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 got a fever -- cosima.

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Message Sujet: got a fever -- cosima.    got a fever -- cosima.  Empty Ven 30 Oct - 17:17

Autour de toi, le monde vibre. Tu te laisses aller contre le rythme de la musique, un sourire latent sur le coin de tes lèvres. Tes paupières fermées, et le corps qui bouge. Tu aimes fréquenter cet endroit, sans trop savoir pourquoi - pourtant, tu es loin d'être une fêtarde, tu n'es pas du genre à boire à en perdre tes repères ou à être particulièrement sociable. Mais peut-être que c'est ça que tu aimes de ce club, parce que tu peux exister en ne parlant à personne, devenir presque complètement invisible au milieu de cette foule. Ici, tu ne connais personne, et personne ne te connais, et tu peux simplement danser, observer la vie tourner, et ne pas te faire déranger. Tes cheveux descendent en vagues sur tes épaules, tu as cette lueur de malice dans le creux du regard, et tu navigues à travers les silhouettes mouvantes comme si tu étais leur ombre. C'est terriblement facile d'attraper les portefeuilles et les bijoux quand ces âmes sont préoccupées par leur cocktail ou leur flirt, tellement que ça en devient rapidement ennuyant. Mais ça te plaît quand même, tu aimes l'adrénaline que ça te procure, alors tu ne te gênes pas pour attraper ce qui te tombe sous la main.

Le rire au bord des lèvres, tu t'attardes contre le comptoir du bar, commandant un verre pour assouvir un peu ta gorge sèche. La musique toujours aussi forte, tu descends les quelques gouttes de whisky d'un coup et tu te diriges vers la salle de bain. Car tu as bien remarqué cette ombre sur ton épaule, des cheveux noirs comme les tiens, et un regard qui ne te quitte pas d'une seule seconde. C'est elle, ça ne fait pas de doute - et ton ennui disparaît aussitôt. Quoi de mieux qu'une petite chasse entre le chat et la souris pour te changer les idées - sans trop savoir lequel tu es, entre les deux. Tu n'accélères pas ton pas, tu la laisses te suivre sans peine, et au détour d'un couloir menant aux salles de bain, tu t'accoudes contre le mur et tu attend qu'elle apparaisse dans ton champ de vision. Sourire malicieux qui courbe tes lèvres, alors que tu la toises d'un regard appuyé. Hey, pretty thing. « Bonsoir, Cosima. » Tu n'aimes pas particulièrement maltraiter les autres, mais il y a quelque chose dans ce jeu entre vous qui t'anime particulièrement les pensées. « Quel bonheur de te croiser ici. » Tu la regardes, d'une beauté frappante, et pourtant les traits creusés par ce qui lui trouble les pensées. « Mais tu sais, si tu voulais qu'on prenne une verre, tu n'avais qu'à m'inviter. » Tu la nargues un peu, sachant bien qu'elle n'avait rien contre toi - pas aujourd'hui qu'elle te passera les menottes, et certainement pas demain non plus.

Mais tu peux toujours essayer, Cosima.
On s'amuse bien, toutes les deux.



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Message Sujet: Re: got a fever -- cosima.    got a fever -- cosima.  Empty Jeu 3 Déc - 14:59


got a fever
Comment est ta peine ? La mienne est comme ça Faut pas qu'on s'entraîne À toucher le bas.

Cosima, elle, ne dansera pas ce soir. Pourchassée par ses démons, il lui semble courir pour échapper à ses cauchemars alors même que la voilà éveillée. Gueule cassée, les cernes grises maquillent le visage creusé, camée insoupçonnée où peu à peu l’héroïne qui ne sauve personne fait se perdre la prime beauté de la princesse à la peau mordorée. Elle n’est vêtue que de sa carcasse, d’une veste en jean trop grande pour son corps frêle qui n’a pourtant rien à craindre de la force masculine, capable d’en foutre plus d’un dans les bras du béton qu’elle foule de ses bottes, une combinaison au mauve discret couvrant jusqu’au cou entachée de cicatrices, refusant de se dévoiler, jamais, même lors de ses soirées dansantes où l’on essaie bêtement de s’oublier au travers du bord de quelques verres et lèvres, en frottant sa croupe aux reins des hommes, femmes avilies par l’envie de contact humain, dévorés par leurs instincts primaires. Silhouette aux pupilles aussi éclatées qu’une étoile, quelques monceaux de pétillements se font voir, la magie du fluide qui vibre dans ses veines. Cosima sourit, Cosima pourrait rire à quelques mots glisser à son oreille, si elle n’avait pas déjà trouvé sa proie, celle que l’animal sauvage qu’elle n’est plus tout à fait aimerait mordre. Rym. Rym, je t’ai trouvé. Rym, je t’ai vu. Elle se souvient de sa belle gueule de voleuse, de celle qui a toujours exposée la face de l’innocence lorsqu’elle se faisait quelques fois happer par les mains des flics traînant dans les rues d’un New-York et d’un Queens grouillant de gens comme elle. Certains crachaient leurs insultes à sa couleur de peau, même devant elle qui n’a rien d’une blanche colombe, certains vomissaient leur fiel sur la femme qu’elle était à la main leste mais habile. Mais Rym finissait toujours relâchait. Rym lui échappait.

Et elle a dû laisser s’échapper, son flingue, sa plaque, son passe. Tout ce qui faisait d’elle un pilier de béton couvrant un plastique brûlé. Elle ne peut que fléchir. Une dernière dose s’est elle-dit en piquant la veine bleu d’un bras enserrée dans le carcan d’un garrot de fortune, ne sifflant même plus sous le pincement de l’aiguille pénétrant sa peau. Peau morcelée de tâches de sons qu’on pourrait confondre avec des grains de beauté bien discrets qui ne sont en fait que les lits délaissés de piqûres répétées mais cachées, toujours cachées. Cosima rêve un instant, en fixant Rym qui s’avance, belle et délestée de toute crainte, Rym qui traverse la houle de personnes excitées, s’emmêlant fiévreusement sur un tempo qui fait vibrer son cœur en papier froissé. Bien sûr. Bien sûr Rym la voit, Rym lui offre son regard de ténèbres et dans un instant où le temps se casse, elles ne peuvent que se fixer, laissant l’homme qui murmurait à son oreille et tentant vainement de lui offrir un verre, devenir un souvenir qui s’évapore. Il n’y a que l’agnelle qui ose lui sourire en pleine gueule, qui ose se montrer insolente. Cette fois, le fiel qui coule sous ses bras drapés ne la gorgent d’aucune jouissance particulière. Elle tangue lorsque Rym s’échappe, oublie la voix grave qui la hèle et puis l’insulte sans qu’elle ne s’en souvienne car ne compte que sa cible.

Attrape-la.
Attrape-la Cosima.
Attrape-la, elle est ton Salut.


Couloirs pénétrées où le féminin course la silhouette fuyante et joueuse, semblant être hantée par son rire qui ricoche dans sa caboche de camée. Elle ne prend pas garde à son pas incertain, à ses yeux qui pourraient larmoyer tant elle se perçoit désemparée. Mais il n’y a là que la rage qui l’abîme malgré l’inégalité du pas. Elle avance, elle griffe les murs d’une épaule protégée, siffle lorsqu’elle sent une cicatrice tiraillée par un mur pourtant lisse et enfin la course s’arrête, tout près des salles d’eaux empestant l’insalubrité que laisse l’humain derrière lui. Le sol crasseux, le mur froid, Cosima échoue contre le mur d’en face, passant une main dans ses cheveux qui ne se tiennent que rarement tranquilles. A son salut, elle ne répond que d’un regard froid, laissant le noir de ses mèches retomber sur son visage d’échevelée quand sa main retombe lourdement, image de la nonchalance contre le mur pour ne pas tomber, pour ne pas rire sans comprendre pourquoi, défoncée à l’extrême, envie d’enivrement, de perdition. Rym l’aura peut-être ce soir. Non, elle ne l’aura pas. Si. Peut-être; Les pensées s’emmêlent et à la fin ne forment rien de plus qu’un nœud que la voix de la coupable brise. Et cette fois Cosima rit, elle laisse cette expiration rocailleuse laissant deviner qu’elle fume trop, que sa voix est lisse et doucereuse, un rire de gorge qui pourrait charmer si elle le voulait, moquant les mots de sa Némésis « La ferme, Rym. Tout ce que je veux t’offrir c’est le béton de la taule. » Elle soupire, lassée, épuisée, lui offrant sa vulnérabilité et le regrettera plus tard, détournant un instant les yeux avant de revenir vers elle « Qu’est-ce que tu fous ici ? On vient faire les poches des connards qui t’offriront pas plus que quelques galoches dans les chiottes ou sur la piste ? » Jeune hypocrite, elle fut la première à grogner contre les lèvres des affamés dont la queue frétille trop facilement, l’envie de donner envie, l’envie d’être désirable jusqu’à n’être plus qu’un tas de cendres. Face à face où personne ne vient encore s’infiltrer, elle profite de la musique étouffée, de ce calme étrange pour la fixer « Et si je t’offrais un verre, finalement ? On a des tas d’trucs à s’dire, j’suis certaine. » Elle s’avance, elle danse sans le vouloir, le corps frêle et s’éteignant peu à peu et finira peut-être comme sa mère, au fond d’un caveau, trop droguée, la dose de trop, s’approche comme on s’approcherait timidement d’un fantôme, tendant la main qui ne porte aucune semonce des flammes qui ont emportées sa famille « Qu’est-ce que tu bois ? J’serai gentille ce soir si tu l’es. Deal ? »

Je t’aurais.
Je t’aurais et t’enfermerai derrière les barreaux
D’une prison dont tu ne saurais jamais t’échapper.
Ainsi, redeviendrai-je quelqu’un.
Peut-être.
 


(c) corvidae
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Message Sujet: Re: got a fever -- cosima.    got a fever -- cosima.  Empty Mer 20 Jan - 2:00

Tu joues avec le feu, Rym. Sans doute ce qui t'emmènera jusqu'à ta perte, un jour ou l'autre, à ne pas être capable de faire la différence entre le risque et l'arrogance. Mais ça fait partie de toi, cette manière de filer à travers le monde comme une étoile, sans avoir peur que ce que tu laisses brûler derrière. Pas du genre à jeter un coup d'oeil par-dessus ton épaule, tu ne cesses d'avancer, tu ne sais pas reculer. Peu importe ce que l'avenir te réserve - il est inévitable, autant aller le rencontrer la tête haute. La police, voilà bien une chose qui ne t'effraie pas le moindrement. Eux et leurs uniformes, eux et leurs grands airs, ils n'ont jamais su mettre la main sur toi et ce ne sont pas les occasions qui ont manquées. Ton frère en serrerait les poings s'il savait à quel point tu fabriques n'importe quoi, comment tu lances le doigt d'honneur à ce système qui devrait faire régner la justice. Tu ne fais de mal à personne, Rym. Tu ne fais qu'enlever des babioles à ceux qui ont déjà trop, et qui peut-être ne le remarqueront jamais.

Cosima, Cosima, elle ne t'effraie pas. Tu te doutes même qu'elle est davantage brisée que toi, à la voir t'observer le regard noir, un homme accroché à elle, soufflant à son oreille. Tu es en contrôle - mais tu ne crois pas que ce soit également son cas. Quelque chose dans ses yeux qui s'est égaré en chemin, fracassé contre la cruauté du destin. Autant t'amuser un peu. De Cosima, tu ne crains rien. Arrogante, peut-être - sûre de toi, entièrement. « La ferme, Rym. Tout ce que je veux t’offrir c’est le béton de la taule. » Tu ne peux que faire écho à son rire à elle, parce que tout ça t'amuse terriblement, et que tu sais qu'elle n'a pas de pouvoir sur toi. Pas quand elle est sobre, et surtout pas quand elle est défoncée - et à voir la brume dans ses yeux, la fougue dans sa crinière, il n'y a pas de doute. « Comme t'es mignonne. » Cosima n'est pas aussi enchantée - et Rym l'observe dans cette pénombre, intriguée par cet effet qu'elle lui fait. Qu'est-ce que tu vois en moi, Cosima ? « Qu’est-ce que tu fous ici ? On vient faire les poches des connards qui t’offriront pas plus que quelques galoches dans les chiottes ou sur la piste ? » Une légère moue sur tes lèvres, alors que tu lui offres un petit regard condescendant. « Nul besoin d'être aussi vulgaire. Mais en résumé, ça ressemble à ça. Quoique de ce que j'ai vu, t'es plus près de te faire peloter par eux que moi. » C'est sans jugement, parce qu'au fond, tu t'en fiches bien de comment Cosima remplit ses soirées. Tu as juste envie de lui rendre la monnaie de sa pièce, au moins un peu.

« Et si je t’offrais un verre, finalement ? On a des tas d’trucs à s’dire, j’suis certaine. Qu’est-ce que tu bois ? J’serai gentille ce soir si tu l’es. Deal ? » Elle a cette manière de bouger, Cosima, ça pourrait presque allumer un feu en toi. Après tout, dans cette chasse, y'a une fougue qui te fait plaisir, qui te donne cette poussée d'adrénaline que tu cherches en toute chose - et Cosima incarne si bien cette poursuite que tu incarnes chaque jour de ta vie. « Je sais pas être gentille. » Que tu lui souffles, en t'approchant d'elle. Observant la folie dans ses yeux, t'amusant à la manipuler un petit peu. « Mais j'peux bien essayer pour tes beaux yeux. J'suis bien curieuse de savoir ce que tu as à me raconter. » Tu lui emboîtes le pas, lui lançant un sourire au passage. « Whisky. » Que tu termines, signe de tête vers le comptoir. « Tu viens, Cosima ? Ou t'as besoin de passer aux toilettes pour une ligne ou deux de plus ? » Tu aimes trop la tourmenter, ça devient dangereux. « Fais pas trop de folies sans moi. » Un regard vers elle, la main tendue pour qu'elle l'attrape si elle a envie.


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