it's rainning a river (gabriel)

Nika & Gabriel.

it's rainning a river
La vie est compliquée, la tienne l’est sans doute un peu plus depuis ce mariage et ta grand-mère qui est ailleurs maintenant. Ramener dans un pays qu’elle a connu durant une grosse partie de sa vie. Tu as du mal sans elle, tu ne peux pas en parle à n’importe qui. Personne ne le sait mis à part ton mari Ruben, Rory ou encore ta Jules. Faut le dire que Jules est celle qui reste la personne la plus importante dans ta vie, c’est bien pour ça que dire au revoir à votre appartement, à votre vie ensemble était une chose complétement impossible. Vraiment. Jules fait partie constante de ta vie, de ton être. Elle sait tout de toi et vice versa, elle t’amène à donner le meilleur de toi, toi tu espères forcément lui donner la même sensation. Une relation ancrée en vous, voilà tout.  Tu as du t’adapter de son absence, comme elle, remplacer les autres pour laisser place à deux nouveaux dans cette colocation. Un mec et une fille. Le mec tu ne l’as pas encore vraiment croisé ou alors très vite. Pour une fois que tes études te permette de dormir et que l’absence de Ruben, ton mari, faux mari se tienne sur une longue période, tu es plutôt contente d’avoir retrouvé ton lit plutôt que le lit de la chambre d’ami. La peur au ventre de quand y aura une visite, mais vous luttez, pour apprendre à vous connaître, toi tâchant de penser moins à Alexis, tu le fais, tu essayes, c’est complexe, mais tu y crois. Alors, tu profites de cette douce matinée pour te reposer, te retrouver seule un peu. Tu as sans doute présumé que tout le monde bosser aujourd’hui, toi tu te délectais de ton lit, de ton compte nextflix et parfois de catfish, rattrapant ton retard pour pouvoir à nouveau te relancer dans cette aventure avec ta chica. Tu as le cœur lourd, encore un peu, ouai, car la abuela elle manque, t’aimerai revoir cette reine de cœur, cette force de la nature, qui a toujours assuré, même si tu lui en as voulu de ses mensonges, ce mensonge sur ta naissance, sur ta nationalité complétement fausse qui avait rendu ta situation complétement folle dans ce pays. Entre petite sieste, série et compagnie, tu décides de ne plus rester dans ton lit, délaisser tes pauvres draps moins doux que ceux dont disposent Ruben chez lui. De beau drap en soie, doux et clairement moins agressifs avec ta peau. Tu ne prends pas la peine d’enfiler autre chose qu’un petit gilet au-dessus de ton débardeur et ton boxer pour femme.  Les pieds sur la moquette rêche, tu hésites entre un brin de toilette ou alors un petit déjeuner à midi tapante. Hésitante, tu t’avances dans le couloir ton champ de vision qui entrevoie la cuisine et la porte de la salle de bain. Puis, ton ventre, lui a gagné une bataille silencieuse. Direction la cuisine pour pouvoir manger et après tu penseras au reste. Humide, le pied mouillé, tu grimaces, c’est froid, de l’eau sur la moquette ? Tu grimaces voyant de l’eau en décidant enfin d’allumer la lumière. T’ouvres la porte de la salle de bain et là c’est le drame. «   Putain !  »  Tu hurles, mais peu importe tu es seule dans cet appartement, tu pensais être tranquille, mais la vie de ‘pauvre’ te frappe à nouveau en pleine face : tu dois tout nettoyer seule, la petite fuite qui coulait depuis quelques mois, venait d’exploser. Tu es trempée, alors tu vas dans la cuisine, manquant de glisser, alors que tu te retrouves face à face avec … tu hésites sur le prénom, puis finalement tu le trouves : Gabriel. «   Ferme le robinet de l’eau à côté du ballon d’eau !  »  Que tu lui dis.

Nika & Gabriel.

it's rainning a river
Pas de réveil, un lit douillet, la belle vie. Gabriel était sorti la veille, il était rentré tard. Pas une si grande habitude que ça si on regardait bien ces derniers temps, mais il s'était fait plaisir. A quelle heure avait-il trouvé son lit ? Il ne savait plus trop. Quatre heures ou cinq probablement, sans excès non plus, la fatigue n'était que physique et dû au quotas de sommeil. Le besoin de fêter quelque chose ? Oui et non. Pour lui, emmagasiner le fait qu'il allait possiblement être papa, c'était toute une histoire. Le truc dérangeant là-dedans c'était le côté "peut-être, peut-être pas." Ironiquement, il accueillait bien la nouvelle, après coup. S'il avait failli tomber dans les pommes d'abord, ensuite, il avait trouvé ça plutôt rigolo. S'imaginer avec un mini-lui, ça avait le don de le faire rire. C'était sans doute un peu nerveux, mais en adéquation avec son caractère aussi. Il ne savait pas s'occuper d'une plante, mais un enfant, ça ne lui faisait pas peur. Ce qui l'effrayait et la raison du non, c'était la place que ça prendrait dans sa vie et que ça laisserait à d'autre. Une autre, blonde, un peu violente par exemple. Pour toutes ces raisons-là, il avait eu besoin d'une bonne grosse soirée à l'ancienne, tant qu'il pouvait encore, ça faisait du bien, sur le moment, même si ça n'était qu'éphémère.

La seule chose qui le tirait de son lit, sinon il aurait continué de dormir, c'était son estomac. Faim, qu'est ce qu'il avait faim le Gab. Il y avait du bruit soudainement aussi dans l'appartement. Une autre personne avait-elle décidée de passer une journée off ? Pas maddy en tout cas, elle était partie trois heures auparavant, il avait senti le lit bouger. Il restait donc l'option Jules, Nika, dont-il avait retenu les prénoms où un inconnu squateur. C'est en débarquant à mi-chemin entre sa chambre et la cuisine qu'il remarqua l'agitation et l'option numéro deux, Nika, en panique absolue." Quoi ? Bonjour ! De quoi tu me parles ? Si je peux me permettre, t'es complètement trempée." Il venait de dire ça en détente totale. Bon, sortir tard voulait dire le cerveau quelque peu ... Embrumé, pour être poli. - Ballon, robinet ... - Stupeur. Oui Gabriel était un manuel, sur la mécanique. Il réparait des voitures, des motos, voir des trottinettes électriques, à la rigueur, mais alors des ballons d'eau ... Maddy s'était toujours occupée de ces trucs-là. Des états des lieux et visites importantes. Lui une fois qu'il avait trouvé un appartement sympa, sa chambre, la cuisine, c'était bon. Peut-être pas une si bonne idée de lui confier un bébé en fait. "Je ... ok ! "

Pas le choix. Quelle pression. C'était le seul mec de la colocation et avec l'eau partout c'était à lui de sauver la situation. Restait plus qu'à chercher, arrivant jusqu'à la salle de bain et manquant de glisser lui aussi. "La vache, c'est aqualand ici ! " Fou rire, avant son regard qui croisait celui de Nika, noir ... "Hum, euh oui, le ballon. C'est gros ou quoi ? Enfin, je sais ce que c'est, mais celui-ci est d'une belle taille ? " Elle allait sans doute penser qu'il se moquait d'elle, mais non vraiment. Ceci dit, il se mit en action pour fouiller l'appartement, ne sachant pas ce qu'il cherchait, mais probablement quelque chose de rond. D'où le terme. Quoi que, un ballon de rugby c'était ovale ... Au moins, s'il ne connaissait pas encore beaucoup la demoiselle, il allait clairement tester sa résistance à l'envahisseur. Lui pour l'occasion. Montrer des nerfs solides où le frapper, car il n'en avait pas encore terminé. "Et tu as fait ça comment en fait ? Il y a de l'eau partout. Ah les filles et les salles de bain." Sans mentir, cette remarque était là pour gagner du temps et c'était surtout de la taquinerie amicale. Il en passait lui aussi du temps sous la douche. Le faire avec une personne qu'il ne connaissait que très peu était probablement un peu dangereux. "Quel bordel."

Nika & Gabriel.

it's rainning a river
Le réveil est dur. Tu ne sais plus trop quand tu ouvres les opales où tu es, tu es dépaysé dans cet univers qui donne l’impression de ne pas être le tien. Une fois tu te lèves dans un palace, d’autre fois dans une chambre délabrée qui donne envie de refermer les yeux aussitôt. Le luxe, l’argent ce n’est pas toi, même si tu ne dirais pas non, mais dans une seule condition que ce soit à la sueur de ton front que tu es réussi, là tu aurais eu le temps d’évoluer, d’apprécier les belles choses. Mais là tu n’as pas l’habitude, donc tu es heureuse dans le fond de te lever de ton lit dans l’appartement que tu partages avec ta chica, Maddy et Gabriel, celui avec qui tu avais le moins échangé pour le moment. Tu ne le croisais que très peu, après tout tu ne vivais pas là à plein temps, tu étais là quand le grand duplex où tu vivais avec ton faux mari était vide sauf de ta présence, alors tu partais, ne supportant pas la solitude qui te faisait perdre un grain à chaque seconde qui s’égrainaient. Tu ne t’attendais pas à ça, clairement pas. Tu marchais, pensant prendre ta douche, te détendre, mais tes pieds, avaient fini par toucher un sol mouillé, de l’eau qui venait clairement de la salle de bain. Alors, tu essayas de réagir au plus vite. La porte que tu ouvres bêtement, crédulement, que tu finis par regretter. Une vie de pauvre qui te tape, car tu ne peux compter que sur toi, comparé au fait que chez Ruben ça peut se produire, mais tu appelleras quelqu’un pour réparer cela, comme pour le ménage la cuisine, une vie qui te paraît démuni de sens, une vie faite pour les personnes faignantes, tu l’es sans doute un peu, mais tu aimes agir par toi-même, sans qu’on ne te tienne la main. « Ah oui tu crois ? » Que tu finis par lâcher à ce Gabriel à qui tu demandais de l’aide, pourquoi tu avais fait ça ? Aucune idée. « Oui je suis trempée … bouge-toi ! » Tu déversais des mots sur lui, avec un ton agacé, plus la situation qui faisait ça que lui, mais c’est lui qui pouvait prendre ces mots pas autre, alors tant pis. Tu t’en excuseras peut être bien quand tu le réaliseras. Il manque de glisser, en allant en direction de la salle de bain, mais pourquoi la salle de bain que tu t’étais demandée à toi-même. « Non, tu crois que c’est aqualand … » Exaspérée à peine réveillée, tu étais fatiguée, les neurones en vrac, car tu pensais bien trop ces derniers moment à toute la situation, à Alexis, à Ruben, à la abuela qui manquait … mais au moins la situation faisait que l’esprit était vide, sauf de ce problème, un peu de répit, si tu parvenais à le régler à l’aide de ton coloc, qui n’avait pas l’air d’être capable de réellement t’aider. « J’en sais quoi si c’est gros … je ne sais même pas sa capacité, car apparemment c’est ça qui détermine sa grosseur ! » Que tu lâches, le truc que tu sais sur les ballons, bon après tu sais toi à quoi ça ressemble, fort heureusement quand même. « Et m’accuse pas, je me suis levée c’était comme ça … » Que tu râles, finissant par en avoir marre. « La cuisine, y a un robinet je crois ! » En espérant que le fait que tu ne précises pas lequel, ne fasse pas que le Gabriel sorte en rigolant que c’était celui de l’évier, mais sous l’évier tu avais trouvé un robinet la dernière fois quand tu récupérais des choses pour faire style de vivre pleinement avec ton cher mari . « Sous l’évier ! » Que tu précises donc à l’avance. « Gabriel t’y arrive ? » Que tu finis par demander ,alors que toi tu commences à chopper froid, le chauffage n’étant pas du tout à fond, encore une manie à quelqu’un de baisser ces radiateurs.