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 happiness therapy - quarya

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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya - Page 2 Empty Lun 26 Oct - 3:33


i don't know why this has happened but i probably deserve it. i tried to do my best but you know that i'm not perfect. i been praying for forgiveness, you've been praying for my health. when i leave this earth, hoping you'll find someone else -- @arya warren

Le corps abîmé, le corps abîmé… elle était meurtrie, son âme, son cœur, son enveloppe toute entière. Elle était meurtrie, si mal, si faible. La blessure toujours aussi forte, la douleur toujours aussi percutante, et pourtant. Pourtant, son chaton avec elle. la femme de sa vie, la seule personne qu’elle pouvait aimer, près d’elle, qui n’hésitait pas, qui voulait la soigner, quand bien même la blessure était abjecte, horrible, dégradante. Quand bien même la plaie était terrible à voir, une abomination, avec son corps, avec ses jambes, ses pieds, son buste. Elle repoussait. Du moins, se l’imaginait. parce que tu ne pouvais pas imaginer un monde dans lequel tu étais belle, quand bien même ta douce petite fée te le disait, te le susurrait à l’oreille, sourire aux lèvres, comme pour te rassurer, comme pour t’assurer qu’elle ne fuirait pas, qu’elle ne serait pas dégoûtée par un corps aussi détruit, qu’elle ne serait pas à l’autre bout du monde pour éviter de te regarder. belle. magnifique. Elle ne le voyait pas ainsi, n’en était pas capable. Peut-être que sans les marques que lui laissait son infernal époux, elle aurait pu. Peut-être qu’elle aurait pu y croire. A une époque. Une lointaine époque. Mais désormais, c’était terminé. Elle ne savait plus y croire, plus que se dégoûter devant son propre reflet. tu es gentille… merci… glissa-t-elle doucement, à son oreille, tandis qu’elle grimaçait doucement sous la douleur qui revenait un peu. Mais alors qu’elle retournait le compliment, elle eut le plaisir d’entrevoir un sourire, une lueur, et elle avoua sans ménagement arya… je ne te flatte jamais. tu es la femme… la plus merveilleuse qu’il m’ait été donnée de rencontrée. Magnifique, généreuse… un peu caractérielle, aussi. elle eut un petit sourire mais un véritable ange gardien… et… je ne te mentirai plus jamais. donc tu peux être sûre que c’est la stricte vérité. une pensée profonde, une promesse rassurante, la vérité, en toute sincérité. Elle ne pouvait plus se résoudre à lui mentir, même si le mensonge pouvait apporter un bonheur. un bonheur éphémère, peut-être, mais un certain bonheur. mais chacun de ses mots, envers la plus jeune, serait désormais réel, vrai, sans fausse note. Elle ne pouvait plus lui faire du mal. Et si certains sujets seraient peut-être doucement camouflé, ses paroles ne seraient que le reflet de son cœur, aussi belles que sa joie quand elle verrait sa petite fée, aussi moches que son malheur quand elle reviendrait de chez son mari. et tu t’en rendais compte, quinn. Ce n’était plus chez toi. c’était « chez ton mari », chez cet être infâme, immonde. merci… murmura-t-elle doucement, alors qu’elle entendant son ange gardien lui promettre de ne pas fuir, lui annoncer qu’elle ferait de son mieux. tu es mon infirmière alors ? sourit-elle, avant de lui dire il ne te manque plus que la tenue. Mais peu importe dans quoi tu es, dans quelle tenue, tu es toujours si resplendissante… elle se perdait dans son regard, elle se perdait dans sa beauté, s’y concentrait pour ne plus avoir à sentir le passage du coton sur sa jambe, sur son pied, qui, même s’il n’était pas douloureux, restait un peu désagréable. Seule la présence d’arya rendait le tout agréable. Et alors qu’elle laissait sa tête partir en arrière, elle ne put s’empêcher de la relever au moment où elle entendit son petit chat lui parler, lui proposer de l’appeler à la moindre blessure, au moindre mal. tu es sûre ? je… je ne voudrais pas t’embêter. elle avait si peur de ne pas être la bienvenue, même si c’était arya qui demandait. Elle avait si peur de la gêner, qu’elle ne pouvait s’empêcher d’avoir des doutes. Mais devant le regard de sa fée, elle ne put que dire d’accord… merci… je le ferai. Promis. promesse. Ses paroles l’engageaient, et elle savait qu’elle le ferait. Même si elle aurait sûrement l’impression de tout le temps la déranger, elle le ferait. parce que cela te permettrait de la voir, encore. de la voir, toujours plus. de voir son sourire, de voir l’étirement de ses lèvres sur sa peau, sur son visage. de l’admirer, elle, et sa silhouette. elle, et son corps, comme elle s’en souvenait parfaitement. Elle, et son corps, qui faisait tant chauffer le sien, signe du désir, preuve de l’attirance, indice de l’amour. Et alors qu’elle glissait son regard dans ses souvenirs, pour revoir cette délicieuse créature venir contre elle, elle ne put s’empêcher de remarquer que le regard de son chat était coincé sur sa jambe, comme si elle se demandait comment cette blessure avait été faite. mais tu parlais trop, tu gâchais tout. Mais tu parlais trop, tu avais peur de tout détruire en un rien de temps. comme toujours. Mais ce ne fut pas le cas, cette fois-ci. merci… j’… j’espère juste… que cela ne… ne te fera pas de mal. Parce que… c’est… difficile. si difficile. De se confier sur le monstre de la maisonnée, qui s’acharnait sur elle. sur le monstre de la maisonnée, qui aimait la voir souffrir. ce n’est par exemple pas… pas la premiere fois qu’il… il m’a déjà cassée la jambe… deux fois… celle-ci… et trois fois… l’autre… au cours de ces vingt dernières années… il… il… il a fait… il a fait tellement de choses… je… elle se sentait partir, larmes, pleurs… pardon… je… je n’aurais pas dû… il… il faut que… je me ressaisisse. parce qu’elle n’aimait pas pleurer devant arya. Parce qu’elle voulait lui montrer un sourire. je suis désolée… je… les mains d’arya contre sa taille, elle glissa les siennes par-dessus, pour ensuite poser sa tête contre l’épaule de son chaton. Incapable de se relever, de bouger. Larmes dégoulinant… elle avait sûrement brisé le dernier espoir de passer une soirée joyeuse avec son trésor.
Et elle s’en voulait. Terriblement.


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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya - Page 2 Empty Dim 1 Nov - 19:50


all through the night, i'll be awake and i'll be with you, all through the night, this precious time, when time is new, all, all through the night today, knowing that we feel the same, without saying, the same without saying. -- @quinn ziegler

Tout ce dont elle a besoin, une épaule, une présence, une protection la nuit, un soleil le jour. Tout ce dont elle a besoin, avoir quelqu’un auprès d’elle. Quelqu’un qui l’aime et la protège. Quelqu’un qui la soigne et la délivre. La délivre de tout ce mal. La délivre des coups, des larmes, des peurs. La délivre d’un homme ne cherchant qu’à la briser, qu’à l’asservir, qu’à faire d’elle une esclave, une poupée de chiffon à froisser comme bon lui semble. tu détestes voir son corps maltraité quand il devrait être glorifié, tu détestes voir la tristesse dans son regard qui pourrait détenir tant d’éclat, tu détestes l’entendre se rabaisser alors qu’elle ne mérite pas ce qui lui arrive. non, ce qu’elle mérite, c’est un peu de bonheur après une vie de malheur. Un bonheur qui n’est certainement pas elle, qu’elle n’est sûrement pas capable de lui offrir alors qu’elle n’a pas encore réglé ses propres problèmes. Un bonheur qui n’est certainement pas elle, mais qu’elle s’efforce de lui offrir, un petit peu. un petit peu à travers des moments comme celui-ci, des moments d’accalmie, des moments de douceur pour soigner si bien son corps que son âme. et peut-être qu’elle y parvient, un peu. Sûrement qu’elle y parvient, un peu, car quinn se confie sur ses pensées, sur ce qu’elle pense d’elle. Des mots si beaux, si doux, et surtout plein d’amour. De l’amour, toujours. oh, quinn… un sourire, le regard qui pétille, à la fois intimidée mais touchée par ce qu’elle entend. Touchée par la grâce qu’elle semble lui porter. si je suis un ange gardien, je serai uniquement le tiens. parce qu’après lui avoir montré ton sale petit caractère, tu tiens désormais à lui donner ce qu’il y a de plus beau en toi. cette parcelle que tu ne montres plus, depuis des mois et des mois. Celle que tu tentes de faire disparaître par peur qu’elle te fasse défaut.
Malgré la douleur, le moment est beau. Le moment est beau parce qu’elles ne sont plus sur la défensive, l’une envers l’autre. Il n’y a plus que cette complicité qu’elles retrouvent, doucement mais surement. Cette complicité que l’étudiante ressent plus encore quand la quadragénaire la compare à son infirmière personnelle. Un rire, des rires, venus appuyer l’intensité du moment. Un rire, des rires, jusqu’à ce que la conversation ne devienne plus sérieuse. Jusqu’à ce qu’elle lui propose de la soigner chaque fois qu’elle en aura besoin. Un rire, des rires, jusqu’à ce que l’éditrice commence à se confier sur son enfer, sur son cauchemar. t’as le cœur serré, arya, mais ce n’est pas à toi d’avoir mal. Ce n’est pas à toi d’avoir peur. C’est elle, qui souffre. C’est elle, qui souffre et qui ne cherche qu’une épaule sur laquelle pleurer. littéralement. En quelques secondes seulement, le visage de quinn se retrouve contre son épaule, alors que les bras d’arya viennent l’entourer, caresser avec tendresse son dos. je suis là… ne sois pas désolée… un baiser déposé dans le creux de son cou, avec toute sa douceur, avec toute la tendresse qu’elle éprouve pour elle. t’imagines pas comment elle tient encore debout, arya, avec des jambes cassées autant de fois. T’imagines pas comment elle tient le coup, en affrontant chaque jour tant de souffrances. tu peux te laisser aller, je suis là, toujours... et elle passera la nuit entière à la tenir dans ses bras, si cela lui permet de se reposer. De se sentir entourée. D’échapper un peu à sa terrible destinée.
Une nuit entière pour guérir son cœur.
Pour tenter d’essuyer ses larmes. Juste avec elle.

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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya - Page 2 Empty Mar 3 Nov - 4:36


i don't know why this has happened but i probably deserve it. i tried to do my best but you know that i'm not perfect. i been praying for forgiveness, you've been praying for my health. when i leave this earth, hoping you'll find someone else -- @arya warren

Cette tendresse, qu’elle pensait avoir oublié, l’espace d’un instant, d’un moment, quand la rage remplaçait l’amour, quand la peine remplaçait l’amour, quand la déception remplaçait l’amour. Quand elle avait menti, qu’elle avait perdu sa petite fée. Une tendresse qu’elle pensait avoir oublié, et qui revenait si facilement, si doucement, entre elle et le chaton. Une tendresse qu’elle ne voulait plus perdre, plus jamais. sans elle, tu n’étais plus rien. avec elle, tu redevenais quelqu’un. c’était aussi simple que cela. Elle vivait, avec elle, elle mourrait, sans elle. elle se vidait, perdait goût à la vie, perdait goût à ce qui existait. Parce que c’était arya, qui l’avait sauvée, parce que c’était arya qui l’avait aidée, parce que c’était arya qui lui avait fait découvrir les joies qui pouvaient exister. parce que c’était à ses côtés, qu’elle pouvait souffler, qu’elle ne voyait plus le monstre de mari, mais l’ange étudiante, celle qui l’avait déjà fait rire, celle qui l’avait déjà cajolée, celle qui l’avait déjà soignée. Celle qui avait été douce, là où lui avait été dur, trop dur. ton corps avait appris à connaître les mains d’arya, et il en était devenu accro, ces douces caresses qui ne te voulaient aucun mal, qui ne voulaient que te faire du bien, t’aider à te relaxer, t’aider à souffler. ces caresses qu’elle retrouvait, ces touchers qui réapparaissaient, quand sa petite fée la soignait. Et alors qu’elle lui parlait, qu’elle la nommait ange, elle se retrouva les joues rouges, lorsque la femme qui possédait son cœur, qui possédait son âme, lui assura qu’elle ne serait que son ange gardien à elle. alors j’ai bien de la chance… j’ai l’ange le plus incroyable du monde rien que pour moi. dit-elle avec un petit sourire, avant de la comparer à une infirmière, son infirmière. Un doux moment, des mots tendres, des gestes tout aussi tendres. Elle aimait cette ambiance, elle se sentait bien, se surprit à rire, même. rire. Doucement. Rire. Ce qui n’était plus arrivé depuis cette nuit durant laquelle arya avait tout découvert.
Rire.
Un joli mot, pour une sensation si étrange, si chaleureuse, pour une action si douce, si belle. surtout quand elle était faite en compagnie de la seule personne qui savait faire battre son cœur. rire. Un moment bien doux, bien pur… gâché par les confessions de la quadragénaire.
Gâché. Elle s’en voulait. S’en voulait terriblement. mais elle te l’avait permis tu avais le droit d’en parler, de libérer ton esprit… seulement… peut-être aurais-tu dû attendre… un autre jour… un autre soir… tu avais tout gâché. tout. Et ses excuses, elle avait l’impression que cela ne suffirait pas. qu’elle venait de mettre un terme au plaisir, au bonheur. pourtant, si elle s’en voulait, arya ne semblait pas penser de la même façon, venant la serrer dans ses bras, doucement, des mots consolateurs aux lèvres. d’accord… souffla-t-elle doucement, en réponse à la jeune demoiselle, alors que cette dernière venait dans le creux de son cou pour y déposer un baiser, un geste si tendre, si beau, qu’elle en eut des larmes aux yeux. Et ses bras se raccrochèrent à sa petite fée, tandis qu’elle lui implorait de rester. ce à quoi elle répondit, rassurante, qu’elle était là, qu’elle ne partait pas. merci… je… je ne veux pas… je ne veux pas que tu partes. Vraiment pas… elle avait besoin d’elle. elle avait besoin de sa chaleur, de son petit minois qui lui renvoyait des sourires et des baisers. Elle avait besoin d’elle, de son ange gardien, et pas uniquement parce que son cœur ne battait que pour elle, mais parce que son cœur ne pouvait plus battre sans elle. parce qu’elle était sa part de lumière. j… je n’ai jamais… jamais vraiment pu en parler… tu sais… elle avait toujours évité, en compagnie d’isa, ne voulant pas la mener dans un combat qui n’était pas le sien. Elle avait toujours évité, en compagnie d’arya, avant, ne voulant pas gâcher ce petit jardin de bonheur qu’elle lui offrait. Mais désormais, elles savaient. Toutes les deux. Et si la quadragénaire ne parvenait pas vraiment à en parler à son amie, elle se sentait plus apte à parler à la femme qui occupait son cœur. mais tu avais peur, quinn. Peur qu’elle ne puisse pas supporter ce que le monstre qui vivait avec toi t’avait fait. Parce qu’il n’y avait encore que le haut de l’iceberg, aux yeux de ton chaton. Et ce qui était caché en profondeur était bien moche. alors merci… de ne pas fuir… merci… de m’écouter… de me consoler… la tête venant dans son cou, elle tremblait doucement. je n’en peux plus… tu sais… de… je n’arrive plus… à supporter… je… sa détresse, palpable. Dans les bras de son ange, un peu moins. Mais toujours aussi foudroyante.
Parce que désormais, elle avait quelque chose à perdre. Pendant vingt ans, elle n’avait rien eu à perdre, rien à redouter, juste à trouver en elle la force de supporter la violence, d’espérer que cela la tue. Mais désormais… elle ne pouvait plus espérer mourir, elle ne pouvait pas faire ça à son chaton, elle ne pouvait ni la quitter, ni lui faire mal en fermant les yeux à tout jamais. et depuis qu’elle avait goûté au bonheur, elle ne savait plus supporter tout ce mal… tout ce malheur…
Elle ne voulait que se préoccuper des bras de son petit chat. Qu’oublier les sévices. En se blottissant contre elle.
Elle. pour toujours.


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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya - Page 2 Empty Jeu 5 Nov - 19:50


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si vulnérable, finalement, dans les creux de ses bras. Elle, si grande, élancée, se retrouve petite chose, dans le creux de ses bras. Peut-être que c’est elle, que c’est arya, qui provoque cette transformation, qui lui permet de se libérer quand elle a toujours été enchaînée. c’est toi et ton aura, arya. Toi, toujours attirée par la souffrance, tu parviens à attraper la sienne, à la saisir en toi pour la cajoler, lui offrir un doux habitacle. peut-être que c’est elle. Elle, ou bien l’amour que quinn lui porte. L’amour indéfectible que l’éditrice ressent à son égard. Parce qu’elle l’aime, depuis des mois désormais. Des mois, entiers, longs, depuis qu’elles se sont rencontrées. Depuis que l’une des deux est tombée amoureuse de l’autre. depuis que t’as pris la décision de la garder dans ta vie, arya. D’essayer de lui pardonner, d’oublier le mensonge, pour lui offrir la chaleur et l’affection dont elle a besoin. Elle le mérite, quoi qu’elle ait pu faire. Elle le mérite, après toutes les souffrances déjà endurées. des souffrances ignobles, qu’elle espère apaiser, rien qu’un peu, en passant de nouveau des nuits à ses côtés. en la câlinant après avoir observé la lune prospérer.
Ce qu’elle fera, ce soir aussi. Comme l’ange décrit par quinn. Elle n’est pas un ange, certainement pas, mais elle tient à ce que sa brune puisse trouver en elle tout le soutien nécessaire, toute la tendresse dont elle a besoin. tu le sens, tu le sais, c’est une question de vie ou de mort. Elle a besoin de toi. Besoin que tu restes près d’elle, toujours. que tu continues à la faire sourire, à l’écouter, à l’épauler. Que tu la soignes, quand son corps l’exige. Que  tu la consoles, quand son cœur l’exige. dans les bras l’une de l’autre, la main d’arya vient tendrement caresser les cheveux de la quadragénaire, répétant d’une voix toujours si douce. ne me remercie pas, je ne partirai pas, je reste avec toi… comment lui faire subir cela, une fois de plus. Comment la laisser tomber, une fois de plus. tu ne veux jamais la revoir aussi malheureuse que dans ce bar, arya. Jamais. Même si tu n’étais pas responsable. Même si tu n’as fait que réagir à sa trahison. à la perte de confiance. Tu ne veux plus que ça arrive, pas avec elle.
Ses mots brisent son cœur, sa détresse déchire son âme. les tortures qu’elle ne supporte plus. Les tortures quotidiennes, à quarante-cinq ans. Une vie d’horreur. Une vie de malheur. et si elle venait à mourir, demain. Que garderait-elle de la vie ? les coups, les cicatrices, les brûlures. Que garderait-elle comme souvenirs ? les pleurs, les hurlements, la peur. Et parmi tout ça, toi, arya. Toi, et t’as pas le droit de la laisser là-bas. Pas le droit de l’abandonner. quinn… tu as déjà demandé de l’aide… ? tu as déjà été voir la police… ? elle a bredouillé, le soir de la révélation, qu’elle n’avait jamais trouvé d’aide. Qu’elle n’avait pu s’en sortir. Qu’elle n’a aucune famille pour la sauver. Personne pour la sauver. mais toi, t’as déjà un pied là-dedans, avec nikolaï, arya. Ton oncle, lieutenant de police. Et t’imagines pas que qu’aucun policier ne puisse la prendre au sérieux. Pas avec ces marques sur son corps. Ces blessures aussi bien physiques que mentales. la comédienne se recule, rien qu’un peu, pour pouvoir la regarder. Pour passer une main contre sa joue, pour lui donner confiance en elle. t’es peut-être pas prête pour ça, arya, mais tu ferais tout pour protéger sa vie.

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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya - Page 2 Empty Ven 6 Nov - 7:33


i don't know why this has happened but i probably deserve it. i tried to do my best but you know that i'm not perfect. i been praying for forgiveness, you've been praying for my health. when i leave this earth, hoping you'll find someone else -- @arya warren

Dans ses bras, elle se sentait enfin en sécurité. dans ses bras, à son petit ange, elle se sentait enfin bien. malgré la douleur, malgré les souffrances qu’elle endurait quotidiennement, qui restaient gravées dans sa peau, dans sa chair. Qui restaient gravées presque éternellement, des cicatrices qui ne partaient pas, des blessures qui revenaient sous ses coups à lui, pour lui rappeler qu’elle n’était rien que son objet, que son jouet. ce monstre te détruisait… non… c’était pire. Il t’avait déjà détruite, et il continuait. pourtant, dans ses bras à elle, à arya, elle se sentait enfin bien. elle se sentait enfin au calme, dans un endroit chaleureux appelé paradis. les bras de ton chaton étaient réellement ce que tu pouvais appeler paradis, et elle était ta déesse, capable d’apaiser tes maux, ou de te détruire. elle avait failli la détruire, une fois, mais c’était de ta faute, et plus jamais tu ne mentirais. elle l’avait sauvée, de nombreuses fois. Elle l’avait sauvée, ange sur son épaule, déesse dans sa vie, amour dans son cœur. elle l’avait sauvée, dès le premier jour, lorsque la quadragénaire avait posé les yeux sur elle, alors qu’elle s’apprêtait à commettre un suicide, l’irréparable, que la faucheuse l’attendait. mais la faucheuse allait attendre un peu plus longtemps, parce que quand tu étais à ses côtés, tu avais une raison d’être heureuse. et quand tu n’étais pas à ses côtés, elle restait ta raison de vivre. la seule raison qui en valait le coup.
Celle qu’elle chérissait, celle qu’elle serrait dans ses bras, quelques mots pour lui dire qu’elle ne voulait surtout pas qu’elle parte. tu ne pourrais le supporter. quelques mots tâchés de larmes, pour lui dire qu’elle voulait la sentir contre elle, toute la nuit, tous les jours. Parce que cette chaleur qu’apportait arya était capable de bien des miracles, de la soigner, soigner son cœur, soigner son âme. son corps, plus difficilement, même si la petite fée semblait vouloir s’essayer aussi à cette guérison, comme en témoignaient chaque moment dans leur relation durant lesquels elle s’était occupée d’elle. elle était un ange, tu ne cessais de le penser, et de le lui dire. et quand arya lui affirma qu’elle ne partirait pas, les mots de quinn, brisés par des larmes qui ne se taisaient plus, se glissèrent à son oreille merci… merci… merci mon petit chat… des remerciements qui venaient du cœur, celui-là même qu’arya réparait par sa simple présence, par sa chaleur, par ses tendresses. Et en un petit sourire, alors même que sa voix se brisait toujours, elle lui dit, avec un ton entre le plaisantin et la gratitude je ne veux pas perdre le plus bel ange au monde… elle enfouit alors sa tête dans le cou de son trésor, ses larmes toujours présentes s’écrasant contre la peau de son chat. et auprès d’elle, tu pouvais parler. ce qu’elle fit, alors qu’elle se sentait en sécurité, qu’elle sentait que parler n’allait pas la faire fuir, qu’elle sentait qu’elle pouvait le faire. Qu’elle pouvait enfin pleurer sur son sort en en parlant avec quelqu’un. Qu’elle pouvait enfin… et tu le lui dis… à quel point ça faisait mal, que tu n’en pouvais plus, ne savais plus supporter tout cela. des mots qui semblèrent toucher arya, elle la sentait réagir, contre elle. des mots qui la faisaient pleurer d’avantage, aussi. c’était si difficile de garder tout cela pour elle, c’était presque salvateur de pouvoir en parler, même si cela la brisait encore et encore. et alors qu’elle pleurait ensuite contre elle, elle entendit son ange lui demander si elle avait déjà cherché de l’aide. des souvenirs douloureux, quand tu avais tenté, quand la véritable nature de ton mari avait été au bord de tes lèvres, au bout de ta langue, et que l’on ne t’avait pas crue. Parce qu’il avait des amis haut placés, parce qu’il avait de l’influence, parce qu’il était « médecin respecté », et que l’on pensait que tu cherchais à lui nuire. Et qu’il t’avait ensuite punie, plusieurs nuits plus qu’atroces durant lesquelles tu avais failli perdre la vie, durant lesquelles ton âme était morte. sa tête séparée du cou d’arya, pour trouver sa main sur sa joue, celle qui essuyait aussi les larmes, elle la regarda dans les yeux, avant de baisser les siens. oui… j’… j’ai… il y a longtemps… j’ai essayé… mais… on ne m’a pas crue… la police… ils ne m’ont pas crue… j’étais… j’étais le monstre, pour eux… et… ils l’ont averti… lui… elle souffla, longuement, l’une de ses mains venant se poser sur celle d’arya qui lui caressait la joue. il a failli me tuer… quand il a appris… et… et pendant… pendant près de vingt ans… j’ai regretté qu’il ne soit pas allé jusqu’au bout… c’était horrible… elle éclata finalement en sanglots. i… il va… il me p…punira encore… si elle tentait encore. pourrait-elle survivre une nouvelle fois ? peut-être pas. sauf que tu ne voulais plus mourir, maintenant que tu avais arya dans ta vie. elle ne voulait plus mourir.
Elle voulait vivre. Pour elle.
Pour arya.


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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya - Page 2 Empty Sam 7 Nov - 18:55


all through the night, i'll be awake and i'll be with you, all through the night, this precious time, when time is new, all, all through the night today, knowing that we feel the same, without saying, the same without saying. -- @quinn ziegler

Une bonne fée, ce qu’elle aimerait être, ce qu’elle aimerait devenir, pour avoir la chance de posséder une baguette magique, capable d’exaucer chacun de ses vœux. Chacun, mais elle n’en désire qu’un. Un seul. éloigner quinn de ce monstre, le chasser, le détruire, pour qu’elle n’ait plus jamais à revoir son visage. Ses traits odieux. Ses mains tortionnaires. Sa langue acerbe. lui, qu’elle ne connaît pas mais qu’elle déteste déjà. Déjà, pour ce qu’il fait subir à quinn, depuis des années. à l’abri des regards, à l’abri du monde. mais pas de toi, arya. Parce que tu sais, maintenant. tu vois, maintenant. et tu n’abandonneras pas cette femme, entrée dans ta vie quand tu t’y attendais le moins. Cette femme, envers qui tu éprouves une tendresse infinie. ses paroles lui tirent un sourire, alors qu’elle la serre dans ses bras, tout contre elle, comme pour la remercier de ses quelques mots. Comme pour lui faire comprendre que son ange veillera toujours sur elle. Toujours. contre les larmes, contre les coups, contre le désespoir. Avec la peur au ventre, en écoutant les aveux de la quadragénaire. Une aide qu’elle n’a pas trouvée auprès de la police. Une brutalité encore plus forte. La peur de mourir. et tu ne pourras jamais te le pardonner, s’il venait à lui arriver quelque chose, arya. Tu ne pourras jamais te pardonner de n’avoir rien fait pour l’aider. Tu ne pourras jamais t’en remettre, s’il lui arrivait quelque chose, arya. Tu ne pourras jamais te remettre de la perdre, elle. à défaut de pouvoir l’emmener loin, de pouvoir la sauver comme dans un beau conte doré, elle tente de réfléchir. De trouver des solutions concrètes. D’essayer de lui apporter l’appui nécessaire pour s’en aller. mais la vérité, c’est que t’es qu’une… amie, arya. Qu’une épaule solide, mais rien de ce qu’aimerait quinn. Alors comment la convaincre de partir, si tu n’as rien à lui offrir. mais comment… quinn, tu… tu as tellement de marques, de cicatrices, de blessures, comment ils n’ont pas pu te croire… tu n’avais pas tout cela, à l’époque, c’est ça… ? sa main caressant toujours sa joue, l’autre tenant celle de l’éditrice, enlacée avec elle. Elle se sent si mal, si impuissante. Et elle ne parvient pas à imaginer, qu’aujourd’hui, en tenant compte de l’état de son corps, quelqu’un puisse ne pas la croire. tu sais… mon oncle, nikolaï, que tu as rencontré à noël… il est lieutenant de police… alors sans parler de toi, je pourrai peut-être… me renseigner… sans jeter quinn au regard de son oncle, t’aimerais savoir comment les choses se passent, comment les femmes comme elle sont prises en charge, lorsqu’elles demandent de l’aide. et faire disparaître ces sanglots qui brisent son cœur. Déposant un baiser contre son front, elle reprend la parole d’une voix douce. je n’imagine même pas à quel point… cela est douloureux pour toi… mais s’il te plait, tu n’es plus seule, ne pense plus au pire… sur ses gardes, à présent. Prête à débarquer au moindre appel, au moindre message de quinn. Prête à accourir, dès qu’elle aura besoin d’elle.
parce que tu tiens à elle, et que sa sécurité est ta priorité.
Parce que tu refuses de la laisser seule, désemparée.
Parce que t’as envie de l’aider, réellement.
De l’aimer, à ta façon.


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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya - Page 2 Empty Mar 10 Nov - 7:03


i don't know why this has happened but i probably deserve it. i tried to do my best but you know that i'm not perfect. i been praying for forgiveness, you've been praying for my health. when i leave this earth, hoping you'll find someone else -- @arya warren

Un véritable ange gardien. Voilà comment elle la voyait, voilà ce qu’elle était, douce arya, sa petite fée, son petit chat. Elle était capable de lui redonner espoir, confiance, vie. elle était capable de la ramener à la vie, la quadragénaire, et c’était bien ce pouvoir qui la faisait briller, tandis qu’elle la sentait dans ses bras. parce que sans elle, tu serais morte. Morte de l’intérieur, morte en vrai. Parce que sans elle, tu n’aurais jamais connu le bonheur, le véritable bonheur, celui qu’elle te donnait en cet instant précis, celui qui faisait battre ton cœur plus vite que les malheurs ne pouvaient arriver. elle était son ange, elle veillait sur elle, et quinn ne pouvait que la remercier, la garder contre elle, et ressentir sa douce, sa tendre chaleur. elle ne voulait pas la perdre, elle ne pouvait pas la perdre, ne voulait pas la lâcher, ne serait-ce qu’un instant. Elle n’en avait pas la force, elle n’en avait pas le courage, elle n’en avait pas envie. Elle avait besoin de cette étreinte, de sentir la peau et le corps de sa petite fée contre elle. contre ses blessures, celles que le temps et son monstre de mari avaient forgé en elle. contre ses blessures, pour la guérir, pour lui apporter réconfort. merci d’être là… lui soufla-t-elle en la sentant la serrer un peu plus, tandis que quinn se blottissait contre elle, entre ses bras. tu la gardais contre toi, larmes aux yeux. Tu la gardais contre toi, tandis que tu pouvais presque sentir les battements de son cœur, que tu pouvais lui dévoiler les tiens, qui battaient si forts pour elle. tandis qu’elle se confiait. Qu’elles parlaient. Que son ange tentait de l’aider. tu aurais aimé lui dire de ne pas s’approcher de toi, de tes problèmes. Tu aurais aimé lui dire que tu ne voulais pas qu’elle soit plongée là-dedans, que tu ne voulais pas qu’elle se retrouve en danger pour se mettre en travers de ton mari. Mais tu en étais incapable, parce que tu ne voulais pas être séparée d’elle. elle n’était pas la première personne à vouloir l’aider, cependant. Mais quinn avait refusé l’aide d’isabella, par peur de tout détruire. Elle aurait dû dire non, de ce fait, à l’être le plus important au monde, la femme qui lui donnait de quoi rêver, de quoi revivre. Mais elle ne le pouvait pas. ne pouvait pas se séparer de sa déesse. Et en l’entendant, les larmes coulaient de plus belle. s… si… mais pas autant… ils ont dit… que je m’étais fait ça… seule… pour l’incriminer… elle avait tellement peur. que ce soit vrai ou non, elle avait l’impression que son mari contrôlait tout le monde, qu’elle ne pouvait pas lui échapper. Pourtant, elle en rêvait. Mais elle avait peur. tellement peur de lui. et son visage venant dans le cou d’arya, elle laissa ses sanglots prendre possession d’elle. et tandis que ton visage trouvait refuge dans son gracieux cou de cygne, elle te parlait, elle réfléchissait. Elle t’aidait, faisait tout pour, en tout cas. parce qu’elle était une belle âme, arya. La plus belle au monde. t… tu ne… ne parlerais pas de moi, hein ? p… parce que… parce si jamais il l’apprend… si jamais… elle avait vraiment la peur au ventre, elle tremblait doucement dans les bras d’arya. t… tu penses… qu’il écoutera ? tu ne voulais pas remettre en question la famille d’arya, mais tu avais si peur. ta dernière expérience avec les forces de l’ordre s’était révélée être un tel cauchemar que tu ne pensais pas que cela marcherait. mais arya y croyait. Alors quinn avait envie d’y croire, aussi. d’accord… alors… mais… fais attention, s’il te plait… parce que le pire cauchemar, que son mari découvre que sa petite fée voulait lui venir en aide. Découvre qu’elle avait une petite fée. Parce que s’il la blessait, s’il lui faisait du mal, alors elle décèderait… quinn n’aurait plus aucune raison de vivre, décèderait, que ce soit de chagrin ou sous les coups d’un mari en colère. Elle avait besoin d’arya, de la femme qui faisait battre ton cœur et qui lui donnait une raison de vivre, d’affronter les coups perpétuels. Et tandis qu’elle se perdait dans la peur, arya vint l’embrasser sur le front, tenta de la rassurer au mieux. et tu la serras davantage, tandis que tu tâchais son cou de larmes. m…merci de ne… de rester… d’être là… je… je n’y… n’y arriverai pas sans toi… je ne pourrais pas… elle l’avait déjà sous entendu, mais là, elle l’avouait. Sa force, elle la tirait d’arya. De sa présence. C’était un fardeau bien lourd à porter pour la jeune blonde, mais quinn ne vivait que pour elle.
Pour elle, et pour personne d’autre.
Et si elle avait peur de souffrir, et si elle avait peur de son mari, elle avait encore plus peur de la perdre, de ne plus avoir son ange à ses côtés, la femme qu’elle aimait pour veiller sur elle.
Elle avait besoin d’arya. Plus encore qu’elle ne le croyait.


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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya - Page 2 Empty Mer 11 Nov - 20:03


all through the night, i'll be awake and i'll be with you, all through the night, this precious time, when time is new, all, all through the night today, knowing that we feel the same, without saying, the same without saying. -- @quinn ziegler

Un monstre. Ils ont tous contribué à donner à quinn le sentiment, l’horrible impression, qu’elle était le monstre. Que c’était elle, l’horreur. Que c’était elle, la coupable. Tous, sa famille, son mari, et même les forces de l’ordre. Tous, se sont acharnés sur elle, jusqu’à ce qu’elle perde son estime, sa confiance, jusqu’à ce qu’elle ne commence à penser que personne ne pourrait jamais lui venir en aide. tu le sens, arya, elle ne croit plus en rien. Elle ne pense plus pouvoir s’en sortir, pouvoir commencer une nouvelle vie, après tout ce qu’elle a vécu. mais le monstre, ce n’est pas quinn. L’horreur, ce n’est pas quinn. Elle n’est qu’une femme blessée, qu’une femme brisée aussi bien mentalement et physiquement. Elle n’est qu’une femme qui a besoin d’aide. tu la comprends de plus en plus, arya. Tu comprends pourquoi elle ne t’a rien dit, pourquoi elle a gardé le secret sur ce qu’elle vivait. Parce qu’avec toi, auprès de toi, elle trouve enfin un échappatoire. la peur transparait de ses mots, de ses paroles, alors qu’elle se raccroche à elle comme si elle se raccrochait à la vie. une vie que l’étudiante cherche désormais à protéger, à assurer, plus fort que tout. je te promets de ne pas te mettre en danger. Je te promets de ne jamais laisser qui que ce soit remettre en cause ta parole. tu lui promets de ne plus la laisser souffrir, plus autant. De ne plus la laisser seule, plus jamais. promesse qu’elle compte tenir, émue par ses paroles. Par l’amour qu’elle lui porte. Alors elle acquiesce, elle acquiesce parce qu’elle sait qu’elle parviendra à obtenir les informations nécessaires. Parce qu’elle sait qu’elle veut l’aider, qu’elle doit l’aider, qu’elle doit simplement trouver comment. Mais pour l’heure, l’aider signifie surtout la cajoler, la consoler, lui promettre que tout ira bien. je resterai avec toi aussi longtemps que tu le voudras. et la rancœur s’évanouit, peu à peu. Elle disparait, elle s’efface, au profit de la tendresse retrouvée. De l’affection plus forte que jamais. Juste elles.

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