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Message Sujet: (rebecca) ▸ You don’t deserve my image in your head.    (rebecca) ▸ You don’t deserve my image in your head.  Empty Mer 8 Juil - 20:21


((You don’t deserve my memories in your chest))
« If you can just stop loving her then you never really loved her at all. Love doesn't work that way. If you ever truly love someone, then it never goes away. It can become something else. There are all different sorts of love. It can even become hate- a thin line and all that- and, really, hate is just another kind of caring.» song Juillet 2020, police station ft. @Rebecca Eames




Le silence l’engloutit, il en serait presque tendre si ses azurés n’étaient pas percutés de plein fouet par celles similaires et attristés de Joachim Wayne. Ce patriarche aimant, que le jeune Wayne avait connu fort, un brin désinvolte, mais doté d’une infinie tendresse pour les siens. Devant l’homme devenu esclave d’une accusation mensongère, condamné à perpétuité, molesté entre les murs froids et grisâtre du centre pénitencier, Priam ne sait que dire. Comme chaque fois qu’il se retrouve face à l’homme à qui il devait la vie, et plus largement toutes les valeurs qu’il portait en lui, il est décontenancé, fragilisé. Sa belle assurance et ses sourires chaleureux semblent glisser entre ses doigts fins et habilles, ceux qui jadis coucher l’encre noir sur des papiers calfeutrés. Le coeur lourd, noué de douleur, il l’observe. Joachim. Amaigri, torturé. Epuisé. Celui qui se force à sourire tendrement, lui quémandant alors des nouvelles de sa famille, celle qu’il a construite, celle qui s’était détruite après son arrestation. Priam Wayne était à présent le seul suffisamment - facticement - assez fort pour affronter le caractère sordide de cette situation. Bella, elle est éreintée par l’injustice. Elise elle est révolté. Joshua est devenu un être volage, à peine saisissable. Rosie parvenait de temps à autre à pointer le bout de son nez en ces lieux, toujours chamboulée lorsqu’elle venait frapper à la porte de l’agent fédéral. Quant à Gilliam, seul le souvenir de ce brave frère demeurait à présent. Prénom qu’il lui est toujours impossible d’énoncer sans prendre le risque de s’effriter sous le poids d’émotions contradictoire. Depuis des mois, c’est le cuir de son frère qu’il porte sur ses épaules, caméléon prêt à s’enfoncer dans les abysses. Frappé par les affres de souffrances des démons et de certains anges déchus. Croisant bien souvent au détour d’une ruelle les émeraudes d’une femme qui le tailladent sans sommation. Pire qu’une balle en plein coeur. Pire qu’une lacération corporelle. Rebecca Eames est toujours présente, comme une sorcière lui ayant jeté un sortilège. D’autant plus ici, dans ce lieu interdit, celui où selon la théorie du Wayne, le créateur de sa sirène l’avait puni, lui, pour l’amour éprouvé. Dans un souffle, il se force à rire aux propos de son géniteur. Pourtant, il n’écoute pas vraiment, Priam. Main droite reposant contre sa cuisse, fermement serrée, avec hargne, la frustration de cette situation ne fait que décimer des parts de son âme aux quatre coin de la planète. L’injustice est sans doute ce qui le débecte le plus, et ce n’est qu’encore plus fort qu’il s’agit de son propre père. Cette main tremblante, faussement assurée qui emprisonne le petit combiné téléphonique. Cette peau pâle et lassée d’une vie de malheur qu’il ne peut pas cajoler, ni rassurer. La bile de frustration remonte le long de son oesophage, une haine gastrique qui glisse, remonte. Montagnes russes de haine et de colère qu’il contient maladroitement en son sein. L’enfant calme que dépeint avec fierté son père n’existe plus, son âme s’est morcelée il y a plusieurs années de cela, sous l’écho perturbant des talons aiguilles de la blonde qui lui a fracturé le myocarde. Sa poitrine se soulève d’exaspération lorsque Joachim lui vente ses mérites, murmurant de la pointe de ses lèvres charnues à quel point il est fier d’avoir un fils devenu agent fédéral. Peu conscient alors de cet abime qui s’est creusée en lui, le gamin de la poussière. Des sacrifices qu’il avait fait pour parvenir à atteindre les sommets de la légalité. Lui, l’enfant cadet de la fratrie agité, il ne demandait rien d’autre qu’une vie simple, faite de mots qu’il pourrait coucher sur le papier, de pages qu’il tournerait avec passion. Mais là encore, la vie semblait lui jouer mille tours, se moquant de son âme passionnée, lui arrachant toute possibilité d’accès à la simplicité. Il ne dit rien. Se contente de sourire. Parce que sa colère et sa frustration lui appartiennent. Tandis que le gardien lui annonce que son temps est écoulé, il laisse ses doigts glisser contre la vitre translucide, et aussi froide que l’arctique, se joindre à ceux de son père. Virtuellement. À distance. Mains enfoncées pudiquement dans les poches de son jean, il laisse ses épaules retombées. Peu fier. Peu courageux, lorsqu’il sent ses orbites s’humidifier. Tant de souffrance qu’il se traine comme une pierre accrochée à sa cheville. Ce n’est qu’à la sortie du centre pénitencier, lorsque son portable lui est rendu, ainsi que tous ses objets potentiellement dangereux, qu’il laisse le vent chaleureux le frapper. Il respire. Enfin. Pour la première fois depuis de longues heures. Chaque visite est ainsi, éreintantes, épuisantes, mais infiniment nécessaires. Nerveusement, le yéniche glisse son tube de tabac entre ses lèvres. Le bout du bâton cancérigène se consume allègrement, et il inspire à plein poumon. Cette bouffée d’oxygène néfaste qui viendrait rendre radioactif ses organes. Poison qu’il ingurgite volontairement, tandis que son regard pointilleux scrute les appelles manqués. Le yéniche se doit d’être sur deux front, funambule qui longe deux lignes. La justice. L’injustice. La vie. La mort. Il n’est qu’un géant paradoxale dont les pieds sont à présents cimentés. En somme, il doit être tout et tout le monde, sans pouvoir être lui. Quelle vie amère mène - t - il ? Cendrant contre le bitume les vestiges grisâtre de son poison, il colle son boitier électronique contre son oreille. Et, c’est la voix nasillarde de Jitter qui attire son attention. Des suppliques. Des implorations. Jitter dans toute sa splendeur. Gamin à peine majeure, paumé. Qui s’est jeté corps et âme dans la cause du club de biker. Gamin impulsif, qui pourtant avait su toucher le yéniche en plein coeur, le poussant à le sortir de mille situations rocambolesques. Quant, lui - même, peiné à nager parmi les requins à la barbe longue. Une fois n’est pas coutume, les implorations le touchent et tandis que d’une main il raccroche, de l’autre il envoie valser son cancer au loin. Carcasse chétive et sèche qui se glisse dans l’habitacle de sa voiture, il prend la direction d’un Queens qu’il connaît sur le bout de ses doigts. Celui contemporain et artistique, celui qui l’a vu grandir. Comme le big brother, il se sentait toujours observé par les tags artistiques des murs. Il appréciait aussi les bâtiments atypiques et cette aura magnétique qui se dégageait d’ici. Il lui faut peu de temps, et cela en dépit du trafique dense, pour rejoindre le petit commissariat. Pieds ancrés contre le bitume, il enfile sa veste de biker, outil favoris le rattachant à une communauté qui ne serait jamais la sienne. Lui, le comédien. Il prend quelques minutes pour glisser ses doigts dans sa barbe de trois jours. Et s’avance jusqu’au commissariat. Sa véritable maison, celle où les regards l’ignorent ou le méprisent, eux aussi sont acteurs de cette vie factice qu’il mène. Quelques minutes suffisent pour que la silhouette juvénile et chétive de Jitter n’apparaisse. Et si le gamin s’élance jusqu’à lui, enfonçant son nez mutin contre son torse, c’est un soupire faussement imprégné de lassitude qui glisse entre les lèvres du yéniche. Son poing clos frappe tendrement sur le haut du crâne du gosse. « Toi vraiment… » Souffle - t - il, un brin faussement colérique. Prêt à déguerpir, afin de ramener le gosse à sa mère. Et pourtant, la vie, reprend ses droits les plus implacables. Mettant sur sa route, encore une fois, celle qui sait le changer en gargouille en un claquement de doigt. Son palpitant s’agite, remontant le long de ses tempes quand il croise les émeraudes de l’avocate. Il s’effrite, pâlit à vue d’oeil sous le regard du gosse qu’il dégage doucement de son corps. Priam Wayne reste le plus grand des amoureux transits sans en assumé un dixième des effets secondaires. Damné du coeur. Prisonnier de l’âme de la sirène envoutante. Ses yeux glisses - comme toujours - sur le diamant qui emprisonne l’annulaire de la blonde. Dégoût et mépris remplacent l’amour qu’il éprouve, comme une tempête de sable emportant tout sur son passage. Il sourit. Narquois. Il sourit d’un sourire qui n’est pas lui et qui ne le serait sans doute jamais. « Maître Eames, » lâche - t - il sournoisement, ôtant son bras du gosse de la rue, il s’approche. Suffisamment près pour qu’il se noie sous le souffle chaleureux de la blonde, poison qu’il quémande de manière inconsciente, lui retournant tripes et organes. Le brouhaha du commissariat ne l’atteint plus tandis que son coeur oscille entre passion et haine. « Je ne savais pas que la grande Rebecca Eames s’occupait des moins que rien. » Attaque - t - il, cynique au possible. Priam Wayne n’avait jamais été un guerrier des armes, non. En revanche, il avait toujours su s’extirper des situations les plus violentes par le biais de ses mots, tantôt savoureux, tantôt élégant et trop souvent revanchards. Face à lui, il a pourtant conscience d’avoir la plus aiguisée des lames verbales. La grande Rebecca, cette étoile scintillante qui traverse les cieux sans se greffer à aucune constellation. « Ton père le vit bien ? » Questionne - t - il de manière perfide. Blessure de l’âme qui s’ouvre comme toujours lorsque le blonde l’irradie de ses yeux envoutants. Il souffle, glisse sa main dans ses mèches blondes, conscient que cette valse pathétique n’est qu’un tourbillon de tourments duquel il ne parviendrait jamais à sortir. Lui, le condamné de l’amour…
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Message Sujet: Re: (rebecca) ▸ You don’t deserve my image in your head.    (rebecca) ▸ You don’t deserve my image in your head.  Empty Jeu 9 Juil - 20:03


angry, and half in love with you, and tremendously sorry, i turned away
« I think I could have kissed him all day, she said quietly. I could have swept back the loose strands of hair from his eyes and spent the morning just like that. And maybe it was because there was too much sadness in his heart, but he kissed like he needed to be kissed, like he was aching all over. And I could die for it, right now. » song Juillet 2020, police station ft. @Priam Wayne



Quand elle entre dans le commissariat les regards se tournent vers elle, et la fixe. De toute évidence aucun d’entres eux ne c’était attendu à voir une personne comme elle, dans un endroit comme celui-ci. Elle détonne au milieu des murs jaunis par le temps, du desk de la réception d’une couleur qui n’est certainement pas celle d’origine. Le téléphone sonne, lâchant dans le vide une sonnerie d’un ancien temps. Elle ce pince les lèvres Rebecca, non elle n’était pas le genre de personne que l’on avait l’habitude de voir ici. A dire vrai plus d’une fois dans ses débuts elle avait été dans l’obligation de fréquenter ce genre d’endroits, qui à l’époque la faisait grimacer déjà mais dans lesquels elle avait fini par trouver ses habitudes, en quelque sortes. Il était obligatoire pour tous jeune avocat souhaitant ce lancer dans la guerre le menant au barreau, d’effectuer des heures de service publique. Ce n’était pas quelque choses que ses camarades aimaient, sur les bancs de l’école beaucoup riaient jaune quand on abordait le sujet. Mais c’était ainsi qu’elle avait appris beaucoup de choses, ainsi qu’elle avait mené ses premiers combats, ses premières défaites certes mais aussi beaucoup de premières victoires. Elle lève la tête, elle portait le nom de Eames et ne comptait pas ce faire intimider par les personnes présentes ici. Alors elle avance avec assurance, ses talons claquent faiblement contre le sol qui à vécu trop de choses, et s’avance jusqu’au bureau. « T’es perdue ma belle ? » elle fusille de son regard émeraude l’officier qui l’abord. Elle n’était pas perdue non, elle était exactement à l’endroit ou elle devait être. Parce que son fiancé ne pouvait pas être là, elle avait fait le déplacement elle même pour honorer ses engagements. C’était ensembles qu’ils avaient pris part d’aider une communauté qui en avait le plus besoin, il faisait cela parce qu’il croyait pouvoir changer le monde. Rebecca elle était partagée. Partagée entre l’envie d’y croire profondément, et l’assurance qu’elle ne pourrait rien changer pour eux. Ses dernières années elle ne c’était investie qu’en signant de gros chèques, mais quand son fiancé l’avait appelée quelques heures plus tôt pour lui demander de le remplace, elle avait accepté. Pas sans contrepartie de toute évidence, la fille unique des Eames n’était pas si facile que cela à obtenir. Elle dépose sa carte sur la surface granuleuse et la glisse, jusqu’à l’officier. « Je représente, John Daniels. » C’était tout ce qu’elle possédait comme information, elle n’avait pas eu le temps d’en apprendre plus sur ce qu’il avait fait qui aurait pu le conduire en ses murs. L’officier change de tête en voyant les lettres dorés, et une voix attire son attention. « Je m’appelle Jitter. » Elle tourne son regard sur un maigroulet, manteau relevé et regards scintillant. Il ne lui faut pas longtemps pour reconnaître la veste qu’il porte sur ses épaules, mais elle ne sourcille pas pour autant. Elle n’avait aucune envie d’être ici, et elle n’avait aucune envie de défendre un de ses bikers inconscients. Pourtant elle reconnu quelque chose en lui qui changea ses préjugés, sans mettre le doigts sur ce que cela pouvait être. « J’ai besoin d’une pièce pour parler avec mon client. » On ne se moque plus d’elle, on répond à ses demandes. Si ils semblaient avoir l’habitude de maltraiter les petites nouvelles qui venaient pour la première fois dans un commissariat, le fait de savoir qui elle était changeait la donne. Elle détestait cela, comme elle détestait chacun des hommes qui avaient posés un regard sur elle avec un sourire qui en disait long. D’un mouvement de tête elle chasse ses idées, et suit l’officier et son nouveau client jusqu’à la pièce qu’on accepte de leur prêter. S’ensuivent alors quelques heures de discussions, principalement menées par elle puisque le dénommé Jitter refuse de lui parler. Les faits sont pourtant assez simples, il a été pris en train de voler de l’alcool chez un petit commerçant du coin. Il avait de la chance en quelque sorte, si il avait essayé de fuir les dommages causés dans le magasin étaient minimes, il serait aisé de lui éviter la prison. La caution en revanche … Le gamin met du temps à ce lâcher mais une fois que c’est fait, il ne s’arrête pas. Il lui raconte sa vie, pleurniche et s’excuse. Dans certaines de ses façons de faire elle comprend, et reconnaît pourquoi il l’a touché quand elle a posé ses yeux sur lui. Ce gamin lui rappelle son frère, la tête dure mais pourtant incapable de faire du mal à une mouche. Qui pour obtenir un semblant de reconnaissance de la part de ses parents c’étaient enrôlé dans l’armée. Cody. C’était lui qu’elle avait l’impression d’avoir en face d’elle, le regard fier, mais le coeur brisé. Elle le sait, cette caution il ne l’aura pas tout de suite, parce qu’il n’a probablement pas les moyens de la payer. Parce que cela mettrait des heures à obtenir des dédommagements de la part de l’association qu’elle représente aujourd’hui. La place d’un gamin comme lui n’est certainement pas derrière les barreaux, même pour une nuit. C’est impulsif, dicté par l’inconscience. Mais cet argent, elle aurait bien fini par le donner à l’association à un moment ou un autre. Pendant qu’elle s’occupe des détails, le jeune homme appelle celui qu’il semble considérer comme son héros, qui doit venir le récupérer. L’idée qu’il soit remis dans un monde aussi brutal que celui des bikers ne lui plaît pas, mais elle finit par éclaircir ses idées. Il n’est pas Cody. « Enlevez ses menottes. » ordonne t-elle sèchement tandis que le regard du gamin s’illumine, les mains libérés il se met à courir. Les mains se déposent automatiquement sur les armes, mais se calment quand ont le voit se jeter contre un homme. Ce n’est pas le même accueil qu’il reçoit, cet homme, que celui que l’on à fait à la jeune femme quelques heures plus tôt. Les regards sont hauts, les hommes, elle les hais. Pourtant elle ne s’attarde pas longtemps sur ses officiers, puisque son regard lui est incapable de regarder ailleurs. C’est une chaleur particulière qui vient animer le corps glaciale de l’avocate, une sensation familière et disparue depuis des années. Elle aimerait l’effacer en un claquement de doigts, mais elle en est incapable. Elle reconnaît trop facilement cette silhouette qui hante ses pensées. Si ses épaules sont plus larges, son regard lui reste le même. Et ses lèvres sont celles qui entre deux rangées de livres, lui susurraient des poèmes. Elle ne peux pas fondre comme le fait toute son âme, elle doit garder l’apparence Rebecca. «  Maître Eames, » Le ton qu’il adopte, le regard qu’il lui porte, ce sont des milliers de poignards qui viennent souiller son coeur. Il avait eu pour habitude de lui donner bien des noms, mais celui-ci sur ses lèvres était acide. Il s’approche d’elle, c’est une douloureuse tentation qui l’effleure en même temps que son souffle. « Priam. » offre t-elle comme seul réponse, essayant d’instaurer entre eux une barrière protectrice. Parce que de toutes les personnes peuplant cette planète, il était sa plus grande faiblesse. « Je ne savais pas que la grande Rebecca Eames s’occupait des moins que rien.  » Elle se mord la joue. Le goût du sang l’empêche de parler, trop vite, pour regretter ensuite. Elle connaissait, mieux que personne, sa façon de faire, sa façon d’être. Il était en l’instant le même gamin qu’elle avait rencontré pour la première fois. Si fier. Trop fier. « Ton père le vit bien ? » C’est un nouveau coup qu’il porte. Sujet plus que sensible pour la jeune femme. Mais elle ne plie pas, pas encore. Plus tard peut être, l’alcool viendra balayer ses douleurs. « Tu le connais, il fait des chèques à n’importe qui, pour n’importe quel raison. » sa réponse suit le même ton que le jeune homme, celui qui un jour avait été l’amour de sa vie. Celui qui un jour, avait été le père de son fils. « Ce que je fais là à côté, n’est rien par rapport à sa générosité. » Ses mots sont du poison, ils lui brule la bouche mais elle sait que ce sont ceux qui enlèveront cette étincelle dans les yeux de Priam. Lui qui pense gagner la partie. Le maître des mots, qui oubliait à qui il avait affaire. Elle sourit à son tour, sourire factice qu’elle travaille depuis qu’elle sait parler. Le souffle du blond s’échoue sur sa peau, comme un appel à revivre le passé. Elle refuse de se laisser happer. Recule, pour se mettre en sécurité. « Je vois que tu à repris le fardeau familial. » Ses yeux se posent sur Jitter, elle revoit le gamin se jeter dans les bras de Priam. Comme si il était sa famille. Elle soupire, faussement las. « Jitters devra se présenter à la court dans deux semaines. Il devrait s’en sortir. » les yeux du gamins scintillent tandis qu’il la regarde. Elle sourit, cette fois pour de vrai.
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Message Sujet: Re: (rebecca) ▸ You don’t deserve my image in your head.    (rebecca) ▸ You don’t deserve my image in your head.  Empty Mer 22 Juil - 17:36


((You don’t deserve my memories in your chest))
« If you can just stop loving her then you never really loved her at all. Love doesn't work that way. If you ever truly love someone, then it never goes away. It can become something else. There are all different sorts of love. It can even become hate- a thin line and all that- and, really, hate is just another kind of caring.» song Juillet 2020, police station ft. @Rebecca Eames




Il a écrit des mots d’amour. Il a lu des mots d’amour. Comme s’il s’agissait là, d’une trajectoire à suivre, d’une inévitable constellation voluptueuse ayant le pouvoir d’apaiser les maux d’un gamin au coeur amoché. Rebecca. C’est le prénom qui hante ses songes éveillés, ses sommeils tortueux, c’est la marque qui s’est muée en sa plus grande hantise. Devant elle, il se fustige, d’un coeur palpable à main nue, qu’elle possède encore. Priam Wayne n’avait jamais rien eu d’un dur à cuir, d’une tête brulée ou d’un mauvais bougre. Soucieux du bien être des autres, il était chétif, s’oubliait souvent, ne possédait aucunement les armes nécessaires pour affronter un monde trop abrupte. Son insouciance juvénile fut balayée d’un revers de main, devant les orbites épuisées de sa mère. Bella. Elle qui affrontait le monde extérieure avec cette pointe de crainte qui entaillait ses pupilles, des regards lubriques, jugeant le milieu dans lequel elle évoluait et par extension dans lequel Priam Wayne s’était forgé. Enfant de partout, sans terre promise, aux racines diverses et multiples. Il fut l’oisillon cajolé dans un cocon protecteur, observant de ses azurées les dos larges et forts des hommes du clan Wayne. Vaillant, courageux, intrépides, chaleureux surtout. Même Joshua, le plus agité parvenait à préserver le cadet de la fratrie, derrière son arrogance se cachait un coeur gros comme le noyau terrestre. Elise était la mère seconde, celle qui posait quelques pansements sur les genoux écorchés du jeune enfant. Et puis, il eut Gilliam, son héros, ce grand blond aux larges épaules portant le poids d’une famille bafouée par les pittoresques accusations ayant cloisonnés le père Wayne entre quatre murs. Enfin, il y a Rosie, sa Rosie, son double de peau et de coeur. Cette âme qui est la moitié de la sienne. Pendant des années le jeune Wayne pensait vivre sa vie ainsi, parmi les siens, englué dans une routine sereine, comme si la présence des siens à ses côtés était devenue une cape protectrice qui lui collait à la peau et dont il ne pourrait se défaire qu’en s’arrachant les cellules. Bella, pourtant avait su, que son dernier garçon n’était pas comme les autres, que ce naturel calme qui s’indexait à une curiosité maladive. L’enfant loin du regard du monde se rêvait de le parcourir, de le découvrir. Ce monde parfois cruel, trop souvent même. Celui avec lequel il est entré en collision, adolescent chétif, épaules toujours voûtées et pourtant langue acide et défensive. Ses premiers pas dans le monde réel, furent à ses côtés, ceux de cette blonde aux émeraudes enchantées. Rebecca, reine du royaume d’or et de diamants. Jambes vertigineuses, voûte plantaire prisonnière d’escarpins aux semelles sanguinaires. Il l’a longtemps observé de loin, timidement, sans vraiment avoir l’audace de lui adresser quelques mots. Lui, la victime des autres. Le gamin qu’on bousculait, qu’on claquait, qu’on immolait d’insultes. Celui qui scellait ses défenses dans l’ignorance avant que la violence de trop n’atteigne les limites du gosse de la poussière. Et, elle était là, spectatrice de sa rébellion contre un monde qui ne le comprenait pas. Et qu’il ne comprenait plus. Devant les yeux de Rebecca, les couches de fragilités s’évaporées, et au fond il sait, Priam, elle l’a forgé presque autant que les phalanges des brutes. Elle l’a forgé en l’aimant, en le fracturant, en le fracassant. Elle a fait de lui l’homme, quant lui, naïf, pensait être le maître du coeur pudique de cette femme. Doux mirage qui s’est évaporé, doucement, lentement, tel les effusions de lave brulante traçant des crevasses dans le bitume. Elle lui a crevé le coeur, en se détournant de lui, sans qu’il ne comprenne pourquoi. Parce que les mots sonnent faux, il a entendu le manifeste, le rejetant d’une main suppliante emprisonnant celles de la sirène, suppliques enrouées de douleurs qui tailladaient sa gorge. Et, encore à présent, à travers cette rencontre hasardeuse, il questionne le latent. Pourquoi ? Pourquoi est ce que ce diamant brille trop ? Pourquoi, est - elle toujours aussi rayonnante d’assurance ? Pourquoi est - ce qu’elle était toujours aussi farouche et piquante ne serait - ce qu’à travers son regard flamboyant de verdure ?  Et pourquoi, lui, ne peut s’empêcher de l’étreindre d’un jet de pique acerbe ? Lui, qui n’était plus l’enfant de jadis. Qui ne serait plus jamais l’adolescent romantique d’hier. Et qui ne parvient toujours pas à prédire l’aube prochaine qui ferait battre son coeur émietté. Lui qui, n’est plus rien qu’un mirage, qu’un mensonge au myocarde battant contre ses propres tempes. Elle l’esquinte de part sa simple présence et pourtant, à travers ses relents verbaux, c’est bien du contact qu’il cherche. À défaut de pouvoir glisser ses doigts dans sa toison aux boucles blondes, à défaut de pouvoir faire glisser ses lèvres contre ses frêles épaules. À défaut d’avoir l’autorisation d’entendre les susurres langoureux de l’enchanteresse. Il l’attaque, en premier.  Porte le masque de l’élève qui a appris de ses erreurs, il devient le maître des lignes. Et pourtant, il est bien conscient que face à lui, il s’agit d’une Eames, d’une Eames dans toute sa splendeur. La reine des mots. « Priam. » Souffle - t - elle, parfaite caricature de ce reflet de lui - même qui rayonne dans les pupilles avides de la sirène. Elle chante son prénom, et comme toujours, son coeur défaille. Son coeur vibre presque autant qu’il se crispe. Il oscille entre la souffrance nostalgique d’un drogué d’amour et celle d’un animal blessé prêt à mordre à la moindre secousse. Alors, le Wayne, ce nouveau Priam portant un cuir qu’il débecte sur ses épaules, celui dont les pieds s’ancrent dans le sol d’un commissariat qui est devenu sa seconde maison au fil du temps, il réplique. Comme une défense au chant de la sirène, le marin conduit le bateau à bâbord, survolant les vagues virulentes dont elle est l’instigatrice. Rebecca Eames est forte, solide. Impossible à humilier, impossible à détruire, si bien qu’aujourd’hui, il se demande si elle est encore humaine, ou si, son patriarche était véritablement parvenu à ses fins, réduisant la plus belles des fées en une vulgaire marionnette creuse et craquelée. « Tu le connais, il fait des chèques à n’importe qui, pour n’importe quel raison. » Réplique - t - elle sur le même ton que celui de l’agent fédéral. Et Priam, rit, pour toute réponse, portant un regard tendre sur le jeune garçon à sa droite. Ses bras se croisent, par instinct, contre son torse. Sourcils arqués, il la met au défit de continuer. D’abattre ses cartes, de lui démontrer que sans lui, elle était redevenue cette Rebecca Eames, petite peste sans coeur d’un royaume qui ne vaut rien aux yeux du yéniche. Pourtant, son apparence solide n’est elle - même qu’une vaste blague, c’est un clown triste, de ceux qui ont la larme à l’oeil et le coeur au bord des lèvres. « Ce que je fais là à côté, n’est rien par rapport à sa générosité. » Mâchoire crispé, il reconnaît là,  les mots du géniteur de l’être aimé. Et pourtant, il n’y croit pas. Généreux ne rime pas avec Eames, et surtout pas lui. Bien évidemment, Priam avait su apprécier les frères de la reine de son coeur, comme elle a su apprécié ses frères et soeurs à lui. Mais, quand elle a effacé leur histoire, c’est aussi les liens entre eux qu’elle a coupé. Scindée en deux, comme son palpitant foutrement vivant à l’heure actuelle. Il bat, victime des pulsations hystériques, à s’en déchirer le thorax. «  Généreux et Eames, j’aurai tout entendu. » Ironise - t - il, sortant sa plus belle dentition. Sous le regard curieux et attentif du jeune Jitters, Priam ne démord pas. Il ne lâche rien. C’est un chien fou, après tout, n’était - ce pas le surnom que lui avait offert le père de son interlocutrice ? Chien fou. Lorsqu’il y songe, il est vrai qu’il a tout d’un chien qui ne parvient pas à lâcher son os. Alors il s’approche, le chien errant, le mendiant du coeur. Souffle chaud qui s’échoue contre la peau laiteuse de la belle rose aux milles épines. La frustration tiraille ses entrailles, si bien qu’il peut sentir sa gorge se nouer. « Je vois que tu à repris le fardeau familial. » Pique - t - elle, tandis qu’il peut sentir ses orbites carboniser ce cuir lourd qu’il porte. Celui, qu’elle avait vu sur les larges épaules de son propre frère. Celui, qui, lui avait coûté la vie. Et quelque part, il se réjouit, Priam. Comme le gamin rancunier qu’il a toujours été, il se délecte presque de cette mascarade qu’il lui offre. Alors, joueur, il penche son visage sur le côté, esquissant un sourire narquois qu’elle ne lui côté pas. «  N’est - ce pas ? Je te retourne le compliment. Les chiens ne font pas des chats après tout. » Murmure - il, perfidie dans le fond de sa voix, tandis que fugace, son doigt attrape une boucle blonde avec laquelle il joue l’espèce d’un millième de seconde. Il s’en détache, tandis qu’elle lui offre son sourire le plus travaillé, le plus faux. Celui auquel il n’a jamais accroché. Un pas en arrière, il observe ce visage de poupée de porcelaine à la froideur polaire se muer en celui d’une soeur chaleureuse. Il comprend alors, tandis qu’il observe à son tour le jeune Jitters. « Jitters devra se présenter à la court dans deux semaines. Il devrait s’en sortir. » Souffle - elle entre deux soupires. Le Wayne acquiesce, sincèrement soucieux pour le jeune garçon, celui qui n’a pas choisi sa vie, pas plus qu’il n’a choisi ce monde dans lequel il ne fait que survivre. Celui contre lequel il lutte, à l’instar de Gilliam. Ou de Cody Eames. Cette fois - ci, la désolation s’éprend de ses pupilles océans. Il reste muet un instant avant de reporter son regard sur la jeune femme. «  T’as entendu ton avocate Jitter, d’ici là, profil bas. Sort dehors j’arrive. » Ordonne - t - il au jeune garçon qui ne tarde pas à obéir sous la tendresse des iris du yéniche. Un soupire las outrepasse ses lèvres, tandis qu’il sait au fond de son âme, qu’il cherche à étirer le temps, à retarder l’échéance. À savourer un peu plus d’elle, elle cette femme sur laquelle il reporte ses pupilles. Conservant cette  fois - ci une distance suffisamment sécurisante. «  Combien de temps on va faire ça Rebecca ? » Jouer la comédie, se briser pour mieux se perdre. Se retrouver par hasard. «  J’ai l’impression que t’es redevenu cette Rebecca de l’infirmerie et je n’ai jamais compris pourquoi. » Ajoute - t - il, plus sincère qu’il ne l’a jamais été, ses mains moites qu’il enfonce dans sa veste. Il observe, ce qu’elle semble être devenue, comme si devant ses yeux, il n’y avait plus rien d’eux.
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Message Sujet: Re: (rebecca) ▸ You don’t deserve my image in your head.    (rebecca) ▸ You don’t deserve my image in your head.  Empty Mar 18 Aoû - 18:44


angry, and half in love with you, and tremendously sorry, i turned away
« I think I could have kissed him all day, she said quietly. I could have swept back the loose strands of hair from his eyes and spent the morning just like that. And maybe it was because there was too much sadness in his heart, but he kissed like he needed to be kissed, like he was aching all over. And I could die for it, right now. » song Juillet 2020, police station ft. @Priam Wayne



Il n’y à plus personne autour d’elle, l’espace d’un instant le monde entier s’est évaporée tandis qu’elle s’est mise à brûler sous les pupilles océaniques de Priam Wayne. Comme au premier jour, premier regard. À l’époque déjà elle avait eu l’impression qu’il lisait tout d’elle, en l’observant simplement. Livre ouvert pour ce passionné, l’unique à avoir cerné la personne qu’elle était, au lieu de la personne qu’elle prétendait être. Pendant une seconde, ils sont à nouveau deux gamins, dans des camps opposés, que tout sépare, absolument tout. C’est un éternel recommencement finalement, aujourd’hui, il se trouve en face d’elle, un cuir abîmé par le temps sur ses épaules. Comme il avait été le gamin au regard fuyant face à la reine du lycée. C’est le même coup de poing qu’elle reçoit en pleine poitrine, que le jour ou elle l’a rencontré, dévastateur elle est mise à l’amende par ses sentiments qui se pressent à la lumière du jour. Eux, cela fait trop longtemps qu’elle les musèles et qu’elle tente de les effacer, en vain. Parce qu’ils semblent être plus puissants qu’elle, vivant leur vie de leur côté, lui rappelant trop souvent les erreurs qu’elle à commises par le passé. Seraient-ils ainsi tous les deux, si elle avait agi autrement ? Elle-même n’arrivait pas à comprendre ses actes. Elle ne serait peut-être pas la femme qu’elle est aujourd’hui, parce qu’il était celui qui lui permettait d’enlever la part d'Eames qu’elle possédait en elle. Aujourd’hui, aussi écoeurant que cela pouvait être, elle ressemblait plus à son père qu’à celle qu’un jour Priam avait connu. «  Généreux et Eames, j’aurai tout entendu.  » Le souffle chaud de Priam la touche, autant que cette insulte véridique qui quitte les lèvres de l’homme se trouvant à présent trop proche d’elle. Cela la fait sourire, lui qui jamais n’avait pris de gants avec elle. Lui qui lui avait permis de naître, d’apprendre qui elle était vraiment en dessous des couches de vernis brillant qu’avait appliqué son père. Ce sont des traces d’or qu’il à laissé sur sa peau, Priam, par ses mots si doux, et cet amour qu’il lui a donné. Parfois il lui arrive de se demander, comment ils en sont arrivés là tout les deux, avant de se rappeler qu’elle en est l’unique responsable. La vie de Rebecca a commencé à prendre tout son sens quand il est entré dans sa vie, quand elle a entendu sa voix la première fois lire des romans d’amour, des poème d’autre temps. La poupée de chiffon savamment dirigée par Spencer Eames, à pris vie sous ses prunelles qu’elle à tant chéri. Tenant tête à sa famille déplorant son affiliation avec « ce genre d’homme ». Peu lui importait alors portée au rang de reine par l’amour d’un gamin qui avait su voir en elle bien plus que cette façade qu’elle avait à offrir. Si Priam lui à apprit a aimer, il lui a aussi appris à vivre. A ses côtés elle a compris ce que les livres qu’elle dévorait depuis sa plus tendre enfance voulaient dire. Avant lui elle n’a toujours été qu’une carcasse vide, suivant les directives d’un père trop encombrant, et essayant d’atteindre des idéaux impossibles à achever. Aujourd’hui elle est la parfaite réplique abjecte d’un homme qu’elle déteste. « N’est pas Eames qui veut. » répond t-elle simplement, lasse. Avec lui ce nom ne sert à rien, et pourtant elle continue la mascarade. Elle garde sa contenant autant qu’elle puisse, afin de ne pas lui donner de faiblesse a exploiter. Parce qu’au contraire de leurs années d’adolescences, ses points faibles sont bien plus nombreux. Elle le tient responsable de cela, l’innocent Priam Wayne qui à éveillé quelque chose en elle. Qui en quittant sa vie, n’avait pas pris soin de reprendre avec lui ce qu’il lui avait donné. C’est cette faiblesse qui bat contre son oreille quand elle reconnaît à la perfection un cuir qui l’a toujours rendue malade, même lorsqu’elle se réfugiait contre lui pour écouter les récits d’un frère qui avait laissé une place trop grande dans une famille aussi soudée que celle des Wayne. Ne ressemblant en rien à la sienne. Cela lui semble impossible alors. Impossible qu’il ai pu suivre ce chemin qu’il ne validait pas alors, pas pour son frère. Impossible qu’il ai embrassé le mode de vie, d’un gang qui lui avait pris une partie de lui même. C’était cet événement particulier qui avait tout chamboulé, la pièce qui avait tout ravagé. Elle se souvient encore les mots durs qu’il a prononcé, sous l’appât du chèque orgueilleusement rempli par Spencer. Elle faisait des chèques à son tour pour régler des problèmes, c’était ce qu’elle venait de faire pour faire sortir Jitters de cet endroit qui l’aurait avalé, tout cru. «  N’est - ce pas ? Je te retourne le compliment. Les chiens ne font pas des chats après tout.  » Il se réjouit de ses propos, elle les hais à peine sortis de la bouche du père de son fils. Ses doigts glissent dans sa chevelure, geste d’un homme qui à tout connu d’elle, geste d’un amant d’autrefois. Elle devrait le repousser, le premier venu aurait déjà reçu un coup de genoux. Mais il n’était pas le premier venu … Il était le mal absolu. Celui qui ravivait en elle, le souvenir d’un enfant qu’il ne connaîtrait jamais, celui à qui appartiendrait son coeur, jusqu’à la fin des temps. Trop rapidement le contact est rompu, elle en redemanderais presque avant de ce rappeler que non, ils ne sont pas seuls. « Quel temps on à perdu, à se persuader du contraire. » murmure t-elle à son tour, cherchant la faille dans ce regard qu’elle avait toujours chérit. La valse reprenait, ils étaient à nouveaux deux ennemis forcés par la société. Elle ment comme elle respire Rebecca, parce que ce temps qu’ils ont passés ensembles est le plus précieux des trésors à ses yeux. Les années sont passées, mais trop souvent encore elle s’enferme dans les vestiges du passé, se flagellant sans cesse, imaginant comment l’histoire ce serait déroulée si une décision, une seule, avait été différente. Ils ne sont pas là pour s’incendier sur place, leurs chemins se croisent à nouveau au nom d’un jeune homme qui ne comprend rien à la scène que les anciens amants lui offre. Elle passe rapidement au sujet le plus important, Jitters. Et Priam la suit, trop facilement, le gamin à de l’importance à ses yeux. Elle reconnaît Cody en lui. Qui voit-il, lui, Gilliam ? La lueur doré qui passe dans son regard l’interpelle, elle voudrait être capable de l’effacer. Pourquoi cela n’avait-il pas changé aussi ? Elle était prête à épouser un autre homme, prête à avoir la vie dont elle semblait avoir toujours rêver. Comment cette simple rencontre venait-elle tout compliquer ? Elle avait aimé Priam, des années plus tôt. Naïve, elle n’imaginait pas encore que cet amour ne tarirais jamais. « T’as entendu ton avocate Jitter, d’ici là, profil bas. Sort dehors j’arrive. » Elle souhaiterais s’enfuir de là, de cette situation qui est en train doucement de l’achever. Elle n’avait pas imaginé, un instant que le voir à nouveau serait aussi difficile. Le soupir du biker fait écho à ce qu’elle ressent à l’intérieur d’elle tandis qu’elle lève les yeux vers lui à nouveau. Elle souhaiterait s’enfuir. Elle souhaiterait qu’il soit plus proche d’elle. Lui seul est capable de la rendre aussi instable, indécise. « Combien de temps on va faire ça Rebecca ? » La question la désarçonne. Toute la vie si il le faut. C’est ce dont elle s’est persuadée, trop de fois. Toutes ses fois ou elle avait eu l’espoir de le retrouver, de lui dire toute la vérité, de lui demander pardon. Jamais elle ne l’avait fait, consciente qu’il serait plus heureux sans elle. «  J’ai l’impression que t’es redevenu cette Rebecca de l’infirmerie et je n’ai jamais compris pourquoi. » L’infirmerie … C’était pire que ça. Elle n’était plus cette Rebecca là, elle était tout autre chose. Il faisait toujours la même chose. Elle avait l’impression d’être bien, elle même, et il débarquait dans sa vie pour lui prouver le contraire. Pour lui montrer qu’elle n’était pas celle qu’elle était destinée à être. Longuement elle s’accroche à ses pupilles, les épaules hautes, donnant le change sans pour autant être capable de trouver ses mots. Il la rend muette, elle qui à toujours le dernier mot. Si tu savais Priam, si tu savais. « Tu l’a dit toi même Priam, les chiens ne font pas des chats. » elle cherche à ce persuader de cela, elle aussi. La vérité était qu’en un claquement de doigts elle était capable de se perdre en lui à nouveau, qu’il porte ce cuir sur ses épaules, ou non. « Nous avons étés heureux, on c’est fait du mal, et ça nous a permis de grandir. Peut être que l’on est là ou on aurait toujours du être. » C’est un plaidoyer qu’elle récite, elle emploi le même ton qu’elle adopte quand elle s’adresse à un jury, pour leur retourner le cerveau. Les convaincre qu’un homme coupable est innocent. Cela devrait marcher sur lui aussi, mieux que sur elle en tout cas. Elle observe la distance qui les séparent, un fossé est creusé. Elle est sur le point de faire oublier le prénom de son père, et lui semble avoir repris les traces de Gilliam. N’était-ce pas cela leur destin ? Elle était à nouveau la reine des abeilles, et il était à nouveau l’outsider. Parce que c’était mieux ainsi, mieux que la vérité. Elle ressent un poids dans sa gorge, ferme les yeux et soupire de douleur. Celle du mensonge qui n’arrive pas à faire le poids face à la vérité. Elle ouvre les yeux à nouveau et lui offre un infime sourire. Dans sa tête, cette promesse d’un amour éternel qu’ils se sont faîte résonne. Ses doigts tremblent, et elle ressent alors à sa main gauche le poids du présent, ses yeux détaillent cette pierre qui orne son doigt. « Je vais me marier. » reprend-elle. Elle n’éclate pas de joie, elle ne sautille pas face à cette annonce, ni n’arbore un sourire éclatant. Vitaly elle lui avait dit oui, parce qu’elle était persuadée qu’ils auraient une belle vie ensembles. Mais il n’était pas Priam. Jusqu’à présent son mariage n’a pas été le pire des fardeaux, ni la plus des choses qui ai pu lui arriver. Mais aujourd’hui, maintenant, elle ne comprend pas comment elle à pu dire oui.
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