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 somewhere only we know ± marynneth (hot)

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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 5 Empty Dim 22 Déc - 4:57


somewhere only we know
Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Tu apprécies plus que grandement le retour de ton époux à tes côtés. Dix ans à attendre ce moment, qu'il te soit enfin rendu. T'étais si anxieuse lors de ton réveil ce matin, si stressée. Tout ça te paraît si futile maintenant que vous vous lovez dans les bras l'un de l'autre sans la moindre gêne, sans la moindre retenue. Chaque jour depuis qu'il a été emmené loin de toi tu pensais à cet instant, celui où Kenneth viendrait à rentrer chez lui. Il n'a pas mérité d'être jugé de la sorte, emprisonné le temps d'une décennie. Dieu seul sait ce qui aurait pu advenir de toi si ton époux n'avait pas volé à ton secours pour le plus grand des hasards. Que serait-il arrivé si vous étiez sorti cinq minutes plus tôt de ce bar? Si ton ami avait réussi à te traîner tu ne sais où pour abuser de toi? Se serait-il arrêté à un simple viol? Est-ce qu'il t'aurait emmené avec lui? Est-ce qu'il aurait profité de ton état second pour t'étouffer? Personne n'est en mesure de dire avec exactitude à quoi tu as bien pu échapper. Au départ, t'en voulais à ton homme de n'avoir su retenir ses coups. D'avoir frappé et frappé encore jusqu'à ce que le visage de ton ancien collègue devienne méconnaissable. Impossible à identifier. Jusqu'à ce qu'il rende son dernier soupir, son crâne éclaté contre le pavé froid de New-york et ton mari aux traits maculés de sang. Le myocarde sur le point d'imploser.

Vous n'abordez plus ce sujet là depuis bien longtemps, il faut dire que pour ta part tu n'as toujours pas plus de souvenirs. Tu ne sais toujours pas expliquer comment son comprimé s'est retrouvé dans ta bière. T'as été trop peu prudente, tu t'es crue en sécurité avec le pire des démons au masque de bon samaritain peiné par son récent divorce. Mais t'étais stupide à l'époque. Attentionnée, bienveillante, douce. T'as juste oublié que le monde évoluait. Qu'il devenait moins sûr que lorsque vous étiez enfants. Tu n'étais plus à l'abri de rien, encore moins lorsqu'ils ont envoyé Kenn derrière les barreaux. C'est cruel pour Oliver à dire, mais tu t'es sentie abandonnée. Désespérée, seule au monde. Comme si ton soleil s'était perdu après que la lune l'ait remplacé, comme s'il n'avait pas retrouvé son chemin à temps pour rayonner et annoncer une aube nouvelle. Ton cœur s'est entouré d'une épaisse carapace, il s'est refroidi. La claque de réalité a été bien violente, bien plus que tu ne le méritais. Mais il faut croire que c'était la dose juste, celle suffisante pour te faire changer. Devenir une vraie femme aux canines pointues et aux griffes acérées. A la langue fourchue et aux idées manipulatrices. L'ancienne Marybeth est morte au moment même où tu t'es évanouie dans cette ruelle, théâtre de l'assassinat commis par ta moitié. Elle s'est éteinte avec sa naïveté et sa légèreté. Comment pouvait elle survivre après une chose pareille? Comment aurait-elle pu se relever? Alors t'as décidé de faire table rase, de tout effacer pour pouvoir recommencer. Une version de toi plus assurée, confiante. Fatale et vengeresse. De femme enfant à femme adulte.

Kenneth ne manque pas de laisser glisser ses mains contre tes fesses puis tes cuisses pour pouvoir te rappeler contre son bassin. T'apprécies tant de te lover contre lui, retrouver les battements de son cœur contre le tien après tant d'années séparés l'un de l'autre. Vous vous embrassez avec force, avec fougue. Peu importe l'endroit où vous vous rendez, pourvu que vous restez ensemble, jusqu'à la nuit des temps. T'es prête à le suivre directement jusque en enfer, plonger dans la vide la tête la première. Il n'y a rien que tu ne saurais faire pour l'accompagner, le protéger. Tu ne laisseras plus rien ni personne tenter de vous séparer, il faudra te passer sur le corps pour ça. Tu ne te laisseras pas faire, t'hésiteras pas à cogner en première, la jouer à la déloyale si il faut. Ce monde est corrompu, la justice est corrompue. L'humain est corrompu. Que les années soixante-dix et quatre-vingt te manquent. Les gens étaient nettement plus sains, moins détraqués. Les quartiers étaient accueillants, chaleureux, sûrs. Aujourd'hui plus rien n'est pareil. Les délinquants sont de plus en plus jeunes, la drogue court les rues, la violence aussi. L'état oublie ses enfants, préférant faire la guerre à d'autres. D'un côté, t'es soulagée que vous n'ayez pu avoir d'enfants. A quoi bon infliger la vie à un tout petit, lui offrir ce monde là alors qu'il mériterait tellement mieux? Oh une autre chose qui a changé aussi, t'es nettement plus négative qu'à l'époque. Pour ça tu peux remercier ton réveil forcé. "Ah oui?" Que tu demandes à ton époux lorsque ce dernier remarque que tu ne t'es pas forcément reposée cette dernière décennie. "Pourquoi? tu vas pas dire que tu me trouves des rides hein!" Tu blagues chaleureusement, basculant contre l'assise du canapé après que tes fesses aient eu le loisir de flatter le dossier un court instant. Vous roucoulez l'un contre l'autre comme deux adolescents, l'une de tes mains filant sous le jogging de ton époux pour le taquiner de la pulpe de tes phalanges.

Les couches de vêtement quittant le corps de ton mari alors que ce dernier se déshabille sous ton regard, tu ne peux t'empêcher de lui rappeler à quel point tu le trouves magnifique. Ce dont il semble presque douter un instant alors que son corps nu repose à présent sur le tien de toute sa chaleur et sa prestance. Tu frissonnes à ses mots, comment peut il encore douter de tout cela, vingt huit ans de mariage plus tard... "Tu es le plus bel homme qu'il soit mon amour." Tu ronronnes, laissant l'une de tes mains passer dans ses cheveux longs pour dégager son visage. "Que ce soit après dix, quinze, vingt, cinquante ans j'te trouverais toujours aussi beau." Tes lèvres tremblent légèrement alors que tu lui adresses un dernier compliment des plus sincères. Plus le temps passe, plus tu trouves ton homme magnifique. Comme s'il se bonifiait avec le temps. Tu n'as pas vraiment le temps d'ajouter quoi que ce soit d'autre que dans un geste adroit et lent au possible, Kenn' retrouve ton intimité de la sienne pour te posséder pleinement. Tu geins, te raidis alors que tout naturellement tes membres s'ancrent autour de lui pour ne rien perdre de cette étreinte des plus brûlantes. Vous vous retrouvez comme si vous ne vous étiez jamais quittés, comme si ces dix dernières années n'avaient pas eu pour seul et unique but de vous séparer. Vos gémissements s'emmêlent, vos langues se taquinent. Elles se font l'amour comme la guerre au gré des coups de bassins vous unissant toujours plus. Tu ne perds pas une miette de la scène, tes opales embuées par le plaisir et assombries par l'envie se régalent des traits concentrés de ton époux mettant son coeur à l'ouvrage pour toujours plus te faire feuler. T'implores au creux de son oreille, contre ses lèvres. Pour rien au monde tu veux que ceci prenne fin, pour rien au monde tu ne laisseras quiconque se mettre en travers de votre chemin.

En appui sur une main, l'autre nichée contre ta poitrine pour mieux caresser tes seins tu ne peux que te mordre la lèvre avec force. Ton bas ventre irradie de chaleur, tu ondules férocement laissant tes fesses quitter l'assise du sofa pour toujours plus s'accoler à Kenneth, ne rien manquer des ses mouvements tantôt amples, tantôt rapides à souhait. Les cadences s'alternent, ta peau elle est plus réactive que jamais. Ton épiderme frissonne, les pointes de tes tétons se raidissent plus sensibles que jamais. Vos étreintes n'ont en rien perdu de leur sublime bien au contraire, car c'est comme des désespérés que vous vous aimez à présent. Comme si ceci avait bien failli ne jamais arriver, comme si cette décennie vous avez parue interminablement longue et pénible. Ta voix se perd dans une litanie de "je t'aime" toujours plus aiguës les uns que les autres alors que petit à petit l'orgasme menace. Cinq de tes phalanges quittent la nuque de Kenn pour glisser jusqu'à son visage. Son cou, son torse et ses hanches qu'elles finissent par empoigner pour lui donner toujours plus de rythme. Ton palpitant est sur le point d'exploser, le fil de tes idées se veut brouillé et totalement embrumé. Tes abdos se contractent, les plaines de ton ventre plat se dessinent. Quant à tes boucles blondes, elles forment une couronne dorée tout autour de ton visage, dans un meli-melo de mèches couleur blé. T'as beau essayé de te retenir, de te persuader que vous avez tout le temps du monde t'es juste bien trop faible face à ce plaisir écrasant. A cette jouissance menaçant d'éclater entre tes cuisses pour se répandre chaudement. Tes râles s'intensifient, tu perds très clairement pied sans même essayer de te retenir.

Ta voix s'élève, juste assez rapidement pour le prévenir de cette vague s'apprêtant à te faucher. Il est bien trop adroit, bon et désirable pour que tu ne craques pas dès les premières mesures. Dès les premiers tintements de peaux se retrouvant furieusement. Ta main contre sa nuque part dans son dos, tes ongles sans même que tu ne t'en rendes compte viennent s'ancrer dans sa peau. Dessiner des arabesques rougeâtres alors que tu
t'abandonnes. Pleinement, les yeux fermés à ton amant.


(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 5 Empty Sam 28 Déc - 0:12


somewhere only we know
les Snyder
T'es incapable de vraiment regretter le geste que tu as eus il y a de ça quelques années. Pour la simple et bonne raison que ta femme était en réel danger. Soit, sur le coup, ce n'est pas du tout pour ça que tu t'en es pris à ce type. Tu ne savais pas du tout ce que risquait ta chère et tendre. Tu pensais simplement que ta femme avait un rancard avec cet enfoiré qui t'avais bien prévenu de ses intentions envers ton épouse. T'as simplement vu ton pire cauchemar arriver. Ton épouse en train de te quitter. Parce que vous ne parveniez pas à concevoir ensemble et que vous enchaîniez les disputes tous les deux. Tout juste le temps pour toi de réaliser la possibilité qu'elle soit en train de t'échapper, que tu étais déjà en train de le rouer de coups. Au point de lui ôter la vie une bonne fois pour toutes. C'était d'autant plus mérité qu'il avait drogué ton épouse. Et que ses intentions étaient bien plus mauvaises encore que ce à quoi tu pensais. Encore aujourd'hui, tu estimes que c'était la bonne chose à faire. Un type comme lui ne mérite pas d'exister. Et tu as toujours été le genre d'époux à surprotéger celle que tu aimes. Tu le sais que t'en as toujours beaucoup trop fait. Mais tu n'as jamais été capable de faire autrement pour le coup. A toujours vouloir la protéger de absolument tout. Mais c'est l'amour qui veut ça, il n'y a pas d'autre explication que celle ci. Et ça n'a clairement jamais été très sain. Si peu, que tu as commis le geste de trop. L'irréparable. Celui qui vous aura finalement éloigné l'un de l'autre, dix années durant. Autant dire une éternité pour vous qui vous aimez tant.

Pourtant, tu as la sensation que votre amour n'a en rien changé. Soit, elle a évolué en ton absence et il te faudra un peu de temps avant de parvenir à t'y faire. Mais tu sais que tout se passera bien. Parce que vous êtes faits pour être ensemble de toute façon. Parce que votre amour saura toujours tout vaincre, sans l'ombre d'un doute. Vous êtes bien trop amoureux l'un de l'autre pour qu'il en aille autrement. Tu penses même pouvoir dire que tu l'aimes de plus en plus. Et ce, malgré cette longue séparation. Ou grâce à elle peut-être, tu ne saurais trop le dire. Le fait est que tu es fou d'elle et que tu n'as aucun doute quant au fait que ça continuera encore très longtemps entre vous. Elle est la première. Elle sera la dernière. Tu n'as même jamais été capable de t'imaginer avec une autre femme qu'elle. Tu n'as jamais été en mesure de fantasmer sur une autre. Elle est tout ce que tu veux, désires et tout ce dont tu as besoin. Tout au plus, tu es capable de trouver une autre femme jolie. Sans pour autant être attiré par elle, le moins du monde. C'est ta blonde parfaite qui te hante de façon constante. Tu l'as dans la peau depuis le plus jeune âge. Alors forcément, elle fait partie intégrante de toi. Tu vis Mary, tu respires Mary, tu dors Mary, tu rêves Mary ... Elle est de partout. Dans tes pensées, ton coeur, tes fantasmes et ainsi de suite. Et ça ne fait aucun doute pour toi qu'il en va de même pour elle. Comme tu n'as pas de doute quant au fait qu'elle n'ait pas connu d'autre homme au cours des dix dernières années. Tu étais plus jaloux avant d'entrer en prison, quand vous passiez un temps fou à vous disputer, que tu ne l'as été au cours de cette décennie.

C'est ta confiance totale en elle qui a inversé la tendance. Parce que tu avais le choix entre te rendre complètement malade, à ne rien pouvoir faire derrière tes barreaux et lui faire une confiance aveugle pour tenter d'alléger un tant soit peu ta propre peine. Et la sienne aussi au passage. Tu le sais qu'elle n'aurait pu supporter un quelconque manque de confiance en toi. Que ça l'aurait rendu tout autant malade que toi. Alors que votre amour est sans faille et sans erreur ou presque, depuis le premier jour. Tu ne veux pas gâcher ce que vous avez construit ensemble tous les deux. Tu ne veux pas l'abîmer d'une quelconque façon que ce soit. Tu n'as pas le droit de gâcher cet amour dingue. Cette évidence. Cette relation qui a toujours fonctionné. Malgré quelques bas qui n'auront quand même pas eut raison de vous. Tu peux le voir l'avenir qui se dessine devant vous. Tous les deux dans cet appartement qui te semble plus luxueux encore que par le passé. Et ces longs week-end perdus en forêt dans votre chalet qui tient davantage de la cabane tant il est petit. Quelques heures de trajet que vous passez soit sur ta moto pour aller plus vite, soit dans votre voiture avec la musique à fond et de la nourriture en pagaille dans un sac aux pieds de Marybeth. Les bouts jours, que tu as évidemment hâte de retrouver. Et c'est en train d'arriver, tu le sais. Cette semaine qu'elle a pris pour te la réserver vous permettra de vous retrouver pleinement tous les deux. Seuls dans votre bulle. Seuls pour retrouver votre si belle relation. Seuls pour vous reconstruire, à l'abris des regards.

Et dans le même temps, tu comptes évidemment sur elle pour profiter un peu de son repos. Tu penses qu'elle l'a vraiment mérité pour le coup. Quand bien même elle fait mine de se vexer un peu quand tu le lui fais remarquer. Tu te laisses basculer sur le canapé en sa compagnie, avant de lui répondre. Redressé, en appuie sur tes mains pour maintenir ton regard planté dans le sien. Je pense simplement que tu as passé beaucoup trop de temps à t'inquiéter pour moi. En plus de travailler dur. Tu lances un regard circulaire à la pièce dans laquelle vous vous trouvez. Très dur, même. Que tu ne peux t'empêcher d'insister. Bien des choses ont changé. Que ce soit dans votre appartement ou chez elle. T'es belle. T'es tellement belle. Rides ou pas. Précision bien vite ajoutée, alors que tu te penches pour lui voler un tendre baiser. J'aime ta nouvelle coupe de cheveux d'ailleurs. Parce que tu n'es pas passé à côté du détail. Des quelques centimètres de cheveux qu'elle a perdu depuis la dernière fois qu'elle est passée te voir au parloir. Tu pourrais même parier qu'elle sort à peine du coiffeur. Et penser qu'elle a fait ça pour te plaire toujours plus. Tu as toujours été le genre d'époux attentionné et observateur, capable de remarquer les changements de coupe ou de couleur. Et à toujours la complimenter. Parce qu'elle est magnifique et que tu n'es jamais passé à côté de ce "léger" détail. Les années n'ont en rien atténué ta fascination pour elle toute entière. Tu le prouves justement en cet instant, alors que vos courbes vibrant de désir, dansent ensemble. Au rythme envoûtant qui vous colle à la peau.

Tu lui offres un sourire des plus tendres quand elle t'affirme qu'elle te trouve toujours aussi beau. Tu te fous de savoir si tu l'es véritablement ou si, au contraire, tu n'entres pas du tout dans les normes que l'on attend d'un homme de ton âge. La seule chose qui compte vraiment, c'est ce qu'elle, elle pense de toi. Et tu ne doutes pas quand elle te dit haut et fort et te répète qu'elle te trouve beau. Et toujours plus. C'est tout ce qui m'importe. Ce que toi tu penses. Que tu te contentes de souffler tout bas. Avant de permettre à vos corps de s'unir pleinement. De communiquer de la façon la plus brûlante et la plus envoûtante qui soit pour vous. Vous avez vite fait de trembler au même rythme. Alors que le plaisir grimpe lentement mais sûrement. Amené par les coups de reins que vous vous offrez. A danser ensemble à la même cadence. Tantôt des mouvements rapides mais courts. Tantôt des mouvements lents mais plus longs. Yeux dans les yeux quand vos lèvres ne se font pas trop gourmandes à chercher toujours plus de baisers passionnés. Ta bouche qui, surtout, reçoit chacun de ses "je t'aime" comme une véritable petite bénédiction. Sa main qui se perd sur toi vient te confirmer l'état dans lequel elle se trouve désormais. Tu sais qu'elle est sans dessus dessous. Surtout, qu'elle n'est plus très loin de l'orgasme. Raison pour laquelle tu t'appliques à ne surtout pas perdre le rythme. A croire qu'à chaque fois, vous tentez d'entrer dans une véritable fusion tous les deux. Sous tes yeux ses paupières s'abaissent. Elle perd pied en un rien de temps. Alors que vos peaux claquent plus fort que jamais l'une contre l'autre. Orgasme qui la frappe de plein fouet. Ses ongles qui se plantent dans ta peau, comme pour te confirmer l'état dans lequel elle se trouve. Et dans lequel tu la rejoins surtout. Dans la seconde, tu te répands en elle dans un long râle de pure extase. Ton bas ventre pressé contre le sien, tu restes arque bouté au dessus d'elle pour éviter de peser de tout ton poids sur son corps encore bien frêle. Tu prends le temps de retrouver un peu de ton souffle, avant de jurer dans ta barbe et sourire comme un crétin heureux. J'pourrais passer ma vie à ça. Que tu conclus dans un soupir.
FRIMELDA



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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 5 Empty Mar 31 Déc - 4:47


somewhere only we know
Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Celle que tu étais n'existe plus. Cette Mary là s'est éteinte il y a bien longtemps. Progressivement, elle s'est arrêtée de briller pour s'éteindre après avoir clignoté comme un néon fatigué. Vous ne la verrez plus dans les environs, elle est partie pour de bon. Elle s'est rendue compte de la noirceur des gens, la noirceur du monde. Ses idéaux et ses rêves se sont vus brisés les uns après les autres des pires des façons. D'abord son souhait de fonder une famille. De porter un enfant, d'offrir la vie à un tout petit être. Elle s'est faite engloutir par la culpabilité de ses fausses couches, elle s'est exténuée à vouloir répéter inlassablement les essais. Elle aurait tout donner, elle était désespérée à l'idée de tenir une partie d'elle et Kenneth dans ses bras. De lui offrir tout ce qu'il y avait de plus beau. Puis ensuite ses projets d'avenir lorsque Kenn s'est vu enfermé pour vingt ans initialement. Alors là c'est l'entièreté de son petit monde qui s'est vu réduit en cendres. C'était le choc de trop. L'accident, le fait de s'être faite trompée elle aurait pu s'en remettre. Tellement bête qu'elle était. Il aura fallu que sa moitié lui soit enlevée pour qu'enfin la claque de réalité fasse enfin effet. Un coup de fouet mordant, violent. Juste ce qu'il fallait pour l'achever, permettre à une nouvelle version d'elle de voir le jour. De prendre le relais. Il le fallait.

C'était une nécessité. Les choses ont prit du temps mais tu t'es reconstruite. Il le fallait, c'était ça ou vous vous laissiez crever tous les deux. Tu pouvais pas lui faire ça, tu pouvais pas abandonner l'homme de ta vie alors qu'il t'aimait si fort que vingt ans derrière les barreaux ne lui paraissaient pas si terrible du moment que tu étais en sécurité. Que tu l'aimais. Bien sûr que tu l'aimais. Bien sûr que tu l'aimes. Plus que tout, plus que n'importe qui. Tu lui as promit d'être forte, de ne pas te laisser abattre. De ne pas te laisser manger par le monde extérieur car il ne pourrait pas accourir à ton secours cette fois. Et même si ton frère était là, il ne fallait pas que tu te reposes uniquement sur lui. A quel point t'aurais été égoïste de faire ça Marybeth alors que lui même subissait une rupture des plus désagréable par ta faute? Car t'as été trop stupide et trop bête. Que tu t'es faite avoir par le premier mec malsain venu, que t'as pas été capable de te comporter comme une adulte raisonnable. Tu t'es faite enguirlandée de la pire des façon et c'est même pas toi qui en as payé le prix fort. C'est ton mari qui s'est fait traîner devant la justice, enfermé derrière d'épais barreaux bien loin de toi purgeant une peine qui n'aurait jamais dû être sienne à la base. Si seulement il avait su contrôler sa force. Si seulement tu avais été l'épouse modèle que tu te pensais être surtout. Comment pourrais-tu en vouloir à ta moitié ne serait-ce qu'un seul instant. Tu connaissais que trop bien sa jalousie. Tu aurais dû te douter que cela aurait suffit à mettre le feu aux poudres. Le feu à votre histoire, créant un trou béant de dix ans.

Tu t'es battue bec et ongles pour pouvoir le sortir de là plus rapidement. T'as fais tout ce qui était en tes capacités pour grimper les échelons. Vous assurer une certaine stabilité. Tu t'es endurcie, t'es devenue impitoyable. Elle est loin la jeune femme naïve et rêveuse. T'es un putain d'requin et un requin ça meurt si ça s'tient immobile. Alors t'as mené mille et une bataille en l'absence de ton époux. T'as récolté plusieurs témoignages, un avocat du tonnerre grâce aux contacts d'Oli. Tu lui avais promis à Kenneth que tu serais là. Que tu ferais tout pour le ramener chez lui. Chez vous. Dix ans, c'est long. Encore plus lorsqu'il vous manque la plus grosse partie de votre être. Les appels étaient quotidiens, les visites hebdomadaires. Les heures d'amour annuelles. Vous avez vécu votre idylle de façon décousue, au bout d'un combiné ou séparés par une épaisse vitre sûrement blindée ou quelque chose du genre. L'adaptation de Kenn demandera sûrement du temps. Il est possible que son retour ne soit pas la chose la plus aisée qu'il soit. Le monde ne l'a pas attendu pour évoluer. Tout a changer, votre quartier ne serait-ce que trois fois au cours de cette dernière décennie. Votre appartement, fraîchement, pour le retour ton homme tant attendu. Pour un confort des plus absolus. Tu voulais que tout soit parfait, sur le moindre des points. Jusqu'à ta coupe fraîchement revue par ton visagiste il y a de ça quelques jours. Tu n'as rien laissé au hasard. Rien. Ta tenue, les repas prévus pour ce weekend, les bouteilles ne demandant qu'à être débouchées. Tu veux que vos retrouvailles soient les plus parfaites qu'il soit.

Vous vous laissez aller à vos étreintes fauves une nouvelle fois sur ce tout nouveau canapé qui ne demandait qu'à se faire inaugurer. C'est chose faite, alors que vous vous adressez de tendres paroles hachées par vos gémissement quand ce ne sont pas vos baisers endiablés qui viennent vous couper la chique. Ton coeur se met à battre frénétiquement à l'intérieur de ta cage thoracique à chaque tintement de peau mais d'autant plus lorsque ton homme te couvre de compliments. Que ce soit sur ton travail acharné mené lors de cette dernière décennie ou bien ta beauté ne semblant pas s'être fanée. Tu les vois toutes ces rides venant gagner ton visage. Ces cheveux blonds tournant au blanc pour te rappeler que tu vieillis. Que ton corps entame doucement mais sûrement sa descente vers la seconde partie de ta vie. Tu redoutais déjà tes quarante ans, alors tes quarante-quatre tu préfères même pas en parler. Il le faudra bien cependant, vu que c'est à cette date que vous avez décidés de vous unir une nouvelle fois, renouvelant vos voeux après vingt-huit ans de mariage. Tu rougis, lorsque Kenneth vient remarquer ta nouvelle coupe et à quel point elle te va bien. "Je.. J'espérais que tu... Enfin tu vois... Merci..." Que t'arrives à balbutier malgré toi en contenant tes râles saccadées du mieux que tu le puisses. Tu changes de sujet, ou ta moitié le fait tu ne sais pas vraiment. Mais tu te perds à ton tour dans un ras de marée de commentaires tous plus flatteurs les uns que les autres sur ton mari. Il te coupe toujours plus le souffle, te rend toujours plus amoureuse que lui. Il n'y a pas plus bel homme que lui, plus désirable, plus passionné. Et tu n'es clairement pas effrayée de le crier sur tous les toits si cela suffisait à le rassurer.  

Vous vous unissez encore et encore, avec toujours plus de fureur et de langueur. Vous vous faites l'amour comme si vos vies en dépendaient. Amants désespérés se retrouvant enfin, sans limite de temps. Sans menaces que d'être prit sur le fait, de voir la peine de ton mari allongée. Plus rien ne vous séparera, tu peux lui promettre sur tout ce qu'il voudra. Tu te mets à perdre toute nuance du temps et de l'espace. Chaque coup de rein t'amènes un peu plus vers une folie faite d'extase et de plaisir. Tes je t'aime pleuvent contre ses lippes lorsque tu ne les embrasses pas férocement. Ton myocarde s'excite toujours plus, cogne contre ta poitrine si fort que ça pourrait vite devenir douloureux. Tu geins, supplies. Encore, plus fort. Tes mains visitent ce corps qui est tien par procuration, tes ongles laissent leur marque rouge contre l'épiderme s'offrant à la pulpe de tes doigts. Vous dansez de la plus belle des façons qui soient. La votre. Aucun changement de position n'est nécessaire pour te mener à l'orgasme car t'imploses sans vraiment t'en rendre compte, submergée par ce flot de sensations toutes plus folles les unes que les autres. Fauchée par ton orgasme, la jouissance t'ouvre les bras et tu te laisses tomber dans cette spirale de bien être à corps perdu alors qu'une longue plainte portant le nom de ton cher et tendre s'échappe de ta gorge. Agité de soubresauts, ta moitié te rejoint en prenant soin de ne pas t'écraser mais en maintenant ton bassin contre le sien à la perfection pour ne pas perdre la moindre vibration de son corps. Le soupir de Kenn parvenant à tes oreilles ne manque pas de t'électriser, faisant frissonner ta peau irradiante sur tout ton long. "Attention que je ne vous prenne pas au mot Monsieur Snyder." Un sourire béat sur vos deux visages, tu ne peux que ronronner de bonheur en frottant tendrement ton visage au sien. Vos souffles sont erratiques, irréguliers. Tu ne manques pas d'attirer ton homme tout contre toi en lui faisant une petite place afin qu'il puisse reposer au moins sur l'un de ses flancs contre l'assise du canapé que vous venez de tester de la meilleure des façons qui soit. "Alors, le sofa tu valides?" Que tu t'amuses à lui demander en frottant ton nez au sien de façon tout à fait adorable et complice. C'est fou comme sa présence t'adoucis, t'apaise. T'avais pas été aussi sereine depuis un million d'années au moins.

Tu énumères à haute voix les autres endroits qu'il vous reste à tester. Le nouveau matelas foutrement confortable de votre chambre ou bien cette vaste baignoire ne demandant qu'à se retrouver inondée. Ton nouveau bureau en acajou, la nouvelle moquette de votre dressing auquel tu réserves à présent une pièce à part. Aujourd'hui la solitude s'est vue enterrée, mise aux oubliettes pour qu'enfin tu puisses retrouver ta belle histoire. L'homme de ta vie, ton meilleur ami, ta moitié envers et contre
tout. Plus rien ne te fais peur, t'es prête à rendre les coups.



(c) DΛNDELION


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les Snyder
Tu as eus le temps et l'occasion de la voir évoluer pour changer pour de bon au fil des mois puis des années qui sont passés. Alors que tu étais toi même enfermé derrière les barreaux et dans l'incapacité totale de faire quoi que ce soit. Tu t'es trouvé bien incapable de faire quoi que ce soit. Impuissant au possible face au désarrois grandissant de ta chère et tendre qui se voulait toujours plus forte pour faire pleinement face à ton absence. Tu ne t'es voulu optimiste que pour elle quand tu sentais qu'elle faisait des efforts inconsidérables. Et puis tu as eus l'occasion de la voir se faire femme forte et froide face à certains regards et commentaires sur sa petite personne ici et là au parloir. T'as eus l'occasion de constater jusqu'où allaient ses changement divers et variés. Sans pour autant t'effrayer ou te refroidir plus que ça. Tout est de ta faute après tout. Si tu n'avais pas ôté une vie comme tu l'as fait, elle n'aurait pas eut à affronter l'existence sans toi à ses côtés. Elle n'aurait pas eut à se forger un masque de femme forte et intouchable comme celui qu'elle a parfois arboré en venant de rendre visite. T'as eus peur de la perdre parfois. T'as eus le temps de te dire qu'elle en aurait assez de cette vie et qu'elle finirait par trouver un type bien plus intéressant dans l'entreprise dans laquelle elle bosse depuis des années. Qu'elle tomberait amoureuse d'un gars bien plus intelligent que toi. Mais surtout, de bien plus libre que tu ne l'étais toi. Tu t'étais fait à l'idée que ça finirait forcément par arriver. C'est bien là l'une des raisons pour lesquelles tu as été à ce point tendu quand est arrivé le moment de la retrouver de l'autre côté des barreaux.

Pour finalement te rendre très rapidement compte du fait que, non, rien n'était perdu. Oui, votre amour évident était toujours là. Bien en place. Bien ancré dans chacun de vous deux. Tu l'as dans la peau. Tu l'auras toujours dans la peau. Et tu ne manques d'ailleurs pas de lui souffler et de lui répéter toujours plus à quel point tu la trouves belle. Incroyablement parfaite même. Et surtout. Parce qu'elle l'est à tes yeux. Elle l'a toujours été et le sera toujours. Et tant pis si c'est l'amour qui et fait dire ça. Votre amour il est éternel. Il est beau, magique, intense. Et tu as hâte de renouveler tes voeux. De lui répéter à quel point tu l'aimes et le fait qu'il en sera ainsi pour le restant de vos jours. Vous avez connu le pire déjà. Il n'y a que du bon qui vous attend. T'en es persuadé. Parce qu'il te faut y croire surtout. Entre deux plaintes de plaisir et deux soupirs d'extase, tu lui répètes à quel point tu la trouves belle. Et combien tu trouves que sa récente coupe de cheveux lui va à ravir. T'as toujours été un époux observateur et très porté sur le compliment. Parce que ça t'a toujours semblé important à toi, d'entretenir la flamme de votre amour. T'étais décidé à faire en sorte que votre couple puis votre mariage durent toujours, le jour même où vos lèvres se sont rencontrés pour la première fois. Cet instant où tu as compris qu'elle ressentait la même attirance pour toi, que celle que tu pouvais ressentir pour elle depuis quelques mois déjà. Après des années à chahuter gentiment comme des gamins. Des années à te comporter avec elle comme un grand frère. Avant de réaliser que vous étiez destinés à bien plus que ça tous les deux.

Il y a toujours la même langueur et la même fureur dans vos reins qui se cherchent et se trouvent inlassablement. La même passion dans vos baisers incandescents et dévorants. Vous vous embrassez comme au premier jour. Amoureux comme au premier jour que vous êtes tous les deux. Et tu ne penses pas que ça changera maintenant. Surtout pas après cette terrible et interminable épreuve qui vous a éloignés l'un de l'autre dix années durant. Vous vous aimez de façon désespérée. Deux amants qui se sont perdus beaucoup trop longtemps et qui ont maintenant tout ce temps à rattraper. Tu ne te fais pas prier. Elle non plus. Elle s'accroche à toi de plus en plus fort à mesure que tu te perds en elle avec toujours plus de passion frénétique. Ton regard s'assombrit de plus en plus à mesure qu'elle plante ses ongles dans ta peau. En réponse au plaisir que tu lui offres à coups de reins bien sentis. Plaisir que tu partages avec la même fougue, la même puissance. Vos regards se percutent avec violence quand ce ne sont pas vos lèvres qui se dévorent avec une ardente gourmandise. Et la jouissance la heurte bien trop soudainement et brutalement, pour que tu ais pu la voir venir. Ce qui ne t'empêche pas de la rejoindre en un rien de temps. Dans un râle ultime tu te perds pour de bon en elle. Haletant et tremblant de plaisir, tu lâches un grognement qui en dit long sur ton état soudain. Les doigts plantés dans l'un des coussins du canapé et les mâchoires serrées. Quelques secondes. Le temps de profiter pleinement de l'orgasme et de la lente descente qui suit. Qui est toujours très agréable quand tu peux profiter du corps de ton épouse tout contre le tien. Délicate retombée sur la terre ferme.

Tu ris mollement quand elle répond à tes propres dires. Tu la sais capable de te prendre au mot pour le coup, en effet. Et tu ne t'en plaindras pas si elle s'avère tout autant incapable que toi, d'interrompre ces folles étreintes au cours des prochains jours. Tu espères plutôt que vous allez passer le plus clair de votre temps à ça. Soit, vous n'avez plus vingt ans. Mais vous avez tout de même une décennie à rattraper. Alors si vous devez passer plus de temps à dormir entre chaque étreinte pour récupérer, vous le ferez. Elle a pris une semaine entière au boulot pour pouvoir passer le plus de temps possible en ta compagnie après tout. A ton tour d'afficher un sourire des plus démesurés, à l'image de celui qu'elle t'offre elle même. Et lui rends tout autant son baiser des plus tendres et des plus profonds. Une vie c'est peut-être beaucoup. Mais une semaine pour commencer, ça me semble faisable ... Que tu ronronnes, mine de rien. En prenant enfin place de façon un tant soit peu plus confortable, sur les coussins du canapé. Le peu de place qu'il te reste te convient parfaitement alors que tu peux profiter encore et toujours du corps de ton épouse tout contre le tien. Quand bien même c'est surtout sur son visage des plus parfaits que tu restes bloqué. Que ton attention toute entière se porte. Parce qu'elle a le regard planté dans le sien. Un regard qui en dit long. Qui dit tout. Qui souffle tout cet amour inconditionnel qui vous lie l'un à l'autre depuis presque trois décennies maintenant.

Tu n'as pas le temps de répondre à sa question quand elle te demande ton avis sur le canapé, qu'elle vient frotter son nez contre le tien de la façon la plus adorable qui soit. Pas trop mal. Assez dur pour ne pas ruiner nos corps de quarantenaires et pour rendre les étreintes possibles et pas trop inconfortables. Que tu réponds sur un ton qui se veut sérieux au possible. Comme si tu étais véritablement en train de donner un avis d'expert sur la question. Tu te mets à grogner tout bas quand elle énumère tous les endroits qu'elle compte baptiser de vos corps à corps intenses et fiévreux. A chaque lieu cité, une image torride prend tout naturellement place dans ton esprit. Et tu ne manques pas d'en avoir un frisson d'envie grandissante. On devrait se concentrer sur le repas. Avant que je ne sois pris d'envie de tester tous ces nouveaux endroits. Que tu marmonnes en venant lui voler un baiser claquant. Si vous ne prenez pas le temps de vous installer à table pour remplir vos estomacs, vos corps épuisés vous lâcheront avant la tombée de la nuit. Et ce n'est définitivement pas ce dont tu as envie. Le but étant bel et bien de profiter toujours plus de vos incroyables retrouvailles, bien entendu. Et pour ce faire, il vous faut rester en forme. Il n'empêche que tu ne peux t'empêcher de lui voler quelques autres baisers, avant qu'elle ne trouve enfin le courage de se redresser.
FRIMELDA



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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 5 Empty Jeu 9 Jan - 3:16


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Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Kenn est ton évidence. Depuis toujours. Vous avez grandi l'un avec l'autre, sans jamais vous abandonner. Sans jamais vous lâcher. Vous vous connaissez depuis le jardin d'enfant, vous vivez presque ensemble depuis aussi longtemps étant donné la relation fusionnelle de vos parents étant voisins. Les Snyder ont toujours fait partie de votre famille et inversement. Vous avez toujours été très proches, vous serrant les coudes dans les coups durs et célébrant les moments de joies ensemble lorsque ces derniers se présentaient à vous. Tu as évolué dans les jambes de Kenneth et de ton frère, les suivant dans leurs moindres bêtises. Tu n'as jamais supporté lorsque ses derniers te mettaient à l'écart en prétextant que tu étais une fille et que tu ne pouvais pas participer aux bagarres ou aux duels de billes qui partaient eux aussi à coups sûrs en bastons. Tu te contentais de soigner leurs bobos, de râler en leur disant que tu les avais bien prévenus. Combien de fois ils t'ont défendus parce que t'étais trop naïve, que les gens arrivaient facilement à t'atteindre pour te blesser? Te faire du mal? Bien trop Mary, bien trop pour que tu puisses toutes les compter. Depuis toujours tu peux compter sur ton mari, lui qui n'as jamais hésité à bondir pour te défendre crocs et griffes.

Vos deux corps se retrouvent inlassablement, vous vous aimez comme des putains de désespérés. Dix ans passés l'un sans l'autre. Séparés par cette foutue justice qui n'avait même pas daigné t'écouter à l'époque. Trop éplorée, trop fragile. T'es plus une faiblesse pour Kenn, tu ne le seras plus jamais Marybeth. Tu t'en es faite la promesse il y a une décennie de ça. Tu t'es faite violence, t'as bossé comme une foutue acharnée pour pouvoir améliorer votre situation. Pour pouvoir subvenir à vos besoins et plus encore. Tu t'es démenée corps et âme pour pouvoir sortir ta moitié de derrière les barreaux le plus vite possible. Tu t'es pas laissée faire, t'as promis d'arrêter de dépendre de qui que ce soit. Tu t'es faite louve, les canines affûtées et menaçantes se plantant aujourd'hui tendrement dans la peau du cou de ton homme t'était finalement rendu. T'as compté les heures, les jours, les semaines. Les mois et les années te séparant de cet instant. Jusqu'à t'en rendre folle, jusqu'à t'en faire mal. Mais t'as réussi à tenir la distance, à le sortir de là et à le ramener près des siens. Et pour preuves, il est logé dans le creux de tes bras. Retombant à tes côtés, le myocarde battant sûrement à un rythme au moins aussi effréné que le tien actuellement. T'as un sourire con sur les lèvres, tu glousses comme une véritable adolescente lorsque tu déclares qu'tu pourrais bien passer le restant d'tes jours à te laisser aller de la sorte. Faut dire que le manque de lui s'est voulu si intense, si fort. T'es comme une droguée retombant tête la première dans son addiction.

Le souffle court, tu ne manques pas de plonger tes yeux dans les siens pour t'y noyer. T'y perdre. Tu connais chacun de ses traits par cœur et tu prends un certain plaisir à pouvoir les contempler sans la moindre contrainte. Tu te contentes de te mettre à ronronner à l'unisson de ton époux lorsqu'il vient te faire remarquer que vous avez déjà toute la semaine entière pour profiter l'un de l'autre. Encore et encore, jusqu'à ce que vos corps soit crampés et qu'ils vous supplient d'arrêter. Tu te mets à frotter ton bout de nez contre celui de ta moitié en lui demandant comment il trouve ce nouveau canapé sur lesquels vos corps dénudés reposent à moitié entremêlés. "Tu semblais pas te plaindre du confort de la Chevrolet..." Tu t'amuses, retrouvant ton éclat adolescent lorsque tu te veux taquine au possible. Tu roules des yeux, fais la liste des endroits qu'il vous reste à baptiser de vos étreintes. Pas mal de choses ont changées ici en dix ans, autant profiter des bons côtés. Le désir est palpable, la chaleur est si chaude que vous êtes bien capables de craquer à nouveau si l'un ne vient pas calmer les ardeurs de l'autres. T'oublies aussi que t'es en bien meilleure condition que ton homme qui lui revient quand même de dix ans derrière les barreaux. Tu te redresses après que Kenneth t'ait dérobé une pluie de baisers tous plus salvateurs les uns que les autres pour lui offrir le plus joli des sourires. "J'espère que tu as faim pour d'autres choses que moi alors! Car la côte à l'os que je suis passée chercher chez le boucher ne saurait te le pardonner tu sais." C'est aussi nue qu'il se peut que tu te détaches difficilement de ton mari pour te retrouver sur tes jambes, récupérant ton peignoir pour t'y draper.

"A mon tour d'enfiler des vêtements confortables!" Que tu lances à ton homme en t'échappant presque en sautillant de joie jusqu'à ton dressing d'une grandeur démesurée pour la femme seule que tu as été ces dernières années. Il fallait bien que tu trouves une manière d'investir, les rénovations de votre appartement ayant été une façon parfaite de placer ton argent. Véritable petit cocon de confort que tu as su améliorer pour le garder toujours à votre image. Accueillant, chaleureux. T'optes pour un legging à la matière souple ainsi qu'un des larges tee-shirt qui appartenait à ton homme il y a fort longtemps. T'as gardé cette vieille habitude de lui dérober ses vêtements pour t'en habiller. Comme une manière de l'avoir près de toi malgré tout. Contre toi un maximum. Tu t'habilles rapidement, laisses reposer le tissu éponge dans lequel tu te trouvais sur le porte serviette chauffant à l'entrée de la salle de bain puis tu regagnes votre salon cuisine en t'attachant les cheveux en un chignon lâche sur le haut de ton crâne. Tu flânes, les pas légers et l'humeur aussi bonne qu'il se puisse. Tu chantonnes en regagnant les côtés de ton homme vos verres de vin à la main. "Ton préféré, la meilleure année qu'il soit." T'es toujours aussi attentive, à faire dans le détail. Plus rien ne peut vous faire de mal à présent, plus personne ne viendra se mettre en travers de votre chemin. T'es prête à y laisser ta peau Marybeth. C'est lorsque tu proposes de trinquer à vous que vos verres s'entrechoquent avant que tu ne le portes à tes lèvres.

Le vin caresse tes lippes, s'immisce le long de ton œsophage pour laisser une douce sensation de brûlure t'envahir. T'as rêvé de cet instant tellement de fois, le devinant encore et encore. Il est parfait, encore plus que tu n'aurais pu l'imaginer. Que c'est bon de le retrouver, de se sentir enfin complète à nouveau. Récupérer ta lumière, celui à qui tu es prête à
promettre mondes et merveilles une nouvelle fois aux yeux de tous.


(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 5 Empty Dim 12 Jan - 12:18


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les Snyder
Tu as eus très tôt la certitude que tu ferais ta vie avec cette fille/femme là et pas une autre. La certitude qu'elle était faite pour toi et que tu étais fait pour elle. Et plutôt que de fuir la chose, tu as fait en sorte de la confirmer encore et toujours plus. En te perdant bien volontiers dans cette relation que tu étais pré-destiné à vivre avec elle. Tu n'as jamais eus peur de quoi que ce soit vous concernant. Et ça ne changera pas. Ne serait-ce que parce qu'elle a encore eut le pouvoir de te rassurer au cours de ta trop longue peine de prison. De te rappeler encore et toujours plus, que vous étiez faits pour être ensemble et que jamais rien ni personne ne saurait se mettre en travers de votre route. De quoi te rassurer, bien sûr. Evidemment que ça a fonctionné. Evidemment que tu es parvenu à retrouver ta pleine confiance en elle et en vous, malgré le fait que tu étais enfermé derrière d'épais barreaux. Pour un meurtre que tu as effectivement commis et que tu ne regrettes pas du tout. Tu ne peux le regretter alors que ce type était une véritable pourriture. Qui a fait la vie dure à sa famille et qui a tenté de faire du mal à ton épouse. Elle a encore une fois été trop naïve Marybeth. Tu devrais lui en vouloir pour ça, dans le fond. Mais t'en es bien incapable, aussi idiot que cela puisse paraître.

Aujourd'hui, vous tentez d'effacer ces dix années de votre mémoire. Tant bien que mal. Et surtout, à votre façon. Etreintes des plus chaudes et des plus intenses. Vous vous aimez avec la même fougue et la même ardeur qu'au cours de vos premières années de vie commune. Dans le fond et en vérité, ça n'a jamais tellement changé entre vous à ce niveau là. Vous avez toujours été aussi passionnés l'un avec l'autre. Toujours aussi fougueux et amoureux fous l'un de l'autre. Parce que les tensions purement sexuelles ont toujours fait partie intégrante de votre relation. Lorsqu'elles retombent plus ou moins franchement, c'est qu'il y a un truc qui cloche dans votre relation. Comme ça a pu être le cas les derniers mois avant que tu ne commettes cet acte impardonnable. Vous passiez bien plus de temps à vous disputer qu'à vous aimer dans la chaleur de vos draps. Parce que vous aviez de plus en plus de mal à vous comprendre tous les deux. Elle était prête à foutre sa santé physique et mentale en l'air, pour concevoir à tout prix. Alors que de ton côté, tu aurais préféré que vous vous contentiez de profiter l'un de l'autre. Ce n'est pas comme si vous manquiez d'amour l'un pour l'autre après tout. Ce n'est pas comme si ça vous n'aviez jamais été capables de vous satisfaire l'un de l'autre. Tu aurais aimé qu'à elle aussi, ça lui suffise. Mais ça n'a plus semblé être le cas sur la fin.

Il aura fallut que tu finisses en prison par amour pour elle, pour qu'elle réalise que tu pouvais lui suffire et pour que tu réalises qu'elle t'aimait toujours malgré tout. Que le fait que vous n'ayez jamais eut d'enfant, ne pouvait et ne devait pas détruire ce que vous aviez construit ensemble tous les deux. Tu regrettes évidemment que les choses aient eut besoin de prendre une telle tournure. Mais ce qui est fait, est fait. Vous allez maintenant devoir apprendre à vivre avec. Et vous ne semblez pas vous en sortir trop mal dans l'immédiat. A vous aimer comme vous savez si bien le faire. Cette fois ci, dans ce nouveau canapé que tu ne trouves pas si mal que ça. Même confortable en réalité. C'est que la logique veut quand même qu'on s'amuse plus souvent à ce genre de jeux, dans le canapé, que dans la voiture. Que tu lui fais remarquer, amusé et ironique tout à la fois. Pas peu fier de ta réponse qui coule de source. Tu as l'estomac encore plein de ton petit-déjeuner et le corps ravi de vos dernières étreintes. Pourtant, tu ne te feras pas prier pour contenter tes deux faims. D'abord, ton ventre. Puisqu'il est question d'un repas digne de ce nom que semble t'avoir prévu Mary. De quoi t'arracher un bref grognement de joie et faire naître un sourire satisfait sur tes lèvres. Alors même que tu ne t'es pas encore mis à table. Que ce n'est pas même encore prêt.

Mais en attendant, ton épouse se lève. Totalement nue, sous ton regard d'amant aimant, qui la détaille en silence juste avant qu'elle ne disparaisse dans son peignoir. Puis tout à fait de la pièce lorsqu'elle prend la direction de son dressing pour trouver et enfiler une tenu qui se voudra confortable. De ton côté, tu te rhabille tout à fait pour être pleinement à l'aise. En attendant son retour, tu fais tranquillement le tour du salon. Désireux de retrouver et reprendre pleinement tes marques. Tu prends le temps, surtout, de t'arrêter devant les photos encadrées qui trônent ici et là. Tu n'es pas surpris par les changements qui ont opéré sur ton neveu. Par le fait qu'il ait tant grandit. Pour la simple et bonne raison que ton épouse a toujours pris grand soin de te faire vivre son évolution à l'aide de photos qu'elle a pu t'apporter souvent en prison. Ou t'envoyer dans ses lettres. Tu ne souhaitais réellement pas que ton neveu vienne te rendre visite en prison et ton beau-frère a toujours été du même avis que toi. Pour des raisons parfaitement évidentes. Ca n'a jamais été un endroit correct pour un enfant, puis adolescent. Et par dessus le marché, tu ne souhaitais pas qu'il te voit dans un tel endroit. Ce n'est pas le genre d'image que tu souhaitais qu'il ait en tête, pour des raisons tout à fait évidentes te semble-t-il. Mais tout ça importe peu aujourd'hui, puisque c'est derrière toi. Ou sur le point de l'être pleinement.

Ton attention est de nouveau pleinement captée par ton épouse qui est de retour à tes côtés. L'humeur légère, elle ne manque pas de chantonner quand elle retrouve sa place dans le canapé, vos deux verres de vin entre les doigts. Tu te laisses tomber à ton tour dans le moelleux des coussins. Ton bassin logé tout contre le sien pour qu'aucune distance physique ne soit installée entre vous. Quelle mémoire ! Que tu ne peux t'empêcher de la taquiner avec tendresse, en récupérant la coupe remplie de liquide rouge. Au passage, tu ne manques pas de venir déposer un rapide et tendre baiser sur sa joue pour la remercier. Vous trinquez à vous et à votre avenir que tu sais désormais sans nuage. Parce que vous vous êtes retrouvés. Et parce qu'elle a suffisamment évoluée pour ne jamais plus se mettre dans une telle situation. T'en es certain. Ou plutôt tu espères vraiment très fort, tu ne sais plus toi même. Quoi qu'il en soit, vous continuerez de profiter de votre vie à deux et de faire en sorte que votre mariage ne connaisse jamais plus de coup dur comme celui qui vous a aura valut dix ans d'éloignement. Sans surprise, tu apprécies ton verre dès la première gorgée et prends le temps de la déguster comme il se doit. Ainsi que les suivantes. Tu proposes ensuite que vous vous occupiez ensemble de la préparation du repas. En même temps que vous continuez d'apprécier votre verre, vous vous installez donc en cuisine et tu l'aides dans les quelques petites choses à y faire pour le déjeuner que vous allez partager. Quand bien même tu n'as franchement jamais été doué dans une cuisine.
FRIMELDA



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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 5 Empty Jeu 16 Jan - 5:41


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Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Vous ne rouliez pas sur l'or à l'époque, tout comme vos parents vos meniez une vie simple tous les deux. Vous aviez votre petit chez vous et cela vous suffisait comme ça. Vous vous aviez l'un l'autre et voilà ce qui était important. T'avais seize ans lorsque tu t'es mariée à Kenneth, lorsque tu lui as promis de l'aimer jusqu'à ton dernier souffle et même après. T'as promis de rester à ses côtés dans le bonheur comme dans les moments difficiles. Dans la santé ou dans la maladie s'étant révélée par tes fausses couches et c'est plutôt lui qui ne t'as pas fuis alors que ton corps rejetait grossesses sur grossesses. Dans la richesse comme dans la pauvreté. Peu importe que les fins de mois aient pu être un jour compliquées, tu t'es occupée de ça. T'as travaillé fort et sans relâche lors de son absence pour pouvoir vous offrir une situation confortable. Pour pouvoir surprendre ton époux et lui donner ce qu'il mérite après dix longues années passées à derrières l'ombre des barreaux de cette foutue prison. Tu voulais lui offrir ce qu'il y a de mieux comme toujours, lui permettre de se remettre dans le bain dans le plus grand des conforts après tout ce temps sans la moindre intimité et le minimum de commodités. Après la pluie vient le beau temps n'est-ce pas?

Vingt-huit ans de mariage, toute une vie passée à l'aimer de tout ton être. Il est ton évidence, il est ta force. Ta motivation, ton repère. Il n'y a rien que tu ne puisses accomplir qui n'est pas pour lui. Pour vous deux. Certes votre histoire a prit un tournant auquel vous ne vous attendiez pas. Peut-être qu'elle est devenue compliquée et difficile à vivre durant cette longue absence. Mais vous avez survécu à ça ensemble, côtes à côtes. Sans jamais vous lâcher le moindre instant. Parce que t'es rien sans Kenn, sans son regard ou sa voix. Sans ses mots rassurants et la chaleur de sa peau que tu viens de retrouver et de laquelle tu abuses sans la moindre gênes. Épouse affamée que tu te veux être, féline et ronronnante à souhait lorsque le corps de ta tendre moitié rejoint tes côtés dans ce canapé flambant neuf dans lequel vous venez de vous envoyer en l'air fiévreusement. Le seul appétit que tu ressens est celui viscéral que tu ressens pour ta moitié, mais il te faut comprendre sa réelle envie de se caler un petit quelque chose sous la dent pour pouvoir reprendre des forces. Vu la façon dont vous êtes partis pour vous user jusqu'à la moelle, autant faire le plein d'énergie c'est pas faux! "Vous m'en direz tant monsieur Snyder..." Toute de ronronnements que tu es en lui dérobant un baiser. Si Kenneth tient à manger, il va te falloir te couvrir pour ça. Tu te relèves difficilement en t'excusant et file d'un pas léger jusqu'à votre chambre dont la porte est restée entre-ouverte après vos douches.  

Cette dernière a bien changé également en dix ans. Plus moderne, plus neutre. Les meubles ne sont plus les même pour la majorité d'entre eux, tu as ajouté un dressing à la pièce en cloisonnant un partie de cette dernière... Oliver a fait des miracles dans votre intérieur et c'est à lui que vous devez toutes ces petites rénovations par ci et par là. Evidemment que ton frangin ne t'as pas laissé appeler qui que ce soit d'autre que lui même pour s'occuper de votre appartement. Il aurait tourné de l’œil si t'avais osé confier ça à d'autres que lui. Alors tu l'as laissé faire. En quelques jours et en compagnie de quelques gars de son équipe le chantier était expédié et tu pouvais de nouveau reprendre possession de tes murs. En attendant tu t'es contentée de loger à l'un des hôtel tenu par Dione qui t'avais très gentiment proposé de trouver refuge dans les chambres confortables de ses établissements. T'aurais aimé que ton époux puisse rencontrer la plus jeune des sœurs australiennes ayant contribué à ton changement. Le destin fait que tu ne pourras lui présenter que l'aînée du duo en ce moment endeuillée par la perte de sa cadette. Elles ont prit une place importante dans ton existence, contribuant à façonner la femme de décisions que tu es devenue. La femme forte prête à écraser la concurrence pour se hisser au sommet et se venger de tous ceux ayant un jour tenté de s'en prendre à ton époux ou ton mariage. Tes songes vagabondent alors que tu abandonnes le peignoir fait de tissu éponge pour te vêtir d'une tenue de maison confortable à souhaits. Pas besoin de rester sur ton trente-et-un pour plaire à ta moitié, il n'y a plus de ça entre vous combien même il n'y ait jamais eu de ça pour dire vrai.

Tu reviens une fois changée, flânant dans les couloirs de chez vous en chantonnant. Ton humeur est joyeuse, tout ce qu'il y a de plus légère. Tu n'as pas été aussi heureuse en toute une décennie. Aussi vivante. Rien ne pourra venir couper cet élan de bonheur et d'enthousiasme que tu ressens. Tu récupères vos verres de vins et la bouteille en reprenant place sur le canapé. Kenn ne manque pas de te rejoindre en appréciant la qualité de ta mémoire alors que tu ne peux t'empêcher de minauder sur le vin choisi pour vos retrouvailles. Vos corps se retrouvent, logés l'un contre l'autre et tu ne peux retenir un souffle de contentement tant tu avais presque oublié à quel point ce geste simple pouvait te faire tant de bien. Il dépose un tendre baiser sur ta joue avant que vous ne trinquiez à votre couple. A cette promesse de renouveler vos vœux mais surtout au retour de ton homme à tes côtés. Enfin. Vous vous contentez de ronronner, ton épiderme lové contre le sien pour que tu puisses t'en réchauffer en appréciant votre verre de vin. Une longue étreinte des plus câlines plus tard, vous vous relevez non sans mal pour vous mettre à préparer le repas de midi ou plutôt de treize heures si tu en crois ton regard contre la pendule murale du salon. "Tu n'es pas obligé de m'aider tu sais! Tu peux très bien t'asseoir et te relaxer mon amour." Tu ne lui demandes absolument rien si ce n'est de profiter pleinement de l'instant présent. Il n'a pas prit soin de lui pendant tout ce temps et tu comptes bien remédier à cela sur le champs. Tu viens le faire asseoir contre l'un des tabourets autour de l'îlot central de votre cuisine et l'embrasse le plus amoureusement qu'il soit. "Laisse moi faire, ça me fait plaisir." Que tu murmures tout contre ses lèvres avant de t'en détacher avec difficultés.

Tu te lances dans tout un tas de préparations comme tu ne l'as pas fait depuis longtemps. Il faut dire que pour toi seule tu ne prenais pas vraiment la peine de cuisiner et lors des repas de famille tu te contentais de ramener quelque chose provenant d'un bon traiteur pour t'excuser de la taille de travail monumental qui avait pu te retenir et t'empêcher de passer derrière les fourneaux. Aujourd'hui, pas question de se faire livrer quoi que ce soit ou de céder à la facilité. Tu comptes bien régaler les papilles de ton mari de tous ses petits plats préférés. Tu t'occupes d'abord de la viande que t'assaisonnes généreusement. T'ajoutes un peu d'ail, quelques épices et herbes dont tu ne t'es pas servie en une éternité. Mais c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. La mécanique reprend toute seule malgré la rouille et l'envie que tu mets à l'oeuvre fait sûrement plaisir à voir. "J'en connais une autre qui serait ravie de te retrouver tu sais..." Faussement jaloux, le ton que t'emploies est surtout joueur alors que d'un coup d'oeil tu désignes une épaisse housse à guitare contre la cheminée du salon. Il n'est pas obligé de t'aider, par contre vous jouer un petit morceau ça se serait franchement chouette! Tu n'es pas vraiment douée de tes dix doigts et si ce n'est les basiques du piano tu n'es pas vraiment capable de quoi que ce soit avec un instrument de musique. Tu préfères utiliser ta voix, ce qui plaisait à Ken à l'époque lorsque vous vous improvisiez dans un duo parfois country ou plus rock en reprenant les grands tubes de votre adolescence. "Je serais ravie que tu nous joues un petit quelque chose!" Que tu pousses légèrement, un large sourire ornant tes lèvres pour le pousser à céder à ton petit caprice. Tu laisses la viande de côté et te met à éplucher plusieurs légumes différents que tu comptes bien traiter eux aussi avec beaucoup d'amour.

Tes yeux se posent à nouveau contre Kenneth et un frisson te parcours l'échine. Le temps de quelque secondes, tu peux le voir très nettement comme il y a dix ans. Comme si rien n'avait changé, comme si il ne t'avait jamais été enlevé. Mais tout ça c'est terminé. De l'histoire ancienne, du passé. Tu ne laisseras plus jamais personne s'en prendre à lui, tenter de te le retirer. Tu sauras montrer les canines, sortir les griffes et te battre sans
relâches.


(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 5 Empty Mar 21 Jan - 18:43


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les Snyder
Si ça ne tenait réellement qu'à toi, tu resterais collé à ta chère et tendre épouse, des heures durant. Parce que ça fait un bien fou de la retrouver après toutes ces années et que tu peines encore à y croire. Et que t'aimerais juste pouvoir rattraper tout ce temps que vous avez perdu loin l'un de l'autre. Ce qui risque d'être compliqué. Une semaine ne suffira évidemment pas à ça. Vous pouvez seulement profiter aussi fort que possible de ce que vous avez désormais. Et espérer que ce sera assez pour vous permettre de retrouver le bonheur que vous n'avez que trop longtemps du mettre de côté. Il est grand temps que vous retrouviez tout ça, c'est évident pour elle comme pour toi. Il est grand temps que vous permettiez à votre couple et à votre vie d'aller de l'avant. Alors tu resterez bien tout contre elle sur ce canapé, mais il faut te faire une raison et accepter que vous devez faire d'autres choses. Question de survie, apparemment. Parce qu'aux dernières nouvelles, il n'est pas possible de ne vivre que d'amour et d'eau fraîche. Et ton épouse a tout l'air d'avoir préparé tout ce qu'il faut pour les repas à venir. Sans trop de surprise d'ailleurs. Elle a toujours été du genre à penser à tout. Surtout quand il s'agit de votre bien être à tous les deux. Peut-être plus encore du tien maintenant que t'es hors de prison et que tu peux goûter de nouveau à ta totale liberté.

Tu restes sage dans le salon en attendant qu'elle file enfiler une tenue un tant soit peu confortable pour pouvoir traîner librement dans votre appartement. Tu oses espérer que vous n'allez pas avoir à en sortir. La seule prison que tu te sens en mesure de supporter à l'heure actuelle, c'est celle qui est représentée par votre couple. Parce que c'est beau et c'est bon pour toi, l'idée de t'enfermer dans votre bulle d'amour. Celle qui n'appartient qu'à vous et que vous avez construit ensemble. Celle dans laquelle tu ne peux que t'épanouir au possible surtout. Et te réparer, quant à faire. Toi et donc, tout naturellement dans la foulée, votre mariage. Qui fonctionnait à merveille avant que tu n'atterrisses entre les barreaux. Il n'y a aucune raison pour que ça ne soit plus le cas à l'heure d'aujourd'hui. Vous êtes capables d'absolument tout vaincre à coups d'amour démesuré et particulièrement beau et intense. Vous allez le faire. Tu n'en doutes pas le moins du monde et tu as hâte de voir les choses porter leurs fruits. Hâte de te retrouver dans tout ça. Toi qui as eus la sensation de te perdre quelque peu au cours de ces années que tu as pu passer à l'ombre. Jusqu'à oublier qui tu pouvais bien être à cette autre époque. Avant ce changement qui aurait pu avoir raison de toi. Qui t'a probablement fragilisé. Mais il te faudra te réparer à ses côtés, avec un peu de son aide si elle en a encore la force. Tu as envie de penser que oui.

Elle est bien assez rapidement de retour Mary. Vous prenez le temps de trinquer à votre amour, confortablement installés l'un contre l'autre sur le canapé. Tu pourrais rester là à simplement la regarder et à apprécier sa présence, des heures entières. Vous prenez encore une fois le temps de profiter de tout ça, tous les deux. Avant que ton appétit ne fasse des siennes et qu'il ne vous faille rejoindre la cuisine pour vous occuper du repas. Parce que tout naturellement, tu la suis jusque là, bien décidé à l'aider. Ne serait-ce que parce que tu n'as que trop envie de rester au plus près d'elle, aussi longtemps et souvent que possible. Il est tout naturellement hors de question que tu la perdes de vue ne serait-ce qu'une poignée de minutes. T'es bien trop soulagé de l'avoir dans ton champ de vision, pour pouvoir faire autrement. Et t'as envie de croire qu'elle partage cette envie là. Qu'elle ne risque pas de se lasser quand elle jugera que tu n'as passé que trop de temps dans les parages. C'est qu'elle s'est quand même habituée à vivre seule Mary, ces dix dernières années. Il serait franchement dommage qu'elle ne soit finalement plus en mesure de supporter ta présence. Elle y aura peut-être un peu trop pris goût à cette solitude. Ce qui reviendra à penser et à dire qu'elle a changé d'une façon qui ne vous permettra pas de maintenir votre mariage en l'état. Tu ne sais vraiment pas.

Et clairement, trop y penser ne t'aide pas des masses. Avec un peu de chance pourtant, les choses se passeront aussi bien que possible. Tout rentrera de nouveau dans de jolies cases. Et se calera à merveille comme par le passé. Il ne peut tout bonnement pas en aller autrement pas vrai ? Vous vous aimez bien assez pour pouvoir lutter contre absolument tout. Quand elle te propose de ne pas l'aider et de "simplement" profiter de te reposer un peu en sa compagnie, tu hésites quelque peur. Fut un temps où elle faisait absolument tout pour toi, ou pas loin. Vous avez toujours été le cliché du couple au sein duquel l'époux passe trop de temps à travailler pour avoir le temps d'aider aux tâches ménagères. Et surtout, tu n'as jamais appris à le faire ça. Puisque vous vous êtes installés très rapidement ensemble et qu'elle a tout prit en charge. C'est certainement votre génération qui veut ça. Mais tout naturellement, tu songes qu'il ne serait pas logique de poursuivre sur ce schéma là. C'est Marybeth elle même qui ne semble pas décidée à te laisser le choix. Tu ronchonnes un peu mais affiches un petit sourire qui en dit long. Pour te convaincre pour de bon, elle vient t'embrasser avec bien de la délicatesse. De quoi te pousser à te contenter d'un "ok" lorsque tu capitules. Tu n'as pas envie de lui donner tort en refusant d'aller dans son sens.

Elle reprend la parole pour souffler un sous entendu que tu ne comprends pas tout de suite. Il te faut suivre son regard pour comprendre de quoi il est question. Tu laisses entendre un semblant de rire, portes ton verre à tes lèvres pour en avaler le contenu et descends temporairement de ton perchoir pour reposer pieds à terre. Tu viens d'abord te loger dans son dos. Tes mains sur ses hanches et tes lèvres qui viennent tendrement cajoler la peau délicate de son cou. Un délicat baiser avant que tu ne t'éloignes pour aller retrouver ta vieille guitare. Tu te découvres un plaisir certain à la libérer de son étuis. Elle a pris grand soin de tes affaires en ton absence ta chère et tendre. J'ai eus l'occasion de prendre quelques cours en prison, tu sais ? Tu n'es pas certain de le lui avoir mentionné. T'étais assez peu causant quand il s'agissait de ce que tu pouvais bien faire dans ta prison et les quelques activités qui vous étaient proposés. Tu préférais nettement l’entendre te raconter en détails tout ce qui se passait au dehors. De quoi te permettre de garder un peu pied dans la réalité. Dans votre réalité. Au moins, t'es ravi de pouvoir lui dire aujourd'hui que tu n'es pas si rouillé que ça niveau guitare. Tu retrouves ta place sur l'un des tabourets de la cuisine, ton instrument bien en place contre toi. Tes doigts qui se chargent de ré-accorder, dans un premier temps. Ensuite tu peux y plaquer quelques accords. Tester le son. Te ré-approprier ta guitare vieille d'un paquet d'années maintenant. Et il ne te faut pas beaucoup plus longtemps pour te lancer à jouer votre chanson préférée. Elle vous hante depuis le premier jour celle ci. Parce qu'elle était jouée par quelqu'un dans l'immense parc où vous vous trouviez pour le quatre juillet. Qu'elle est restée ancrée dans vos mémoires. Et que vous n'avez eus de cesse de la rejouer par la suite. Toi à la guitare, elle de sa voix mélodieuse. Forcément que ton choix se porte sur celle ci.


FRIMELDA



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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 5 Empty Sam 1 Fév - 2:52


somewhere only we know
Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Tu n'as jamais douté une seule seconde de l'amour que ton homme pouvait bien te porter. Depuis toujours tu es persuadée que vous êtes voués à mourir l'un près de l'autre après avoir passé toute une vie en votre compagnie. Tu ne pourras jamais assez remercier le cieux de t'avoir mit Kenneth dans ta vie, tu n'as aucune idée de ce à quoi ton existence pourrait bien ressembler. T'as pas franchement envie de ne serait-ce qu'imaginer. Vous revenez déjà d'assez loin comme ça après tout. Dix ans, c'est foutrement long. Dix ans sans avoir sa moitié à ses côtés, c'est comme un trou béant dans la poitrine. Un manque quotidien, malgré les appels ou les visites au parloir. C'était insupportable pour toi que d'entendre sa voix au bout du fil, d'être capable d'admirer ses traits parfaits sans pouvoir les toucher. Tout ça, par ta faute. Tout ça, pour toi. Parce que t'étais trop faible, naïve et stupide à l'époque. Que tu t'es faite avoir comme la pire des andouilles et que ton homme en a payé le prix cher. Lui et sa jalousie incontrôlable à ton égard se sont voulues plus violentes que jamais lorsqu'il a fallu t'arracher des bras de ton ancien collègue. Ses poings se sont voulus vengeurs lorsqu'ils se sont mit à cogner férocement contre le visage de ce dernier.

Jamais tu n'aurais imaginé que Kenn soit capable d'ôter la vie d'un homme. Pour dire vrai, ce n'est pas réellement le genre de choses que tu avais prévues. Tu as toujours connu ton homme amoureux, craintif des autres hommes, hyper-protecteur. Les choses s'arrêtaient là pour toi, vous étiez heureux et vous n'aviez aucune raison de paniquer. Vous vous aimiez à la folie furieuse et t'étais persuadée que rien ni personne ne pourrait un jour vous séparer. Se mettre en travers de votre chemin. Il aura suffit d'un homme mal-attentionné pour que tu tombes dans le piège. Une seule et mauvaise âme pour compromettre ton futur avec ta moitié. Mais qu'est-ce qui se serait passé si vous n'étiez pas tombés sur lui? Qu'est-ce qui aurait bien pu t'arriver si ton mari n'avait pas volé à ton secours pour t'extirper de ces bras trop entreprenants et envahisseurs contre lesquels tu ne pouvais décemment rien faire vu ton état altéré par un comprimé chimique glissé dans ta bière un peu plus tôt. Ton collègue aurait bien pu t'emmener où il voulait. Que ce soit une chambre d'hotel ou bien chez lui. Dans une ruelle un peu plus sombre et déserte. Qui sait ce qu'il aurait bien pu te faire? Se contenter de te voir t'écrouler de fatigue sans te toucher? T'en doutes. Te violer? Très certainement. Après tout pourquoi t'avoir droguée si ce n'était pas pour abuser de toi? Car il savait pertinemment que jamais, tu n'aurais fait une telle chose. Jamais tu n'aurais trompé ton mari, y comprit pour tout l'or du monde. Tu n'en veux pas, tu ne veux que ton époux et lui seul. Alors tous les moyens étaient bons pour faire de toi sienne pas vrai? Y compris tricher en te mettant dans un tel état bien pitoyable. Tu ne tenais pas sur tes jambes, à peine capable de bredouiller quelques mots.

Kenneth a su faire amende honorable, se tenir loin de tout ennuis cette dernière décennie. Tu lui as fait la promesse de ne jamais le laisser tomber, de ne pas le laisser croupir derrière ces barreaux qui te séparaient de lui. Alors tu t'es mise à bosser comme une acharnée, encore et encore. T'as su vous assurer un quotidien confortable, dénicher un avocat redoutable. Tu n'as jamais laissé tomber, pas un seul instant. Tu t'es toujours battue, sans désespérer. Parce que tu ne pouvais pas faire ça, parce que t'effondrer t'étais interdit. Quelle image t'aurais renvoyé si en plus d'avoir été faible et incapable, tu ne t'étais pas bougée pour sortir ton mari et le libérer de ce foutu jugement? Pour toi il était tout bonnement inconcevable que tu leur laisses Kenn pendant les vingt années demandées par la cour. Pas alors qu'il t'as sauvé la vie, pas alors que tout ça n'était en rien de sa faute. Où étaient les agents lorsque tu t'es faite tirée de ce foutu bar? Où étaient les forces de l'ordre lorsque tu t'es faite embarquée contre ton gré bras dessus bras dessous en direction de tout sauf de chez toi? Personne n'était là. Personne n'a volé à ton secours si ce n'est l'homme de ta vie. Celui qui t'as promis l'éternité à ses côtés. Parce que durant toute ton existence il a veillé sur toi du mieux qu'il le pouvait, n'hésitant pas le moins du monde à éteindre la pire des crasses qui soient pour pouvoir assurer ta sécurité et celle de votre couple.

Un sourire gigantesque sur les lèvres, tu t'actives en cuisine. Tu ne comprends que trop bien l'envie de ton époux que de se sustenter d'un bon petit repas préparé avec amour après avoir dû se contenter d'une bouffe immonde pendant près de dix ans. Tu as remarqué sa perte de poids et pour sûr, tu comptes bien y remédier! Tes mains s'affairent, assaisonnent généreusement la large pièce de viande que tu te prépares à enfourner pour la faire mijoter à feu doux avec beaucoup d'amour. Tes opales posées contre l'épais étui de la guitare de ton homme, tu demandes à celui-ci si il ne préfère pas te jouer un petit morceaux plutôt que de mettre la main à la patte pour le déjeuner. Tu peux t'en occuper, t'as surtout envie de lui faire plaisir et qu'il se repose. T'as envie de le voir profiter, le sourire aux lèvres. Rien ne saurait te faire plus plaisir. Son rire réchauffe ton âme, lorsqu'il semble comprendre ton allusion tout en prenant une gorgée dans son verre de vin. Ta moitié descend de son tabouret de bar et vient se loger dans ton dos quelques instants. Juste assez pour que tu puisses te régaler de sa chaleur et de son parfum. Tu ronronnes, frottant ton visage tout contre le sien alors que tu passes à l'épluchage des légumes. Sa voix dans le creux de ton oreille et ses lèvres qui taquinent ton cou te déclenchent un violent frisson de contentement. T'avais presque oublié à quel point c'était bon, que de le sentir graviter tout autour de toi. "Ah oui? Comme si tu ne jouais pas déjà assez bien!" Que tu viens lui confirmer en déposant un baiser sur ses lèvres. Kenn se détache de toi et se replace une fois sa guitare en main. Pendant un instant, tu as le sentiment que rien n'a changé. Que ces dix dernières années ne se sont jamais déroulées. Jamais.

Une fois la guitare accordée et tes premiers oignons épluchés sans la moindre larme versée, ce sont des accords que tu ne connais que trop bien qui se mettent à résonner dans votre vaste living room ouvert sur votre cuisine américaine. Ton cœur se met à tambouriner dans ta poitrine sous le poids de l'émotion. Il n'a pas changé, il n'a pas vieilli. Il est resté le même homme dont tu es éperdument tombée amoureuse il y a de ça plus de trente ans. C'est au tour des pommes de terres que tu viens peler de façon adroite à l'aide d'un économe avant de les couper grossièrement en de nombreux quartiers inégaux. Tu chantonnes joyeusement le premier couplet lorsque ce dernier débute. Les notes se suivent, ta voix se contente d'accompagner au mieux l'instrument logé tout contre ton mari s'appliquant à jouer l'un de vos hymnes à l'amour préféré. "Cette chanson est bien plus belle lorsque c'est toi qui la joue... Comme si elle prenait tout son sens." Commentaire qui t'échappe, lâché sur un ton rêveur alors que tes yeux sont rivés sur ces mains aller et venant contre le manche et ses cordes. Tu ne rates pas une seule seconde de ce concert privé, spectacle offert à tes oreilles uniquement et ce pour ton plus grand plaisir. Tu te stoppes dans ta tâche le temps de quelques secondes, suffisamment longtemps pour que tu puisses à ton tour faire glisser ton verre de vin entre tes lèvres et en avaler une brève gorgée entre deux. Tu chansonnes quelques fin de phrases tout en mettant au four ton premier plat à la fois coloré, épicé et foutrement lourd vu le poids du plat. Petite fée du logis que tu redeviens sans le moindre problèmes, tu te laves les mains et t'octroies une courte pause de type câlin pour à ton tour enlacer ta moitié dans son dos sans trop la gêner dans son morceau. "J'ai tellement rêvé de cet instant..." Tu murmures, ta joue pressée à la sienne que tu caresses lentement. Amoureusement, tendrement.

C'est à ton tour de veiller sur lui. A ton tour de t'occuper de ton époux Mary. Parce qu'il est enfin de retour, à nouveau près de toi. Plus rien ni personne ne pourra te l'enlever, tenter de l'éloigner. Vous êtes une évidence, votre amour crève les yeux. A de quoi faire pâlir les envieux. Parce que sur sept milliard sept cent millions de personnes t'as eu la chance unique de le
trouver. De l'aimer, de vieillir à ses côtés.


(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 5 Empty Sam 8 Fév - 12:53


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les Snyder
Tu n'as aucune idée du temps qu'il vous faudra à tous les deux, pour parvenir à aller de l'avant. Combien de temps pour laisser ces dix années derrière vous et avancer de nouveau dans le même sens, ensemble ? T'as envie de croire que les choses se feront assez naturellement et que tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et le fait est que tu n'as pas vraiment envie de passer du temps à te pencher sur la question. A vrai dire, tu ne souhaites rien d'autre que pouvoir profiter aussi fort que possible de ce bonheur nouvellement retrouvé. Et vous allez avoir une semaine entière, rien que tous les deux, pour tâcher de vous retrouver encore et toujours plus. En espérant que ce soit aussi fort que par le passé. Si ce n'est plus encore. Mais du moment que vous êtes ensemble, ça devrait fonctionner. Aucune raison pour que ça ne soit pas tout bonnement magnifique et magique entre vous. Comme ça l'a été dès le premier jour. Ce fameux jour où, ado maladroits, vous avez échangés votre premier baiser à l'abris des regards. Et que vous avez ainsi entamés une relation amoureuse qui se voulait secrète et discrète au départ. Parce que tu ne souhaitais pas prendre le risque de tout briser trop rapidement. Que vous ne souhaitiez pas impliquer qui que ce soit dans votre amour naissant. Il vous a ainsi fallut quelques semaines, avant de vous dévoiler au grand jour. D'avouer d'abord à son frère que vous étiez ensemble. Le premier à avoir deviné qu'un petit quelque chose se jouait entre vous. Vous passiez beaucoup trop de temps tous les trois, pour qu'il ne puisse remarquer quoi que ce soit. Ensuite est venue la révélation auprès de vos parents. Qui n'ont finalement pas été si surpris que ça.

Et pas franchement déçus non plus, puisque vous avez eus l'autorisation de vous marier ensemble, un an plus tard à peine. Et de vous installer ensemble dans la foulée, bien entendu. Quoi qu'il en soit, vous avez été heureux tous les deux, dès le premier jour. Et persuadés que vous alliez vous aimer jusqu'à la fin, avec toujours autant de force. Si ce n'est plus encore. Parce que t'en es bien certain, aujourd'hui t'es plus amoureux d'elle encore qu'à cette autre époque. Et tu ne souhaites rien d'autre que voir cet amour continuer de grandir de jour en jour. Vous n'êtes pas parvenus à fonder une famille ensemble, certes. Mais vous avez la possibilité de faire tout un tas d'autres choses. Si vraiment l'envie d'avoir des enfants se fait ressentir, vous avez encore le temps d'adopter ensemble. Quand bien même vous n'êtes plus si jeunes que ça. Vous l'êtes encore pour cela te semble-t-il. Et de toute façon, tu n'es pas certain que c'est précisément là ce que vous allez faire tous les deux. Peut-être que vous allez réaliser que vous êtes bien et heureux à deux. Ce n'est pas comme si vous aviez besoin d'un enfant pour consolider les liens de votre amour. Vous êtes fous l'un de l'autre depuis toujours. Tu ne vois aucune raison pour laquelle ça pourrait s'arrêter, diminuer ou même changer du tout au tout. Vous êtes faits pour être ensemble. Vous avez été conçus pour vous appartenir l'un et l'autre. Et ça ne changera jamais. Il suffit de vous voir ensemble tous les deux, pour en être tout à fait convaincu. La façon que vous avez de vous comporter l'un et l'autre. De vous regarder. De rester l'un contre l'autre. Toujours à la recherche d'un peu de contact apaisant et rassurant.

Et aujourd'hui encore, malgré dix années de séparation forcée, vous retrouvez sans mal vos vieux réflexes. Et affichez des sourires pour le moins niais et idiots, simplement parce que vous êtes heureux. Et que vous respirez ce bonheur conjugal. Toi qui as fait en sorte de rester aussi sage que possible pendant ces dix années derrière les barreaux, t'es bien décidé à retrouver pleinement ta chère et tendre épouse. Et surtout, bien décidé à ne plus la lâcher d'une semaine. C'est évidemment la raison de ta présence dans la cuisine, à ses côtés. Alors que vous échangez, plaisantez ensemble, souriez encore et encore. T'es fasciné par la beauté de ton épouse. Celle qui t'offre un semblant de chorégraphie que tu ne connais que trop bien, dans cette cuisine. Votre cuisine. Fraîchement redécorée. Un peu plus au goût du jour. Toi qui craignais de ne pas pouvoir te sentir ici chez toi après dix ans éloigné et tant de changements, t'es maintenant étonné de voir que c'est tout le contraire. Que, finalement, t'es plutôt bien heureux là. Parce que la déco reste à votre image à tous les deux. Et à celle de votre mariage des plus parfaits. Tu n'es vraiment désorienté que lorsque tu croises des photos de ton neveu et filleul qui a tellement grandit. Tu n'as aucune idée de la façon dont se passeront vos retrouvailles. Il était un enfant quand tu es parti. Il est maintenant un adolescent. Presque un adulte. Il pourrait ne pas avoir envie d'entendre parler de toi. Ou plus simplement, ne pas se soucier outre mesure de ton retour. S'en foutre royalement et n'avoir pas plus que ça envie de savoir qui tu es. Pour un peu qu'il ne se rappelle pas même de toi. Ou que dans de vagues souvenirs peu intéressants ...

Mais tu auras tout le temps de te soucier et de t'inquiéter de tout ça, plus tard également. Pour l'heure, tu ne souhaites véritablement rien d'autre que profiter de vos retrouvailles. Maintenant dans cette cuisine. Alors que tu as accepté sans grande difficulté, de lui jouer un petit morceau. Sur la guitare qui semblait n'attendre que ton retour. Tu lui offres un énième sourire amusé lorsqu'elle te fait entendre que tu jouais déjà bien, avant de prendre ces cours en prison. Je ne savais jouer que quelques chansons. Il fallait bien que je me perfectionne. Et que je passe le temps, au passage. Parce que la prison reste d'un ennui sans nom, bien sûr. Mais il n'est pas utile de revenir sur ce point là. Rien de bien surprenant là dedans. Tu n'as pas envie de tergiverser sur ce genre de sujet et tu ne doutes pas qu'il en va de même pour elle, d'une façon ou d'une autre. Vous avez bien assez parlé de la prison tous les deux. Il est plus que temps de penser à autre chose. Tu affiches un petit sourire quand ton épouse commence à chanter. Elle place sa voix douce à la perfection, sur les accords de guitare qui s'élèvent et viennent rompre le semblant de silence installé dans votre appartement. Jusque dans la musique que vous vous offre pour le plaisir, vous êtes merveilleux à deux. Tu ne souris que plus encore lorsqu'elle affirme que cette chanson est plus belle encre lorsqu'elle est jouée par toi. C'est simplement parce qu'elle est parfaitement à notre image. Que c'est la notre. Qu'elle semble réellement avoir été écrite pour vous. Ce qui est certes assez idiot. Et pourtant, presque réaliste tant ça saute aux yeux, et aux oreilles.

Le plat en cours de préparation, fini sa route dans le four. De quoi rapidement emplir la pièce de douces odeurs de nourriture. Alors que Marybeth se déplace pour venir se loger dans ton dos et t'enlacer avec beaucoup de tendresse. Tu rates une note avant de te reprendre. Bien trop troublé par le contact soudain de son corps contre le tien. Tu soupires doucement de bien être et ferme les yeux rien qu'une poignée de secondes. Tu profites en silence de ce moment. Bien trop intense pour être abîmé d'une quelconque façon que ce soit. T'es doux en retour. Et lorsque tu retires ta main des cordes de ta guitare, c'est pour aller la loger sur la joue délicate de ta chère et tendre épouse. Que tu caresses du bout des doigts. Que tu cajoles avec un amour certain et évident. Je suis tellement heureux de te retrouver et d'être de retour chez nous. Heureux de la retrouver, en tête de liste, bien entendu. Il ne peut tout simplement pas en aller autrement.
FRIMELDA



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