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 Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1

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Thomas Farrel;

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Thomas Farrel



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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

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Message Sujet: Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1   Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1 Empty Lun 22 Juin - 9:56



deux âmes en peine dans ce monde.
Allongé sur le lit de Ella, tu fixe le plafond de sa chambre depuis une bonne dizaine de minutes. Depuis que tu es revenu de San Francisco, rien ne va dans ta vie. Tu pensais réellement avoir rencontré une gentille fille qui prendrait soin de toi et qui pourrait t'aimer mais non, elle est partie. Elle a pris la fuite, comme tout les autres. S'occuper de toi, un homme détruit et blessé doit demander une force hirs du commun. Plus de travail, toujours pas d'appartement. Tu n'en peux plus de cette vie. Revoir ton beau-père, ou cet homme qui t'as détruit de toutes les manières possible n'a pas été si simple que cela. Il a nié, tout, de A jusqu'à Z. Il a nié t'avoir détruit. Le pire dans cette histoire c'est que ta mère le croit, et qu'elle continue de vivre avec lui comme si rien ne s'était passé. La seule personne qui te croit et qui accepte de te tendre la main, c'est Ella. Sauf qu'elle aussi est blessée, elle aussi a besoin d'aide. Ensemble, vous vous entraidez. Ensemble, vous avancez, main dans la main, sans jamais se retourner. Tu ne dois pas regarder en arrière. Lorsque tu regarde en avant, vers ton avenir, tu ne vois rien. Tout est flou, tu ne vois rien. T'as fait une croix sur ta passion de la danse, elle ne restera qu'une passion. Pas question de reprendre le deal, ce monde n'est pas fait pour toi. Bien trop dangereux, bien trop sombre. Tous les jours, tu scrutes les petites annonces. Tu n'as aucun diplôme, aucune compétence, il est difficile de trouver sa voie. Pas question de retourner sur les bancs de l'école ne serait-ce que pour une formation. D'un bond, tu attéris sur tes pieds. Habillé d'un jean noir, d'un tee-shirt blanc délavé à cause des trop nombreux passages à la machine à laver et de ta seule et unique paire de chaussures, une paire de baskets qui commence à être usée par le temps, tu file et quitte cet appartement qui est ton lieu de vie en ce moment. Ella n'est pas là, t'ignore où elle se trouve mais ça ne te regarde pas. Elle a beau être ta meilleure amie, tu n'as aucun droit de regard sur elle et sur ce qu'elle fait de ses journées ou de ses nuits. Ella va mal. Comme toi, elle a fermée son coeur à double tour, refusant à tout prix de retomber dans les mailles du filet tendu par Cupidon. Dehors, l'air devient de plus en plus chaud au fur et à mesure que les jours passent et que l'été se décide à pointer son nez. Si beaucoup de personnes aiment l'été, ce n'est pas ton cas. Tu aime être enfermé chez toi, ne rien faire de tes journées et glander sur le canapé, une tasse de chocolat chaud à la main. Mains dans les poches, tu erres, comme une âme en peine, dans les rues de New-York. Tu t'arrête sur l'un des banc du parc, t'observe ce qu'il se passe autour de toi. T'as pensé à prendre un peu de matériel de dessin et tu commence à dessiner ce que tu vois autour de toi. Cette petite fille sur le toboggan qui s'amuse avec son petit-frère, cette dame âgée qui nourrit les pigeons, ce monsieur qui s'est mis en tête de courir malgré la chaleur presque étouffante. Soudain, ton estomac se met à crier famine. Si ton moral est au plus bas, tu ne t'empêche jamais de manger. Tes finances ne sont pas au beau fixe, toutefois tu as un plan de secours. Du moins, tu espère que ça va fonctionner comme tu le souhaite. T'arrive à la petite pâtisserie du coin, il n'y a pas grand monde. Tant mieux, n'oublions que tu es agoraphobe, tu as horreur de la foule. Des gens qui ne cessent de te pousser pour gagner ne serait-ce qu'un tout petit millimètre. Au comptoir, une très jolie demoiselle blonde sert les quelques clients devant toi. Tout te fait envie. Cookies, muffins, brownies. Tant qu'il y a du chocolat, ton palais est ravis. Patiemment, tu attend ton tour en observant avec insistance la jeune femme derrière son comptoir.

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Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
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Message Sujet: Re: Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1   Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1 Empty Lun 22 Juin - 18:01





Deux âmes en peine dans ce monde

feat. @thomas farrel



L’été s’installait doucement sur New-York et ses quartiers. Bientôt la chaleur, lourde, et rendue encore plus pesante par le sol bétonné et les constructions urbaines présentes en masse dans la plupart des quartiers s’installerait faisait oublier la rigueur de l’hiver et l’humidité du printemps qui venaient de s’écouler. Ivy était sortie de l’hôpital depuis plusieurs mois maintenant, c’est en plein coeur de l’hiver, durant un mois de janvier glacial qu’elle avait pu recouvrer sa liberté. Enfin, pas une totale liberté tout de même, elle devait encore se rendre régulièrement à l’hôpital pour continuer son suivi et sa thérapie. Elle était sortie mais loin d’être guérie. Elle ne savait d’ailleurs pas si un jour elle pourrait se considérer comme guérie, réellement. Personne ne pouvait le dire, les médecins se voulaient optimistes mais aucun ne pouvait avancer une guérison avec certitude et, quand bien même, elle aurait des traumatismes de son lourd passé encore longtemps, pour toujours même certainement. Lorsqu’elle était sortie de l’hôpital, comme il n’était pas question de retourner vivre dans son ancien appartement, celui dans lequel elle avait vu sa vie s’écrouler petit à petit et de manière si irrémédiable, grâce à l’assistante sociale de l’établissement hospitalier, elle avait pu trouver un petit appartement agréable dans un quartier tranquille du Queens. Cela l’éloignait de Manhattan et de Brooklyn, endroits où elle avait tant vécu et surtout tant souffert. Rapidement, elle avait trouvé un travail, c’était une condition primordiale de son retour à la vie normale. Son esprit tourmenté et malade ne pouvait pas rester cloîtrée entre quatre murs, enfermé dans la solitude. Ressasser le passé n’était pas bon, pas plus que de le nier comme elle le faisait devant autrui. Encouragée à poursuivre dans la voie qu’elle semblait s’être découverte pendant son hospitalisation, Icy avait rapidement postulé dans divers cafés, patisserie, restaurants, des grandes chaines mais aussi des petites boutiques plus familiales avec une clientèle fidèle et sympathique. C’était dans ce dernier type d’établissement qu’on lui avait donné sa chance. Son manque d’expérience et de qualification en la matière avait eut l’air de refroidir plus d’un gérant mais chez Jo’, après avoir été soumise à quelques tests culinaires, elle avait réussi à décrocher un poste. Serveuse, vendeuse, chacun appellera ça il le voudra. Ça n’était pas grand-chose en apparence mais pour elle, c’était déjà tellement. Cela faisait six mois qu’elle travaillait au Jo’s Coffee. Jo’ ou Joseph de son véritable nom était un homme parfois bourru mais sympathique et attentionné envers sa nouvelle employée. Ivy était pétrie de bonnes intentions malgré ses maladresses parfois et sa fragilité bien souvent perceptible. Rapidement, face à toute sa bonne volonté, Jo’ l’avait autorisé à quitter le comptoir de temps à autre pour accéder à la cuisine à l’arrière de la boutique. Le bonheur pour la blonde. Joseph avait fini par écouter les suggestions de son employé et il avait même fini par accepter qu’elle puisse essayer quelques recettes originales parfois mais souvent sans grand risque. Leur duo était encore récent mais semblait plutôt bien fonctionner. Au côté du l’homme, Ivy apprenait beaucoup et, en échange, il la laissait exprimer sa créativité et mettre la main à la pâte à proprement parlé. Le côté vente, contact avec la clientèle, avait été difficile pour elle au début et puis finalement, elle s’y était faite et les habitués de l’endroit semblait l’apprécier. Elle échangeait parfois des banalités avec eux pendant quelques minutes. Certains clients étaient moins agréables, elle devait encore s’y faire. Elle ne pouvait pas donner le sourire à tout le monde mais elle devait se dire que si une boisson ou une pâtisserie qu’elle avait préparée pouvait réchauffer le cœur de quelqu’un c’était déjà ça de gagner. Passé le rush de l’ouverture avec l’heure de pointe pour les travailleurs qui s’arrêtaient dans sa boutique pour prendre un simple café accompagné d’un donut à emporter ou une boisson plus élaboré parfois, la matinée était calme en général. Ivy n’était pas encore à l’aise à l’heure de pointe et l’aide d’un étudiant recruté par Jo’ avant elle, n’était jamais de refus. Le patron donnait lui aussi de sa personne pour faire tourner la boutique et l’ambiance restait conviviale la plupart du temps. Alors qu’elle était en train de remettre en vitrine des part de cheesecake à la framboise fraîchement préparée, des clients étaient entré. Ce n’était pas des habitués mais elle les avait déjà vu. Le sympathique couple ne semblait pas pressé et Ivy se fit un plaisir de leur détailler les pâtisseries présents à la carte du jour. Chez Jo’, ce qui était agréable c’est que, en plus de la carte habituelle avec toutes les boissons chaudes ou froides traditionnelles et les gâteaux les plus rependues tels que les cookies, les muffins, donuts et autres brownies, chaque jours des petites douceurs, un peu plus inédites, en fonction des arrivages de matières premières étaient proposées à la clientèle. Ivy adorait ce côté là, surtout lorsqu’elle pouvait apporter sa contribution à la carte du jour en confectionnant des gourmandises selon des recettes qu’elle avait trouvé dans divers livres de cuisine ou même parfois, très rarement encore, élaborée elle même. Aujourd’hui c’était , entre autre un blondie chocolat blanc et cramberries qui faisait la joie de l’américaine. Le couple, après discussion et négociation avait fait son choix : un chai latté, un moca blanc, un cinammon roll et, une part de ce merveilleux blondie qui la rendait si fière. Une fois la commande passée, la jeune femme s’était attelée à la tâche pour préparer tout cela et servir ses clients sans trop les faire attendre. Au moment de mettre la part de sa création du jour dans la petite assiette prévue à cette effet, un frisson la parcourue. Elle savait que son gâteau était mangeable, et même bon, elle l’avait goutté, Jo’ aussi, impensable qu’il laisse servir quoi que ce soit de nouveau sans y avoir goutté avant, mais soumettre ses créations à l’avis des autres était difficile pour elle. C’est pour cela que, généralement, elle ne se ventait jamais d’avoir réalisé de A àZ quelque chose, pour éviter le jugement qui pourrait être négatif. Une fois ses clients servis, elle releva la tête après s’être occupée de sa caisse, et remarqua un client, qu’elle n’avait jamais vu et dont elle n’avait pas remarqué l’entrée dans la boutique probablement trop occupée à détailler dans leur entièreté la recette de ces gâteaux. Elle jeta un œil à l’horloge. Si aucun autre client n’arrivait après celui-ci, elle pourrait aller prendre quelques minutes de pause. Malgré le malaise qui la gagnait avant d’aborder chaque nouveau client, elle leva les yeux vers le jeune homme maintenant face à elle, un sourire délicat se dessina sur son visage alors qu’elle pris la parole d’une voix douce et le plus jovial possible. « Bonjour. Bienvenue chez Jo’. Vous savez ce que vous voulez prendre ? Si vous avez besoin de conseils, n’hésitez pas. ». Oui, elle se ferait une joie d’orienter le choix du jeune homme vers la meilleure option suivant ses goûts s’il n’avait pas déjà arrêté son choix. Ce travail n’avait peut être l’air de rien mais il la passionnait, la partie vente n’était certes, pas son fort, mais elle s’en accommodait très bien puisqu’il le fallait si elle voulait travailler dans ce milieu et faire, peut être, ses preuves, un jour.


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thomivy #7

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Message Sujet: Re: Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1   Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1 Empty Ven 26 Juin - 14:09



deux âmes en peine dans ce monde.
Et voilà, ça y est. L'été est là. Il a posé ses valises, remplaçan ainsi monsieur Printemps. Tu n'es pas très emballé à l'idée que l'été soit enfin arrivé à New-York. Tu n'es ni fan de cette saison, ce n'est pas non plus celle que tu déteste. Dévoiler ne serait-ce qu'une simple petite partie de ton corps est au-dessus de tes forces. La preuve, tu as conservé ton jean au détriment du seul short que tu possèdes. Pas de sandales non plus, tu te contente de ta bonne vieille paire de baskets qui ne t'as pas quitté depuis des années. Tu as, cependant, revêtu l'un de tes tee-shirts préféré. Au revoir pull à manches longues et bien trop chaud pour la saison. Dévoiler tes bras ne te pose pas le moindre soucis. Qui aurait- pu croire que de perdre cette fille avec qui tu as couché pour la première fois puisse te détruire autant ? Heureusement que Ella est là, que tu vis chez elle. Sans ça, tu te serais laisser couler et t'aurais sombré au plus profond du puit qu'est ta vie. Un puit sans fond. Chaque fois que tu pense réussir à te sortir la tête de l'eau, il se passe toujours quelque chose fait pour te remettre plus bas que terre une nouvelle fois. T'espère réellement que ça va suffir cette fois. T'en as assez. Marre de sombrer, marre de te laisser couler. Tu vois les gens autour de toi qui évolue, qui grandisse et, au final, toi, tu ne fais rien. Tu reste toujours le même homme qu'autrefois. T'avance, te retournant parfois pour jeter un coup d'oeil en arrière. Tu as beau être libre de faire ce que tu souhaite, tu ne te sens pas libre. T'es comme prisonnier de ta vie, prisonnier et incapable de te mouvoir pour changer ne serait-ce qu'un tout petit peu. T'as des projets en tête. Cette maladie, cette voix dans ton esprit te pousse à ne rien faire. Elle te hurle que tu n'es bon à rien, que tu n'es qu'un moins que rien. À force d'entendre cette voix, tu as finis par la croire. Elle est là, bien présente dans ta tête. Impossible de t'en défaire. Tu erre dans les rues de New-York. Tu erres, ici et là. Tu ne sais pas où aller. Au parc ? Au centre ville ? Au skate parc ? Tu ne sais pas où tes pieds te mènent, tu te retrouve dans le centre du Queens, non loin d'une pâtisserie d'où une délicate odeur s'échappe de la petite bâtisse. Il n'y a pas grand monde à l'intérieur, tant mieux. Tu as horreur de la foule, ça a tendance à t'opresser. Tu n'es pas agoraphobe pour rien. Tu pousse la lourde porte de la pâtisserie, le tintinement se fait entendre dans toute la pièce. Devant toi, un couple est en train de passer commande. Tu jette un regard sur toutes les pâtisseries devant toi, derrière la vitre. Tout te fait envie, encore plus celles avec du chocolat. Le couple est servis, ils s'en vont un petit sac à la main. Dans la boutique, il n'y a plus que toi. Seul client. Toi et la petite serveuse blonde, au visage enfantin. Elle te plait beaucoup. Doucement Thomas. Ne t'emballe pas comme tu as l'habitude de le faire. « Bonjour. Bienvenue chez Jo’. Vous savez ce que vous voulez prendre ? Si vous avez besoin de conseils, n’hésitez pas. » Non, tu ne sais pas. À vrai dire, tout te fait plaisir. "J'hésite un peu. Je ne sais pas. J'adore les cookies mais j'avoue que j'en fais un peu une overdose. Vous avez un produit à me conseiller en particulier ?" C'est bien la première fois que tu parle autant à une jeune femme dont tu ne connais absolument rien. Ta timidité légendaire semble avoir soudainement disparue. Pourtant, à l'intérieur de toi, tu es mort de trouille. Si tu pouvais rentrer dans un trou de souris, tu le ferais volontiers. T'observe avec minutie chacun des traits du visage de la blonde.

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Message Sujet: Re: Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1   Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1 Empty Sam 27 Juin - 15:06





Deux âmes en peine dans ce monde

feat. @thomas farrel



Depuis sa sortie de l’hôpital, la vie s’écoulait paisiblement. Du moins, en apparence. Ivy restait très perturbée, très fragile. La crise qu’elle avait fait plus d’une année plus tôt n’était que le résultat d’une accumulation de choses horribles qu’elle avait vécu et de toutes les émotions qu’elle avait refoulées, pendant de longues années, trop occupée à remonter le moral aux autres, à être toujours présente pour ceux qui en avait besoin en oubliant de s’écouter ne serait ce qu’un peu. Le résultat était là et maintenant, elle n’était plus capable de masquer ses émotions, elle était devenue leur esclave ce qui rendait, souvent, ses journées difficiles. Elle n’aimait pas se sentir si vulnérable mais elle n’avait pas le choix, elle devait se reconstruire et elle devait s’accepter ainsi. La sortie de l’hôpital et le retour vers la grosse pomme ne signifiait pas qu’elle était complètement guérie et qu’elle pouvait à nouveau vivre comme avant. Non, au contraire. C’était le début de quelque chose de nouveau, elle devait réapprendre tant de choses. Travailler chez Jo’ faisait partie intégrante de ce renouveau qu’elle devait affronter. Elle aurait pu ne rien dire mais Joseph était au courant de son passé et de ses tourments qu’elle ne pouvait pas expliquer. Ivy avait voulu être honnête parce qu’elle savait qu’elle ne pourrait pas toujours contrôler ses émotions et donc ses réactions, parfois elle se retrouvait au bord des larmes pour une contrariété minime, parfois elle pouvait se retrouver paralyser par l’angoisse ou se faire un sang d’encre pour un petit rien qui, chez elle, prenait des proportions énormes. Mettre au courant Jo, au moins dans les grandes lignes, c’était lui permettre de la comprendre et de l’aider au mieux et l’homme, aussi bourru soit il était compréhensif et il semblait trouver sa nouvelle employée attachante. Ivy avait mis plusieurs semaines avant de pouvoir assurer la partie vente seule et encore, s’il y avait du monde elle avait besoin d’être secondée. Elle se sentait mal d’être aussi assistée mais, en même temps, elle faisait de son mieux sans parvenir à être réellement efficace. La vie d’Ivy avait donc repris son cours, essayant de redevenir le plus normale possible mais ça n’était pas encore ça, ses journées étaient encore bien trop rythmées par les montagnes russes de ses émotions qu’elle ne parvenait pas encore à contrôler ou à anticiper, ni même à accepter. La journée était calme, pour le moment, la blonde s’était sentie plutôt bien dès le réveil, pas de crise existentielle. Le climat était encore doux malgré la chaleur estivale qui commençait à pointer le bout de son nez. Pendant le trajet à pied de son petit appartement jusqu’à son lieu de travail Ivy avait profité du chant des oiseaux, de la douceur des rayons du soleil venant réchauffer sa peau, de la légère brise sur son visage. Des choses banales pour quelqu’un qui n’a jamais vécu l’enfermement, des choses dont elle ne profitait pas assez avant sa descente aux enfers et, certains jours, comme aujourd’hui, elle se rendait compte du bien que des choses aussi simple en apparence pouvait procurer. En avance, elle avait pu trainer un peu sur le trajet et prendre quelques secondes pour s’imprégner de tout cela espérant que ces émotions positives l’accompagneraient ensuite toute la journée. La matinée se passait tranquillement, une fois le petit couple agréable et souriant partit, Ivy se retrouvait seule face à un jeune homme inconnu. Elle inspira profondément pour se donner de la contenance avant de s’adresser à lui, souriante, essayant de paraitre la plus détendue possible. Parfois, elle avait le don de mettre ses interlocuteurs mal à l’aise simplement par ses agissements qui ne respiraient pas la sérénité alors qu’il n’y avait pas lieu de ressentir la moindre nervosité. Elle le savait et elle s’efforçait d’y remédier mais c’était régulièrement un échec. Le but du jour était de ne pas faire fuir cet éventuel nouveau client qui, s’il était bien accueilli, reviendrait peut être régulièrement. C’était quelque chose dont elle avait pris conscience avec les formations dispensées par Jo’. Et, évidement, cela paraissait si évident avec le recul. Le jeune homme avait plutôt l’air inoffensif, elle n’avait aucune raison de craindre quoi que ce soit et d’avoir peur de lui, pas plus que des autres clients d’ailleurs. "J'hésite un peu. Je ne sais pas. J'adore les cookies mais j'avoue que j'en fais un peu une overdose. Vous avez un produit à me conseiller en particulier ?". Ivy avait sourit et hoché la tête positivement pour indiquer au jeune homme qu’elle avait bien compris ce qu’il lui disait. Il y avait du choix et elle voulait bien croire qu’il était difficile de décider quoi prendre, même en laissant les cookies de côté. « Bon alors pas de cookies… » Pensive, elle laissa son regard se perdre sur les différents gâteaux présentés dans la vitrine, cherchant quelque chose qui pourrait plaire au jeune homme. Difficile sans le connaître de savoir ses gouts mais elle devait se lancer et lui faire des recommandations. « Grand classique, les muffins sont unanimes appréciés par nos clients… et au niveau des gouts, vous avez le choix… Si vous aimez plus les fruits de saison, le cheesecake à la framboise sera parfait. Ou sinon, notre nouveauté du jour, une part de blondie au chocolat blanc avec des cranberries. ». Elle avait reporté son regard sur son client en souriant délicatement. Bien entendu, il était libre de prendre tout autre chose ou de lui poser encore d’autres questions s’il n’arrivait toujours pas à faire son choix.
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Message Sujet: Re: Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1   Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1 Empty Jeu 2 Juil - 11:42



deux âmes en peine dans ce monde.
Les heures défilent plus vite qu'il ne le faudrait. Les jours passent, tous plus rapidement les uns que les autres. Cette année, tu vas avoir trente-trois ans. Tu as cette impression de ne pas avoir vécu, que ta vie t'as littéralement échappée. Ce n'est pas totalement faux. Tu n'es plus maître de toi, ni de ta vie depuis un bon moment déjà. Depuis que ton beau-père a abusé de toi et qu'il a fait de ta vie un véritable enfer. Mais c'est terminé. Tu n'as plus envie d'être cet homme, celui qui a peur de tout et de tout le monde, y compris de sa propre ombre. T'as envie de te battre, d'aller mieux. Mais c'est difficile, tu n'as aucune idée de comment y parvenir, de la marche à suivre pour guérir. Tu n'as pas pour habitude de fréquenter les autres personnes. Tu n'as que peu d'amis dans cette vie. Personne ne semble s'inquiéter pour toi. Les gens, dans la rue, ils passent à côté de toi sans même faire attention à ta petite personne. À New-York, tu ne parle à personne. Parfois, certains jours, il arrive que tu ne sorte pas de chez toi. Ou plutôt de chez Ella, n'ayant aucun travail et aucune source de revenu, tu te retrouve à vivre chez ton amie. Ella le fait de bon coeur, elle t'aime bien et puis, toi aussi, tu l'aime bien. Elle ta plus fidèle et ta meilleure amie. Ta confidente bien que t'es encore du mal à te confier aux autres. Ce n'est pas un exercice facile pour toi. Mais Ella sait être patiente. Elle est comme toi, un petit oisillon blessé qui a bien du mal à s'attacher à qui que ce soit. C'est certainement pour cette raison que tu es si attaché à la brune. Il y a des jours meilleurs que d'autres. Certains jours, tu es capable de sauter de joie et de danser au milieu du salon. Et d'autres où tu vois tout en noir, où sourire n'est plus un automatisme pour toi. Fréquenter les autres, tu ne le fais jamais. Ou seulement en cas de force majeure. Devant la petite pâtisserie, ton ventre ne cesse de crier famine. Tu as maigri, beaucoup trop et lors de ton déplacement à San Francisco c'est la première chose que ta mère a remarqué. Même si ces retrouvailles n'ont pas été à la hauteur de tes espérances, lors du départ, ta mère t'as remis un sac avec des affaires de rechanges, ce doudou qui a été le tien autrefois et quelques bonnes choses à manger. Même si elle ne veut pas croire que son mari a abusé de toi, c'est tout de même ancré dans sa tête. Elle finira par te croire, t'en es convaincu. C'est ta mère après tout, elle sait très bien que t'es pas le genre de mec à mentir. Tu ne sais pas mentir de toute façon, ça se lit presque instantanément sur ton visage. Tu pénètre dans la pâtisserie. La délicieuse odeur des gâteaux te fait gargouiller le ventre encore plus fort. Les yeux rivés sur la vitrine, t'en as l'eau à la bouche. Tu ne sais pas quoi choisir. Dans un coin, mains dans les poches, tu attends que la jolie vendeuse ait terminé de servir le couple avant toi. Bientrôt trente-trois ans, tu ne connaitras jamais l'amour. Tu t'es attaché beaucoup trop rapidement à cette demoiselle, cette prostitué qui a été la première avec qui tu as couché. Ton coeur en a beaucoup souffert de son départ. Perdu dans ta rêverie, la voix si douce et mélodieuse de la jeune femme te fait sursauter. Ton regard se pose sur elle, tu l'inspecte de haut en bas avec beaucoup de minutie. « Bon alors pas de cookies… » Non pas que tu n'en es pas envie mais t'en mange régulièrement, c'est un peu votre soirée préférée avec Ella. Qui mieux que la blonde peut te conseiller sur les nombreux gâteaux étalés devant vous ? « Grand classique, les muffins sont unanimes appréciés par nos clients… et au niveau des gouts, vous avez le choix… Si vous aimez plus les fruits de saison, le cheesecake à la framboise sera parfait. Ou sinon, notre nouveauté du jour, une part de blondie au chocolat blanc avec des cranberries. » Tout semble si appétissant, succulent. T'en as l'eau à la bouche rien qu'à les observer. Si les moyens financiers te le permettaient, tu prendrais tout ce qu'il se trouve devant toi. Un de chaque, juste pour goûter à tout. "Je vais prendre une part de cheesecake à la framboise. J'en ai jamais mangé et je suis curieux de goûter !" Tu dis, observant autour de toi. Personne. Dans la bâtisse, il n'y a que la vendeuse au visage de fillette et toi, c'est toi. Juste vous deux, ça n'est pas pour te déplaire. "Si j'en prend une seconde, vous la dégustez avec moi ?"

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Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
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Message Sujet: Re: Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1   Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1 Empty Sam 4 Juil - 13:20





Deux âmes en peine dans ce monde

feat. @thomas farrel



C’est difficile de savourer l’instant présent, de se rendre compte de sa chance et de profiter de ce que l’on a. Ce n’est pas dans la nature humaine. L’humain aime bien se projeter dans l’avenir, imaginer différentes options, les plus belles mais aussi les plus dramatiques, espérant que ça ne lui arrive pas. L’humain aime aussi se faire du mal et ressasser les évènements douloureux qui ont émaillés son existence. Bien sûr il existait quelques rares exceptions, quelques personnes qui avaient compris que pour être heureux il faut profiter du présent et ne penser à rien d’autre. Joseph par exemple en faisait partie, il savourait chaque jour comme si c’était le dernier, faisait le bien autour de lui, donnait du réconfort à ceux qui en avait besoin. C’était d’ailleurs dans cet esprit là qu’il avait ouvert son petit commerce quelques années auparavant. Le fait qu’Ivy débarque ici, perdue, après sa sortie de l’hôpital, après plus d’une année coupée du monde réel, prisonnière mais protégée dans la bulle de la clinique psychiatrique la plus réputée de Los Angeles, était un peu comme un signe pour elle. Après avoir vécu tant d’évènements traumatisants, avoir suivi une voix qui lui plaisait mais qui n’était pas ou du moins plus faites pour elle aujourd’hui, elle s’était découvert une passion et elle s’était retrouvé ici. Dans cet endroit chaleureux, bienveillant, plein de bonnes ondes et c’était certainement ça qui la tenait debout. Car, malgré ce qu’elle avais appris les dernier mois, malgré ce que l’on avait eu de cesse de lui répéter dans le milieu médical, elle n’arrivait pas à vivre au jour le jour. Ivy, elle, elle était sans cesse en train de repenser au passé, regretter le moindre geste, le moindre mot, convaincu qu’elle aurait pu éviter tout cela, changer le cours des évènements. Elle avait peur de penser à l’avenir, encore maintenant mais elle ne pouvait s’empêcher de se projeter et souvent, ce qu’elle voyait, ce qu’elle imaginait était bien sombre. La vie s’était toujours acharnée contre elle, elle n’avait pourtant, à sa connaissance, rien fait pour mériter un tel karma et pourtant… Travailler chez Jo’ ne la guérissait pas, ça n’était pas si facile mais cela lui donnait un encrage dans la réalité, dans le présent, une raison de se levée et de sortir de chez elle et, pour le moment c’était tout ce dont elle avait besoin pour commencer la longue phase de reconstruction dans laquelle elle devait se lancer. Elle faisait quelque chose qu’elle aimait sous l’oeil de quelqu’un qui, sous ses airs bourrus, gardait toujours un oeil bienveillant sur elle. Travailler ici lui permettait aussi de dépasser ses peurs, notamment sa peur des autres, de leurs regards, de leurs pensées. Ivy, bien qu’elle ait fait partie, surtout grâce à sa meilleure amie, des filles populaires au collège et au lycée, avait toujours été timide, réservée. Elle avait toujours eu peur de ce que les autres pouvaient bien penser d’elle ce qui l’avait toujours conduite à faire le maximum pour rester dans le moule, ne pas se démarquer. Le fait d’être là, derrière ce comptoir, elle n’avait pas le choix que d’aller au devant du client, parler à des inconnus et, souvent elle se rendait compte que ceux ci ne faisaient même pas attention à elle, ils prenaient leur boisson, le pâtisserie et quittaient les lieux et c’est tout. Elle se rendait compte aussi qu’elle pouvait encore créer des liens avec les autres, certains clients, à force de venir régulièrement, lui adressant toujours quelques mots agréables avaient fini par devenir des amis, ou quelque chose qui y ressemblaient, elle appréciait les voir arriver, échanger avec eux quelques mots ou plus lorsque l’activité de la boutique le lui permettait. Après avoir servi le couple d’habitués qui avait ensuite quitté la boutique, la blonde se retrouvait à affronter un jeune homme inconnu. Comme toujours une angoisse la gagnait mais elle devait se raisonner, souffler profondément et se lancer, ça n’était qu’un client de plus. Elle avait pris sur elle et levé les yeux vers lui. Il n’avait pas l’air méchant, les apparences étaient trompeuses souvent mais elle voulait croire à cela. Elle s’était lancée et se retrouvait à conseiller le brun en face d’elle, mettant tout son coeur à la tâche comme à chaque fois, pour satisfaire au mieux ses clients. Après quelques seconde de silence, le jeune homme finit par arrêter son choix."Je vais prendre une part de cheesecake à la framboise. J'en ai jamais mangé et je suis curieux de goûter !". La blonde avait à nouveau hoché la tête, le sourire aux lèvres commençant à préparer une petite assiette à dessert aux couleurs de l’échoppe pour servir le jeune homme. « Très bon choix, je suis sûre que vous ne serez pas déçu ! Vous voulez une boisson pour accompagner le tout ? » Elle avait terminé sa phrase en lui indiquant la carte des boissons disponibles aujourd’hui : limonades, thé glacés à différentes saveurs, cappuccino et autre grands classiques, attendant une réponse de la part de son interlocuteur. "Si j'en prend une seconde, vous la dégustez avec moi ? ". Ivy ne s’était absolument pas attendu à cela et elle avait levé un regard interrogateur vers le client avant de baisser les yeux ne sachant pas ou se mettre. Il n’avait rien fait de mal mais elle avait beaucoup de difficultés à gérer l’imprévu et, ce genre de proposition, bien qu’elle discute régulièrement avec des clients, nouveaux comme habituels, était quelque chose de totalement imprévu. Terriblement mal à l’aise, bien consciente qu’elle se devait de répondre, elle avait repris la parole, bafouillant un peu. « Heu… Je… Oui si vous voulez, j’allais prendre ma pause. ». Elle avait tenté de faire passer le tout en accompagnant sa phrase d’un sourire léger. Le jeune homme avait peut être besoin de parler ou d’un peu de compagnie, elle pouvait bien lui donner cela après tout ça ne lui couterais rien et si elle pouvait aider. En plus, elle devait voir ça comme une occasion de travailler un peu sur elle. Elle avait indiqué au jeune homme d’aller s’installer et qu’elle le rejoindrais après avoir servit la commande sur un plateau puis elle avait été prévenir Jo’ en cuisine qu’elle prenait sa pause mais qu’elle restait sur la terrasse de la boutique avec un client et elle était sortie s’asseoir à la table choisie par le brun. « Voilà… Merci en tout cas. Je m’appelle Ivy. » Elle était un peu gênée et, lorsqu’elle était gênée, elle parlait, beaucoup trop. Cependant se présenter semblait être un bon début pour apaiser la situation (surtout son esprit à elle) ses passer pour une folle.
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
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Message Sujet: Re: Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1   Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1 Empty Dim 5 Juil - 16:37



deux âmes en peine dans ce monde.
Savourer l'instant présent. Profiter de chaque petits moments que la vie vous offre. Facile à dire, moins facile à faire. Depuis des années, tu ne cesses d'entendre la voix de cet homme dans ton esprit. Cette voix qui te répète sans cesse que tu n'es qu'un moins que rien. Que jamais tu ne réussira ta vie, que tu ne ferais jamais rien de bien. À force de l'entendre, tu as finis par y croire. Tout ce que tu fais, t'es persuadé que c'est perdu d'avance. Tu n'ose plus rien faire. Tu n'ose plus avancer sans penser que qui que ce soit peut te juger. Il n'y a qu'une seule personne dans ce monde qui ne te juge pas. Une seule et unique personne : Ella. Elle est ta meilleure amie. Entre vous, au début, rien ne vous destinait à devenir des amis. Votre amitié s'est créée naturellement, toute seule, sans que vous n'attendiez rien. Ella est comme toi, blessée, ne croyant plus en rien. Ni en la vie, ni en l'amour. Vous vous ressembliez plus que tu ne le souhaiterez. Pourtant, vous venez vous entraider l'un l'autre. Tu l'aime bien Ella. Une fois seulement tu as imaginé qu'il puisse se passer autre chose que de l'amitié entre vous. Ella est ta seule amie dans ce monde, la personne en qui tu as le plus confiance. Bien plus que tu ne peux avoir confiance en toi-même. L'âme en peine, tu erres ici et là. Tu ne sais pas où aller, ni même ce que tu souhaite faire de ta vie. Pendant longtemps, tu as cru que la danse était bien plus qu'une passion. Tu te rends compte que pour en vivre, il faut un énorme coup de pouce et du piston. Tout ce que tu n'as pas. Cette passion, tu l'as rangé au placard. Depuis ton retour de San Francisco, tu as ressortis tes toiles de peintures, tes pinceaux ainsi que tes tubes de peinture. Tu t'amuse à dessiner tout et n'importe quoi. Ce que tu vois au quotidien à travers la fenêtre du salon, ce que ton esprit imagine. Le visage de la blonde, juste en face de toi, s'imprime dans ton esprit. Minutieusement, ton regard scanne chacun de ses traits. Son visage est semblable à celui d'une petite fille. Ses cheveux ont la même couleur que le soleil. Pourtant, tu arrive à percevoir son aura. Comme toi, la blonde semble avoir un lourd passé. Des blessures qu'elle préfère cacher aux autres. Tu as énormément de sympathie pour elle. La demoiselle fait un travail que tu ne pourrais jamais faire. Aller parler à des inconnus, débuter une conversation banale ou non, tu ne sais pas faire. Te mélanger à tes pairs est au-dessus de tes forces. C'est la première fois que tu mets les pieds dans cet endroit. Il est très agréable, chaleureux et puis, la petite vendeuse est très sympathique. Jolie en plus, qui plus est. Tu hésite sur le choix de pâtisserie que tu souhaiterais déguster. Des cookies ? Non, certainement pas. T'adore ça mais à force d'en manger, tu risque d'en faire une overdose. Finalement, après avoir écouter la blonde t'énumérer les choix possibles qui s'offrent à toi c'est vers une part de cheesecake à la framboise que ton coeur finit par choisir. Tu n'as jamais goûté cette pâtisserie, mieux vaut tard que jamais. « Très bon choix, je suis sûre que vous ne serez pas déçu ! Vous voulez une boisson pour accompagner le tout ? » Elle te présente la carte des boissons. Avec la chaleur de l'extérieur, il est exclu de commander une boisson chaude. De toute façon, tu as horreur du café et ne supporte que très mal le thé. "Un thé glacé à la pêche, s'il vous plait !" C'est étrange de vouvoyer la demoiselle, elle semble avoir le même âge que toi à quelques années près plus ou moins. Pendant qu'elle prépare ta commande, tu lui demande de prépare une autre part. Non pas pour toi, ni pour Ella. Mais juste pour elle, pour qu'elle vienne la déguster à tes côtés. « Heu… Je… Oui si vous voulez, j’allais prendre ma pause. » La blonde semble surprise, elle ne s'attendait probablement pas à ce que tu vienne lui proposer une telle chose. Tu t'attache bien trop rapidement aux gens. Peut-être que tu t'emballe trop vite avec la petite vendeuse, tant pis, tu prends le risque d'être déçu une fois de plus. Face à elle, tu as une très bonne impression de la vendeuse. Elle est différente des autres. Elle semble fragile, calme, sereine. T'es certain qu'elle ne te décevra jamais, tu le sais, tu le sens. Elle vient te sourire, tu lui répond et fond, littéralement et intérieurement, face à ce sourire sincère. Tu t'installe un peu plus loin du comptoir sans jamais lâcher la jeune femme du regard. « Voilà… Merci en tout cas. Je m’appelle Ivy. » Dans ses paroles, tu sens que la demoiselle est gênée par la situation. Tu es tout aussi gêné qu'elle mais t'essai de ne pas trop le lui montrer. "Enchanté Ivy !" Tu te contente de dire, la saluant d'un signe de tête. Ce prénom lui correspond à merveille. "Moi c'est Thomas !" Un prénom bien plus banal que le sien, on en croise à la pelle des Thomas. "Je te sens gênée de goûter en ma compagnie. Je ne te fais pas peur, j'espère ?!" Tu demande, très curieux de connaitre sa réponse.

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Message Sujet: Re: Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1   Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1 Empty Mar 7 Juil - 18:34





Deux âmes en peine dans ce monde

feat. @thomas farrel



On dit souvent que dans la vie, tout arrive pour une raison. Ivy y a longtemps cru et puis, après avoir affronté le décès de son père puis celui de son frère, elle avait dû faire face au suicide de sa meilleure amie. Au début, elle avait réussi à trouver un sens à ses décès. Tout ce qui ne tue pas rend plus fort. Peut être mais on oublie souvent de préciser qu’à force de se battre pour se relever on finit par y laisser des morceaux de notre coeur, de notre âme. Chaque nouvelle perte avait été un déchirement pour elle et le temps n’avait jamais eu le temps de faire cicatriser ses blessures, un autre drame s’abattait sur elle avant. Qu’avait elle fait pour mériter ça ? Elle se pensait pourtant gentille, compréhensive, bienveillante, beaucoup plus que d’autre en tout cas… et pourtant… même si elle niait beaucoup de ses évènements et surtout leur responsabilité dans ce qui avait finit par lui arriver, elle ne comprenait pas. Les médecins lui avaient dit et répétés qu’elle n’y était certainement pour rien, que ce genre d’évènement n’a pas forcément de fondement rationnel mais elle n’arrivait pas à s’en convaincre et elle se sentait responsable, persuadé qu’elle aurait pu éviter tout cela si elle avait appris de ses erreurs et agit autrement. Du jeune homme en face d’elle se dégageait quelque chose qu’elle n’arrivait pas à décrire, ni à comprendre. Il lui inspirait la plus grande sympathie mais, en même temps, Ivy était le genre de naïve à pouvoir faire confiance à tout le monde sauf à elle même. Son manque de confiance en elle la poussait à vouer une confiance aveugle, excessive, en les autres ce qui était une grosse erreur dont elle avait déjà fait les frais sans en apprendre. Elle ne percevait pas que le jeune homme était tout aussi brisé et perdu qu’elle ne pouvait l’être. Surtout parce qu’Ivy refusait de reconnaître qu’elle était perdue. Elle savait qu’elle était brisée, en petits morceaux, par les épreuves qu’elle avait affrontée, elle avait bien été obligée de se rendre à l’évidence mais elle aimait croire qu’elle n’était pas si perdue que cela alors que pourtant… Malgré son angoisse face à cet inconnu, Ivy s’était lancée et, en lui présentant les différents choix de pâtisseries, elle se sentait un peu plus décontractée face au jeune homme qui semblait boire ses paroles.  "Un thé glacé à la pêche, s'il vous plait !". Ivy avait sourit légèrement face au choix de jeune homme qu’elle ne pu s’empêcher de venir confirmer, comme s’il avait réellement besoin de son approbation. C’était l’un de ses défaits, elle avait tendance à trop parler pour ne pas dire grand chose. « Excellent choix, la préparation maison de Jo’ est la meilleure que j’ai jamais goutté, on est bien loin des ice tea du commerce ! » La blonde ne s’en rendait certainement pas compte mais ces paroles pouvaient ressemblé à un discours appris par coeur pour vanter les produits vendu dans le magasin. Pourtant il n’en était rien, elle était d’une sincérité absolue et d’ailleurs elle n’avait aucun intérêt à mentir à ce propos même si, de toute façon, chacun avait ses gouts propres et il existait certainement des personnes qui ne seraient pas d’accord avec elle. La proposition qu’il lui dit ensuite la perturba un peu et elle n’était pas assez douée pour masquer ses sentiments. Elle ne savait donc pas dissimuler sa gêne et sa surprise face à la situation. Ceci dit, le jeune homme était poli, courtois, son invitation ne semblait pas du tout déplacée et puis il lui arrivait de prendre sa pause en compagnie de clients, même si d’ordinaire il s’agissait de clients habituels du café. Jo’ était là et il était prévenu des agissements de la blonde, elle savait qu’il jetterait probablement un oeil ainsi elle se sentait plus en sécurité. Elle prépara donc les deux parts de gâteaux, le thé glacé à la pêche du jeune homme ainsi qu’un verre de limonade au citron vert pour elle et elle alla le rejoindre, reprenant rapidement la parole souhaitant éviter qu’un malaise s’installe. "Enchanté Ivy ! Moi c'est Thomas ! ". La jeune femme avait bien du mal à soutenir le regard de ses interlocuteurs et le jeune homme, aussi doux et calme qu’il semblait être, ne faisait pas exception. Après avoir passé quelques secondes à fixer son verre comme s’il s’agissait de la chose la plus intéressante de la terre elle releva brièvement les yeux vers le dénommé Thomas pour esquissé un léger sourire tandis que ses joues devaient avoir légèrement rosie. Elle était émotive et un rien pouvait la submerger, parler avec un inconnu faisait partie des choses qui lui demandait beaucoup d’effort. « Enchantée également… Thomas. ». Ivy avait achevé sa phrase dans un léger sourire avant de baisser les yeux à nouveau. Elle cherchait comment enchainer la conversation mais Thomas relança la discussion à sa place. "Je te sens gênée de goûter en ma compagnie. Je ne te fais pas peur, j'espère ?! " Il la prenait pour une folle, elle en était certaine. En même temps, en agissant comme elle le faisait et en étant gênée à l’excès alors qu’il n’y avait sans doute pas lieu, elle ne devait pas s’étonner quand le regard des gens sur elle changeait dans ce sens. « Oh non. Désolée c’est juste que… Je… J’ai toujours du mal à discuter avec des inconnus… Ca peut avoir l’air bizarre avec mon travail mais… c’est vrai… Vraiment désolée…» A nouveau elle avait tenté de sourire en essayant de ne pas baisser les yeux trop rapidement mais cela lui demandait beaucoup d’effort. Comme souvent elle s’excusait. Ivy passait beaucoup de temps à demander pardon, pour tout, tout le temps, même pour des choses dont elle n’était pas responsable. Si elle continuait ainsi Thomas finirait pas regretter de lui avoir fait cette proposition et ce serait dommage car malgré sa gêne, Ivy avait l’impression qu’elle pouvait s’entendre avec le jeune homme, il avait l’air gentil. « Tu habites dans le coin ? Je ne t’avais jamais vu avant il me semble.». Sa question était peut être intrusive. A vrai dire, elle ne savait pas vraiment ce qui pouvait se demander ou non entre deux personnes en train de faire connaissance, tout ce temps à l’écart des autres n’avait fait qu’augmenter son anxiété sociale et, en construisant ses mécanismes de défenses elle en avait oublié les règles de la vie en société.
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Message Sujet: Re: Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1   Deux âmes en peine dans ce monde. Thomivy #1 Empty Sam 11 Juil - 20:29



deux âmes en peine dans ce monde.
Tu ne sais pas quelle mouche a bien pu te piquer pour oser inviter la demoiselle à venir manger une part du cheesecake avec toi. Tu n'as jamais fait cela auparavant. Tu n'es pas le genre de garçon à aller vers les autres. Toi, t'es le garçon solitaire. Celui que l'on laisse dans un coin, celui qui passe totalement inaperçu et dont on ne s'occupe jamais. Du plus loin que tu te souviennes, tu as toujours été un homme de très empathique. Tu as toujours su déceler la détresse, le chagrin d'autrui. La blonde ne va pas bien, elle est fragile, tu le sens rien qu'en déposant ton regard sur elle. Tu ne connais rien d'elle. Tu n'as aucune idée de toutes les épreuves qu'elle a pu traverser jusqu'à présent. Il ne te semble pas avoir déjà croisé la demoiselle auparavant. Tu te serais souvenu de la demoiselle autrement. Ivy, elle est belle. Elle a ce visage enfantin qui inspire confiance. Ton regard ses plonge dans ses iris, tu t'y perds un peu. Son maquillage naturel ne la rend que plus belle encore. Tu crève d'envie de te perdre en elle, de ne faire qu'un avec elle. Mais tu n'es pas certain d'être l'homme qu'il lui faut. Bien trop faible, blessé, meurtri pour laisser quiconque s'attacher à toi. Avec Ella, c'est différent. Vous vous connaissez depuis presque un an déjà, vous vous ressemblez bien plus que tu ne le souhaiterais. Peut-être que Ivy et toi vous vous ressemblez, après tout tu n'en sais rien, tu ne sais rien de la demoiselle. Mis à part ce qu'elle fait dans la vie et son prénom qu'elle vient de te mentionner. Un cheesecake à la framboise et un thé glacé à la pêche. « Excellent choix, la préparation maison de Jo’ est la meilleure que j’ai jamais goutté, on est bien loin des ice tea du commerce ! » Tu es fervent défenseur du thé. Tu le bois aussi bien chaud que froid, tu dois bien admettre que ta flemme légendaire te faire très souvent, pour ne pas dire tout le temps, craquer pour du thé en bouteille provenant tout droit du supermarché. Tu trouve cela mignon que la demoiselle défende aussi parfaitement son lieu de travail ainsi que les préparations qu'elle peut proposer. T'es pressé de gouter à ces merveilles, d'après ce qu'elle a pu te dire ça a l'air délicieux. Tu attends que la demoiselle t'apporte ta commande alors que tu rejoins l'une des tables présente dans la salle. De loin, tu observe la blonde en train de préparer le plateau qu'elle ne tarde pas à emmener avec elle à la table. Tu lui fais signe de s'assoir. Tu ne te reconnais plus. Tu ose, tu prends les devants en venant lui proposer de lui payer un gouter. Oui, même à trente-trois ans tu prends encore un gouter, comme les enfants. La bouffe avant tout ! Elle n'ose pas te regarder dans les yeux. Toi, tu poses les tiens sur la jeune femme. Tu l'observe minutieusement, de haut en bas. Ce que tu vois d'elle te plait. Tu es pressé d'en découvrir d'avantage sur la demoiselle. Elle vient te sourire, ses joues sont très légèrement roses. C'est mignon, ça a un certain charme. Tu la sens gênée de se trouver là, assise en face de toi. Tu sais que tu peux parfois faire peur, toutefois tu n'espère pas effrayer la demoiselle. Tu compte bien la revoir à l'avenir. « Oh non. Désolée c’est juste que… Je… J’ai toujours du mal à discuter avec des inconnus… Ca peut avoir l’air bizarre avec mon travail mais… c’est vrai… Vraiment désolée…» Finalement, vous avez plus de points en commun que tu ne l'aurais imaginé. Tu ne contrôle pas tes gestes envers elle, ta main vient effleurer sa main, lentement. "Ne t'excuse pas, je suis comme toi. Je ne parle que très rarement aux autres personnes !" Les personnes qui ont la chance de t'entendre sont rares et, surtout, très chanceux. « Tu habites dans le coin ? Je ne t’avais jamais vu avant il me semble.» Elle ose te poser des questions, ça voudrait dont dire qu'elle commence à se faire à ta présence. Ivy ne baisse plus la tête. Ta main n'a pas lâché la sienne. "ça doit faire une dizaine d'années que je vis à New-York. Mais je dois dire que je suis un garçon extrêmement discret. Je suis agoraphobe. Je déteste la foule, le monde. J'aime pas me mélanger aux autres." Tu dis en venant commencer à déguster ton gâteau. Les premières bouchées régalent tes papilles, tu regrettes de ne pas avoir mangé de cheesecake avant aujourd'hui. "Et toi ? Il ne me semble pas t'avoir déjà vu auparavant !"

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Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
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Deux âmes en peine dans ce monde

feat. @thomas farrel



L’invitation inattendue la mettait extrêmement mal à l’aise, elle ne pouvait pas dire le contraire. Cependant, le jeune homme avait l’air gentil et, même si elle n’était pas sans savoir qu’il fallait se méfier des apparences, elle voulait croire qu’il n’avait pas simplement l’air et qu’il l’était réellement. Après tout, il avait débarqué ici comme n’importe quel client, alléché par les pâtisseries qu’elle avait soigneusement installée en vitrine et il lui payait gentiment une part de gâteau, il n’y avait pas de raison de voir le mal partout et donc absolument aucune raison de paniquer. Et puis, elle devait voir cela comme un exercice de plus, une occasion nouvelle de travailler sur elle. Le psychiatre qui continuait à la suivre chaque semaine depuis sa sortie de la clinique lui avait recommandé de s’ouvrir plus, de discuter plus avec les autres, de profiter de son travail de serveuse dans un café qui attirait une clientèle jeune et pour la plupart sans histoire, équilibrée, pour essayer d’élargir son cercle amical aujourd’hui presque réduit à néant suite à des mois d’hospitalisation loin de la grosse pomme. Si elle prenait sur elle pour essayer d’avoir une conversation ‘normale’ avec le jeune homme, ce serait déjà une petite victoire. Elle avait accepté l’invitation parce qu’elle était incapable de dire non même quand sa tête lui hurlait le contraire, sa peur de blesser autrui, même un inconnu, prenait toujours le dessus ce qui pouvait la mettre dans de sales draps si face à elle se trouvait quelqu’un de mal intentionné. Enfin, pour cette fois, elle pouvait considérer cette acceptation sans chercher d’excuse pour prendre la fuite comme une première victoire en attendant la suite des évènements. Une fois la commande prête, elle souffla un bon coup avant de rejoindre le jeune homme à la table à laquelle il avait choisi de s’installer, elle déposa devant lui son verre de thé glacé et sa part de cheesecake, et fit de même de son côté de la table avant de s’asseoir en face de lui, lançant la conversation le plus rapidement possible pour essayer, tant bien que mal de dissiper son malaise. Ce malaise, Thomas l’a remarqué, évidement. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas le voir. Tout dans son attitude transpire la gêne et le jeune homme le lui fait rapidement remarqué. Si elle avait pu devenir invisible, elle l’aurait fait, sans aucun doute. Sans grand succès elle tenta de se justifier de son attitude face au jeune homme. Comment lui faire avaler qu’il ne lui faisait pas peur vu la façon dont elle se comportait, elle était incapable de soutenir son regard plus de deux secondes consécutives et elle se sentait fébrile comme à chaque fois qu’elle discutait avec un inconnu, au delà des banalités demandées par son travail. Ce n’était pas lié à Thomas, elle était toujours comme ça mais… elle ne pouvait pas le lui avouer de but en blanc, comme ça, elle ne voulait pas passer pour une folle ou en tout cas pas d’avantage. Lorsqu’il était venu poser sa main sur la sienne, Ivy s’était contracté. Elle avait beaucoup de mal avec le contact physique et, même s’il n’y avait rien d’agressif et certainement aucune intention malsaine derrière ce geste, elle ne contrôlait pas les réactions de son corps, elle espérait qu’il ne se vexerait pas. Elle fut un peu rassurée lorsqu’il pris la parole sans laisser penser qu’il était agacé par son attitude. "Ne t'excuse pas, je suis comme toi. Je ne parle que très rarement aux autres personnes !". Ivy releva les yeux vers lui, un peu étonnée de sa déclaration, oubliant presque le contact de leurs mains pendant quelques instants. Le plus important à retenir était qu’il n’attendait pas d’elle qu’elle s’excuse ou qu’elle se justifie de manière rationnelle. Pour le reste, même si, au départ, lorsqu’il était entré dans la boutique il lui avait paru timide, réservé, introvertie, sa première impression avait été mise à mal par l’invitation qu’il lui avait faite ensuite qui les conduisaient à cette table tous les deux. « Oh ? C’est vrai ? Parce que moi je n’oserai jamais proposer à quelqu’un de partager un repas, même une simple part de gâteau, avec moi. » Elle avait légèrement rit. Ça n’était pas une critique, ni une remise en doute de ce qu’il venait de dire, elle n’était pas capable de ça de toute façon, elle croyais ce qu’on lui disait. Dans ce cas Thomas devait vraiment avoir besoin ou envie de parler à quelqu’un pour l’avoir invité à sa table, il le regrettait peut être maintenant en se rendant compte de l’handicapée émotionnelle qu’il avait en face de lui. Plus généralement même, elle n’osait jamais rien que cela implique d’autre personne ou non, qu’il s’agisse d’inconnus ou d’amis. Ivy avait toujours été timide, discrète et réservée, pas du genre à se mettre en avant autrement que par son esprit vif et intelligent ou sa gentillesse extrême. Depuis son hospitalisation ce trait de caractère s’était accentué à l’extrême et tout lui faisait peur dès lors que cela sortait de ses habitudes. Elle en était arrivé au point où, se rendre dans un magasin inconnu et devoir s’adresser à un vendeur pour des renseignements, même basiques, lui procurait des angoisses si fortes qu’elle renonçait bien souvent à ses idées et ses envies. Pour combler la conversation et éviter de se retrouver face à un silence horriblement gênant pour elle, la blonde avait posé des questions à Thomas, peut être indiscrètes, elle ne s’en rendait pas compte de toute façon. En tout cas, le jeune homme ne s’offusquait visiblement pas et ne tarda pas à répondre.  "ça doit faire une dizaine d'années que je vis à New-York. Mais je dois dire que je suis un garçon extrêmement discret. Je suis agoraphobe. Je déteste la foule, le monde. J'aime pas me mélanger aux autres ". Elle l’écoutait avec attention, gravant ses informations dans sa tête. Elle ne revenait peut être jamais mais elle était comme ça, dès lors qu’on lui disait quelque chose, important ou pas du tout, elle le gardait en mémoire. Thomas était beaucoup plus comme elle qu’elle ne pouvait se l’imaginer. Elle aussi détestait la foule, elle se sentait mal au milieu du monde avec toujours cette impression d’être en décalage qui lui donnait envie de pleurer. Elle préférait rester seule pour pouvoir être dans sa bulle et ne pas risquer une confrontation désagréable avec l’extérieur, avec la vie réelle. Plutôt que de souligner ce point commun, elle se contenta de répondre, un léger sourire sur les lèvres, levant brièvement les yeux vers ceux du jeune homme avant de regarder à nouveau son verre de thé glacé. « Il faut dire que c’est une grande ville c’est facile de passer inaperçu. ». Elle en savait quelque chose pour l’expérimenté jour après jour. Et finalement c’était quelque chose qui lui plaisait à Ne York, elle pouvait être un fantôme si elle le voulait, comme dans toutes les villes de cette ampleur ce qui n’était peut être pas possible dans des villages. Ici, personne ne s’intéressait à elle, elle n’était rien pour personne et cela lui convenait très bien. Elle souffrait très souvent de sa solitude mais c’était la seule façon de préserver son esprit encore trop malade et fragile pour se confronter aux autres au delà de sa journée de travail ici et c’était le seul état qui lui permettait de rester dans son monde. "Et toi ? Il ne me semble pas t'avoir déjà vu auparavant !" Evidement, Thomas lui retourne la question et elle devait y répondre à son tour. En apparence rien de compliqué et pourtant pour Ivy, ça n’était pas si simple, elle qui se justifiait même parfois du simple fait d’exister. « Je… Je suis née ici. Enfin à Brooklyn, je n’ai jamais vécu vraiment ailleurs. J’ai été contrainte de partir pendant plus d’un an pour des raisons… personnelle, à Los Angeles et je suis revenue en début d’année, j’habite dans le Queens depuis…» Il était évident qu’elle était mal à l’aise avec cette question banale alors que personne n’attendait d’elle qu’elle en dise autant. Evoquer Brooklyn et Los Angeles était douloureux et elle avait même du mal à laisser les mots franchir la barrière de ses lèvres comme si les dire faisait remonter en elle tous les souvenirs de son passé troublé. Des tas de gens naissaient à Brooklyn, il n’y avait pas à avoir honte de cela, tout comme d’avoir été à Los Angeles mais c’était Ivy, constamment à chercher à se justifier, une terrible habitude qu’elle avait prise depuis plusieurs années. Elle s’était arrêté de parler juste à temps alors qu’elle allait dire qu’elle avait préféré le Queens à Brooklyn, pas certaine de pouvoir affronter les souvenirs qui se trouvaient la-bas. Pour faire diversion et essayer de faire oublier sa réponse tordue qui pouvait amener à un certain nombre d’interrogations de la part de Thomas, elle s’empressa de reprendre sans réfléchir à sa question qui pouvait être trop intrusive. « Et tu viens d’où alors si tu n’es pas originaire d’ici ? ». Elle avait tenté de relever les yeux vers lui pour paraitre plus sure d’elle et avait esquissé un sourire, gênée de constater que le jeune homme, lui, ne la quittait pas des yeux.
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