Effleurant les couloirs de l’hôpital, tu lis le énième texto de ROxanna. tu devrais peut-être vous accordez une seconde chance ?!. Elle qui souhaite malgré tout, recoller les pots casser, se qualifiant d’une mauvaise épouse. Si tu as commis le pêché de la gourmandise, savourant chaque parcelle du corps de sa cousine, tu en avais envie. Tu as certainement refoulé ce sentiment depuis dès années. Ton épouse pense que tout est de sa faute… Comment pourrais-tu continuer à faire semblant, toi, qui pense à ta jolie rouquine ? Tu soupires. Non, tu n’as jamais souhaité la faire souffrir. Elle, qui t’a tend aidé dans les dures moments de ta vie. Tu soupires, te plongeant dans tes pensées. Sentant ton téléphone vibré, tu n’y prête pas attention, te rendant dans les vestiaires pour te changer. Enfilant ta veste, tu finis par lire le dernier message reçu. Ta soirée semble prendre un tout autre tourment. Pianotant sur ton clavier, tu accepte l’invitation de ton amie, Chelzko. A tes yeux, elle est cette petite sœur que tu n’as pas eu. Malgré vos différents, jamais vous êtes dans le jugement. Vous n’avez pas besoin de parler de vos missions pour comprendre la douleur qui parfois t’envahis. Vous avez côtoyé la mort au plus prêt, tu as été torturé il y a quelques années, tu as faillit y laissé ta peau à ta dernière mission. Effleurant la mort, c’est à ton amante que tu avais pensé. Cette soirée te fera du bien, deux bières, loin de tes problèmes de couples, loin des couloirs de l’hôpital, loin de tes pensées pouvant te torturer. Une vingtaine de minutes plus tard, tu pousses la porte du bar, cherchant ton amie des yeux. Chose faite, tu t’avances, souriant, prêt à lui faire une belle acollade en guise d’un bonjour. Quel plaisir de la retrouver. -«La plus belle ! Comment vas-tu depuis le temps ? Tu peux t’en prendre qu’à toi-même, tu as mis les voiles en retournant sur les champs de batailles. Ta mission devait duré que quelques mois. Ces mois se sont transformé en quasiment une année… Tu as préféré fuir, pensant si naïvement que ta culpabilité s’envolerait au petit matin… La laisser boire seule, serait un crime. Faisant signe au barman, tu demandes une bières, pour l’accompagné. -Quoi de neuf dans ta vie ? Tu lèves la bouteille à sa santé, avant de boire une longue gorgée de cet alcool brun. Tu as peut-être espoir qu'elle brûle ton désaroie. Tu devrais peut-être prendre un alcool plus fort Fraser! Ignorant ta conscience, tu préfères passer une bonne soirée à ses côtés.
Sujet: Re: Last dance | Chelzko Dim 14 Juin - 16:51
La torture du refus. A nouveau. Tu repousses toujours ton acharnement. Cette envie d’y retourner, de retrouver la famille du navire. Ils te manqueraient presque ces mecs presque misogynes parfois, t’as tant lutté pour les faire taire, qu’il est hors de question que tu ne continues pas le combat. Les nuages te manquent, ta carrière aussi, t’as beau avoir du temps pour vivre, pour voir Kory comme tu le désires, cela ne te convient pas, t’es pas une femme de la ville. T’as toujours eu besoin d’aventure. Enfant déjà tu pouvais te faufiler dans le coffre de ton père pour aller parcourir le monde avec lui, sans qu’il ne le sache, tes opales dévorant les tempêtes, les tornades dévastant la terre, toujours moins que ces humains, manquant d’humanité. Le pouvoir, la richesse, toutes ces choses implosant sur terre, t’écœure. Tu le vois ce monde criant à l’aide, peu de monde pour l’aider, pour se révolter. La révolte n’est jamais prête quand on le voudrait. Le genou toujours douloureux, tu devrais le reposer, ne pas t’efforcer dans les mouvements si tu ne veux pas rester coincée dans ton simulateur de vol, voler à nouveau, éprouver ce bonheur d’être dans le copit’ est de planer à une vitesse phénoménale pour servir ton pays, c’est tout ce que tu voudrais, convoler avec les nuages, avec les étoiles. Une rêveuse éprise de l’aventure, c’est tout ce que tu es poupée, une petite reine incapable de rester bien sagement installée sur un trône, t’as besoin de mouvement, de risque dans ta vie, tes veines ne sont pas viables sans adrénaline. La douleur que tu ressens de ton accident, est bonne pour te forcer à rester forte. Tes pas te mène à un bar pour rejoindre ton ami Léo. Quand tu arrives à ce dernier tu as l’espoir qu’il est là en premier, ce qui n’est pas le cas, alors tu t’installes commandant un whisky en attendant que ce dernier arrive. Le liquide brûlant tes tissus, tu vois débarquer ton ami, sourire aux lèvres. Tu le prend dans tes bras en retour, sourire accroché à tes lèvres, ça fait toujours du bien de voir un ami qui sait ce que c’est d’être loin du combat, loin de toutes ces personnes se démenant pour les autres sans qu’on ne laisse un regard sur eux, pour les encourager. Car c’est ça être un soldat. Subir sans broncher, risquer sa vie et tout prendre sur ses épaules. « abusons pas … loin d’être la plus belle. » que tu lui dis en rigolant un peu. « ça va, j’ai hâte de reprendre la direction du green bay. » que tu lâches, un peu lasse de ce temps sur la terre ferme. « et toi, comment tu vas dis moi ? » tu souris en buvant une nouvelle gorgée de ton poison en haussant les épaules. « Pas grand-chose à vrai dire, je suis sûre que tu as bien plus de chose à dire que moi, alors, je t’écoute. »
Sujet: Re: Last dance | Chelzko Sam 20 Juin - 10:29
⚓Last dance⚓
"Léo & Chlezko o1."
C’est en douceur que tu réadaptes à ta vie, laissé pendant un an de côtés. Tu aimes l’adrénaline provoqué sur le champs de bataille, pourtant tu apprécies le calme sur les pas de New-York. Ton retour à été chamboulé par de nombreux évènements. Des choix que tu as fais, des blessures tu auras infligés… Contre ton gré Elle qui t’avait tans aidé durant la mauvaise période de ta vie… Son cœur brisée, piétinée tu lui auras infligé. Tu souris, en lisant le texto de ton amie. Sortir, te changé les idées te fera certainement le plus grand bien. Tes affaires rangées, tu prendras la route du bar pour retrouver Chelzko. Souriant, tu la salues, la serrant dans tes bras, tu la qualifies la plus belle de la soirée. C’est certainement vrai. -Toujours aussi modeste à ce que je vois. Tu la lâches, te détachant de ton amie pour venir t’asseoir sur le tabouret à ses côtés. - Tu as repris l’entraînement ? Peu de personnes peuvent comprendre. Tu pourras effleurer la peau, avoir était traumatisé, personnes ne pourrait retourner sur le terrain. Pourtant, ça coule dans le sang, ça te prend au trip, avançant sans reculer. Cette adrénaline finissant par t’envahir, te permet d’être complice avec tes camarades. Tu ne sais ce que tu ressens… Ma dernière mission a été assez chaude… J’ai faillis y resté, alors pour ma part, je savoure mon retour. Durant cette salle période, tu avais remis les choses en perspectives. Lâches tu étais devenue. Tu dois présenter tes excuse à Rosxanna, à Anya. Assumes tu dois faire. Tu as commençais, tu as parlé à ta femme de ton aventure d’un soir, sans dire qui sais, pour protéger ton amante. Faisant signe au barman, tu commandes un Whisky, un alcool fort qui tu l’espères, brûleras tout ton mal être. Pour un Doc, tu n’es pas futé Fraser….Te gronde ta conscience. - Par quoi veux-tu que je commence ? Ma vie en irak, ou mon retour à New-York ?! Rien, tu ne voudrais pas parler, juste boire quelque whisky pour t’évader. Le barman revient, lui faisant signe de remplir le verre de ton amie, avant de lui tendre le billet pour régler les consommations. Tu lèves le verre en guise de sa santé, avant de savourer une longue gorgée de cette alcool.
Sujet: Re: Last dance | Chelzko Mar 30 Juin - 20:54
La vie civile te donne parfois envie de t’enterrer dans un trou. T’aimes retrouver tes petites habitudes, par exemple avec kory, mais pas trop. T’es complexe, t’as toujours été ainsi après tout. T’avais été sur le green bay pour exercer ton métier, ta putain de passion né de la présence de ton père dans ta vie. Une passion bouffante et enivrante . T’avais pas prévu de finir à la tête d’un avion de chasse, tout ça pour prouver à certain que tu en étais capable, dévorer par les nuages, par la beauté de cette terre se débattant comme elle le pouvait. C’est plaisant dans ta vie de tous les jours de voir des amis que tu côtoies durant des missions, même si vous n’avez pas le même rôle sur le champ de bataille, un sourire qui s’étend sur ton visage en le voyant. Beau parleur qu’il est, tu ne te sens pas moche, mais pas non plus des femmes les plus belles, puis dans le fond cela t’importe peu. « Non juste réaliste, oui. » tes opales rieuses déposé dans les siennes, c’est appréciable de le retrouver autre part que dans le chaos de votre monde, cet univers que vous appréciez et chérissez sans doute tous les deux de la même manière. « Non je ne fais que des exercices pour renforcer ma jambe … à part le simulateur qui n’est guère stimulant je ne voles toujours pas, malheureusement. » on peut voir cette peine accablante dans tes opales. Tu ne supportes plus d’avoir les pieds sur terre et encore moins qu’on te fasse miroiter de beau nuage dans une machine de l’enfer, stimulateur de merde, que tu te dis. T’aimerais juste t’envoler pour ne plus être aussi prêt de cette ennuie qui colle à ta carcasse. « autant dire que je me fais chier, je tourne en rond, sans doute plus vite que la planète. » que tu lâchais lasse de la situation. « oh sérieux, c’est passé quoi ? » t’es surprise, t’étais loin d’être au courant de ce fait, que léo était de retour pour cette raison, tu le pensais juste en permission. « mais tu as déjà repris la route du travail ? » que tu lui demandes, presque inquiète pour lui, mais tu sais ce que c’est, tellement. Le poison glissant dans ta gorge, provoquant un petit frétillement en toi, tu observes ton ami, te demandant bien comment il vivait tout cela, tu le sais en parler, c’est parfois dur, complexe même, car les mots manquent, que la fierté joue peut-être trop avec vos êtres. « allez prenons l’option new york, comment ça s’est passé ton retour dans le coin, dis-moi ? » très intéressé par ton ami, tu te plonges avec minutie dans ses mots, dans ses réponses qu’il voudra bien t’offrir, pour soulager un peu son être, car vous le savez tous comme c’est dur de revenir à une vie civile en un claquement de doigt.
Sujet: Re: Last dance | Chelzko Mer 8 Juil - 16:40
⚓Last dance⚓
"Léo & Chlezko o1."
La vie de militaire est palpitante! Les moments les plus angoissant se transforme en une adrénaline forte et puissante! Bien souvent, lorsque tu t'en tire, des fou rire naisse, si prêt du danger, si prêt d'avoir passer à côtés de la mort… Malheureusement, tous n'est pas rose. Prêt à mourir pour les couleurs de la nation, tu as vu tomber des camarades au front, un à un comme des mouches… Parfois, la guerre t'affecte bien plus que tu n'aimerais, laissant des cicatrice invisible hantant tes nuits, ravivant la plaie de plus belle. La vie est loin d'être un long fleuve tranquille. tout un tas de rebondissement vienne te gifler en plein visage. Des décisions prises qui vont te changer la vie… Le sentiment de brisé une personne, te blesse, jamais tu n'avais souhaité la faire souffrir… Tu souris en retrouvant ton amie. - Ca, c'est toi qui le dit! Elle se sous-estime. Enfin… Tu souris, ravis de pouvoir passer du temps auprès des tiens. Sans attendre une seconde, tu prends de ses nouvelles! Tu veux t'assurer que son moral tien le coup. Tu espères qu'elle prendra rapidement l'envole. être soldat et resté sur la terre ferme n'est pas simple… Peu de personne peuvent comprendre ce besoin d'être au front dans le feu de l'action… J'en suis désolée. que te disent les médecins? Ils t'on donnée une potentiel date de reprise? Tu l'as regard avec cet aire désolée pour elle. Le temps doit lui paraître long. Elle poursuit, semble se faire chier… Elle te le dis, elle te le confie. - Mais maintenant que je suis de retour, je ne vais pas te lâcher d'une semelle. j'vais t'aider et te sortir de ta routine. Se sera ma mission de retour! De nature loyal tu ne las lâchera pas. Tu marque une pause, avant de reprendre. On pourrait commencer par un saut en parachute en tandem. Certes, tu ne seras pas au commande de l'avion, mais ça te changera les idées. Une façon de prendre son envol, de remettre son pied à l'étriller, une façon de retrouver une certaine adrénaline. Faisant signe au barman, tu commandes les boissons respectives. Rapidement la conversation bascule sur ta dernière mission. -J'ai voulu jouer au héro. Tu confies en haussant les épaules, afin de reprendre ton sérieux. - J'étais partie au village voisin, une femme était venue affolé au campement. son enfant venait de recevoir une balle. Arrivé sur les lieux, un obus a été lâché de la partie adverse. J'ai été propulsé par le souffle. J'ai perdu connaissance, ils ont suspecté un traumatise crânien, par précotions ils ont trouvé préférable que j'entre faire des examens. Seuls quelques égratignures… Rien de bien méchant. J'suis dure comme du roque. Tu confies pour la rassurer. - Oui, j'avais des choses à réglé. Parler avec ROsxanna, essayer de lui expliquer ses mois de fuites… Ton métier te permet de tenir, d'avancer sans réfléchir. Tu te sens utiles, appréciant les moment de bourre aux urgences. Le serveur revient avec les consommations. Tu lui tends le billet, lui demandant de garder la monaie. Chelzko, choisis de parler de ton retour, tu aurais préféré en faire autrement. - Ok… Tu l'auras voulu. Tu confies buvant ton verre d'un coup sec, comme si tu souhaitais te donner du courage à une décision que tu as prise… Quel lâche es-tu… - On va divorcé… Tu confies voix basse, détournant ton regard pour ne pas lire de l'empathie dans ses yeux noisette. Faisant signe au barman, tu lui demandes de remplit à nouveau ton verre. Tu le prends dans tes mains, tournoyant le liquide marron. Enfin Bref… J'ai joué, au con, j'ai perdu. Point à la ligne. Et toi, du nouveau dans ta vie sentimentale?
Sujet: Re: Last dance | Chelzko Mar 21 Juil - 11:27
C’est l’amour pour le ciel, la violence de la météo qui t’avait mené à cette vie, attaché corps et âme à ce mode vie qu’était la vie d’un militaire. Rien n’est simple pour eux, pour ceux marié avec eux, car ils ne seront que le second la seconde personne dans la vie. Toi tu le sais ton métier, ta passion pour ce monde fait que personne ne passera au-dessus, même pas Kory pour qui parfois ton cœur vibre, incapable de t’attacher suffisamment. Un couple, puis un autre, peu importe. Car la vie sur la base militaire c’est la seule chose qui te convienne, fidèle à souhait à ce monde, à défaut de l’être ailleurs. « ce que je dis c’est toujours la vérité ! » que tu lui lances en lui offrant un petit clin d’œil. Tes nouvelles à toi, n’était point réjouissante, comme une âme en peine, tu vagabondais dans les rues du Queens, désireuse de revoir le ciel de plus prés , de palpiter au rythme des orages, des vents féroces prête à bouffer le monde. « ça dépend quand mon ligament sera remis entièrement, tu sais très bien à quel point sont frileux les médecins de la base ... les procès leur font plus peur qu’une guerre. » alors obtenir une date conséquente, est comme impensable, t’as beau te demander quand tout ça sera fini, quand tu pourras repartir sur ton bateau, vivre au rythme des marées, des vagues secouant vos squelettes. Tout ce qui est sûre c’est que tu es pressée. La seule chose qui te sauve de ton ennuie ce sont sans nulle doute tes rencontres avec ces personnes d’une nuit, glissant dans leurs draps, pour profiter, même si t’avais souvent eu une préférence pour kory, pour ses bras doux et aguicheur, t’aimerais parfois ne pas avoir soif d’aventure, mais c’était comme ancré à chaque pores de ton épiderme. « J’aime ce style de promesse, tu pourrais aussi m’aider à me muscler la jambe pour qu’on puisse enfin me laisser aller convoler avec les nuages, hein ? » Que tu lui dis, alors que t’amène ton verre à tes lèvres prenant quelques gorgées de ton poison. « ça fait du bien de te retrouver en tout cas ! » tu le sais tu peux compter sur lui sans aucun souci et ça c’était une chose que tu appréciais chez les hommes et femmes militaires, prêt à être là pour les frères et sœurs d’arme. « Même le saut en parachute manque tu sais ... mais je sais pas si mon genou supportera la pression , tu sais ! » tu le sais que t’aimerais écouter les idées de Léo, mais parfois, faut aussi que tu prennes ta guérison un minimum au sérieux. Tu écoutes le récit de léo sur sa mésaventure, des aventures propres à chaque militaire, des choix parfois angoissant pour notre myocarde, t’as toujours du mal quand la vie des autres est en danger. « T’es un rocher et ça me va bien, sinon je ne pourrais pas faire ça ! » cognant de ton poing son coude. « ça ne va pas de partir seul ! » c’est l’une des règles fondamentales dans ce métier, être unis, la solitude n’est pas une chose quémander par ce corps de métier. Tu ne t’attendais pas à la suite, à cette sauvage nouvelle venant ruiner les espoirs parfois d’une vie à deux, avec Kory, t’as jamais osé en parler, car tu sais que tu peux vites regretter tes choix toi. « pardon ? » t’avais pas manqué de t’étranglé avec ton whisky, mais avec ta propre salive que tu étais en train de déglutir. « t’as fait quoi exactement ? » évitant ainsi , la question sur ta vie sentimentale, mais pour couper court à une nouvelle question, tu finissais par lui lancer ceci : « moi je m’amuse, t’en fais pas. » aucune envie de creuser, sauf sa vie à lui.
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Sujet: Last dance | Chelzko 
Jeu 11 Juin - 7:50
La torture du refus. A nouveau. Tu repousses toujours ton acharnement. Cette envie d’y retourner, de retrouver la famille du navire. Ils te manqueraient presque ces mecs presque misogynes parfois, t’as tant lutté pour les faire taire, qu’il est hors de question que tu ne continues pas le combat. Les nuages te manquent, ta carrière aussi, t’as beau avoir du temps pour vivre, pour voir Kory comme tu le désires, cela ne te convient pas, t’es pas une femme de la ville. T’as toujours eu besoin d’aventure. Enfant déjà tu pouvais te faufiler dans le coffre de ton père pour aller parcourir le monde avec lui, sans qu’il ne le sache, tes opales dévorant les tempêtes, les tornades dévastant la terre, toujours moins que ces humains, manquant d’humanité. Le pouvoir, la richesse, toutes ces choses implosant sur terre, t’écœure. Tu le vois ce monde criant à l’aide, peu de monde pour l’aider, pour se révolter. La révolte n’est jamais prête quand on le voudrait. Le genou toujours douloureux, tu devrais le reposer, ne pas t’efforcer dans les mouvements si tu ne veux pas rester coincée dans ton simulateur de vol, voler à nouveau, éprouver ce bonheur d’être dans le copit’ est de planer à une vitesse phénoménale pour servir ton pays, c’est tout ce que tu voudrais, convoler avec les nuages, avec les étoiles. Une rêveuse éprise de l’aventure, c’est tout ce que tu es poupée, une petite reine incapable de rester bien sagement installée sur un trône, t’as besoin de mouvement, de risque dans ta vie, tes veines ne sont pas viables sans adrénaline. La douleur que tu ressens de ton accident, est bonne pour te forcer à rester forte. Tes pas te mène à un bar pour rejoindre ton ami Léo. Quand tu arrives à ce dernier tu as l’espoir qu’il est là en premier, ce qui n’est pas le cas, alors tu t’installes commandant un whisky en attendant que ce dernier arrive. Le liquide brûlant tes tissus, tu vois débarquer ton ami, sourire aux lèvres. Tu le prend dans tes bras en retour, sourire accroché à tes lèvres, ça fait toujours du bien de voir un ami qui sait ce que c’est d’être loin du combat, loin de toutes ces personnes se démenant pour les autres sans qu’on ne laisse un regard sur eux, pour les encourager. Car c’est ça être un soldat. Subir sans broncher, risquer sa vie et tout prendre sur ses épaules. « abusons pas … loin d’être la plus belle. » que tu lui dis en rigolant un peu. « ça va, j’ai hâte de reprendre la direction du green bay. » que tu lâches, un peu lasse de ce temps sur la terre ferme. « et toi, comment tu vas dis moi ? » tu souris en buvant une nouvelle gorgée de ton poison en haussant les épaules. « Pas grand-chose à vrai dire, je suis sûre que tu as bien plus de chose à dire que moi, alors, je t’écoute. »