(wp #10) / arès palmer.

Spoiler:

Besoin d’une pause. Ares a juste besoin d’une pause. Petit travail qu’il fait depuis quelques semaines maintenant. Ce n’est pas un contrat sur la durée, encore quelques semaines à tuer et tout cela sera derrière lui. Ares est quelqu’un de très sociable, il n’a aucun mal à parler avec tout le monde et il ne fait pas de différence selon le statut social des gens même s’il a souvent jalousé les riches des beaux quartiers. Pourtant dans ce travail, si ça se passe bien avec la majorité, ce n’est pas le cas d’avec l’une des nouvelles, arrivée à peu près en même temps que lui. Gentille, serviable, loyale ou encore rigolote, ce sont les mots que ses collègues emplois pour la décrire. Arès lui, à chaque fois qu’elle ouvre la bouche ça lui donne envie de se taper la tête contre le mur. « Les gars je fais une petite soirée ce soir chez moi ça vous tente ? » Elle est là, à sourire à tout le monde. D’un point de vue extérieur on pourrait voir que c’est une fille gentille, qui veut juste s’entendre avec tout le monde, elle a un bon fond ; mais si on demande à Arès non, il ne peut pas, il la voit fausse. Peut-être est-ce qu’elle est le stéréotype de la nana trop parfaite quand il était ado, peut-être qu’il remet trop ces maux du sentiment d’infériorité sur l’image qu’il a d’elle. Il ne sait pas mais il n’arrive pas. Il fait semblant, au milieu des gens car il veut que ça se passe bien mais non, quand il sourit en sa présence ça sent tellement faux.
Il sait qu’elle n’est pas méchante, elle ne ferait même pas de mal à une mouche et elle n’ait rien fait personnellement à Arès pour qu’il le vive comme ça. Il le sait. Mais c’est comme ça, quand elle parle il a juste hâte de terminer son contrat pour partir et ne plus l’entendre. Il est galant Arès pourtant en général, il respecte les femmes mais là n’est pas une question de sexe, il aime se dire que ça serait la même chose si c’était un homme mais il l’ignore. « Au ouais super, qu’est-ce qu’on doit ramener ? » Demande un collègue enjoué par cette soirée qui s’annonce après la journée de travail. Arès ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel, ne comprenant pas cette enthousiaste général si ce n’est s’ils veulent juste se bourrer la gueule le temps d’une soirée.
Là, tous à côté de la machine à café, ils parlent tous de ce qu’ils vont emmener, de possiblement y aller ensembles pour ceux vivant dans le même quartier. « Et toi Arès tu veux venir ? » Arès cru recracher son café qu’il avait difficilement bu à cause de la chaleur, étonné de cette question directement adressée à lui et les regards qui se tournent vers lui. « Sans façon mais merci » dit-il sans prendre vraiment de gant. Il veut bien sourire, mais faire semblant, non, très peu pour lui. Certains collègues semblent choqué de cette manière de décliner son invitation, d’autres doivent savoir qu’il ne l’aime pas.
Arès prit finalement la fuite, buvant d’une traite la fin de son café, il jette le gobelet dans la corbeille avant de repartir travailler, entendant quelques murmures à son sujet.