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 midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley)

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Message Sujet: Re: midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley)   midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley) - Page 2 Empty Mer 29 Jan - 23:38


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( hier encore tout était flou )
ft. riley

Il est heureux pour elle, Solal. Vraiment, sincèrement, la réussite dans tout ce qu’elle entreprend, ce qui la passionne, la fait vibrer, c’est ce qu’il lui a toujours souhaité le garçon. Raison pour laquelle il l’a poussé à passer ces castings de mannequinat, embrasser la voie de la mode lorsque des opportunités lui ont été offertes ; raison pour laquelle il ne l’a pas poussé à le suivre lorsqu’il est parti. Car la dernière chose qu’il voulait était d’être un frein pour elle, aussi il est soulagé de voir que ces sacrifices paient pour elle. Son corps qu’il serre contre le sien, sent ses bras minces entourer son buste, sa tête se poser contre son torse. Et un instant il oublie tout de leur situation. A cet élan de relever sa tête vers la sienne, délicatement, apposer ses lèvres contre les siennes. Car Riley et lui, ils ont jamais su se rassasier l’un de l’autre. Mais il n’en fait rien. Car il se souvient soudain qu’ils sont au beau milieu de la rue, puis qu’ils sont en couple, surtout, chacun avec un autre. Condamnés au rôle d’amis, avec ses limites étouffantes, ses interdits aliénants. Et Solal il se détache d’elle, car il oublie pas qu’un peu plus tôt elle fuyait son contact, puis aussi, accessoirement, qu’y a des piétons qui pestent contre leur arrêt impromptu en plein milieu de la rue passante. Leur prêtent un statut de couple qui arrache un rire à Solal – jaune, le rire. Le sourire qui se fait pourtant plus sincère lorsqu’il entend son « amie » lui dire qu’elle est heureuse d’entendre cela, lui demander si son but est de la faire rougir aujourd’hui. Ses joues déjà rouges qu’il vient pourtant pincer comme à une gamine, lâche en recommençant à marcher :

- Bien évidemment, on dirait que tu découvres que c’est là le but de ma vie… Réussir à déstabiliser l’inflexible Riley Arriston.

Et le ton se fait très dramatique sur ces derniers mots, car il raconte des conneries, pour changer, que Riley c’est pas franchement la personne la plus froide, la plus inflexible qu’il ai jamais rencontré. Loin de là, même. Petite remarque qu’il se permet alors sur la mauvaise humeur si inhabituelle que montrent les newyorkais aujourd’hui, la jolie blonde qui lui rétorque que râler est très européen à vrai dire, pour ne pas dire carrément français – la moitié du sang qui abreuve ses veines, tout de même.

- Je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler…

Regard fuyant, mauvaise foi criante. Les clichés français qui sont nombreux, râleurs, snobs, incapables de parler une autre langue que la leur, fainéants, les clichés français dont il se défend pourtant toujours âprement, lorsqu’il en réunit pourtant une bonne moitié. Mais non, Solal il est français quand ça l’arrange, quand ce ne sont que les bons côtés du peuple de l’hexagone qui sont vantés ; le reste du temps il souligne le fait qu’il n’est qu’à moitié français, qu’il n’a pas grandi là-bas, de toute manière, alors ça ne compte pas. Mauvaise foi quand tu nous tiens, toujours sur les sujets les plus futiles lorsqu’il peut se montrer si honnête sur les thématiques importantes. Et les deux jeunes gens qui traversent la grande rue, approchent de l’une des entrées du parc ; le bras de Riley qu’il sent se glisser autour du sien, le regard qu’il baisse un instant vers sa main, ne se dégage pas pour autant. Car c’est plaisant, et que cela ne prête pas à confusion de toute manière, n’est-ce pas ? C’est très amical comme geste, même, alors il a pas de raison de l’envoyer bouler, c’est pas parce qu’elle lui tient le bras qu’il trompe sa petite amie… n’est-ce pas ? De toute manière il n’a pas franchement le temps d’y réfléchir davantage que déjà la jeune femme reprend la parole, lui demande ce qu’il en est de sa tournée des signatures. Un petit récap des derniers mois et de ceux à venir qu’il lui fait alors, Solal toujours heureux de parler de lui, de son travail ailleurs qu’au corner Calvin Klein chez Macy’s. Les rencontres qu’il lui raconte, leur richesse humaine qu’il lui dévoile, avoue même que certaines personnes lui demandent où il a puisé son inspiration ; un éclat de rire qui lui échappent en la voyant en faire des tonnes, sur le même ton il lui répond :

- Bien sûr, que voulais-tu que je leur réponde d’autre que le fait que mon inspiration est la femme la plus belle, la plus étonnante, talentueuse, drôle, intelligente que je connaisse ? Comment ne pas mentionner ma muse, c’est l’évidence.

Et il en fait tellement trop qu’on ne peut savoir s’il dit la vérité ou non, et c’est là tout le but de l’opération. Solal qui répond sans répondre, et puisqu’ils sont lancés dans leurs conneries mutuelles il fait remarquer qu’elle n’est jamais venue à une seule de ses séances de dédicace, s’invente d’ailleurs une petite vexation à ce sujet – simplement car il espère que cela la pousse à venir, la prochaine fois qu’il en fait une sur New York. Et comme il s’en doutait Riley ne peut s’empêcher de reparler du fiasco de la soirée de lancement, lui arrachant un soupir. Car malgré tout ce qu’il représentait à ses yeux ce n’est pas un événement dont il a envie de se souvenir, que de toute manière, il voit mal comment cela pourrait être pire, ce qu’elle pourrait découvrir de pire que ce soir-là en se pointant à l’une de ses signatures. A moins d’apprendre que Aeryn et lui vont se marier ou attendent leur premier enfant… Aucun risque de toute manière, mais il doute que cela la fasse rire alors il garde ces réflexions pour lui, se contente de dire :

- Justement, ce n’est pas en restant sur cette mauvaise expérience que tu auras une belle image des évènements liés à mon roman ! Et bien sûr que j’aurais aimé te voir… je suis toujours heureux de te voir, tu le sais bien.

Maigre haussement d’épaules, bien sûr que la voir est toujours une bénédiction – du moment qu’elle ne traîne pas son toutou blond dans son sillage. Même si c’est pour s’écharper, même si c’est pour se disputer. Il a trop besoin d’elle pour ne pas se sentir réellement complet que lorsqu’il la voit. Et un peu plus sérieusement elle ajoute qu’elle n’a simplement pas envie de détourner l’attention de lui, qu’elle aimerait pourtant être là mais qu’y a Aeryn qu’elle nomme même pas, puis que c’est dommage qu’il ne partage pas plus tout cela sur les réseaux sociaux.

- J’avais oublié que j’avais affaire à Riley Arriston, la nouvelle coqueluche des paparazzis !

Et un éclat de rire sur ces mots, c’est pas méchant, montre seulement que Solal, s’il est conscient que son ex n’est désormais plus n’importe qui, comme il le soulignait plus tôt, n’a pour autant pas la moindre idée de sa célébrité réelle. Il se rend pas compte d’à quel point elle a décollé Riley, à ses yeux c’est toujours cette jeune femme vaguement effarouchée qui attendait avec lui de passer un entretien avec Specter. Sauf que depuis deux années sont passées, et la colombe (vanille, same war tmtc) effarouchée a décollé. Un fait avéré qui lui échappe pourtant, à ses yeux elle réussit amplement sans pour autant souffrir des inconvénients de la célébrité. Si seulement les choses étaient si simples…

- Et puis, tu me connais, tu sais bien que je ne suis pas du genre à partager ma vie entière sur Instagram, faire cinquante storys dans la journée… Je sais que c’est pourtant ce qui se fait de mieux en terme de communication, mais je ne me reconnais pas là-dedans. Si les gens veulent voir à quoi ressemble une séance de dédicaces, ils n’ont qu’à venir voir par eux-mêmes.

Et cela vaut pour toi aussi, Riley. Palabres tacites mais pas moins vraies, Solal il espère toujours la voir se pointer un de ces jours à l’une de ses signatures. Et Riley elle finit par lui renvoyer l’ascenseur, souligner qu’elle non plus ne le voit pas à ses défilés. Un point partout, elle sait qu’elle rigole et pourtant il se sent obligé de lui répondre. Juste pour s’assurer qu’elle n’en prenne pas ombrage malgré tout.

- C’est toi-même qui m’a appris que l’on n’obtient pas son entrée à un défilé si facilement…

Et un sourire qui s’étire en coin, car c’est vrai, n’importe qui n’est pas convié à de tels évènements. Alors il sait que même s’il avait essayé, même si ce n’aurait pas été étrange d’y aller à la place de son petit ami à elle, sachant qu’il avait lui-même une petite amie, il n’aurait pas pu entrer. Tristesse de ce monde d’élite, où argent et paillettes règnent en maître.

- Après... Si tu avais daigné m'inviter ne serait-ce qu'une fois, qu'est-ce qui te dit que je ne serais pas venu ?

Sourcil arqué dans sa direction, la belle de la culpabilité qu'ils se renvoient sans cesse depuis cinq petites minutes. Des conneries qu'il débite, il plaisante, Solal, se doute bien qu'elle a mieux à inviter que lui, ne serait-ce que pour les apparences, pour ne pas faire jaser pour rien, aussi il s'empresse de lever la main comme pour l'arrêter dans un éventuel flot de paroles, ajouter plus sérieusement :

- Enfin, je n'aimerais pas voler la place de ton petit ami... Avoue que ce serait dommage.
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Message Sujet: Re: midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley)   midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley) - Page 2 Empty Ven 31 Jan - 10:33


midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley) - Page 2 Tumblr_psduxfOWUU1xkujkto3_100 midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley) - Page 2 Tumblr_psduxfOWUU1xkujkto8_100 midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley) - Page 2 Tumblr_psdv68lK2a1xkujkto3_100

( hier encore tout était flou )
ft. solal

O qu’il est de mauvaise foi Solal, tu le reconnais bien là. Des réminiscences de l’époque où vous n’arriviez même pas à rester plus de dix minutes dans la même pièce en tant que collègue de bureau qui te frappe de plein fouet de lui, te contredisant à tout va juste pour avoir le dernier mot, juste pour ne pas avouer au moins une seule fois qu’il eut pu avoir tort. Un comportement terrible à supporter au quotidien, il t’agaçait le beau brun. Comme personne ne t’avais jamais irrité auparavant. Peut-être car tu n’avais jamais été confronté à quelqu’un d’aussi borné, d’aussi confiant avant lui. Mais il avait ce truc Solal qui te faisait sortir de tes gonds en une fraction de seconde fut un temps. Et maintenant, il a beau tenté de te contredire, parfois même de te chercher la petite bête ton calme reste olympien. T’as réussi à l’apprivoiser ce diable, à moins que ça soit ton amour pour lui qui te fait tolérer bien plus de choses à son égard, que pour lui t’es prête à lâcher du lest si ça peut vous évitez des disputes inutiles.

Et si tu ne le contredis pas tes prunelles elles, tournent quand même dans leur orbite. Un sourire désespéré qui se peint sur tes lippes tandis que tu lâches à demi-mot un « oui oui, bien évidemment tu ne vois pas » qui n’attend pas de réponse car on t’a appris qu’attendre après la pluie en pleine sécheresse c’est inutile et désappointant. Jamais il ne parlera mal de la France, des Européens en général. Il est un brin nationaliste le beau brun, tu l’as compris avec le temps. Et plutôt que d’entrée dans un sujet qui serait un gouffre à argument non valable pour défendre sa patrie de cœur, vous discutez plutôt de la promotion faite tout autour du premier roman de Solal. Parait-il qu’on lui demande d’où vient l’inspiration, le cœur qui fait des bonds dans la cage thoracique à l’entente de cette question qu’il te dévoile. Car tu sais, il sait, tous les deux vous savez d’où vient toute cette histoire, ce n’est pas exactement la même que la vôtre mais bien des choses en sont inspirés. Et pour palier à cette timidité qui te prend aux tripes, tu viens en faire des caisses en parlant de toi comme l’une des merveilles de ce monde et lui bien évidemment te suis dans ton délire au point d’en paraitre faux cul. Tu le sais bien qu’il ne t’a pas mentionné et tu viens taper son épaule car t’aimerais bien qu’il parle réellement de toi comme ça.

- T’es méchant, je sais que tu ne penses pas tout ce que tu viens de dire… Toi qui dis que je suis intelligente et drôle ? Trop beau pour être vrai… Pff …

La boudeuse et drama girl qui sommeille en toi t’oblige à te détacher de lui – à contre cœur – pour mieux croiser les bras sous ta poitrine, marcher légèrement plus rapidement comme si tu ne voulais plus trainer avec Solal. Et lui, il trouve son bon moment pour te faire un reproche. Car faudrait pas que tu sois la seule à en faire des tonnes et des tonnes, la seule qui ait de quoi bouder ici. Toi, on te reproche de ne pas t’être pointé à l’une de ses séances de dédicace. Sauf qu’il ne te l’a jamais proposé, que t’as pas envie de le gêner et de voir la tête de sa nana. Et c’est ce que tu lui expliques, que t’as pas envie de faire une récidive de sa soirée de lancement, pas envie de voir Aeryn fière comme un paon tandis que toi t’as le rôle d’amie qui passe faire un coucou mais d’après lui, y’a qu’en venant que tu verras comme c’est sympa les rencontres avec les lecteurs. Tu le sais tout ça, mais t’as vraiment peur de tes propres émotions, de ton ressenti alors t’hésites. Essaie de trouver des solutions pour t’éviter la confrontation avec sa petite-amie. Tu lui parles du fait que t’aimerais pas lui voler la vedette, de peut-être plutôt partager sur les réseaux histoire de pouvoir vivre l’expérience à travers un écran. Mais c’est pas Solal tout ça, tu le sais. T’es pas étonnée pour un sous lorsqu’il rit de ta popularité, pas plus étonnée non plus lorsqu’il t’avoue ne pas avoir envie de tout partager sur instagram. Tu soupires, au moins t’auras essayée.

- Et bien peut être que je viendrais, un jour… ça sera la surprise mais fait gaffe que je ne te vole pas l’attention et tes fans par la même occasion ! T’es prévenu Solal.


Mais si il veut aller sur ce terrain-là, toi aussi tu peux lui demander pourquoi il n’est jamais venu à l’un de tes défilés ? L’une de tes soirées avec les marques que t’as pu représenter. La réponse est pourtant simple d’après lui, car personne ne peut rentrer à ce genre d’évènement sans invitation. Et si seulement il savait Solal, si seulement il savait que depuis que t’es devenue importante aux yeux de plusieurs marques t’as le droit à ta propre liste d’invité à chaque évènement, que lui, tempérance et ta mère sont les personnes mise d’office dans celle-ci sans même que tu n’aies à le préciser à chaque fois.

- Tu sais avec ta belle gueule et une petite chemise blanche je suis certaine que tu passerais n’importe où …

Un haussement d’épaule, comme si t’y croyais réellement alors que tu sais très bien qu’avec les colosses positionnés à l’entrée de chaque porte de chaque évènement il n’y a aucune chance pour quelqu’un de l’extérieur de rentré sans connaissance haut placé où être dans le listing des invités.

- Et toi alors ? Qui te dit que si tu t’étais pointé à l’une de ces soirées presse ou même un de mes défilés tu n’aurais pas pu rentrer car ton nom serait déjà sur la liste des invités de l’un des mannequins hein ?

Aussi emmerdeur l’un que l’autre, mais au moins tu lui avoue un fait avec une pointe d’humour dans la voix. Car tu comprends ce qu’il veut dire même si vous en riez, toi aussi t’as à mainte et mainte fois rêvé qu’il se pointe par surprise sur ton lieu de travail mais bien trop de fois t’as été déçu et petit à petit t’as simplement arrêté d’espérer le voir. Tu t’es fait à l’idée que jamais Solal ne te ferait ce plaisir-là. Et comme toi vis-à-vis de sa petite amie, lui aussi vient te parler d’Adrian. Sentiment de gêne qui vient te coller à la peau, tes doigts qui glissent dans tes mèches blondes pour les replacer derrière ton oreille alors que tu lui avoue :

- Je crois que mon « petit-ami » se rend compte qu’il y a un truc qui cloche depuis quelques semaines tu sais … ? Mais en même temps il n’est pas souvent là, j’sais même pas si il se rendrait compte si quelqu’un d’autre venait pour palier à son absence tu vois le délire ? Je pense il s’imagine que c’est son absence le problème alors que mon problème depuis des mois c’est mon ex  ….

Car t’es pas proche de lui, t’es pas attentive à ce qu’il te dit. Adrian qui voit que tu lui files entre les doigts malgré tout ce qu’il peut faire pour toi. Il est gentil ce garçon, vraiment. Mais t’as pas les atomes crochus, t’as pas le souffle coupé quand tu le vois enlever son t-shirt devant toi, t’as pas le stress quand t’as un rendez-vous avec lui car t’es pas certaine qu’il te trouvera jolie. T’es là sans être là à la fois. Et ça se sent, il t’a déjà fait la remarque. Mais pour le moment les choses restent ainsi, jusqu’à que les publicités pour la marque de sous-vêtement dont vous êtes tous les deux à l’affiche et qui vous ont embauchés en tant que couple ne soit enlevé de tous les centres commerciaux. A ce moment-là, surement que tu le quitteras, sans faire de problème, en essayant de lui faire le moins de mal possible.  

- T’as pas du mal toi avec cette mascarade à force … ?

Un banc sur lequel tu viens t’asseoir, les yeux qui se rivent alors sur l’étendue d’eau devant vous, les écureuils cherchant dans l’herbe coupé de quoi se nourrir et retourner au plus vite dans leur nid douillet. Tu regardes exactement de partout, tout, plutôt que de regarder Solal droit dans les yeux et de l’entendre lâcher une réponse qui va potentiellement te bousiller.  


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Message Sujet: Re: midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley)   midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley) - Page 2 Empty Lun 3 Fév - 13:33


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( hier encore tout était flou )
ft. riley

Des promesses qui n’en sont pas vraiment, il sait pas s’il doit la croire, Solal, lorsqu’elle raconte qu’elle viendra peut-être un jour. Qu’il risque pas juste de se casser les dents à espérer pour rien, si ce serait pas plus simple de juste partir du principe qu’elle ne viendra pas, jamais, et être agréablement surpris si le contraire venait à se réaliser. Il sait pas. Et Riley, audacieuse Riley, se permet d’envisager voler la vedette à Solal. C’est probable, en réalité, très probable, même, bien qu’il doute que le lecteur moyen s’intéresse au mannequinat, elle demeure infiniment plus célèbre que lui – imbécile de Solal toujours persuadé que tout le monde est comme lui, que, à son image, l’ensemble de l’humanité est tout simplement incapable d’avoir plusieurs centres d’intérêt différents. Et pourtant il roule des yeux le garçon, lui répond trop naturellement :

- N’importe quoi, qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre… Quoique… Maintenant que tu le dis, s’ils ont été séduit par Camille, il n’y a pas de raison qu’ils ne le soient pas par toi…

C’est logique, finalement : il serait incongru que des personnages grandement inspirés de Riley comme de lui aient conquis le cœur des lecteurs, mais qu’ils boudent les originaux. Ce serait un peu audacieux de leur part, il sait pas bien comment il devrait le prendre, à vrai dire. Et parce qu’il est un peu trop facile de blâmer Riley sans conséquences, cette dernière lui fait remarquer que lui non plus ne lui a jamais fait l’honneur de sa présence à l’un de ses évènements. Touché. Coulé ? Solal faut bien qu’il trouve un truc à répondre, alors il prétexte l’impossibilité d’entrer sans invitation à ces soirées trop élitistes du gratin newyorkais. La vérité c’est qu’il a pas l’impression d’avoir sa place à ces évènements, d’une part car Riley et lui ne sont plus ensemble, qu’elle ferait mieux d’y envoyer Adrien, en soi, de l’autre car il a tout simplement du mal avec ces mondes de l’apparence où l’hypocrisie règne en maître, où tout est factice et régit par l’argent – de son point de vue, du moins. Mais apparemment il a une belle gueule qui fait qu’une simple chemise suffirait à lui ouvrir toutes les portes au monde. Si seulement c’était si simple, il en a déjà fait l’expérience par le passé, il en faut plus pour avoir accès à tout endroit, tout évènement intéressant, et pourtant il lui répond, un petit sourire qui se dessine en coin :

- Tu penses… ? A ton avis, je pourrais même avoir mes entrées à la Maison-Blanche ? Ceci dit, oublie, cela fait quelques années que je n’ai pas la moindre envie d’y mettre les pieds.

Surprise réelle lorsque Riley lui avoue à demi-mot que son nom serait déjà sur la liste de l’une des mannequins… sur la sienne. Les sourcils qui s’haussent un peu, Solal qui la toise sans comprendre. Car pourquoi laisser le nom de son ex sur une liste d’invités ? Même s’ils se sont jamais vraiment lâchés malgré la rupture, même si entre eux y a toujours des sentiments, cela lui semble tout de même incongru. Et lui, plutôt que de lui demander des explications il commence par en rigoler, car il est comme ça, le jeune homme. Un peu chiant.

- Vraiment ? De quelle mannequin s’agit-il ?

Il aurait bien aimer lui demander s’il s’agissait de X ou Y, toute plutôt qu’elle, juste pour l’emmerder, mais malheureusement il a pas de nom de mannequin autre qu’elle en tête pour faire cela. Le sourire qui s’estompe un peu, le regard qui se fait plus sérieux lorsqu’il demande :

- Tu m’as vraiment invité tout ce temps, Riley ? Mais… pourquoi… ?

Car c’est vrai, il saisit pas pourquoi elle a continué dans la rupture. Lui il l’a pas conviée à la soirée de lancement de son livre, et c’est pas pour rien : car ils n’étaient plus ensemble, qu’il avait pas envie de la forcer à le voir avec Aeryn, obligée de venir en tant qu’éditrice dudit livre. Alors il lui parle d’Adrien. Lui dit en rigolant qu’à moitié qu’il aurait sans doute plus sa place que lui à ce genre d’évènements, du point de vue de l’opinion publique qui les imagine filer le parfait amour, du moins. Et apparemment, le jeune homme n’est pas dupe. Sent bien que Riley n’est qu’à moitié là, mais en même temps lui non plus n’est pas souvent là, au sens propre du terme pour le coup. Et Solal, il sait pas quoi dire. Sa seule certitude c’est qu’il est pas triste pour un sou pour ce type qui a failli lui causer plus d’un ulcère au cours des derniers mois.

- Ah, je suis donc un « problème » pour toi ?

Car il sait pas quoi répondre d’autre, Solal. Qu’y a rien à répondre en soi à ce genre de constat, lorsqu’ils sont ainsi coincés dans une situation. Et y a bien une lueur dans son regard, juste pour lui indiquer qu’il plaisante, se raccroche seulement aux branches à défaut d’avoir quelque chose à proposer qui puisse faire avancer la situation. La vérité c’est qu’y a rien à faire, si ce n’est avoir un peu de courage d’un côté comme de l’autre ou, à défaut, d’attendre. Attendre que les choses se stabilisent, que la rupture ne crée pas un ouragan comme ce serait le cas actuellement. Les deux jeunes gens qui vont s’asseoir sur un banc, la demoiselle qui lui demande sans même le regarder si lui n’a pas de mal avec toute cette situation. Les mensonges et les faux-semblants. Comme si lui, Solal si droit et si honnête, pouvait bien vivre une telle mascarade.

- Bien sûr que j’ai du mal, c’est un petit peu plus compliqué chaque fois que je la vois. La semaine ça va, car elle commence tôt, je finis tard, alors prétextant la fatigue on peut ne pas se voir. Mais tous les dimanches cela ne rate pas, et plus le temps passe moins j’arrive à faire comme si tout allait bien, comme si… mes pensées n’étaient pas vers une autre.

Haussement d’épaules, un soupir qui lui échappe avant qu’il ne lâche en ricanant :

- Vraiment, s’il n’y avait pas ces contrats, ces aspects professionnels… C’est purement lâche de ma part, hein, je n’en suis pas fier, mais je ne me sens pas de devoir affronter son regard toute la sainte journée chaque fois qu’il y aura de la promo à faire, devoir passer des heures entières en vol avec elle… Ce serait terrible.

Car il est pas méchant Solal, malgré les coups si lâches qu’il fait ces derniers temps, n’a pas non plus envie de blesser cette pauvre Aeryn qui n’a rien fait de mal, l’a au contraire tant aidé avec ce livre. Il n’a pas envie d’en assumer les conséquences, du moins, la tête qu'il tourne soudain vers Riley, pose un instant ses doigts sous son menton pour la forcer à le regarder.

- Mais ne t'inquiètes pas, nous allons finir par nous retrouver, et tout rentrera dans l'ordre. Ce n'est plus qu'une question de temps.

Palabres lâchées dans un souffle, sa main qu'il prend dans les siennes un instant avant de déjà la relâcher. Et une grande inspiration qu’il prend avant de lâcher, un peu trop fort, fatigué de ces conversations pesantes :

- Enfin ! Tu te plais toujours autant dans ton nouvel appartement immense ?
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Message Sujet: Re: midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley)   midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley) - Page 2 Empty Ven 7 Fév - 22:02


midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley) - Page 2 Tumblr_psduxfOWUU1xkujkto3_100 midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley) - Page 2 Tumblr_psduxfOWUU1xkujkto8_100 midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley) - Page 2 Tumblr_psdv68lK2a1xkujkto3_100

( hier encore tout était flou )
ft. solal

Solal à la maison blanche, ça serait drôle à voir ça. Car Solal il est jamais en costume trois pièces, n’a jamais les cheveux impeccablement brossé. Le norvégien il est plus du genre chemise déboutonné, les cheveux en bordel comme si il venait d’enfiler le premier vêtement en sortant du lit. C’est un bordel sans nom Solal, un bordel qui en réalité, est bien travaillé et ordonné. Mais ça, y’a que les personnes l’ayant vu se préparer le matin qui peuvent le savoir. Et au-delà de la tenue et tout ce qui touche au physique, voir Solal discuter avec le président actuel … Ça serait la cerise sur le gâteau bien chargé en crème. T’es certaine qu’il arriverait à saouler Trump, à l’agacer à sa simple façon d’exposer sa vision des choses. Car il est légèrement condescendant Solal, il ne se rend pas compte que sa manière de parler peut vite le rendre ennuyant. Et ça te fait rire, ça te laissé échapper un éclat d’imaginer tout ça. T’en viens à secouer la tête pour calmer ton imagination, vient plutôt lui avouer que si il aurait voulu assister à l’un de tes défilés, l’une de tes soirées il aurait pu depuis tout ce temps, il n’aurait eu qu’à prononcer son nom et les portes lui auraient été ouvertes. Mais bien évidemment lui il se concentre que sur une partie de la phrase, te demande quel mannequin a fait ça pour lui, laquelle l’a mis dans sa liste de privilégié et tu viens pincer son bras sans être sûr qu’il ressente la douleur en ayant sa veste par-dessus et ça, c’est bien dommage.

- Riley Arriston, une belle blonde super sexy qui fait des pubs pour un peu toutes les marques tu ne connais pas ? C’est honteux, elle t’invite et toi tu ne vois même pas qui c’est …

Air déconfit que tu prends, un soupire qui s’échappe même pour marquer ton – faux – désarroi face à la situation. Toujours plus avant de finalement te remettre à sourire, repasser ton bras autour du sien car t’as envie d’être proche de lui, que tu ne le vois pas tous les jours alors faut que t’en profite. Puis tu te sens tout de même plus légère de lui avoir avoué qu’il était l’une des personnes que t’attends le plus lors de tes défilés. Mais lui apparemment, ça le fait cogiter. Il te demande pourquoi Solal, pourquoi quoi ? Pourquoi t’as jamais cessé de l’aimer ? Pourquoi t’as toujours eu envie de le voir même lorsque vous étiez séparé ? Y’a pas vraiment de réponse à tout ça, c’est le cœur qui choisit. L’amour on ne le fait pas, l’amour on le subit et t’hausse les épaules pas vraiment certaines de savoir quoi lui dire à Solal.

- Oui oui, c’est vrai t’es dans ma liste depuis toujours et franchement pourquoi je t’ai jamais retiré … ? J’sais pas ? Peut-être car je t’aime et que j’avais espoir que si tu revenais à New York ça serait pour moi donc tu que tu chercherais à me voir par ce moyen là … ?

T’as beau être fataliste, du genre à broyer du noir très rapidement. Pour une fois, t’as été du genre pleine d’espoir. A t’imaginer que Solal débarquerait et te ferait la plus belle surprise qu’il soit. T’étais certaine que si il revenait c’était pour toi. Sauf qu’il n’est jamais revenu pour toi dans cette ville, que t’as eu le cœur brisé de le voir avec une autre et pour une raison obscure t’as jamais cessé d’imaginer qu’il viendrait te soutenir, au moins une fois.

- Enfin, après je t’avoue que j’ai juste plus pensé à cette liste et surement que si tu t’étais pointé après la soirée de ton livre je t’aurais lancé un talon en pleine figure durant un défilé mais voilà… à l’avenir, si l’envie te prends tu sais que tu peux te pointer là où je suis …

Car vous avez dépassés le cap de la rancune, que maintenant que tu sais où vous en êtes dans votre relation y’a plus d’animosité entre vous – pour le moment. Mais en attendant, c’est un sujet encore controversé, un sujet sur lequel il y a tout et rien à dire à la fois. Et pour ne pas plomber le moment Solal il décide de se rattacher aux quelques mots que t’as pu prononcer en disant qu’il était ton problème depuis des mois. Ça te fait sourire de l’entendre te demander si il est un problème pour toi. Bien sûr qu’il l’est, depuis que tu le connais c’est un problème Pettersen, un énorme problème. Par son arrogance, son envie de le tuer lorsqu’il t’agaçait, par sa beauté qui t’a littérament fait oublier que tu devais rester professionnel avec lui ; par les sentiments que tu lui portes depuis que t’as appris à le connaitre ; cette difficulté que t’as quand tu tentes de l’oublier avec un autre. C’est le plus gros de tes problèmes Solal, le plus beau aussi et t’en ris, nerveusement devant lui.

- T’es clairement un problème … Mais j’adore me frotter aux problèmes, tu le sais pas ça ?

Ton doigt qui vient tapoter son nez avant de finalement prendre la fuite, comme si tu craignais une contre-attaque avant de finalement venir prendre place sur ce banc dans un pan du parc. Quelques joggers courant entre les habitués des lieux et les touristes émerveillés que tu regardes une fois posées. Et puis un soupire qui s’échappe d’entre tes lippes, cette sensation lourde en toi qui te rappelle que la situation est tout de même bien étrange, vous avez beau faire semblant d’être que des amis, au fond ça ne va pas pour autant. Car vous mentez, constamment à bien trop de monde – si ce n’est à vous-même par la même occasion – et ça te pèse soudainement, tu veux savoir si lui aussi vit mal tout ça et bien évidemment la réponse est positive. Parait que chaque jour la tâche devient un peu plus compliqué et tu vois exactement de quoi il parle, à chaque fois que tu vois Adrian t’as ce sentiment de culpabilité qui te ronge. Car tu ne l’aimes pas, pas comme tu devrais en tout cas. Et t’attends que le temps passe, car y’a des contrats sur vos têtes pesant des milliers de dollars, que solal n’est pas prêt non plus pour quitter sa blondasse. Et bien évidemment, en grosse fragile que t’es ça te fait monter les larmes aux yeux cette situation à la con. Bien évidemment, ça te fait beaucoup de mal que vous ayez à agir comme ça par simple intérêt professionnel. Surement que toi, à ce stade de ta carrière si le norvégien en avait décidé autrement pour son couple avec Aeryn t’aurais fait le choix de tout quitter, quitte à te faire discréditer par les marques concernés, te faire boycotter. Mais lui, il ne se sent pas. Et tu ne peux pas le forcer, même si ça te fait du mal tous ces secrets. Tu ravales alors ton trémolo, hoche de la tête en souriant. Fixant toujours ces gens qui passe devant vos yeux, tu te fais force pour ne pas faire ta drama girl. Pas une nouvelle fois, pas aujourd’hui.

Et surement qu’il le voit Solal que ça ne va pas fort soudainement, surement qu’il le voit que ça te fait du mal tout ça car soudainement, il attrape ton visage du bout de ses doigts, te force à le regarder. Tu clignes alors des yeux pour effacer l’humidité qui venait tout juste de s’installer et l’écoute te dire que d’ici peu tout reviendra à la normale, vous serez ensemble. Et t’y crois à ce qu’il dit, sincèrement. Car c’est pas un menteur Solal, tu ne penses pas qu’il joue avec toi et tes sentiments. Mais c’est juste compliqué tout ça, et t’avais besoin de savoir que pour lui aussi ça l’était, que tu l’attendras oui, mais pas l’éternité.

- Je le sais bien que c’est qu’une question de temps … Juste c’est lourd, j’ai jamais demandé à être actrice moi tu vois ?

T’en ris mais y’a rien de drôle en réalité, faut juste détendre un peu l’atmosphère et la conversation avant que la soirée ne soit gâché. Et si toi, t’as du mal à trouver un sujet de conversation Solal lui a plus d’un tour dans sa poche, bien évidemment. Solal qui arrive à te sortir de ton angoisse en te demandant si tu te sens toujours aussi bien dans ton immense appartement.

- Ca va écoute ? Bon, j’dis ça mais en même temps je me tâte à prendre un petit chien tu vois ? J’sais pas trop j’ai jamais eu d’animaux si on ne compte pas Salomon le lézard … J’ai peur que ça soit compliqué de voyager avec un chien mais en même temps c’est siiiiii mignon !


Des étoiles pleins les yeux à cette idée de te trouver un fidèle compagnon, mais ça sera surement pas pour tout de suite. Là t’as un emploi du temps vraiment chargés pour les mois à venir et ça ne serait clairement pas le bon moment pour accueillir un petit être dans ta vie. Ce genre de chose, ça se réfléchis à l'avance on part pas à l'aventure du jour au lendemain. On parle d'animaux tout de même.

- Mais c’est surtout à toi qu’il faut demander si ça va ? Tu meurs pas de désespoir d’être revenu à New York ? Finalement t’as beau tenté de t’échapper de ce continent de malheur tout te ramène ici … C’est terrible ce karma.


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( hier encore tout était flou )
ft. riley

Grimace contenue à l’entente de la réponse, Riley qui avoue l’avoir laissé sur sa liste d’invités dans l’espoir qu’il revienne pour elle. Bon… Vu les circonstances, la rupture et sa surexposition avec – comme par hasard – le type qui avait déjà des vues sur elle lorsqu’ils étaient encore ensemble, cela ne risquait pas d’arriver à l'époque. Et il est franc, Solal, ça a jamais été son genre de pas dire ce qu’il pense, quitte à mettre les pieds dans le plat, qu’il va pas lui cacher la vérité, encore moins lorsqu’elle est toujours aussi logique à ses yeux, lorsqu’il se place du point de vue qu’il avait à ce moment-là.

- Comme je te l’ai dit, Riley… Je pensais que tu était déjà passée à autre chose, et si ce n’était pas mon cas, la dernière preuve d’amour que je puisse te faire me semblait être de respecter cela. Alors je ne risquais certainement pas de revenir ici, je l’ai fait seulement car je n’avais pas le choix.


Haussement d’épaules, c’était stupide, il le sait. Il s’est planté sur toute la ligne Solal, a pris pour vérité les rumeurs de ces tabloïds à la con, a tiré des conclusions hâtives de photos et de commentaires publiés, alors même qu’il se trouvait à des milliers et des milliers de kilomètres de là. Il aurait suffi d’un coup de fil pour tout clarifier. Il aurait suffi d’un coup de fil pour que tout soit différent. Mais ils ne l’ont pas fait, ni l’un ni l’autre, et s’il est conscient de sa stupidité motivée par la peine, la jalousie et un cerveau pas aussi performant qu’il veut bien le prétendre, ce n’est pas le souligner qui changera le passé. Le cœur qui s’allège alors un peu, un sourire qui se dessine lorsqu’elle lui dit qu’il a finalement bien fait de ne pas chercher à venir la voir, au risque de se prendre un escarpin dans la figure.

- Vraiment ? Tu aurais mis ta carrière en jeu simplement pour me chasser de là… ?

Après avoir refusé de me suivre pour cette même carrière. Palabres qu’il garde pour lui, car il s’abaissera pas à lui reprocher de lui avoir préféré sa carrière lorsque c’est précisément ce qu’il fait actuellement – juste retour de bâton.

- Mais j’y penserais, oui. Ce sera plus simple pour moi de venir maintenant que je sais que je suis invité.

Regard en coin qu’il lui lance, car clairement, il pouvait pas deviner cela tout seul, Solal. Et parce que le sujet finit par devenir un peu pesant, il rebondit, pour plaisanter, sur le fait qu’elle vient de le qualifier de « problème ». Pas l’appellation la plus flatteuse qu’il soit, et pourtant un peu trop juste le concernant, il est vrai. Palabres presque tendancieuses qu’elle formule, un rictus en coin arraché, le banc sur lequel il vient s’asseoir à ses côtés en rétorquant, peut-être un brin trop dramatiquement :

- Oh que si, j’en ai trop souvent fait les frais pour l’ignorer.

Car il s’est fait virer pour leur histoire, faut pas l’oublier. Tout comme faut pas oublier que rien ne l’obligeait à prendre tous les torts sur lui, c’est seul qu’il a fait ce choix. Ce choix qui lui a semblé être la meilleure chose à faire, sur le moment. Et Riley aussi elle en a fait les frais, de leur histoire, il lui en a fait baver Solal, l’a rendu folle plus d’une fois surtout au début. L’a poussé à la démission – involontairement –, pour mieux venir la chercher par la peau du cou trois jour après. Puis y a eu ces derniers mois pour clou du spectacle. Des mois difficiles, à souffrir de l’absence de l’autre ; avoir un peu l’impression de mourir de le voir avec un autre. Non, y a pas à dire, ils s’en sont infligé des choses, l’un comme l’autre ; mais paraît que ça fait partie de l’amour, qu’y a pas de bons moments sans risques, sans souffrance.

Et puis Riley elle lui demande si c’est pas compliqué pour lui toute cette situation, et c’est en toute franchise qu’il lui répond. Les vérités qui s’évadent d’entre ses lippes, sentiments secrets libérés au gré du vent. Bien sûr que c’est dur. Bien sûr qu’il en a pas envie, qu’il doit se faire violence tant il est habitué à tout montrer de ce qu’il ressent, sans s’embarrasser de l’autre en face. Mais il a une carrière à lancer, malheureusement, et de toute façon Riley lui a dit qu’elle aussi était tenue par des contrats, alors… Les lippes bavardes qui finissent par se refermer, un silence qui s’installe. Un silence qui ressemble peu à Riley, elle lui répond même pas, alors c’est lui qui vient chercher son visage du bout des doigts, croise un regard humide. Merde. Il pince un instant les lèvres Solal, referme ses mains sur l’une des siennes. Lui assure qu’ils finiront ensemble, comme prévu. Qu’y a que ce scénario possible à leur vie. C’est juste une question de temps. Et là aussi il est sincère, car il oserait pas lui mentir à Riley, pas sur ça. Il oserait pas la balader, jouer avec ses sentiments, il est juste pas comme ça Solal – en règle générale, car ces derniers temps il vient plutôt contredire ce constat. Mais la jeune femme, elle avoue en riant ne jamais avoir voulu être actrice, et Solal il sait pas quoi répondre à cela. Il est même pas sûr qu’y ai quoi que ce soit à répondre à cela, à vrai dire, le sentiment de lui avoir déjà tout dit, alors y a un petit sourire, un peu triste, qui s’esquisse lorsqu’il lui répond d’une voix douce :

- Tu ne serais pas la première mannequin à faire tes premiers pas au cinéma, ceci dit… Tu as plus d’une corde à ton arc, je ne serais pas surpris de te voir défiler sur le tapis rouge des Oscars l’année prochaine.

Car il voit plus que ça à faire Solal, lui répondre avec légèreté. Riley qu’il sent toujours travaillée, alors il s’empresse de changer de sujet pour ne pas la laisser se faire gagner par ses émotions, ne pas la voir fondre en larmes sous ses yeux. Le jeune homme qui lui demande comment cela se passe pour elle dans son palace – pardon, dans son appartement –, la blonde qui avoue songer à adopter un chien, se risque même à mentionner Salomon.

- Ce bon vieux Salomon… J’espère que tout va bien pour lui.

Car malgré lui, il peut pas s’empêcher de se dire que son petit lézard a eu tôt fait de se faire écraser, ou avaler par plus gros que lui. Mais il préfère s’imaginer que tout va bien pour lui, qu’il coule de beaux jours au cœur de la nature : c’est plus facile ainsi.

- Et je ne suis pas sûr que ce soit si compliqué, en soi, surtout s’il est petit… Ce n’est pas comme si tu faisais des périples à travers la forêt amazonienne, ton métier semble plutôt t’envoyer entre voyages classe affaire et suites de luxe, non ? On a connu plus traumatisant. Et puis là encore je suppose que tu ne serais pas la première mannequin à le faire, cela te ferait simplement ressembler un peu plus à cette fille là, comment s’appelle-t-elle ? Paris Hilton ? Blonde, toute de rose vêtue, avec un petit chien qui manque se faire écraser cinquante fois par jour tant il est minuscule…

Regard rieur, Solal l’emmerdeur de service qui fait son grand retour. Une comparaison pas des plus flatteuses, il sait pas bien si elle s’en offusquera ou non mais à vrai dire cela ne lui traverse même pas l’esprit, une fois de plus il se pense seulement drôle, le garçon. Et peut-être qu’elle se venge, lorsqu’elle mentionne ce maudit mot répondant au nom grinçant de « karma ». Sa hantise, et cela elle le sait pertinemment, le jeune homme qui grince des dents, doit prendre sur lui pour ne pas faire de remarque.

- Oui, hein… Une jolie malédiction, il faut croire. Je ne sais même pas quand je pourrais repartir, mais j’espère sans trop tarder. Cela commence à faire moment que cela dure, cette vie d’enfermement.

Et un soupir qui lui échappe sur ce constat, car mis bout à bout, cela fait deux ans qu’il est bloqué à New York, deux ans et demi qu’il ne change pas vraiment de continent. Heureusement qu’il a eu ces quelques mois cet été pour changer d’air, sans quoi il aurait probablement fini fou à se cogner la tête contre les murs.

- Enfin, heureusement il y a quelques bons côtés à être rentré.

Et sur ces mots bien évidemment que son regard s’attarde sur Riley, car seul à l’autre bout du monde, sans elle, il n’était finalement pas mieux qu’à New York : il avait retrouvé sa liberté, mais était désormais privé d’une nouvelle chose qui tenait en la personne de Riley. Ce n’était pas idéal non plus.

- C'était dur sans toi, tu le sais ? Enfin, sans doute que tu le sais, ce n'est pas pour rien que l'on s'est séparé après tout. Ici j'étouffais de la routine, mais à l'autre bout du monde, c'était le manque de toi qui m'asphyxiait... J'espère pouvoir partir avec toi, un jour. Découvrir un pays à tes côtés, nous forger de nouveaux souvenirs ensemble ailleurs. Ainsi je serais vraiment comblé, je suppose.


Et la tête qu'il tourne de nouveau vers elle, un petit sourire qui se dessine, l'élan de se rapprocher d'elle, la toucher pour une raison ou pour une autre qu'il refrène. Des plans sur la comète qui font rêver, une perspective utopique de vie de baroudeurs amoureux qu'ils n'auront jamais, il le sait. Car faut être honnête, Riley, il la voit pas vagabonder des mois en pleine nature, loin de son confort habituel. Peut-être que quelques jours ça peut se négocier ; mais pas une vie entière ainsi, puis de toute façon elle a sa carrière, et contrairement à lui elle peut pas l'exercer n'importe où. Mais il se permet de rêver, car y a pas de mal à cela. Et que c'est bien tout ce qu'ils peuvent se permettre pour le moment.
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Message Sujet: Re: midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley)   midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley) - Page 2 Empty Dim 16 Fév - 22:58


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( hier encore tout était flou )
ft. solal

Vive hochement de tête sans réellement penser à la réponse que t’es en train de doner à Solal, à ce qu’elle vaut. Car en réalité est ce que tu l’aurais chassé de la sorte en le voyant à l’un de tes défilés ? T’es pas certaine, non pas car t’aurais eu trop peur de te faire remarquer et d’envoyer valser ta carrière avec un drame pareil mais surtout car t’es trop fière Riley. T’as ce putain de caractère, cette fierté encrée en toi qui t’aurais obligé à jouer le rôle de la fille forte, qui n’a pas de peine jusqu’au bout. Quitte à pleurer après en privé, te faire un ulcère à l’estomac plutôt que de lui montrer ta peine en public. C’est pas la meilleure des solutions d’être comme ça, n’a jamais apporté des bonnes choses d’être trop fière mais malheureusement tu l’es, t’essaie de l’être de moins en moins mais lorsqu’on te blesse de la sorte, c’est ta façon d’encaisser le choc. Et il le sait Solal, te connait assez bien pour passer au-dessus de cette fierté. C’est sans même en faire tout un plat qu’il passe à autre chose, ne cherche pas à enchérir sur ta réponse qui ne vaut rien mais vient plutôt alléger la conversation en entamant une autre.

Et ça te fait du bien d’aimer quelqu’un qui sait calmer les choses lorsque la facilité serait de continuer à engrainer la conversation, finalement finir sur une dispute lorsque vous étiez censé passer un bon moment ensemble. T’es heureuse d’avoir trouvé le garçon qu’il te faut mais t’es aussi bien malheureuse de la situation actuelle. Soudainement, comme si le ciel te tombait sur la tête tu te rappelles de votre condition actuelle. Chacun étant avec une personne tierce, dans une relation menant à rien. Tu le perds vite ton sourire en pensant à ça, soudainement t’es brisée Riley. Soudainement tu te sens obliger de venir parler de tout ça, lui demander si pour lui c’est aussi difficile de vivre tout ceci. Tu le sais que c’est dur, mais faut que tu l’entendes lui le dire pour te raccrocher à quelque chose et ne pas juste abandonner. Et même lorsqu’il le dit, finalement c’est pas suffisant. Car le temps passe et rien ne change, il a beau poser sa main sur la tienne, la serrer pour appuyer ses palabres ça ne te rassure pas pour autant. T’ajoutes alors que t’as jamais voulu jouer les actrices et lui arrive à te faire sourire en te disant que tu ne serais pas la première mannequin à prendre la passerelle menant d’une carrière de model à celle d’actrice et qu’il ne serait pas étonné de te voir aux oscars l’année prochaine. T’hausse alors un sourcil, te met à rire tout en gardant sa main au creux de la tienne.

- Je suis certaine que tu m’imagines jouer des rôles de potiche alors, rafler un oscar que je ne mériterais même pas et que j’aurais eu car je suis juste trop jolie d’après le jury. Non ?

Ta main libre que tu passes dans tes cheveux tout en te jetant un camion de rose inutilement, car tu sais très bien que tu n’iras jamais mettre le bout de ton nez de ce coté-là de la célébrité. T’as pas l’ame d’une actrice, rien que de faire des publicités tu te sens idiote quand il faut parler devant la caméra en ayant un rôle précis alors un vrai rôle ? Tu n’oses même pas l’imaginer. Par contre, aller à l’after organisé chaque année par vanity fair en compagnie de tout le gratin populaire, ça, il y a des fortes chances pour que tu y participes cette année. Intérieurement, t’espères que d’ici là, Solal et toi vous vous serez retrouvés, que tu pourras y aller avec lui mais rien n’est moins sûr que ça. Tu préfères ne même pas en parler, tu sais que tu finirais déçu par cette conversation. Une de plus au compteur. Alors t’inspire un grand coup silencieusement, essaie de te ressaisir une énième fois et parle plutôt des animaux. D’abord de Salomon que tu as libéré dans ce même parc dans lequel vous êtes assis depuis quelques minutes maintenant. Salomon qui doit vivre avec une petite Salomonette maintenant, tu souris rien que d’imaginer ça. Tourne la tête vers Solal et le regarde des yeux brillant de joie et lui dit :

- Je suis certaine que oui, une fois je l’ai perdu dans l’appartement tu sais où je l’ai retrouvé ? En train de grignoter une mouche ! Je l’avais jamais vu chasser avant ça et quand j’ai vu ça j’ai su qu’il était prêt à l’émancipation … Il doit s’en sortir comme un chef, peut-être qu’il a des enfants maintenant ?  

Que tu dis en imaginant ce petit lézard que Solal avait recueilli dans le désert californien s’occuper de sa petite famille. Mais depuis que tu l’as libéré de sa cage, tu te sens quand même bien seule et t’en viens à lui parler de ce petit chien que t’aimerais bien adopter, une idée qui te trotte en tête mais à laquelle tu ne réfléchis pas réellement pour autant. Car t’es tout le temps en déplacement, que t’as pas envie que ce chien soit tout le temps dépaysés, soit enfermé dans une chambre d’hôtel à t’attendre désespérément. Puis quand Solal te sort l’argument que tu ressemblerais à une Paris Hilton avec un petit chien au bras c’est le coup fatal. Tu te renfrognes de suite lâche sa main et vient croiser les bras sous ta poitrine en marmonnant :

- Ah bah oui, super la comparaison. Merci Pettersen pour ton avis si agréable, être comparé à Paris Hilton … Ça ne m’avait pas manqué tiens tes remarques débiles !

Sourire niais, doigt d’honneur que tu lui mets sous le nez car c’est bien mérité. Tu sais qu’il te taquine mais au fond, t’es certaine qu’il pense un peu ce qu’il dit. Car il l’a toujours pensé que t’étais une fille superficielle alors peut-être bien qu’il s’est habitué à tes folies, ton esprit un peu zinzin mais dans le fond tu restes surement à ses yeux une pâle copie de ses it girls des années 2000. Triste constat hein, mais en même temps, il a l’air assez bête pour être tombé amoureux d’une it girl de la nouvelle décennie donc tant pis pour lui, c’est lui l’idiot qui critique le bol de soupe dans lequel il vient boire ses meilleures gorgées. Et si lui, veut t’emmerder toi aussi tu peux jeter sur le tapis un sujet qui est susceptible de le piquer. Son grand retour à New York lorsqu’en partant il y a quelques mois il disait à qui voulait bien l’entendre qu’il ne reviendrait pas avant un long moment ici. Le karma que tu jettes sur le tapis, le mot qui le crispe sur le banc, tu souris intérieurement. Te délecte de le voir soupirer, te délecte le voir assis sur un banc cinq minute avec toi, regarder les gens tant que y’en a. Car il est là, pas pour l’autant peut-être mais là quand même.

- Ah oui c’est ce que t’espère vraiment ? Repartir ? Même si ton livre te permet de voyager, de voir du pays ?

Un sourcil que t’arques, car ça fait clairement pas plaisir, ça tape là où ça fait mal de l’entendre dire qu’il souhaite déjà repartir, le plus tot possible en plus de tout ça. Ça veut dire qu’il t’abandonnera une nouvelle fois. Et surement qu’il se rend compte Solal, qu’il te fait de la peine en parlant comme ça car déjà, il ajoute qu’il y a des bons côtés à son retour. Tu laisses alors rouler tes prunelles, ris sans réellement le vouloir. Juste pour garder la face, ne pas lui montrer que ça te touche tant que ça.

- Je vois ça, de si bon cotés que t’as déjà envie de te refaire la malle … Ça promet.


Mais parait-il que ça a été dur sans toi, parait-il qu’il n’a pas autant apprécié ses voyages que dans le passé car tu n’étais pas là. Et Solal alors, il rêve de partir un jour ou l’autre avec toi, découvrir le monde à tes cotés. Et t’y crois à son envie de parcourir la planète à tes côtés, car tu le connais, t’as appris que par le passé il n’a jamais regretté un seul instant d’avoir quittés les filles qu’il a pu rencontrer pour tracer son chemin, continuer de voyager en solitaire. Et pourtant toi, il t’a supplié de venir, t’as demandé un milliard de fois si t’étais sûr de ne pas vouloir l’accompagner l’été dernier. Ça veut bien dire quelque chose ça, c’est qu’il t’aime au moins un peu plus qu’aux autres. Pensée qui réchauffe ton cœur, et tu sais alors que tu le feras cette fois l’effort, si il te demande de partir tu le feras car revivre encore ce cauchemar t’en a pas l’ame. Pas en sachant l’enfer que t’as vécu sans lui à tes côtés, pas en ayant la chance de pouvoir recommencer et cette fois, prendre la décision qui vous éviteras de souffrir l’un comme l’autre.

- Que ce soit pour mon travail ou pour nos propres vacances personnel on bougera Solal, je te le promets… C’est qu’une question de temps, de ton temps je dirais même.

Que tu dis en souriant, car c’est plus lui que toi qui bloque l’avancé des choses. Mais tu le comprends, il travail main dans la main avec son éditrice, ça serait dommage pour lui de foirer à ce moment-là sa campagne de publicité – bien que tu sois certaine que si c’était toi qui t’en occupais, il aurait déjà vendu bien plus de livre – mais tu le laisses faire comme il lui semble bon de faire. Comme il t’a laissé gérer ta carrière, comme toi tu le laisse en faire de même avec la sienne.

- On partirait où pour nos premières vacances ? Vend moi du rêve mon ami…

Tes longues jambes que tu croises, ton coude qui vient s’appuyer sur ta cuisse et ton menton que tu viens soutenir à l’aide de la paume de ta main en regardant le beau diable se mettre à réfléchir à la question. Et enfin tu remarques qu’il commence à faire nuit, déjà, à ton plus grand désespoir. Combien de temps est passé entre le moment où vous vous êtes croisé chez Macy’s et maintenant ? Une heure ? une heure et demi ? T’en sais rien et pourtant le temps semble être passé à une vitesse folle.

- On va pas devoir tarder à y aller, non pas que tu m’ennuies mais je dois rejoindre des amis un peu plus tard pour manger un bout et j’imagine que tu ne te joindras pas à nous … ?

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Message Sujet: Re: midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley)   midtown, manhattan / hier encore tout était fade (riley) - Page 2 Empty Lun 17 Fév - 22:09


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( hier encore tout était flou )
ft. riley

Vaniteuse Riley, un physique inégalable qu’elle se prête – à juste titre –, arrache un sourire à Solal. Car il la reconnaît bien là l’Anglaise, une tendance à feindre le narcissisme, qu’il ne savait pas interpréter comme telle, au début, et sans doute nombreuses sont les personnes à tomber dans le piège de la croire réellement comme cela. Mais puisqu’elle veut jouer à cela, soit. Qu’ils jouent ; jeu dans lequel il entre lorsqu’il lui répond d’un air un brin trop sérieux :

- Il est vrai que c’est généralement dans ce genre de rôles que l’on retrouve les mannequins… Mais attention, tu serais la plus belle des potiches, et tu serais très douée pour la jouer !

Il plaisante, mais dans le fond, il cherche bel et bien à lui faire un compliment. Un compliment pour lequel elle pourrait pourtant encore se vexer, au vu de la manière dont il est tourné, car il maîtrise pas toujours l’art des compliments Solal, c’en est presque grotesque, à ce stade. Et la conversation qui dérive trop naturellement, comme souvent entre eux, c’est désormais d’animaux qu’ils parlent, et plus précisément de Salomon. Riley qui lui assure que le petit lézard doit très bien se porter entre les brins d’herbe de Central Park, qu’il dévorait déjà des mouches à l’époque, alors elle ne se fait pas de souci pour lui, lui invente même des enfants, une image qui dessine une expression amusée sur ses traits.

- Des enfants qui doivent déjà faire sa taille… Tu te souviens combien il était minuscule, lorsqu’on l’a trouvé ? Et pourtant, il n’a pas tardé à faire sa taille adulte…

Car ça a la croissance rapide, ces bestioles, sans doute trop vulnérables bébés lorsqu’on voit combien elles sont petites même une fois adultes. Et Riley, elle semble déjà avoir une idée derrière la tête. Une idée à quatre pattes, poilue et bruyante : un chien, qu’elle hésite à adopter, lui donne tellement plus d’arguments contre que pour cette éventualité que s’il ne la connaissait pas, il croirait sans doute qu’elle n’en veut pas vraiment, de ce petit chien. Sauf qu’il la connaît, Riley, et interprète plus cela comme une peur de se lancer dans quelque chose d’important. Quelque chose qui change la vie, engage des responsabilités ; cette même peur qui la retenait avant qu’il ne la pousse vers le mannequinat, casting après casting. Alors lui, il vient contrecarrer ses arguments, car à ses yeux rien n’est aussi dramatique qu’elle le dit, puis pour alléger un peu les choses ajoute en ricanant qu’un petit chien, c’est bien tout ce qui lui manque pour ressembler à une Paris Hilton version 2020. Et ça ne rate pas, il en fallait pas plus pour que la jeune femme se braque, la moue qui se fait boudeuse et les bras qu’elle croise sous sa poitrine, laissant le froid nocturne remplacer la chaleur de sa main sur la sienne. Les yeux qui roulent alors vers le ciel, le jeune homme qui répond sans se démonter, en prenant un accent américain caricatural au possible pour prononcer le nom de la bimbo des années 2000 :

- Ben ? Je pensais que tu l’aimais bien, moi, Paris. Que tu serais flattée… Alala, Riley Susceptibilité Arriston…

La tête qu’il secoue d’un air dépité, lorsqu’en réalité, ça le rassure un peu qu’elle continue de se vexer de temps à autres – il se demanderait si elle ne s’est pas faite enlever par des aliens et remplacée par un clone, si ce n’était pas le cas. Et comme d’habitude il tente de se faire pardonner, tout en sachant bien qu’elle joue à moitié la comédie – à moitié, car sans doute qu’elle peut pas s’empêcher de se vexer un peu quand même, dans le fond –, un bras qu’il vient passer autour de ses frêles épaules pour la forcer à se rapprocher un peu, lui glisse en ricanant :

- Allez, arrête de faire cette tête, tu vas avoir des rides précoces et ce n’est pas ce qu’on fait de plus vendeur pour Bad Minerals, ça…

Les gros yeux qu’il lui fait, comme si d’un coup il était son agent pour se soucier ainsi de ses contrats pour des raisons aussi futiles. Mais faut croire que cela ne suffit pas à la dérider, faire oublier leur dernier échange, car la jolie blonde prend un malin plaisir à glisser le mot commençant par un « K » dans la conversation. Et il en faut pas plus pour le tendre, le pousser à la lâcher à son tour ; car elle sait très bien ce qu’elle fait en disant cela, Riley, le garçon qui lui répond pourtant, une volonté de repartir qu’il exprime. Elle peut pas être surprise si elle le connaît, depuis limite le premier jour il répète aimer le voyage, avoir besoin du voyage. Et pourtant, elle s’étonne, Riley. Lui demande si les tournées de signatures ne lui suffiraient pas, par hasard, et il secoue la tête Solal, les sourcils un peu froncés face à l’absurdité de sa question.

- Non, cela n’a rien à voir. C’est intéressant de visiter un pays, mais je n’aspire pas à rester coincé sur le sol américain pour les dix années à venir. De la même manière que lorsque je vivais à Paris je voulais faire plus que visiter la France du Nord au Sud, j’ai besoin de quitter ce pays. Entendre de nouvelles langues, découvrir de nouvelles cultures. Changer d’air.

Les épaules qu’il hausse, Solal un peu surpris de devoir encore lui expliquer ce besoin vital deux ans plus tard. Elle pensait quoi, Riley, que ces vacances d’été auraient suffi à le rassasier pour les trois ans à venir ? Il n’en est rien, en réalité, elles ont seulement permis de combler sa frustration de ces deux dernières années, mais sans plus. C’est trop important à ses yeux de découvrir les richesses de ce monde, et il comprend bien que c’est facile pour elle qui fait dix pays par mois avec son travail, mais lui, au bout du compte, ça fait de nouveau six mois qu’il est coincé ici. Constat glaçant, ça passe trop vite et trop lentement à la fois. Puis il ajoute qu’y a quand même des bons côtés à être rentré, c’est vrai, il l’aurait dit même sans qu’elle tique ainsi sur son désir de repartir, les sourcils qui se froncent de nouveau en entendant sa réponse. Il comprend pas bien le rapport de causalité là, c’est pas parce qu’il est heureux de la revoir qu’il peut pas avoir, à côté, l’envie de voyager de temps à autres.

- L’un n’exclue pas l’autre, Riley, ce n’est pas parce que j’ai envie de découvrir une nouvelle destination de temps en temps que je ne suis pas heureux de te retrouver, de passer du temps avec toi. Tu sais très bien que c’est un besoin, pour moi… de la même manière que passer du temps avec toi l’est aussi.

Alors il lui explique. Combien il a souffert de leur éloignement, cet été. Que s’il pensait être enfin pleinement heureux à l’autre bout du monde, maintenant qu’elle avait nourri en lui un tel besoin d’elle, il ne parvenait plus à profiter pleinement sans elle. Cruel tiraillement qui le tient, Solal partagé entre le besoin de la voir et celui de voyager, sans aucune certitude que les deux soient compatibles. Mais il l’espère, en tout cas, et cela il l’exprime à travers ses mots, naïf espoir de voyager aux côtés de la femme qu’il aime qu’il se permet d’évoquer. Alors lorsque Riley lui promet qu’ils bougeront ensemble, pour une raison ou pour une autre, ça le rassure un peu. Car si elle promet il la croit, Solal reconnaissant de voir qu’elle se montre compréhensive sur le sujet, arrive à capter ses besoins, que c’est pas juste du pipeau ou un caprice lorsqu’il lui confie tout cela. Et la tête qu’il hoche doucement lorsqu’elle ajoute que ce n’est qu’une question de temps, de son temps, un léger soupir qu’il laisse échapper avant de lâcher :

- Je sais, je sais… Et ne t’inquiètes pas, je t’ai entendu lorsque tu m’as dit que tu ne m’attendrais pas éternellement, je ne me moque pas de toi. Les choses prennent seulement du temps, alors je tente de les bousculer un peu, depuis quelques semaines. De mettre un peu plus la pression à Aeryn pour que tout se goupille plus rapidement.

Un petit sourire qui se veut rassurant, il sait que c’est pas très sain, ce qu’il lui demande, alors il se permettra pas de l’enfermer des mois et des mois durant dans cette situation. Espère que toute cette mascarade sera bientôt terminée, car c’est même pas un peu agréable, de toute manière, de jouer la comédie avec une fille qu’il apprécie seulement. Et puis Riley, elle lui demande où est-ce qu’ils partiraient pour leurs premières vacances. Le visage qui se fait alors concentré, car Solal, il rigole pas, sur les voyages. C’est un sujet sérieux ! Les petites mécanismes de son cerveau que l’on pourrait presque voir carburer à toute allure, le jeune homme qui finit par lui répondre :

- Peut-être Paris ? Tu n’as toujours eu que cette ville à la bouche, avant de t’y rendre régulièrement pour le travail… Mais tu mérites d’en voir autre chose que les défilés, car il y a tellement plus, au sein de cette ville. En tout cas pas un pays trop chaud, ou alors en hiver, si tu ne veux pas me voir partir en vrille.

Et un petit éclat de rire qui lui échappe, car Riley, elle sait mieux que personne combien il supporte peu les chaleurs caniculaires. Elle en a fait les frais, malheureusement, le flot de réminiscences qui le gagne, auquel il est arraché seulement en entendant de nouveau la voix de Riley. La déception perceptible sur ses traits lorsqu’elle annonce qu’il va être temps pour eux de se quitter, mouvement négatif de la tête à sa proposition.

- Non, j’aurais adoré mais je suis déjà pris pour le dîner. Et puis de toute manière, j’imagine que je ne dois pas être des plus populaires auprès de tes amis, hein ? J’ai bien dû écoper du rôle de « connard d’ex qui est parti et sort avec son éditrice ».

Les prunelles qui roulent, il dit ça pour rigoler, mais à moitié seulement. Non pas qu’il soucie de ce qu’on peut penser de lui, de toute manière, il en faut plus pour l’arrêter, mais là il doit vraiment aller retrouver Aeryn chez elle, et il l’a trop souvent évité ces derniers jours pour que ce soir il puisse se permettre de le faire sans que cela semble suspect.

- Allez, viens.

Sourire un peu forcé et le jeune homme qui se relève à contrecœur, jette son gobelet vide dans une poubelle avant de se diriger vers la sortie aux côtés de Riley. La conversation qui se fait rare tout d’un coup, plutôt que de profiter de leurs derniers instants glanés ensemble avant il ne sait combien de temps il semblerait qu’ils aient soudain le cœur un peu trop lourd pour se chamailler. Les grands axes qu’ils regagnent, il lui faut pas bien longtemps pour arrêter un taxi pour Riley, la tête qu’il secoue de nouveau lorsqu’elle lui propose de monter avec elle. Il tient pas spécialement à lui infliger un arrêt devant chez Aeryn, on a connu plus sympathique.

- Non, ne t’inquiètes pas, je n’ai pas encore besoin de prendre des taxis et autres Ubers pour voyager en paix dans New York !

Rictus amusé, la jeune femme qu’il vient étreindre rapidement, dépose un baiser un peu trop long pour être simplement amical sur sa joue.

- Amuse-toi bien avec tes amis, Riley.

Et y a le cœur qui se fait gros en voyant la jeune femme disparaître dans le taxi, la voiture qu’il regarde démarrer, s’éloigner un peu avant de finalement se décider à partir, direction le métro. Car lui aussi il a à faire, malheureusement, et qu’il est déjà en retard de toute façon.
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( hier encore tout était flou )
ft. solal

Tu opines de la tête, bien évidemment que tu te rappelles de Salomon lorsque Solal l’a trouvé, qu’il a par force voulu le récupérer alors que ce petit lézard aurait très bien pu faire son bout de vie dans le désert californien sans votre aide. Mais car Solal est Solal tu n’as pas réussi à le dissuader, c’est comme un gamin tout fier qu’il a planqué Salomon dans une boite en carton transpercé de tous les côtés pour le laisser respirer que vous avez pris l’avion avant que la bestiole ne finisse dans un terrarium. Tu te rappelles de ça comme de tout ce week-end Californien, partagé entre le festival le plus coté de la côte ouest des Etats-Unis et vos moments passionnés, vos baisers dans la foule tandis que les artistes faisaient vivre l’immense scène, dans votre chambre à l’abri des regards de vos collègues. Y’a l’estomac qui se tord, l’esprit qui se fait lointain quelques secondes avant qu’il ne vienne casser le délire, te compare à Paris Hilton et te fasse grincer des dents contre ton gré. Tu devrais plus prendre mal les blagues du norvégien mais des fois, c’est juste au-dessus de tes forces puis au fond tu sais qu’en lui montrant ton mécontentement il se rapprochera de toi. Malgré sa petite remarque, malgré ton air renfrogné ; ça ne loupe pas il passe son bras autour de tes épaules et te force à te rapprocher. Tu souris, ne fait pas un seul mouvement pour l’en empêcher. Si vous n’étiez pas en public, surement que t’aurais même passé tes bras autour de sa taille, posé ta tête contre son épaule, glissé ton nez tout contre sa jugulaire. Mais il y a des limites à ne pas dépasser alors tu restes sages, les mains croisés tout contre ta poitrine tandis qu’il te demande d’arrêter de faire ton caprice, t’informe qu’a trop froncé des sourcils tu finiras par te rider plus vite qu’il ne le faut et alors, tu ne seras plus le meilleur choix pour la marque avec laquelle tu travails depuis deux saisons maintenant.

- Au pire je deviendrais mannequin senior précocement, mais faudra te dire que c’est de ta faute hein, y’a que toi qui me fait autant froncé des sourcils …

Tout sera toujours de la faute à Solal, tes rides, tes rires et tes malheurs. Solal qui semble déjà près a de nouveau briser ton cœur par amour du voyage. Forcément tu le prends mal, même si il te sort tous les arguments du monde t’as du mal à comprendre cette envie de toujours aller plus loin. Il n’est pas heureux là ? Avec toi ? Il préfère être à l’autre bout du monde ? Il n’a donc pas assez souffert de l’éloignement ? De votre rupture ? Apparemment il ne pourra jamais choisir, il a besoin de toi, comme des voyages. Il t’aime certainement Solal mais il ne pourra jamais vivre ici, ça complique tout. Cette simple conversation est à un rien de foutre en vrac tout ce que t’as dans la tête, te remettre en question mais tu te rappelles que pour le moment, vous n’êtes même pas ensemble. Pour le moment vous voyez comme deux fugitifs sans trop savoir de quoi l’avenir sera fait. Alors tu ravales ton incompréhension, les milles et une question qui te viennent en tête. Tu te raccroches au présent, le fait qu’il soit là actuellement et que pour le moment les choses vont être comme ça un petit moment encore car avant même de penser à tout ceci, vous allez devoir quitter Adrian et Aeryn et ça c’est le plus long, la plus dure des épreuves qui t’ait été donné de vivre dans ta vie de voir celui que t’aimes dans les bras d’une autre fille, de l’imaginer l’embrasser, dormir entre ses bras la nuit.

- J’imagine bien que tu fais de ton mieux pour que ça aille plus vite, je pense pas une seule seconde que tu profites de la situation hein … Juste c’est difficile pour moi de t’imaginer faire tous ces trucs avec aeryn mais je sais très bien que de le dire ne changera rien… Je rigolais en te disant que ça tenait qu’à toi.

Car il n’est pas le seul à devoir régler des choses, toi aussi tu dois te séparer de celui que t’as utilisé pour noyer ta colère et ta frustration. Tu sais que tu vas briser une amitié, briser un binôme qui fonctionne bien au boulot mais tant pis, c’est le prix à payer. Et surement qu’il doit aussi en souffrir Solal de te voir avec Adrian en attendant, d’apprendre quand il est de retour à New York, voir des photos de vous deux apparaitre issu des paparazades improvisé dans les rues de cette ville. Mais t’as l’impression de souffrir bien plus que lui de la situation. Car t’es possessive, ton deuxième prénom est surement jalousie. Il le sait mieux que personne que cette situation pour toi est la pire chose qui pouvait arriver. Mais tu ne le soules pas pour autant, t’essaie de ne pas lui coller une pression inutile sur les épaules. Tu sais – t’espères – qu’il fait de son mieux pour que ça ne traine pas, tu souris même en lui disant ça.

Et comme preuve de ta bonne foi, tu lui promets que vous finirez par partir tous les deux en voyage. T’as le cœur qui bondit dans ta poitrine en voyant la lueur excité dans ses yeux, tu souris en le regardant se concentrer un instant en réfléchissant à la destination qu’il choisirait pour vos premières vacances. Paris qui sort d’entre ses lippes, car tu as toujours parlé de cette ville lorsque vous étiez ensemble, que tu n’étais pas encore Riley le top model. Paris, uniquement pour toi. L’intention pure de Solal de t’emmener voir cette ville et pas une autre car il y a bien trop de chose que tu n’as pas encore découvert là-bas. Et si ce n’est pas Paris alors une ville où il ne fait pas trop chaud à moins d’y aller en hiver pour des raisons bien plus qu’évidente.

- Va pour Paris ! Mais sache que tu perds des points Pettersen, tu viens de me forcer à faire un deuil  sur certaine destination car j’ai compris qu’on n’ira jamais aux Maldives, à Tahiti et Dubai à cause de la température…

Air penaud que tu prends en lui faisant croire que tu fais une croix sur les destinations aux température haute, juste quelques secondes avant de finalement lui mettre une pichenette dans le bras et te mettre à rire pour dédramatiser la conversation. Et te voilà obligé de regarder l’heure lorsque tu remarques que la nuit commence à tomber. Tu lui proposes de venir mais t’es même pas un peu étonnée quand il te répond que non, ça ne sera pas possible ce soir. Il a des impératifs apparemment, tu devines lesquels et grimace jusqu’à qu’il se mette à s’imaginer que tes amies ne peuvent plus se le voir depuis que vous avez rompus. Tu roules des yeux, pour la douze millième fois aujourd’hui et répond :

- Franchement ? Non, bien évidemment au début on m’a dit qu’il fallait que j’arrête de penser à toi que t’étais pas le bon tout le blabla entre copines mais elles t’ont pas insulté … Pas plus que moi en tout cas …..

Regard en coin que tu lui lances tandis que tu te lèves, car il sait, tout le monde sait que tu peux te montrer virulente lorsque t’es en colère. Alors oui, bien évidemment que t’as mal parlé sur lui, bien évidemment que tu l’as insulté. Mais c’était la rage qui te faisait dire tous ces mots que tu ne pensais pas. Solal qui ne fait pas de commentaire, te demande de le suivre et sans un mot de plus tu fais ce qu’il te dit. La conversation qui se fait alors rare le long du trajet, tu ne sais pas à quoi pense Solal mais toi, t’es rongé par l’angoisse, le regret de ne pas être venu le voir plus tot pour passer encore plus de temps avec lui. Pas le temps de discuter un peu sur le bord du trottoir en attendant qu’un taxi n’arrive qu’il arrive à t’en avoir un – trop vite à ton gout – alors bien évidemment t’essaie de le faire venir avec toi, lui dit que vous pouvez au moins faire la route ensemble, ça sera toujours ça de pris. T’en viens même à user de l’argument qu’il ira plus vite en voiture qu’en transport mais il te maintien que non, qu’il n’a pas besoin de ça pour se balader alors t’hausse les épaules, soupire un coup :

- Bon … Ok, je m’avoue vaincue … Rentre bien alors, fait attention à toi et on se parle par sms quand tu peux ?

Une accolade que vous vous faites, tes bras qui viennent encercler son corps, Solal qui vient juxtaposer ses lèvres contre ta joue avant de te souhaiter une bonne soirée. Tu soupires de devoir le laisser partir mais tu le fais quand même, à contre cœur. Et enfin, tu montes dans ton taxi, dernier sourire triste que tu lui adresses avant de donner l’adresse à laquelle tu dois aller. Et quand tu tournes la tête pour le regarder, il n’est déjà plus là.

Combien de jour ? Combien de semaine ? Tu te demandes combien de temps va encore durer cet enfer.


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