SAVE THE QUEENS
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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 ⦅ this time she felt so different ⦆

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Message Sujet: ⦅ this time she felt so different ⦆   ⦅ this time she felt so different ⦆ Empty Dim 23 Aoû - 20:50


i cant' do this anymore, i'm too weak
« “you should have known that you could not avoid the pain forever,” he says. she thinks, i know, but she’d never admit that so she states, lips pressed into a thin line, jaw set, “i learned more from pain than i could’ve ever learned from pleasure.” - “i know,” he retorts and her glance shots up. she takes a deep breath but even fresh air can’t cover the taste of bile in the back of her mouth. » song Juillet 2020, home ft. @Vitaly Yakov



Le silence l’entoure. Le silence d’or après trop de mots, trop de paroles. Derrière elle la porte claque sous le poids de son corps. Ses jambes viennent de l’abandonner, et elle s’effondre. It's hard to live with a body that wants to survive, with a mind that wants to die and a heart that is already dead. C’est la douleur qui ouvre ses yeux, celle qui bat au même rythme que son coeur, lentement afin que la souffrance s’imprègne. Sur son visage les larmes ne se déversent pas, parce que pendant trop longtemps elles ont coulées. Assise sur le sol en marbre de son immense demeure, Rebecca Eames souhaite disparaître. S’effacer de la surface de la terre, pour ne plus rien ressentir. Son corps est une armure, celle qui contient toute la lave qui l’anime. Ses mains se portent à son cou, comme si leur chaleur allaient aider à faire passer la pilule plus facilement. Mais elle n’y arrive pas, elle n’arrive pas à trouver la force de respirer. Dans les rues de New York elle est une reine, elle domine ses adversaires et les atomisent par la force de ses mots. Ici, derrière cette porte, elle n’est plus rien. Elle ne fait pas le poids face à cette mascarade bien rodée depuis des années. Parce que la douleur cette fois ne s’éteint pas, prend possession d’elle comme cela aurait toujours du être. Elle inspire avec difficulté, expire de la même façon. Ses doigts eux retrouvent son visage et le cache. Comment c’était-elle ainsi persuadée, toutes ses années, de pouvoir y arriver ? Parfois elle avait cherché le destin, laissant ses yeux analyser les visages l’entourant, le cherchant, toujours. Et à chaque fois qu’il n’était pas là, elle c’était sentie vide. Mais aujourd’hui, c’était pire. Pire parce qu’elle l’avait vu. Pire parce qu’elle l’avait retrouvé, si différent et pourtant … Elle avait retrouvé celui qui des années auparavant avait fait battre son coeur, comme personne ne l’avait jamais fait avant lui. Ni après lui d’ailleurs. C’est un cri qui est bloqué là, dans sa gorge. Celui qu’elle à eu envie de pousser en le laissant partir à nouveau. Ne pars pas. Reste avec moi. Les mots qu’elle avait tant de fois voulu lui dire, les mots qu’elle avait chuchoté entre ses larmes à l’enfant qu’il n’aura jamais connu. Elle pouvait appeler Athèna, elle en avait conscience. Sa cousine avait partagé avec elle bien assez de choses pour qu’elle n’ai pas besoin de parler, seulement pleurer. Mais elle n’était pas comme ça Rebecca, ne l’avait jamais été. Ne le serait probablement jamais. Bien trop fière pour accepter de montrer ses faiblesses. Parce que ressentir ce genre de chose, cette douleur qui vous ronge jusqu’à l’os … C’était sa plus grand faiblesse, celle qu’elle pensait avoir dompté avec le temps, à tord. Elle préfère s’enfoncer dans la solitude la Eames, ne pas parler à haute voix de son fils qu’elle avait tenu pendant quelques minutes suspendues dans le temps. Assez pour que l’enfant reconnaisse sa mère, serre de ses doigts si faibles le pouce qu’elle lui offrait, avant de pousser son dernier soupir. Elle n’oubliait pas, jamais. Cela hantait ses nuits, et ses jours. Mais elle continuait de se battre, convaincue qu’une fois la guerre gagnait elle irait mieux. Foutaises. Elle n’irait jamais mieux. Elle est restée trop longtemps imperméable Rebecca, enfermé robotiquement dans sa vie parfaite. Presque parfaite. Pleurer ne semble pas être la solution, tout arrêter est celle qui s’offre à elle, celle qu’elle ne choisira pas. Elle enfonce ses poings contre ses yeux, ceux qui ne pleurent plus, jamais. Pourquoi fallait-il qu’elle soit autant humaine ? Son père avait passé sa vie à la façonner tel une poupée, pourquoi n’avait-il pas supprimé son coeur de façon définitive ? Parce qu’il avait essayé. Il avait tenté d’effacer Priam, mais cela n’avait pas marché, renforçant l’amour de la jeune femme pour celui qui « ne la méritait pas. » Il n’y avait pas d’issue possible. Elle pouvait prendre sa voiture, retrouver Priam et tout lui dire. Absolument tout. Sortir de sa poitrine toute cette douleur, tout ce qu’elle avait vécu sans lui. Ainsi il la haïrait, ainsi elle ne verrait pas dans son regard ce qu’elle avait vu aujourd’hui : les méandres d’un amour impossible. Mais elle ne le ferait jamais. Parce qu’il ne pouvait pas savoir, il ne devait pas connaître cette douleur, lui aussi. Elle pouvait s’enfuir. A l’autre bout du monde, tout quitter et ne jamais revenir. Mais alors tout ce qu’elle avait fait jusqu’alors, ne servirait à rien. Elle ouvre les yeux, elle savait ce qu’elle pouvait faire. Elle se relève, déterminée, abandonnant derrière elle ses affaires. Ses escarpins claquent contre le marbre, suivant un chemin qu’il connaissent parfaitement. Ses doigts trouvent le mur, la lumière l’aveugle mais elle continue d’avancer. Elle dépasse les canapés blancs, la table basse immaculé. Et trouve enfin son refuge, ses mains tremblent mais les gestes sont assurés tandis qu’elle déverse dans un verre épais le liquide ambré qui effacera tout. Elle s’en abreuve à deux reprises, lèvres avides. Et elle sursaute, quand elle entend la porte d’entrée s’ouvrier, et se fermer. Elle n’attendait personne ce soir, elle devait être seule. La peur n’a pas le temps de s’installer quand elle reconnaît le parfum qui se dégage, quand elle reconnaît le bruit de ses pas, et la silhouette de son ombre. Rapidement elle tente de reprendre de sa contenance, elle cache le verre déjà vide, referme la bouteille. Rapidement elle ré-ajuste sa chevelure, sa robe, et essuie le dessous de ses yeux dans le reflets de la déserte dorée. «  Je croyais que tu devais rentrer dans deux jours. » elle s’exclame, pas de bonsoir, pas de sourire aux lèvres. C’est trop dur pour elle, impossible, en l’instant de sourire. Pourtant elle essaye de donner le change, comme elle l’a fait toute sa vie, habile actrice d’ordinaire. Elle attrape deux nouveaux verres, un qui ne possèdent pas déjà la marque de ses lèvres et les remplis. C’était ce qu’elle ferait si les choses étaient différentes, si elle n’était pas en train de s’éteindre, doucement.
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Message Sujet: Re: ⦅ this time she felt so different ⦆   ⦅ this time she felt so different ⦆ Empty Mar 25 Aoû - 8:34


( you're my light in the darkest night )
« “You still love him,” he says, half question, half demand. “Of course I don’t.” She replies. But then part of her wonders whose arms she’d run into if she still had the choice. “You still think of him,” he whispers, when she’s turned off the lights and lies there trying not to give her thoughts away. “Go to sleep,” she says. But when her eyes are closed and she drifts between consciousness, she swears it’s his voice she hears and his fingers tracing the rise and fall of her ribs. “Do you miss him?” He asks. “No.” And it’s not a lie, not really. But part of her still remembers how he made her smile and how she buried her 2am laughter into his chest. Part of her still questions the possibility of seeing him again, and she thinks, maybe just once, for old time’s sake. “Would you go back?” He finally asks. And she can’t help herself. “Yes.” She says, “yes.” » song Juillet 2020, home ft. @rebecca eames



Vitaly, le loup solitaire, il ne s’est pas imaginé devenir le roi des enfers. Il est longtemps parti s’envoler parmi les astres dans une solitude agréable pour noyer la chaos de son âme. Sans point lumineux pour le guider autour des étoiles aveuglantes. Marin perdu dans les mers de Poséidon, il n’a jamais eu de boussole directrice autour de lui. Lui, il a appris trop précocement que les routes de l’existence sont sinueuses. Il l’a compris quand il a été dépossédé de son innocence par la violence de son patriarche tyrannique. Des éclats de cœur éparpillés sur le bitume avant d’être projetés contre sa planète. Jeune âme torturée qui a perdu contre la grandeur d’un géant. Il s’en est nourri de cette douleur asphyxiante. Lui, il s’est relevé le louveteau apeuré. Et l’ancienne proie est devenu le prédateur affamé. De ses dents carnassières, il a détruit le monstre qui l’effrayait. Il s’en est libéré de ses chaînes brûlantes. L’immortalité elle s’est offerte à lui. Il a vu son cœur devenir un vent de poussières stellaires. Lui, il a préféré protéger ses fragilités invisibles. Murs protecteurs contre la violence des monstres. Il refuse de ressentir une souffrance dévastatrice. Une affliction paralysante. Guerrier libre, il a repoussé la beauté captivante des filles d’Eve. De sa force, il a lutté contre leurs regards hypnotiques. Paroles de sirènes pour le condamner à l’agonie d’un marin noyé. Toutes, elles n’ont pas existé. Ses yeux aveuglés ne les regardent pas. Il les a laissé errer dans les débris galactiques les somptueuses comètes. Lui, il a préféré l’agrandir son empire satanique. Il a ôté le bonheur dans les yeux des âmes innocentes. Horrible meurtrier, il a détruit les planètes bienveillantes pour répandre la violence. Constamment il le fait sans une once de compassion pour envahir ses veines. Lui, il en répand des litres de sang sur le bitume gelé. Quelques heures plus tôt encore, il l’a torturé cet ennemi divin tentant de le noyer pour causer sa perte. Vitaly, il s’élève quand les autres percutent les astéroïdes. Maintenant qu’il a fini de rappeler sa grandeur aux inconscients, c’est vers son antre qu’il se dirige. L’antre qu’il partage avec la reine de cœur. Il a les pas rapides pour la rejoindre la sublime créature qui l’envoûte l’invulnérable Vitaly. Il se sent immédiatement chez lui quand sa main ouvre la porte supposée le mener au paradis. L’atmosphère est libératrice. Et, elle, elle a le regard qui le plonge dans un océan gelé. Une mer de doute. « Je croyais que tu devais rentrer dans deux jours. ». Elle porte un coup douloureux dans sa poitrine. Une épine fine dans ses entrailles. Voix froide qui gèle son esprit. Elle a les gestes mimétiques. « Bonsoir chérie. Tu as l'air heureuse de me voir on dirait. Je pensais que ça te ferait plaisir que je rentre plus tôt pourtant. » Lui, il le sent qu'elle a l'âme qui se balade. Le coeur qui se tourmente. Il n'est pas aveugle, dans l'obscurité ou dans la clarté, il la remarque l'absence de lueur dans les yeux éclatants de la déesse promise. Le chaos dans l'âme écorchée de la compagne sacrée. Douce comète qui semble l'avoir percuté l'astéroïde menaçant, comme si finalement Fenrir, il l'avait entraîné avec elle en enfer la fille du paradis. Vitaly, il la connaît l'étoile filante, il y a souvent accès à son esprit. Plus souvent qu'elle ne peut franchir les barrières impénétrables de sa boîte crânienne. Lui, qui maintient les barricades pour éviter qu'elle se réveille la bête qui sommeille. Lui, qui refuse de le dévoiler le diable difforme qu'il abrite. Rebecca, elle est pure quand lui, il est abject. Rebecca, elle est divine, quand lui, il est satanique. Vitaly, blasphème des dieux. Pourtant, pour elle, il les montre les parcelles infimes d'astre lumineux qu'elle anime dans sa chair. Elle la fait naître la couleur quand il n'y a que le noir qui existe sur cette route stellaire interminable. A côté de la créature mystique, il s'améliore le parricide. Il le quitte presque ce monde des morts. Royaume souterrain rempli de soldats de satan. Elle le frôle, elle distille la vie dans sa carcasse vide de monstre immortel. Soudain dans la nuit à l'air chaud, il le sent l'air glacial qui s'infiltre entre les murs. La banquise, elle en gagne des centimètres à chaque battement de l'aiguille sur l'horloge du temps. La déesse, elle est douée pour manipuler les faibles êtres humains. Les innocents qu'elle envoûte de sa voix de sirène. Le roi des ténèbres, il n'est pas crédule. L'innocence des naïfs il ne l'a jamais connu, elle a disparu au premier coup porté sur sa peau par le tyran Yakov. Il le sent dans sa poitrine qu'il y a un mal silencieux qui la ronge celle dont le sourire s'est noyé dans les vagues de Poséidon. Il l'accepte son silence passager, rempli de cet espoir certain d'un croyant qu'elle va se confier quand la violence des vents divins se sera apaisée. Lui, il est là. Vitaly, incapable de disparaître dans un trou noir. Fidèle à celle à laquelle il a juré allégeance pour l'éternité. Il la veut pour le meilleur et pour le pire, il se l'est juré. Il s'approche. Il les fait, les quelques pas en avant pour rejoindre la planète vénérée. « Je voulais te faire une surprise. ». Il a le ton qu'on ne lui connaît pas au loup solitaire. Chaleur qui ressemble à celle d'un incendie agréable. Il n'a pas la voix menaçante d'un meurtrier sanguinaire qui les détruit les constellations sacrées ou qui les ravage les âmes gouvernées par des peurs désespérées. Sa déesse, il la protège des attaques furieuses des tyrans qui s'avancent. Bouclier pour sauvegarder la magnificence de ce joyau créée par les dieux. Il le refuse qu’elle s’écorche le cœur contre un glacier assassin. Lui, il ne l’accepte pas que les orages de Thor viennent la foudroyer. Le protecteur maléfique, il veille. Vitaly, il veille par amour pour cette femme interdite, Rebecca, son jardin d’Eden, sa Nemesis destructrice, elle est sa faiblesse ultime. L’épée de Damoclès qui déstabilise sa destinée de meurtrier. Elle le rend presque beau dans son immondice l’hydre déformé. Depuis qu’il l’a attrapé en plein vol stellaire, il n’arrive plus à partir le nébuleux Vitaly. Partir loin d’elle, la déesse magnétique, il n’a pas su le faire avant qu’elle capture son cœur pour faire réapparaître des battements disparus. Elle, de son pouvoir invisible, elle a insufflé de l’amour dans cet être robotique. Elle, elle l’a chamboulé la météorite, qu’elle a détourné de sa collision contre une galaxie. A son tour de la rattraper avant la chute mortelle dans le vide de l’espace. Il la saisit sa main à la douceur de la soie, il espère l’empêcher de se planter dans sa peau la lame des géants. Il ne veut pas qu’elle s’éteigne la lumière divine qu’il vénère. Le temps s’interrompt quand il le capture son regard chancelant. « Je nous ai réservé un week-end. Toi et moi au bord de l'eau en Californie. ». Les yeux prophétiques de l’ange, ils s’alourdissent d’un fardeau titanesque. Et, la confusion inattendue, elle s’installe dans la poitrine du marin qui perd son ancrage. Il se fige pour la comprendre la présence du brouillard oppressant. Et Vitaly, il est un astre qui se détourne de son sens de gravitation. Guerrier acharné, il veut faire disparaître cet étrange étau autour de sa silhouette d’acier. Les poumons vides d’oxygène. Ce territoire allié lui semble champ de bataille stellaire désormais. Démuni de toute arme, il continue le combat pour cette princesse du paradis. Etincelle qui l’anime. « Qu’est ce qu’il y a ? » Il en a besoin des réponses pour éclaircir sa vue. Jamais il ne capitule le loup sauvage. Jamais, il ne recule, même quand elles s’infiltrent dans sa chair les balles furieuses des adversaires. Prêt à sauter dans un océan aux vagues meurtrières pour la survie du royaume paradisiaque qu’elle lui offre.
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Message Sujet: Re: ⦅ this time she felt so different ⦆   ⦅ this time she felt so different ⦆ Empty Dim 6 Sep - 12:10


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« “you should have known that you could not avoid the pain forever,” he says. she thinks, i know, but she’d never admit that so she states, lips pressed into a thin line, jaw set, “i learned more from pain than i could’ve ever learned from pleasure.” - “i know,” he retorts and her glance shots up. she takes a deep breath but even fresh air can’t cover the taste of bile in the back of her mouth. » song Juillet 2020, home ft. @Vitaly Yakov



Le silence de la demeure est son salut, et sa pénitence. Celui qui lui donne une forme de liberté de s’exprimer, et celui qui l’étouffe. Rebecca est à la dérive, plus rien ne la maintient debout, tout l’accable. Son passé revient par vagues la frapper à la figure, s’entremêlant au présent, à ses quelques minutes hors du temps qu’elle aura partagé avec lui, au milieu d’un public qu’elle avait fini par occulter. Elle c’était laissé dériver, vers lui, pour le retrouver. Sentir son souffle l’effleurer, ses yeux la détailler. Ombre d’elle même depuis des décennie, elle c’était mise à vivre de nouveau sous le contact de sa peau … C’était ce qui à l’instant, la rendait aussi pathétique. De ne pas être capable d’être aussi forte que tout le monde le croit, de ne pas être une femme forte et indépendante comme elle se plaît à le faire imaginer aux autres. Elle à toujours été dépendante Rebecca, de l’amour des autres. De l’amour de Priam. Le deuil elle ne l’a jamais fait, écartant les sentiments venant la piquer, les effaçant d’un revers de main. Aujourd’hui c'est tout ses oubliés qui l’accable, qui l’étouffe, qui la tue … Et elle veux juste les laisser faire, disparaître sous ses sentiments furieux d’avoir été mis au silence. Se laisser sombrer dans le monde des limbes et ne pas savoir ce qui arriverait ensuite. Mais il faut croire que la vie tient trop à lui rappeler, qu’elle n’est pas celle qui donne les ordres, elle n’est pas celle qui choisit. La porte d’entrée s’ouvre, et la présence de son fiancé prend déjà place au milieu de la pénombre qui s’apprêtait à l’emprisonnée. Elle ne s’y attendait pas la blonde, elle n’a pas vraiment le temps de rebondir, d’enfermer à nouveau tout ce qu’elle avait laissé sortir. Elle essuie ses larmes rapidement, reprend de la prestance, relève les épaules. Et elle voudrait être capable de l’aimer, capable de se jeter dans ses bras pour l’accueillir mais la peau d’un autre à laissé ses empreintes sur sa peau. L’amour perdu, d’un autre, est encore là, l’enfermant dans une cage invisible. Verre à la main elle se tourne vers celui qui avait réussit à la sortir du gouffre dans laquelle elle s’était mise, volontairement. Il était le seul à avoir mis de nouveau un sourire sur ses lèvres, et de la chaleur dans son coeur. Il la regarde, la transperce et elle à l’impression qu’il va tout voir. Qu’il va voir les craquements sur sa façade lisse, les mensonges qui depuis des années maintienne un mirage. « Bonsoir chérie. Tu as l'air heureuse de me voir on dirait. Je pensais que ça te ferait plaisir que je rentre plus tôt pourtant. » Elle lui tend un verre pour toute réponse. Il serait si facile de reprendre la main, d’accepter de se laisser porter par cette vie qui était la sienne, pourtant. De sourire, venir trouver refuge entre ses bras protecteur et aimant. Si facile … Mais c’est impossible. Pas quand elle à le coeur éclaté en morceau, pas quand elle revit secondes après secondes des moments d’une vie avec un autre. Pas quand elle se flagelle de l’intérieur. En l’instant la présence de Vitaly n’est pas celle qu’elle recherche, l’idée même de l’effleurer la révulse. Lui qui pourtant lui avait fait découvrir qu’elle n’était pas destinée à finir seule, qu’elle n’était pas obligée d’épouser un homme sans amour. Il n’y était pour rien. Il avait eu lui la malchance de l’aimer, elle. «  J’ai eu une longue journée. » elle murmure pour toute excuse, son souffle cogne le verre épais avant que ses lèvres ne s’y déposent. L’alcool était un remède comme un autre, celui qui peut être ferait en sorte qu’elle ne soit plus aussi froide, aussi … vide. C’est un silence mortifère qui les séparent, eux qui ont pourtant toujours été une équipe. Eux que les tabloïds s’arrachent, et adulent. Vitaly était certainement tout ce que son père avait rêvé pour elle, le genre idéal. A des années lumières de celui qui aujourd’hui encore était propriétaire de son coeur, et de son âme. Elle s’enfonce dans son esprit, s’enfonce avec l’espoir que celui-ci l’avale et qu’elle s’efface. Elle ne veux pas être là. Elle ne veux pas qu’il voit la détresse qui agitent ses pupilles. Rebecca souhaite seulement disparaître. Mais elle est bien là, dans cette pièce, avec lui. Il s’approche d’elle, et le feu qui se déclenche sur sa peau n’a rien à voir avec la passion dévorante qu’elle avait ressentit quelques heures plus tôt. «  Je voulais te faire une surprise. » Ce sont quelques mots qui lui font mal, de minuscules lames qui s’infiltrent dans les plaie déjà ouvertes. Elle ne le méritait pas. Elle ne méritait pas un homme aussi attentionné. Elle relève son regard vers lui, celui qu’elle tentait de cacher jusqu’alors. Elle le détail cet homme qui lui a demandé de passer tout le reste de sa vie avec lui. Il attrape sa main, et se contact si doux, si protecteur, la brûle. Et se regard qu’il pose sur elle, celui dans lequel elle c’était si souvent perdue, noyée. Celui là … Est le pire des châtiments. «  Je nous ai réservé un week-end. Toi et moi au bord de l'eau en Californie. » Il s’attend à une réaction, une réaction qu’elle attend elle aussi mais qui ne se manifeste pas. Elle est de marbre Rebecca. En vérité la seule chose qui la ramène à l’instant présent, c’est sa main dans celle de Vitaly. Elle n’est qu’une carcasse vide, prête à être engloutie. « Qu’est ce qu’il y a ? » L’alerte est donnée, elle quitte son regard et quitte sa main. Elle s’éloigne, parce que si elle reste trop proche de lui elle sait qu’elle pourrait ce faire emporter. Il serait bien plus simple de reprendre son masque, de reprendre sa vie, de faire semblant. De continuer de tout repousser. Mais son coeur saigne et sa tête n’est plus assez forte pour l’aider à se relever. Elle ne lui offre plus la vision déplorable qu’elle doit être, lui offre seulement son dos tandis que contre elle, elle sert le verre qui semble être le seul à la comprendre pour l’heure. Ce qu’il y’avait ? Elle n’avait pas même les mots pour le dire. « Rien, je suis fatiguée. » Excuse minable. Ses mots ne couvrent pas même un quart de ce qui se passe en elle … «  J’ai une réunion demain, je ne peux pas la décaler. » Ses paroles se suivent, comme un mécanisme de survit. Elle ne s’excuse pas, toujours pas. Car le faire reviendrait à capituler, donner sa reddition et s’excuser pour toute sa vie. Absolument, tout. «  Tu devrais y aller, ça te fera du bien. » Elle continue sans même se rendre compte de ce qu’elle dit. Elle reprend sa survie, ce liquide qui agresse ses sens. Le verre est vide entre ses doigts. Et les larmes elles sont de nouveaux prêtes à couler.
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