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 happiness therapy - quarya

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Message Sujet: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya Empty Mar 15 Sep - 7:00


i don't know why this has happened but i probably deserve it. i tried to do my best but you know that i'm not perfect. i been praying for forgiveness, you've been praying for my health. when i leave this earth, hoping you'll find someone else -- @arya warren

Comme un renouveau. Comme une renaissance. Douloureuse, mais si douce. Douloureuse, mais empli de cette magie, celle qui lui donnait envie d’avancer, plutôt que de reculer. Parce que s’il était toujours aussi horrible avec elle, au moins, arya était revenue dans sa vie. arya était de nouveau à ses côtés. Une relation qui ne serait plus jamais la même, une relation qui restait la plus belle, une relation qui lui donnait de l’espoir, ce dont elle avait tant besoin, en ces temps difficiles. parce qu’il était toujours sur ton dos, énervé après cette dernière nuit passée dans les bras de ta petite fée. Parce qu’il était toujours sur ton dos, te frappant toujours un peu plus, appuyant sa domination, de peur que tu t’évades à nouveau. un mari abject qui restait dans son ombre, qui savait la provoquer, et surtout, la défaire de tout sentiment d’humanité, ne devenant plus qu’un simple objet entre ses doigts. Elle n’y arrivait pas, elle ne parvenait pas à se libérer de la peur qu’il lui insufflait, de cette douleur constante, de cette terreur qui devenait de plus en plus menaçante.
Mais.
Il y avait arya. Il y avait cette douce lumière qui venait la bercer, il y avait cette tendre chaleur qui l’attendait, il y avait ce rendez-vous, comme avant, à l’hôtel, pour passer un peu de temps avec la femme qui détenait son cœur, et qui, sans lui donner le sien, en prenait soin. Cette étudiante qu’elle ne savait oublier, qui prenait soin d’elle, quand le monde la rejetait. Cette étudiante qui était là pour elle, alors qu’elle ne méritait sûrement pas tant d’égards. un vrai petit ange gardien, qui aurait pu reposer sur ton épaule si elle avait été plus petite. Un chaton qui pouvait venir ronronner contre toi, pour effacer tous tes maux, ne serait-ce que pour une seule nuit, une seule journée, un seul instant. alors elle arrivait.
Elle arrivait, auprès de l’hôtel qui avait vu naître leur relation, auprès de l’hôtel qui l’avait vue se faire déchiqueter par ses mensonges, auprès de l’hôtel qui l’avait vue renaître de ses cendres. Sa chambre, toujours là. comme une habitude, quinn. et elle parvenait, difficilement. La jambe gauche achevée la veille par des coups répétés, l’impression qu’elle la brisait complètement en la posant en sol, elle n’avait qu’une seule envie, trouver les bras d’arya, trouver le réconfort qu’elle lui procurait, trouver ce bonheur qu’elle avait cru perdre, ce bonheur qu’elle recherchait ardemment.
Ce seul et unique bonheur, celui qui l’avait empêchée de commettre l’irréparable.
au final, elle te sauvait à chaque fois, arya. Si seulement tu pouvais la sauver en retour…
Arrivant à la chambre, elle déposa ses affaires sur le lit, avant de doucement s’y asseoir, attendant son petit chat tout en prenant soin de ne pas trop bouger sa jambe. Elle levait la tête au ciel, tout en masquant au maximum sa souffrance, ne voulant pas qu’arya s’inquiète, ne voulant pas lui briser le cœur en se montrant blessée… mais tu savais que c’était peine perdue, quinn. Parce que tu la connaissais, ton arya. Tu la connaissais assez pour savoir qu’elle le verrait, qu’elle te demanderait de ne pas bouger, qu’elle tenterait de te soigner, ou de te faire du bien. tu savais aussi qu’elle aurait une nouvelle fêlure dans son cœur, à te voir ainsi. Parce que tu savais, quinn. Tu savais que même si elle ne ressentait pas la même chose pour toi, elle tenait à toi, et ne voulait pas te savoir blessée.
Elle était ton ange, après tout.

Elle était son ange, qui arrivait tout juste.
Et en un sourire, elle lui lâcha doucement coucou m… arya… comment vas-tu ? et, pour tenter de cacher le mal, tout comme pour tenter d’oublier qu’elle n’avait peut-être plus le droit de l’appeler « ma petite arya », elle se leva, elle força, elle camoufla gémissements plaintifs dans ce désir d’aller la serrer dans ses bras, espérant que la blonde ne verrait pas la blessure, l’horreur.


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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya Empty Mer 16 Sep - 18:19


all through the night, i'll be awake and i'll be with you, all through the night, this precious time, when time is new, all, all through the night today, knowing that we feel the same, without saying, the same without saying. -- @quinn ziegler

Une seconde chance. Princesse si exigeante, au cœur trop fragile, qui offre une seconde chance. Seconde et dernière chance à Quinn, pour oublier ce qu’elle a fait, pour oublier son infâme mensonge, parce que les larmes ont bien trop coulé. Parce que la vision d’elle, effondrée devant ce bar, à la merci du monde s’est révélée trop douloureuse. Bien trop pour y rester insensible. Assurément, la quadragénaire n’est pas parfaite, sait lui faire mal, mais l’affection demeure. Trop forte. Elle est instable, un brin manipulatrice, excessive, capable de mentir pour obtenir ce qu’elle désire, Quinn, mais toi, tu tiens à elle, Arya. Elle est beaucoup plus importante pour toi que ce que tu voulais, beaucoup plus importante pour toi qu’une relation passagère. Les sentiments bien trop forts du côté de la brune, auxquels la blonde n’est pas capable de répondre, pas capable d’accepter, trop en prise avec ses propres craintes. Craintes qui persistent, bien plus encore à ses côtés, parce qu’inévitablement sa situation est bien plus complexe que toutes celles du passé.
Le passé est loin, marqué de cicatrices. Le présent est là, dans cette chambre d’hôtel. Quinn, elle est son présent. Elle est cette femme dont le cœur tout entier ne semble battre que pour elle, petite étudiante qui ne cherchait qu’à s’amuser, qu’à lâcher prise, une fois, une seule. Le présent, c’est elle qui crie combien elle a besoin d’elle. D’elle dans sa vie, d’elle pour la maintenir en équilibre, d’elle pour l’aider à respirer. Pression énorme sur tes frêles épaules, Arya. Bien trop bancale toi-même pour pouvoir réellement l’aider, malgré tes airs de princesse assurée. Mais t’as pourtant accepté. T’as promis de la garder dans ta vie, d’être à ses côtés chaque fois qu’elle le voudra, chaque fois qu’elle en aura le besoin.
Ce soir est un de ces moments, de ceux durant lesquels elles se retrouvent mutuellement. Le programme n’est pas encore défini, la relation n’est plus la même, les baisers se sont envolés, les étreintes étiolées, laissant le monde s’ouvrir à elles et la possibilité de sortir hors de ces jolis murs trop bien décorés. Le cœur battant, l’anxiété qui s’installe. Celle de ne pas savoir comment s’y prendre, comment se comporter avec elle, quoi lui dire ou quoi penser. L’anxiété de ce renouveau qui n’en est même pas vraiment un. Une inspiration, grande, juste avant de franchir le pas de la porte. Hey, coucou… Le sourire, beau, brillant. La quadragénaire qui s’approche et la plus jeune qui en fait de même, dépose son sac sur le lit. T’es perdue, Arya, avant tu l’embrassais, naturellement. T’avais pris cette habitude si loin de toi, si différente de ce que t’as toujours connu. Merci, je vais bien. Et toi ? Qu’elle demande, sincère, avant de glisser, finalement, ses bras autour d’elle. L’enlaçant, comme avant, seul détail qui ne change pas. Peut-être bien que tu ne sais pas la maintenir, cette distance, Arya. Et que même sans les baisers, ton cœur lui est toujours aussi attaché.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya Empty Jeu 24 Sep - 6:40


i don't know why this has happened but i probably deserve it. i tried to do my best but you know that i'm not perfect. i been praying for forgiveness, you've been praying for my health. when i leave this earth, hoping you'll find someone else -- @arya warren

Comme une renaissance, comme un renouveau. Comme cette âme étiolée retrouvant la douceur tant désirée de l’être aimé, comme si tout s’effaçait à nouveau, bien, mal, passé, présent, futur. Il ne restait plus que deux êtres en ébullitions, deux cœurs déchirés qui pouvaient enfin se retrouver. qui ne pouvaient plus s’accoler comme à l’accoutumée, mais qui pouvaient s’aimer, s’embrasser doucement. c’était comme une bouffée d’air frais, de pouvoir ainsi la serrer dans tes bras, de pouvoir ainsi la sentir contre toi, de pouvoir ainsi l’entendre te chuchoter qu’elle allait bien, l’entendre te demander si c’était pareil pour toi. une question à laquelle elle ne pouvait pas répondre, coincée dans un éternel tourment. Avouer la vérité, avouer le mal, avouer qu’elle souffrait, que son corps n’en pouvait plus, mais briser ce petit sourire qu’elle voyait sur le visage de sa bien aimée, ou mentir, encore. mentir. L’horreur. mentir. Elle ne pouvait pas. tu ne pouvais pas lui mentir, pas encore. plus jamais. tu ne pouvais pas lui mentir, et quoiqu’elle puisse te demander, tu te fis la promesse de toujours lui dire la vérité. dure, douloureuse, ou simple et belle, tu ne savais pas retourner dans les tourments qui t’avaient fait perdre ce que tu aimais le plus au monde, celle que tu aimais de tout ton cœur. je… c’est un mélange… je vais bien moralement, de te voir, de… de te serrer dans mes bras, de t’entendre… d’être loin de lui, et proche de toi… mais… elle ne pouvait pas le cacher, elle ne pouvait pas. retomber dans ses travers lui couterait bien plus que le visage triste d’un petit chat éploré qui ne voulait pas la voir mal. je… j’ai… mal… ma jambe… elle baissa le regard. étais-tu un monstre, d’ainsi lui dire la vérité ? même aussi douloureuse ? et… je… je ne veux pas… je ne veux plus jamais te mentir, arya… même si… j’aurais sans doute… caché ça, si je pouvais, pour ne pas gâcher le moment, la soirée… sauf que… je… je préfère… potentiellement gâcher ça, et ne pas te blesser… plutôt que de risquer de te perdre à nouveau… elle avait l’impression d’être fautive, quoiqu’elle eut décidée. Elle avait cette impression, celle que la vérité faisait mal,  que le mensonge faisait mal, que tout faisait mal. désolée… j’aurais tant voulu… aller… aller bien. tout court. elle fit une petite moue. perdue, totalement, dans le dilemme de ton esprit, il ne te suffit cependant que d’un regard envers cette merveille, cette beauté, pour retrouver ce courage, cette flamme, cet aplomb qui pouvait te caractériser. Il ne te suffit que de sentir sa douceur, sa tendresse, et son affection, pour que ton esprit saccagé puisse renaître de ses cendres. et elle se laissait aller, à ce regard, ce partage. Ce besoin, de la toucher, de la garder, de ne jamais plus abandonner cette image qu’elle se faisait d’elle. ce besoin de rester auprès de sa belle étudiante, de ne penser qu’à elle, de ne vivre que par elle… peut-être était-ce l’égoïsme d’une adulte obsédée, peut-être était-ce les conséquences d’un amour nouveau, du premier, et véritable amour, du seul amour possible pour une femme brisée, qui, errant dans le noir et les ténèbres depuis toujours, rencontrait enfin la lumière. Dans les iris de la femme l’ayant sauvée tant de fois.
Peut-être n’était-ce qu’un rêve, auquel elle s’accrochait désespérément pour ne pas sombrer…
Mais dans tous les cas, ce rêve… était le sien. Et jamais elle ne voulait laisser, ni les autres anges, ni les démons, la réveiller. Parce que seule comptait la femme qui se trouvait dans ses bras, parce que seule comptait la déesse qu’elle avait choisie, que son cœur avait choisi…
Arya.


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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya Empty Dim 27 Sep - 13:40


all through the night, i'll be awake and i'll be with you, all through the night, this precious time, when time is new, all, all through the night today, knowing that we feel the same, without saying, the same without saying. -- @quinn ziegler

La douceur qui se repend dans l’atmosphère, comme une bulle de coton dans laquelle elles se retrouvent, chaque fois qu’elles sont toutes les deux. Rien n’est pourtant simple, rien n’est pourtant facile, entre elles.  Les travers de l’une, les secrets de l’autre, qui se rencontrent pour initier ce cocktail explosif, cette bombe à retardement qui explosera, tôt ou tard. Qui explosera encore, Arya. Qui brisera encore vos cœurs, Arya. Et c’est ce qui te fait le plus peur, de souffrir. De souffrir comme t’es pu souffrir par le passé. Et à coup sûr, elle souffrira. Parce que son histoire précédente était bien moins compliquée et son cœur s’est brisé. Des fêlures qu’elle refuse d’infliger à la quadragénaire. L’absence qui fait mal, l’absence qui déchire. Elle n’accepte pas de l’abandonner, seule, aux mains d’un monstre, quand tout ce qu’elle désire est de se retrouver dans ses bras. T’es peut-être la seule à pouvoir lui offrir un peu de bonheur, Arya. La seule avec qui elle parvient à respirer, un peu. A se réconforter, un peu. Raison pour laquelle, même sans baiser, elle accepte ce toucher, elle accepte de se glisser dans ses bras, de la serrer dans les siens. Une relation conservée à moitié, avec une toute petite partie supprimée. Celle qui pose problème, celle qui est contre nature, celle qui serait jugée par le monde, si elle venait à être dévoilée. Des bras doux, chauds, laissés contre Quinn, alors qu’elle entend ses mots, alors que ses paroles glissent dans ses tympans. D’abord tendres, d’abord touchants, puis plus inquiétants. Retour à la réalité, Arya. Retour à sa réalité à elle. A son quotidien douloureux, déchirant. Dans la peur, dans la souffrance. Oh… La volonté de te dire la vérité, cette fois. De ne plus s’enfoncer dans les cachoteries, dans les mensonges. De prendre le risque de peut-être gâcher une soirée pour ne souffrir d’une relation gâchée. D’une relation détruite. Tu fais bien de me le dire, Quinn… On ne va pas sortir si tu as mal à la jambe. Sa voix est pleine de douceur, elle ne connait pas son mal, ne sait pas le mesurer, mais jamais elle ne prendra le risque de l’entraîner dehors si elle ne s’en sent pas capable. Ne sois pas désolée. Qu’elle lâche, avec sincérité, tout en attrapant sa main dans la sienne, du bout des doigts. Des doigts entremêlés aux siens, une présence appuyée, marquée. Est-ce que tu… Tu veux que je regarde… ? Ne pas la brusquer, ne pas la forcer, ne pas la mettre mal à l’aise. Respecter ce corps saccagé, détruit par un homme depuis des années, détruit par les violences à bien trop de reprises. Tes mains à toi, elles ne lui veulent que du bien, Arya. Mais tu ne sais imaginer ce que qu’elle ressent, quelle peur dévore son être, lorsqu’elle doit dévoiler son mal, lorsque quelqu’un vient à s’en approcher. Tu ne sais ce qu’elle ressent, mais tout ce que t’as toujours voulu, c’est l’aider.

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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya Empty Lun 28 Sep - 5:05


i don't know why this has happened but i probably deserve it. i tried to do my best but you know that i'm not perfect. i been praying for forgiveness, you've been praying for my health. when i leave this earth, hoping you'll find someone else -- @arya warren

Comme un rêve… dans ses bras. contre son cœur. contre son corps. sa chaleur qui envahit la pièce, qui envahit le corps de la quadragénaire. Ronronnement presque audible, presque existant, ce chaton contre elle, qui lui donnait de la chaleur, de la tendresse. L’impression que le temps s’arrêtait, qu’il ne restait plus qu’elles deux. L’impression que le temps s’arrêtait, pour elle, pour elles deux. L’impression que le monde lui donnait une nouvelle chance, après tant de souffrances. et tu voudrais que ce moment ne cesse jamais, même si tu aurais préféré une étreinte avec baiser. Tu voudrais que ce moment ne cesse jamais, quinn, que plus jamais elle ne quitte tes bras, que plus jamais tu ne doives retourner auprès de cette ordure, ce monstre sans cœur, qui te tenait prisonnière. elle ne voulait plus la perdre. Plus jamais. elle ne voulait plus la voir s’éloigner. Plus jamais. c’était pire que ce qu’elle endurait, lorsqu’elle se retrouvait sans elle, sans sa arya, sans son ange gardien, sa fée qui lui mettait des paillettes et des couleurs dans la vie, qui coloriait le gris de son existence. La seule personne qui pouvait la toucher sans qu’elle n’ait mal, qui pouvait la prendre dans ses bras, qui pouvait lui réchauffer le cœur. tu avais l’impression que c’était un cadeau, un cadeau des dieux, s’ils existaient. Un cadeau du destin, s’il existait. Un cadeau pour toi, si tu osais y croire. cette étreinte, cette femme pour qui elle promettait secrètement de ne plus jamais tromper, à qui elle promettait secrètement de ne plus jamais mentir. Plus à elle. pas à elle. plus jamais.
alors tu lâchas le morceau, concernant ta jambe. Tu lâchas le morceau, parce que tu préférais gâcher une soirée plutôt que vos retrouvailles, que votre relation. et un sourire. Doux sourire. En l’entendant. Cette petite poupée qui ne trouvait pas que la soirée était gâchée, qui semblait comprendre que ce serait souvent ainsi, qu’il n’y avait pas d’autres choix, que de celui de rester auprès de la quadragénaire, malgré les blessures mentales, les blessures physiques, ou de l’abandonner, et la tuer sur place. sans doute était-ce égoïste. si seulement ce n’était qu’égoïste, et non inhumain.
Parce que sa jambe lui faisait mal. Un mal de chien. oui… je… ça me rassure… si j’ai bien fait de te le dire. Et du coup, si si on peut sortir, je dois… je dois juste… marcher lentement… boiter. si jamais… si jamais tu veux sortir, bien sûr… je veux te faire plaisir, arya… je veux… voir un sourire, pas une mine inquiète. parce qu’elle voulait la savoir heureuse. heureuse, avec elle, surtout. Elle voulait imaginer un sourire sur les lèvres de sa fée pour le restant de ses jours. d’accord souffla-t-elle, tandis que son ange lui disait de ne pas être désolée de la situation. mais comment pouvait-il en être autrement ? tu te rendais compte qu’elle aurait peut-être voulu sortir, qu’elle le voulait peut-être, et que par ta lenteur apparente, tu allais la traîner. Tu te rendais compte que tu la rendais inquiète, finalement. ce qu’elle ne voulait pas.
Mais alors que la jeune femme lui proposait de regarder, le regard de quinn changea… parce que tu avais honte, tellement honte de ton corps. tu… ne fuiras pas ? comme une demande, alors qu’elle connaissait déjà la réponse. Elle savait qu’arya ne fuirait pas, elle le lui avait déjà promis. De ne pas fuir devant les marques laissées par le monstre. Et la quadragénaire alla s’installer sur le lit, tandis qu’elle demandait. je veux bien… parce que c’est toi… dit-elle doucement. Parce que c’était arya. Parce que c’était la femme qui possédait son cœur, qui s’était toujours montrée tendre avec elle, elle acceptait. je… j’enlève mon pantalon ? ou je relève au niveau de la jambe ? elle voulait faire au mieux. Ne voulait pas qu’arya se sente mal. Cette dernière se proposait de l’aider, après tout. elle était véritablement un ange. je… je te préviens… c’est… moche. moche, parce qu’il l’avait tellement détruite. Moche, parce qu’il n’avait pas eu pitié, qu’il avait continué. tu étais comme déchiquetée de l’intérieur, avec ses actions, ce monstre. et elle ne voulait pas faire peur à arya. Elle ne voulait pas que cette dernière aperçoive les marques et se sente encore plus mal, inquiète.
Parce qu’arya…
C’était son trésor.
Elle voulait la préserver.



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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya Empty Dim 4 Oct - 19:50


all through the night, i'll be awake and i'll be with you, all through the night, this precious time, when time is new, all, all through the night today, knowing that we feel the same, without saying, the same without saying. -- @quinn ziegler

Comme une force qu’elle ne soupçonnait pas, la force des sentiments, la force d’une tendresse éveillée malgré les désillusions passées. Comme une force qu’elle ne soupçonnait pas, cette main tendue vers elle, la retenant, la maintenant à la surface. Ta main, Arya, qui tient celle de la quadragénaire, qui l’empêche de s’échouer, de s’effondrer, de se laisser engloutir par ce gouffre de noirceur, par les pires pensées qui se sont déjà jetées sur elle par le passé. L’aveu qui reste en mémoire. Les envies de mourir, le soir de leur rencontre. Les envies de passer de l’autre côté, avant de la voir. Avant de la voir, elle. Une telle pression, sur ses épaules. Une telle pression, dans son esprit. Parce qu’elle n’accepterait jamais, jamais, qu’il puisse arriver quelque chose à Quinn. Qu’elle se laisse mourir par sa faute, à cause de son absence. Tu tiens trop à elle, Arya. Tu le réalises, chaque jour un peu plus. Tu tiens à elle et tu ne veux surtout pas lui causer le moindre mal. A défaut de pouvoir lui offrir ce qu’elle espère, ce qu’elle désire, tu fais en sortes d’être toujours présente pour elle, de lui donner la sensation d’être soutenue.
Ce qu’elle s’implique à faire, quand l’éditrice lui confie souffrir, ressentir des douleurs à la jambe. Quand l’étudiante comprend que son bourreau s’est encore montré violent avec elle, qu’il a encore usé de ses poings pour lui mal. Elle te l’avait dit, elle te l’avait dit, Arya. Mais t’as jamais eu l’occasion de le voir, t’as jamais eu l’occasion de le vérifier, jamais eu l’occasion de le réaliser, avant aujourd’hui. Ne dis pas de bêtises, il n’est pas question que tu sortes, tu dois te reposer. Reposer ta jambe, surtout. Le sourire accroché sur le minois, petit sourire, toujours doux. Toujours doux parce qu’elle refuse de la voir culpabiliser pour quelque chose qui n’est en rien sa faute. Pour quelque chose dont elle n’est pas responsable. Ce qui compte, c’est de passer une soirée avec toi. Tu te fiches de sortir, si c’est pour la voir souffrir, Arya. Puis t’es habituée, à ces soirées dans cette chambre. T’es habituée, et peut-être qu’un jour, vous pourrez enfin sortir à deux au grand jour. De loin, elle préfère s’assurer que sa jambe se remettra. Que le risque n’est pas trop grand. Je ne fuirai pas. Une main dans la sienne, elle l’accompagne jusqu’au lit, la laisse s’asseoir doucement sur le lit alors qu’elle entend ses paroles. Douces paroles, touchantes paroles, qui prouvent combien elle est unique, à ses yeux, encore une fois. A sa question, elle répond, sincèrement, avec le désire de la mettre à l’aise. Comme tu préfères Quinn, je t’assure que ça ira. Tu la laisses faire, tu la laisses choisir ce qui est le mieux pour elle, et tu n’as pas peur, tu ne prends pas peur. Tu prends sur toi, inspire un grand coup pour être certaine d’être à la hauteur, de l’aider comme il le faut.

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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya Empty Mar 6 Oct - 9:25


i don't know why this has happened but i probably deserve it. i tried to do my best but you know that i'm not perfect. i been praying for forgiveness, you've been praying for my health. when i leave this earth, hoping you'll find someone else -- @arya warren

Un véritable trésor, ange gardien qui veillait sur elle. une véritable chance, qu’elle avait de l’avoir, qu’elle avait de la voir, qu’elle avait d’être sur le chemin de la rédemption, puisqu’arya faisait de grands efforts pour lui pardonner, et que cela la touchait. parce que tu n’imaginais pas une vie sans elle. sans ton petit chat, sans ton âme sœur. Peut-être n’aimerait-elle jamais ton cœur comme tu aimais le sien, peut-être ne t’aimerait-elle jamais de la même façon que tu l’aimais, mais elle était ton âme sœur, tu le savais. Il n’y avait personne d’autre, dans ce monde. même isabella n’avait pas ce titre, quand bien même ton amie était une ancre dans ta vie, qui te maintenait à flot, t’empêchait de partir à la dérive. et cette chance qu’elle avait, elle la saisissait, quinn. Elle ne voulait pas voir son ange partir, elle ne voulait pas la voir fuir. Ainsi, elle lui disait la vérité, désormais, même quand cette dernière semblait plus douloureuse que le mensonge. Parce qu’elle ne voulait plus rien gâcher, elle ne lui mentait plus. elle assumait chaque parole, elle espérait ainsi réparer ses torts, ne plus avoir mal, cette conscience qui lui faisait défaut. Parce que blesser sa belle petite fée était mortel, pour elle. le simple fait de l’avoir fait l’avait totalement détruite. Elle ne voulait pas se risquer à recommencer, elle ne voulait que lui apporter du positif, du bonheur. à sa petite échelle.
Et si la vérité difficile était plus saine que le mensonge magnifique, alors elle lui dirait la vérité.
La vérité sur sa jambe, saccagée. La vérité sur sa blessure, si vive. Elle ne pouvait que boiter, mais voulait lui assurer une bonne soirée. aussi parla-t-elle de sortir, si son chat le désirait. Elle voulait lui faire plaisir avant tout. tu t’étais rendue compte qu’en lui cachant ton mariage abominable, quand bien même tu avais toujours voulu la faire passer en premier, tu avais été égoïste. Alors que ton seul souhait, était de vivre pour elle. plus loin que l’amour, il y avait cette dévotion, tu voulais la rendre heureuse, tu ne voyais que par elle. et si son ange voulait sortir, elle marcherait lentement avec elle.
Et si son ange voulait rester, elle serait ravie de reposer sa jambe auprès d’elle. chose qu’arya lui commanda doucement. tu as raison… moi… tant que je peux rester avec toi… une vérité. la plus sincère, la plus profonde, la plus réelle… elle ne l’avait jamais cachée, elle ne désirait que ces moments avec elle. que ces moments dans ses bras, ou à ses côtés. parce que ton amour pour elle était fort, quinn. Parce que sa simple présence guérissait tes maux de l’esprit. parce que c’était arya. Sa lueur, sa seule lumière dans les ténèbres de sa vie. et alors que cette dernière lui assurait qu’elle ne fuirait pas, quinn se dirigea vers le lit pour lui montrer, non sans lui demander ce qu’elle préférait, entre retirer son pantalon pour plus de confort, mais peut-être au risque de la mettre mal à l’aise, ou remonter son bas. je… je vais l’enlever alors… je comprendrais que… tu te caches les yeux, ou que tu me demandes de me mettre sous la couette. parce qu’en retirant son vêtement, arya put les voir. Ses deux jambes. Cuisses marquées de bleus, d’entailles, de cicatrices. Fesses ayant même quelques cicatrices de brûlures, lorsque son bourreau avait un jour voulu assouvir un fantasme de lui verser de la cire chaude sur le corps, alors qu’elle protestait, qu’elle lui suppliait de ne pas le faire.
mais malgré tes nombreuses suppliques, il n’avait jamais arrêté de faire ce qu’il désirait, que ce soit d’abuser de toi, ou de te détruire. et sa jambe, longue blessure, du sang séché autour de la plaie. Le résultat de son dernier chef d’œuvre, artiste du dégoût.
Même ses pieds étaient saccagés.
je… je sais que… c’est horrible... écœurant… elle. son corps. son corps aussi affreusement décoré.
Mais elle avait confiance en arya. En arya qui lui avait dit qu’elle ne fuirait pas.
Elle avait confiance.
Même si elle avait peur.


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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya Empty Sam 10 Oct - 16:48


all through the night, i'll be awake and i'll be with you, all through the night, this precious time, when time is new, all, all through the night today, knowing that we feel the same, without saying, the same without saying. -- @quinn ziegler

Une vérité réclamée, des mensonges reprochés, des conséquences assumées. La relation est transparente, à présent. Sans artifices, sans faux semblants. et pourtant, les mots demeurent dans un silence éternel. Le mari de quinn n’est pas abordé, malgré les aveux sur sa blessure. Les souffrances d’arya ne sont pas abordées, david restant un secret, malgré les allusions sur son cœur brisé. c’est tellement toi, arya. Exigeant l’exclusivité, l’entièreté, l’honnêteté, mais trop renfermée pour, toi aussi, te livrer. Trop pudique pour, toi aussi, te confier. elle n’ose pas, ne sait pas si elle doit poser les questions à quinn. Lui demander ce qui s’est passé, ce qui est encore arrivé pour que sa jambe se retrouve invalide. Elle ne sait pas, parce qu’elle ne l’a jamais fait. Parce qu’elle est passée de l’ignorance à la révélation brutale. Parce qu’après, elles se sont déchirées, elles se sont séparées, elles se sont éloignées, et que le sujet s’est effacé.
tu refuses cependant de jouer l’aveugle, arya, de prétendre que tu ne vois rien. Ni la souffrance de quinn, ni son besoin de se réfugier dans tes bras, ni ses bleus. Tu refuses d’être de ceux qui ferment les yeux face à une femme en danger. Mais cette situation, elle est compliquée, plus que tout et il te faut le temps de t’y habituer, le temps d’apprendre à le gérer. ce qu’elle tente de faire, en lui faisant promettre de s’allonger, en acceptant sans hésiter de passer la soirée ici pour s’en occuper. Parce que quoi qu’elle ait pu faire, elle le mérite, Quinn. Elle mérite de pouvoir se reposer sur quelqu’un.
Faible sourire à l’entente de ses premières paroles, avec l’intuition que ses mots sont sincères, toujours. Qu’elle ne veut qu’elle, toujours. Ce n’est qu’en écoutant les suivantes, qu’elle réagit finalement, d’un ton assez léger. quinn, je suis étudiante en médecine. je suis habituée à regarder des blessures, tu sais. doux sourire, une manière de la rassurer, de la détendre, de lui prouver qu’elle a les épaules pour encaisser. je suis même habituée à les soigner. et pourtant. Pourtant, en regardant la quadragénaire retiré son pantalon, elle découvre l’horreur. Des cuisses saccagées, des jambes brisées, même ses pieds. Même ses pieds vont mal. tu ne dis rien, arya, une seconde. Une seule. Mais tu ne détournes pas le regard. Tu fais face au drame, tu fais face à la douleur, pour elle. Parce que t’as promis de ne pas t’en aller, de ne pas l’abandonner. son cœur a mal, pourtant. Son cœur a mal, parce qu’il ne s’agit pas d’une inconnue. Il s’agit de quinn. Sa quinn, qui restera à jamais sa quinn. Quoi qu’il se passe.
Ses mots lui font peut-être autant mal que la vision de son corps, parce qu’elle réalise l’image que la quadragénaire est obligée de supporter, tous les jours. L’image d’elle-même. Alors naturellement, doucement, silencieusement, elle s’assoit près d’elle, juste un instant, en posant l’une de ses mains contre sa joue quand l’autre vient de nouveau saisir l’une des siennes. tu es l’une des plus belles femmes que je n’ai jamais rencontrées. Je le pense depuis le premier soir. Tu ne seras jamais écœurante. des paroles chuchotées, son regard puissant plongé dans celui de quinn, sincère dans le moindre de ses mots. Sincère dans ce qu’elle éprouve, à cet instant bien précis. t’aimerais pouvoir faire plus pour elle. T’aimerais pouvoir la guérir, physiquement, psychologiquement. Lui offrir un nouveau départ ou effacer le passé. Mais tu t’en sens incapable, arya. Pour le moment, du moins, tu t’en sens incapable. Raison pour laquelle tu prends autant soin d’elle, ponctuellement, pour l’aider à aller mieux au moins pour ce soir.
Se levant pour attraper un petit coton faiblement imbibé d’eau tiède, elle s’approche de nouveau de quinn avec cette douceur qui lui est propre. je vais nettoyer ta jambe et m’occuper un peu de toi… si tu souhaites que j’arrête, tu n’as qu’un mot à dire… un sourire qui lui est adressé, parce qu’elle ne veut surtout pas lui donner la sensation de la forcer, de violer son intimité. tu veux l’aider, arya, mais t’imagines combien ça doit être difficile pour elle de laisser quelqu’un toucher son corps, un corps dans cet état, aussi abîmé, aussi fragile. et tendrement, à l’aide du coton, elle nettoie doucement le sang séché qui disparait rapidement. Juste avant de soulever légèrement ses pieds pour les prendre sur elle, passant délicatement un peu de crème sur ces derniers. cela te fera du bien de rester tranquille ce soir. tranquille, et en sécurité.
tranquille, et en sécurité,
Auprès de toi, arya.


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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya Empty Ven 16 Oct - 5:52


i don't know why this has happened but i probably deserve it. i tried to do my best but you know that i'm not perfect. i been praying for forgiveness, you've been praying for my health. when i leave this earth, hoping you'll find someone else -- @arya warren

Comme une peur qui s’envolait, comme si le soulagement prenait possession d’elle, alors qu’elle entendait sa petite fée parler, qu’elle se souvenait que cette dernière était habituée à soigner. Mais la soigner elle, non. Du moins, pas ça. Arya l’avait déjà soignée auparavant, mais désormais, elle savait ce qu’il se passait dans sa vie, ce n’en était sûrement que plus compliqué. mais au moins, c’était honnête, c’était sincère, il n’y avait aucun mensonge, juste une verité écrasante. vérité, comme quoi elle aurait toujours besoin des bras de son petit chat. Vérité comme quoi elle ne savait vivre sans elle. un amour, une obsession, quoiqu’il en fut, quinn avait besoin d’arya… la preuve en était, que tu te détruisais sans elle. sans celle qui t’avait sauvée, tous les jours de ta vie depuis que tu la connaissais. Sans celle qui t’avait sauvée, plus de fois que tu ne pouvais réellement les compter. Et les déchirures avec elle, c’étaient des coups de poignards dans son cœur, que tu t’empressais de reboucher avec de l’alcool, que tu t’empressais d’effacer avec du poison. elle ne pouvais pas vivre sans sa arya. Elle avait besoin d’elle. et un sourire presque timide vint sur ses lèvres lorsqu’arya lui assura que tout irait bien. pourtant… pourtant, lorsque tu retiras ton pantalon, tu pus voir l’horreur sur son regard. la peur, aussi. Tu pus voir qu’elle n’avait jamais vu ça, un tel déchainement de haine sur ses jambes. elles… elles sont hideuses… je sais… je… je suis hideuse… fut-ce pour cette raison, pour ces paroles, que doucement, son petit chat vint prendre sa main en lui assurant qu’elle était l’une des plus belles femmes qu’elle avait rencontré. était-ce pour te réconforter ? il y eut un sourire, preuve que cela fonctionnait. même… même ça ? dit-elle en désignant ses jambes. même ça ne peut pas me rendre écoeurante ? c’était une vraie souffrance, que de vivre avec ces marques, chaque jour. que de les subir, encore et encore, alors que son mari en rajoutait, tout en abusant de son corps, de son intimité, de son être. C’était une vraie épreuve, mais le fait qu’arya ne puisse que la trouver belle ne put que lui donner le sourire, doucement, avant de lui dire tu es gentille… ou flatteuse… et puis… tu sais… tu parles de belles femmes… mais tu ne dois pas t’être beaucoup regardée dans une glace, alors… parce que tu es la plus belle de toutes. elle le pensait sincèrement. arya, c’était ta fée, c’était ton ange, c’était ta déesse. C’était la femme qui avait ton cœur, c’était ce petit chaton que tu voulais préserver, et aimer. et sa beauté était presque inhumaine. Elle la voyait réellement, sincèrement avec des yeux de femme amoureuse, relatant de la splendeur des courbes et du visage qu’elle aimait tant, de cette femme qui savait la faire vivre. Et alors que la jambe de la quadragénaire se retrouvait allongée sur le lit, et que l’infirmière personnelle se décidait à nettoyer, en premier lieu, les blessures de la veille, quinn ne put qu’acquiescer, tout en grimaçant un peu au contact du coton contre sa peau. mais, de peur qu’arya arrête, elle ajouta ce… ce n’est rien… c… continue s’il te plait. Tant que ce n’est pas de l’alcool, ça ira. même si elle se doutait bien qu’il faudrait sans doute nettoyer à l’alcool. Elle en frissonnait rien qu’à l’idée. Frisson bien vite remplacé par celui d’une douceur fraiche contre la peau de son pied, une crème rien que pour elle, pour son bien être, pour la soigner. Cela faisait du bien. c’était comme si un ange venu des cieux, du paradis, déposait sur ta peau une portion de bonheur. pour effacer ce malheur. Et en l’écoutant, elle lui dit doucement tant que… tant que je ne gâche pas ta soirée… ça me va… un sourire doux, tendre, et des yeux qui se posaient sur sa jambe. c… c’est un vase. Si jamais tu te demande ce qui a pu me faire cette blessure… un vase, lourd, ancien, porté par son mari pour le fracasser sur sa jambe, alors qu’il la détruisait toujours plus. mais… ce n’est pas pire que… enfin… elle avait du mal à en parler. Mais puisqu’arya était au courant, cela restait plus facile. Moins effrayant. Plus douloureux, néanmoins. pardon… je n’aurais pas dû… je voyais… je voyais que tu regardais… je pensais que tu te demandais… je… je ne voulais pas gâcher ce moment… désolée… parce que c’était son chaton, sa fée, son ange, elle voulait lui dire, lui parler, se sortir ces pensées horribles de son esprit. mais elle voulait aussi préserver arya.
Préserver la seule personne au monde qu’elle aimait ainsi. La personne la plus importante de sa vie.
Parce que sans arya, elle s’effondrait.
Et qu’à ses côtés, elle vivait.


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Message Sujet: Re: happiness therapy - quarya   happiness therapy - quarya Empty Dim 25 Oct - 18:50


all through the night, i'll be awake and i'll be with you, all through the night, this precious time, when time is new, all, all through the night today, knowing that we feel the same, without saying, the same without saying. -- @quinn ziegler

Elle n’ose imaginer, quel esprit tordu, quel esprit sadique, quel esprit tortionnaire est son mari. Elle n’ose imaginer comment quelqu’un peut vouloir, désirer, faire autant de mal à quelqu’un d’autre. Il la voit, tous les jours. Il la regarde, tous les jours, Quinn, voit l’état de son corps se dégrader. Et il continue, quand même. Il continue malgré cela à lui infliger les pires sévices, les marques toutes plus ignobles les unes que les autres, des douleurs inimaginables. quand tu l’observes ainsi, arya, réalisant que tu dois même prendre soin de ses pieds pour la réparer, tu comprendrais presque pourquoi elle ne t’a rien dit. Pourquoi elle a préféré s’enfermer dans cette bulle avec toi, pour s’échapper, l’espace de quelques instants, de quelques nuits, de son quotidien d’enfer. elle réalise qu’elle s’est montrée dure, en la rejetant perpétuellement, et que, même en condamnant son mensonge, elle se doit d’être présente pour elle. parce que tu t’es approchée, tu t’es attachée à elle, telle qu’elle était, et tu ne peux décemment pas la jeter en comprenant qu’elle est cassée. secouant la tête machinalement, elle ouvre son corps et propage l’atmosphère de ses mots les plus sincères, pour la soigner aussi, psychologiquement. Pour faire disparaître ses plus sombres pensées. non, tu n’es ni hideuse ni écœurante. Tu es belle, tu es magnifique. sa voix est douce, tellement, parce qu’elle refuse de laisser quinn imaginer le contraire. De l’autoriser à se dénigrer en permanence. à s’observer comme un monstre alors qu’elle n’est qu’une victime. elle n’est pas un monstre, elle n’est qu’une femme brisée en deux par la vie, par un bourreau qui ne désire que la détruire, encore et encore. et toi, dans tout ça, arya, t’es bonne à quoi ? les questions qui se bousculent, alors qu’elle tente de l’aider du mieux possible. Alors qu’elle lui offre son temps, son affection, et des soins. Mais peut-être que ce n’est pas assez. Peut-être qu’elle ne pourra jamais être soignée. Juste être aimée.
Son sourire lui fait du bien, percevoir qu’il existe encore un peu de vie en elle lui fait du bien. Et ce sourire, elle le lui retourne, en entendant ses paroles au sujet de sa propre beauté. c’est quelque chose que tu sais lire en elle, arya, sa sincérité lorsqu’elle te place sur un piédestal. Et tu te souviens encore de son regard, le soir ou tu t’es dévêtue, te retrouvant en sous-vêtements, pour dormir avec elle. le désir est là, le désir existe en la quadragénaire, il ne disparaît pas. je crois que c’est toi la flatteuse ! un rire, doux. merci. son regard se plonge dans le sien, quelques instants, avant de reprendre son travail sur son corps. Un travail un peu difficile pour quinn, comme elle l’imaginait, mais elle tout ce qu’elle peut pour se montrer douce avec un brin de tendresse en prime. tu penses à silver, et t’essaie de t’appliquer autant que tu peux le faire avec elle, arya. je continue, ne t’en fais pas. Je vais faire tout ce que je peux avec ce que j’ai dans ma trousse. C’est promis. ce qu’elle aimerait pouvoir l’accompagner chez un médecin, qu’il fasse ce qu’il y a de mieux pour elle. Qu’il la soigne, qu’il efface toutes les traces du passage de ce monstre. mais tu ne peux pas, alors tu le fais toi-même, avec tout ton cœur. attrapant de quoi faire un bandage dans son sac, elle en fait un léger autour de sa cheville pour qu’elle reste immobile. tu sais, quand… quand tu as mal quelque part ou que tu as une blessure… appelle-moi, ok ? qu’elle demande, faiblement, pour que l’éditrice sache qu’elle peut compter sur elle. Toujours. Que peu importe ce qui s’est passé entre elles, elle est là, elle est à ses côtés, et elle ne la laissera pas en difficulté.
Elle est là, physiquement, émotionnellement. Alors quand quinn lui explique, lui avoue ce qui est à l’origine de cette blessure, elle l’écoute. Elle l’écoute avec attention, en mesurant l’horreur de ce qu’elle a dû vivre. De ce qu’elle doit vivre jour après jour. oh, quinn… après t’être occupée de son corps, tu t’engages à en faire de même avec son âme. alors arya se rapproche d’elle, quitte le bout du lit pour la retrouver, posant ses mains sur sa taille. tu as le droit de me parler… tu peux me parler… si tu en as besoin, je suis là… des excuses non acceptées, au sujet de ses confessions, parce que quinn a peut-être besoin de se confier, de relâcher la pression, d’évacuer ses tourments. et qui d’autre que toi, pour les recevoir, arya ? pour t’imprégner de sa souffrance ?

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