if you’re my gift - quarya

- if you’re my gift -

— christmas with a fairy, @arya warren

tout ce qu'elle désirait, c'était elle. elle, tout simplement. elle, sa belle arya. une fée, une déesse, une princesse, régnant sur son coeur, régnant dans son âme. elle était ce que quinn avait toujours recherché, sans jamais le savoir. elle était tout ce que la quadragénaire aimait, adorait, sans s'en rendre compte. elle était cette douceur, qui la faisait fondre, cette malice, qui la faisait sourire. elle était magnifique, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, et, se perdant dans ses yeux, la ziegler n'avait plus rien d'autre en tête que sa nouvelle religion, son idole en tant que maitresse de sa vie. ce que tu pouvais l'aimer... elle était parfaite, tout du moins, pour toi. elle était comme un rêve qui se réalisait, et toi, stupide, idiote, tu avais failli transformer le rêve en cauchemar, en lui révélant tes sentiments. pourtant, comment le lui cacher plus longtemps ? ne sentait-elle donc pas les battements effarouchés de ton coeur ? ne sentait-elle donc pas la puissance de tes baisers ? ne ressentait-elle donc pas cet amour qu'elle venait de lui dévoiler ? et elle la regardait, tendrement, la caressait, doucement, et sourit. parce qu'elle voyait qu'arya faisait des efforts, parce qu'elle sentait que sa fée ne voulaitpas interrompre un tel moment, ne voulait pas tout détruire à cause de quelques mots. et si elle ne te répondait jamais, ainsi soit-il. tant qu'elle restait à tes côtés... et dans un nouveau sourire, doigts glissés contre ses joues, contre son cou, elle l'écouta, la douce voix de son chat comme murmuré à son oreille. bien sûr que je m'en souviens... le soir où tu m'as sauvée, le soir où tu as accepté le verre d'une inconnue, pour finir par la serrer dans tes bras ensuite... elle adorait leur rencontre. leur rencontre officielle, tout du moins. puisqu'arya ne le savait pas, mais bien entendu, ce n'était pas à ce moment là que tu l'avais vue pour la première fois, que ton coeur avait raté un battement. un secret que tu ne pouvais lui dévoiler, un secret qui se devait de disparaitre das les abysses de tes pensées... parce que si elle savait que sans elle, tu serais enlacée par la faucheuse depuis bien longtemps, son doux esprit ne serait pas capable de le supporter. tu le voyais. elle en serait détruite. et la dernière chose que quinn voulait, c'était voir le chagrin de celle qu'elle aimait... tu ne voulais que l'entendre rire. jamais pleurer. et elle fut comblée. parce qu'alors qu'elle lui croquait le nez, elle put entendre un éclat de voix, un éclat de rire, et le coeur de la quadragénaire s'accéléra encore, tandis qu'elle comprenait, à nouveau, que cet éclat était ce qu'elle voulait entendre au quotidien, pour la vie, pour l'éternité.
bon sang, ce qu'elle pouvait te toucher. t'atteindre. elle avait tout contrôle sur toi, elle avait toutes les cartes, avec toi. toujours. et des étoiles semblèrent briller dans les yeux de sa lionne, qu'elle continuait à caresser, à réchauffer sous des gestes lents, fluides, alors qu'elle lui demandait si elle ne regrettait pas cette soirée. sa réponse te fit mal, néanmoins. tellement mal. parce que tu n'étais pas seule. ton noël aurait été pire encore que si tu avais été toute seule. parce que ton bourreau se serait acharné sur toi, encore et encore, une nouvelle nuit gâchée... sans arya. si seulement elle savait, si seulement elle comprenait à quel point elle te sauvait, à quel point elle ravageait ton coeur, de son sourire, de ses attentions. tu es adorable... un véritable ange de noël... elle laissa son sourire la gagner à nouveau, ses lippes étirées, avant de venir la croquer, l'embrasser, laisser la passion s'emparer de son corps. un amour magique. un besoin de se lier à elle. une envie de ne plus jamais rêver sans elle... et la chaleur de ses mains... ses réponses à tes assauts n'étaient pas sans effet, et tu sentais les brûlures sur ton dos, l'incendie en ton corps, qui se déclarait avec le désir, qui se propageait avec ce plaisir. c'était un nouveau langage, entre elles. les mains d'une quinn qui passaient délicatement sous le bas de sa robe, pour sentir ses cuisses contre sa paume, les doigts d'une fée, qui glissaient avec tendresse contre le dos nu d'une folle. et amoureuse. ne pas te remercier ? mais arya... tu m'offres le plus beau noël, la plus belle des nuits... je ne peux pas ne pas te remercier... elle vint l'embrasser, un baiser plus chaste, mais pas moins goûteux, pas moins plaisant, avant de lui chuchoteret tu as raison... nous en aurons d'autres... mais profitons déjà de celle ci... qu'elle ne finisse jamais... lui dit-elle avec malice, tandis qu'elle sentait la chaleur des cuisses de l'étudiante contre ses mains... mais elle n'osait pas monter ces dernières, se contentait de la cuisses, de la douceur de sa peau. elle ne voulait pas l'effrayer, malgré l'envie qui se faisait plus forte. elle ne voulait pas l'effrayer, et l'autre main remontait dans le dos de sa splendide étoile... qu'elle soit parfaite... autant que toi... et il y eut un nouveau baiser, plus sensuel. un baiser qu'elle se plaisait à prolonger, une danse majestueuse avec sa langue, et des yeux fermés, pour ressentir chaque sensation, avant de se séparer à nouveau des lippes de la blonde, avant de descendre une nouvelle fois dans son cou. elle ne savait pas s'en passer. ce cou. elle ne savait pas s'en passer, et le dévorait. le dévorait avec toute l'émotion qui s'emparait d'elle.
toute la flamme qui brûlait pour elle.