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Message Sujet: lucky us (c/t)   lucky us (c/t) Empty Jeu 8 Oct - 20:30


CLEMENTINE x TAJ
I am large, I contain multitudes

@clementine hodgkin

C'est sûr que sous son hoodie ultra black, trois fois trop grand, Taj est le big OG qui sneakers aux ripatons s'improvise aimant-à-arles; lasso est ligne de mire et direct, sans rouler des mécaniques, c'est les salamalecs qui fusent.
De son mètre quatre vingt dix, il domine; s'il est de ces observateurs casuels, qu'on affublerait presque du qualificatif 'taciturne'  il est pourtant de ceux qui adorent la ramener lorsque l'occasion leur est expressivement offerte  : ce soir là, le gratin célèbre.
Dans ce grand hôtel, dans l'une de ces salles ambiance-tamisée, c'est le travail d'un 'Grand' (avec la majuscule, grand devient Grand  devient presque une marque tangible dans l'air du temps) - parti ""trop tôt"" ""au beau milieu d'ses quatre vingt dix ballets"" sur tous les visages, le make up d'actualité a surement été acheté chez HYPOCRISIE®. Son rien-à-foutre s'exprime aisément en "Thoughts and prayers" qu'il balance comme il avait récité la torah le jour d'sa bar mitzvah de cette voix rauque qui n'avait pas encore intégrée les notes perceptibles par l'oreille humaine; tout ce qui l'intéresse c'est le buffet - parce qu'à violer les touches de son pc portable -  il a sauté tous les repas.
C'est la ainf qui lui fait présenter des condoléances et débattre sur l'importance capitale de l'impersonnel dans le Dogme95 danois (alors qu'il n'y connait absolument rien et qu'il peut compter sur le modèle thin android rattaché à ses mains et sur lequel ses phalanges tapotent oisivement). - C'est de la sugpo ? l'interrogation vrille, fait quelques tourbillons et retombe, étranglée durant son vol par le brouhaha ambiant. Excellente question pense Taj qui, intrigué, se tourne et constate que l'émetteur de ce commentaire -?- profondément inutile porte du rouge vif et de l'acrylique jaune sur les phanères; et si ce combo est nuisible pour n'importe quelle cellule accolée à sa rétine - probablement ce pourquoi sa paupière convulse - confusion facile avec un clin d'oeil suggestif et que le Harlequin dans la quarantaine décide de franchir le rideau de fer pour se diriger manu militari dans sa direction, shit, pense Stein qui n'a pas d'alternative directe et décide - un véritable seigneur ! - de donner le change jusqu'à ce qu'une feinte se présente.
Vous savez quoi ?
Ce sont des bouquets !
Quelle déception, sacrilège car le Grand aurait mérité qu'on festoie à son honneur en mettant les petits plats dans les Grands, non ? - Parait qu'il allait faire un cameo dans  Ring a ring o'rosie, le prochain Slater - souffle son interlocutrice qui renifle (qu'est-ce qu'un Grand irait faire dans du slasher moisi ?!); c'est pas le Grand qu'on commémore, c'est le style, New York -  ou en tout cas, le coin le moins branché de TriBeCa (mais ayant quand même le mérite de ne pas tomber dans le snobisme) - pleure, New York se souviendra toujours de cet homme qui a tourné dans plus de cinquante films et qui n'a pas réussi une seule fois à rafler un Grand prix - on finit par comprendre que le Grand est à titre honorifique (et pourquoi les bouquets !). - Fichtre - (Fichtre ?)  c'est Bill Murray s'exclame rouge-vif-acrylique qui agite énergiquement la main - Bill ! Bill, darling!
Et just like that, Taj Stein man of the month est laissé sur le carreau, une Sugpo-bouquet coincée entre ses lèvres pleines; les goûts et les couleurs.
Ses billes gracieusement mises en valeur par l'indigo-pale de ses cernes scannent soigneusement la salle et se posent sur une chevelure rattachée à une silhouette qu'il pourrait reconnaître même si rouge-acrylique n'avait pas ruiné sa vue.
Clementine Hodgkin - qu'on appellera aussi la Grande, même lorsqu'elle n'aura   reçu aucune récompense. L'envergure s'achète chez HYPOCRISIE®. - Toi aussi t'es là pour les crevettes ? - ce juif là apprécie surtout les crustacés et les couteaux-tirés.
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Message Sujet: Re: lucky us (c/t)   lucky us (c/t) Empty Dim 11 Oct - 13:29

@taj stein

steve vega avait été cet acteur souvent relégué en seconde zone mais qui par un miracle que l’on s’explique encore difficilement, avait réussi à conquérir le coeur des américains et plus largement du monde entier (entendre occidental). il était ce genre d’acteur que dont le nom n’est jamais cité, à qui on ne pense jamais vraiment mais à qui on a finit par remettre un oscar d’honneur (parce que quand même, il fait une belle carrière et qu’il faut bien remettre ce fameux oscar d’honneur à quelqu’un).

on le savait malade, on le savait atteint d’un cancer de la gorge. les notifications des différents médias - dont elle avait téléchargé les applications sur son smartphone - s’étaient enchaînées à la pelle oscillant entre le factuel et le larmoyant. vous avez-vu steve est mort ? la rumeur s’est diffusée en moins de quelques secondes (drama on sur le plateau de tournage) et soudainement, steve vega était (re)connu de tous. (d’ici quatre mois, on n’en parlera plus et on s’en souviendra une dernière fois lorsque le monde du cinéma lancera la séquence 'à ceux qui nous ont quitté cette année')

clementine est prostrée dans un coin de l’immense salle de réception de cet hôtel ayant  pignon sur rue (et fancy à mort même pour un enterrement). à sa droite se tient son agent, irma van straten qui lui attrape son avant bras. « clemmie chérie, je sais que c’est un moment triste pour le monde du cinéma mais c’est l’occasion rêvée pour étoffer son carnet d’adresse. » on disait d’irma qu’elle était intraitable en affaire, qu’elle vendrait père et mère pour que ses rejetons obtiennent les meilleurs rôles. elle était devenue son agent, il y a de ça moins d’un an (on lui avait dit : si tu veux un oscar, va voir irma) « vraiment irma ? je ne suis pas certaine que-» « tu-tu-tu, clemmie, c’est le moment parfait. » elle a la voix presque joviale. « je te laisse, j’aperçois simon mays je dois absolument lui parler » clementine abandonnée.

dans son costume en satin noir, elle se déplace dans la foule. il y a les quelques sourires gênés qu’elle lance à des connaissances. clementine n’est pas à l’aise à l’idée d’être ici. l’enterrement ressemble plus à une soirée mondaine qu’autre chose. et elle était supposée faire du networking (plutôt mourir). « oh clementine, sweetie » les épaules se crispent, elle se retourne lentement « georges » joue contre joue, la main vient se poser sur l’épaule du septuagénaire. « quelle triste fin, n’est-ce pas ? » « oui, jusqu’au bout il a été courageux » rebondit-elle sans vraiment savoir quoi répondre parce qu’au fond elle ne le connaissait pas vraiment steve (même pas du tout, mais elle était là) « et toi, il paraît que tu vas faire le prochain alaya ? » « oui, ça y est c’est confirmé » « irma a fait du bon boulot » « oui, j’ai de la chance de l’avoir - excuse-moi georges, je dois - je reviens » (elle ne reviendra pas) le sourire est léger mais forcé.

les serveurs circulent autour des invités de façon à reproduire une valse où chaque geste se veut millimétré. elle attrape au vol, un verre de vin (rouge, comme toujours) « toi aussi t’es là pour les crevettes ? » la tête se tourne d’un geste rapide s’inclinant légèrement. les pupilles laissent entrevoir un visage qui est loin d’être inconnu, peut-être trop connu. taj stein - dans d’autres circonstances elle aurait soufflé mais là tout de suite, elle était pas si mécontente de le voir. « non, pour noyer mon chagrin. » lui lance-t-elle. « mais qu’arrive-t-il au fabuleux taj stein pour qu’il ne lui reste plus que les enterrements pour pouvoir manger des crevettes ? » pas de bonjour, pas de comment vas-tu. la bienséance s’oublie rapidement. « ça paye plus assez bien, scénariste ? » elle balance ça pour la blague, pour la provocation aussi. elle ne s’inquiétait pas pour taj, clementine. elle fait mine d’être presque blasée de le voir taj mais au fond d’elle, y’a l’estomac qui sourit.

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Message Sujet: Re: lucky us (c/t)   lucky us (c/t) Empty Sam 17 Oct - 11:27


Le rire est guttural, gronde comme un vacarme assourdissant; un cataclysme a lieu et fait trembler toutes les fondations: ce sont les mondanités qui se retrouvent pillées de leur contenance, sourires crispés accrochés aux lèvres pimpées à l'acide hyaluronique.
 On ne dirait pas - lorsqu'on laisse son regard s'aventurer sur ses traits un peu trop posh pour une extraction pourtant aussi basse mais Clementine Hodgkin est capable de détruire vos ligaments faciaux et mettre à mal le fonctionnement tout entier de vos zygomatiques: un humour tirant sur le sarcasme, amassant quelques fanatiques (Taj doute que sa 'sphère', ses 'followers', ces gens qui visiblement sont si seuls, si désespérés, si en manque d'affection en aient quoi que ce soit à cirer de son humour). D'ailleurs, s'il l'étudie sans même s'embêter  à cacher la trajectoire languide de son regard , le sourcil qui s'arque est un défi en suspension qui n'attend que d'être empoigné par le col: à d'autres, Clem, pas à moi.
Les mots sont superflus, ils ne marqueraient rien d'autre qu'une redondance car ce ne sont pas à ses iris noirauds qu'on pourrait songer à mentir, pas à celui qui a payé le prix de son ambition qu'on s'imaginerait offrir des contorsions, l'expression 'lire en quelqu'un comme dans un livre ouvert' n'existe pas sans raison. Apparemment, la grande Hodgkin a également fait les soldes chez hypocrisie® - ?-. - Et la robe que tu portes n'est pas un cadeau de la marque pour que tu en sois la publicité mobile - le 'toujours envie de parler de fric' est suggéré par la moue qui froisse ses lèvres pleines et donne à cette very punchable face des airs de rejeton mal intentionné; il est autant là pour les crevettes que pour la critique facile, les jeux hormonaux qui découlent de cette position mal aisante qu'occupe celui qui se considère parfois comme le parfait outcast: Taj Stein a de quoi se payer toutes les sugpo du Japon mais également la tête de cette actrice en vogue qui tacle comme le ferait un argentin dans son slums originel. - Elle te va excessivement bien. La mascarade ou la robe ? Le ton est mutin et déforme presque la vérité qui sort d'une bouche toujours prête à la polémique; mais ils se connaissent, tout au fond, là où l'on rabat les masques, où l'on abat les faux semblants ceux que l'on porte pour se donner un genre - cet endroit lugubre où se recroqueville l'individu atteint d'avarice émotionnelle. Clementine Hodgkin et Taj Stein cela remonte au temps de tous les rêves un peu fous, un peu fantasmagoriques : ils étaient presque des gamins qui croyaient que cette grande nation avait quelque chose de vierge qu'ils pouvaient remodeler à leur image.
Le cynical asshole et la primadonna dans ce bassin de paillettes et de spotlights; si Taj a subi le sort d'Icare (ulcéré par l'amertume de son expérience), la jeune femme semble quant à elle survivre à la pression - grand bien lui fasse ! - J'ai croisé Van Straten , l'est pas commode ce bout de femme, m'a proposé un quatre à six à la six quatre deux dans le women closet - la paléontologie ça n'a jamais été son truc (à l'exception de la fois où il avait pris de la coc et s'il avait su qu'il finirait sous les draps de la mère-grand de son meilleur pote, il aurait refusé le trip). Le dégoût distinctement lisible , il l'échange contre la malice, il a quelque chose d'engageant, ce grand brun qui semble rire de tout et surtout de lui même.
Est-ce qu'il relève de l'écran de fumée ou de cette leitmotiv qu'on se répète, the one your dad warned you about. Une erreur que l'on désire commettre et qui n'a de substance que dans le cadre d'une chimère que les circonstances écrasent systématiquement. Lui aussi, il attrape une coupe mais pour lui, c'est du champagne. Il a besoin de bulles, il a besoin de toutes les éclater contre son palais - la destruction ça le connait, il ne prospère que dans la lutte, la décadence (et si ces mots ne quittent pas sa tête, c'est sur les lèvres de son paternel qu'il les a lu). Il boit l'entièreté du contenu d'un seul et unique coup. -  Sinon, cite-moi un seul film dans lequel le grand, l'illustre, steve vega est apparu.  il glousse et lève une main qui balaye rapidement l'idée. c'est pas important. un blanc s'installe, faute à ce fil sur lequel il évolue lorsqu'il se trouve face à la jeune femme; parce qu'il ne sait pas faire autrement que de lui sauter à la gorge.
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Message Sujet: Re: lucky us (c/t)   lucky us (c/t) Empty Ven 23 Oct - 1:52

@taj stein

le sourire en coin est rattrapé au vol par le léger pincement des joues et le froncement de ses sourcils presque involontaire. une pluie de fierté vient s’abattre sur ses épaules alors que ses doigts viennent enlacer un peu plus le pied de son verre de vin. le regard vient cracher une espièglerie discrète. « ma robe ? » rétorque-t-elle surprise.
« qu’est-ce que t’as pris avant d’venir ? »
« tu vois bien que c’est un costume »

elle baisse la tête, tendant l’une de ses jambes pour démontrer son maigre raisonnement, (là, tu vois bien le pantalon, non ?)
elle a envie de rire, encore, comme souvent quand elle s’retrouve trop près du bougre.
sans doute, qu’il le fait exprès - parce qu’il finit toujours par faire exprès et clementine, elle laisse sa naïveté l’emporter. elle voudrait aller contre sa propre nature, se montrer parfois moins crédule mais elle ne sait pas y faire. même avec une volonté de fer, elle chute et ça taj, il le sait parfaitement.
ils se connaissent depuis -trop- longtemps pour que clementine puisse réussir à le duper. elle s’imagine de temps à autre, qu’elle triomphe mais ce n’est que mirage.
« j’vais pas m’plaindre, c’est un saint laurent »
elle est tombée en amour pour cette pièce, clementine a longtemps eu un look très classique se mariant à merveille avec l’opulence familiale. elle a pris un drôle de virage quand elle avait repris sa liberté. et taj, il l’a connu dans son bordel vestimentaire, ses accoutrements qui font presque mal aux yeux.
elle ne pourra sans doute pas le garder,
peut-être que si elle demande à irma, y’aurait moyen d’garder ça
elle ne relève pas le compliment (si on peut appeler ça un compliment - ça reste taj hein)
« toi, par contre… »
elle le détaille de la tête au pied pour la seconde fois, peut-être la troisième mais elle préfère faire semblant, qu’elle ne l’avait pas remarqué tout de suite comment il était sapé.
« … on est pas sur du partenariat particulièrement quali…»
silence
« oui, enfin sur aucun partenariat en fait. »

elle manque de s'étouffer en buvant une gorgée de son verre quand elle l'entend jaser sur le cul de van straten. le dégoût vient cogner à la porte de ses émotions. pour vous faire un portrait d'irma, il faut que vous ayez vu le dessin-animé pixar, les indestructibles. vous voyez edna mode? et bien c'est le portrait craché d'irma van straten. « ah bon ? j’pensais pas que t’étais son genre tu vois » ça lui brûle les lèvres de lui poser la question, de savoir s'il a osé répondre positivement. elle n'y croit pas une seconde. elle le voit à son expression faciale. il a pas besoin d'ça taj, il aurait juste à aller sur tinder pour choper. (clementine, en mettrait sa main à couper) elle ne fait que présumer mais de ses aventures, clementine n'en sait pas grand chose. ce n'est pas qu'il n'en parle pas, taj s'en vante dès qu'il le peut. c'est simplement que clementine préfère faire la sourde oreille. (on vous laisse comprendre, ce que vous avez envie de comprendre)
elle le lâche pas, clementine
« j’vois que la descente est toujours aussi fluide »
clementine, elle ne dérape presque jamais - surtout en public.  ce qui est toute à fait différement dans le cadre privé. elle se mêle de temps à autre à l'ivresse. taj fait partie de ces personnes à l'avoir vu ainsi.
« j'peux te citer un film dans lequel il va apparaître »
il y a dans sa voix quelque chose qui se rapproche de la jouissance, presque
« le prochain sla-ter » elle articule lentement pour que le nom résonne et ricoche sur les tympans. et c'est bien là, sa raison d'être ici.
« enfin... il aurait dû »
conclut-elle en chuchotant.
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