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 i need you now, more than ever - isabella

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Message Sujet: i need you now, more than ever - isabella   i need you now, more than ever - isabella Empty Ven 23 Oct - 7:11


some other folks might be a little bit smarter than i am, bigger and stronger too, maybe, but none of them will ever love you the way i do. it's me and you, now -- @isabella kingston

Comme un moment de réconfort, ce qu’elle cherchait en son sein. Comme un moment de réconfort, ce qu’elle voulait trouver, avec elle, son amie, sa seule amie, la seule femme qui l’avait soutenue depuis tant d’années, jusqu’à ce qu’arya vienne dans son petit cocon. Comme un moment de confidences, ce qu’elle espérait avoir, avec elle. avec isabella. Une amie comme on en faisait peu, qui restait gravée dans son cœur, qui restait gravée dans son âme, qui restait présente malgré les ennuis, malgré la folie de la quadragénaire. parce que tu te trouvais folle, parfois. Parce que tu te trouvais folle, souvent. Dingue, dingue d’arya, dingue tout simplement. il y avait cette étincelle en toi, celle qui te faisait voir le monde d’une façon totalement différente, celle qui dansait avec l’obsession, tandis que tu pensais encore perdre ton chemin dans les abîmes de ton esprit. parce que ces derniers jours, ces dernières semaines, avaient été si dures, pour elle. parce qu’elle avait cru perdre la femme qui résidait dans son cœur, parce qu’elle avait cru la faire fuir pour de bon, avec les mensonges de sa vie, les mensonges de son âme. ces foutues vérités révélées qui avaient tout détruit, et la descente aux enfers qui s’en était suivie. tu avais cru mourir, quinn. Mourir, lorsque tu avais vu arya s’éloigner ainsi, aussi furieuse, aussi fuyante. elle avait cru que son cœur allait s’arrêter, que son âme allait s’effriter. Et c’était arrivé, la descente aux enfers, alcool, dépression. Des mois difficiles, durant lesquels elle avait dû l’inquiéter, isabella. et tu te sentais tellement coupable… de lui faire ça. Tant de peine, à son amie, qui ne savait plus comment l’aider.
C’était une des raisons de ce rendez-vous, l’autre étant de prendre de ses nouvelles. C’était une des raisons de ce rendez-vous, tandis qu’elle se rendait au café choisi par la latine. Et alors qu’elle arrivait, un petit sourire vint franchir la barrière de ses lèvres. parce que c’était derrière toi, la dépression. Parce qu’arya semblait t’avoir pardonnée. Parce que quelque chose de nouveau se créait, plus stable, moins fort. Mais quelque chose de beau. Et tu avais envie d’en parler à ton amie. Ton amie qui avait reçu tes larmes lorsque ton petit chat s’était en allé, ton amie qui allait revoir ton sourire alors qu’il revenait.
Cette amie, qu’elle n’avait jamais oublié, cette amie qui résidait en son cœur. qui lui apportait la paix, qui lui apportait la vie. qui l’aidait à surmonter les épreuves, qui l’aidait à combattre les traces de son époux encore présentes en elle, en son esprit.
Cette amie qu’elle ne voulait pas délaisser, qu’elle voulait voir heureuse. cette amie qui veillait sur elle.
Elle le savait.
Pour toujours.
Promesse d’il y a bien longtemps. Celle de veiller l’une sur l’autre pour l’éternité. Promesse de gamine entre deux adultes, qui avait su tirer le premier sourire, dans la vie morne de la quadragénaire.
Et alors que la brise revenait, elle se hâtait, vrombissement des véhicules se mélangeant aux sons de la nature entrechoquée avec l’urbain.
Il ne fallut pas bien longtemps pour trouver sa place, encore moins pour trouver son âme sœur, celle qui avait su, avec le temps, se montrer présente. Qui n’avait jamais fui, qui était toujours restée près d’elle. comme un roc, elle était son ancre, luttant avec elle contre les horreurs, les tempêtes de son âme. même depuis les révélations de la dernière fois, ce tsunami d’horreur, quand tu lui avais parlé, à contrecoeur, de ce que tu subissais. à contrecoeur, parce qu’elle n’avait jamais voulu l’emmener dans les horreurs de son présent. Mais depuis, isabella restait présente. Lui rappelant qu’elle devait porter plainte, malgré cette incapacité qui la prenait à chaque fois qu’elles parlaient de cela. Puisqu’elle ne pouvait pas, elle avait bien trop peur, quinn. Mais isabella était restée. Restée auprès d’elle, à noël, alors qu’elle se rendait complice d’un mensonge pour sauver l’éditrice. Restée auprès d’elle, cette année… alors que la femme s’était retrouvée face aux horreurs de la vérité.
C’était son amie. C’était sa meilleure amie. Son âme sœur. Et elle ne savait pas comment la remercier, cherchait à chaque fois à le faire, sans trouver les mots, sans parvenir à les aligner.
Parce qu’aucune parole ne pouvait être assez forte pour décrire un tel sentiment de chaleur, quand elle se trouvait avec elle. isa ! coucou ! s’exclama-t-elle, alors qu’elle la voyait, assise, l’attendant. désolée pour le retard… tu vas bien ?, main à son cou, pour garder son foulard contre ce dernier, cachant une autre des vilaines blessures perpétrées par son mari. Cachant les marques affligeantes de ses serres sur son cou, alors que dans un élan de fureur, il avait voulu la faire taire à jamais, ne supportant plus ses larmes, quand il abusait d’elle, quand il la frappait, quand il la détruisait. Cachant les horreurs d’une veille infernale, pour se concentrer sur le présent amical. Elle ne voulait pas y penser, pas se laisser aller dans cette mauvaise pente, glisser dans les terreurs qui l’habitaient. Elle ne voulait que du sain. Elle ne voulait penser qu’aux bonnes choses, qu’à ce moment entre amies. Ce moment de confidences, ou de rires. ce moment de pur bonheur, dont elle avait cruellement besoin.
Ce moment de vrai bonheur, pur bonheur, qui n’existait que lorsque le sourire de la belle latine entrait en collision avec le sien.


(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: i need you now, more than ever - isabella   i need you now, more than ever - isabella Empty Mar 22 Déc - 23:42


♛ ♛ ♛ 
{  i need you now
more than over }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Quinn Ziegler 

T’avances à l’aveugle, Isabella,
pas à pas,
t’avances sur un fil,
manque de perdre l’équilibre,
puis le retrouve,
jusqu’à la prochaine chute,
jusqu’à la prochaine dérive.

et dans l’inconstance d’une vie instable,
elle est là,
ton amie,
Quinn.


Plus qu’un simple bonheur, l’invitation inattendue a apporté ce soulagement irrémédiable dans son cœur. Le soulagement d’avoir des nouvelles, enfin, de celle qui n’en donnait plus guère. Celle qui semblait, presque, avoir disparu du jour au lendemain. Les rencontres n’ont pas été inexistantes ces dernières semaines. Mais elles étaient inconstantes et, surtout, fébriles. Comme si leur amitié ne subsistait que par un lien, toujours existant, puissamment existant, mais bien plus fragile. Comme si Quinn, elle-même, ne subsistait plus que sur un fil en déséquilibre. Comme elle. Exactement comme elle. Les deux amies ont bien des points en commun. La souffrance qu’elles cachent au reste du monde en fait tristement partie, mais c’est aussi celle qui les réunit. Tout au long de ces années, chaque fois que le fardeau sur leurs frêles épaules devenait trop lourd à porter, c’est en l’autre qu’elles ont pu trouver le réconfort qui leur manquait. Dans un sourire complice, une attention amicale, ou juste, une présence à leurs côtés. Quinn, bien souvent, a su lui faire oublier tous les démons qui peuvent la tourmenter. Sans même s’en douter.

Pourtant, elle a les siens,
elle aussi,
et ils ne sont pas des moindres.

La beauté ténébreuse a tout de suite accepté la proposition de Quinn. Et se réjouit désormais face à la perspective de passer un moment privilégié avec son amie. Elle arrive même en avance sur leur lieu de rendez-vous, ce qui n’est pas si surprenant quand on connaît le sens de la ponctualité exacerbée de la latine. Elle a besoin de ces quelques heures, seule avec elle, à oublier ses démons. Par la tendresse réconfortante qui les unit, elle a besoin de s’aérer l’esprit. Oublier ses tourments, le temps de quelques confidences. Oublier le monde qui les entoure pour ne vivre plus qu’à travers leur amitié, juste quelques instants, se voir sous les seules prunelles bien trop douces de son amie de toujours. Inquiète aussi, préoccupée pour celle qui évolue sur un mariage en déséquilibre, auprès d’un mari qui, à tout moment, peut la faire basculer de son précipice. Elle a besoin de la voir, besoin de s’assurer de son état, comme à chaque fois. Les maux que le monstre cruel qu’elle a épousé peut lui infliger, ils font plus de mal encore à Isabella que son silence. Tous ces doutes, toutes ces craintes, toutes ces questions sans réponses. Elles sont à peine apaisées, chaque fois qu’elles viennent à se retrouver, avant qu’elle ne soit contrainte de laisser la sœur de son âme se livrer, encore et toujours, à ce bourreau qui finira par la tuer. Mais, pour une journée, elle la saura à l’abri. Avec elle plutôt qu’avec son mari. La voilà qui apparaît, Quinn.

Et tout de suite,
les iris assombris,
contemplent son amie,
à la recherche des signes,
des souffrances subies,
à la recherche d’un signe de survie,
à l’abject mari,
qui l’abîme,
son âme, son cœur, son esprit.

Quinn a la démarche élégante qu’elle lui connaît. Aucune difficulté ne semble l’empêcher d’avancer. Le visage aussi semble épuré de tous les sévisses qu’il peut lui faire endurer. Mais cela, n’est en rien étonnant. C’est dans le fond de ses noiraudes que la belle abîmée vient chercher ce qu’elle ne trouvera pas sur son minois. Un éclat de tristesse, ou de désespoir, un appel à l’aide, qu’elle ne formulerait pas à haute voix. Mais c’est cette lueur qui paraît étayer les prunelles noires de petits éclats colorés. Peut-être car elle vient la retrouver. Car c’est la même lumière qui se met à briller dans les pupilles de son alliée. « Bonjour ma belle. » elle lui offre un doux sourire, le sourire sincère qui balaie les quelques minutes de retard à peine écoulées de son amie. « Ne t’en fais pas. Je vais bien, merci. Et toi, comment vas-tu ? » question anodine, mais son timbre laisse entrevoir que la question n’a rien d’une formule de courtoisie. Elle a besoin de savoir, véritablement, comment elle va, Quinn. Comment elle vit la relation devenue tumultueuse avec celle qui fait chavirer son cœur. Et comment, surtout, elle supporte la présence de celui qui le broie constamment de douleur. Les opales inquisitrices ont remarqué sans mal le foulard que l’éditrice porte autour du cou. Un bout de tissu qui ne signifie peut-être rien, au beau milieu de l’hiver. Il n’empêche qu’Isabella s’en préoccupe tout de même. « Dis-moi la vérité, Quinn. » elle demande dans un murmure, presque, comme une supplique. Elle redoute d’entendre le pire mais moins encore que ses non-dits. Il y a trop longtemps qu’elle ne l’a pas vue, trop longtemps qu’elle n’a pas tenté de lui faire entendre raison. Il faut qu’elle quitte son mari, pour de bon. Car si elle est heureuse de retrouver son amie beaucoup trop précieuse, il y a toujours ce danger qui semble entourer Quinn. Comme une aura trop sombre dont elle voudrait la débarrasser. L’éloigner enfin de cette obscurité, pour mieux vivre dans la lumière qu’elle a tant mérité.

Car elles se l’étaient juré,
veiller l’une sur l’autre pour l’éternité.


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Message Sujet: Re: i need you now, more than ever - isabella   i need you now, more than ever - isabella Empty Jeu 7 Jan - 4:34


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La douceur de ses traits.
La beauté de son regard.
La joie qui glisse contre ses lèvres. Et elle ne put s’en défaire, comme attirée par l’inévitable sourire qui se laissait prendre, comme une mélodie sans fin qui se répétait toujours avec la même ferveur, cette musique qui liait les âmes, qui les liaient toutes les deux, pour toujours. ce lien indéfectible, qui ne savait se défaire, qui te poussait à l’aimer, parce qu’elle t’aimait tout autant. Ce lien merveilleux, qui entretenait ton bonheur, qui s’accaparait ton cœur, qui l’enlaçait avec le tien, pour ne former plus qu’un. la danse des âmes, aussitôt qu’elle put l’apercevoir, qu’elle put sentir son effluve, qu’elle put s’imprégner de son parfum, qu’elle put se réchauffer au sein de son aura. Cette chaleureuse étreinte qui la possédait, cette magnifique parenthèse qui n’existait que pour elles. Pour deux amies, deux vraies amies. elle était de loin la personne la plus incroyable que tu connaissais, hormis arya. Elle était comme toi, mais avec cette étincelle qui semblait allumer la lumière de ton cœur, même dans les moments les plus sombres. Comme cette source infatigable de bonté, qui ne pouvait s’empêcher de voler à ton secours… une amitié rare, du genre de celles dont elle avait souvent rêvé. Sans jamais oser espérer.
Une personne d’exception. Qui galvanisait son cœur.
Qui envoûtait son âme.
Beauté latine qui méritait le meilleur, et le meilleur, ce n’était pas elle, quadragénaire sans vie, éditrice sans autre rêve que de s’enfuir, de vivre avec celle qui faisait valser son cœur, mais piégée par le monstre qui tirait sur ses chaînes. elle ne méritait pas cela, tu le savais. Elle ne méritait pas d’être mêlée à ce qu’il t’arrivait, à cette horreur, ce cauchemar incessant qui prenait par dans ton esprit, chaque jour, chaque nuit. cauchemar arrêté lorsqu’elle se retrouvait en sa présence, ou lorsqu’elle se blottissait dans les rêves d’une nuit avec sa fée lunaire…
tu voulais lui en parler.
Elle voulait la rassurer.
tu voulais savoir.
Si la vie lui était bonne.
Parce que cette femme méritait le sourire qui ornait ses lippes, alors qu’elle se rapprochait d’elle pour une bise amicale, que les gestes devenaient plus tendres, que le sourire devenait plus sincère. et que le soulagement se laissait voir sur son regard en entendant son amie répondre. si seulement elle ne t’avait pas posée cette question, en retour… elle ne voulait pas lui mentir, elle ne voulait pas la blesser, elle ne voulait pas la savoir inquiète. Ne savait pas quoi répondre, la tentation de prétendre le contraire d’une vérité bien trop évidente… si tu ne t’étais pas plongée dans ses iris inquiets, lorsqu’elle te supplia de ne pas mentir, peut-être lui aurais-tu cachée ce qui pouvait la mettre en danger. mais une promesse était sacrée, et jamais quinn ne pourrait s’en dérober, le cœur mis en mise dans ce serment presque fraternel. j’aimerais… te dire que tout va pour le mieux… mais jamais ce rêve ne pourrait exister, tant qu’il resterait dans les parages, à surveiller sa proie, pour ne jamais la laisser s’échapper. Et tandis qu’elle se laissait tomber sur la chaise, presque fatiguée de faire semblant, elle glissa ses doigts abîmés vers le foulard protecteur, pour avouer, regard en biais, sans aucune parole, la mort qui survenait. Qui la guettait, s’emparait de chaque morceau de son humanité, pour la réduire à néant, la souiller. tu te sentais presque honteuse, la terreur qui se glissait entre tes entrailles, lorsque tu voyais le regard paniqué d’une amie de longue date, qui comprenait que ta vie ne tenait plus qu’à un fil, et que c’était ce monstre qui détenait la paire de ciseaux, pouvait choisir de trancher ton destin d’un coup bien placé, suivant pulsions ou envies, sur un moment indécis. tout pouvait arriver, malheureusement. Tout. y compris ce que la mort ne savait offrir, la douleur éternelle.
mais… s’il te plaît… ne t’en fais pas… « ce n’est pas si horrible. » mensonge éhonté, elle ne pouvait pas le lâcher, ne savait plus comment mentir, même pour le bien d’autrui, depuis que son chaton avait failli partir pour de bon. depuis que le mensonge avait failli détruire ce que tu avais pu trouver de « vie » dans ton existence douloureuse. elle ne savait plus protéger par les mots soyeux qu’elle sortait auparavant. « tout va bien », « ce n’est rien », « la maladresse, rien de grave », elle ne savait plus faire, ne savait plus que se taire, ou annoncer le malheur, surtout en présence de celle qui parvenait à la protéger en quelques mots, qui parvenait à la sauver, depuis toujours, même durant cette époque, dans laquelle elle ignorait tout de ce qu’il se passait au domicile de l’éditrice. tu t’en voulais, désormais… de l’avoir gardée dans l’ombre si longtemps. jamais plus.
il y a aussi du bon… enfin… avec… avec arya. maigre sourire, faible lueur, qui venait pourtant faire briller les pupilles de l’amochée. elle savait, ta belle amie. Elle savait que tout était parti en fumée, lorsque la belle de ton cœur avait découvert la vérité, que ton alliance lui avait été dévoilée. elle savait combien la suisse avait sombré dans le désespoir – n’y était-elle pas depuis toujours ? – et combien sa détresse avait été destructrice. et… il n’y a qu’avec toi que… que je peux… que je veux… en parler… le besoin d’oublier les sévices, pour se concentrer sur les petits plaisirs d’une vie difficile, tout en voulant fuir la réalité, tant dans les bras d’un amour, que dans l’étreinte d’une amie…


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Message Sujet: Re: i need you now, more than ever - isabella   i need you now, more than ever - isabella Empty Ven 15 Jan - 19:44


♛ ♛ ♛ 
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crédit/ tumblr ♛  w/ @Quinn Ziegler 

Amie d’une autre vie,
sœur d’une autre mère,
elle aurait aimé,
elle aurait aimé la rencontrer plus tôt, Quinn.

Quand elle était emprisonnée dans cette adolescence obscurcie par la souffrance. Elle aurait voulu rencontrer cette femme pour lui partager les maux qu’elle n’a jamais su dire. Les mots qui ont attendu des années avant d’être prononcés devant le visage épouvanté d’un petit-ami. Mais Quinn, mieux que quiconque, elle aurait compris. Elle aurait compris ce secret indélébile. Ces plaies dont les cicatrices peuvent chaque jour se rouvrir. Elle aurait aimé trouver la force de lui parler. Peut-être le fera-t-elle un jour, un jour où elle n’est pas si préoccupée quand elle peut enfin la retrouver, de l’état dans lequel, elle, elle va la trouver. Car les démons de son passé, s’ils continuent de la hanter, ne sont rien en comparaison de celui de Quinn, celui qui n’a jamais cessé de la torturer.

Celui qui, chaque nuit,
approche un peu plus de la limite,
entre la mort et la vie.

Elle aimerait penser à son amie d’une autre façon, Isabella. Elle aimerait avoir le sourire aux lèvres et les pupilles qui pétillent à l’idée de partager un moment d’amitié à ses côtés. Mais, à la place, c’est la peur qui l’étreint. L’inquiétude qui perle dans ses prunelles. Cette frayeur dont elle n’a jamais su se défaire, depuis qu’elle sait les horreurs que l’abîmée traverse. Il n’y a que lorsqu’elle la retrouve que, pendant un bref instant, la ténébreuse se sent envahie par le soulagement. Le soulagement de la voir encore debout, encore vivante. Elle ne devrait pas. Elle ne devrait pas avoir à se contenter de cela. C’est pourtant un sourire authentique qui apparaît sur ses lippes. À la vue de son amie, ses craintes se retrouvent amoindries. Elles ne laissent plus place qu’au bonheur de pouvoir la serrer dans ses bras. Apaisée par les arômes devenus familiers, c’est bien elle, à n’en point douter. Douceur de l’âme qu’elle garde contre elle, Isabella l’enlace avec ferveur. Avec la même intensité que la place qu’elle lui offre dans son cœur. C’est un lien indescriptible qui les unit, un lien qui dépasse tous les mots qu’elle pourrait dire. Un baiser contre sa joue, aussitôt rendue, les deux amies se reculent. La latine, bien malgré elle, ne peut s’empêcher de scruter le visage et le corps tout entier de la martyre d’un homme à la violence incontrôlée. Elle balaie les interrogations de Quinn pour se focaliser sur elle. Elle qui lui confie, lentement, difficilement, ses peines. Les premiers mots à peine balbutiés, la rose sent son cœur se nouer. Le palpitant effréné, la peur impossible à maîtriser, elle suit de ses iris préoccupés, les doigts frêles désigner la gorge voilée. Le foulard n’était pas anodin, elle le savait. Elle le sentait. Isabella, si elle est effrayée, n’est même plus étonnée. C’est là le plus triste, une habitude qui est prise. Une habitude qui devrait être anéantie, une habitude à abolir. « Comment veux-tu que je ne m’en fasse pas… » C’est impossible. I m p o s s i b l e. Elle serait la pire des amies. Peut-être même qu’elle l’est déjà, en acceptant de la laisser dans cette maison avec ce monstre sans état d’âme.

Car tu devrais la retenir,
tu devrais la sortir de ses griffes,
tu devrais la sauver,
si seulement elle te laissait essayer.


Elle est si mauvaise amie, Isa. De laisser dépérir celle dont le myocarde est relié au sien, pas par les veines, mais par cette amitié fusionnelle. « Quinn, tu ne peux pas rester là-bas. » Elle l’a dit cent fois. L’a pensé mille fois. Mais, là tout de suite, elle ne peut plus. Elle ne peut plus la laisser partir, rejoindre cet homme qui met chaque seconde en danger sa vie. Cet homme qui finira par la tuer de ses mains si personne n’est là pour l’en empêcher. L’arrêter.  Une inspiration à peine audible, elle essaie de se ressaisir. Se focaliser sur le timbre de son amie. Quinn, timidement, retrouve ce faible sourire. Celui qu’elle lui reconnaît, car elle l’a eu, chaque fois qu’elle parlait de sa fée. Arya, désormais, la ténébreuse le sait. Elle en sait même beaucoup, plus que son interlocutrice doit imaginer. Un sourire à peine forcé, quoique sincère, vient s’esquisser sur ses lippes. Elle a envie de lui dire. Lui dire qu’elle l’a vue. Qu’elles ont parlé d’elles, longuement. Suffisamment pour qu’elle décèle la réciprocité de ses sentiments. Mais elle ne veut rien brusquer, surtout pas le petit ange blond si effrayé. Puis, aussi, elle a envie de se focaliser sur les ressentis de son amie. « Raconte-moi. Je veux tout savoir. » et elle peine en vérité à se concentrer sur les confidences enflammées de celle qui est comme une sœur pour elle.   « Tu l’as revue, n’est-ce pas ? » elle vient à lui demander, faisant mine de s’intéresser. Et elle l’est, en vérité. Elle a suivi la rupture si brutale, les souffrances abyssales. Puis, les confidences d’Arya. Elle savait, quand elle a revu celle qu’elle considère comme sa nièce, qu’elle retrouverait la quadragénaire bien vite. Il n’en demeure pas moins que c’est difficile. Une tâche laborieuse pour celle qui ne songe qu’à cette existence dangereuse. À cet homme qui plane sur l’éditrice comme une ombre indélébile. Mais elle veut l’écouter, elle veut être là, pour son amie. Pour Quinn.  

Et je suis là,
je serais toujours là,
pour t’écouter,
pour te conseiller,
pour t’épauler,
pour t’aimer,

je serais là pour tout, Quinn, mais si tu savais,
si tu savais,
comme j’ai besoin, aussi, de te sauver.



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