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 grind with me ± torbjörn

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Message Sujet: grind with me ± torbjörn   grind with me ± torbjörn Empty Jeu 19 Déc - 4:36


Grind with me
Torbjörn - Alyah

« L’aimant attire invariablement le fer ; le bonheur attire invariablement tout être intelligent. »charles bonnet.
Combien même Gabriel avait blagué lors de votre sortie tous les deux à propos du DJ du club où il t'as emmené, toi tu n'y croyais pas franchement. T'as pas forcément senti son regard, puis vu la beauté scandinave que l'on t'excuse du peu mais t'étais très franchement persuadée que tu n'avais pas la moindre chance de décrocher son numéro de téléphone à la loyale. C'est à dire, sans passé par le tatoué qui t'accompagnais ce soir là. Y'a bien eu un pari que vous avez fait, cinquante dollars comme quoi tu n'intéressais en rien le dénommé Torbjörn et que tout cela était dans la tête de ton pote. Mais il y a de ça quelque jours t'as reçu un message de la part du DJ. D'abord t'as frôlé la crise cardiaque. Ensuite, t'as envoyé pas moins de trois messages à ton compagnon de soirée et ami pour lui exprimer ton pétage de câble à grands coups de "bsouflhidqdnbdufSFIHPDsfsqnlbuf" vous voyez quand votre chat marche sur votre clavier? Bah là c'est littéralement ton petit cœur qui est venu lui rouler dessus. T'as perdu le pari contre toutes attentes. Putain, t'aurais jamais pensé que ce soit vrai cette histoire d’œillades lorsque tu dansais sans même réfléchir à ce qui pouvait bien se passer autour de toi. Puis plus tard alors que t'as tenté d'approcher le suédois pour lui payer un verre mais qu'il s'est retrouvé harponné par un groupe de gonzesses lui cassant la tête pour pouvoir choisir une chanson.

A partir de ce moment là toi tu pensais que c'était totalement râpé. Vous êtes partis pas franchement après ta tentative ratée et t'as même pu pioncer chez Gabriel. Vous avez rigolé comme deux gamins pendant encore bien longtemps avant d'laisser Morphée vous happer. T'es retournée à ta petite réalité, les cours et tout ce qui s'en suit. Plusieurs semaines sont passées. T'as remporté une nouvelle fois les world of dance avec la troupe, Archibald s'est fait la malle une fois le fameux bébé venu au monde sans même prendre la peine de tenir sa promesse et de t'emmener en weekend. Tu t'es faite lâcher comme la plus grosse des merdes, comme si vous n'aviez jamais été quoi que ce soit. Mais le pire c'est qu'il n'a même pas eu le culot de t'envoyer un message, de te prévenir qu'il souhaitait arrêter tout ça. Il a disparu du jour au lendemain, a donné sa démission à Juillard et depuis silence radio. T'en as parlé à Osha qui s'est permise de te juger bien ouvertement. Te taper un homme marié? C'est bien fait pour toi. Tu l'as cherché Alyah. T'étais la première à vouloir d'une belle histoire, à ne pas te précipiter pour un homme qui n'en voudrait qu'à tes courbes. Tu t'es faite pigeonnée, il ne te reste plus qu'à l'accepter. Voir la vérité en face et te permettre d'aller de l'avant. C'est c'qu'il dit Dixon pour te pousser à te remettre en selle. Tu dois pas t'laisser abattre, t'as encore la vie d'vant toi. Même si la majeur partie du temps c'est dur, putain.

Les quelques jours jusqu'à ce fameux Vendredi sont passés à une vitesse extrême. Hallucinante. T'as enchaîné les cours, les répètes, les séances de strip. Ce matin étrangement t'étais pas déprimée ni fatiguée. Tu t'es rapidement mise sur tes deux pieds, t'es allée contrôler ta mère et lui délivrer sa première dose de la journée. Puis direction la douche pendant que t'as mis ton café à couler, ta bonne demie heure de makeup qui s'en est suivie. Tu t'es fringuée à la vitesse de l'éclair, t'as rempli ton thermos de ta chère caféine et le sac sur le dos tu t'es barrée de Brooklyn à toutes jambes pour chopper ton métro en direction de Lincoln Square. Les cours sont de plus en plus difficiles à gérer, tu décrochais jusqu'à ce qu'on t'offres la possibilité de te produire pour le spectacle de Noël. Après tout tes notes sont excellentes et plusieurs professeurs se sont tous mit d'accord sur le fait que t'étais l'une des plus bosseuses de ta promo. Toujours à rester jusque tard entre les murs des studios de danse de l'école pour répéter inlassablement. Travailler ta souplesse, ces pas de ballets dont tu ignorais tout l'an passé. Ta choré est prête pour l'événement hivernal de Juillard, il ne te reste plus qu'à clouer le bec à tous ces fils de en leur prouvant que t'as pas besoin du petit prince de Manhattan ayant mit les voiles. T'as pas besoin de lui pour crever les yeux et percer et tu l'as perdu de vue pendant un temps.

Comme tu l'avais prévu, c'est aux alentours de seize heures que tes cours se terminent. Ton corps est endolori par les pratiques répétées, ne manque pas au passage de te fait sentir qu'il serait peut-être bien que tu penses à lever le pied. Mais t'es incapable de le faire, t'accumules tellement de responsabilités. Tu dois déjà penser à votre place à défendre pour la troisième fois au mois de septembre prochain lors des Wod. Tu dois te focaliser sur tes répètes pour le show hivernal, sur tes chorés à la barre pour tes shows le soir lorsque tu t'rends au stripclub où tu bosses pour te déhancher pendant de longues heures avec l'espoir d'amasser assez d'billets verts pour pouvoir t'faire vivre toi et ta daronne. Génitrice que tu te hâtes de retrouver pour son troisième fixe de la journée. T'es repassée par l'appartement sur ta pause du midi pour le second, généralement t'as pas l'temps de bouffer mais tu peux pas compter sur tes abrutis de frangins pour te soulager ne serait-ce qu'un peux. "Tu restes à la maison, t'assumes." Si seulement vous aviez pu appeler ce toit tremblant au dessus de vos têtes votre maison. Chez toi, c'est l'Israël. Tu ne viens pas d'ici et chaque jours on te le répète. Lorsqu'on s'étonne de ton nom où de ton accent chantant trahissant tes origines arabes. Au moins là dessus t'espères que Torbjörn pourra te comprendre. Tu t'es d'ailleurs entraînée à dire son prénom, histoire de pas passer pour la reine des quiches. Il manquerait plus que ça, alors que pour la première fois de ta vie tu te fais inviter quelque part par un garçon.

Changée et douchée, ta mère anesthésiée jusqu'à ce que tu doives repasser avant de bosser, tu choppes ton téléphone sur la poche de tes fesses pour écrire un bref texto au tatoué que tu t'en vas rejoindre. Direction le Queens que tu côtoies de plus en plus grâce à Gabriel qui y vit et y passe le plus clair de son temps. Tu découvres des coins sympas, des adresses où il fait bon vivre. Avec lui tu profites un peu plus de ta vie de jeune adulte, comme s'il ne supportait pas que tu te comportes comme une vieille alors qu't'as à peine vingt-deux ans. T'y peux rien toi si t'as vécu trois vies en unes. M'enfin, tu lui envoies un texto aussi alors que la rame de métro dans laquelle t'as pris place file en direction du club où tu as rencontré le scandinave. T'as l'estomac les noués, tes airpods fièrement vissés dans tes oreilles laissent défiler tes musiques préférées afin qu't'essaies de te calmer ne serait-ce qu'un peu. Tu passes une main dans tes dreads nerveusement, contemplant ton teint rougissant dans la vitre en face de toi. T'as l'air d'une pivoine Alyah. Sérieux. Elle est où ta confiance légendaire là? Elle s'est faite bouffée avant même qu't'aies posé un pied hors des sous-terrains. T'essaies de te ressaisir du mieux que tu le peux alors que tes baskets foulent les pavés frais de New-york. T'as pas trop de mal à te souvenir de l'adresse et c'est rapidement que tu regagnes les lieux. Mais t'as pas besoin de composer un nouveau texto que la porte s'ouvre de toi, t'arrachant un frisson au passage. Il est bien là, ses yeux d'un bleu que t'as pas eu beaucoup l'occasion de contempler et un sourire bienveillant sur le visage. Ses cheveux blonds et cette barbe plutôt impressionnante. T'es sensée faire quoi, avec ton air sidéré et ton portable serré entre tes phalanges encrées? Tu secoues ta tête légèrement et tu ranges ton satané smartphone dans ta poche. "Salut!" Que t'arrives à articuler sans le moindre bégaiement ce dont tu te félicites intérieurement. "Ca fait longtemps que tu? Enfin je... J'suis pas en retard? T'as pas attendu j'espère?" Mhh hmm. T'peux faire mieux que ça sombre débile tu joues à quoi? "J'viens de Brooklyn et j'ai loupé le premier métro de peu alors... Mais j'suis là!" Y'a des gens qui ont cette facheuse tendance de se transformer en moulin à paroles lorsqu'ils sont gênés. Des gens comme toi quoi.

(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: grind with me ± torbjörn   grind with me ± torbjörn Empty Dim 22 Déc - 17:03




grind with me.
Entre bien dans mes yeux pour que je me souvienne de toi.



Comme bien des personnes au cours de cette fameuse soirée, ton regard a été attiré par la blonde qui a monopolisé la piste de danse le temps d'une poignée de minutes. Elles sont rares les jeunes femmes qui dansent au milieu de la boîte, simplement pour vivre et pour libérer ce qu'elles ont au creux du ventre. D'ordinaire, elles le font plutôt pour se faire remarquer. Mais pour cela, elles n'hésitent pas à user et abuser de leurs courbes. Qu'elles dévoilent dans des petites robes très peu couvrantes.  Prenant toujours plus le risque de bien trop en montrer. Tu n'es personne pour juger, toi. Mais tu n'es pas attiré par ce genre de femme là. Tu les préfères un peu plus discrètes. Ce n'est pas vraiment un choix. Juste un fait que tu ne contrôles pas outre mesure. Toi t'es attiré par celles qui ne sont pas conscientes de leur charme et peu de leur beauté. Toi t'es attiré par les jeunes femmes discrètes au sourire aussi taquin qu'innocent et joueur. Et tu as bien remarqué que la fameuse danseuse n'était pas démesurément exubérante. Pas comme le gars qui l'accompagnait ce soir là. Gabriel. Tu le connais peu mais tu sais que ce n'est pas un mauvais bougre. Si Joanne est amoureuse de lui depuis longtemps, ce n'est sans doute pas sans raison.  Et à toi ça te suffit, tout simplement. Mine de rien, tu as quand même bien pris le temps de les observer tous les deux. T'assurer qu'il ne se passait rien entre eux, avant d'envisager de récupérer le numéro de la jeune femme, après coup.

Gabriel a eut l'air soulagé quand tu lui as finalement demandé le nom et le numéro de cette fille là qui l'accompagnait ce fameux soir. Tu n'es pas certain de saisir le pourquoi du comment de sa réaction. Et dans le fond, ça n'a pas d'importance. Puisque tu as finalement eus droit à son numéro et que tu ne t'es pas fait prier pour lui envoyer, très rapidement, un message. Une invitation pour que vous puissiez vous rencontrer de façon nettement plus officielle tous les deux. C'est que tu n'as pas eus le temps de faire ce soir là. Tu bossais et quand ta première pause est arrivé, tu as été intercepté par des habitués qui tenaient à tout prix à te parler un peu. Quand il ne s'agissait pas de jeunes femmes désireuses d'obtenir ton attention. Tu ne réponds d'ailleurs que rarement aux avances de ces filles là. Tu n'es pas du genre à éprouver le besoin de cumuler les aventures. Tu n'as pas besoin de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. Pas même à toi même. Alors tu te contentes d'être fidèle à toi même et de rester droit dans tes boîtes. Sans pour autant choisir le grand amour non plus, bien sûr.  Tu te trouves encore bien jeune pour vraiment te soucier d'une histoire d'amour qui se voudrait sérieuse au possible. Avec mariage et tout ce qui s'ensuit.

Le fait que tu ne puisses avoir d'enfant, semble également être un frein. C'en est un pour toi à vrai dire. Que tu t'imposes sans doute juste de toi même. Mais qui est bien réel malgré tout.  Mais ces questions là, tu ne te les poses pas réellement dans le fond. Pas alors que tu vis tranquillement au jour le jour. Profitant de la vie telle qu'elle veut bien se présenter à toi. C'est que tu te sens relativement chanceux depuis que tu t'es sorti de la maladie. En vie, soit. Mais aussi et surtout en pleine forme et optimiste au possible. Tu vois ton neveu comme un cadeau également. Auquel tu ne t'attendais vraiment pas pour le coup mais que tu as accueillis avec grand plaisir. Tu ne pouvais faire autrement à vrai dire. Alors que ta soeur s'est, de toute façon, imposée à toi. Dans ta vie et dans ton appartement new-yorkais. Tu pensais que c'était juste très temporaire et qu'elle s'en irait une fois bien installée dans cette ville nouvelle. Mais ça n'a pas été le cas. Et tu n'as plus de raison de t'en plaindre maintenant. Parce que tu t'y es habitué et que c'est finalement très agréable. De ne pas vivre seul, soit. Mais d'avoir ton neveu toujours à portée de main, surtout. Il est devenu très important pour toi et tu n'envisages plus vraiment de vivre sans lui. T'espères plutôt bien le voir grandir. Devenir un bambin, puis un enfant, puis un adolescent et enfin un adulte.

Les rencontres que tu fais de ci et de là au cours de la vie qui passe, sont des coups de chance selon toi. Des bonus que veut bien t'offrir la vie elle même et que tu prends sans te faire prier. Tu n'es donc vraiment pas mécontent de pouvoir passer un peu de temps en compagnie de cette fille dont t'a un peu parlé Gabriel. T'as un peu eus la sensation qu'il tentait à tout prix de te la vendre. Etrange, mais acceptable. Parce que t'as bien vu qu'il était sincèrement attaché à cette fille là, mine de rien. Et tu sais qu'il n'est pas méchant Gabriel. Qu'il ne souhaite que le bonheur de ceux qui comptent pour lui. De cette fille là également au passage, par conséquent. Tu n'es pas particulièrement nerveux quand tu vois l'heure approcher et que tu reçois un dernier sms de sa part qui te prévient qu'elle est en route. Tu n'as pas de raison d'être nerveux, puisque tu ne te mets aucun objectif en tête, aucune pression quelconque. Il ne s'agit que d'une rencontre pour l'heure. Tu ne te poses aucune question quant  à savoir ce que vous allez devenir ou ne pas devenir tous les deux. Tu ne te demandes pas si vous allez vous revoir par la suite ou pas du tout. T'es juste content de faire sa connaissance, pour commencer. Alors forcément quand elle débarque, discrète dans des vêtements trop larges pour sa silhouette mais voyante par sa coupe de cheveux atypique, t'es tout sourire.

Salut ! Que tu l'interpelles alors qu'elle semble soudainement bien hésitante. A croire qu'elle est déjà en train de regretter et donc, sur le point de faire demi tour. Ce serait quand même dommage. Ce n'est pas comme si tu attendais des choses folles de sa part. Tu espères seulement passer un peu de temps avec elle, discuter, apprendre à la connaître dans un premier temps. Si elle le veut bien et te le permet. Tu ne peux t'empêcher de faire entendre un rire des plus légers, quand elle s'emballe et s'emmêle dans ses mots. Quand elle s'excuse pour ce qu'elle considère être un retard. T'inquiètes pas, fallait que je vienne pour bosser un peu sur mes mixes de toute façon. Soit, tu serais venu un peu plus tard si tu n'avais eus que ça à faire. Mais tu n'es pas à courir après quelques heures de la sorte. Tu te recules finalement pour ouvrir plus encore la porte. Entre, je t'en prie. Il fait frais dehors. Frais pour toi, signifiant froid pour les autres. T'es habitué au froid nettement plus polaire et grisâtre de la Suède toi. C'est bien pour ça que tu te trimbales justement en tee-shirt blanc. Spontanément, tu poses une main dans le haut du dos de Alyah quand elle passe le pas de la porte. Avant de te rappeler que tous les gens ne sont pas forcément aussi tactiles que toi tu peux l'être. Alors tu retires ta main et ferme plutôt la porte. Si c'était galère pour venir, je pourrai te ramener si tu veux. Que tu lui proposes déjà. Tu veux boire un verre ? Que tu enchaînes, l'accent à couper au couteau toujours que trop présent à ton goût.

CODAGE PAR AMATIS



@Alyah Krief grind with me ± torbjörn 2480631781 grind with me ± torbjörn 3794924939
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Message Sujet: Re: grind with me ± torbjörn   grind with me ± torbjörn Empty Dim 29 Déc - 21:23


Grind with me
Torbjörn - Alyah

« L’aimant attire invariablement le fer ; le bonheur attire invariablement tout être intelligent. »charles bonnet.
T'as l'habitude d'être relativement invisible comme gonzesse dans ta vie de tout les jours. Ca peut paraître difficile à avaler vu ton style quelque peu exhuberant, mais t'es pas celle qui attires les regards. Généralement, les gens s'contentent de changer de trottoir lorsqu'ils te croisent. Les élèves de Juillard préfèrent se moquer du quartier où tu vis plutôt que de t'intégrer. Bon faut dire que t'as pas fait réellement d'efforts pour te mêler à ces connards suffisants. Tu ne leur ressemble en rien, vous êtes tout ce qu'il y a de plus différents. Pour la plus part ils sont issus de familles aisées, leur entrée à l'école était déjà signée avant même qu'ils n'aient prononcé son nom. Toi t'as rêvé encore et encore de pouvoir intégrer ce foutu cursus. T'as lorgné des années sur leurs programmes et leurs cours. Jusqu'à ce que tu tapes enfin dans l’œil de quelqu'un. Pas de chance pour toi. Si t'avais su où tout cela te mènerait un an plus tard, jamais tu n'aurais accordé une telle confiance à Archibald. Jamais tu ne te serais laissée avoir par ses belles paroles, par ses jolies promesses. Mais avec des "Si" on referait tout un monde pas vrai Alyah? Maintenant tout ce qu'il te reste à faire c'est de maintenir la tête droite et de ne pas sombrer. Tu l'as déjà fait pendant vingt deux ans, tu peux bien encore tenir. Ne serait-ce qu'encore un tout petit peu plus longtemps.

La vérité, c'est que chaque jour est un peu plus dur que le précédent. La fatigue se fait ressentir dans tes membres, tes échauffements sont de plus en plus douloureux. Tes humeurs sont changeantes, tu vas avoir tendance à t'énerver et te frustrer pour un rien si un mouvement ne rentre pas aussi bien que tu le voudrais dans l'une de tes chorégraphies. Tu perds patience avec le crew et les tensions naissantes entre les membres. Ta meilleure amie ne te parle même plus depuis que t'as été sincère avec elle sur ta relation avec ton prof. Comme si t'étais plus celle ayant partagé sa vie si longtemps. Comme si t'étais devenue une étrangère, une mauvaise personne car tu t'es laissée t'amouracher de la première personne étant là pour toi. La première à t'ouvrir les bras pour t'y loger. T'as été stupide que de te lancer dans une histoire qui puait la fin avant même que vous n'ayez commencé. T'aurais dû te douter qu'il finirait par te laisser de côté, par disparaître après s'être rendu compte de son erreur un beau matin.Qu'est-ce qu'il aurait bien fait d'une gosse comme toi pas vrai? Vous étiez si différents tous les deux, la danse comme seul point commun. Jamais vous n'auriez pu être autre chose. Jamais vous n'auriez pu devenir quelque chose d'important. Alors tu noies ton chagrin dans le travail. T'acharnant toujours plus quitte à négliger tout le reste autour. Ton appétit, ton sommeil, ta vie sociale. Tu t'enfermes dans ton quotidien rythmé pour essayer de noyer la douleur de l'abandon. Personne n'est jamais resté pour toi. Pas ton géniteur, ni tes frères et encore moins Salisbury. T'es importante pour personne, tu n'le seras sans doutes jamais pour qui que ce soit.

La seule personne te redonnant un peu le sourire ces derniers temps est Gabriel. Lui et sa bonne humeur contagieuse, lui qui n'hésites pas à t'attendre à la sortie de ton taf parfois lorsqu'il rentre de l'une de ses soirées juste pour te ramener chez toi et papoter sur le chemin du retour. Il connait pas mal de choses sur toi, le tatoué. Plus que la plupart de tes amis. Tu t'sens en confiance avec lui, tu sais que c'est quelqu'un de profondément gentil. De bon. Jamais il ne te fera de mal d'une quelconque façon. Tu doutes d'ailleurs qu'il soit capable de faire mal à quelqu'un tout court. Il a une certaine douceur chez lui qui te fait du bien toi dont le quotidien est impitoyable. Toujours se battre pour la première place, être toujours au meilleur de ta forme pour que tes performances soient les plus parfaites possibles. Pour que tu puisses amasser le plus de billets verts possibles afin de t'assurer un mois tranquille sans courir après les dollars ici ou là pour pouvoir payer la drogue de ta daronne ou la bouffe dans ton assiette. C'est pas facile d'être une jeune de vingt-deux ans devant subvenir seule à ses besoins et à ceux de sa mère dans une si grande ville. Mais t'y arrives pas vrai? Tu fais ça depuis combien de temps déjà? Trois? Quatre ans? Plus? Tu n'as aucun repères, chaque jour étant le même que l'autre. Cruelle monotonie dans laquelle tu t'es enfermée pour t'empêcher de ressentir quoi que ce soit d'autre. Pour ne pas te laisser aller aux distractions quelles qu'elles soient. Mais Gaby lui il essaie d'te montrer que t'es bien trop jeune pour être déjà si vieille dans ta tête. Alors il te pousse à sortir, à t'amuser comme les gamins de ton âge sont sensés le faire. Parce que t'as qu'une vie et la tienne tu l'auras passée à te décarcasser pour les autres. Pour les tiens.

Mais ce soir, c'est à toi et uniquement à toi que tu penses. Faut dire que t'as un peu de mal à croire encore à ce qui t'arrives. Torbjörn, tu t'es contentée de le regarder un bon trois quart de la soirée, ton minois planqué ton énorme verre de mojito aux feuilles de menthes chatouillant tes narines. Vous aviez pourtant fait un pari avec Gab, comme quoi t'étais persuadée que le DJ ne t'avait même pas remarquée et qu'il ne viendrait sûrement pas demander ton numéro de téléphone à l'encré t'accompagnant ce soir là. T'ignores si Tor a réellement demandé ton numéro ou si Gabriel s'est voulu jouer les cupidons en lui glissant très discrètement sur un bout de papier. Tout ce que tu sais, c'est que tu te sens légèrement stressée. Il n'y a qu'à voir ta silhouette se tendre au fur et à mesure que tes pas te mènent vers le night club de l'autre soir pour que tu puisses rejoindre le blond t'ayant très gentiment invité à passer du temps en sa compagnie. Le téléphone entre les mains, t'as même pas le temps de composer un nouveau message qu'une porte s'ouvre à la volée face à toi pour laisser apparaître le suédois tout sourire. Et quel sourire, si tu peux t'permettre. Tu manques presque d'en faire tomber GSM alors que t'alignes quelques phrases d'un ton timide. Un rire léger vient s'échapper de la gorge du suédois semblant amusé par ta gêne. Accueillant et chaleureux, il te propose de regagner l'intérieur pour te réchauffer. "Frais? Il fait un vrai froid de canard!" Que tu lances totalement innocemment en regardant une dernière fois le ciel chargé avant de passer le pas de la porte menant vers la tendre chaleur de l'intérieur loin de l'humidité ambiante dehors.

T'as un frisson agréable qui te parcours l'échine lorsqu'une des mains de Torbjörn vient s'inviter dans le haut de ton dos de la façon la plus naturelle qu'il soit pour te guider vers l'intérieur des lieux s'offrant à vous. T'étais jamais rentrée dans une boîte de nuit le jour et faut dire que l'ambiance est bien différente lorsque les stroboscopes ne dansent pas furieusement au rythme du beat imposé par le DJ. Ton hôte lui, se veut des plus agréables et attentionnés d'autant plus qu'il te propose même de te ramener jusque chez toi après. "Oh non ne t'en fais pas merci!" Tes pas se stoppent et tes bras se mettent à gesticuler comme pour te faire pardonner d'avoir pu lui laisser entendre que tu pouvais te plaindre. "J'voudrais surtout pas te déranger... Puis je travaille cette nuit, je rentre pour attraper mon sac et repartir pour le queens." Que tu lui indiques avec un sourire aimable sur le visage en tentant d'oublier un peu ta timidité te grignotant le bide. Vous continuez d'avancer à travers la piste jusqu'à rejoindre le coin du bar. Tu souris à l'écoute de l'accent fortement marqué du blond t'ayant invité ce soir. Faut dire que ton accent arabe s'entend plus que fortement également, toi n'ayant pourtant pas assez vécu au pays pour pouvoir en conserver d'intactes souvenirs. Tu te permets de poser un bout de fesse contre l'un des hauts tabourets jonchant le bois du comptoir. "J'prendrais la même chose que toi!" Ta voix ajoute, aussi joyeuse le sourire rayonnant étirant tes lippes pour réchauffer ton visage. Ton bout du nez et les joues rouges tu frottes tes mains l'une contre l'autre avant d'ôter ta veste humide et d'observer les lieux et son maître s'activant à vous servir un petit quelque chose à boire. Tu ne peux retenir plusieurs hoquets d’émerveillement au fur et à mesure que tes yeux découvrent les lieux dans une toute autre ambiance comparé à l'autre soir. "Tu travailles ici depuis longtemps? C'est ta passion la musique?" Que tu demandes en reportant tes prunelles sur le tatoué scandinave. Tu sembles te perdre un instant dans l'immensité de son regard, de la chaleur de ses traits. Tu ne manques pas d'ajouter que tu trouves les lieux plus que jolis. T'aimerais bien toi, bosser dans un endroit aussi agréable que celui-ci plutôt que cette boîte miteuse dans laquelle tu voltiges autour de ta barre de pole dance de longues heures durant.

(c) DΛNDELION


@Torbjörn Karlsson grind with me ± torbjörn 1505825564 grind with me ± torbjörn 3794924939
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Message Sujet: Re: grind with me ± torbjörn   grind with me ± torbjörn Empty Sam 4 Jan - 23:11




grind with me.
Entre bien dans mes yeux pour que je me souvienne de toi.



Elle a su provoquer chez toi une certaine fascination la jeune danseuse. Tu n'as d'ailleurs appris son métier que lorsque tu as parlé d'elle à Gabriel. Sans vraiment faire mille détours. A quoi bon faire semblant de ne pas avoir remarqué la jeune femme et de ne pas t'être arrêté sur elle comme tu l'as fait ? Gabriel s'en est parfaitement rendu compte et n'a pas manqué de te le faire remarquer. Il ne s'est d'ailleurs pas franchement fait prier pour te filer le numéro de la blonde, en affirmant haut et fort qu'elle avait donné son accord. Preuve évidente que tu as été le sujet d'au moins l'une de leurs conversations au cours de leur soirée. Et que la jeune femme n'avait effectivement rien contre l'idée de faire ta rencontre. Ce qui t'arrange plutôt pas mal. Tu n'es pas mécontent de savoir que vous partez sur des bases pour le moins saines alors que vous êtes sur le point de partager un verre. Tu n'as jamais été trop fan des relations parties de points sombres et compliqués. T'es plutôt à la recherche de la simplicité. Quand bien même ça t'a souvent posé problème. Surtout pour tes relations amoureuses qui s'écroulent en un rien de temps. Il paraît que t'es trop gentil. Et que tu n'aimes pas te prendre la tête pour un oui ou pour un non, ça a le don d'agacer. Tu n'as jamais compris l'intérêt des disputes. Ce n'est pas ton truc. Tu prends les choses de façon trop sereines. Soit, t'es capable d'être mécontent et de te montrer rancunier. T'en as longtemps voulu à ta soeur par exemple. Et si elle n'était pas venue te retrouver à New-York, les choses auraient pu rester ainsi encore bien longtemps. Mais tout s'est plutôt pas mal tassé et tu es pleinement en mesure d'aller de l'avant désormais.

Alors tu n'aimes pas te prendre la tête et tu relatives à tous les niveaux. Ce que certaines personnes trouvent bien trop ennuyeux pour qu'elles aient envie de rester à tes côtés. Ce qui ne te touche pourtant pas plus que ça. Alors soit tu ne sais pas ce que te réserve cette rencontre pas mal officielle, avec cette jeune femme là en particulier. Tu ne sais pas ce qu'elle attend de ces quelques heures en ta compagnie, ni si elle attend vraiment quoi que ce soit. Toi, tu n'aspires qu'à profiter un peu de sa compagnie. T'aimes bien rencontrer de nouvelles personnes et Alyah te semble être vraiment intéressante. Soit, rien ne te dit que c'est réellement le cas. Qu'elle va vraiment s'avérer être aussi intéressante qu'elle en a l'air. Et elle pourrait bien ne pas l'être tant, que l'effet serait quand même le même. Parce que tu n'es pas contrariant pour un sou, même à ce sujet là. Tu n'apprécies pas les gens que lorsqu'ils ont de mauvaises intentions et s'avèrent être des crétins, des profiteurs ou des mauvaises personnes pour x raison. Mais tu as bien envie de croire que si elle est amie avec Gabriel, c'est qu'elle n'est pas de ce genre de personnes là. T'as beau ne pas être proche du brun, tu as déjà eus l'occasion de constater que c'était un type bien. Un peu -beaucoup- idiot sur les bords et sacrément maladroit dans le genre. Mais pas un mauvais bougre pour autant. C'est donc un peu le lien qu'il semble avoir avec elle, qui est venu te convaincre. Et qui fait que tu es justement en train de faire entrer la jeune danseuse, dans la boîte de nuit bien plus calme à cette heure de la journée.

Tu ris de bon coeur quand elle te fait remarquer qu'il fait "un froid de canard" au dehors. Là où tu estimais toi même qu'il faisait "plutôt frais". De là où j'viens c'est une météo de printemps ça. Que t'affirmes sans te départir de ton sourire. Vous êtes purement et simplement en train de parler météo. Alors que tu loges une main douce sur le haut de son dos pour l'inciter à entrer dans la boîte. Et que tu proposes de la ramener chez elle par la suite. Tu n'es pas tellement étonné qu'elle refuse, dans un premier temps. Et tu ne te vois pas insister, avant qu'elle ne mentionne le fait qu'elle ne fera qu'un saut chez elle. Raison de plus. Je te dépose chez toi pour que t'ais un peu plus de temps pour toi avant de repartir. Mais si elle n'y tiens vraiment pas, tu ne vas évidemment la forcer à rien. Ce n'est pas ton genre. Surtout pour une première rencontre,ce serait dommage de passer pour un type insupportable et lourd au possible. Parce que tu ne penses véritablement pas l'être pour le coup. Toi qui es tellement tranquille. C'est bien ensemble que vous rejoignez le côté de la boîte où trône le bar. Et tout naturellement, tu lui proposes un verre. Sans alcool alors ? Que tu l'interroges très sérieusement. Toi qui prends grand soin de ta santé, tu bois assez peu d'alcool. Uniquement quand vraiment tu fais la fête et là encore, tu te contentes d'un verre ou deux. Jamais assez pour te prendre une vraie cuite. Tu fais en sorte d'avoir une vie aussi saine que possible et jusque là, tu ne t'en sors pas si mal. T'es plutôt en forme. Que ce soit d'un point de vue physique, comme psychologique.

Tu prépares les verres et sors plusieurs jus de fruits. Tu valides les cocktails sans alcool. Et derrière un bar comme celui là, tu peux même te permettre d'y ajouter quelques fantaisies à base d'épices. Ce que tu fais donc sans te faire prier. Espérant ne pas trop la frustrer si elle espérait que ton choix se porterait davantage sur une bière ou un alcool plus fort. Après tout, tu as eus l'occasion de la voire avaler deux mojitos cul sec ou presque. Tu aurais presque pu lui préparer un virgin mojito d'ailleurs. Si t'avais été bien certain qu'elle aime vraiment ça. Mais tu ne sais encore rien à son sujet. Si ce n'est le fait qu'elle est danseuse. Et maintenant que tu la vois de près, tu constates également qu'elle est pas mal jeune. Pour le coup, tu penses d'autant plus ainsi qu'elle te semble rougir assez facilement. Comme une jeune femme qui n'est pas habituée à susciter tant d'intérêt. Tu lui offres un nouveau sourire tout ce qu'il y a de plus détendu et naturel lorsqu'elle t'interroge sur ton boulot dans cette boîte de nuit. C'est l'une de mes nombreuses passions. Que tu lui réponds dans un premier temps, en faisant glisser l'un des deux verres, dans sa direction. Tu pousses le tien non loin et contournes le bar pour aller poser tes fesses sur l'un des tabourets du bar. Histoire de pouvoir simplement discuter avec elle en étant à ses côtés. Je sais plus. Quelques mois. Bientôt un an je pense. Avant ça je passais d'une boîte à une autre. C'est que je fais pas mal d'autres trucs à côté. Mais tu n'as aucune envie de monopoliser complètement la conversation. Alors tu ne vas pas entrer tout de suite dans les détails qui ne sont sans doute pas même si intéressants que ça. Et toi tu fais de la danse alors ? Etudiante non ? T'es réellement curieux et t'espères en savoir plus à son sujet. Qu'elle ne va pas se fermer trop rapidement à l'idée que tu veuilles en savoir plus à son sujet Elle doit bien s'en douter que t'as un tas de questions à lui poser quand même. Que tu ne l'as pas invité pour rien après tout. Que tu l'as bel et bien fait parce qu'elle t'intéresse. Quand bien même tu ne la connais pas encore, bien sûr. C'est là tout l'intérêt de cette invitation.

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Message Sujet: Re: grind with me ± torbjörn   grind with me ± torbjörn Empty Mer 8 Jan - 5:46


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Torbjörn - Alyah

« L’aimant attire invariablement le fer ; le bonheur attire invariablement tout être intelligent. »charles bonnet.
T'as jamais eu grand chose et pour dire vrai les choses t'ont toujours convenues de cette façon. Le seul truc que tu regrettes de n'avoir pas connu c'est l'amour d'une famille. Une vraie. Pas juste une bande de gosses pommés tentant de se serrer les coudes pour survivre. L'histoire des Krief fait froid dans le dos, elle a commencé il y a de ça près de trente ans. Votre mère était quelqu'un de bien, promise à un joli mariage et une belle vie. Elle n'étudiait pas mais aspirait à devenir une bonne mère de famille. Quelques mois avant son mariage, une nuit à Tel-Aviv elle a fait une mauvaise rencontre. Un homme mauvais, une sous merde ne méritant pas d'avoir vu le jour. Elle s'est faite violée, virginité dérobée alors qu'elle approchait de la majorité. Elle est devenue impure, souillée. Enceinte de son agresseur, elle s'est faite rejetée par sa famille et son futur époux. Elle a fini dans la rue, à devoir survivre avec un être fragile grandissant dans le creux de son monde. Elle ne pouvait se résoudre à lui dire adieu, à s'en séparer. Mais c'était trop dur pour elle que d'affronter la réalité alors la drogue est arrivée. La prostitution pour pouvoir gagner assez pour pouvoir se shooter. Jabez est né, rapidement suivit de tes deux autres frères. Ce n'est qu'une dizaine d'années de misères et de souffrances que tu as vu le jour. Bébé camé, fragile, la vie sur le fil du rasoir. Bienvenue au monde, bats toi ou crèves.

Ta mère n'as pas été une seule journée sobre en près de trente ans. Défoncée du soir au matin pour calmer ses démences, sa dépression sévère. Ce n'est plus une femme, ce n'est qu'une ombre. Un corps flétri, abîmé par l'héroïne qu'elle s'est injectée encore et encore dans les veines pour se soulager. Oublier ce qui c'est passé, oublier que ses enfants sont réels et qu'ils avaient besoin d'elle qu'elle fasse preuve de force. Au lieu de ça vous avez étés contraints de l'aider à se détruire. Vous vous êtes mit à la piquer vous même, contrôlant la merde qu'elle s'injectait dans les veines. T'as vécu dans un petit appart miteux de brooklyn qui menace toujours de s'effondrer. T'as grandi parmi les disputes entre frangins et crises de démences de votre génitrice qui n'as jamais été foutue de t'appeler par ton prénom. Incapable de se rendre compte de qui tu pouvais bien être. Réclamant ton aîné dès que celui-ci avait le dos tourné pour lui balancer les pires des saloperies aux visages. Pas étonnant qu'ils t'aient tous tourné le dos après que tu aies décidé de rester auprès de votre daronne. T'as jamais pu te résoudre à lui tourner le dos. La laissant dépérir une aiguille dans le bras. C'est pas toi ça Alyah. Alors tu te démènes pour une femme qui n'en vaut sûrement plus le coup. Mais tu le fais pour celle qu'elle a été un jour. Celle qui n'avait rien demandé à tout ça. T'as appris à faire la paix avec tout ça, t'as eu une vingtaine d'années pour apprendre à la pardonner. Pour mettre ta colère, ta jalousie et ta rancœur de côté. Les choses ce qu'elles sont. Tout ce que tu pouvais faire, c'était remonter la pente. Prendre ta revanche.

C'est dur en ce moment de garder la tête hors de l'eau. Tu fatigues, tu te sens abandonnée par les tiens. Rejetée par ceux pour qui tu pensais avoir de l'importance. Tu te mets à stresser pour un oui ou pour un non, tu perds de ta confiance légendaire. Tu passes le plus clair de ton temps à te remettre en question depuis l'abandon d'Archibald. Parce que si les choses se sont mal passées c'est forcément de ta faute. Tu ne devais pas être assez bien pour lui. Pas assez belle, douée, intelligente. Pas assez riche peut-être? Il t'as laissé sans même un au revoir, sans même un mot. Il a quitté l'école sans un bruit, laissant un casier vide et mille et une questions dans ta caboche. Ce n'était pas de l'amour Alyah. On abandonne pas quelqu'un que l'on aime sans la moindre raison. Sans la moindre justification. Lorsqu'on est amoureux on est prêt à se battre pour l'autre pas vrai? A faire des choses pour lui, à lui montrer son importance. T'as jamais connu tout ça, alors comment pouvais-tu qualifier ça d'histoire d'amour? Tu t'es faite utilisée, tu t'es faite avoir comme la plus grosse et naïve des pommes qui soient. Te voilà avec tes espérances en miettes et une poignée de promesses dont les cendres fument encore. Personne ne s'attardera sur toi Alyah, personne ne saura réellement voir ce qui se cache au fond. Derrière ces allures de grandes filles que tu te donnes en prétextant avoir les épaules pour tout ce joyeux bordel. T'es juste une gosse tentant de survivre, nageant à contre courant.

Torbjörn lui semble intéressé par ce que tu sembles renfermer. Assez pour t'inviter à passer un peu de temps en sa compagnie du moins. Vous parlez évidemment de la pluie et du beau temps alors tu sembles râler des températures froides en cette saison hivernale. Le blond lui ne semble pas vraiment dérangé par ce léger détail et il ne manque pas de blaguer sur le sujet. "Vraiment? Un temps de printemps?! J'ose pas imaginer l'hiver chez toi du coup!" Que tu t'inquiètes presque d'un petit ton aiguë. Toi tu viens des contrées arides, tu ne crains en rien le soleil et les hautes températures. En revanche, un flocon et tu tombes malade en attrapant tous les rhumes possible. Tu pénètres dans le club bien éclairé en étant précédé par le suédois se montrant chaleureux au possible. Tu le trouves drôlement apaisant, lui et ses sourires des plus adorables tant ils semblent sincères. Une main douce se pose contre ton dos, te mène près du bar derrière lequel il passe tout en te proposant de te ramener après ce petit moment en compagnie de l'un de l'autre pour te faire gagner du temps avant ton embauche. Tu rougis devant un tel élan de gentillesse spontané. "C'est vraiment gentil. J'apprécie." Tu lances d'une voix presque gênée en acceptant finalement cette offre généreuse. Tu t'assois contre l'un des tabourets lorsqu'on te demande ce que tu comptes boire. Tu te contentes de suivre le maître des lieux. "Parfait! Je tiens pas franchement l'alcool pour tout dire." Il n'y a qu'à voir comment t'as fini l'autre soir avec Gabriel à rire comme une enfant de cinq ans pour un oui ou pour un non. T'es bien trop joyeuse et festive avec un coup dans le nez.

Affairé à vous préparer ce qui semble être deux cocktails à base de différents jus de fruits, tu te transformes en un véritable moulin à paroles en le questionnant sur son travail. Tu bois littéralement la moindre de ses paroles, ton regard rivé sur ses mains semblant savoir très nettement ce qu'elles font lorsqu'il s'agit de préparer de quoi faire plaisir aux papilles. Un verre tendu vers toi, le tatoué regagne tes côtés pour s'y installer. Tu trempes tes lèvres dans le verre et tu ne peux réprimer un soupir de contentement en le remerciant pour ça. T'ajoutes aussi que c'est très bon et tu le remercies encore. Faut dire que t'as une certaine politesse maladive avec les gens que tu ne connais pas vraiment, Torbjörn n'échappant pas à la règle. Tu t'apprêtais à rebondir sur l'une de ses réponses pour lui demander quel genre d'activités il pouvait bien avoir sur le côté mais c'est sur toi que la conversation dérive lorsqu'il te demande si tu fais de la danse et si tu es encore étudiante. "J'étudies à Juillard, deuxième année en programme contemporain." Ecole de bourge dans laquelle tu fais foutrement tâche, toi la boursière du prince disparu. Nouvelle gorgée que tu laisses filer entre tes lippes entre deux phrases. T'es jamais vraiment à l'aise pour parler de toi, t'es tout simplement pas assez intéressante pour qu'il y ait quoi que ce soit de vraiment valable à raconter autre que ta passion dévorante pour la danse. "Sinon j'ai une troupe de Breakdance depuis un sacré paquet d'années maintenant avec des gens de mon quartier..." Ouais bon on a comprit que tout ce que t'étais foutue de faire c'est t'agiter sur un peu de musique. Y comprit la nuit, dénudée pour quelques billets verts. La survie, tout un art pas vrai Aly? "Merci beaucoup pour ton message au fait... Ca m'a vraiment fait plaisir. Je.. Enfin je m'y attendais pas." Pour sûr, t'avais parié tes deux mains sur le contraire. Tu relèves le minois et arbore le plus joli de tes sourires. Suffit de t'apitoyer sur ton sort, tu vaux mieux que ça. Toi aussi, tu mérites un peu de bonheur. Un peu de répit.


(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: grind with me ± torbjörn   grind with me ± torbjörn Empty Ven 10 Jan - 22:25




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Entre bien dans mes yeux pour que je me souvienne de toi.



T'es suffisamment sociable comme type, pour avoir vraiment envie de prendre le temps de rencontrer de nouvelles personnes. Et de pousser la chose jusqu'à apprendre réellement à les connaître. Ce n'est que lorsque ça n'accroche vraiment pas, que tu abandonnes quelque peu la partie. La vie est bien trop courte pour que tu la gâches en perdant du temps d'une façon ou d'une autre. Tu préfères nettement concentrer ton temps disponible, pour les personnes qui comptent réellement pour toi et avec qui ce n'est pas prêt de changer. Parce que les liens se font et se défont constamment. C'est l'un des principes de la vie, qui vient avec le temps qui passe. En tout cas, t'es sincèrement heureux de pouvoir très officiellement rencontrer celle qui a eut le don de te fasciner il y a quelques soirs de ça. Tu n'as aucune idée de ce qui va ressortir de cette soirée en sa compagnie. Mais tu ne planifies pas ce genre de rendez-vous. Tu ne sais pas si le courant passera entre vous. Tu ne sais même pas si elle va t'apprécier, elle. D'autant plus que tu entames la conversation en parlant de la météo. Pas forcément le truc le plus palpitant qui soit. Mais t'y vas franchement. Tu ne vas pas reculer pour si peu, ni t'excuser pour cette étonnante entrée en matière. D'autant plus qu'elle te répond. C'est que ça ne doit pas tant la déranger que ça. Oh disons simplement qu'on ne connait pas trop les températures positives. Que tu te contentes de répondre, un sourire au coin des lèvres.

Alors que tu l'entraînes au sein même de la boîte où vous allez partager un verre. Autour duquel vous allez certainement pouvoir apprendre à vous connaître. C'est en tout cas bien le but de la manœuvre. La raison de ton choix de lieu et d'heure également. Vous ne serez pas tout à fait que tous les deux puisqu'il y a les autres employés qui vont et viennent, histoire qu'elle ne se sente pas prise au piège d'une quelconque façon que ce soit. Et en même temps, il n'y aura pas un tas de gens qui auraient pu parler trop fort et étouffer vos conversations sous les leurs, comme ç'aurait été le cas si vous vous étiez retrouvés dans un quelconque café. Et que ce rendez-vous se passe et se termine bien ou pas, tu as bien l'intention de la déposer chez elle à la fin. Histoire qu'elle ait le temps de faire tout ce qu'elle a à faire avant de filer bosser. Tu peux tout à fait te permettre un aller et retour au vu de l'heure tardive à laquelle tu commences à mixer. Elle n'insiste pas plus longtemps et c'est rougissante, qu'elle te remercier. Ce à quoi tu réponds par un simple sourire. Pas tellement désireux d'appuyer et accentuer plus encore sa gêne. Au contraire, tu aimerais qu'elle soit aussi à l'aise que possible avec toi. D'autant plus que tu penses vraiment être le genre de personne qui sait mettre à l'aise.

C'est un nouveau sourire que tu lui offres quand elle affirme ne pas vraiment tenir l'alcool. Au moins, elle ne se retrouvera pas à boire de l'alcool sans que tu ne l'accompagnes là dedans. Et vous éviterez cette gêne là. Tu prends donc le temps de vous préparer deux verres sans alcool, derrière le comptoir. Avant de la rejoindre de l'autre côté pour pouvoir te rapprocher d'elle. Sans quoi, la conversation sera compliquée, pour sûr. Tu peux ainsi te concentrer pleinement sur elle qui n'a pas hésité à se lancer à fond dans la conversation. A te poser différentes questions sur toi. Auxquelles tu prends le temps de répondre. Avant d'enchaîner en les lui retournant. Parce que tu as bien l'intention d'apprendre à la connaître tout autant. Le but n'étant certainement pas de faire que ça n'aille que dans un sens. Après tout si tu l'as invité, c'est que tu t'intéresses à elle. Sans quoi, tu n'aurais rien fait de tel. Avant d'enchaîner, elle prend le temps de goûter au cocktail sans alcool que tu lui as préparé. Et elle semble l'apprécier. De quoi te rassurer et te faire de nouveau sourire. A vrai dire, tu as toujours un sourire sur les lèvres. Ou pas loin. Parce que c'est simple, sincère, naturel. Parce que tu ne peux te passer de ça. Parce que la vie est trop courte pour la passer à faire la tête pour un oui ou pour un non.

Au fil de la conversation, tu peux enfin en apprendre un peu plus sur elle. Ou plutôt, confirmer certaines choses que tu savais ou dont tu te doutais plus ou moins. A commencer par le fait qu'elle soit étudiante dans la danse justement. Elle est bien assez jeune pour l'être. Mais suffisamment douée pour n'avoir pas commencé deux jours avant de débarquer ici non plus. Juilliard ? C'est pas rien ... Que tu ne peux que réagir, toujours plus intéressé par son profil que tu trouves relativement atypique. Elle n'a pas l'apparence habituelle des personnes que l'on peut voir entrer dans une école privée aussi prisée que celle ci. Et en même temps, tu n'en sais rien. T'es bien conscient qu'il ne faut pas juger sur les apparences alors tu ne le feras tout simplement pas. D'autant plus que tu n'aimes pas lorsque l'on fait ça avec toi. Elle t'apprend dans la foulée qu'elle a une troupe également. Tu n'oses absolument pas imaginer le nombre d'heures qu'elle passe à bosser/danser. Tu te doutes que ça se compte en nombre d'heures journalières. Plus encore que ce que tu peux toi même t'infliger en nombre d'heures de sport. Et tu as la sensation de déjà être à une certaine limite. Qu'il ne te faudrait surtout pas dépasser, pour éviter de réellement t'épuiser, te blesser ou esquinter que trop ton corps sur le long terme. Du coup tu danses, tout le temps ? T'as le ton qui se veut amusé et le regard qui pétille tout autant. A chacun sa passion après tout. A chacun ses passes temps.

Ton sourire, encore une fois, ne s'accentue que plus encore lorsqu'elle pense utile de te remercier pour ton message. A croire que t'as eus à te forcer pour le faire. Ce n'est pas comme si quelqu'un t'avait demandé de le faire. Pas comme si on t'avait foutu un couteau sous la gorge pour te menacer pour le cas où tu n'agirais pas enfin. Ça j'ai cru comprendre oui. Quand Gabriel s'est tapé la paume de son poing en grognant qu'il avait gagné. Tu te refais d'ailleurs la scène. Il a eut un sourire des plus cons, quand tu as mentionné la blonde qui l'accompagnait ce fameux soir. Sourire que tu as vu grandir de plus en plus au fil des secondes. Une bombe à retardement. Tu voyais le décompte se faire. Les commissures de ses lèvres étaient réellement à deux doigts d'atteindre ses oreilles, quand tu as finalement demandé le numéro de cette fille. Il a littéralement implosé sur place en extériorisant sa joie sans une once de gêne. Parce que ce n'est pas du tout son genre ça. Mais t'as pas à me remercier pour ça, tu sais ? J'avais réellement envie de te rencontrer. Tu mets sa gêne évidente et tout ce qui en découle, sur le dos de son jeune âge. Elle a probablement peu d'expériences de ce genre. Et surtout, les américains de son âge ont certainement bien d'autres méthodes d'approche. Elle a de quoi être troublée. Tu espères pourtant être sur la bonne voix pour la mettre un peu plus à l'aise. J'étais vraiment pas certain que tu allais accepter ceci dit !

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Message Sujet: Re: grind with me ± torbjörn   grind with me ± torbjörn Empty Dim 12 Jan - 3:46


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Torbjörn - Alyah

« L’aimant attire invariablement le fer ; le bonheur attire invariablement tout être intelligent. »charles bonnet.
T'es partie du principe que les relations sociales, c'était pas vraiment fait pour les gens pour toi. Lorsque t'étais petite, tu ressemblais pas franchement à grand choses. Habillée dans les fringues que tes frères se passaient entre eux depuis déjà un moment, tes cheveux formant des dreads blondes naturellement tant tes frangins n'étaient pas doués pour la coiffure et que personne n'était réellement désireux de te filer un coup de main pour les trucs de filles. Bon par contre pour te faire ton éducation sexuelle et menacer tous les hommes du monde de devenir eunuques s'ils touchaient à leur petite soeur ça ils étaient plutôt doués. Talents sélectifs dirons nous n'est-ce pas. Ils avaient certains dons tes frères comme réussir à vous dérober chaque jour un repas pour quatre dans une supérette de la ville pour que vous ayez au moins un quelque chose dans l'estomac. Ils étaient foutrement doués pour mettre le bordel dans votre quartier, multipliant les bagarres et quiproquos tous plus inutiles les uns que les autres. T'as pas vécu la vie qui aurait pu te permettre de devenir ce que l'on attendait de toi. Tu viens d'un pays fatigué, d'une famille brisée, d'une lignée shootée depuis la naissance aux amphétamines et autres drogues dures. Sacré cadeau de la vie pas vrai? Tellement facile que de rentrer dans le moule, ressembler aux autres. Devenir le parfait mouton stupide et dénué de libre arbitre.  

Tu as une langue alors tu parles fort. Tu parles pour ceux que l'on juge, les stigmatisés, les laissés de côté. Les passés sous silence, ceux à qui l'on ôte la vie injustement pour une question de couleur de peau. Tu prends positions pour le droits des femmes, pour qu'aucune autre n'ait à passer ce par quoi ta mère est passée dans le pays qui est sien. Qui est vôtre. Tu as deux jambes alors tu danses. Jusqu'à l'écrouler, jusqu'à ce qu'elles ne supportent plus ton poids plume. Tu t'élances encore et encore sur les différents rythme que la musique peut avoir à t'offrir lorsqu'elle se met à résonner en toi. Tu laisses les différents tempos dicter ton rythme, laissant libre court à ta créativité. Laissant ton esprit et ton corps ne faire qu'un pour laisser à tes mouvements la possibilité de se mouvoir parfaitement sur les notes. Voilà tes moyens d'expression. Voilà les façon que tu as su trouver pour te faire entendre, pour réussir à faire comprendre aux gens ce que tu ressens. Il paraît que les femmes sont un océan de secrets, tu penses plutôt que les gonzesses sont de sacré guerrières. Lionnes farouches, aux crocs acérés et aux griffes pointues à souhait. Tu ne laisses personne marcher sur tes plates bandes, te dicter ta vie ou s'en prendre à toi. Faut dire que la bagarre c'est dans le sang des Krief, inscrit dans votre patrimoine génétique. T'as juste décidé de laisser la violence de côté pour combattre autrement. Et le fait est que tu deviens de plus en plus douée pour ça. Qui sait jusqu'où tu iras.

Le tout est de ne pas baisser les bras. Ce qui semble bien compliqué ces derniers jours. T'étouffes sous le poids des responsabilités. Les casquettes deviennent de plus en plus difficile à échanger. Fille dévouée, étudiante acharnée, leadeuse impliquée, strippeuse bien décidée à se faire l'argent nécessaire pour sa survie. T'as l'impression de vivre cent vies différentes, aucune ne te permettant de réellement t'épanouir. C'est comme si tout venait à s'effriter, que tu commençais à perdre ton souffle. Tu perds le goût aux choses te faisant tenir la route, les événements s'enchaînent sans que tu puisses retenir quoi que ce soit dans tes frêles bras. La santé de ta daronne commence à devenir craignos et tu sens que bientôt vouloir rester à ses côtés va te coûter tes deux reins et ton foie. Peut être un bras. T'as perdu Archibald qui s'est enfuit lâchement en quittant Juillard et ses responsabilités envers ses classes pour son cher nouveau né et sa cocue de femme. Les journées à l'école te paraissent pénibles. Tout te rappelles que tu es là grâce à lui, grâce à sa bonté d'âme et à sa bourse de malheur. Parce que t'es pas une fille de, une gosse de riche. Tu viens de Brooklyn, des quartiers chauds et incompris. T'es de ceux qu'on ne calcule pas, les détraqués, les oubliés. Gamine du hip-hop se promenant parmi les petits rats d'opéra. La troupe elle aussi devient compliquée à gérer. Entre Osha qui ne te parle quasiment plus depuis que tu lui as raconté ton histoire avec ton prof, la prochaine compétition te demandant encore plus de travail étant donné votre couronne jalousement protégée pendant deux années consécutives.

Puis le boulot, bah faut dire que te désapper devant une bande de daleux pour pouvoir grailler il y a mieux. Mais les factures s'accumulent toujours plus et c'est vraiment merdique que d'être dans tes baskets faut dire. Mais t'as pas le choix pas vrai? Faut que tu tiennes bon. Gab c'est ce qu'il te répète. Faut pas que tu baisses les bras, faut que tu gardes l'espoir qui te caractérisait à votre rencontre. Cet espoir qui te revient petit à petit alors que ce soir tu te jettes dans l'inconnu en compagnie d'un suédois des plus charmants. Accoudée contre le comptoir, ton regard ne peut pas s'empêcher de fixer le blond lorsqu'il vous prépare ce qui semble être deux cocktails dénués d'alcool. Faut dire que boire, ça ne te réussit pas franchement parce que t'as pas vraiment l'habitude de sortir en soirées. Plus tu l'observes et plus tu te dis qu'il est quand même foutrement mignon. Bon ça tu l'avais déjà remarqué l'autre nuit lorsque tu le zieutais discrètement derrière ton verre de mojito. Les choses sont différentes aujourd'hui, pas de musique assourdissante ou de clientes pots de colle. En deux trois mouvements, voilà que ton hôte rejoint tes côtés et installer un brin de causette s'orientant sur tes loisirs et occupations. C'est entre deux gorgées, ravie d'ailleurs de ce qui file entre tes lèvres étant très bon, que tu lui expliques quel cursus tu suis et ce qui mange le plus clair de ton temps. Faut dire que sans tes jambes, tu serais pas grand choses. "J'ai eu de la chance surtout, j'ai été remarquée lors des World of dance une grosse compétition tous styles confondus. Je me produisais avec ma troupe, on a remporté la première place et j'ai été approchée par l'un des enseignants qui m'a offert une bourse." T'as ce goût amer dans la bouche qui te reviens. T'es pas là grâce à tes propres moyens, il a fallu qu'on te prenne en pitié en t'offrant un laisser passer pour que tu puisses toucher ton rêve ne serait-ce que du bout de tes doigts. Ton sourire revient néanmoins lorsque le suédois te demande si tu danses énormément et ce à longueur de journées. "Du levé jusqu'à mon couché. La danse, c'est mon gagne pain." Car même une fois tes cours terminés et tes devoirs envers le crew remplis tu dois t'envoler vers le club où toi tu bosses. Jusqu'à ce que l'aube pointe le bout de son nez.

Tu viens le remercier ensuite pour son invitation. T'insistes même sur le fait que tu ne t'y attendais pas vraiment. L'une de tes mains vient récupérer l'une de tes dreads pour la passer derrière ton oreille alors que tu peux déjà sentir la peau de tes joues s'irradier, signe irréfutable que tu dois bien rougir quelque peu. Alyah l'empotée, Alyah la pas douée. Cependant ta mâchoire se décroche lorsque Torbjörn semble rire en se remémorant Gabriel qui aurait apparemment eu la langue bien pendue. Bordel qu'est-ce qu'il a bien pu lui dire d'autre? Tu sens soudainement que ton partenaire de crimes aurait éventuellement pu vendre la mèche quant au fait que le DJ ne t'ait pas laissé de marbre l'autre soir. Franchement... Tu te mords la langue, lorsque le blond vient t'assurer qu'il avait réellement envie de te rencontrer. Ton regard se relève quelque peu en direction du sien pour tomber sur son sourire des plus rayonnants. Il a un quelque chose le suédois, un tu ne sais quoi sur lequel tu ne saurais poser le doigt. Quelque chose d'apaisant. De doux. T'es cependant étonnée de la suite de ses paroles lorsqu'il te confie avoir douté sur le fait que tu acceptes de le rencontrer. "Tu veux rire?" Ça part presque trop franchement, t'as pas réussi à retenir quoi que ce soit pour le coup et c'est l'une de tes mains tatouées qui vient s'plaquer contre tes lèvres comme pour faire taire ta spontanéité un peu trop spontanée justement. "Je voulais venir discuter l'autre soir, mais tu semblais occupée par quelques demoiselles alors j'ai pas voulu m'inviter ou te déranger." Et puis après ça t'as tellement eu honte de toi que t'as descendu ton dernier mojito d'une traite, la vodka de Gabriel et c'est bras dessus bras dessous que vous êtes rentrés jusqu'à son appartement où tu as eu tout le loisir de dormir sur son canapé étant actuellement plus confortable que ton propre lit. "Donc je me suis dis que tu ne m'avais sûrement pas remarquée et que tu devais être quelqu'un d'occupé." T'es sincère dans ce que tu dis, malgré ce que t'en as dis ton ami et acolyte de soirée. Sinon t'en aurais pas parié tes deux mains. Quelle idée stupide au passage tu dois faire quoi maintenant comme les combattants japonais et t'enfoncer un katana dans les entrailles? "Quoi qu'il en soit, je suis vraiment ravie d'être là." Que tu conclus avec l'un de tes plus beaux sourires. Soit toi, soit naturelle. C'est les conseils que t'as donné Gabriel alors autant les appliquer non?

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Message Sujet: Re: grind with me ± torbjörn   grind with me ± torbjörn Empty Mar 14 Jan - 21:23




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Entre bien dans mes yeux pour que je me souvienne de toi.



Tu ne sais finalement pas encore grand chose de la blonde. Mais tu oses espérer que ça va venir de façon naturelle. Qu'elle aura envie de discuter avec toi. Et qu'avec un peu de chance, elle sera assez à l'aise en ta compagnie, que ce qu'elle semble être avec Gabriel. Parce qu'elle a eut une approche relativement timide en te rejoignant un peu plus tôt. Alors que tu l'as vu nettement plus détendue et à l'aise avec le brun. C'est certainement le côté rancard, ou pas loin, qui lui fait cet effet là. Le fait qu'elle ne sache rien de toi et qu'elle découvre, du jour au lendemain, que tu t'intéresses à elle malgré tout. Il y a de quoi être étonnée et avoir besoin d'un peu de temps pour se faire à l'idée et savoir comment gérer la chose. L'avantage, c'est que t'es patient. Parfois à l'excès. Parfois beaucoup trop. Il arrive que ça se retourne contre toi. Surtout lorsqu'il s'agit de tes relations amoureuses. Pas mal de choses te font échouer à ce niveau là. T'es beaucoup trop patient, trop compréhensif, trop à l'écoute. T'es le genre de mec qui arrive dans la vie d'une femme après qu'elle ait connu les pires enfoirés qui soient. Et qui, entre autres, ne sont plus du tout capables de faire confiance. Et surtout pas à un type qui semble beaucoup trop "parfait" sur le papier. Parce que ça ne peut pas être tout à fait honnête, pas vrai ? Parce qu'un mec comme toi, ça cache forcément quelque chose.

Ce n'est pourtant pas le cas. La seule chose dont tu ne parles pas tout à fait et sur laquelle tu évites d'être trop transparent, c'est ton passé d'enfant malade. Tu n'as pas honte de cette partie là de ta vie, bien entendu. Mais tu ne supportes pas d'être pris en pitié. Il te faut être réellement à l'aise et sûr de ta relation avec la personne en face, pour estimer qu'il est peut-être temps d'en parler. Ne serait-ce que pour éviter de donner l'impression que tu caches quelque chose. Parce que ce n'est assurément pas le cas. Tu n'as rien à cacher. Seulement des choses à garder pour toi le temps d'être en confiance. Et d'être certain que le regard de l'autre ne changera pas, sur toi. Dans le fond, tu n'es rien d'autre qu'un être humain parmi tant d'autres. Un être humain avec sa vie passée, sa vie présente et ses envies de vie future. C'est d'ailleurs certainement cette conscience là qui te permet d'avoir une approche bien précise de certaines situations et de certaines personnes. C'est ce qui te permet, aujourd'hui, de te montrer tout ce qu'il y a de plus patient et souriant malgré tout, avec la jeune femme installée à tes côtés. Et que tu n'aspires qu'à rendre aussi à l'aise que possible, dans les plus brefs délais. Histoire qu'elle n'ait pas envie, trop rapidement, de prendre la fuite pour se débarrasser de toi. Tu n'es même pas certain de lui avoir fait si bonne impression que ça au départ.

Ne serait-ce que parce que tu es bien trop conscient du genre de choses que peut inspirer un DJ. Le mec entouré de tout un tas de minettes toutes plus sexys les unes que les autres. Qui tentent à tout prix d'attirer son attention. Tu ne peux nier que ça fait partie intégrante de ta vie ça. D'autant plus que tu as l'avantage de ne pas être trop mauvais garçon. Du moins, pas que tu saches. En tout cas tu sais que tu plais. Simplement, tu n'es pas de ceux qui profitent de leur physique en couchant à gauche et à droite. Tu n'as pas besoin de cumuler les aventures pour te sentir bien dans ta peau. Et t'espères bien le prouver en invitant la jeune femme pour un rendez-vous relativement innocent dans le genre. Je doute que ce soit uniquement de la chance. Que tu ne manques pas de rebondir, tout naturellement. Un petit sourire au coin des lèvres alors qu'il te semble évident qu'elle est trop modeste. Tu pars de l'idée que l'on n'a rien sans rien. Si elle est sortie du lot, c'est qu'elle a quelque chose en plus. Et t'as eus l'occasion de la voir sur une piste de danse. Soit, dans une boîte de nuit. Mais ça a été suffisant pour que le monde s'arrête de tourner le temps de se concentrer sur elle. Elle dégage quelque chose. Elle est captivante et ne manque pas d'attirer tous les regards quand elle s'exprime par la danse.

Tu as la confirmation dans la foulée, qu'elle ne fait véritablement que danser. Du levé au couché, de toute évidence. D'un point de vue extérieur, elle semble vraiment avoir une vie intéressante. Mais dans les faits, impossible d'en être certain. Et impossible de lui poser trop de questions intimes non plus. Pas si vite. Encore une fois, tout est question de juste dosage. Tu dois faire les choses étape par étape. Tranquillement. Ne rien précipiter. Parce qu'elle montre une certaine fragilité avec les rougeurs qui la trahissent, tu fais part de tes propres doutes. Histoire qu'elle sache le genre de pensées que tu as toi même pu avoir. Tu n'hésites pas à lui avouer de façon claire, que tu n'étais pas tout à fait certain de la voir accepter ton invitation. Toi aussi, t'es fais de doutes et d'incertitudes. Toi aussi, tu t'es posé bien des questions avant d'oser demander son numéro. Tu lui souris quand elle te demande si "tu veux rire" de la façon la plus spontanée qui soit. Tu te contentes de hocher positivement la tête, conscient qu'il ne s'agit pas réellement d'une plaisanterie. Que tu ne vas sans doute pas rire du tout dans les faits. Et ça se confirme quand elle t'avoue avoir eut l'idée de t'accoster ce fameux soir là. Qu'elle ne l'a pas fait uniquement parce que tu semblais très occupé avec pas mal de jeunes femmes présentes à la soirée. Pour le coup, tu peux nier qu'il y avait pas mal de filles qui te tournaient autour et qui tentaient de capter toute ton attention, tant bien que mal.

Tu ouvres la bouche pour lui répondre, quand elle enchaîne en émettant l'idée que tu ne l'avais peut-être pas même remarqué. De quoi t'arracher un rire léger. Je suis désolé de te le dire mais tu ne passes pas inaperçue Alyah. Pas de façon négative, je précise. Mais tu sors quand même pas mal du lot ... Que tu lui avoues sans détour supplémentaire. Qu'elle assume un peu plus ce qu'elle est, qui elle est, l'image qu'elle donne d'elle ... Et sincèrement, c'est le lot de tous les DJ de voir des filles graviter autour d'eux comme tu l'as vu ce soir là. Mais ce sont rarement les filles les plus intéressantes qui restent là à insister pour tenter de se faire remarquer. Et ça te dépasse un peu de voir jusqu'où peuvent aller certains comportements. D'autant plus que vous autres messieurs les DJ, vous n'êtes rien de plus que des personnes parmi tant d'autres. Nul besoin de tout faire pour se faire bien voir par vous. D'autant plus qu'en ce qui te concerne, tu remarques plus facilement une fille qui ne cherche justement pas à capter ton attention aussi fort que possible, qu'une qui te tourne inlassablement autour. Mais je suis ravi que ça ne t'ais pas donné une mauvaise image de moi et que t'ais eus envie d'accepter mon invitation !

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Message Sujet: Re: grind with me ± torbjörn   grind with me ± torbjörn Empty Ven 24 Jan - 4:33


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Torbjörn - Alyah

« L’aimant attire invariablement le fer ; le bonheur attire invariablement tout être intelligent. »charles bonnet.
Lorsque Gab t'as raconté qu'tu pourrais bien intéressé monsieur le DJ évidemment que tu n'y as pas cru et que t'as ri bien fort et de façon très franche. Pas besoin de connaître Torbjörn pour savoir qu'un mec comme ça ne s'intéresse pas aux gonzesses de ton genre. C'est l'idée que tu t'étais faite en le voyant discuter avec nombre de gazelles tout ce qu'il y a de plus clubbeuse et désirable. Autrement dit, tout ton contraire. T'étais pas franchement sapée pour sortir et t'étais toute suante encore de ta battle d'un peu plus tôt. T'étais franchement pas à ton meilleur jour cette soirée là. Alors t'as parié tes deux mains. T'aurais pu y laisser ton estomac ou tes reins que le résultat aurait été pareil. T'as perdu. En beauté puisque c'est le suédois qui as demandé ton numéro à ton compagnon de soirée sans que ce dernier n'ait insinué quoi que ce soit. Du moins, t'espères. Tu serais plus que gênée si il avait approché Tor genre "oh au fait t'as vu la nana avec qui j'étais? pas mal hein? non parce que tu lui as tapé dans l’œil à la petite." Tu blanchis rien qu'à cette idée. T'espères qu'il s'est voulu discret, sans vraiment trop cramer le nombre d’œillades incalculables que t'as bien pu lancer au blond se trouvant à l'autre bout de la salle. Penché sur ses platines avec concentration. Tu lui as trouvé un quelque chose, un tu ne sais quoi que t'aurais pas pu décrire sur l'instant. T'as trouvé beau, la façon dont la passion pouvait se lire sur ses traits.

"Je t'assure, ça aurait pu être n'importe qui d'autre si ces imbéciles n'avaient pas fait de moi le lead." Tu marmonnes en jouant avec ta paille lorsque le sujet de la discussion semble posé sur ta petite personne. Tu voulais pas toi reprendre les rennes après que ton meilleur pote vous ait quitté de la façon la plus tragique qui soit. Tu voulais pas reprendre le flambeau, Osha aurait très bien pu le faire si elle n'avait pas été si dévastée que ça. Tu te rends compte que t'es pas douée pour parler de toi, ni pour te vendre ou quoi que ce soit. T'es gauche, t'as une piètre estime de ta personne même surtout ces derniers temps alors que le monde entier te tourne le dos petit à petit. Les uns après les autres. Mais le sourire du suédois ne peut que te réchauffer de l'intérieur tant il semble bienveillant. Tu dois sûrement toi aussi avoir un sourire un peu bête sur le visage alors que tu te noies dans l'immensité du bleu de ses yeux. Ça devrait interdit que d'avoir un si joli regard sérieusement. Mais tu reprends ton petit récit de tes activités et c'est sûrement sur toi que la passion peut se lire alors que tu lui fais très clairement comprendre que tes jambes te servent bien plus à danser que marcher depuis que tu es en âge de tenir sur ces dernières. Véritable tornade que tu te voulais être en étant gosse, tournoyant et tournoyant sur toi même en te cognant à tous les meubles de votre appartement délabré au passage. C'est le métier qui rentre, comme on dit pas vrai? Comme ça qu'on apprend à la dur après tout.

Tu ne peux pas t'empêcher d'être choquée au possible lorsque ton hôte confesse qu'il n'était pas vraiment sûr que tu acceptes son invitation pour ce soir. T'en as presque la mâchoire qui se décroche tant t'es sur les fesses à proprement parler. Tu t'excuses de ton comportement soudain, tu l'expliques même en racontant que tu te serais bien approchée si une horde de poulettes aux fragrances prononcées ne s'étaient pas ruées contre Torbjörn lorsque tu semblais avoir enfin rassemblé ton maigre courage à deux mains. Ouais t'es pas très téméraire avec les garçons, pas du tout faut dire et ça ne doit que lui sauter aux yeux. Ton inexpérience prononcée pour tout ça. Tu comptes les points que tu perds au fur et mesure que tu penses commettre des bourdes plus grosses que toi, bien que ça ne soit pas trop difficile. T'es d'autant plus décontenancée par le rire léger qui vient presque résonner dans le club bien calme. S'en suit tes joues qui se mettent à rougir lorsque ce qui semble être un compliment te vient aux oreilles. Tu ne t'attendais pas vraiment à ça il faut dire, enfin tu vois pas vraiment quoi tu aurais pu lui taper dans l'oeil l'autre soir si ce n'est quand... "Oh j'suis désolée si à un moment j'ai peut-être monopolisé un peu l'espace sur la piste. T'as passé une de mes chansons fétiches et puis... Enfin tu sais comment c'est quand..." Parce qu'il est vrai que tu t'es carrément lâchée le temps de quelques minutes en ne pensant à rien ni personne. Prenant un pied fou à danser et danser encore jusqu'à ce que ton cœur ne batte que trop violemment dans ta poitrine et que de nouvelles notes viennent chasser celles hantant tes membres.  

T'es étrangement rassurée lorsque Tor te fait comprendre que ce n'est pas peu inhabituel que de se faire harceler par les clientes. T'as un sourire en coin lorsqu'il ajoute que ces dernières n'étaient pas franchement des plus intéressantes de son point de vue. Toi non plus tu ne trouves pas grand choses à ces pimbêches et pourtant tu bosses avec beaucoup d'entre elles. Les désavantages du monde de la nuit, les collègues ça passe ou ça casse et dans ton cas c'est pas franchement folichon. T'es loin de d'entendre avec les autres strippeuses, chez vous c'est marche ou crève. Il faut toujours être la plus désirable, la plus jolie, la plus sexy. Toujours plus. Oser encore, voler sur votre barre toujours plus haut. Découvrir votre épiderme jusqu'à ce qu'il ne vous reste plus que ces chaussures vous permettant de gagner jusqu'à des dizaines de centimètres de plus. T'es pas franchement fière de ce que tu fais pour vivre, pour pouvoir payer les factures, l'école et toutes ces autres merdes que tu dois gérer à la place de ta daronne. Tu gagnes parfois assez en quelques soirées pour te mettre à l'abri pendant un ou deux mois. Tu ne peux pas fuir, tu ne peux pas abandonner. C'est comme ça et tu dois t'y faire en oubliant que tu risques ta place à Juillard si ton statut de danseuse légère venait à s'ébruiter entre les couloirs de ton école. Tu te retrouverais dans une sacrée merde si une telle chose venait à arriver. T'aurais plus qu'à dire adieu à ton rêve et continuer de cravacher comme une conne en espérant un coup du destin ou qui sait un putain de miracle.

"Je ne vois pas comment j'aurais pu refuser!" C'est vrai, tu voulais réellement prendre le temps de lui glisser quelques mots l'autre soir. Complimenter ses mixs que tu trouvais bien travaillés. Qui sait t'aurais pu lui payer un verre et papoter autour de ce dernier. Avec l'alcool, tu te serais sentie nettement moins stressée mais t'aurais pu lâcher bien des âneries et tu n'aurais pas arrêté de rire. Tu ris quand t'es gênée, c'est un toc à la con que tu peux avoir. "J'ai d'abord cru à une blague lorsque Gab m'a dit que vous vous connaissiez bien! Mais il ne m'as pas dit d'où.. Vous vous êtes rencontrés ici?" Que tu lui demandes légèrement curieuse. C'est vrai qu'il n'a pas mentionné ce détail là ton tatoué l'autre soir pourtant tu l'as cuisiné quelque peu. Enfin, sagement. "Mais parles moi de toi! Tu me disais que tu avais beaucoup de passions?" Tu l'interroges sur un ton joueur alors que tu tournes sur ton siège pour lui faire face avec ton petit coktail coloré serré entre tes phalanges encrées. Tu souris, toutes quenottes dehors et les paupières closes comme une enfant taquine pourrait le faire. Chassez le naturel, il revient au galop comme on dit. "T'as l'air d'avoir sacrément de tatouages! Ils sont vraiment très sympa du peu que j'en vois!" Que tu commentes en te rehaussant légèrement pour apercevoir ceux dépassants de ses vêtements. Tu ne t'y connais pas trop en mixage de musique mais l'encre et toi c'est aussi une grande histoire. Il n'y a qu'à jeter un coup d’œil à tes bras, tes mains, ton ventre ou tes jambes.

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Message Sujet: Re: grind with me ± torbjörn   grind with me ± torbjörn Empty Dim 26 Jan - 17:42




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Entre bien dans mes yeux pour que je me souvienne de toi.



Tu as vraiment éprouver une attirance immédiate pour la blonde qui semblait littéralement hantée par la musique qui la faisait danser ce fameux soir en boîte. Tu ne savais absolument rien d'elle, si ce n'est le fait qu'elle connaissait plutôt bien Gabriel. En tout cas assez pour être venu en sa compagnie. Et tu n'as pas eus besoin de savoir grand chose sur elle, pour avoir réellement envie d'en savoir plus. Parce qu'elle a eut le don de te fasciner de façon immédiate. C'est sa façon de danser qui a capté pleinement ton attention. A faire la chose comme si rien ni personne n'avait la moindre importance. Simplement elle et la danse. C'était beau à voir. C'était fascinant. Alors tu n'as pas manqué d'assister à la chose au même titre que bien d'autres personnes ce soir là. A la différence que tu n'as pu détourner ton regard de sa petite personne bien après qu'elle ait eut terminé de danser comme elle le faisait si bien. Et tu as pu enchaîner en demandant son numéro à Gabriel. Faute d'avoir eus le temps et l'occasion de le faire directement ce soir là. Trop occupé à bosser et trop accaparé par pas mal de petites minettes désireuses de capter autant que possible ton attention. Il t'a bien fallut faire avec, bien sûr. Parce que tu n'es pas le genre de type à envoyer chier les gens. Parce que t'es trop sympa pour ça certainement. Et que tu n'as surtout pas envie de blesser qui que ce soit, au passage.

Pourquoi tu te dévalorises comme ça ? Que tu ne peux t'empêcher de lui demander, très sérieusement. Parce que c'est là très clairement ce qu'elle est en train de faire. Et que tu n'en comprends vraiment pas la raison. C'est dommage. C'est ta seule certitude à ce propos. Tu ne peux t'empêcher de rire un peu lorsqu'elle pense utile de se répandre en excuses. Ce n'est définitivement pas ton avis sur la question. Selon toi, elle n'a pas à s'en faire et à se poser mille et une questions quant à cette fameuse danse. T'as vraiment pas à t'excuser pour ça tu sais. Absolument personne ne t'en a voulu. Au contraire. C'était vraiment chouette à regarder et je pense que tout le monde aurait été d'accord avec moi. Tu n'as pas réellement de doute à ce sujet pour le coup et t'adorerais qu'elle voit les choses de la même façon que toi sur ce point là. Et en même temps, t'es bien conscient que t'as à faire à une jeune femme qui ne doute que trop facilement d'elle et qui a réellement besoin d'être rassurée. Sans forcément le souhaiter pour autant, pour une raison ou pour une autre. En ce qui te concerne, tu ne vois pas de raison pour laquelle elle devrait tant douter de sa petite personne. Et en même temps, tu penses que ça fait partie de son charme de toute façon. Que de ne pas être trop sûre d'elle et de ce qu'elle représente et dégage.

Tu lui souris lorsqu'elle te fait saisir qu'elle n'avait aucune raison de refuser ton invitation. Tu hausses les épaules d'une façon qui se veut désinvolte. T'aurais pu. T'en avais le droit. Si je ne t'avais pas du tout intéressé. Que tu lui fais quand même remarquer. Tu tiens à ce qu'elle sache que rien ne la forçait à tout ça et que tu ne l'aurais pas mal pris surtout. Parce que tu n'es pas ce genre d'homme prêt à harceler une femme pour qu'elle finisse par accepter une invitation à boire un verre. Non, c'est non. Et après cette première rencontre, elle sera parfaitement en droit de ne pas en souhaiter une seconde. Une troisième. Une quatrième. Elle sera toujours libre de tout arrêter quand bon lui semblera et tu oses espérer qu'elle en est un tant soit peu consciente. On s'est rencontrés au Red Devil Tattoo. C'est le salon de tatouage de sa copine. Tu n'es pas certain de pouvoir employer le mot "copine" pour définir le lien qui les unie tous les deux. Et en même temps, leur couple potentiel est une évidence pour toute personne passant un peu plus de cinq minutes en leur compagnie. Ils ne font que se chercher depuis une bonne éternité tous les deux. Et t'as envie de croire pour eux que ça finira par les mener vers quelque chose. Il est grand temps qu'ils fassent un effort de ton point de vue. Pas juste les faux pas en avant qu'ils s'offrent de temps à autre. Pour mieux reculer dans la foulée.

Tu lui offres un sourire presque tendre lorsqu'elle se tourne un peu plus vers toi pour te faire face. Un grand sourire sur les lèvres et une petite moue mutine que tu trouves des plus adorables. C'est maintenant elle qui fait la conversation et c'est loin d'être fait pour te déplaire. Tout au contraire, tu trouves ça fort agréable. De quoi prouver qu'elle s'intéresse un minimum à toi. Et qu'elle a vraiment envie d'en savoir plus à ton sujet. Et tu n'auras pas besoin de te faire prier davantage pour lui répondre. Quand bien même c'est forcément plus facile de parler de l'autre plutôt que de soi même. Tu n'as pas envie de trop entrer sur ce terrain là. Tu souhaites véritablement que vous appreniez à vous connaître l'un et l'autre. Pas dans un sens unique. Il te faut donc accepter que le sujet de conversation soit en train de se tourner vers toi et accepter d'assouvir sa curiosité grandissante que tu ne peux que comprendre. Pour avoir ressenti la même à son encontre. Elle est tout simplement naturelle. Et c'est si tu ne l'intéressait pas assez pour qu'elle t'interroge, que ce serait pour le moins inquiétant. C'est que ça fait partie de mes nombreuses passions. Que tu lui dis en remontant l'une des manches courtes de ton tee shirt pour dévoiler l'intégralité de ton bras et ses nombreux tatouages.

Je bosse avec Joanne, la petite amie de Gabriel. Deux à trois jours par semaine. Et c'est elle qui me tatoue depuis que je me suis installée à New-York. Faute d'avoir tes anciens tatoueurs habituels, à portée de main. Tu ne te vois pas rentrer plus souvent en Suède, pour te faire poser quelques nouveaux dessins sur la peau. Quand bien même tu adores avoir toujours plus de prétextes pour rentrer et voir tes parents. Si t'as de nouveaux projets de tatouages, tu devrais passer d'ailleurs. Que tu fais remarquer. Tu n'as pu que constater qu'elle n'était pas en reste non plus de son côté. C'est que sa gorge et ses mains passent assez difficilement inaperçues. Et tu serais évidemment assez curieux d'en découvrir davantage. Tu te doutes que certains sont planqués par ses couches de vêtements. J'aime le sport aussi. C'est l'un des nombreux métiers que j'exerce d'ailleurs. Puisque je coach quelques heures, de temps en temps, dans une salle de sport. Et je donne des cours de boxe à des gamins. Autant dire que t'es un véritable touche à touche passionné par tout un tas de trucs différents. Qui n'ont pas forcément grand chose à voir les uns avec les autres pour le coup. Mais c'est ce qui fait que tu es celui que tu es maintenant. Tu ne sais pas réellement t'arrêter. Et quand tu le fais, c'est pour passer autant de temps que possible avec ton neveu.

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