pourtant ce séjour à deux c’était pour occuper l’esprit et profiter loin des maux.

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Message Sujet: Re: le mal à la peau. (peyton)    le mal à la peau.  (peyton)  Empty Sam 14 Nov - 20:08


she used to meet me on the eastside, in the city where the sun don't set and every day you know that we ride, through the backstreets of a blue corvette, baby, you know i just wanna leave tonight, we can go anywhere we want, drive down to the coast, jump in the seat, just take my hand and come with me. -- @jihane al masrí

Un excès, une folie, une de trop, comme à son habitude. une proposition trop alléchante pour qu’elle ne puisse la refuser, sachant pertinemment que son cœur pourrait très bien ne pas le supporter. Mais elle a succombé, peyton. Parce que face à la tentation de mener sa vie, comme avant, elle ne résiste jamais bien longtemps. Entre son quotidien new-yorkais et un séjour improvisé à rio de janeiro, c’est l’aventure, qu’elle a choisie. L’aventure aux côtés de jihane, son amie. Un mot qu’elle n’a plus peur de dire, aujourd’hui. Qu’elle n’a plus peur d’affirmer, parce qu’elle le ressent, du plus profond de son cœur. t’as jamais eu de véritables amies, peyton, simplement parce que t’avais pas le temps pour ça. Simplement parce qu’enfant, t’avais ta famille à gérer, et qu’en vieillissant, t’as préféré un tour du monde. mais depuis qu’elle est revenue, elle redécouvre, découvre, tout simplement, l’amitié. Le bonheur de l’amitié. Jihane en fait partie. Cette petite blonde rencontrée lors d’une consultation à l’hôpital, malade, elle aussi, autrefois pleine de vie, elle aussi. Deux peines similaires, semblables, qu’elles ont su consoler l’une avec l’autre. et tu comprends bien l’idée, peyton. Vous retrouvez, toutes les deux, profiter de la vie loin de vos maladies. Loin des centres hospitaliers new-yorkais.
Elle comprend l’idée, l’apprécie plus qu’il ne faudrait, mais n’avait pas imaginé être si fatiguée, après un voyage aussi long. Après près de dix heures de vol. la créatrice n’envisageait pas de sentir ses forces s’échapper, s’évader. un coup dur, pour toi, oiseau libre, volage, peu habituée à te refreiner ou à te limiter. Un coup dur, pour toi, après des années entières passées à voyager. elle le avait, pourtant. Elle savait que les voyages, dans son état, étaient déconseillés. Mais elle a refusé d’écouter. Refusé au nom de sa liberté, au nom d’un moment privilégié avec jihane.
C’est ainsi qu’arrivée depuis une heure à l’hôtel, elle s’est contentée d’attendre jihane, avachie sur le lit. Un énorme besoin de repos, de récupérer, de quelque chose qui était, autrefois, son quotidien. t’attends, qu’elle arrive, essayant de ne pas sombrer, espérant te rebooster. t’attends qu’elle débarque pour illuminer ce cœur trop fatigué. et finalement, sa voix se fait entendre, alors elle se redresse, se relève, sourire toujours lumineux sur le visage. coucou ! prête pour un long week-end, ne plus penser à rien, ne plus s’inquiéter de rien. Simplement elles. alors ? cette première semaine ? elle veut déjà tout savoir, tout connaître des aventures de jihane. même si j’imagine déjà que tu étais morte d’impatience à l’idée que j’arrive… une exagération, un rire qui transperce les murs de ce bel hôtel. Rio de janeiro, avec jihane.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: le mal à la peau. (peyton)    le mal à la peau.  (peyton)  Empty Mar 1 Déc - 18:47


@peyton cooper
Livrer bataille, une véritable amazone que tu es. Tu as toujours su ouvrir ta bouche et imposer ta voix dans ce monde d’homme. Une femme qui se bat pour les femmes. Le droit d’être ce qu’on veut et non juste une poupée fragile aux yeux de certains. T’as jamais aimé n’être qu’une chose, un objet souvent sexualisé dans des vêtements alors que ce n’était que du tissu, comme celui qui composait ton épiderme. A te débattre à faire ravaler leurs mots à ces êtres si dépourvus d’intelligence, non une généralité, heureusement. T’étais pourtant tombée pour l’un d’eux, tombé pour un crétin qui avait usé de ton cœur, ton corps, délaissant ton image aux opales du monde. Provoquante sur une image, tu avais décidé de te battre la mort dans l’âme, car tu étais déçue de toi, mais finalement, tu savais que tu n’avais pas à supporter cette peine que tu avais ressenti, celle d’être une fille abusée par celui qu’elle pensait aimer. Tout ça pour une course, tout ça pour une rancune mal placée. Plus la même, incapable de lutter, inapte à oublier les maux qui te rongent. Tu n’oublies pas le teint chagriné et grisâtre de ta mère, épuisée par la maladie. Tu le sais tu peux y échapper, tu peux tenter ta chance plutôt que tout faire pour être sûre que tu sois saine. La décision, bien trop dur, bien compliqué. Une seconde place qui force le myocarde à se briser, tu le sens que ta vie t’échappe et tu ne parviens pas à retenir le fil de ta destinée, pour reprendre le pouvoir, celui que toutes les femmes devraient avoir conscience de posséder. L’ange qui t’attendait dans la suite, l’amie inconnue y a encore quelques mois, elle était tombée dans ta vie comme l’ange que tu l’imaginais être. Douceur oubliant ses propres maux pour les tiens, encore inconnue à cette époque. Des doutes, des vérifications qui devaient être fait, qui avait bafoué ton cœur. Une rencontre qui avait soigné ta solitude de l’instant. Ne pas peiner les autres, ceux qui étaient là dans ta vie, à t’aimer depuis des années. Incapable de leur infliger cela, pourtant te voilà à partager tes maux avec elle. Oublier la douleur de la maladie qui se balance au-dessus de ta carcasse et cette défaite qui te donne une rage, te demandant si tout ça en vaut encore la peine. Heureuse, tu essayes de laisser ton sourire sur ton visage de poupée, oubliant le mal qui t’avait mordu durant le trajet entre l’’engouement de la compétition et l’hotel. Tes bras s’emparant de son être, tu soufflais un bon coup, faisant valser le mauvais mood dans lequel tu étais ancrée depuis quelques jours. « Une semaine à mourir … » pas envie de développer, pas envie de t’éterniser sur cette merde qu’était ta vie, combattante devenue trop douce, trop ancrée dans son mal être actuelle. « et ton vol, il était comment dis-moi ? » tu avais donné la première classe à ton amie, ce week end était autant pour elle que pour toi, comme un merci inaudible, que tu voulais lui chuchoter, pour cette douceur qu’elle avait apporté à ton myocarde. « j’ai compté les secondes, carrément ! » que tu lâches amusés par ces paroles. « j’ai tellement envie de profiter de cet endroit magique avec toi ! » que tu lâches avec douceur alors que tu te faufiles devant ta valise toujours pas défaite, car toi et le rangement c’est comme additionner des lettres et chiffres, bien complexe. « tu veux manger ici ou on descend au restaurant ? » tu avais une multitude d’idée à proposer à la belle brune pour vous amuser, vous détendre et profiter de ces quelques jours ensemble. Comme une parenthèse loin des orages de vos vies.

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Message Sujet: Re: le mal à la peau. (peyton)    le mal à la peau.  (peyton)  Empty Jeu 24 Déc - 16:43


she used to meet me on the eastside, in the city where the sun don't set and every day you know that we ride, through the backstreets of a blue corvette, baby, you know i just wanna leave tonight, we can go anywhere we want, drive down to the coast, jump in the seat, just take my hand and come with me. -- @jihane al masrí

il ne suffit que d’un regard, que d’un mot, que d’un souffle, de la part de jihane pour que peyton retrouve immédiatement le sourire. il est souvent présent, son sourire. comme une marque de fabrique de l’oiseau volage lumineux. il est souvent présent, son sourire, toujours. mais depuis la maladie, depuis que son cœur s’est mit à faiblir, il s’éteint, parfois. il s’éteint lorsqu’elle se sent soudainement incapable, impuissante, fatiguée. il s’éteint, quand elle réalise qu’un simple vol devient insurmontable aujourd’hui, alors que l’avion était autrefois le moyen de transport qu’elle utilisait le plus. et paradoxalement, c’est avec jihane, malade également, que tu parviens à lâcher prise. que tu parviens à extérioriser, à vivre pleinement. sûrement parce que la blonde est comme toi, sûrement parce qu’elle aussi, déteste se sentir malade. sûrement parce qu’elle ne t’empêchera jamais de faire la moindre folie, comme toi pour elle. une amitié devenue forte, très forte. une amitié puissante à laquelle la brune tient énormément. une amitié devenue vitale. ce voyage le prouve, bien plus que tous les mots. parce que c’est elle, que jihane a tenu à inviter. parce que c’est elle, dont elle avait besoin pour l’accompagner. t’es pourtant pas sûre d’être la meilleure des compagnies, dans cet état de fatigue, peyton. pas sûre d’être capable de beaucoup de folies. mais tu comptes bien essayer, tu comptes bien profiter. quitte à te mettre en danger. elle ne montre rien, accueille la pilote avec le sourire, une voix pleine de joie et de bonheur à l’idée de la retrouver à l’autre bout du monde. il était temps que j’arrive alors. le rire toujours présent, à l’image du séjour qui s’annonce plus agréable que jamais. oublier. juste oublier. mais à l’entente de la question de jihane, elle sait pourtant qu’elle ne peut pas lui mentir, pas à elle. qu’elle est même la seule personne à qui elle peut tout dire. tout avouer. parce qu’elle sait, parce qu’elle ne craint pas de l’inquiéter. bien, bien… mais… je t’avoue que je me sens un peu épuisée. le visage plus accablé, ce qu’elle aimerait effacer. effacer cette fatigue, oublier que sa vie est changée à jamais. que sa vie est bouleversée pour l’éternité. t’as pas envie de t’apitoyer, peyton. t’as envie de profiter de la soirée avec elle. d’essayer au maximum de t’amuser. mais il te semble important qu’elle le sache, qu’elle comprenne par avance dans quel état tu te trouves. je suis heureuse de pouvoir profiter avec toi, moi aussi. on descend au restaurant, je t’invite ! l’évidence, parce qu’elle le lui doit bien. parce qu’elle tient à la remercier pour ce superbe voyage. de lui donner l’occasion de vivre un petit peu comme avant. comme lorsque tout était encore si lumineux.

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