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 ce soir comme tous les soirs je sais où tu es

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Message Sujet: ce soir comme tous les soirs je sais où tu es   ce soir comme tous les soirs je sais où tu es Empty Dim 19 Jan - 0:15

la nuit est sombre, dénudée d’ces étoiles. l’tapis noir qui recouvre le ciel plonge les rues dans l’obscurité. on y voit rien. y’a qu’les lampadaires qui vomissent leur lumière sur l’bitume. la ville a pas la même atmosphère, chaque coin d’rue paraît dangereux. comme si on pouvait s’faire trancher la gorge à chaque instant. l’genre d’ambiance qui ferait fuir n’importe qui d’sensé. mais à cette heure-ci, les gens sensés ont désertés. y sont au chaud, planqués chez eux, attendant qu’le jour fasse disparaitre ceux qui les effraient. y sont bien naïfs d’croire qu’le soleil pourrait les faire s’enfuir. si la nuit terrorise, l’jour s’montre plus vicieux. c’est là qu’les raclures portent leur plus beau masque pour ne pas inquiéter. dans l’ombre qu’ils se cachent. qu’ils attaquent quand vous baissez la garde. l’jour est vicelard. sûrement pour ça qu’le flic aime la nuit. pas besoin d’se planquer derrière un masque. pas besoin d’jouer c’qu’il est plus. quand l’soleil s’couche, l’max n’est plus l’bon flic, s’transforme comme un loup garou l’soir d’pleine lune et traque tout c’qui bouge. assoifé d’la moindre raclure qui pourrait lui permettre d’lâcher ses nerfs. il est autant à craindre qu’tous les ripoux qu’il coffre. pourrait foutre la frousse à n’importe qui l’croiserait dans une ruelle un peu trop sombre. et c’soir encore plus…
pas d’service pour lui c’soir. jour d’repos. mais l’max a personne avec qui l’passé. alors comme toujours, c’est avec sa bouteille qu’il a voulu passé du bon temps. accoudé à un comptoir, il a enchaîné les verres dans l’espoir d’y trouver d’la compagnie. que dalle. tout c’qu’il a trouvé c’est ses démons qui l’suivent et lui chuchotent des choses qu’il voudrait pas entendre. et puis, on a fini par l’foutre dehors. ça faisait mauvais genre d’avoir un ivrogne au bar. depuis il erre dans les rues désertes, la clope aux lèvres sans savoir où il va. y pense à rentrer chez lui mais c’est trop tôt. du coup, y s’dit qu’il pourrait retourner dans un bar et continuer d’boire mais non. l’max a besoin d’compagnie. y veut combler la solitude qui ressent comme un boulet ce soir. mais l’flic connait pas grand monde, alors y pense à opale. pourquoi à elle y sait même pas. la belle le hante plus qu’il voudrait l’admettre. y met ça sur l’dos d’son comportement d’gros con pour pas dire qu’il s’inquiète et qu’il voudrait pas la voir mal tourner. s’trouve toujours des excuses pour esquiver c’qu’il ressent. mais avec l’alcool tout est plus simple, ça libère, ça l’pousse à vouloir aller toquer chez elle, rien qu’pour la voir.
pendant d’longs mètres il zigzague jusqu’à trouver son chemin. cette fois il hésite pas, enchaine pas les clopes pour s’détendre. l’alcool l’a assez détendu. l’mégot qu’il envoie sur l’bitume avant d’rentrer dans l’immeuble. y sent qu’la terre tourne plus qu’à son habitude. qu’les marches sont plus difficiles à gravir. et pourtant, il arrive au bon étage. un miracle qu’il s’en souvienne. il lui faut quelque pas d’plus pour arrivé devant la porte de l’appartement où il frappe contre. cette fois-ci, il réfléchit pas, n’en trouve pas la force, ni l’temps. « t’m’as pas rappelé, t'voulais pas? » qu’il lâche aussitôt qu’la porte s’ouvre. l’max contrôle pas c’qu’il dit. ça sort trop vite, trop direct. ça sonne comme un reproche et s’en est un. il l’aurait bien voulu qu’elle rappelle comme il aurait voulu qu’leur petit jeu s’poursuive un peu plus. et au lieu d’lui dire, y reproche ce qu’il a pas su faire. plus facile comme ça. la faute est sur elle, pas sur lui.

@Opale Millstone
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Message Sujet: Re: ce soir comme tous les soirs je sais où tu es   ce soir comme tous les soirs je sais où tu es Empty Mar 21 Jan - 17:09


fire away something calls, on the edge of it all, face the fire, let it come, on the edge of it all. -- @max craven

Le cœur qui bat, doucement. Beaucoup trop lentement. La fumée qui s’échappe de ses lèvres après s’être logée dans ses poumons. Toxique. Fumée toxique, plus dangereuse encore que celle du tabac. L’herbe roulée qu’elle termine un peu trop rapidement. C’est presque thérapeutique, pour toi, Opale. Calmer ton esprit, calmer ton être tout entier, lorsque d’autres drogues viennent exacerber tes mauvaises pensées. Mais elle ne pense plus à rien, ce soir. Elle ne pense plus à rien, étalée sur son canapé après s’être dénudée. Show privé auquel elle s’est livrée, comme toujours, derrière sa webcam pour les intéressés. Ce qui n’était qu’au départ une facilité, pour renflouer son porte-monnaie, est aujourd’hui un vice bien plus travaillé. Parce que ton esprit détraqué aime ça, se dénuder, Opale. Chaque fois que t’es dans une mauvaise passe, chaque fois que t’es dans le noir, tu recommences, encore et encore. Tu recommences, comme un toxico qui ne parvient pas à se sevrer. Et c’est toujours la même rengaine, toujours sur ce même canapé qu’elle termine, comme si elle était incapable de s’allonger sur un véritable lit. Les souvenirs beaucoup trop effrayants qui reviennent dans son esprit. Elle s’en retrouve pourtant arrachée, lorsque que quelqu’un cogne à la porte. Invité mystère, invité surprise qu’elle n’attend pas. Et elle se lève finalement, ouvrant la porte, sans avoir le temps de dire un mot. Max. Max et la flamme en elle s’allume à nouveau. Max et ses reproches, pourtant cinglants. Max et ses reproches, bien trop directs. Et tu ne t’y attendais pas, Opale. T’imaginais que c’était terminé, que jamais plus tu ne le reverrais. Tu pensais qu’il ne deviendrait qu’un songe, qu’une relation au goût d’inachevé. Tu pensais qu’il t’oublierait, surtout. Que ta présence l’avait déjà bien assez importuné. Et pourtant il est là, la brute. Il se tient là, juste devant elle, visiblement bien imbibé par le liquide brûlant également appelé poison. Il est là, et son regard félin se plonge dans le sien, comme une évidence. - Parce que t’en avais envie ? Il n’a fait que la repousser, lors de leur première vraie rencontre. Il n’a fait que le repousser, et fatalement, elle a laissé tomber. Trop fatiguée, Opale. Trop fatiguée par la vie, pour lutter avec comme seul désir être auprès de quelqu’un qui ne veut pas de toi. Trop fatiguée, peut-être tout comme lui. - Entre. Qu’elle lâche, ouvrant un peu plus grand la porte pour le laisser prendre place dans son antre. Il connait déjà la maison, et elle, elle sent ce feu qui se propage au creux de ses reins. T’as envie qu’il soit là, Opale, mais tu ne diras rien. Tu ne diras rien, préférant garder la moindre de tes pensées dans ton esprit malade. Esprit dont il ne doit rien savoir. - Tu veux que je te serve quelque chose ou t’en as déjà assez eu pour ce soir ? Elle s’approche de sa carcasse, bien moins robuste que la dernière fois, preuve supplémentaire que l’alcool a fait son œuvre. Elle s’approche, attendant une réponse, aiguisant cet homme qui la marque plus qu’elle ne le souhaite.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: ce soir comme tous les soirs je sais où tu es   ce soir comme tous les soirs je sais où tu es Empty Mer 22 Jan - 2:00

ça tourne dans sa tête. ça tourne autour de lui. la planète qui a décidée d'accélérer sa course. d’foutre le tourni au max. d’lui donner l’mal de mer. il a l’habitude, lui, d’être dans cet état. lui, ça lui plaît d’être comme ça. d’plus savoir où il est. d’plus savoir c’qu’il fait. d’s’oublier. s’en est devenu une habitude. un besoin constant. boire plus pour oublier plus. la réalité qu’il pense esquiver. pense aussi qu’ça réglera tout. s’raccroche à l’idée qu’la bouteille pourra noyer l’poison qui l’gangrène. mais c’est pas ça qui arrêtera c’qui l’ronge. c’est pas ça qui va l’guérir. l’max y pourrit d’l’intérieur. l’corps qui s’détériore. les organes empoisonnés par l’venin d’sa rage. il est qu’un cadavre ambulant que la haine seule maintient en vie. un esclave d’sa rancoeur. celle contre les autres. celle contre lui-même. fait plus la distinction entre les deux. la vengeance qui pourrait bien lui faire perdre tous repères. pourrait l’faire devenir ceux qu’il veut combattre. après tout, il faudrait d’pas grand chose. la folie lui tend les bras. l’attire de plus en plus. il le sait, il s’voit foncer droit sur elle. lutte pas contre son attraction. à quoi bon, d’toute façon. y se sait perdu, insauvable. et pourtant. c’est quand il s’en rapproche le plus qu’y trouve l’courage d’se battre. la peur qui l’empêche d’embrasser la démence. et peut-être que c’soir aussi, il veut échapper à quelque chose. peut-être que c’est c’qu’il est venu chercher en frappant chez opale. fuir l’égarement et la mort en trouvant refuge chez elle.

sur elle, la porte s’ouvre. de ses yeux verts, il la regarde à peine. préfère lui balancer un reproche qu’il cherche pas à cacher. elle l’a pas rappeler. elle l’a prit aux mots. a même pas voulu aller contre c’que l’ours disait. contre la glace elle s’est heurtée. la belle a pas eu la force de continuer. pas eu l’envie d’fissurer la carapace. l’max lui, il aurait bien voulu qu’leur petit jeu continue. qu’elle s’efforce d’lui rentrer dans le lard. il s’en est juste rendu compte trop tard, au moment où elle a baissée les bras. et l’vieux flic s’en veut d’puis. et ça s’ressent dans ses reproches. elle en sait rien, la belle, mais c’est comme si l’flic s’parlait à lui-même. « p’t’être bien, ouais. » qu’il balance dans l’vague. c’est ni un oui franc, ni un non franc. ça laisse juste penser qu’il aurait pas été contre. l’écorché déplace sa carcasse molle jusque dans l’antre. s’invite chez elle comme s’il connaissait les lieux par coeur. l’animal renifle. ça sent la beuh. même bourré, l’poulet a du flair. « t’vas m’reprocher d’boire alors qu’ça pue l’shit dans ton appart? » mouvement d’la tête en direction d’la table basse pour appuyer l’attaque. reste agressif envers elle. les mots acerbes, les reproches qu’il lui renvoie en pleine poire. est sur la défensive, comme toujours. montrer qu’la glace pour pas faire voir c’qui s’planque derrière. l’flic finit par enfin déposé son regard flou sur la brune qu’il découvre à moitié dénudée. s’autorise à s’rincer l’oeil même si sa conscience lui dit qu’il devrait pas. « t’as d’la compagnie? » qu’il lui lance en pointant du menton la dentelle qu’il aperçoit. on pourrait l’croire jaloux à l’entendre. et peut-être qu’il l’est un peu. la savoir en bonne compagnie alors qu’il est seul le blesserait dans son orgueil. lui rappellerait qu’il aurait pas dû l’éloigner d’lui. la conséquence d’ses actes qui pourrait bien lui exploser à la gueule, une fois d’plus.

@Opale Millstone
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Message Sujet: Re: ce soir comme tous les soirs je sais où tu es   ce soir comme tous les soirs je sais où tu es Empty Mer 22 Jan - 16:07


fire away something calls, on the edge of it all, face the fire, let it come, on the edge of it all. -- @max craven

L'attraction qui se développe, qui perce les silences, brise toutes les barrières qui pourraient se hisser sur son chemin. L'attraction qu'elle ne contrôle pas, vis à vis de lui, la bête. Lui qui, d'un point de vue complètement sain, n'a certainement rien d'attirant. Lui qui fait pourtant vibrer son cœur bien trop vite. Bien trop fort. Et tu ne sais pas d'où cela vient, Opale. Est-ce parce qu'il t'a sauvé ? Ou bien parce qu'il émane cette aura plus sombre que la pierre ? C'est ce paradoxe en lui, qu'elle aime. Cette facilité avec laquelle il a réparé sa vie pour finalement y apporter bien plus de noirceur encore. Il est peut-être tout ce qu'elle devrait éviter, Max, comme elle deviendra certainement l'objet de ses tourments. Et il est pourtant là, chez elle, au beau milieu de la nuit. Ivre. Ivre et bien plus loquace. Ivre et c'est elle, qu'il a souhaité voir. Vers elle, qu'il s'est tourné. C'était presque une évidence, Opale. Une évidence que tu finirais par le revoir. Par te retrouver de nouveau dans cette même pièce avec lui. Connexion que tu ne sais expliquer. Connexion que tu ne veux pas effacer. Connexion finalement partagée, contrairement à ce qu’elle a pu penser. Parce que Max, il avoue, avoue enfin qu’il voulait qu’elle l’appelle. Qu’il voulait la revoir. Qu’il voulait d’elle dans sa vie, tout simplement. Et un léger sourire parcourt son visage, satisfaite, heureuse de l’entendre, heureuse de le voir revenir vers elle, de façon tant inattendue. - Peut-être bien que tu aurais dû le dire. Qu’elle lâche, jouant, reprenant ses mots. Parce que c’était ce qu’elle voulait, elle. C’était ce qu’elle désirait, s’en approcher, s’aventurer à ses côtés, découvrir ce qui se cache au plus profond de lui. Et s’il faut attendre qu’il soit ivre pour cela, soit. Ce n’est pas ce qui t’arrêteras, Opale. T’as pas ce genre de limites. Pas ce genre de préoccupations. Ce qu’il remarque, très certainement, lorsqu’il fait référence à l’odeur qui persiste encore un peu dans l’appartement. Elle ne cherche pas à le cacher, il est flic, peut-être, mais ce soir il n’est pas là pour ça. Elle le décèle, rien qu’à son regard, Opale. Regard qui se glisse contre son corps dénudé. Elle le sent, et elle le laisse faire. T’as pas envie de rompre ce moment, loin de là. Tu veux juste aller au bout de ses barrières. Et voir jusqu’où il est capable d’aller, lui. - Non. Je suis seule. Le contraire t’aurais dérangé ? Quoi qu’il réponde, ce qu’il ressent crève les yeux. Pas l’envie qu’elle soit accompagnée. Pas l’envie qu’elle soit avec quelqu’un d’autre. Et tu veux le faire parler. Entendre ce qu’il ressent. Comprendre ce qu’il veut réellement. Alors elle attrape un verre dans lequel elle sert un fond de Cognac pour lui, s’approchant finalement pour attraper la main de Max dans la sienne. Geste naturel, entrelaçant ses doigts aux siens, puisqu’il est là par sa propre volonté. Puisqu’il désire être avec elle. - Viens t’asseoir. Sans lâcher sa main, elle l’entraîne jusqu’au canapé, plaçant le verre sur la table basse du salon pour lui. Et que tout commence, désormais.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: ce soir comme tous les soirs je sais où tu es   ce soir comme tous les soirs je sais où tu es Empty Ven 24 Jan - 16:18

y peut pas mentir l’max. à cette fille qu’il est lié. pour une raison qu’il ignore. ça s’explique pas. ça s’contrôle pas non plus. mais ils sont liés. connexion qu’il met sur l’dos d’la fois où il lui a sauvé la vie. voit pas qu’il y a quelque chose d’plus. qu’sa visite chez lui veut dire autre chose. qu’derrière ses reproches y’a quelque chose d’vicelard, quelque chose d’inavouable. doucement, sans qu’il puisse contrôler, ça s’est glisser entre ses côtes. c’est venu s’infiltrer dans sa cervelle atrophiée. et timidement ça prend d’la place. il l’ressent pas assez pour qu’ça l’alerte. voit pas venir c’qui l’attend. n’voit opale que comme la compagnie dont il a besoin c’soir. celle qui l’empêchera d’embrasser les abysses. la lumière dans cette nuit ténébreuse. le phare qui l’guidera dans l’océan aux vagues bien trop hautes face auxquelles il n’a plus la force de lutter. pour lui, elle n’est que ça: un repère. ignore qu’ses paroles trahissent ce qu’il n’a pas encore compris. déni d’la réalité, comme toujours. continue d’se planquer derrière la carapace qui le préserve. pour l’instant.

peut-être qu’il aurait dû lui dire. ouais. si seulement y savait dire les choses, l’max, tout serait plus facile. l’flic écoute à peine ce qu’elle lui dit. fait même pas gaffe à sa tenue. repère juste l’odeur qui l’fait renifler comme un clébard, ses habitudes de bleu l’quittent jamais. s’permet d’lui faire la réflexion. la belle s’en fout. elle sait bien qu’il est pas là pour ça. a bien comprit qu’elle fait pas face au flic. qu’le bleu a laissé place à l’homme. au brisé, à l’écorché, à l’alcoolique qui s’trouve être plus tordu qu’son jumeau. surtout quand il pose ses yeux sur la brune. regard chargé d’pensées pas nettes. du malsain dans sa caboche pourrie. des trucs qu’il devrait même pas penser. et l’alcool qui lui fait dire n’importe quoi. qui le trahit sans qu’il est le contrôle dessus. « ça t’plairait si c’était l’cas, hein? » veut pas lui dire que oui. veut pas montrer qu’la présence d’quelqu’un d’autre aurait pu le heurté. mais elle est seule. seule comme lui. et l’max ça l’rassure. y s’imagine qu’elle a besoin d’oublier la solitude, elle aussi. s’dit qu’ils ont ça en commun pour s’rassurer. la brune l’attrape par la main, l’embarque avec lui et l’écorché s’laisse guider jusqu’au canapé. il y dépose son corps quand elle lui dit d’le faire. docile l’animal. grogne toujours mais s’laisse dompter. ses yeux s’baladent sur la table basse, observe les vestiges de sa soirée. scène de crime qu’il analyse sans en comprendre les secrets. « t’sais qu’j’pourrai t’faire coffrer pour ça. » pointe du doigts l’accusé sur la table. lui dit ça comme s’il allait l’faire. tous les deux savent bien qu’non. s’il est là c’est pour autre chose qu’ses joints. seulement y veut pas l’dire. ramène l’sujet sur c’qui n’a pas d’importance. sur c’qu’il se fout. utilise son boulot comme rempart. espère qu’elle posera pas d’questions, qu’elle tentera pas d’vouloir s’faufiler entre ses failles. parce que l’max a peur. peur qu’il soit trop faible pour la repousser. peur qu’son état trahisse ce qu’il ne devrait pas admettre.

@Opale Millstone
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Message Sujet: Re: ce soir comme tous les soirs je sais où tu es   ce soir comme tous les soirs je sais où tu es Empty Dim 26 Jan - 14:57


fire away something calls, on the edge of it all, face the fire, let it come, on the edge of it all. -- @max craven

A ses côtés, elle n'est plus gymnaste, elle est funambule. S'envolant sur cette corde beaucoup trop haute, sans savoir si la chute lui sera mortelle. Parce qu'elle arrivera, la chute. Elle arrivera, avec certitude. Deux êtres abîmés, écorchés, chacun à leur manière, se tournant autour comme deux chiens en cage. Enragés. Le sort ne peut être que funeste. Mais t'as l'habitude de ça, Opale. T'as l'habitude de voltiger, prenant le risque de t’écraser. Seulement elle n'est pas seule, cette fois. Il y a la bête, qu'elle attire dans sa chute, qu'elle entraîne dans l'obscurité. Il y a l'homme, celui qui la trouble, attire son attention, frappant chez elle accompagné de ses propres démons. Les démons qu'elle accepte, comme elle l'accepte lui. Tel qu'il est. Avec ses reproches et ses airs d'ours mal léché. Elle l'accepte, lui, et ce qu'il déclenche en elle. Ce qui s'agite dans son estomac, lorsqu'elle sent les yeux du flic glisser sur son corps. Ce qui tambourine dans sa poitrine, lorsqu'il admet, à demi-mots, qu'il n'aurait pas apprécié la savoir avec quelqu'un d'autre. Et tu ne sais pas ce que ça signifie, Opale. Est-ce que l'alcool exagère son ressenti ? Ou bien est-ce que l'alcool agit telle une potion, libérant ce qu'il ressent réellement ? Ce qu'il n'a pas pu dire, quelques jours plus tôt ? - Ne retourne pas la situation. Tu as sonné chez moi alors qu’il est plus que tard. Elle rétorque. Cherche à l’attirer au bout de ses limites. Cherche à ce qu’il assume face à elle, ce qu’il éprouve à son égard, ce qu’il pense mais qu’il garde dans un coin de sa tête. Elle cherche. Elle cherche. Et il fait tout pour, se jetant lui-même dans ses filets, tout droit dans la gueule du loup. T’es peut-être pas le loup, Opale, mais t’es le fruit du mal. Rien de bon à tirer. Et même ce qui semble beau, ce qui semble délicat, n’est qu’une apparence funeste. La pierre précieuse l’attire avec lui, s’installant l’un à côté de l’autre. L’un près de l’autre. Avant que Max reprenne son rôle de flic bien trop au sérieux. Parce que c’est certainement plus facile, de se placer en supérieur, de se mettre sur la défensive. Plus facile que de tomber dans les bras d’une jeune femme, bien plus jeune que lui. - Oui tu pourrais. Mais je crois que tu n’es pas en service. Sa main se pose alors contre la nuque de Max, les doigts venant la caresser, à la fois douce, à la fois féline, maintenant ce contact avec lui. - Et si tu me disais plutôt pourquoi t’as autant bu ? Et ta main contre sa peau te donne envie de savoir, Opale. Envie de le connaître. Envie de le découvrir. Et tout semble si naturel, à la fois si mystérieux, si particulier. L’un et l’autre, enveloppés dans cette bulle si douce de noirceur. Enveloppés, l’un avec l’autre et loin du monde.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: ce soir comme tous les soirs je sais où tu es   ce soir comme tous les soirs je sais où tu es Empty Jeu 30 Jan - 0:01

la belle lui rentre dans l’lard. défie ses reproches. lui prouve qu’elle a peur de rien et surtout pas d’lui. qu’il pourra bien grogner autant qu’il veut, elle reculera pas. à nouveau l’jeu s’installe entre eux. cet échange où elle balaye toutes ses tentatives d’la repousser. brise d’un revers d’la main tout c’qu’il veut construire pour s’défendre. à croire qu’la brune a rien à perdre. que la noirceur ne l’effraie pas, comme si elle en était habitué. comme si elle s’en nourrissait. c’est étrange. ça l’déroute, le flic. comprends pas pourquoi cette fille en veut plus. pourquoi elle se frotte à lui d’la sorte. y l’imagine trop pure, trop innocente. blanche comme la colombe. s’doute pas qu’elle pourrait avoir les plumes tachées d’encre. ou qu’elle pourrait être tout sauf la blanche colombe. peut-être se rapproche-t-elle plus de la charogne qui s’nourrit des corps décomposés. alors ça expliquerait cette manière qu’elle a de vouloir briser ses défenses pour y trouver la chair à vif. se délecter de cette âme que l’obscurité enveloppe. mais l’max a encore les remparts solides. et tente d’être le plus répugnant possible dans l’espoir qu’elle ne fasse pas trembler ses fondations. au fond de lui, il le sait, il n’faudra pas grand chose pour que tout s’écroule. l’alcool le désinhibe, ouvre la porte à tout ce qu’il ose à peine penser. laisse échapper ce qu’il est supposé garder pour lui. la belle l’a bien compris, veut l’faire boire plus pour qu’il en dise plus. l’piège qui s’referme sur l’flicard. peut bien lutter autant qu’il veut, il évitera pas l’inévitable.

pour s’rassurer, l’écorché sort la carte d’son boulot. s’cache derrière son seul et unique rempart. pense que ça peut l’couvrir. mais non, sans aucun mal opale brise son attaque le repoussant dans ses retranchements. « non, j’le suis pas. » c’est tout c’qu’il trouve à répondre. s’mur alors dans l’silence, ça dur pas. quand il sent qu’sa main vient s’coller contre sa nuque. il l’a pas vu venir, l’a pas anticipé. ça fait bouger sa carcasse toute entière. y tente de s’extirper d’son emprise sans être brutal. « arrête. » qu’il lâche juste après les mots qu’elle prononce. « on va pas faire ça. » y fait ce qu’il peut pour s’éloigner d’elle toujours dans l’espoir qu’ça l’sauve. veut toujours la maintenir à distance pour éviter d'aller contre sa conscience. mais comprend qu’il aurait pas dû venir s’il était pas capable d’aller au bout. prend enfin conscience du piège qui s’referme sur lui. et dans sa tête… dans sa tête, c’est l’bordel et il voudrait qu’ça s’taise une bonne fois pour toute. ça y’est l’alcool l’fait ruminer sur ses névroses. un soupire. « j’voulais juste t’voir. » y la regarde pas, la fuit encore. préfère zieuter l’verre d’alcool devant son nez, moins effrayé par c’dernier. « c’pas pour ça qu’j’ai bu, mais c’pour ça qu’j’suis là. » qu’il lui avoue ensuite sans chaleur dans la voix. la glace pour dernier rempart. espoir vain d’la faire fuir. sait déjà qu’ça marchera pas. c’est ce qu’elle voulait, et c’est ce qu’il lui donne.

@Opale Millstone
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Message Sujet: Re: ce soir comme tous les soirs je sais où tu es   ce soir comme tous les soirs je sais où tu es Empty Jeu 30 Jan - 9:11


fire away something calls, on the edge of it all, face the fire, let it come, on the edge of it all. -- @max craven

Il est plein de contradictions, déconcertant, cherchant absolument à la voir mais la repoussant chaque fois qu’elle s’approche d’un peu trop près. Elle était pourtant prête à le laisser tranquille, la louve. Prête à le laisser continuer sa vie comme si elle n’était qu’une ombre passée sur son chemin. Un souvenir bien trop vite effacé. Mais c’est lui, qui est revenu vers elle. Lui, qui se pointe chez elle, semblant la désirer bien plus qu’il ne veut bien l’admettre. Tu cherches juste à le comprendre, Opale. Tu cherches juste à le découvrir, lui. A comprendre pourquoi est-ce qu’il t’attire tant. Pourquoi est-ce que tu te sens accrochée à lui, comme à un aimant. Magnétique. Simplement magnétique, entre eux. Comme si lorsqu’il l’a sauvée, leurs deux âmes étaient entrées en collision pour fusionner. Elle a bout de lui, en elle. Il a un bout d’elle, en lui. Il ne serait pas ici ce soir, dans le cas contraire. Il ne serait pas chez elle, essayant de toutes les manières possibles de se tenir à distance d’elle. De ne pas se laisser approcher. Ses paroles te percutent, Opale. Parce qu’il rejette cette main pleine de tendresse, mais affirme qu’il souhaitait juste la voir. Juste la voir. Comme s’il s’agissait de quelque chose d’anodin. D’une banale rencontre au détour d’un café. - Je n’arrive pas à te suivre Max. Tu veux me voir, tu viens chez moi, mais tu n’arrêtes pas de me repousser, alors que tu crèves d’envie d’être là. Pas aveugle, la poupée. Pas assez naïve pour ne pas déceler ce qu’il désire réellement. Il peut grogner autant qu’il veut, le flic, ses yeux ne trompent pas. Son regard parle de lui-même. - Peut-être que tu devrais te décider, non ? Qu’elle lâche, bien moins chaleureuse, elle aussi. Et elle se lèvre du canapé, marquant cette distance avec lui. Lui qu’elle regarde, cette carcasse abîmée, alors qu’elle croise les bras devant lui. T’essaie de le faire réagir. T’essaie de provoquer en lui une forme d’électrochoc. Quelque chose qui pourrait le pousser à se dévoiler, à dire ce qu’il pense réellement. Parce que t’as pas la force de lutter toute seule, Opale. Pas la force de le forcer à quoi que ce soit. S’il est là, c’est parce qu’il le veut. Simplement parce qu’il le veut, lui. Et finalement, elle retrouve la cuisine, se sert un verre qu’elle boit directement. - J’fais pas dans la torture. C’est à toi de choisir si tu veux être avoir moi ou non. Paroles qui semblent être un ultimatum alors que ce n’est pourtant pas le cas. Simplement une réalité. Simplement leur réalité. Elle est là, elle. Elle est là pour lui. Prête à l’accueillir chez elle. Prête à veiller sur lui pour la nuit.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: ce soir comme tous les soirs je sais où tu es   ce soir comme tous les soirs je sais où tu es Empty Ven 31 Jan - 14:23

l’max est mal dans sa peau. dans son corps. il est d’un coup bloqué, raide. incapable d’se détendre. le simple touché d’la belle qui l’fait douter. un geste simple et elle envoie valser tout c’qu’il tente de cacher. et dans sa caboche ça s’agite. ça tourne. ça s’bouscule. les pensées qui s’entrechoquent. sa conscience combat sa déraison. ça repousse l’flic dans ses retranchements. ça l’pousse à prendre une décision. fuir ou rester. la belle lui fait comprendre qu’il doit choisir. et vite. sauf qu’la brute sait pas quoi choisir. qui choisir. elle ou sa morale. y sait qu’il devrait pas être là, qu’avec elle y devrait rien s’passer d’plus qu’une simple rencontre. qu’il aurait pas dû s’pointer là, chez elle, au beau milieu d’la nuit. pourtant il est là, devant elle sans comprendre pourquoi il est venue la voir. sans comprendre pourquoi il a envie d’la voir. sans comprendre pourquoi il veut rester. tout s’mélange, distingue plus l’bon du mal. veut juste envoyer valser cette putain d’table basse, d’foutre en l’air ce verre d’alcool qu’il a même pas envie d’boire. et la brune d’son côté file jusqu’à la cuisine, étire la distance entre eux. l’max la regarde faire. l’observe avaler son verre d’une traite. hésite à partir, fuir loin mais sait qu’ses jambes suivront pas. à pas d’autres choix que d’répondre. « parle pas comme toutes les autres. » des femmes qu’y parlent. d’toutes celles avec qui ça a pas marché. d’toutes celles avec qui il a pas su faire ce qu’il fallait. d’toutes celles qu’il a perdu. « pas c’soir. » qu’il balance ensuite, baissant les yeux vers l’cognac. c’est jamais l’soir pour ça, et c’soir là encore moins. ses démons qui ressurgissent. le hantent. le tourmentent. et la fatigue qui l’accable. l’écorché en peut plus. l’alcool aide pas, renforce tout c’qu’il pense d’lui, des autres, d’ce monde. la jambe qui s’agite parce qu’il est pas à l’aise. « j’suis pas d’humeur à entendre ces conneries. » qu’il continue d’dire avec toute l’amertume qu’y ressent. pas contre elle, mais contre les autres. c’est l’moment d’sa soirée où il déteste les femmes. enfin ses exs. celles qu’il a brisé. celles qui l’ont brisées aussi. il attrape l’verre mais l’boit pas. s’lève, marche jusqu’à la cuisine pour déposer sa boisson sur la table, non loin de la sienne. s’tourne alors vers opale, s’trouve être dangereusement près d’elle. « j’suis d’humeur à oublier la solitude et c’est avec toi qu’j’ai décidé d’le faire. » l’émeraude d’ses yeux quitte pas l’marron des siens. échange intense pourtant l’max reste froid. la tempête qui fait rage dans sa tête aide pas à l’calmer. « maintenant, si j’suis pas assez clair pour toi, j’peux toujours m’tirer et m’en trouver une qui f’ra l’boulot à ta place. » peut pas s’empêcher d’ouvrir sa grande gueule pour tout gâcher. d’se la jouer macho pour appuyer un semblant d’supériorité qu’il a même pas. veut pas montrer qu’il gère pas la situation. qu’il contrôle pas l’conflit avec sa conscience. qu’il fait semblant d’résister à une tentation à laquelle il voudrait céder si sa moral lui disait pas l’contraire. au lieu d’ça, il la provoque comme elle l’a provoqué. à son tour d’déclencher une réaction. bonne ou mauvaise, tant qu’il y en a une.

@Opale Millstone
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Message Sujet: Re: ce soir comme tous les soirs je sais où tu es   ce soir comme tous les soirs je sais où tu es Empty Sam 1 Fév - 13:27


fire away something calls, on the edge of it all, face the fire, let it come, on the edge of it all. -- @max craven

Elle s’agace, perd patience, marre de le voir faire un pas en avant puis trois en arrière. Marre de ne pas comprendre ce qu’il cherche, de ne pas savoir ce qu’il veut. Parce qu’elle n’est peut-être pas très claire dans sa tête, Opale, mais ce soir, elle sait qu’elle désire sa présence. Une porte qu’elle ouvre pour qu’il s’insère dans sa vie, dans son existence, mais il n’entre qu’à moitié. Ne s’y glisse qu’à moitié. Prêchant le chaud, le froid, comme si elle n’était qu’une poupée à son service. Mais t’es loin d’en être une, Opale, et il s’en rendra compte bien assez vite. T’es loin d’être une fille qu’on manipule, parce que le démon, c’est toi. Et elle n’entend même pas ses premières paroles qui ne sont pour elle que des excuses, des mots en l’air, sans importances. Elle n’entend même pas ses premières paroles, parce qu’elles ne sont significatives de rien, si ce n’est qu’encore une fois il est incapable d’exprimer correctement ses intentions. Tu ne sais même plus quoi dire, quoi faire, si ce n’est le mettre face à ses propres contradictions. Tu ne sais même plus quoi lui dire, puisqu’à ses yeux ce ne sont que des conneries, alors que toi, tu t’éloignes physiquement et mentalement. Ce n’est que lorsqu’il la rejoint dans la cuisine, qu’elle lui fait face, plonge son regard dans le sien, incapable de se laisser marcher dessus. - Tu veux oublier la solitude mais dès que je te touche tu fais un AVC. Qu’elle rétorque d’un ton cinglant. Ce qu’il lui raconte, c’est n’importe quoi. Ce qu’il lui raconte, ce ne sont que des paroles bredouillées pour tenter de maintenir le cap. Pour ne pas perdre la face. Mais t’as déjà perdu la face, Max. A l’instant même où t’as frappé à cette porte. Sa provocation suivante ne la laisse pas de marbre. Elle ne peut même pas l’imaginer avec une autre. Et cela l’énerve. Cela l’énerve au plus haut point, parce qu’elle se contente des histoires d’un soir, Opale. Parce que les hommes défilent dans son lit et elle ne cherche jamais à les revoir, attend même qu’ils aillent en voir, justement, d’autres femmes. Mais lui, lui, c’est différent. - Et bien vas-y, je t’en prie, la porte est grande ouverte. Le sang chaud qui parle pour elle, la rage qui monte. - T’as qu’à en trouver une qui te fera plus d’effet. Plus d’effet qu’elle, qu’il passe son temps à rejeter. Plus d’effet qu’elle, dont il ne supporte pas le toucher. T’as l’impression de le brûler, Opale, chaque fois que tu t’en approches. Et peut-être que c’est le cas, peut-être qu’il sent ta noirceur, qui le brise un peu plus qu’il ne l’est déjà.

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