SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Partagez

 

 (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




(LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} - Page 2 Empty
Message Sujet: Re: (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} - Page 2 Empty Dim 12 Jan - 21:56




Very bad trip.
We were on a break.



Tu ne saurais toi même expliquer ce qui vient de se produire dans ton esprit. Ta seule certitude, c'est qu'un truc vient tout juste de sauter pour de bon. C'est la première fois que tu parles à Joanne sur ce ton et que tu lui balances des horreurs en plein visage. Une part de toi est bien consciente du fait que tu vas le regretter vraiment très fort. Pourtant, tu continues encore et toujours. Plus que t'es bien incapable de faire autrement. Parce que tu as souffert en silence beaucoup trop longtemps pour que ça ne finisse pas par t'éclater en plein visage de façon soudaine et brutale. Ce n'est pas si surprenant dans le fond, que tu finisses par exploser de la sorte. Depuis le temps, il fallait plutôt s'y attendre. Il y a un trop plein en toi depuis trop longtemps. Un besoin de tout lâcher. Presque vital. C'était ça où t'autodétruire pour de bon. T'étais en train de prendre ce chemin là. T'étais au bout du tunnel. A croire que t'as besoin d'être sûr que Joanne tombera avec toi. C'est que tu n'as aucune idée de ce qu'elle ressent depuis votre rupture. Elle est constamment froide et mauvaise à ton encontre. A la moindre de tes plaisanteries, elle te rembarre. Sans même se soucier de l'embarras dans lequel elle te met quand elle le fait en publique. Est-elle seulement consciente de l'état dans lequel se trouve ton égo, après plus d'une dizaine d'années à subir humiliation sur humiliation de sa part, devant le reste de votre bande et parfois des personnes qui sont extérieures à celle ci ? Sans doute que non. Sans doute qu'elle ne le sait pas et surtout, qu'elle s'en fiche royalement. Parce qu'elle te donne l'impression de ne plus ressentir grand chose depuis bien longtemps Joanne.

T'es pas tellement surpris de l'entendre nier chacune de tes paroles. Pas surpris qu'elle refuse de simplement admettre qu'elle y est pour quelque chose dans votre rupture et qu'elle y est pour quelque chose dans le flot de mots durs que tu es en train de déverser sur elle. Pour toi, c'est pourtant évident qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Que ce n'est pas sans raison que tu perds le contrôle de cette façon là. Que ça ne peut venir de rien du tout. Tu n'es pas du genre à t'emballer juste comme ça sur un petit coup de colère. Et depuis le temps, elle doit bien le savoir.  Tu n'es pas gratuitement méchant. Ce n'est pas ton genre et ça ne l'a jamais été. Tu ne vois pas bien comment tu pourrais avoir changé du jour au lendemain. Ce n'est pas même le mariage qui te met dans cet état d'affolement qui frôle la crise d'hystérie. Même s'il est vrai que c'est peut-être là le déclencheur de tout ça. Tu paniques parce que tu te sens pris au piège. Tu paniques, parce que t'as la sensation que tu ruinerais sa vie si vous veniez  vraiment à conserver et à maintenir cette folie là, qui consiste à vous marier. Vous n'êtes pas fait pour ça. Et moins encore ensemble. Pour des raisons toutes plus logiques les unes que les autres. Ce n'est pas parce que vous assez su faire fonctionner les choses entre vous, le temps d'un week-end, que tout est arrangé entre vous. Il vous aurait fallut beaucoup plus que ça. A commencer par un week-end de ce genre, dans votre ville d'habitation plutôt. Avec tout ce que ça implique. Son travail, vos potes, les sorties en boîte ou au bar juste tous les deux ou avec le reste de votre bande ...

C'était le cas putain. Je pensais qu'on allait simplement discuter et arranger nos problèmes. Je m'attendais pas à ce que tu restes là à me fixer froidement, les bras croisés. Arrête de faire comme si t'y étais pour rien du tout dans tout ça. Que tu continues de t'emporter, encore et toujours plus. Ce n'est pas tout de suite que tu vas pouvoir te calmer. Tu n'as pas le courage pour ça. Tu n'es pas encore suffisamment revenu à toi surtout.  Tu le feras peut-être une fois que tu seras dans l'avion. Seul. Parce que tu n'as pas la moindre intention de patienter le temps qu'elle se prépare pour aller prendre le vol qui était prévu, en sa compagnie. Parce que tu préfères encore payer une petite fortune pour avoir le vol d'avant, plutôt que de rester en sa compagnie plus longtemps.  T'en as trop sur le coeur et tu risques de culpabiliser, lui demander pardon et la supplier de tout oublier si tu te calmes dans l'avion et qu'elle est à tes côtés. Non, vraiment, tu ne peux prendre ce genre de risque et il est grand temps que tu prennes la fuite. Après tout, elle est habituée à ça de ta part. Elle adorera le dire et le répéter à qui voudra bien l'entendre, comme tu as si merveilleusement bien pris la fuite pour ne pas trop changer de tes bonnes vieilles habitudes. Parce qu'elle n'hésitera pas à en parler autour d'elle. Autour de vous. Elle aime bien ça, te discréditer auprès de vos amis.  Ce que tu n'as jamais trop compris. Mais c'est Joanne. Elle a ce besoin de se victimiser quand il s'agit de vous, que tu ne t'expliques pas du tout. Et que tu ne comprendras certainement jamais.

Il est vrai que tu n'es pas le plus doué quand il s'agit de comprendre les émotions et les réactions d'une personne. Mais elle, c'est un vrai mystère pour toi. Que tu n'as jamais été en mesure d'élucider d'aucune façon que ce soit. Ce n'est pourtant pas faute de le souhaiter parfois. Souvent.  Ce n'est pas faute d'avoir envie de la comprendre pour pouvoir réagir un peu plus en fonction de ce dont elle pourrait avoir besoin pour avoir envie de toi dans sa vie. De t'avoir réellement à ses côtés. Au lieu de ça, tu te contentes de ces étreintes passionnées que vous partagez de façon régulière. Ni plus, ni moins. Aujourd'hui, tu fais le pas de trop en arrière. Celui qui te fait passer de l'autre côté de l'abîme. Celui dans lequel tombe votre relation. L'amour bancale que vous avez un jour été plus ou moins capables de partager tous les deux. Tu le laisses tomber et toi avec. Elle aussi, au vu des larmes qu'elle laisse couler à flots. Sans chercher à les retenir. Ou elle n'y parvient pas du tout. Tu ne saurais le dire. Tu ne penses pas l'avoir déjà vu en larmes de cette façon. Avec cette force là. Et toi t'as plus le droit de me dire ce que je dois faire ou ne pas faire. Que tu lui réponds froidement. Tu refuses d'entendre quoi que ce soit d'autre de sa part. Tu refuses qu'elle tente de te retenir. Parce que tu ne vas pas assumer encore bien longtemps. D'une certaine façon, t'es déjà en train de regretter. Ce que tu ne peux te permettre. Pas après toutes les atrocités que tu viens de lui cracher en plein visage et qui te foutent un mal de ventre démesuré.

T'as un peu de mal à saisir pourquoi ça lui fait tant de mal à Joanne, de te voir t'éloigner et mettre fin à ce que vous avez plus ou moins été ces dernières années. Ce n'est pas comme si elle avait été amoureuse de toi. Si ça avait été le cas, elle n'aurait pas tenté de faire de ta vie un enfer cette dernière décennie, s'il en avait été autrement. Tu ne réagis pas quand elle t'envoie son pull en plein visage. Tu le laisses tomber. Quant à la brosse, tu te contentes de protéger ton visage d'une main. Tu n'as pas la force pour tout ça. Plus la force pour rien d'autre que fuir. Pleurant et hurlant, elle te dit sa façon de penser. Qui n'a évidemment rien de douce. Tu ne peux pas lui en vouloir. Tu peux seulement accepter tout ça. J'suis pas le seul responsable de tout ça. Que tu te contentes de grogner, en attrapant ton sac une fois ta veste sur tes épaules et tes chaussures à tes pieds. Ca suffit Joanne, putain. Tu t'accroches à un mirage. Notre relation c'était y'a une éternité. C'est toi qui rêve d'un putain de mariage de princesse et d'une putain de vie de famille. Alors qu'on sait très bien que j'serai jamais celui qui pourra t'donner tout ça. T'abandonnes finalement la partie quand tu la contournes pour rejoindre la porte à pas rapides. Que tu ouvres à la volée pour quitter la suite. La main sur la poignée, tu t'arrêtes rien que quelques secondes. J'aurais pu être ce type là si t'avais pas à ce point tenue à faire de moi le mec parfait que tu ne mérites même pas. Que tu  craches en guise de conclusion, avant de claquer la porte et t'éloigner sans un regard de plus en arrière.

CODAGE PAR AMATIS



@Joanne De Luca (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} - Page 2 4011222921 (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} - Page 2 725557629
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




(LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} - Page 2 Empty
Message Sujet: Re: (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} - Page 2 Empty Mar 14 Jan - 3:34



very bad trip
Gabriel - Joanne

«Une séparation est pire que la mort : la mort met fin à nos souffrances, la séparation les fait naître» thomas jefferson

Moi aussi comme toutes les gamines je rêvais du grand amour. Celui avec la lettre "A" en capital. Je l'ai trouvé et pendant près de treize ans on s'est cherchés l'un l'autre. Inlassablement. Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis. Puis j'ai eu l'espoir stupide que l'on pourrait se comporter comme des adultes pour une fois. Que l'on pourrait faire preuve de bon sens et de reconnaître l'évidence. J'ai cru que c'était possible, j'ai bien cru qu'on allait y arriver. Parce qu'on s'est aimés pendant deux jours durant. Sans amertume, sans douleurs.


Evidemment que t'es pas une bonne personne. T'as jamais prétendu être quelqu'un de bien, jamais. Parce que t'es abîmée, cassée, déglinguée. Qu'il y a un truc qui tourne en toi et ce depuis bien longtemps. Parce que t'as vingt-huit ans mais t'as très clairement l'impression d'avoir déjà le double de casseroles à tes pieds. T'as beau essayer d'être quelqu'un de bien, moins sur la défensive et plus sociale. Mais c'est pas toi. Parce que toi Joanne tu as d'épaisses et larges défenses. Parce que tu blesses avant d'être blessée, c'est là ta meilleure arme. Parce que t'en as que trop mangé dans la gueule, parce que tu sais que t'es loin d'être si forte et si impressionnante que t'essaies de t'en donner l'air. Ce n'est pas le cas. T'es faiblarde, trop sentimentale malgré le nombre de fois où tu t'es faite la leçon en te sermonnant de tes sensibleries. Si seulement t'avais été réellement forte, tu aurais laissé partir Gabriel il y a de ça dix ans. Tu ne lui aurais pas laissé la possibilité de revenir dans ta vie. Parce qu'avec lui tu as eu le droit au pire des rappels possibles. Chaque personne que tu t'autorises à aimer est une personne que tu t'autorises à perdre. Parce que tu n'en vaut pas la chandelle, que les gens ne restent jamais près de toi. Ils te fuient comme le choléra, ils fuient pour leurs vies. J'avais pas la force de t'abandonner Gaby, je ne l'ai jamais eu. J'en suis toujours incapable maintenant. T'en vas pas, me laisses pas. Pas après ce weekend, pitié.

Tu prends et tu prends encore. Il n'y a rien que tu puisses faire d'autres. Les mots de Gab sont assassins, te visent en plein myocarde et ces enfoirés ne ratent aucunement leur cible. T'encaisses et t'encaisses, les larmes dévalant ton visages en grand nombre. Tout ton corps te fait souffrir mais ce n'est rien comparé à ce déchirement que tu ressens à l'intérieur à chaque accusation que ton compagnon de voyage peut bien te faire. Il te crache son venin au visage sans réfléchir aux conséquences. La gratuité la plus possible, un côté mauvais que tu ne lui connaissais pas. En rien. Parce que c'est toi la froideur glaciaire, c'est toi l'handicapée du sentiment notoire. Tu te le manges en plein visage au passage, lorsque le tatoué te remet votre rupture sur le tapis. "Qu'est-ce que tu voulais que je dise hein? Tu ne m'as pas demandé mon avis! T'as continué de parler et parler comme un moulin à paroles avec la fine conclusion que le meilleur choix c'était pour toi de me laisser!" Ta voix se brise alors que tu tentes tant bien que mal de lui rappeler la scène. T'étais prête à t'excuser, à lui concéder que cette dispute de merde c'était ta faute et que tu t'étais emportée pour rien. Au lieu de ça tu t'es contentée de te taire et d'écouter à quel point votre couple était bancal et qu'il n'était pas viable. Alors tu t'es enfuie. Loin de lui pour t'écrouler. Pour préserver ton ego, le peu de fierté qui pouvait bien te rester. T'étais incapable de lui faire face, de supporter ses yeux absents sur toi comme si il n'en avait rien à foutre que d'être là. Aucune envie de se battre ni de sauver son couple. L'abandon facile. Ce jour là tu m'as brisée pour la première fois Gabriel. Lorsque tu as décidé que nous n'en valions pas la peine. Que JE n'en valais pas la peine. Que j'étais indigne de ta personne, ne la méritant pas.

Ton pouls s'accélère, tes tempes te lancent d'une force phénoménale. T'es juste prise de court. Il n'y a rien qui ne semble être en ton pouvoir pour le raisonner. Ton amour peut aller se faire foutre, ton changement de comportement peut aller voir ailleurs s'il y est. Tes espoirs se sont jetés sous un train et ta fierté est passée sous un bus. T'es tout incapable de trouver les mots, ils sont bloqués dans ta gorge. Refusent de sortir si c'est pour se retrouver détournés de leurs sens et utilisés contre toi par l'encré aussi injuste que vengeur. Tu balbuties quelques mots cela-dit, alors que tu l'observes peu à peu finir de s'habiller et de rassembler ses affaires. Parce qu'il veut s'en aller, parce que t'arriveras jamais à le rattraper Joanne. Il est encore à quelques mètres de toi pourtant il te semble si loin. Inaccessible. Inatteignable. Peu importe ta bonne volonté, peu importe les efforts que tu pourrais apporter. Tu peux lire son dégoût pour toi dans l'ombre de son regard, tu peux le sentir à la façon dont il enchaîne coups après coups sans même faire attention au bruit de ton cœur qui se déchire encore et encore à chaque vacherie qu'il te balance tout à fait gratuitement. Mais tu perds clairement tes moyens, t'es désespérée Jo. Parce qu'il ne vaut pas mieux que tous les autres, parce que lui aussi il te tourne le dos après t'avoir fait rêver. Après t'avoir fait sentir à ta place. C'est ton pull qui vole tout contre lui, s'enchaînant de ta brosse à cheveux qu'il semble éviter alors que tu perds toi aussi contrôle. Plus rien n'a de sens, tout se mélange dans ta tête. Désespoir, haine, tristesse. Alors toi aussi tu peux crier, toi aussi tu peux montrer ton mécontentement. Parce que ce putain de mariage c'est votre faute à tous les deux et pas seulement la tienne. Parce que t'es pas la seule coupable à cette connerie monumentale. Mais rien n'y fait pas vrai Gab? Rien ne saura t'apaiser, te faire changer d'avis. T'es bien décidé, résigné à me laisser derrière toi. Je t'en prie, dis moi ce que je dois faire. La moindre de tes exigences. S'il te plaît, tu peux pas nous faire ça.

"Je serais la coupable si tu veux, tout ce que tu voudras mais je t'en prie t'en vas pas." T'essaies de te mettre au milieu de son chemin. Tu peux pas le laisser s'en aller. Pas comme ça. Pas après ça. Pas après une telle magie, un si joli rapprochement. Si spontané. Tu peux pas accepté que tout cela n'ait été qu'un mirage. Une illusion. Tu ne veux pas te résoudre à t'être trompée toi qui étais persuadée que vous pourriez très bien arriver à vous retrouver pleinement et plus encore. Ta voix ne manque pas de s’érailler. Se brise aussi facilement que ton palpitant à l'agonie. Tes jambes flagellent, ta poitrine est agitée de sanglots ressemblant très fortement à des soubresauts violents. Il prend son sac une fois bouclé, enfile sa veste sur ses épaules. "Pitié, restes je suis sûre qu'on peut arranger ça.. T'peux pas.. T'peux pas me laisser là." Tu pleures à chaudes larmes, manquant très clairement de glamour. Mais à quoi doit-on ressembler quand notre cœur se brise? Mais il t'arrête très clairement. Coupe tes derniers espoirs maigres que de le voir rester. Le désespoir s'entend aux plaintes d'animal blessé que tu peux émettre. Il finit par te contourner sans un regard, bien décidé à ne pas t'offrir la moindre œillade qui soit. Alors c'est comme ça? C'est tout? C'est comme ça que vous allez terminer? Sur un mariage alcoolisé et des saloperies balancées bien imbibées elles aussi? Tout ça c'était que du vent? Une façon de passer le temps? Tu te retournes, incapable d'ajouter quoi que ce soit. C'est tout ton monde qui s'effondre. "Si tu l'fais pas pour moi fais le pour nous, s'il te plaît. Je suis désolée je..." Mais t'auras beau essayer encore et encore sa décision semble bien prise. Ce sont les treize dernières années de ta vie qui partent en fumée. Cendres encore chaudes offertes aux quatre vents. C'est donc comme ça Gaby? T'as rien d'autres à dire? Tu vas te contenter d'un regard mauvais comme cadeau d'adieu et reprendre ta route vers New-York?

La conclusion qu'il te balance au visage comme une bombe te glace le sang. La porte se claque derrière lui sans perdre de temps en guise de point final à tout ça. Tu restes immobiles, quelques secondes. Totalement décontenancée, sonnée au possible. Tes jambes finissent par lâcher et c'est une plainte d'agonie qui s'échappe de ta poitrine pour vibrer dans ta gorge. Les vannes se sont brisées, tes larmes redoublent et tes frissons se veulent plus violents les uns que les autres. Tu ne le mérites pas. Tu ne mérites rien Joanne si ce n'est la misère dans laquelle tu baignes actuellement. T'es une abrutie, une égoïste, une garce au cœur en miettes. T'es d'la pire espèce qui soit, une crasse. Tout ça, c'est mérité. C'est le karma, le putain de retour de bâton que tu te manges en pleine gueule juste ce qu'il faut pour te briser. Pour éteindre la lumière et te replonger directement dans les bras de tes démons et insécurités. Parce que tu les sens, venir te dévorer les entrailles actuellement. Tes yeux tombent sur ta brosse à quelque centimètres de toi. Sans vraiment réfléchir tu la saisis sans la moindre douceur pour l'envoyer voler dans le décor. Ainsi qu'une bouteille vide gisant sur le sol et un verre dont tu vides le contenu d'une traite. L'alcool te brûle l’œsophage mais bordel que cette brûlure familière te rassure. Parce qu'elle sera toujours là, que l'ivresse ne te quittera pas elle. Tu tentes de te relever sur tes deux jambes, trébuches tant ton équilibre semble compromis. D'un geste de bras désinvolte, t'essuies les perles salées ornant tes joues rougies. On frappe à la porte, t'as pas vraiment le temps de dire quoi que ce soit qu'une voix familière s'en vient dans ton dos. "Oh Joanne..." T'oses pas te retourner. Tu peux pas faire face à Mira. Pas maintenant. Pas alors que t'es vulnérable comme jamais. T'entends ses pas derrière toi tant ils résonnent dans ta caboche. Sa voix reprend mais tu n'entends pas les mots. Ça n'a pas d'importance.

Car c'est terminé.
Alors plus rien ne compte.
Plus rien n'est grave.




(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} - Page 2 3794924939  


@Gabriel Dixon   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} - Page 2 725557629 (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} - Page 2 1031454334
Revenir en haut Aller en bas
 
(LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)
» LAS VEGAS - BAD TRIP
» I'm searching for a remedy {Joaniel}
» Very bad trip {Rex & Kenny}
» boys fall for me cause i trip them. (carmen)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #13 et #14 :: RPS
-
Sauter vers: