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 everlasting oath (cassey)

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Brandy Hartwell;

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Brandy Hartwell



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elle offre son corps sans réserve, elle s'amourache et se détache à la vitesse de l'éclair. perpétuellement en quête de cette drogue naturelle.
elle donne le change en tant qu'étudiante en fac de psycho'. mais la vérité, c'est que ça fait trois mois qu'elle n'y a pas mis les pieds.
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Message Sujet: everlasting oath (cassey)   everlasting oath (cassey) Empty Jeu 23 Avr - 0:18

la nuit fût belle. la nuit fût blanche.
l'appart de son frère qu'elle n'avait pas rejoint. l'appart qu'elle n'avait pas foulé depuis la veille. au matin.
sans doute que t'avais écumé les bars, comme les ruelles sombres. au bras des tiens. de ces frères et soeurs qui ne partageaient pas ton sang mais qui étaient pourtant tes piliers les plus stables. la fatigue doit se lire sur ses traits. à moins qu'elle ne soit recouverte par l'euphorie. qu'elle soit masquée par les poudres psychédéliques qui avaient meilleur effet que n'importe quel masque de peau.
parce qu'elle a ses propres remèdes, ses propres pansements aux maux et aux douleurs. et elle jurait tous les grands dieux, auxquels elle ne croyait pas, qu'elle ne faisait rien de mal. qu'elle se faisait simplement du bien à sa manière. et dans une logique totalement contraire, se cachait de ses travers.
équilibre instable. pour une gosse bancale.
et la matinée, qu'elle a, une nouvelle fois, passé à errer. les trottoirs qu'elle a usé de ses foulées. de son pas traînant.
et l'université, qu'elle a, une nouvelle fois, zappé. pas d'humeur à écouter, pas d'humeur à laisser entrer un savoir qui ressortirait aussi vite qu'il l'avait pénétré.
parce qu'elle a perdu le goût à tout brandy. à tout sauf à ces seringues gorgées d'un liquide qui rend sa vie colorée. enfin.
pourtant, elle n'est pas de ces ombres déprimées. davantage de celles qui cherchent à oublier le plus mauvais, en se façonnant une réalité alternative. ça dure pas toujours longtemps, mais ça suffit à la remettre sur pied. à lui donner encore envie de la vie.
il reste des odeurs sur sa peau. d'un corps étranger. sauf qu'elle ne sait même plus qui elle a touché. pas même si elle a promis de le rappeler. ou de la rappeler. les préjugés dont elle ne fait plus cas, depuis pas mal d'années déjà.
alors c'est à un café qu'elle se raccroche. à des senteurs parfumées qui se chargeront de cacher les vérités. tout en laissant ses pieds la mener vers où elle ne savait même pas. c'est quelque chose de plus fort qu'elle, c'est une force invisible qui la guide à travers les allées. une adresse qu'elle ne connaissait pas depuis des mois. un repère qu'elle avait tout juste découvert. la porte qu'on lui avait laissé passer, avec la promesse de toujours y trouver un endroit où se réfugier.
preuve que le message était bien passé. parce qu'elle se trouve devant le battant brandy. parce qu'elle se pose mille-et-une questions.
elle. l'oiseau libre qui ne s'en posait jamais.
signe que la terre ne tournait plus rond. qu'un caillou s'était logé dans la mécanique. mécanisme rouillé d'une poupée désarticulée.
et finalement elle sonne. et finalement elle attend vraiment.
cassey et la réponse à tous ses soucis. cassey, la véritable amie.
celle que t'es prête à écouter des heures durant, te parler de la pluie et du beau temps. d'aujourd'hui et d'avant. celle qui te conforte dans les chemins que t'as envie de suivre, quand les autres cherchent à te freiner. celle qui partage ton sentiment de n'avoir qu'une seule vie et de souhaiter l'étreindre jusqu'à la lie. ton autre toi, en elle.
j'suis désolée de pas avoir prévenu. j'avais envie d'aller nulle part ailleurs. les yeux de biche qui essaient d'excuser l'arrivée impromptue. et y'a que chez toi que j'me sente véritablement chez moi. le plus grand des paradoxes. se sentir à sa place là où celle-ci n'est même pas censée être. et tu te sens honteuse parce que t'as l'impression de lui voler son pied-à-terre. de t'incruster dans son propre repère.
et elle ne réalise pas l'heure qu'il est brandy. parce qu'elle a arrêté de se focaliser sur le temps. oubliant de faire le rapprochement. parce qu'en plein milieu d'un après-midi morose, ce sont les bancs de l'université qu'elle aurait dû combler.
cet endroit, où depuis des mois, tu n'avais plus mis les pieds.


Spoiler:

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Message Sujet: Re: everlasting oath (cassey)   everlasting oath (cassey) Empty Mar 28 Avr - 21:20


☆ ☆ ☆
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crédit/ tumblr ☆ w/@Brandy Hartwell
La pause déjeuner s’est, excessivement, rallongée. Elle s’était promis de le rejoindre pour une heure, seulement, une heure de plaisir à donner sans compter. À recevoir, aussi, pour mieux s’évader.
Pour mieux s’aimer.
Elle s’est noyée dans les bras de cet homme pour une nouvelle fois. Énième fois. À se perdre dans ses étreintes, à s’oublier dans son parfum aux senteurs éphémères. Elle est restée beaucoup trop longtemps dans ce manoir. Si bien que, en sortant, elle décide de rentrer directement jusqu’à son appartement, plutôt que grappiller de malheureuses heures à sa boutique d’antiquités. Elle arrive en milieu d’après-midi, les effluves masculines encore imprégnées sur un corps qui a succombé une nouvelle fois au vice. La poupée enflammée se décide à prendre une douche pour effacer les dernières fragrances du plaisir consumé. Le souvenir défait, pourtant encore inoublié. C’est l’esprit empreint de légèreté qu’elle retourne dans le salon, profitant d’un temps libre beaucoup trop rare pour remettre de l’ordre. Elle allume un fond de musique rock, un peu vintage, un zeste d’encens aussi pour embaumer la pièce. Et la voilà en train de s’atteler à la tâche en chantant à tue-tête. Elle aurait pu manquer la sonnerie à l’entrée si elle n’était pas aussi stridente. Intriguée, la jeune antiquaire se charge de rejoindre la porte en se demandant qui peut bien lui rendre visite au beau milieu de l’après-midi. Elle l’ouvre pour se retrouver, non sans surprise, face au doux visage de Brandy. – Hey, coucou toi. la salue-t-elle d’un tendre sourire, malgré son étonnement, surtout heureuse de voir son amie. L’âme sœur à la tienne, tu constates presque instantanément qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Plus encore quand la jolie brune lui avoue, non sans excuse, qu’elle voulait être ici plus que nulle part ailleurs. Ses mots la touchent, plus que de raison. Elle est bien placée, Cassey, pour savoir que c’est auprès de ses amis les plus proches que l’on se sent le mieux chez soi. T’as besoin de cette proximité, besoin de cette complicité. Et, avec Brandy, tu ne te cacherais sous aucune ombre d’intimité. C’est avec transparence que tu te révèles à elle, et ce, depuis la première fois que tes prunelles se sont posées sur la belle. L’aînée des deux amies est ravie, presque apaisée même, d’entendre que son interlocutrice a préféré venir chez elle dans cet instant où elle n’avait l’envie d’être nulle part. L’impression, tranquillisante, qu’elle trouvera toujours ce chemin-là. Et c’est là quelque chose qui ne peut que la rassurer, le papillon, quand elle sait comme il est facile pour son amie de virevolter. Se perdre et s’échouer. Car elles sont les mêmes, toutes les deux, deux fragments d’une même âme qui se comprennent et se soutiennent. Mais, surtout, deux cœurs indomptables qui, miraculeusement, s’offrent sans détour tout cet amour. – Et ça tombe bien. C’est chez toi ici. elle lui rappelle, ce qu’elle ne doit surtout pas effacer de sa petite tête. Penchant la tête sur le côté, la plus âgée des deux femmes fait signe d’entrer à sa cadette. – Allez, entre… l’invite-t-elle sans plus attendre avant de se décaler pour la laisser passer. Elle ferme la porte d’entrée après son passage et se retourne vers elle pour mieux la contempler. Les azurs s’attardent sur les traits fatigués de la gamine tant affectionnée. Une lueur particulière dans ses pupilles, quelque chose qui lui fait dire que son autre elle a fait la fête toute la nuit. – Dis-moi, tu n’as pas dormi, toi, non ? elle lui demande, tout en se dirigeant avec elle dans la cuisine. L’antiquaire sort deux verres de l’armoire avant de se tourner vers elle. – Je te sers quoi ? Quelque chose lui dit que l’alcool serait à proscrire. Peut-être davantage une boisson salvatrice. Lui vient aussi à l’esprit, qu’elles sont au beau milieu de l’après-midi. Et que si elle a délaissé sa boutique d’antiquités, son acolyte devrait être quant à elle à l’université. Instant volé à la vie, au profit de votre amitié, vous, les deux oiseaux libres impossibles à enfermer. Instant dérobé à la vie, pour un peu plus encore vous lier.
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elle donne le change en tant qu'étudiante en fac de psycho'. mais la vérité, c'est que ça fait trois mois qu'elle n'y a pas mis les pieds.
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Message Sujet: Re: everlasting oath (cassey)   everlasting oath (cassey) Empty Ven 10 Juil - 21:02

brandy, elle est sauvage.
brandy, elle est en total décalage.
que ce soit avec la vie, ou les gens qui l'entourent.
brandy, on ne sait pas la comprendre, parce qu'elle glisse constamment sur un fil à l'équilibre précaire. flirtant avec la chute vertigineuse qui lui donnera définitivement la sensation d'être libre. d'être cette gosse qui tient les rênes d'un avenir qu'elle n'entrevoit même pas.
parce que ceux qui lui sont proches le lui répètent à tour de bras.
que tu ne seras jamais rien brandy. que tu n'as aucun objectif, aucune passion. pas une ligne sur ton cv, et pas même l'envie de t'y employer. tu n'seras qu'un vulgaire déchet de la société, de ceux qui vivent sur le labeur des autres.
alors elle se donne l'illusion d'une toute autre réalité. une qu'elle s'est fabriquée. parce que l'univers lui semble plus rose quand elle est piquée, parce que l'univers lui semble plus attirant quand elle est imbibé. ta réalité millésimée.
et ce répit, c'est dans les soirées qu'elle se l'approprie. comme elle l'avait encore fait la veille. dans des bras inconnus, elle s'était perdue. vieille rengaine, trop souvent reproduite. et bientôt, tu n'seras plus qu'une pute.
la tête à l'envers, les idées floues, elle en oublie les heures défilant sur le cadrant. elle en oublie, jusqu'à son emploi du temps. se persuadant qu'il n'y avait rien de bien important.
c'est de toutes autres désirs qu'elle décide d'assouvir. la route vers une amie qu'elle amorce de gravir. celle qui sonne comme la moitié de son âme, celle qu'elle admire à la manière dont on regarderait une grande dame.
finalement sur le pas de la porte, c'est à peine si elle ne se serait pas rabougrie brandy. pesant sous le poids de la gêne de débarquer ainsi, sans même s'annoncer. de débarquer au beau milieu de sa vie, sans même s'enquérir du fait de ne pas la déranger.
hey, coucou toi.
se démenant entre ses démons et ses tourments, elle réclame à grands cris la main d'une amie. même si elle ne sait pas d'où elle espère se sortir, elle sait qu'elle ne voudrait être nulle part ailleurs qu'ici.
parce que cassey, elle est comme ton ancre balancée au port. paradoxe certain quand on savait combien vous n'étiez pas femme à vous laisser amarrer. bien davantage femmes libérées, prêtes à voguer à contre-courant vers des horizons incertains.
et ça tombe bien. c'est chez toi ici.
les paroles bienveillantes et accueillantes touchent un coeur perpétuellement en recherche d'amour. un coeur qui l'a tellement cherché qu'il est à deux doigts d'en finir dégoûté, passablement écœuré.
toi, la sirène en mal d'amour.
allez, entre…
dans ses bras, elle se réfugie un instant. forme de salut, forme de merci. parce qu'elle n'est pas douée avec les grandes phrases, les grands principes. se contentant de se laisser porter par ce que lui dictait son organe central. les mots, elle n'a jamais su les manier. sans doute qu'elle n'a pas assez souvent usé les bancs de l'école, ou du moins pas de la bonne façon.
dis-moi, tu n'as pas dormi, toi, non ?
quand cassey, elle avait toujours les bonnes tournures de phrases. la façon de parler qui n'amenait jamais le jugement. attentionnée, elle voulait simplement la laisser parler, se confier.
non... ça s'voit tant que ça ? ou c'est toi qui lis trop facilement en moi. elle ajoute dans un sourire. ou t'as peut-être juste la gueule de travers brandy, et ce serait loin d'être la première fois. tu te crois indéchiffrable mais tu ne l'es pas, quand t'as en permanence les traits défoncés.
j'avais besoin de célébrer. je n'sais pas exactement quoi, j'en avais juste besoin.
la vérité, c'est qu'elle n'a jamais eu besoin d'occasion pour ça brandy. chaque nouvelle journée est propice à s'enthousiasmer de tous les plaisirs. même les plus illégaux, surtout les plus illégaux. tes vices imprégnés sur ta peau, là où d'autres se contentaient d'encre noire. là où d'autres tatouaient leurs maux, toi tu les piquais.
je te sers quoi ? la grimace est la première à se faire la malle sur ses lippes rosies. parce qu'il n'y a plus rien qui lui fasse envie, plus aucune liqueur qui lui ait pourtant déjà fait entrevoir le paradis.
plutôt un jus, pas trop sucré. et si t'as une aspirine en supplément, j'suis bonne cliente.
l'amie de tous les jours devient l'ange gardien, la sauveuse de son âme.
comment tu fais toi, quand t'as trop abusé ?
parce qu'elles se ressemblaient tant que la belle blonde devait bien partager certain de ses travers. et les veillées nocturnes possédaient l'euphorie la plus saine de son pedigree.
par pitié, qu'elle t'aide à te soigner.

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Message Sujet: Re: everlasting oath (cassey)   everlasting oath (cassey) Empty Jeu 30 Juil - 20:35


☆ ☆ ☆
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crédit/ tumblr ☆ w/@Brandy Hartwell  
Frôler avec les limites, jouer avec les risques, embrasser l’interdit,
c’est la plus belle manière que vous avez trouvé de vivre.

Appétit de vivre indescriptible, elles aiment la vie. Peut-être de manière trop forte, trop intense, trop vive. Peut-être qu’à force d’approcher les flammes, elles pourraient s’y brûler.
Cassey, elle s’y est souvent brûlée.
Elle a appris à se blinder ; à ne pas se laisser flancher ; à renaître des cendres consumées.
Mais quand elle voit, son autre elle, les pupilles dilatées, le minois éreinté, elle a peur qu’elle finisse par s’embraser.

Brandy, si fébrile,
Brandy, poupée fragile,
tu devines ce qu’elle peut ressentir,
cette soif de vivre,
qui pourrait la détruire.


La vie stabilisée, le contrôle sur elle et sur ce qui l’entoure en apparence, alors qu’elle pourrait perdre cet équilibre à tout instant. Cassey, elle maîtrise suffisamment sa vie pour oser en franchir les interdits. Mais ça a trop souvent été à ses risques et périls. Elle a trop peur qu’il en soit de même pour Brandy. Trop peur qu’elle aussi, finisse par trop aimer risquer sa vie. Et c’est drôle et triste à la fois. C’est ce qui t’a tant rapprochée d’elle dès la première seconde qui t’effraie aujourd’hui. Qu’elle ait ce même besoin irrépressible de se mettre en danger jusqu’à se détruire. C’est drôle et triste à la fois. Parce que tu l’as aimée en voyant qu’elle était ta siamoise. Mais t’aurais préféré qu’elle soit un peu plus sage que toi. T’aurais préféré qu’elle ne soit pas autant comme toi. Ce qui la soulage est là, dans les paroles si douces de son amie. C’est qu’elle se réfugie chez elle, comme un second foyer, comme un cocon qui peut encore la mettre à l’abri. Et t’hésites pas à lui dire, Cassey, parce que si elle est un peu comme toi, elle a besoin de l’entendre de ta voix. Besoin de savoir qu’il y a quelqu’un, quelque part sur cette Terre, qui l’aime de façon inconditionnelle. Hypothèse vite confirmée quand elle sent la silhouette presque trop frêle de la poupée venir se blottir dans ses bras.

T’as le cœur réchauffé, et serré, à la fois,
il n’y a que Brandy pour éveiller autant d’émoi.


Alors elle la serre contre elle, Cassey, sans une parole. Elle l’accueille dans ses bras fraternels, parfois aux allures maternelles. Brandy est comme une petite sœur qui émane de sa propre âme. Comme un prolongement d’elle-même qu’elle retrouve en elle. Jamais, elle ne la jugerait. Sûrement parce que ce n’est pas là un trait de sa personnalité. Peut-être un peu aussi, parce qu’elle se reconnaît dans cette fille qui frôle constamment les limites, cette fille qui ne suit que ses envies. Brandy évolue sur un fil encore plus en déséquilibre. Elle avance, les yeux fermés, sur ce fil invisible. Y’a le goût de la liberté mais, aussi, le risque inexorable de tomber. C’est peut-être même cette possibilité, plus que tout le reste, qui lui donne le goût de vivre. Braver la mort pour mieux savourer la vie.

T’as été cette fille-là,
tu l’es toujours au fond de toi.


– Tu oublies à qui tu parles ? Deuxième option. elle lui affirme, tendre sourire sur les lippes. Et elle ne lui parlera pas des cernes qui assombrissent son joli minois, ni de l’éclat particulier dans ses opales. Elle ne lui dira pas, qu’elle lui paraît aujourd’hui plus vulnérable. Sa main se pose sur le dos de son amie pour l’entraîner avec elle jusqu’à la cuisine. Silencieuse, attentive. Elle la laisse s’installe, faire comme chez elle ; tandis qu’elle récupère deux verres dans l’armoire quant à elle. Un petit air malicieux sur le visage, la blonde contemple la petite sœur qu’elle s’est choisie pour lui répondre. – J’ai un remède anti-gueule de bois. C’est plutôt efficace mais il faut s’accrocher. Elle n’attend pas la réponse de Brandy qu’elle décide de s’atteler à la confection d’un cocktail particulier. Gingembre, jus d’ananas, citron vert qu’elle prépare en quelques minutes tout en poursuivant la conversation. – Tu sais que je suis censée travailler à cette heure-là ? Délicate manière de lui rappeler qu’elle non plus, n’est pas censée être libre. Mais c’est aussi pour éviter de lui donner l’impression de la juger. Cassey, elle commence seulement à s’inquiéter… à s’inquiéter pour celle qui passe plus de temps à faire la fête qu’à l’université. Et c’est étonnant, pour l’antiquaire de devoir s’en préoccuper pour elle, alors qu’elle ne le fait même pas pour sa propre fille, trop consciencieuse avec ses études pour que sa mère s’inquiète de quoi que ce soit. Mais Brandy, elle est à la fois l’amie qui te ressemble et celle dont t’as besoin de prendre soin.
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Message Sujet: Re: everlasting oath (cassey)   everlasting oath (cassey) Empty Ven 31 Juil - 1:15

ça devrait lui servir de leçon, lui passer l'envie de recommencer.
l'aider à comprendre qu'elle se fait plus de mal, que de bien. et qu'au final, ça ne lui apporte jamais rien.
sauf que c'est peine perdue face à une âme en perdition comme la sienne.
parce qu'elle ne pense pas à l'après, se fiche de trouver un filet auquel se rattraper. préférant savourer, même si ce n'était qu'une seule seconde d'éternité.
le bonheur a beau être de courte durée, il a le mérite d'exister. et pour ses quelques minutes d'eden illusionné, elle est prête à se laisser couler des milliers de matinées.
son sens des priorités est altéré. sa notion de contrôle totalement oubliée. prête à dériver, prête à se noyer. simplement abandonner, à la manière de ceux qu'une malédiction aurait frappé.
elle est si douce la sensation qu'elle ressent quand elle plane. elle est si enivrante l'euphorie qui la tient en joug, la faisant risquer tous les paris. parce que le danger paraît si léger quand on n'a plus rien à perdre.
t'as rien compris aux règles brandy, tu les exècres. tu les maudis, t'en fais une vulgaire boulette que tu jettes loin, très loin de toi. tu préfères vibrer, te brûler pour exister.
cependant, au réveil, le refrain n'était plus le même. l'addition de la nuit consommée était salée. la fanfare grondait dans sa tête, les vagues se mouvaient dans son estomac. elle n'était plus que le pantin de ses excès de la veille.
et c'est auprès de son éternel soutien qu'elle s'en va chercher le réconfort trop longtemps recherché. qu'elle s'en va coucher les peines qui l'ont, à nouveau, asphyxiées.
t'as pas besoin d'être jugée, simplement d'être écoutée. et personne ne sait mieux le faire que cassey. celle qui te ressemble, celle auprès de qui tu te sens réellement toi-même.
dans ses bras, elle se sent protégée. elle ressent tous ses bons sentiments qui stagnent entre elles deux. qui se révèlent à chaque instant un peu plus forts. parce que leurs deux vies n'étaient pas forcément destinées à se croiser. pourtant, brandy ne s'aurait plus imaginer une existence sans son aînée.
tu oublies à qui tu parles ? deuxième option.
elle lit à travers elle cassey. sait deviner ses soucis, comme ses maux. anticipe les obstacles sur son chemin et serait la première à se sacrifier pour son propre bien.
évidemment que ça la touche brandy. parce qu'une telle sincérité ne lui a pas souvent été donnée. alors elle mesure sa chance et se promet de lui rendre au centuple.
même si elle s'escrime à prétendre, elle ne peut pas tricher face à cassey. peut-être qu'elle ne sait pas le faire ou peut-être que c'est inutile. parce qu'elle sait déchiffrer jusqu'à ses silences cassey. reconnaître les blessures cachées sous les réactions disproportionnées.
la blonde la guide vers la cuisine où elle s'installe, attendant le remède miracle à ses excès.
t'as la tête explosée brandy, ça se brouille de tout côté. tu sais même plus ce que tu dois faire pour espérer que tout s'arrête. tu te fais rappeler à l'ordre de la pire des manières.
j'ai un remède anti-gueule de bois. c'est plutôt efficace mais il faut s'accrocher.
elle ne la fait pas flipper cassey, elle est certaine d'avoir avaler plus atroce brandy. les mélanges, elle les a si souvent testé. et les folies, elle les a multiplié. tant qu'elle totalise sûrement un record phénoménal du nombre d'expériences vécues en seulement un quart de siècle.
j'prendrais plus jamais rien de ma vie.
sauf que tu mens brandy, comme à chaque fois que tu finis dans cet état. tu te fais des promesses que tu te sais incapable de tenir. t'as pas la volonté de te mesurer, juste celle de t'assommer ou de t'euphoriser, comme tu préfères l'appeler.
du coin de l'oeil, elle la regarde s'activer, additionner les éléments, sans capter vraiment ce qu'elle lui concoctait. mieux valait ne pas savoir, ne serait-ce que pour limiter les a priori.
tu sais que je suis censée travailler à cette heure-là ?
elle tique à peine brandy, s’inquiétant davantage de l'empêcher de vaquer à ses occupations, ou de gagner sa croûte.
t'es sérieuse ? j'suis désolée, j'peux te laisser y aller cassey. c'était pas le but.
tu savais que t'aurais dû réfléchir au moins l'espace de cinq minutes avant de débarquer sur tes lubies passagères. tu savais que t'aurais dû t'intéresser à la vie normale des autres, plutôt que de te calquer à ton modèle personnalisé. tu savais que t'aurais dû reculer au lieu de foncer tête baissée.
et pourtant, elle oublie bien vite ce détail presque insignifiant à ses yeux quand elle repense à la nuit passée.
t'y crois que j'me rappelle même plus de c'que j'ai fait ? s'il faut j'me suis tapé l'entièreté des invités et j'le sais même pas.
tu soupires désespérément brandy, tant tu te dégoûtes parfois. tu te respectes pas ou alors ce sont tes addictions qui ne le font pas.
elle est l'ombre des soirées déjantées.
le corps échaudé en quête d'un autre auquel se frotter.
la passionnée qui ne sait pas s'arrêter.

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Message Sujet: Re: everlasting oath (cassey)   everlasting oath (cassey) Empty Sam 8 Aoû - 20:39


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crédit/ tumblr ☆ w/@Brandy Hartwell  
Les plaisirs sont éphémères,
les vices demeurent éternels.

Fugaces sont les dérives ; tous ces crépuscules au goût d’interdit. Les débauches et les excès sont la plus corruptible des thérapies. Parce qu’elle a connu des milliers de fêtes tout au long de sa vie, Cassey, elle sait deviner ce qui se cache derrière chaque oiseau de la nuit. Il y a la recherche d’adrénaline, la soif de vivre. Mais il y a aussi le mal de vivre. De celui qui ronge les âmes en perdition, les enrobent d’une  insouciance feinte qui masque mal la peur irréversible. Peur de l’avenir, peur de la vie qui passe et détruit, peur du vide.

Brandy, c’est la peur du vide.

Vide abyssal, enfoui au fond de ses opales,
vide destructeur, ronge un peu trop son cœur,
vide infernal, qui lui s’ra fatal.


Les soirées deviennent trop fréquentes, les gueules de bois trop violentes. L’âme, tout entière, devient trop sombre, pour ne pas alerter sa grande sœur. Cassey, elle n’a rien d’une donneuse de leçons. Avec sa propre fille, c’est souvent elle qui est reprise, elle qui a encore trop besoin d’être rappelée à l’ordre. Elle n’est peut-être pas la meilleure personne pour tenter de parler à Brandy de ses excès à répétition. Ou peut-être que, précisément, elle est la bonne personne pour la pousser à la réflexion. Elle ne se rend pas compte, la jolie blonde, elle n’a qu’une vague idée de l’impacte qu’elle peut avoir sur sa siamoise. Parce qu’elles sont trop habituées à vivre pour qu’elle ait l’habitude de la mettre en garde contre la vie et ses dérives. Mais elle ne peut pas laisser les plaisirs éphémères devenir l’élément central de sa vie. Elle ne peut pas la laisser combler ce putain de vide avec l’alcool et la came qu’elle s’enfile. Silencieuse, songeuse, elle s’attelle en premier lieu à la préparation d’un cocktail censé la requinquer. Les ingrédients ajoutés, un à un, elle écoute d’un air attentif son amie promettre.
Promettre et mentir, si ce n’est à Cassey, à elle-même.
Relevant ses iris concentrés vers elle, l’aînée contemple sa cadette, un fin sourire aux lèvres. – Tu sais que personne ne tient jamais cette promesse. Non, elle le sait, parce qu’elle sort la même promesse ; chaque lendemain de fête. Terminant sa mixture après plusieurs minutes, l’antiquaire finit par approcher de son invitée surprise pour lui tendre son verre. Non sans oublier deux cachets pour son mal de tête. – Tiens, essaie ça. propose-t-elle, la voix douce, patiente comme elle ne l’est qu’avec ceux qu’elle aime. Les prunelles toujours rivées sur sa cadette, Cassey s’installe sur le tabouret à ses côtés, le regard toujours compatissant. Elle essaie de masquer son inquiétude comme elle peut, sûrement un peu trop bien, car Brandy ne saisit pas son allusion. – Hé, arrête, ne t’en fais pas. J’étais là avant que tu arrives au cas où tu n’as pas remarqué. rappelle-t-elle avec un tendre sourire, comme pour lui faire comprendre qu’elle n’est pas coupable de son absence à la boutique. Non, elle a fermé le magasin pour son propre plaisir ; une raison bien moins louable que l’amitié sans faille qui la lie à Brandy.

Pour elle, plus que pour n’importe quel homme, elle ferait n’importe quoi.

L’inquiétude de ton amie est vite balayée par un revers de ta main ; tout ton être concentré à lui apporter ton soutien ; parce que tu sens que c’est ce dont elle a besoin. Tu sens qu’elle en a v r a i m e n t besoin. Alors elle la fixe, de ses azurs intéressés, préoccupés mais pas effrayés, juste assez concernés pour la pousser à parler sans craindre d’être jugée. Elle la fixe comme elles se contemplent toujours, toutes les deux, de ce regard qui signifie qu’elles se comprennent. Qu’il n’y a rien qui pourrait entacher le lien inexorable qu’elles entretiennent. – T’es en train de te faire du mal, là. elle lui répond seulement, laissant sa main se poser sur le bras de son amie délicatement. Elle ne veut pas la laisser se torturer avec de telles pensées ; il y en a d’autres qui ont bien plus tendance à inquiéter son aînée. – Brandy, tu sais que je ne te jugerais jamais d’aller t’amuser, de le faire toutes les nuits si t’en as envie. Et même qu’elle l’accompagnerait parfois. Même qu’elle lui relèverait ses cheveux d’ébène s’il le fallait. Même qu’elle la suivrait dans les lieux les plus déjantés ; si, vraiment, Brandy y trouvait le bonheur qu’elle tente désespérément d’explorer. – Mais t’as pas l’air heureuse les lendemains matins. Quand je te récupère, la tête à l’envers, mais surtout l’âme à terre. Quand tu viens me retrouver pour recoller les petits morceaux de toi éparpillés. Et je le fais, j’te jure, je le ferais toute ma vie s’il le fallait. Mais, Brandy, à te vouloir consumée par la vie, c’est la mort qui te marque à vif.
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Brandy Hartwell;

-- born under a red moon --
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Brandy Hartwell



laurel.
ethereal.
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28
elle offre son corps sans réserve, elle s'amourache et se détache à la vitesse de l'éclair. perpétuellement en quête de cette drogue naturelle.
elle donne le change en tant qu'étudiante en fac de psycho'. mais la vérité, c'est que ça fait trois mois qu'elle n'y a pas mis les pieds.
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Message Sujet: Re: everlasting oath (cassey)   everlasting oath (cassey) Empty Mer 26 Aoû - 18:05

un quart de siècle qu'elle se traînait sur cette putain de terre.
un quart de siècle qui ne lui avait vraisemblablement rien appris. à part le pire.
puisque son quart de siècle se résumait à avoir enchaîné merde sur merde.
au lieu de se mettre en quête de l'avenir radieux recherché par tout un chacun, elle s'était mis en tête de lécher de ses pieds, les sols de la désolation. l'ascension fulgurante s'était transformée en dégradation immédiate.
tant qu'elle en a le vertige brandy. face au vide avec lequel elle flirtait perpétuellement. ou peut-être seulement avec le vide qui résonnait dans sa caboche. celui qui lui rappelait comme un mauvais refrain, qu'elle ne savait plus rien.
plus rien d'hier. plus rien de cette nuit. plus rien de ce qui embellissait sa vie.
se maudissant d'être cette âme égarée qu'on ne pouvait que plaindre, à défaut de l'admirer, elle se raccroche aux branches d'une promesse. comme un serment qu'elle ferait pour s'assurer de ne plus revivre cet enfer. sauf que les belles paroles n'existent que dans ces moments-là. ceux où l'on mesure l'ampleur de la chute, ceux où l'on réalise l'étendue des dégâts. et quand le choc sera passé, elle recommencera à se briser.
telle cette poupée désarticulée, inlassablement destinée à chuter.
tu sais que personne ne tient jamais cette promesse.
c'est un vague haussement d'épaules et un sourire contrit, qui lui répondent.
parce que sous ce toit où elle se sent en sécurité, elle s'autorise à se laisser aller. à coucher les réflexions et les désespoirs. à flancher, sans filet pour la récupérer. puisque tant que cassey était à proximité, elle ne risquait pas grand chose.
tiens, essaie ça. la décoction de cette dernière était finalement arrivée au terme de sa préparation. elle est touchée de l'initiative brandy. un peu plus nerveuse face au goût inédit.
la femme blonde s'installe à ses côtés, tandis qu'elle avale une première gorgée. la grimace étirant ses traits ne se fait pas attendre.
c'est moi qui suis mauvaise cliente ou c'est vraiment mauvais ?
confirmation qu'elle recherche, pour se rassurer qu'elle n'était pas si détestable. si difficile à contenter. parce qu'elle ne pouvait pas se permettre de maugréer quand son amie avait mis du coeur à l'ouvrage. cessant toute activité pour se concentrer sur ses seules nécessités.
pour t'aider, pour te préserver, pour t'écouter. et au besoin t'enlacer. de mots doux ou de conseils que t'étais venue lui réclamer, sans même savoir si tu serais capable de t'y engager.
hé, arrête, ne t'en fais pas. j'étais là avant que tu arrives au cas où tu n'as pas remarqué.
elle ne cherche pas à se faire prier brandy, encore moins à ce qu'on la retienne. pour une fois, elle pense seulement à l'autre moitié d'elle-même. elle pense à la vie qu'elle mène et qu'elle ne peut pas imposer à tous ses proches. elle veut simplement s'assurer que cassey est là de son plein gré et qu'elle ne l'empêche pas d'aller travailler.
parce que tes vices et tes délires ne doivent pas éclabousser ceux qui t'aiment. ceux que tu aimes aussi. tu te dois de les respecter, si c'est la seule de tes capacités.
je sais... mais j'voulais en être certaine.
ce n'était pas parce qu'elle choisissait délibérément d'ignorer ses études, qu'elle devait entraîner les siens à sa suite. si elle acceptait de se laisser couler, elle refusait qu'ils se résignent à l'accompagner.
pour eux, elle voulait le meilleur. bien plus que ce qu'elle envisageait pour son propre sort.
le liquide dévale en cascade le long de son oesophage. le goût est toujours infâme mais elle sait qu'elle doit se forcer. si elle espère se remettre de ses émotions. et c'est cet instant-là que cassey s'approprie pour reprendre.
t'es en train de te faire du mal, là. ses premiers mots t'interpellent. sa main réchauffe ton bras glacé de tes épopées. brandy, tu sais que je ne te jugerais jamais d'aller t'amuser, de le faire toutes les nuits si t'en as envie. la suite de ses paroles expliquaient à elles seules ta présence ici. là où tu savais que jamais tes actions ne seraient dévalorisées. mais t'as pas l'air heureuse les lendemains matins. et la fin de ses mots te heurte en plein coeur.
la vérité est là. sur sa langue.
libérée de tout voile, elle est exposée en pâture entre elles deux.
et elle est brûlante, asphyxiante, perturbante.
j'suis pas heureuse non plus la veille.
cette phrase-là, elle aurait dû la retenir. l'étouffer, l'empêcher de se frayer un chemin jusqu'à ses lèvres pour en sortir.
parce qu'elle est désarmée brandy quand elle avoue. quand elle comprend par elle-même qu'elle a beau frapper à toutes les portes dans l'espoir de bousculer le bonheur, il ne se présente jamais devant elle. fuyant sans relâche celle qui le poursuivait depuis la nuit des temps.
c'est le principe de la gueule de bois. c'est désagréable mais ça fait partie du jeu. elle lâche, dans un éclat de rire. masquant la gêne, masquant la douleur.
parce que même face à cassey, elle refuse de flancher. parce que ce n'est pas grave, ce n'est qu'un mauvais moment à passer.
et que les minutes d'éternité valent bien tous les remords à éponger.
au réveil. à l'aube d'une nuit agitée.

_________________
staying in my play pretend, where the fun ain't got no end.
can't go home alone again, need someone to numb the pain.
you're gone and i've gotta stay high all the time to keep you off my mind.
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Message Sujet: Re: everlasting oath (cassey)   everlasting oath (cassey) Empty Dim 20 Sep - 18:19


☆ ☆ ☆
{ everlasting oath }
crédit/ tumblr ☆ w/@Brandy Hartwell  
Il y a quelque chose dans son regard,
la vague à l’âme.

Et celle de son aînée, aussitôt bouleversée ; celle de Cassey, aussitôt chamboulée. Parce qu’elle a peur pour elle, peur de la voir un jour disparaître. Parce qu’elle a peur, aussi, de ne pas savoir y faire. Ne pas être capable de l’aider, l’épauler, quand c’est précisément ce qu’il lui faudrait. Ils paraissent si forts, ils paraissent si loin, les tourments abyssaux qui attirent Brandy sans fin. L’antiquaire ne sait pas si elle a, elle, la force de l’empêcher de sombrer. Pourtant plus forte qu’elle ne peut le penser, Cassey, elle serait prête à tout pour ceux qu’elle a la chance d’aimer. Prête à tout, pour elle, pour Brandy.
Même au pire.
La mixture préparée ne semble, évidemment, pas au goût de la fêtarde invétérée. Devant ses mots hésitants mais, surtout, son minois grimaçant, moins encore qu’elle doit être écœurée, une lueur amusée empreigne les traits de la poupée aux cheveux dorés. – Ça prouve que tes papilles fonctionnent encore correctement. elle confirme, la malice dans les iris. Mais l’esquisse du sourire formé sur ses lippes ne met pas longtemps à s’amoindrir. Elle doit parler, avec Brandy, elle doit parler même si elle n’en a pas envie. Même si elle a peur de l’issue d’une conversation qu’elles n’ont jamais eue. Même si elle risque de la froisser, la perdre, peut-être. Elle doit être là pour elle, comme Brandy le serait à son tour elle aussi. L’âme vacillante, paradoxale dans ses émotions, pourtant pas difficile à comprendre. Elle a l’allure si inquiète de pouvoir brusquer son quotidien, mettre à mal une existence que la princesse sait trop bien compliquer sans aucune aide. D’un mouvement de la main, elle balaie les anxiétés de son amie, pour se focaliser sur son seul besoin. – Ne te préoccupe pas de ça. Je suis tout à toi.

Tout à elle, toujours,
Cassey, t’as plus de sentiments pour ta siamoise,
plutôt que pour tous les hommes que tu croises,
elle a tout ton amour,
ta dévotion la plus pure.


Prête à lui apporter tous les mots qu’il faut pour la rassurer, Cassey, elle ne veut pas s’en contenter. Elle veut aussi la protéger. Elle n’a pas l’ambition de la sauver, mais seulement d’affronter cette tempête à ses côtés ; leurs deux corps enlacés, autant que le sont leurs cœurs entremêlés. La blonde observe l’autre fragment d’elle-même, l’inquiétude voilée autant qu’elle le peut dans ses prunelles. Déjà un peu moins, quand elle entend la confidence échappée ; la souffrance qu’elle n’arrive plus à cacher. Brandy, elle se force à sourire ; Brandy, elle fait tout pour continuer de vivre. Mais, cette fois, sa moitié ne lui rend pas son rire. Les lèvres se pincent, autant que le cœur se serre. – Arrête, tu sais que je ne parle pas de ça. elle affirme, la voix toujours adoucie, quand ça brûle déjà dans ses azurs. L’inquiétude plus si invisible, elle perle au fond de ses iris. Elle n’a plus de retour en arrière possible, Cassey. Parce qu’elle est incapable d’entendre les confidences si douloureusement avouées, et faire comme si elle ne les avait pas écoutées. Elle est incapable d’oublier les souffrances murmurées, celles qu’elle voudrait réparer, celles qu’elle voudrait soigner. Elle est incapable, tout bonnement, de la laisser se noyer. – Est-ce que tu sais… tu sais à quoi t’essaies d’échapper ? elle lui demande, le ton qui se veut apaisant, malgré les préoccupations grandissantes. Elle la connaît, son amie, elle la connaît autant qu’elle se connaît. Elle sait combien il leur est difficile de s’avouer la vérité. Combien la tourmente est difficile à assumer. Mais elle peut se mentir à elle-même, peut-être, mais pas à celle qui est son reflet. Cassey, elle voit tout ce qu’elle voudrait cacher.
Elles sont trop liées, trop connectées,
leurs âmes trop entremêlées,
pour pouvoir se voiler la vérité.

Tu sais, Brandy, les démons qui ne cessent de te hanter,
le vide que tu n’arrives pas à combler,
le manque qui finira par te flinguer.
Tu le sais, Brandy, que t’es pas seule pour les supporter ?
Tu le sais, Brandy, que mille fois, je les porterai ?
Tu le sais, que je serais là, toujours, à tes côtés ?
Tu le sais, que pour la vie, je t’aimerais ?
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