girl power (mais après le thé et les cupcakes) {libre}

Il est grand temps que le Gourmandélice se remplisse de nouveau. Les beaux jours arrivent et avec eux, le retour de la terrasse ensoleillée. Pour l’occasion, vous avez organisé une petite après-midi entre filles. Parce que les trois propriétaires et pâtissières du Gourmandélice, sont aussi et surtout trois féministes qui luttent au quotidien et chacune à leur façon, pour rappeler aux filles et aux femmes qu’elles sont libres. D’être qui elle veulent, de ressembler à ce qu’elles veulent et de faire les choix qui leur correspondent le mieux. Trois féministes qui ne veulent pas la mort des hommes, non. Toi t’es de celles qui prennent soin d’elles. Qui aiment se maquiller et s’habiller sexy, pour leur propre petit plaisir. Et au passage, de celles qui aiment se recouvrir le corps de tatouage et qui se fichent bien de ce que peuvent en penser les hommes.  Ceux qui trouvent que c’est moche et que ça ne va pas aux femmes. Et ceux qui, au contraire, fantasme sur ce genre d’art au point d’en devenir carrément flippant. Tu n’es certainement pas de celles qui acceptent de se faire harceler en pleine rue. Tu luttes même de toutes tes forces contre cette manie qui ne quitte pas certains types trop entreprenants. Et c’est justement pour offrir un petit coin et un petit moment de détente loin de tout ça, que vous avez organisé cet après-midi goûter. Parce que oui, en plus, les femmes ont le droit de s’offrir des petits plaisirs sans se soucier constamment des quelques grammes qu’elles risquent de prendre. De ton point de vue, il n’y a que le sucre qui compte vraiment dans la vie. Sous toutes ses formes et de toutes ses couleurs. Et pour toi, plus elles sont éclatantes et brillantes, mieux c’est. Raison pour laquelle les Muffins, cupcakes et autres joyeusetés du genre, sont de toutes les couleurs. Mais surtout, image même du Girl Power. Tout comme toi qui, pour l’occasion, porte le fameux foulard rouge à pois blancs et un petit chemisier en jean aux manches remontées au-dessus des coudes. A l’image de Rosie la riveteuse, icône du féminisme presque malgré elle.