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 (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}

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Message Sujet: (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} Empty Dim 5 Jan - 18:58




Very bad trip.
We were on a break.



C'est une douleur lancinante qui te traverse le crâne, qui te tire du sommeil.
C'est une nausée fulgurante qui te pousse à te redresser.
Trop vivement.
Tu geins de douleur en portant tes paumes à tes tempes dans l'espoir vain d'atténuer cette sensation insupportable.


Tant bien que mal, tu te redresses davantage pour te mettre en position assise. Et pour découvrir l'étendu du bordel qui t'entoure. A ce niveau là, ce n'est plus réellement de bordel dont il s'agit. Mais de bien pire encore. La chambre ne ressemble plus à une chambre. Du tout. Le matelas sur lequel tu reposes n'es plus sur son sommier. Son drap housse traîne étalé sur le sol et semble servir de nappe pour pique-nique alors que dessus, traînent un tas d'aliments plus ou moins reconnaissables. Tu n'as vraiment pas envie d'en voir plus. Mais ton regard est quand même en train de traîner ici et là. Pour constater toujours plus le chantier que vous avez mis là dedans. Et le pire dans tout ça, c'est que tu ne gardes pas le moindre souvenir de cette nuit toute entière. Mais au vu des bouteilles vides qui traînent dans tous les coins, vous avez bu. Énormément, beaucoup trop, démesurément bu. En témoigne également la nausée qui t'offre quelques sueurs froides et qui fait perler quelques gouttes salées à tes tempes. Finalement ton regard se pose sur la belle endormir à tes côtés. A certains endroits stratégiques de son corps, sa peau de porcelaine est recouverte de marques plus ou moins bleutées. De toute évidence, vous n'avez pas fait que boire. Sans trop de surprise à vrai dire. Quant à toi, plus tu retrouves ta pleine conscience, plus tu réalises les douleurs autres que celle qui continue de te vriller le cerveau. Tu les sens les lacérations sur ta peau qui te confirment que Joanne n'a pas été en restes et s'est largement vengée sur toi.

Tu resterais bien là pour prendre tranquillement le temps de la contempler ou, à défaut, pour la réveiller et voir avec elle ce que vous allez bien pouvoir faire du bordel que vous avez mis dans cette pièce. Mais ton corps te trahit et t'obliges à te lever et à filer dans la salle d'eau en un rien de temps. T'as tout juste le temps de te pencher au dessus des toilettes, que tu libères le trop plein que ton corps n'a pu supporter. Tu jures, pestes, râles de douleur mais achèves au moins de te soulager un tant soit peu. Pas de quoi calmer la douleur qui continue de te vriller le crâne, certes. Mais un bon début quand même. C'est en te penchant au dessus du lavabo pour t'asperger le visage d'eau, que tu croises ton téléphone. Qui t'indique l'heure bien avancée. Tu jures encore mais prends quand même le temps de te laver les dents et de prendre une douche rapide, avant de rejoindre Joanne dans la pièce, un verre d'eau à la main. Toujours le mal de crâne mais un peu moins la sensation de flotter et de tanguer dangereusement. Joanne ? Que tu tentes de la réveiller en posant le verre sur la table de nuit. Pas trop loin d'elle pour qu'il soit atteignable si elle parvient, à son tour, à sortir de son sommeil qui te semble bien profond. Joanne ? Seconde tentative alors que tu cherches bêtement tes fringues dans le bazar ambiant. Ce qui semble être une tâche pour le moins compliquée et périlleuse. Tu ne manques pas de glisser en flanquant le pied dans ce qui semblait être un gâteau.

Tu jures encore, tu jures non stop. Alors que tu sens battre ton coeur dans tes tempes et ton cerveau vibrer dans ton crâne. T'aurais mieux fait de penser à ramener des médoc pour le cas où une cuite de ce genre venait à te prendre par surprise. Mais tu penses jamais à grand chose Gabriel. T'es toujours tellement dans l'instant présent. Et là, t'as été bien trop occupé à te réjouir à l'idée de ce week-end avec Joanne, pour être capable de penser à quoi que ce soit. Tu voulais juste profiter un maximum. Tu ne pensais pas aux possibles conséquences. Tu ne pensais surtout pas boire autant. Joanne ? A mon avis on f'rait mieux de ranger un peu avant d'rendre la suite. Que tu marmonnes tant bien que mal, quand tu l'entends remuer. Et, tu l'espères, commencer à émerger quelque peu. Toi, tu viens enfin de mettre la main sur un boxer et un jean que tu as vite d'enfiler. Tu prends ensuite le temps de souffler un bon coup. C'est ça ou faire un second tour au dessus des chiottes. Ce qui pourrait bien te coûter un surplus d'énergie que tu ne penses pas le moins du monde avoir encore en stock. Nouvelles gouttes de sueur, tu ouvres la fenêtre en grand pour tenter de trouver un peu d'air frais à l'extérieur. Mais Las Vegas n'a pas grand chose de ce genre à t'offrir. Et surtout pas à cette heure avancée de la journée, avec le soleil bien haut dans le ciel. Il te faut prendre le temps d'inspirer et expirer longuement, avant de parvenir à pivoter de nouveau pour reporter toute ton attention sur Joanne. J'ai aucune idée d'c'qu'on a foutu cette nuit p'tain. Que tu parviens, non sans mal, à cracher alors que tu continues de lutter de toutes tes forces contre la nausée. Tu n'es pas bien certain que les souvenirs soient si importants que ça, à ce stade là.

Tout ce qu t'espères, c'est que vous n'avez pas répandu tout ce bordel, de partout où vous êtes allés. Tu te souviens que vous avez commencé à boire en vous rendant au casino. Et que vous avez ensuite échoués dans un bar pour continuer. Entre deux étreintes que vous vous êtes offertes dans les toilettes. Impossible de te rappeler si le bar se trouvait dans l'hôtel, dans le casino, ou carrément ailleurs en ville. De même pour les fameuses toilettes. La seule certitude, c'est que vous avez beaucoup trop bu pour que le réveil soit supportable. T'es carrément en galère alors que ton estomac a tout l'air de vouloir se venger. A se tortiller dans tous les sens pour se lamenter toujours plus et te reprocher ce que tu lui as fait. Tu ne le comprends que trop bien. Toi aussi tu t'en veux un peu. D'autant plus que tu n'es pas du genre à boire autant d'ordinaire. T'as bien trop peur de toutes les confessions que tu pourrais éventuellement faire, sous le coup de l'ivresse. De tout ce que tu pourrais bien révéler de toi. Forcément trop. Personne ne te connait vraiment et pour le bien de tout le monde, il est préférable que ça reste ainsi. Pour des raisons qui te paraissent évidentes à toi. Y'a un verre à côté d'toi si tu veux. Que tu trouves quand même, encore, la force de souffler. Alors que t'es également, au passage, en train de craindre les souvenirs qu'elle pourrait elle même avoir gardé de cette nuit tout entière. C'est idiot. Tu le sais. Et tu t'en veux un peu pour ça. Tu devrais plutôt t'inquiéter de savoir si elle est dans le même état physique que toi. A savoir, déplorable. Et l'idée de devoir prendre l'avion en te trouvant dans cet état, ne te dit franchement rien qui vaille et ne te plait absolument pas. Ca va être un pur calvaire, ni plus ni moins. Et surtout, le trajet retour sera nettement moins amusant que le trajet pour venir. Pour des raisons évidentes. Le retour à la réalité va être au moins aussi difficile que ce réveil dans un piteux état, au milieu d'un bordel sans nom.

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Message Sujet: Re: (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} Empty Lun 6 Jan - 6:54



very bad trip
Gabriel - Joanne

«Une séparation est pire que la mort : la mort met fin à nos souffrances, la séparation les fait naître» thomas jefferson
C'est doux, c'est comme un rêve. Il y a sa main dans la tienne, son sourire qui ne quitte pas son visage. Tes yeux sont rivés sur lui, tu l'bouffes du regard. T'es bonne qu'à ça de toute façon. Parce que tu t'en es rendue compte Joanne pas vrai? C'est pas une connerie. C'est bien vrai. T'es amoureuse. Ça crève les yeux, même les tiens. Tu peux le voir maintenant. T'aimerais pouvoir lui dire, mais lorsque t'ouvres la bouche les mots ne sortent pas. Tu t'étrangles à force d'essayer, t'en griffes comme pour te libérer d'une invisible étreinte. Mais rien y fait. Tu sombres. Et petit à petit, la lumière s'éteint.

Lorsque tu ouvres les yeux, ton crâne vibre avec une force de tous les diables. Si bien que tes paupières se referment aussitôt et un grognement sonore se fait entendre. Ton mauvais rêve s'évapore petit à petit, mais faut dire que la réalité ne te fait pas bien plus envie. Les draps dans lesquels tu reposes sont chauds, trop. T'as l'impression de cuire comme si t'étais dans un four mais dès lorsque tu t'en défais, ta peau se met à frissonner. Ton épiderme s’électrise douloureusement, juste de quoi te faire saisir avec fermeté les draps drôlement humides. T'ignores si t'as de la fièvre ou bien si vous avez tous les deux rendu l'âme cette nuit mais tu ne te sens clairement pas bien. Puis faudrait que quelqu'un te dise pourquoi ta tête te fait si mal bordel que quelqu'un baisse la luminosité du soleil parce que là c'est tout bonnement pas supportable. Tu grondes, ton corps endolorit attrapant un oreiller pour te le coller contre ta chevelure de feu toute emmêlée. Pourquoi t'entends les choses de façon décuplée? Pourquoi t'as l'impression que le monde tangue autour de toi comme si t'étais à bord d'un putain de rafiot? T'as aucune idée de ce qu'il peut bien se passer, mais les choses sont clairement difficiles pour l'instant. Sans oublier cette voix masculine que tu connais si bien tentant de te tirer avec force des bras de Morphée. Mais pourquoi tu fais ça Gaby tu vois pas que la position latérale de sécurité est-ce qu'il y a de mieux pour moi là? Bordel qu'est-ce qu'on a fait cette nuit? T'as voulu essayer la lobotomie c'est ça?

T'es pas du genre grognon au réveil, mais là c'est une toute autre paire de manches. T'as clairement l'impression d'être passée sous un bus, un train, d'avoir été jetée d'un avion et d'avoir été repassée sous un rouleau compresseur. Rien que ça. Et d'où elle vient cette sensibilité auditive?! T'as sacrément dû abuser sur la picole hier soir pour te retrouver dans un tel état. Tu tiens bien l'alcool pourtant, mieux que certains des gars de la bande sans donner de noms. Mais t'as tellement l'habitude de te perdre dans le whisky que ce dernier ne te fait plus vraiment d'effet. Généralement, la terre tourne pas autant lorsque tu t'éveilles. Au pire tu te tapes une migraine de mort, mais de là à avoir le cerveau liquéfié et le cœur au bord des lèvres non faut dire que tu t'es pas sentie aussi mal depuis très très longtemps. T'aimerais vraiment que les battements de ton palpitant cessent de s'exciter autant au passage, ça serait plutôt sympa. Mais rien n'y fait. T'as beau essayer de respirer lentement, de fermer les yeux et de resombrer dans le sommeil rien n'y fait. La nausée est trop forte et tu ne calcules très clairement pas grand chose. T'entends qu'un verre d'eau se trouve à proximité, il ne t'en faut pas plus pour te pousser à te redresser avec toutes les complications du monde. Tu fais tout valdinguer sur ton passage. Coussins, couettes alors que tu t'assieds enfin, la mine pâle et légèrement verdâtre. T'aurais pas dû te relever si vite, si bien que des paillettes se mettent à danser devant tes prunelles qui tentent tant bien que mal de se faire à la luminosité bien trop éclatante de votre suite d'hôtel. Nouveau grondement. T'es pas capable d'aligner un mot ou quoi que ce soit. Tu te contentes de laisser ta main valdinguer contre la table de chevet non loin. Merci, pour le verre d'eau Gabriel. Même si j'suis franchement pas en capacité d'te l'articuler.

Il y a ta vue qui s'ajuste secondes après secondes. C'est contrariant, douloureux mais tu te fais rapidement à la scène de chaos s'offrant à toi. Putain mais qu'est-ce que vous avez bien pu branler tous les deux la nuit dernière pour foutre un bordel pareil? T'es incapable de te souvenir de quoi que ce soit, t'as bien trop le système nerveux en ébullition pour ça. Ta matière grise ne demande qu'à s'échapper par tes oreilles alors retracer le parcours de votre nuitée d'enfer ne te semble pas être ta pré-occupation première. D'abord soulager ton gosier, ensuite t'aviseras. Surtout en fonction d'ton estomac. Tes phalanges tatillonnent avec maladresse. Manquent de peu de renverser le verre frais contre lequel elles viennent taper. Mais tu sauves le coup et le portes difficilement à tes lèvres gercées. Ta bouche est sèche, ta gorge est sèche. Tu manques très clairement de te momifier à cause d'absence d'eau dans ton organisme si les choses continuent à ce train là. Tu te soulages sans plus attendre, avalant de longues rasades de flotte pour hydrater tout ça. Tu regardes un peu le bordel environnant et cette fois tu fais attention en reposant le verre vide contre le bois non loin de toi. Tes doigts flirtent un cliché, comme un polaroid retourné. Intriguée et surtout en quêtes d'indices quant au déroulement de ta soirée tu viens saisir le papier glacé entre tes doigts fins. Franchement ça peut pas être si terrible que ça pas vrai Gab? Au pire c'est quoi, toi qui me tiens les cheveux pendant que je vomis mes tripes dans un pot de fleurs? Toi à moitié dénudé dans une partie de strip-poker illégale?

Tu retournes le cliché et là t'es aussi désemparée qu'une biche à une fraction de seconde de se faire percuter par un camion sur l'autoroute. Un battement de cœur manque de te faire tourner de l’œil, ta trachée se resserre de façon dangereuse. La panique te gagne, tu tentes tant bien que mal de te défaire de ce lit duquel tu chûtes maladroitement. Dans des mouvements brusques, c'est sur le sol que tu t'écrases. Grondement de douleur s'échappant de ta poitrine alors que tu relèves avec difficulté. Tu te traînes ensuite jusqu'à la salle de bain dans une suite de rapides enjambées, vraisemblablement sur le point d'être réellement malade. L'envie de vomir est bien trop forte et tu vides le contenu de ton estomac au dessus des toilettes, à genoux contre le sol en tentant de retenir tes mèches défaites d'une main. Ton œsophage te brûle, tes yeux se perlent de larmes salées tant cela te fait mal. Mais putain qu'est-ce qu'il vous a prit de faire une chose pareille?! Dans un élan de panique, tu regardes ta main gauche. Désespérée. Non c'est pas vrai. Vous n'avez pas osé. T'as pas le temps de t’apitoyer sur ton sort qu'une nouvelle secousse vient agiter ton corps. Il te faut plusieurs longues minutes avant de ressortir de cette foutue salle d'eau. Tu titubes jusqu'au matelas, évitant le bordel environnant. Tu manques de glisser sur un pan de robe totalement déchiré. Un coup d’œil à ta peau suffit à te laisser apercevoir quelques tâches bleutées ici ou là. Pas de doutes Gaby, on a merdé sur toute la ligne.

Lorsque tu rejoins à nouveau le matelas tu t'enroules dans la paire de draps afin de recouvrir ton corps agité de soubresauts. Tu douilles sacrément, tu crèves de froid si bien que ta mâchoire claque de façon frénétique. T'es incapable de contrôler quoi que ce soit, ton propre corps ne te répond même plus. "Qu'est-ce qu'on a fait..." Qu't'arrives enfin à aligner. Ton filet de voix est éraillé, faible. Tout ce qu'il y a de plus mal assuré. Tu paniques très clairement alors que les choses te reviennent petit à petit. Comme des bribes de souvenirs, flashs alcoolisés. Il y a eu le casino, puis le bar. Puis un autre bar en ville et ses toilettes pour une partie de jambes en l'air. Une autre partie, mais de billard cette fois-ci. Des plus suggestives, surtout que t'es foutue pas douée. Vous êtes sortis puis vous êtes tombés sur ce couple tout aussi ivre que vous fraîchement marié. "Bordel c'est eux qui nous ont dit que ça serait drôle." Ouais fin merci pour le réveil en tous les cas. T'as de nouveau envie de rendre l'âme alors que t'es éveillée depuis quoi, cinq minutes? Dix tout au plus? Tu te déplaces difficilement jusqu'à ramasser le cliché tombé au sol. Gab lui ne semble pas plus concerné par ta panique soudaine alors qu'à moitié habillé ce dernier semble plus pré-occupé par l'état de la chambre que vos idées de génies de la nuit passée. Ton cul rejoignant le bazar jonchant contre la moquette, tu tends le polaroid en direction de ton tatoué. Le tien, au sens officiel du terme. "J'crois que... J'crois qu'on est genre... Mari et femme." T'aurais jamais pensé dire ça un jour et comme quoi faut jamais dire jamais pas vrai? Car l'anneau à mon doigt et cette photo où on est tous les deux à s'embrasser devant un autel en compagnie d'Elvis semble confirmer ce foutu dicton. Mais ça t'as pas franchement l'air de t'en souvenir non plus, pas vrai Gabriel?

(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} 3794924939  


@Gabriel Dixon   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} 725557629 (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} 1031454334
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Message Sujet: Re: (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} Empty Lun 6 Jan - 20:16




Very bad trip.
We were on a break.



Trou noir. Plus le moindre petit souvenir de la nuit qui s'est achevée il y a un paquet d'heures maintenant, compte tenu du fait que le soleil soit bien haut dans le ciel désormais. Pas même des flash. Pas même des bribes de souvenirs. Ni de rappels de sensations ou d'émotions que t'aurais pu découvrir au cours de ces heures qui sont passées à la trappe. T'aimerais pourtant. Ne serait-ce que pour comprendre le bordel monstre qui règne dans la suite que vous occupez depuis deux jours maintenant. Vous vous êtes certainement bien amusés tous les deux. Et de tout un tas de façons plus ou moins dingues et inattendues. Vous vous êtes amusés et pourtant, aucun souvenir. C'est dommage. Et en même temps, une part presque sérieuse que tu ne connais pas si bien que ça en toi, s'inquiète de ce que vous avez réellement pu faire. Sans doute un tas de conneries. Ce n'est pas en étant gentils et innocents que vous avez pu tout retourner de la sorte. Pour toi, ça ne fait aucun doute. Tu ne sais pas si tu vas parvenir à réveiller ta mémoire ou non. Tu ne sais même pas si tu veux essayer. Il ne faudrait quand même pas épuiser ton cerveau plus encore. Il est déjà sans dessus dessous. A l'image du reste de ton être à vrai dire. T'as le coeur au bord des lèvres et l'estomac tordu d'une bien drôle de façon. T'es sonné par le trop plein d'alcool évident que tu as ingurgité au cours des dernières heures. Si ça ne tenait qu'à toi, tu resterais étendu sur le matelas échoué au sol, tout le reste de la journée. Histoire de te remettre un tant soit peu en ne poussant pas trop sur le peu d'énergie que tu as en stock.

Mais ça ne tient pas qu'à toi justement. Vous vous trouvez dans une suite luxueuse qui ne ressemble plus à rien désormais, à des milliers de kilomètres de chez vous. C'est que vous avez un avion à prendre dans la journée, pour rentrer sur New-York. Et qu'en attendant d'y être, il vous faudra certainement faire un peu de rangement. Histoire de ne pas vous voir facturer tout ce bordel. T'es presque honteux à l'idée de laisser un endroit de luxe dans un tel état. Tu ne l'envisages donc vraiment pas dans l'immédiat. Ce n'est pas ton genre. Aussi immature et puéril que tu puisses l'être. T'es encore en mesure de ne pas franchir les limites et de rester aussi respectueux que possible d'autrui. T'y penses à ces femmes de ménage qui vont devoir mettre les pieds là dedans. Alors c'est hors de question de laisser tout ça en l'état. Quitte à rater ton avion pour en prendre un autre un peu plus tard. Parce que tu n'as aucune obligation professionnelle toi. Ce n'est pas comme Joanne qui a un commerce à faire tourner. Tu te doutes qu'elle ne peut se permettre de remettre à plus tard son retour. Et Joanne justement, commence tout juste à quitter son sommeil. Pour revenir, tant bien que mal, dans la réalité. C'est à son tour de prendre le temps d'observer la pièce dans laquelle vous vous trouvez et de réaliser le bordel incroyable que vous y avez mis. Tu la regardes faire. Et lis dans l'expression de son visage et dans son regard, le même choc que tu as toi même pu ressentir quelques minutes plus tôt. Rien d'étonnant là dedans. Difficile d'imaginer que vous ayez fait tout ça juste tous les deux. Et en même temps, t'espères que vous n'étiez que tous les deux. Tu te doutes du genre d'activités auxquelles vous avez bien pu vous adonner ensemble.

Elle se redresse enfin tout à fait pour attraper le verre d'eau que tu as pris le soin de lui préparer et de placer à sa portée. Pendant ce temps, tu récupères et enfiles un tee shirt. Et entreprends, tant bien que mal, de filer à la recherche de tous tes autres vêtements et de ta valise pour y fourrer un maximum de choses. Tu ne prends pas la peine de plier. Ce qui risque de poser problème au moment où tu voudras la refermer cette fameuse valise. Mais tu ne te soucies pas encore de ça. D'abord, retirer du bordel général ce qui est à toi pour y voir un peu plus clair. Juste un peu. Parce que la majorité de ce qui traîne ici et là, n'est ni à elle, ni à toi. Tu te forces à te concentrer et à remuer. Si tu t'arrêtes, tu crèves. Ou quelque chose dans le genre. T'es pas certain mais tu sais que si tu t'étales sur le matelas, tu ne t'en relèveras pas de si tôt. Et il sera alors trop tard. Joanne faut qu'on range un peu. Que tu tentes mollement, en cherchant désormais un sac dans lequel fourrer tous les trucs qui finiront dans les poubelles dans l'hôtel. A côté du sac, tu réunis les bouteilles d'alcool vides. Dans la foulée, tu réalises que vous avez vidé le mini bar. Vous devez sans doute vous estimer heureux de n'avoir pas terminé votre course aux urgences avec tout ce que vous avez semblé boire. Un vrai petit miracle. Un miracle aussi, que vous vous soyez réveillés là, dans votre suite. Et non pas dans un quelconque endroit miteux, glauque et terrifiant de Las Vegas.

T'entends à peine la voix de Joanne dans ton dos, tant elle est faible. Tu ne te retournes pas pour autant. Tu te contentes d'un "hein ?" peu concentré alors que tu continues de te remuer comme un beau diable. Tu fous tes dernières forces dans la bataille. En espérant que bientôt, elle aussi parviendra à se lever pour aller prendre une douche qui lui offrira un semblant de bien être, avant qu'elle ne puisse t'aider à faire un peu de rangement. Tu l'espères en tout cas, qu'elle va parvenir à se lever, à respirer un bon coup et à venir te filer un coup de main. Quitte à aller se vider l'estomac pour aller au delà de la nausée qui doit certainement la prendre aussi fort que toi. Et qui continues d'ailleurs de jouer à cache cache avec ton corps. D'quoi tu parles ? A vrai dire, tu n'es qu'à moitié intéressé par la conversation. Il faut dire qu'elle semble être aussi désireuse de se rappeler de toute la nuit dernière, que toi tu es désireux de faire un vrai rangement digne de ce nom dans l'ensemble de la suite. A chacun ses priorités de toute évidence. Pour autant, tu ne fais rien pour la brusquer. Tu n'as pas envie et tu n'as pas la force, de te lancer dans un semblant de dispute avec elle. Et ce serait dommage de tout foutre en l'air maintenant, après ce week-end de pure perfection que vous avez partagé tous les deux. Parce que ça ne fait aucun doute que vous vous êtes réellement amusés cette nuit. Sans doute même beaucoup trop. C'est ce que te gueule le bazar qui vous entoure et dans lequel vous pourriez bien vous perdre tous les deux. T'as un petit sursaut qui t'arrache un grognement de douleur dans la foulée, quand Joanne file en catimini dans la salle de bain. T'es désolé de la savoir aussi mal en point que toi. Mais d'une certaine façon, vous l'avez bien cherché celle là.

Enfin, ton regard se porte de nouveau sur elle quand elle se déplace pour se rapprocher de toi et te tendre un polaroid. Tu le prends sans hésitation aucune. Et le temps que tes yeux se posent dessus, elle a repris la parole pour te faire une annonce de la plus haute ... Importance ... C'est des conneries p'tain. Que tu jures déjà en regardant très sérieusement la photo. Comme si tu t'attendais à y découvrir qu'il s'agit effectivement d'une plaisanterie. Mais ton regard se porte sur la main de Joanne. Avant de se porter à la tienne. Tu te disais bien qu'il y avait un truc qui te gênait là. Alors comme si elle te brûlait, tu retires l'alliance que tu fais échouer dans ta paume chaude. Pour lui offrir un regard des plus dubitatifs. C'est. Quoi. Ces. Conneries ? Que tu commences déjà à t'agacer. La panique elle même arrive et s'en mêle / s'emmêle. Retour de la sueur froide. Tu portes le dos de ta main libre à ton front pour essuyer les gouttes qui y perlent toujours. C'est quoi ces conneries Joanne ? Tu te sens pris au piège. Enfermé en cage. Barreaux enchaînés. Chaîne cadenassée. Tu paniques. Et ton instinct de survie fait que t'en veux de façon immédiate à Joanne. T'as le temps de t'imaginer qu'elle avait tout prévu. Tout organisé. C'est idiot et tu le sais. Au fond de toi. A la surface, y'a que de la connerie. Vous ne pouvez pas avoir fait une telle connerie. Pas après treize ans à vous tourner autour comme vous l'avez fait. Vous n'aviez pas le droit de vous marier sans vous en rendre compte, comme deux cons. Tu t'en veux, tu lui en veux. Tu te détestes. Toujours un peu plus. Et t'as la sensation que c'est un peu de la faute de Joanne elle même, si aujourd'hui en particulier tu te détestes aussi fort. Ton poing se ferme autour de l'année. Se serre. Fort. Tu pourrais le balancer à travers la pièce mais tu tiens quand même à récupérer le fric que vous avez sortis pour les acheter. On va faire annuler ça. Et vite.

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Message Sujet: Re: (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} Empty Mar 7 Jan - 19:35



very bad trip
Gabriel - Joanne

«Une séparation est pire que la mort : la mort met fin à nos souffrances, la séparation les fait naître» thomas jefferson
Foutue curiosité. A la base, tu voulais juste profiter du verre d'eau fraîche gentiment préparé par Gabriel. T'étais juste sensée boire un coup et ta nausée devait se calmer. Au lieu de ça t'as été intriguée par un putain de polaroid retourné à la con. Ta tête te fait un mal de chien Joanne, t'as l'impression que ta matière grise tente de se faire la mal le plus loin possible de ta boîte crânienne sans même te demander ton avis. Et dans le genre, c'est plutôt douloureux. T'avales une gorgée de flotte, puis une autre. Juste ce qu'il faut pour chasser la sécheresse dans ton gosier sans trop alourdir ton estomac déjà bien menaçant. T'ignores bien quelle quantité d'alcool t'as pu ingérer la nuit passée, mais c'était forcément arrosé vu la gueule de bois monumentale que t'es entrain de te taper. Faut croire que modération était pas dans le coin pour picoler avec vous. La voix de ton compagnon résonne dans tes oreilles, comme si ton ouïe était décuplée. Ça cogne et cogne encore à l'intérieur de ta caboche endolorie et toi tu ne trouves rien de mieux que de saisir ce putain de cliché entre tes doigts manucurés auxquels il manque un faux ongle ou deux. Vous êtes beaux sur la photo, plutôt bien sapés. T'auras eu moins eu la chance de sortir une autre de tes belles robes. Mais il y a un petit soucis quand même, pourquoi y'a un autel et elvis qui se sont invités? Pourquoi tu m'enlaces de cette façon Gaby? Puis c'est quoi ce qui brille à nos doigts?

Il ne t'en faut pas plus pour te retourner les méninges et offrir à tes entrailles un tour de grand huit. Tu bondis hors du lit en manquant de te casser la gueule par deux fois pour déraper jusqu'à la salle de bain et finir ta course la tête dans les toilettes à déverser encore et encore le contenu alcoolisé de ton estomac. Tu t'en brûles la gorge, verse une larme ou deux avant de te sentir légèrement plus libre. Mais faut pas déconner, tu sembles clairement sur le point de claquer. Ton regard se porte sur ta main gauche, juste assez longtemps pour que tes prunelles s'ancrent sur une bague plutôt simple mais adorable trônant à l'un de tes doigts. Sauf qu'elle y était pas avant hier soir. Ton myocarde rate battement sur battements. Ton rythme cardiaque s'emballe et t'as très clairement l'impression d'avoir des sueurs froides tant ton épiderme s'électrise pour un oui ou pour un non. Tu titubes jusqu'à la chambre, menaçant de t'effondrer. Ta carcasse vient s'habiller d'un drap que t'enroules autour de toi et ton cul chute au sol où trône un bazar sans noms pour que tu puisses récupérer le cliché ayant presque le mérite de t'avoir fait tourner de l’œil. Les souvenirs te reviennent par bribes à fur et à mesure que tu te forces à rejouer les événements. Le casino, le bar, un autre bar. Les toilettes du bar, la table de billard, ce couple tout aussi allumé que vous. Puis cette putain de chapelle, on s'est fait avoir comme des bleus Gabriel. Et pourquoi j'ai si mal au crâne quand j'essaie de m'en souvenir? T'as essayé de m'assommer dans mon sommeil c'est ça? Tu m'as mise k.o pour que je dorme au moins un peu?

Tu tentes d'articuler deux trois mots, t'es pas bien vaillante pour le coup. Gaby lui semble trop occupé à faire le ménage ici et là pour écouter sérieusement ce que t'as à lui dire. Il est d'ailleurs déjà bien habillé alors que toi bah t'es clairement encore dans ta phase de réveil. Il semble d'abord bien s'en foutre, continuant de s'agiter autour de toi. Il est pas franchement dans la conversation ni bien décidé à s'arrêter pour te donner un peu d'attention alors que t'es sur le point de lui péter une rupture nerveuse en direct. "Tu veux bien t'arrêter deux secondes et m'écouter?" T'essaies à nouveau, et enfin il semble daigner t'accorder ne serait-ce qu'un peu d'importance alors qu'il se retourne finalement vers toi pour te prendre le bout de papier glacé serré entre tes doigts. Toujours au sol, drapée dans ce qui semble être un reste de couette, tu guettes ses réactions le cœur battant la chamade si fort qu'il semble vouloir s'extirper de ta poitrine pour se jeter du tu ne sais combientième d'étage et s'exploser en un craquement sonore contre le pavé brûlant de la rue. Son ressenti ne se fait pas attendre et très vite l'énervement prend le dessus. Tu peux sentir au ton de sa voix que votre bêtise de la veille n'a pas vraiment l'air de lui plaire et t'es presque blessée de voir à quel point il semble perdre ses moyens. Sa langue claque des mots, hache les syllabes pour leur donner toujours plus d'importance et toi t'es là. Sans défenses, à nue, stupéfaite. "Cries pas s'il te plaît, j'ai vraiment très très mal à la tête..." Tu l'implores presque d'une voix faible alors que le tatoué commence à très clairement perdre ses moyens. Calme toi s'il te plait Gab, ça sert à rien d'agir comme ça. Je t'en prie pose toi quelques secondes, respires... L'avion, la chambre, tout ça peut attendre un peu. Pas vrai?

Tu n'as que très rarement eu l'occasion de voir Gabriel se mettre en colère. Tu peux sûrement les compter sur les doigts d'une main d'ailleurs. Et toutes n'étaient pas contre toi. Il aime pas te faire la guerre, il sait que c'est une cause perdue. Que t'es plus dure, froide et têtue que lui. Hormis aujourd'hui. Parce qu'après un si joli weekend t'as pas envie de tout gâcher. T'as pas envie de ruiner cette complicité ayant eu la chance de vivre sans aucune barrière ni limites. Le ton de l'encré se veut toujours plus cinglant, fouettant l'air en étant emplit de reproches à ton égard. L'alliance quitte son doigt pour atterrir dans sa paume, te menaçant presque du bout du bijou comme si t'étais l'unique responsable de votre beuverie de la veille. Nouveau coup que t'encaisses. "Pardon? Mais pourquoi tu me parles comme ça? Comme si c'était uniquement ma faute?!" T'es plus inquiète que venimeuse. T'as clairement pas la force d'hausser le ton et encore moins de tenir tête à qui que ce soit. T'aimerais juste que ces hauts le cœur cessent et que la voix de ton ex s'ajuste à un niveau sonore confortable. Tu masses tes tempes douloureuses, tu tentes de réprimer cette envie de vomir ton âme et ces frissons te secouant. Tout se passait si bien jusqu'ici. Tout semblait parfait, sans la moindre ombre lorgnant sur le tableau. Jusqu'à ce que vous foutiez tout en l'air après une soirée imbibée à l'alcool. On a tout simplement trop bu, on s'est laissés porter par la soirée Gaby ça ne sert à rien de se rendre encore plus mal si? Tu ne voudrais pas ouvrir la fenêtre, respirer un bon coup ou reprendre une douche fraîche?

Une nouvelle phrase claque, tombe lourdement. Ça a l'effet d'une gifle contre ton visage. T'es secouée Jo'. Tu tentes de te relever tant bien que mal en prenant appui sur le matelas non loin de toi. Tu te défaits des draps sans oser ajouter un mot. Tête baissée, tu passes à côté de ton tatoué raidit comme jamais, les phalanges blanchies tant elles sont serrées par la contrariété. Tu te baisses, ramasses tes sous-vêtements et l'un de tes jean dépassant de ta valise éventrée. Tu ne dis pas un mot, à vrai dire c'est à peine si t'oses lever les yeux de la moquette. Ou respirer. T'as peur de le contrarier, de ne pas être en mesure de tourner sept fois ta langue dans ta bouche. Pourquoi est-ce qu'il a fallu que vous vous mariez? Pourquoi faire une telle chose? "Mariés moins de vingt-quatre heures... Tu me diras c'est digne de nous." Tu souffles de façon basse, avec l'espoir qu'il n'entende pas vraiment ce que tu marmonnes dans ta barbe. C'est après avoir lutté pour enfiler ton pantalon aux couleurs sombres que tu prends un court instant pour contempler l'anneau à ton doigt. Tu fais tourner ce dernier sur lui même avec une douceur infinie. T'aurais jamais pensé être capable d'agir si spontanément. De faire des choses sur la comète comme Gab sait si bien le faire. Tu ne te laisses jamais aller Joanne, pour la simple et bonne raison que cela ne se passe jamais bien. Tu te relèves du matelas défait pour tenter de te rapprocher du brun toujours autant agacé. Prudente, t'essaies de saisir sa main en cherchant son regard. "Ça va aller, je te le promet. Je t'en prie calme toi, ce weekend était si..." Tu ne termines même pas ta phrase, ta voix se meurt avant. Tu ne peux pas t'empêcher de mordre ta lèvre inférieure, comme si t'étais apeurée à l'idée de dire tout haut à quel point ces deux jours étaient les plus beaux de ta vie. "S'il te plaît..." Tu murmures, tes yeux brillants cherchant les siens. Je t'en prie Gabriel, ne me tourne pas le dos. Ne t'énerves pas, ne va pas crier à la machination. On est tous les deux dans le même bateau non? On avait pas dit qu'on essaierait de se comporter comme des adultes à l'avenir? Arrêter nos conneries pour se laisser une chance? Une vraie? Et si c'était ce dont on avait besoin?

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Message Sujet: Re: (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} Empty Mar 7 Jan - 23:05




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Tu ne sais pas vraiment la raison pour laquelle tu te mets à paniquer aussi rapidement et de façon aussi folle. Au point de perdre patience et de manquer t'énerver pour de bon. Ce n'est définitivement pas dans tes habitudes de t'emporter de la sorte. Et moins encore contre Joanne, il faut bien le dire. Mais c'est plus fort que toi. T'es pris de panique en réalisant ce que vous avez fait au cours de la nuit. Tu n'en gardes pas le moindre souvenir mais il semble évident que vous avez merdé en beauté. C'est en tout cas ton avis sur la question. Parce que tu pensais être bien parti pour ne jamais te marier. Moins encore avec celle dont tu es fou depuis toujours ou presque. Parce que vous êtes trop différents l'un de l'autre, qu'elle ne te supporte pas et parce qu'elle mérite évidemment mieux. En plus de tout ça, tu n'es définitivement pas le genre d'homme à pouvoir envisager une vie de famille. Toi qui paniques quand tu penses un peu trop avenir et qui te forces donc à te concentrer sur l'instant présent. De ton point de vue, c'est bien plus simple de s'arrêter à ça et uniquement à ça. Moins de risque d'être déçu, de tomber de haut, d'être blessé, de te faire du mal en ayant de trop grands espoirs. Ta relation avec Joanne est l'une des quelques raisons pour lesquelles t'es devenu ainsi. L'une des raisons pour lesquelles ça n'a fait que se confirmer toujours plus. Que ça te plaise ou non. Et pour sûr, ça ne te plait pas franchement. T'aurais aimé être juste comme tout le monde. Désireux de te marier et d'avoir des enfants. Désireux de vivre un tas de trucs dingues et sans avoir peur de prévoir sur le long terme.

Au lieu de ça, tu te retrouves avec une gueule de bois monumental, dans une suite à Las Vegas. En compagnie de celle dont t'es amoureux et à qui tu sembles t'être marié, sans même en garder le moindre souvenir. C'est certainement la pire chose qui pouvait vous arriver. C'est aussi violent dans ton esprit, que si elle était venue te présenter son mec officiel à toi et au reste de la bande. Coup de poing brutal en plein estomac. Tu ne vas pas réussir à digérer ça. C'est impossible. T'es déjà en totale perdition alors que tu la regardes fixement, que tu râles et que tu t'emballes. Il te faut extérioriser. Et ça ne sort pas du tout comme ça le devrait. Parce que tu ne devrais pas être en train de l'accuser comme si elle était responsable de tout ça. Au fond de toi, tu sais bien qu'elle n'a strictement rien fait pour mériter tout ça. Elle n'est pas plus responsable que toi de ce mariage. Tu le sais et pourtant, tu te persuades du contraire. Tu lui en veux parce que tu t'en veux. Vous avez détruit ce qui aurait du être une belle et durable histoire d'amour. Et ça ne date pas réellement de cette nuit. Si seulement vous aviez fait les choses dans l'ordre pour une fois. Si seulement vous aviez pris le temps de vous aimer dans votre ville, malgré les regards des autres, malgré vos vies si différentes. Si seulement Joanne ne t'avait pas tant détesté dans cette vie là. Elle ne t'a réellement apprécié que tant que vous étiez tous les deux loin de tout. Qu'elle pouvait oublier que tu n'es qu'un moins que rien qui traîne de la patte, qui vit comme un étudiant et qui n'a pas de vrai boulot.

Parce que j'suis en meilleur état peut-être ? Que tu grognes en lui offrant un regard des plus sombres. Pas habituel chez toi, ça non plus. Tu n'es même plus capable d'éprouver une once de pitié pour elle qui connait les mêmes galères que toi quand tu as ouvert les yeux quelques minutes plus tôt. Et c'est bien la première fois que, de vous deux, tu es celui qui est le plus énervé. Tu devrais être surpris par le manque de colère dans sa réponse. Elle se contente d'afficher sa surprise. Son étonnement de te voir dans cet état. Sans doute pour la première fois depuis que vous vous connaissez. Vous vous êtes déjà disputés. Tu as déjà été plus ou moins agacé. Tu as déjà râlé et un peu haussé le ton. Mais tu n'as jamais donné l'impression de lui en vouloir aussi fort que ce que tu lui montres si soudainement. A lui offrir un regard des plus accusateurs et à refuser d'entendre raison. C'est toi qui chialais devant un putain d'mariage comme si tu regrettais de n'pas encore être mariée, hier. C'est toi qui n'a pas supporté que je ne comptabilise pas ces foutues années à s'tourner autour, comme s'il s'agissait d'une vraie relation de couple. Le mariage c'est ton putain d'rêve. Je doute donc franchement que l'idée a été de moi cette nuit ! Et la vérité c'est que tu assembles toutes les pièces du puzzle à mesure que tu énumères tout ce que tu vois comme étant de vrais indices. Dans le fond, t'es peut-être injuste. Mais dans l'immédiat, il ne s'agit que d'évidences implacables qui te sautent franchement aux yeux. Et tu ne parviens pas à les chasser de ton esprit. Pas le moins du monde. Il te faut donc les cracher.

C'est avec la main crispée autour de ton alliance, que tu commences finalement à faire les cent pas. Alors que de son côté, elle parvient enfin à se remettre debout sur ses deux pieds pour s'habiller à son tour. Tu continues de tourner en long, en large et en travers, la bague dans une main et la photo dans l'autre. Tu résistes à l'envie de simplement la déchirer en deux. Au lieu de ça, tu la balances sur les draps. Elle restera là et disparaîtra quand le ménage sera fait. A moins que Joanne ne soit prise d'une soudaine envie de la garder en guise de souvenir. Tout à coup, t'as la sensation de ne plus la reconnaître. Alors que tu te persuades qu'elle a orchestré tout ça. Ou plutôt, que tes putains de démons se chargent de te communiquer ce genre de sombre pensée pour que tu ne gardes que ça en tête. Encore et toujours plus. Elle n'a aucune idée de qui tu es réellement, Joanne. Si vous restez mariés et que vous tentez cette terrible aventure, elle va s'en rendre compte et te détester beaucoup plus fort encore. Et te fuir, certainement. Mais sans doute pas sans avoir été furieusement blessée par ta faute, d'une façon ou d'une autre. Ce dont tu n'as pas tellement envie non plus. Et ça n'a rien d'drôle surtout. Encore une chose que tu n'as pas franchement l'habitude de dire. Toi qui tournes toujours tout à la dérision, t'es bien incapable de ne serait-ce qu'afficher un petit sourire alors qu'elle fait remarquer que c'est digne de vous. C'est pourri oui. Uniquement pourri. Et tu détestes ça. Tu détestes ce que vous avez fait de "vous" cette nuit. Et de manière définitive, t'en es bien certain.

T'es brutalement ramené sur terre quand tu réalises qu'elle se rapproche de toi. Et qu'elle tend une main pour tenter de toucher la tienne. Pour s'en emparer sans doute. Tu ne le lui permets pas. Tu fais un pas en arrière. Ton regard ne s'éclaircit pas. Il ne fait que s'assombrir toujours plus. Offrir des éclairs là où ils ne sont d'ordinaire que brillant de malice. Elle est douce comme rarement elle ne l'a été Joanne. Elle tente de te ramener à la raison. Mais c'est pour mieux te faire tomber dans la foulée, pas vrai Gabriel ? Que tu sais qu'aussitôt que tu seras calmé, c'est elle qui t'en foutra plein la gueule. Parce qu'elle ne sait faire que ça Joanne. Elle te déteste alors elle attend les moments où t'es le plus fragile pour te foutre un gros coup derrière la nuque. Elle te déteste parce que t'es un incapable. Et aujourd'hui t'es bien parti pour lui prouver qu'elle a raison .T'es même pas capable d'assumer et de rester marié à elle. Que vous restiez mariés ou non, ça se terminera mal et tu la blesseras plus sûrement que jamais. Alors autant éviter que ça n'aille trop loin. Autant tout arrêter dès à présent. Retirer le pansement d'un coup sec. Pourquoi faire Joanne ? Pour que, de retour à New-York, tu recommences à faire d'ma vie un putain d'enfer ? Quand t'essaieras encore de m'changer pour que je te convienne un peu mieux ? Et tout ça parce que t'arrives pas à trouver quelqu'un qui veuille de toi hein ? T'es une putain d'épine dans l'pied Joanne. Le genre qui fait un mal de chien mais qu'on arrive pas à retirer. Tu craches, gueules à moitié, regard accusateur, ton vibrant de haine.

C'est pas moi qui parle Joanne. Regarde moi dans les yeux. Regarde bien. Vois dans l'obscurité de mon regard tout l'amour que j'ai pour toi et toute la peur panique que je ressens à l'idée de te perdre. Regarde bien et tu verras que j'ai juste peur que tu ne finisses par me détruire en me lâchant. J'ai besoin de me sauver Joanne, tu comprends ? Je le fais pour que tu ne souffres pas plus tard quand tu réaliseras que tu n'arriveras jamais à rien avec moi. Je le fais pour ne pas m’effondrer une fois de trop. Une ultime fois.

CODAGE PAR AMATIS



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Message Sujet: Re: (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} Empty Mer 8 Jan - 4:05



very bad trip
Gabriel - Joanne

«Une séparation est pire que la mort : la mort met fin à nos souffrances, la séparation les fait naître» thomas jefferson
Vous êtes très clairement tous les deux à côté de vos pompes. Vos gueules de bois respectives n'aident en rien pour vous doter d'amabilité combien même tu prends un soin tout particulier aux mots que t'emploies. Putain de bordel, vous vous êtes mariés. Pour de vrai, devant un foutu prêtre en costume d'elvis presley dans une chapelle minable de Las Vegas. Treize ans à vous courir après pour que vous vous jouiez vous même un tour des plus cruels. Enfin, vos doubles maléfiques aux vues des nombreuses bouteilles vides jonchant à tes côtés sur le sol de votre suite d'hôtel aussi confortable que vous ne puissiez l'espérer. En jetant un bref regard sur la scène s'offrant à tes prunelles mal assurées, tu remarques toujours plus de bordel ici et là. De la nourriture étalée sur ce qui semble être un drap vous ayant servi de nappe de pique-nique. L'une de tes robes en lambeaux, tissu déchiré de part et d'autres et à la fermeture inutilisable. Sûrement cassée dans un élan d'impatience. Vous avez au moins le mérite d'avoir fêté dignement votre nuit de noces car ton épiderme porte ici et là quelques traces violacées diverses variées, éparpillée sur ta douloureuse carcasse. Puis il y a cet anneau, ce putain de bijou dont tu ignores tout si ce n'est qu'il ne t'appartenait pas encore quelques heures plus tôt. Je me doutes bien que tu paniques Gaby, tu sais j'me sens pas franchement en position de dire quoi que ce soit. Mais tu penses pas qu'tu pourrais m'écouter? Prendre ne serait-ce qu'une seconde pour lire la détresse dans mes yeux?

T'arrives à articuler quelques mots, rien de bien glorieux. T'es pas franchement en état de toutes façon. T'es une bonne à rien Joanne, t'es même pas bonne à cacher ton étonnement lorsque l'éclair s'abat avec violence. Tu lui as tendu ce putain de cliché, tu l'as mis au courant. Qu'aurait-il préféré? Que tu caches la photo et que tu fasses comme si cette dernière n'avait jamais été prise? Enlever ton alliance, lui dérober la sienne et les balancer dans une poubelle de l'aéroport avant de rentrer pour New-York? Tu sembles très clairement désarçonnée par la froideur des mots débités par ton tatoué. Presque choquée par son manque de pincettes et de tact alors que tu commences très clairement à prendre pour ton grade. Les secondes s'écoulent à une lenteur incroyable et pourtant la colère de ton mari ne cesse de croître au fur et à mesure qu'il furibonde. Tonne contre toi. Toujours au sol, t'essuies une première salve de brutalités. Le poison s'écoule des lèvres de ton encré pour te percuter de plein fouet. S'insinuant en toi, se répandant vitesse grand V. Jamais il ne s'est voulu aussi blessant, dédaigneux, hautain. Jamais il n'a employé un tel ton, un tel regard aussi froid et sombre que possible. Accusateur à t'en glacer le sang. Tes yeux se baissent tout contre le bijou à ton doigt. Retiens toi Joanne. Ne rétorque pas. Ne dis rien. Mais la goutte d'eau fait déborder le vase. Le couteau s'enfonce trop profondément, chatouillant tes organes vitaux. "T'es injuste. Arrêtes, s'il te plaît." T'oses pas le regarder, t'oses pas supporter la noirceur de ses opales. Parce que tu me fais mal Gabriel. Volontairement. Tu cherches à te venger de quelque chose pour lequel nous somme deux fautifs. Pourquoi tu me fais ça? Dis moi je t'en prie. Aides moi à comprendre.

Les larmes que tu as versées étaient des larmes de joie. Parce que ton amie s'est mariée à l'homme de sa vie, qu'elle mérite tout le bonheur du monde. T'as pleuré parce que t'as un cœur et pas que pour mourir. Qu'il bat pour toute une palette d'émotions que tu passes ton temps à dissimuler bien profondément dans ta petite cage thoracique pour te protéger. Ne donner à personne la chance de te faire du mal et de retourner tout ceci contre toi comme à l'instant. T'es presque choquée de son manque d'humanité pour le coup, son manque d'empathie. Tu n'ajoutes pas grand chose, tu contentes de te hisser sur tes deux pieds pour enfiler quelques fringues sur ton petit corps dénudé. Tu passes tes sous-vêtements et même un jean avant de laisser tes fesses se reposer contre le matelas. Ton souffle est court, tes yeux brûlent. Tu comprends pas vraiment ce qui t'arrives. Ce qui vous arrive. Pourquoi maintenant alors que ce weekend s'est déroulé à la perfection? Alors que vous étiez complices, drôles et souriants? Qu'on vous a aperçu de nombreuses fois à roucouler dans les bras l'un de l'autre à divers endroits de la belle Vegas? T'as envie de tout éteindre. Que tout s'arrête. Tu ne veux plus ressentir quoi que ce soit si c'est pour te sentir aussi mal que ça. Aussi coupable, désemparée, incomprise. Tu souffles quelques mots maladroits ne tombant pas dans l'oreille d'un sourd malgré que tu les aies murmurés de façon très basse. T'es rapidement rappelée à l'ordre par le brun aux yeux assassins faisant les cents pas dans votre chambre bien trop grande pour vous. Calmes Gab, je t'en prie. Assieds toi, regardes moi. Dis moi que toutes ces choses tu les penses pas. Qu't'es juste abasourdi, que tout ça c'est le poids de la surprise. Dis moi que c'est pas vrai, qu'tu me vois pas comme ça.

Tu ne dis rien l'espace de quelques secondes. Faut dire que tu le trouves flippant à tourner comme un réel lion en cage, les poings serrés autour de l'alliance qu'il n'a pas manqué d'enlever pour presque te menacer avec. Tu peux pas le laisser comme ça, s'énerver jusqu'au point de non retour. Il n'est pas comme ça Gabriel, c'est lui la force calme de votre couple. Sa voix n'est jamais un ton au dessus de l'autre, il n'est pas du genre à chercher la bagarre bien au contraire il est bien trop fan de la méthode dite "de l'autruche" pour se confronter de son plein gré à un conflit. Tu tentes de te relever, tu balbuties quelques mots mal assurés. C'est de la pulpe de tes phalanges que tu cherches la main chaude et tatouée de ton ex et à la fois époux pour y loger la tienne. Il se retire, geste vif te déchirant. Tu t'demandes si il entend le bruit que fait ton palpitant au fur et à mesure qu'il vient tirer dessus pour l'abîmer. Un pas en arrière est fait de sa part. T'en as des sueurs froides au fur et à mesure que tu vois le fossé se creuser entre vous. Le sol se dérober sous tes pieds pour te plonger tout droit dans le pire de tes cauchemars. Seconde pluie d'horreurs se déversant sur le coin de ta gueule blême. T'encaisses et t'encaisses. Ta mâchoire se met à trembler, t'oses même plus l'regarder. Tu sens les larmes te monter, t'es trop bancale Jo'. T'es trop fragile pour retenir quoi que ce soit, pour ne pas ouvrir grand les vannes. Pourquoi tu dis toutes ces choses là Gaby? Pourquoi ta langue continue encore et encore d'étaler ce poison que je ne te connaissais pas? Pourquoi maintenant, ici? J'pensais qu'on valait plus, qu'on méritait mieux que ça. Que ces deux jours avaient suffit à nous montrer qu'on pouvait y arriver. Réussir à être quelque chose de bien même si on est loin d'être parfaits.

Les mots sont crachés, lâchés avec une violence inouïe. T'es heurtée de plein fouets par les syllabes assassines venant te geler sur place. Tes jambes flagellent, tu serres la mâchoire autant que tu le puisses pour que cette dernière ne se mette pas à claquer. Tu le sais que t'es une bonne à rien. Que tu ne le mérites pas, que t'es juste incapable d'être une bonne personne pour quelqu'un. "Je..." Qu'est-ce que t'as à dire rouquine? T'as un argument peut-être? Quelque chose à ajouter pour ta gouverne? Tous le monde sait à quel point t'es cynique, froide et imbuvable. Cela ne sera une surprise pour personne de te voir vieillir seule, aigrie par la solitude entourée de tous les chats errants que t'auras pu dénicher. T'es trop abîmée pour aimer correctement et être aimée en retour. Tes défenses sont trop épaisses, ta rancœur inébranlable. Alors franchement, qu'est-ce que t'as à ajouter pour ta défense? "Dis moi qu'tu penses pas tout ça..." Tu demandes à mi-voix, les prunelles contre la moquette. Pas lui, pitié pas lui. T'implores les cieux que tout ça ce soit une mauvaise blague, une caméra cachée, une machination. Un putain de cauchemar, un mauvais rêve dont tu réussiras à te réveiller si tu trouves la faille. C'est pas possible. Pas possible. Tes mains se sont placées contre tes oreilles comme pour les protéger des immondices te percutant encore et encore. Tu tentes une nouvelle approche, les larmes menaçant de s'effondrer le long de ton visage une nouvelle fois. Celles-ci n'ont rien de joyeux bien au contraire. T'es blessée, désespérée. Votre parfait weekend s'effondre comme un vulgaire château de carte sur lequel on vient souffler. "Tu le sais que je suis pas comme ça, toi mieux que tout le monde pas vrai? Ta blague elle est pas drôle, tu veux bien arrêter s'il te plaît? Ça fait mal..." Tu relèves tes iris sombres contre les siennes ayant tout cette putain de lueur accusatrice. Glacée, vénéneuse. Tu te mords fortement, pour étouffer un sanglot qui semble vouloir secouer ta poitrine. Elle est bien trop présente, cette boule dans ta gorge t'étouffant à chaque seconde qui passe. Je t'en prie il est pas trop tard Gabriel, on peut arranger ce bordel sans noms. On peut encore sauver ce qu'on a construit ce weekend, ce que l'on a préservé jalousement pendant treize ans.

Et si ça fait mal c'est parce qu'il comprend pas
Qu'une mine loge dans ton cœur depuis longtemps
Et si ça fait mal c'est parce qu'il te voit pas
Alors que ton sourire enfin s'éteindra.

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Message Sujet: Re: (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} Empty Mer 8 Jan - 18:13




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Tu n'as vraiment aucune idée de la raison pour laquelle tu exploses aussi vite et aussi fort. Sans doute qu'il s'agit là de la goutte d'eau qui fait déborder le vase. T'es surpris de toi même. Tu ne te pensais carrément pas capable de tant de hargne et de méchanceté. Mais le fait est que tes pensées sont des plus sombres. Et pour la première fois de ta vie, ce n'est pas vers toi même qu'elles sont tournées. Mais bel et bien envers celle qui te fait face. Celle avec qui tu viens pourtant de partager un week-end des plus parfaits et des plus intenses. T'aurais aimé qu'il soit sans fin. Mais la conclusion sera brutale et douloureuse. Plus pour elle que pour toi. Quand bien même ça a vite fait de t’ecorcher la langue et de te serrer le cœur. Tu te fais du mal dans la foulée. Mais t'es habitué. Tu passes ton temps à ça. À croire que tu aimes finalement bien souffrir comme un idiot. Tu cherches sans cesse de nouvelles façons de t'y prendre. Histoire d'innover sans doute. Quoi qu'il en soit ce coup ci tu entraînes ta rousse préférée dans tes sales tourmentes. Ce sera la dernière. C'est d'ailleurs la première fois que tu le fais de manière volontaire. D'habitude, tu te contentes d'être un pauvre crétin maladroit qui fait des erreurs de parcours et des faux pas à la con qui vous mettent dans de bêtes situations tous les deux. Tu regrettes évidemment d'être ainsi. Mais tu n'as encore jamais trouvé de solution pour éviter de virer ainsi. Le fait est que t'es comme ça, point. Tu ne peux faire autrement, quand bien même tu vois bien que tu fais plus encore de mal aux autres que tu ne t'en fais à toi même.

A Joanne surtout. Qui semble ne pouvoir supporter réellement celui que tu es. Tu grinces des dents quand elle te demande de t'arrêter. Presque, qu'elle te supplie de le faire. Tu n'es pourtant pas encore prêt à abandonner si facilement. Le fait est que t'as besoin d'aller au bout des choses. Et tu sais que tant que tu lui parleras ainsi et lui tiendras tête, elle ne répondra pas réellement et ne s'emportera pas. C'est bien la première fois que tu la vois autant sur la retenue Joanne. Elle qui a pourtant toujours un truc à t'envoyer en plein visage d'ordinaire. Elle se fait suppliante et hésitante. Face à ton regard qui n'offre que noirceur et méchanceté. T'en es conscient que tu vas trop loin et que t'es peut-être en train de la blesser en profondeur. Mais tu prends le risque. Parce que tu n'es pas du tout en état de penser aux possibles conséquences. Alors tu continues. Incapable de t'arrêter. D'autant plus que t'es persuadé de faire la bonne chose. Qu'il n'y a même aucune autre solution que celle là. Ce qui est peut-être une énième connerie de ta part dans le fond. Peut-être que quand tu seras de retour chez toi à New-York, tu y repenseras et te demanderas pourquoi tu as fait une si grosse connerie. Avec toutes ces folles horreurs que t'es là encore en train de lui balancer en plein visage. Et plus tu débites un flot de paroles pour le moins impressionnant, violent et sans fin. T'es réellement sans pitié. Toi même tu parviens à te faire du mal en lui soufflant de pareilles paroles. Parce que tu la blesses. Et que ça n'a jamais été quelque chose dont tu avais envie, bien entendu. T'aurais préféré être en mesure de la rendre heureuse Joanne. Mais t'as pas ça en toi.

Elle ne parvient plus même à te répondre quoi que ce soit. Le regard posé sur toi, elle te fait penser à un animal blessé qui attend le coup de grâce. Conscient que ses heures sont comptées. Tu devrais sans doute t'arrêter maintenant. Tant qu'elle respire encore. Tant que son coeur est encore là. Tu le devrais, oui. Mais tu n'en fais rien. Toujours pas. Tu ne retrouves le silence qu'une fois tes mots vibrant de colère, lâchés. Crachés sans que tu ais pris la peine de les mâcher pour en vérifier la saveur. Parce que tu sais qu'ils piquent et qu'ils brûlent. Tu sais que ça va la démolir toujours un peu plus. A chaque mot que tu lâcheras, ce sera un coup de poignard en plein coeur. Parce que tu ne manques pas de frapper en plein dans son manque de confiance en elle même dans la foulée. Tu n'es pas certain qu'elle doute tant que ça d'elle pourtant. Tu as même comme un doute pour le coup. Pour la simple et bonne raison qu'elle te paraît très sûre d'elle même, quand elle n'oublie pas de te remettre sèchement à ta place. Et pour le coup, tu n'apprécies pas tant que ça que les rôles soient inversés. Et tu te demandes comment elle peut se montrer à ce point monstrueuse à ton encontre, le reste du temps. Comment elle peut, sans cesse et toujours plus, te viser en plein ego et en plein coeur, sans la moindre honte, sans la moindre gêne. Elle n'aura peut-être plus envie de jouer à ça avec toi après cet épisode. Elle n'aura sans doute plus envie de rien à vrai dire, en ce qui te concerne. Plus même de te voir en réalisant de quoi tu es finalement capable.

T'es bien incapable de lui offrir la moindre réponse lorsqu'elle te demande de lui dire que tu ne penses pas tes mots. Tu te contentes de serrer les mâchoires. Tu ne reviens pas sur tes mots mais tu ne les répètes pas. Parce que non, tu ne les penses pas. Ou pas vraiment. C'est la pure vérité qu'elle passe son temps à te démolir dans l'espoir stupide de te voir changer tout à fait pour elle. C'est vrai qu'elle n'y va jamais par quatre chemins et qu'elle ne prend pas de pincettes quand il s'agit de mettre le doigt sur tous tes défauts et en faire de vraies horreurs qu'elle trouve affreuses et insupportables. Tu ne sais même pas si elle réalise quand elle le fait, à quel point ça peut te détruire. Petit bout par petit bout, elle te démonte. Un peu plus à chaque fois. Et ça n'a pas l'air de la perturber plus que ça, puisqu'elle recommence à chaque fois. Et y va même de plus en plus franchement. C'est bien la première fois d'ma vie que je suis pas en train de déconner. Tu devrais être contente, non ? Toi qui supportes pas que j'sois toujours en train de faire le con. Pour une fois que c'est pas le cas, tu vas pas t'en plaindre non ? Que tu réponds, reprends, insistes, appuies toujours plus fort sur les plaies que tu viens d'ouvrir. Et si ça l'atteint vraiment tant que ça Joanne, c'est qu'elle doit sérieusement être attachée à toi. T'en es vaguement conscient. Pas encore au point d'être capable de te calmer. D'entendre raison et de vouloir t'arrêter avant de faire le pas de trop. Quoi ? Tu vas nier que tu passes ton temps à essayer de m'blesser peut-être ? Que t'es pas constamment en train de m'en foutre plein la gueule parce que tu ne supportes pas ma façon de vivre, ma façon de rire, ma façon d'être ?

Qu'elle assume donc son comportement. Qu'elle n'essaie pas de nier en mentant. En prétendant qu'elle ne fait rien de tel. Qu'elle est comme ça, que c'est juste elle. Tu sais que c'est tout sauf vrai ça. Tu la vois avec les autres, toi. Tu sais qu'elle peut être relativement différente. Alors qu'avec toi, elle est simplement méchante. Tu ne sais même pas pourquoi. Tu ne sais pas ce que t'as fait pour mériter ça.

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Message Sujet: Re: (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} Empty Jeu 9 Jan - 20:17



very bad trip
Gabriel - Joanne

«Une séparation est pire que la mort : la mort met fin à nos souffrances, la séparation les fait naître» thomas jefferson
Les mots tombent les uns après les autres. Acérés, affûtés. Ils sifflent dans l'air jusqu'à t'atteindre en pleine poitrine et avec force. Déchirant peau et os, traversant ta cage thoracique pour se loger en plein dans ton myocarde. Ton état nauséeux s'accentue, une boule de gêne vient s'installer en travers de ta gorge pour te couper le souffle. T'aimerais pouvoir respirer mes tes poumons te font mal, semblent paralysés. Ton diaphragme ne semble pas bien coopératif non plus d'ailleurs, tout juste bon à t'aider à vomir un peu plus tôt lors de ton réveil en panique. Ta mâchoire tremble, tout comme tes jambes d'ailleurs. Tout est hors de ton contrôle. Il n'y a rien que tu puisses faire pour arrêter tout ça. Pour l'apaiser et réussir à lui faire entendre raison. Tu t'es habillée, t'es foutue sur tes deux pieds pour tenter d'attraper sa main qu'il te refuse. Son regard est froid, sombre. Il n'a rien de l'homme que tu connais, comme si une autre partie de lui venait de voir le jour. Une autre partie un peu plus comme toi. Amère, impitoyable. Il va même jusqu'à reculer de quelques pas pour que tu ne puisses le rejoindre. Pour que tu ne puisses t'attacher à lui. Parce qu'il ne veut plus de toi et cela semble bien clair au fur et à mesure que les phrases s'enchaînent. Fusent pour te briser de l'intérieur toi et ton système déjà bien menaçant de s'écrouler. Pourquoi maintenant Gaby, expliques moi d'où te viens toute cette haine subite. Je comprends pas, j'y arrive pas. Dis moi que tout ça c'est des conneries, une blague de mauvais goût. Un coup monté, que rien n'est vrai.

Qu'est-ce que tu pourrais bien lui répondre Joanne? Qu'est-ce que t'as à lui dire pour ta défense lui qui semble persuadé que tu es l'unique raison de cette erreur alcoolisée. Comme si tu lui avais placé un couteau sous la gorge pour qu'il accepte de passer cette foutue alliance brillante à ton doigt. Comme si t'avais crée une machination parfaite, successions d'événements vous poussant irrémédiablement à un tel résultat. Bientôt il te balancera que le coup du bouquet c'était calculé aussi c'est ça? Toi qui te sentais embarrassée, honteuse au possible. Il va même jusqu'à te reprocher les quelques larmes de bonheur que tu t'es permise de verser lors de la cérémonie de Mira et son heureux époux. Ton compagnon de voyage est injuste, il le sait bien. T'espères qu'il le sait au fond de lui, que tout ça ce n'est que votre gueule de bois et vos nausées vous jouant un sale tour. Vous vous pouvez pas vous comporter de la sorte, comme des vulgaires charretiers à vous balancer coups sur coups. Tu veux pas prendre part à ça, tu ne veux pas t'énerver et rentrer dans cette spirale malsaine. Alors tu te mords la joue fortement. Très fort même pour que tu puisses réprimer quelque chose que tu viendrais à regretter. Ne pas rentrer dans son jeu Jo', tu peux pas faire ça. Mais putain ce que ça fait mal. Que les mots sont assassins, qu'ils viennent réouvrir de vieilles plaies pas tout à fait cicatrisées t'ayant laissées de jolies balafres à travers le temps. T'as beau essayer de prendre sur toi, de te dire que tout ça ce n'est pas lui t'arrives quand même à avoir les larmes aux yeux. C'est ça que tu veux Gabriel? Que je me mettes à pleurer pour te supplier? Me faire pardonner de quelque chose que je n'ai pas fais toute seule? Tu comptes réellement me blâmer? Me le faire payer après un weekend si parfait?

Tu te contentes de l'implorer, puisque il ne te reste plus que cette option. Tu tentes de le raisonner, ces mots là il ne peut pas les penser. Gaby n'est pas quelqu'un de blessant, de méchant. Jamais il n'a été aussi dur avec toi, pas même lors de votre rupture lorsqu'il est venu te lister les choses qui n'allaient pas ou plus entre vous. T'as l'impression de revivre la même scène en bien plus injuste, bien plus intense. Car cette fois t'ignores jusqu'où les choses peuvent bien aller. Car vous êtes des adultes maintenant, plus de simples gosses maladroits et pas franchement capables d'accepter l'évidence. L'amour ça peut être beau, comme franchement déplaisant. Parfois ça peut être rayonnant, venir offrir à votre ciel un bleu azur dénué d'ombres menaçantes. Et au contrario parfois aimer, ça peut être un véritable enfer. Après ces deux jours à Vegas tu pensais que vous faisiez partie de la première catégorie d'amoureux. Ceux étant, contre toutes attentes, capable de se montrer pas mal d'affection et de complicité. Vous avez ri jusqu'à ne plus en plus en pouvoir, vous n'avez pas quittés les bras de l'un et de l'autre tout ça pour quoi? Arriver à un tel résultat? S'apprêter à rendre la chambre, prendre l'avion en se déchirant? C'est pour cela que vous vous êtes aimés avec passion jusqu'à ce que la fatigue ne vienne vous faucher? Pour cette raison que vous sembliez plein de bonnes volontés et d'espoirs? Écoutes les mots qui sortent de ta bouche Gab, regarde bien la détresse présente dans mes yeux. C'est réellement ce que tu veux? Le chemin que tu souhaites emprunter?

T'essaies d'articuler deux trois mots. Suppliques conviendrait mieux. Parce que c'est trop dur à entendre, si dur que tes mains couvrent tes oreilles comme pour te protéger. Tu ne risques plus de pouvoir retenir ces foutues larmes très longtemps s'il continue à t'asséner coups sur coups. T'es pas forte Joanne, tu persuades tout le monde que tu l'es c'est différent. T'es si froide et solitaire que les gens partent du principe que ton cœur est inaccessible. Inexistant. Et c'est une pluie de reproches qui te tombent en pleine gueule. Comme lorsqu'on ouvre un placard pour se manger en plein visage une cascade bordel datant d'il y a plusieurs années. Ton tatoué semble bien décidé à ouvrir la boîte de pandore, se souciant que trop peu de ce que vous avez pu partager. Tu ne l'aurais jamais cru capable d'une telle bassesse, d'une telle méchanceté dans ses propos à ton égard. Il appuie un peu plus fort à chaque mot qu'il te crache, le poison s'insinuant dans tes veines pour filer jusqu'à ton myocarde implorant que cela cesses. Prenne fin. Le ton de l'accusation ne cesse de monter, tu le sais que t'es loin d'être la plus agréable des personnes. Que tu mords avant de parler, que t'as tendance à agir avant de réfléchir. "J'ai jamais voulu ça, tu le sais..." Tes mots sont presque inaudibles tant le filet de voix qui s'échappe de tes lippes est faible. T'oses pas soutenir son regard, alors tu te contentes de tes pieds. Comment j'suis sensée te regarder? Comment je suis sensée être forte Gaby? Prendre tes reproches et ne pas ciller? Ne pas avoir envie de pleurer, de finir à tes pieds pour te supplier de m'excuser de toutes les choses pour lesquelles tu chercheras un coupable.

Il continue, n'aura de cesses que de te faire du mal jusqu'à ce que tu exploses en morceaux. Il est comme un chien enragé resserrant ses crocs autour de sa proie pour la secouer. La fatiguer, la pousser à abandonner. Mais t'as déjà déposé les armes à ses pieds, t'es pas faite pour lui faire la guerre et tu t'en es rendue compte pendant ce putain de weekend. T'es folle amoureuse de lui depuis tout ce temps, t'as jamais cessé de l'aimer à un seul moment. Un amour vieux de treize ans, un amour que t'étais prête à vivre. A qui t'étais prête à offrir une chance, enfin. "T'es injuste Gab. Comme si t'étais le seul à souffrir au quotidien." Tu murmures encore, t'es bien trop exposée pour pouvoir tenter quoi que ce soit d'autres. Toi aussi tu souffres au quotidien putain. De le voir se moquer de toi, de te rendre compte que tu n'es clairement pas aussi importante dans sa vie que tu ne l'espérais. Parce qu'il continue de te voir comme cette nana avec qui il joue depuis plus de dix ans, qu't'es rien de plus qu'un trou qu'il se contente d'avoir tout près. Une sûreté. Dans le fond, qui utilise l'autre? "C'est toi qui m'as quitté, c'est toi qui me traites comme si j'étais une moins que rien. Invisible, indigne de toi. J'vaux pas plus qu'une autre." Mords toi la langue Jo', car tout ce que tu diras sera retenu contre toi. La colère, la frustration, la tristesse. Ingrédients pour le plus parfait des coktails molotov. Tes poings se contractent, se ferment à t'en faire blanchir les jointures de tes phalanges. Tu te mets à pleurer sans vraiment t'en rendre compte jusqu'à ce qu'une larme n'atterrisse contre ta main. Pluie de gouttelettes translucides se mettant à rouler contre ton visage. Tu renifles une première fois, bruyamment. "J't'en prie, fais pas ça. S'il te plaît, tu sais que..." Mais non il ne le sait pas, que tu l'aimes Joanne. Et t'es pas en position de lui dire. Parce que ça ne suffirait pas à te faire rester pas vrai Gabriel? Il n'y a qu'à voir le dégoût et la haine dans tes yeux. J'aurais beau te le chanter, te le gueuler, te le tatouer dans toutes les langues que tu serais incapable de me voir comme je suis réellement. Une gamine balafrée, effrayée par l'abandon duquel tu la menaces. Prête à recevoir le coup de grâce.


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Message Sujet: Re: (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} Empty Sam 11 Jan - 22:17




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Il faut croire que Joanne aura fini par déteindre sur toi. C'est en tout cas l'impression que ça donne alors que t'es en train de réagir de la façon dont elle, elle aurait pu réagir si elle s'était sentie dos au mur comme ça peut être actuellement ton cas. Tu as la sensation de ne pouvoir rien faire d'autre que ça. La sensation qu'elle mérite tout ça de ta part, quand bien même elle n'est pas du tout responsable de ce que vous avez fait cette nuit. En tout cas, pas plus que toi. Vous étiez tous les deux ivres morts, ça ne fait aucun doute. Et donc, tout autant responsable l'un que l'autre, que ça te plaise ou non et que tu parviennes ou pas à simplement l'admettre. C'est un fait contre lequel tu ne peux rien. Et il te faudra bien l'accepter et le reconnaître à un moment ou à un autre. Mais pas aujourd'hui. Pas alors que tu es encore à moitié sonné par le surplus d'alcool que tu as pu avaler au cours de la nuit et qui réside encore en partie dans ton sang. Pas alors que t'es en train d'en foutre plein la tête à Joanne. Pour une fois que c'est toi qui le fait plutôt que d'encaisser comme ça se fait toujours entre vous, tu ne t'en prives pas. T'as la sensation de te libérer d'un poids. De renvoyer les horreurs à leur expéditeur premier. Tu ne la détestes pas réellement la rouquine. Mais tu lui en veux bien assez depuis un paquet d'années, pour éprouver le besoin de te libérer de tout ça aujourd'hui.

Le fait qu'elle soit bien incapable de te répondre et soit très clairement à court de mots, devrait suffire à te calmer. En temps normal, ça le ferait. Mais "en temps normal" tu ne serais même pas en train de lui balancer de telles horreurs et de lui parler sur ce ton. T'es en train de lui reprocher tout un tas de trucs logiques ou pas. Très peu de vérités dans l'ensemble. Quand bien même tu continues de lui tenir tête et de lui affirmer tous ces trucs sans sourciller. Sans même la quitter du regard. Tu préfères l'affronter et y aller toujours plus franchement. Quitte à la blesser. Quitte à la briser. Parce que tu n'es plus toi même et que ce sont clairement tes démons qui parlent pour toi. Qui lâchent ce trop plein que tu prends grand soin de retenir pour les laisser te dévorer de l'intérieur depuis toujours. Mais ça, elle ne peut pas le savoir Joanne. Comment le saurait-elle alors qu'elle continue de t'en foutre toujours plus plein la gueule ? Alors qu'elle semble presque s'en donner à coeur joie, que de t'envoyer des vacheries à tout bout de champ. Pour te rappeler que tu n'es qu'un bon un rien et que jamais tu ne seras à la hauteur pour qui que ce soit et pour quoi que ce soit. Ce dont tu ne doutes déjà pas, de toi même. Tu n'as vraiment pas besoin qu'elle te le rappelle. Et pourtant, elle le fait toujours plus et sans se faire prier. T'aimerais être à la hauteur pourtant. T'aimerais être assez fort et intéressant pour la captiver et la garder à tes côtés.

Pour la première fois, tu te libères du poids qui pèse dans ta cage thoracique depuis trop longtemps. Pour la première fois, tu lui fais remarquer qu'elle est bien trop souvent injuste et méchante avec toi. Qu'elle n'a de cesse d'aller trop loin sans que ça ne soit réellement mérité. Pour la première fois, tu dis très ouvertement qu'elle passe son temps à te faire du mal. Elle ne peut quand même pas le nier alors que c'est tellement évident. C'est elle qui te crache constamment à la gueule après tout. Pas l'inverse. Jamais. Du moins jusqu'à aujourd'hui. Tu grondes tout bas quand elle te fait remarquer que tu n'es pas le seul à souffrir au quotidien. Tu n'en sais rien, non. Mais tu t'en doutes, plus ou moins. Elle ne respire quand même pas la joie et la bonne humeur Joanne, c'est un fait. Alors tu te venges en me détruisant ? Le ton se veut toujours à la colère pure. Pour ne pas dire à la haine véritable. Dans le fond tu ne la détestes pas. Tu ne pourras jamais la détester. T'es bien trop fou amoureux d'elle pour ça. Depuis le premier jour ou presque. Malheureusement. Parce qu'il n'y a donc rien d'étonnant dans le fait que ça ne te fasse aussi mal lorsqu'elle t'en envoie plein la tronche. La seule raison pour laquelle je t'ai quitté, c'est que t'en avais rien à foutre Joanne. J'ai simplement voulu qu'on mette les choses à plat. Mais t'en avais rien à foutre. Comme si notre relation ne valait rien pour toi.

Alors tu n'acceptes pas qu'elle considère aujourd'hui que tu es le seul vrai responsable de votre rupture. Vous n'alliez nulle part. Il fallait que vous preniez le temps d'en parler. Simplement, sa façon d'être et de réagir t'a vite fait saisir qu'elle s'en fichait. Qu'elle était prête à tout accepter de toute façon, parce qu'elle avait déjà abandonné le navire. Prête à accepter, même la rupture. Alors c'est ce qui s'est tout naturellement produit. Vous avez rompu. Fin de l'histoire. Jusqu'à ce que vous ne commenciez à coucher ensemble de façon plus ou moins régulière. T'es touché en plein coeur quand tu vois les larmes couler librement sur ses joues. Forcément. Tu n'es pas insensible. Et contrairement à l'impression que tu peux être en train de lui donner, tu ne la détestes pas le moins du monde. Bien au contraire. T'es toujours aussi amoureux d'elle. Mais justement trop pour accepter toutes ces souffrances qu'elle n'a de cesse que de t'infliger. Tu ne réponds rien quand elle se fait suppliante. Il est hors de question que tu capitules et recules maintenant. Elle ne mérite pas ça. C'est en tout cas ce que tu penses réellement en cet instant et que tu regretteras aussitôt que vous serez tous les deux de retour sur New-York. Et que tu seras en mesure de prendre conscience de l'ampleur des dégâts sur votre relation. Qui, après une telle conclusion de week-end, ne redeviendra certainement jamais plus ce qu'elle a été. C'est impossible. Tu ne vois pas bien comment il pourrait en être autrement.

Aucune horreur à m'envoyer à la gueule aujourd'hui Joanne ? J'suis surpris ! Que tu continues, toujours sans pitié apparente. Et non, elle n'a pas l'air décidée à te rendre tes mots toujours plus durs. Simplement parce qu'elle n'est pas du tout habituée à ce que tu lui envoies des choses pareilles en plein visage, ça ne fait aucun doute. Par conséquent, elle ne sait pas du tout ce qu'elle est supposée faire et dire. Craignant peut-être même de secouer plus encore les monstres qui n'ont plus rien d'endormis en toi, pour que tu les laisses se déchaîner toujours plus sur elle. Toi même tu n'es pas certain que ça ne soit pas là un risque véritable. Énervé comme tu l'es. Venimeux au possible. C'est évident qu'il y a beaucoup trop de choses que tu gardes en toi depuis beaucoup trop longtemps. Même elle, elle aurait du s'en douter et le voir venir. S'imaginer qu'un jour tu perdrais le contrôle et t'emporterais après ce trop plein. Si t'as rien à ajouter, j'vais y aller. J'm'occupe des dégâts de la chambre. Parce que tant pis. Tu préfères encore sortir le chèque pour payer pour les dégâts, plutôt que de rester plus longtemps dans cette suite en sa compagnie pour tenter de ranger un tant soit peu. Que tu préfères prendre lâchement la fuite. Tu sais faire ça au moins. Pour éviter de trop souffrir. Mais je te laisse gérer l'annulation du mariage. On sait tous les deux qu'j'suis pas doué pour grand chose, dont la paperasse. Le ton est de retour à l'ironie alors que tu ne fais rien d'autre que rebondir sur les nombreux reproches qu'elle passe son temps à te faire. Ou plutôt, à t'envoyer avec haine en plein visage. Ce que t'es en train de lui faire en retour aujourd'hui. Première fois. Mais certainement la dernière aussi. Et t'es aussi et surtout en train de prendre la fuite. Quand tu retrouves tes chaussures, tu les enfiles sans te faire prier. Et fais de même avec ta veste.

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Message Sujet: Re: (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel}   (LAS VEGAS) very bad trip. {Joaniel} Empty Dim 12 Jan - 6:02



very bad trip
Gabriel - Joanne

«Une séparation est pire que la mort : la mort met fin à nos souffrances, la séparation les fait naître» thomas jefferson
T'es paralysée. Incapable de bouger. Tétanisée, tout juste bonne à respirer. Les mots te manquent alors que les siens s'abattent en pluie contre ta gueule. Il y a encore quoi, une demie heure de ça les choses étaient tellement différentes. Vous étiez paisiblement endormis l'un contre l'autre, rien ne semblait vous menacer et d'aucune façon qu'il soit. Vos ronflements devaient être eux aussi tranquilles vos respirations sur un rythme calme. Jusqu'à ce qu'il se réveille et qu'il décide de t'arracher avec violence des bras de Morphée. Parce qu'aujourd'hui est votre dernier jour à Vegas, la cloture de ce weekend parfait qui ne demandait qu'à le rester. Parce qu'au final les choses ont été d'une simplicité déconcertante pendant deux jours. Vous avez passés quarante huit heure des plus agréables, complices, magiques. Rien ne semblait être capable d'ébranler votre rapprochement, aucun nuage ne venait pointer à l'horizon pour vous menacer. Vous auriez dû repartir tous les deux comme vous êtes arrivés. Main dans la main, le sourire aux lèvres et l'humeur légère. Rien de tout cela n'était sensé arriver, t'étais pas sensée tombée sur cette putain de photo et paniquer total. Gabriel n'était pas sensé se mettre dans tous ses états, tout à fait hors de lui pour venir te balancer saloperies sur saloperies. C'est pas comme ça que les choses auraient dû se finir. Tu trouves pas ça injuste Gaby? Dis moi que cela ne te fais ni chaud ni froid que de gâcher ce qu'on a entreprit ce weekend? Pourquoi tu nous fais ça? Pourquoi tu veux pas tout simplement t'arrêter quelques instants?

Toi aussi t'as souffert, toi aussi tu souffres. Tu le trouves foutrement égoïste pour le coup. Injuste. Comme si t'étais une créature dénuée de sentiments, un monstre au cœur de pierre. La vérité c'est qu'tu souffres depuis bien longtemps. Depuis bien avant que Gab ne s'y soit mit. Parce que l'abandon, t'as connu que ça toute ta vie. Pas assez bien pour ton père, ni les hommes que ta mère a laissé rentrer dans vos vies. T'as jamais été assez Joanne, ou bien t'étais toujours de trop? Parce qu'avec le temps t'as fini par te foutre en tête que tout ça c'était de ta faute. La tienne et à toi seule. T'as fini par te dire que t'étais pas assez bien pour personne, encore moins pour ton tatoué vu que lui même t'avais lâché comme la plus royale des merdes après un an de couple. Sans te demander ton avis, ses positions bien arrêtées sur la question. Sait-il seulement à quel point tu as souffert ce jour là? A quel point tu t'es sentie blessée, honteuse, prise au piège? Que tu t'es levée sans un mot pour filer à toutes jambes afin de t'écrouler quelques ruelles plus loin à l'abri des regards en étant totalement dévastée? Il ne voit que ce qu'il désire voir. Il préfère voir en toi cette garce froide en oubliant celle que tu es réellement une fois les défenses abaissées. T'aurais jamais pensé qu'il ait une estime de toi si basse, si violente. Parce que tes mots coupent comme des poignards qu'il te plante dans le dos. Un premier, puis un second et un troisième. Tu ne cesseras pas jusqu'à ce que je sois par terre pas vrai Gabriel? Ca se voit dans ton regard, t'es déterminé à me le faire payer. A me faire souffrir je me trompes?

Tu ne peux pas retenir tes larmes, elles brûlent trop tes yeux pour que tu ne les laisses pas couler finalement. Gouttelettes translucides dévalent ton visages pour venir mourir contre tes joues. Sanglots que tu étouffes, que tu ravales difficilement alors que ta poitrine se secoue de soubresauts désespérés. Tu vis quelque chose d'encore plus terrible que ton pire cauchemar. Car la méchanceté gratuite tu ne pensais pas que Gaby en soit capable. Tu ne l'as jamais entendu parler à quelqu'un de la sorte, même contre toi en treize ans. Tu ne l'as jamais vu dans un tel état. T'es dépossédée de tous tes moyens, tu ne sais pas comment réagir. Que faire pour désamorcer la bombe s'étant enclenchée toute seule. Minimiser les dégâts. Tu tentes de garder le silence mais ta langue s'emballe. Tu lui offres la possibilité d'appuyer sur les cicatrices qu'il vient d'ouvrir sans retenues, tu tends le bâton pour te faire battre. Car il ne manque pas de te renvoyer la balle avec force, visant les points sensibles. Il est persuadé que tu prends du plaisir à le torturer, à être si mauvaise avec lui alors que tu ne rêves que d'instants comme ces deux jours parfaits. "J'ai jamais..." Mais a quoi bon finir ta phrase Joanne? Car premièrement il ne t'écoutera pas et secondement, il est déjà entrain de reprendre dans ses accusations. Juste ce qu'il faut pour te faire perdre le peu de raison qu'il te restait. "Tu m'as tendu un putain de piège! Je pensais qu'on se retrouvait pour arranger nos histoires! Pas pour que tu suggères notre rupture!" Tu balances, amère au possible. Tu le revois avec son air absent, détaché. Tu te rappelles de tes mots Gab? "Je pense que nous deux ça n'ira jamais nulle part." Comment tu pouvais le savoir? Comment tu pouvais affirmer cela? T'as baissé les bras avant même d'avoir à serrer les coudes.

Tu pleures et tu pleures encore. C'est comme si les vannes étaient ouvertes en grand et que tu n'arrivais pas à les refermer. Ton crâne vrombit, ta migraine ne s'arrange rien. T'aimerais pouvoir dévisser ta tête et shooter dedans, mais vu tes aptitudes sportives t'arriverais à te louper en beauté. Parce que t'es une bonne à rien Jo', même garder l'homme que tu aimes près de toi t'en es incapable. Tu le dégoûtes, tu le rends malade. Il ne supporte plus ta vue, ne veut plus entendre parler de toi. Tout ça, c'est fini. Terminé. Treize années parties en fumées, cendres encore fumantes dispersées aux quatre vents. Il ne reste plus rien de vous, plus rien de cette magie. Il n'y a plus que l'aigreur, les mots durs et le ressentiment. Tes jambes se mettent à trembler, à moins que l'entièreté de ton corps se soit mit à vibrer depuis un long moment déjà. Il faut dire que chaque partie de ton être est douloureuse, d'autant plus la face cachée de l'iceberg. Ton cœur se noyant dans son propre sang à chaque coup bas que ton ex t'inflige. Tu reste muette, ce qui ne manque pas d'être remarqué par un Gabriel sans pitié. Te piquant inlassablement pour que tu répondes. Que tu te réveilles. "T'as pas le droit d'faire ça..." Tu balbuties, tentant d'articuler tant bien que mal malgré la tristesse dans ta voix enraillée. Mais il s'en fout de ce que tu peux bien avoir à lui dire, aux vues de son envie de prendre la fuite ce qui ne manque pas de t'achever. Condescendant au possible, hautain même, il commence à rassembler ses affaires et sa veste sous ton regard humide et stupéfait. Il prend la fuite, s'en va comme ça aussi simplement en te laissant derrière. C'est donc ça Gaby? Tu vaux pas mieux que tous ces bâtards? Toi aussi t'es de ceux qui s'en vont à la moindre difficulté? Ces dégonflés aux mots acérés qui n'assument rien et encore moins leurs actions? C'est trop facile.

Tes mains se resserrent contre l'un de tes pulls que tu lui envoies au visage de toute ta hargne. Tes yeux sont désespérés, explosés, rougit. Ils ont perdu de leur éclat si brillant qui pouvait les animer au cours de ces dernières quarante huit heures. Maintenant ils sont dépossédés de toute joie de vivre, vitreux au possible. Ton souffle est saccadé. Colère, incompréhension, tristesse, rancœur. Tes émotions se mélangent et deviennent une véritable bombe artisanale que tu ne contrôles en rien. C'est ta brosse à cheveux que tu envoies voler contre son épaule ensuite, touchant sa cible. Rebondissant contre cette dernière pour finir au sol. "T'as pas le droit putain! Pas le droit d'me faire croire au conte de fées, de me faire rêver si c'est pour tout me retirer comme ça!" Tu cries presque, la frustration à son summum. Tu ne cesses pas de sangloter bien au contraire. Tes phrases sont presque incompréhensible mais tu t'en fous. T'as besoin d'extérioriser, d'agir comme un animal blessé. "T'peux pas me faire ça, c'est dégueulasse putain. Treize ans de ma vie, treize!" Parce qu'il va s'en aller. T'auras beau dire tout ce que tu veux Joanne, te rouler au sol, implorer tous les dieux sa décision est prise et il ne reviendra aucunement dessus. Tu peux le voir à la noirceur de son regard qui se veut fuyant au possible lorsque tu croises ce dernier. Qu'est-ce que t'attends Gabriel pour asséner le dernier coup? Faire tomber l'épée de Damoclès, mettre une bonne fois pour toute notre histoire aux oubliettes? C'est pourtant ta spécialité non? Une fois, deux fois...  Le message est passé. Merci.

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