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| Sujet: Re: parce que nous c'était mieux. (elio) Jeu 5 Nov - 19:58 |
| si je te vois, quand t'es pas là, j'crois j'fais n'importe quoi, si j'parle encore de nous deux, si je parle au pluriel, c'est parce que nous c'était mieux qu'un je seul et cruel. -- @elio abruzzeze Le mal qui gronde, le mal qui ronge, le mal incrusté si profondément qu’il n’y a plus que deux corps en putréfaction. Que deux âmes errantes dans l’obscurité d’une vie de malheur, d’une vie de désespoir. Et quand ils sont ensemble, l’alliance du mal, l’explosion des sens, un vague sentiment de bonheur au doux goût de mirage. Un mirage qui passe vite. Trop vite. Qui s’éteint et ne laisse plus place qu’à la colère, qu’à la haine, l’un pour l’autre. L’un envers l’autre. Uniquement bons à se détruire. faut croire que t’es bonne qu’à ça, silene. Que tu fais toujours tout foirer. Peut-être qu’il a raison, elio, que c’est toi qui gâche tes chances d’être heureuse. les relations conflictuelles, que ce soit avec lui, roi des ténèbres, ou avec robin, l’aimant de son âme. Même lui, elle ne parvient pas à le garder. Même lui, avec tout l’amour qu’il éprouve pour elle. Elio, lui, il n’est plus là depuis si longtemps, que lorsqu’elle le regarde, que lorsqu’elle se trouve face à lui, il n’y a plus que la sensation d’être face à un songe, un putain de fantôme. je ne suis pas normale, elio. Je n’ai jamais prétendu le contraire. Peut-être que tu m’aimais comme j’étais, mais pas assez pour que ce soit éternel. le genre d’amour qui n’est pas fait pour durer, de celui qui ne perdure qu’un temps, qu’un temps bref. Le genre d’amour qui bousille, qui consume. t’es plus vraiment capable de le regarder dans les yeux, parce qu’il a touché ton point sensible, silene. Parce qu’il sait appuyer exactement au bon endroit pour te faire mal. Il te connait, encore par cœur. Il connait les moindres détails de ta carcasse cabossée, excepté ton plus grand secret. moi aussi je t’aimais. Si fort que je pensais exploser. est-ce une manière de conclure ? d’achever une bonne fois pour toute cette histoire éclatée ? de lui dire adieu définitivement ? tu pourrais le croire, s’il ne demandait pas de rester. De pouvoir profiter encore du magnétisme qui s’empare de leurs corps lorsqu’ils se retrouvent dans la même pièce. De cette prison qui condamne leurs cœurs. pourquoi tu veux rester ? le regard qui se plonge de nouveau dans le sien, l’intensité faiblarde, l’attente d’une réponse sincère, honnête. parce qu’il l’est, jusqu’à présent. l’attente d’une réponse, d’un battement de cœur en moins. (c) calaveras. |
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