I hurt myself today to see if I still feel - Roy

Childhood L'paternel était du genre à se bourrer la gueule après l'boulot, s'aviner jusqu'à en oublier sa vie de merde depuis que la daronne était partie sans donner de nouvelles. J'lui en veux même pas, v'la qu'elle aussi devait ramasser de sales coups parfois. Reste qu'elle nous avait laissé, moi et l'fréro. Le petit gars que je devais protéger tant bien qu'mal, prenant la double ration de coups quand j'osais lui faire face.  Même si à l'époque, j'étais haut comme trois pommes, fallait bien que j'le protège le p'tit gars. Et chaque jours passants, chaque dérouillées, j'me promettais que quand l'moment serait venu, j'lui ferai ravaler tous les mauvais traitements qu'il nous avait fait subir. Ah ouais putain ça serait dantesque. Et un jour, c'est venu. J'l'ai pas loupé. J'devais avoir quoi, 16 berges, mais j'étais déjà plus grand et plus fort que lui. J'l'ai pas loupé, j'l'ai même fait supplié ce sans couille, ce gros tas de merde, j'l'ai fait supplié et promettre que plus jamais il n'oserait lever la main sur nous, plus jamais. Qu'maintenant, le seul dominant c'était moi.  Army à mes dix-neuf ans, j'me suis dit qu'il était grand temps que j'me prenne en main et qu'j'accomplisse des choses. J'dois dire, que ça m'a fait chier d'l'aisser l'p'tit frère, mais v'la qu'il n'était plus si petit et pouvait s'défendre lui-même. Alors que fait un gamin nourri à la violence, loin d'être con mais trop dillétante pour s'investir dans des études... il va dans le seul endroit où on peut en tirer quelque chose de cette hargne, de cette haine, l'armée. J'ai pu très vite rejoindre l'meilleur régiment, l'élite de l'élite, les NAVY SEAL. C'est là qu'j'ai découvert une nouvelle famille, peut-être au péril de celle que j'avais déjà.  03/ écrire ici. 04/ écrire ici. 05/ écrire ici. (sens-toi libre d'ajouter autant de points que tu le souhaites / veille à ce que l'on puisse suffisamment cerner le personnage même sans histoire).