SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez

 

 somewhere only we know ± marynneth (hot)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty Jeu 5 Déc - 5:40


somewhere only we know
Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
A défaut de pouvoir avoir des enfants, vous avez eu la chance d'avoir des proches ayant enfantés. Tu as eu ton frère et ton neveu. Dix huit ans qu'il a maintenant, plus beau que jamais aux idées bien tranchées. Tout son père il y a quelques années. Tu ne vois qu'Oliver en son fils, ils sont le portrait craché l'un de l'autre. Légèrement bagarreur, joueur, rieur. Foutrement charmeur. Tu l'avais juré dès le début que ce petit garnement saurait dérober le palpitant de bien des jeunes femmes à travers les années et pour sûr que tu ne tes pas trompée. Véritable Don-Juan, il a manqué du côté romantique de ton époux pour le rappeler à l'ordre dans ses relations. Oli' lui a toujours été légèrement volage. La différence du duo fou se voulait être cette dernière. Là où Kenneth à toujours été avec toi, ton frangin lui était attiré par les femmes et leurs promesses souvent des plus déraisonnables. Ce n'est pas pour rien qu'il est arrivé avec son ex femme sous le bras, enceinte de plusieurs mois déjà pour vous la présenter à toi et son frère de cœur.  Lui qui enchaînait les conquêtes à l'époque, faut dire que vous vous attendiez à tout même à ce que tu réussisses à maintenir l'une de tes grossesses viables plutôt que ton sang se ramenant avec une jolie gazelle et un marmot à venir. Mais vous avez su faire de la place pour ces deux nouvelles âmes dans votre famille et vous les avez accueillit les bras grands ouverts.

Il y a eu Alan également bien des années avant avec la petite Abbigail étant devenue une magnifique jeune femme. Tu étais proche de sa mère, son décès a été vécu comme un déchirement pour tout le monde et tu t'es d'autant plus attachée à la gamine. T'étais l'une de ces tatas qui venait la récupérer à l'école pour lui faire faire le tour du quartier avant de rentrer chez elle et veiller à ce que ses devoirs soient fait. Vous veilliez les uns sur les autres à l'époque, vous vous serriez les coudes entre amis et cela allait de soi que tous le monde mettait la main à la pâte pour se tenir la tête hors de l'eau. Puis cette petite tête blonde avait besoin d'une figure maternelle dans tout ce désordre, non pas qu'elle n'ait jamais eu de belle mère. Mais qu'elle les ait toutes faites fuir ça c'est un fait avéré. Elle a été horrible avec certaines la gamines, prétextant des mensonges horribles pour dégoûter son père. Dans le fond c'était juste une enfant apeurée, n'ayant plus que cette figure paternelle à laquelle se rattacher. Si elle le perdait lui aussi qu'est-ce qui pouvait bien lui rester? Aujourd'hui, elle fait la fierté de tous. Éclatante, rayonnante. Tu passes d'ailleurs bien trop souvent à son salon de thé pour pouvoir blablater avec elle et prendre des nouvelles de son grincheux de géniteur. On ne change pas les bonnes habitudes pas vrai? Il te tardes d'emmener ton cher et tendre en vadrouille avec toi pour déguster bien des petits plaisirs sucrés.

Ces enfants malgré eux ont réussit à t'aider, à te faire aller mieux. T'as pu être présente dans leurs vies, leur donner ton amour. C'était sûrement égoïste au début, que de soigner ton désespoir en prenant d'autres petits que le tien dans tes bras. Ils t'ont sûrement aidés à traverser cette période sombre de ta vie. Aujourd'hui, le seul regret que tu aies est celui de n'avoir pu mener une grossesse à bien. Etre capable de sentir les coups, connaître l'excitation lors de l'annonce du sexe. Est-ce que vous auriez voulu savoir? Ou bien vous auriez gardé la surprise jusqu'au bout? Toi et Kenneth n'avez pas discuté de ça depuis bien des années. Cela est devenue une évidence pour vous que jamais vous ne deviendriez parents. Vous êtes trop vieux, ton corps est hors d'usages, l'adoption tout bonnement inenvisageable. Cela se jouera entre vous deux jusqu'à la fin des temps et pour dire vrai c'est presque soulageant dans le fond. Surtout aux vues de cette décennie à rattraper. Ton époux lui ne manque pas de te faire remarquer à quel point il est dubitatif sur ton changement de carrière. Après tout lorsqu'il s'est fait enfermé tu étais cette binoclarde que l'on appelait pour réparer un code. Aujourd'hui, tu es une courtière réputée. Respectée. Son sourire tendre te rassure cependant. "J'ai fait ce qu'il fallait pour pouvoir nous protéger." Tu conclus, mettant fin à cette parenthèse professionnelle. Tu ne veux pas être froide, mais tu te sens soudainement gênée d'avoir changé. De ne plus être celle dont il se souvient.

Il te fallait de l'argent, de l'importante, de la puissance. Un avocat réputé, des témoins prêts à dévoiler leurs vilains secrets pour pencher dans la balance. Tes yeux se portent sur les bouchons alors que tu t'énerves très clairement, virulente. T'en as à la pelle des mauvais souvenirs au cours de ces dix ans. Ces coups durs, ces déceptions. Certes tu n'étais pas derrière les barreaux mais t'as été celle à qui du chantage a été fait. Changer ton nom de famille en échange d'une carrière, d'une chance d'évolution. Tu as dû devenir féroce, ne plus te laisser marcher sur les pieds. L'être humain n'est pas bon. Il est corrompu, égoïste, vile. Tout comme celui que tu considérais comme un ami, tes autres collègues de travail qui se moquaient de toi lorsque tu quémandais une journée pour pouvoir te rendre au parloir et avoir la moindre chance de voir ton mari duquel t'étais séparée injustement. Personne ne t'as montré la moindre empathie, la moindre gentillesse. Alors tu as affûté tes crocs, tes griffes. Forcément, que tu t'excuses lorsque à nouveau Kenn' te fait remarquer qu'il ne sait pas qui de lui ou toi peut bien être le plus rageur au volant. "En dix ans, le permis de conduire est devenu le cadeau numéro un des œufs surprises" Tu grommelles, réussissant enfin à filer en direction de ton appartement que tu montres du doigt. Ton homme n'en revient pas de la différence comparée au paysage datant de ses souvenirs. T'as un pincement au cœur, en te rendant compte que tout cela peut être bien plus compliqué pour lui que tu ne le penses.

Tu finis par arriver en roue libre jusqu'à la barrière de sécurité de votre parking. Un coup de badge plus tard, vous vous engouffrez dans la pénombre jusqu'à rejoindre votre petit coin attitré. Sans réellement perdre de temps vous quittez la Chevrolet pour l'ascenseur. Tu peux le remarquer, ce regard nostalgique que porte ton homme à ses bécanes poussiéreuses n'attendant plus que son fessier pour s'y loger et les faire ronronner. Bref baiser que tu lui voles en étreignant ses doigts des tiens en direction de l'ascenseur. Vous vous contentez d'une étreinte des plus tendres dans cette cabine aux murs étriqués. Son visage humant le parfum régnant contre ta carotide, tu noies ton nez contres les mèches défaites dépassant de son chapeau. Plusieurs secondes vous restez comme ça, pour apprécier pleinement vos retrouvailles. Autant de passion que de tendresse. D'amour que de fougue. Les portes s'ouvrent à nouveau non sans un léger bip sonore, ou un ding, dong cela dépend des gens. Comme une enfant, tu tires ta moitié par la main jusqu'à la porte de ton appartement que tu ouvres avant de laisser l'homme de ta vie et le maître des lieux regagner son chez soi suivit de ton petit corps amusé. Tu connais ton homme comme si tu l'avais fait après si longtemps et son souffle de soulagement, bah il te soulage aussi Mary.

Le sac de Kenneth tombe au sol, son chapeau s'accroche au porte manteau traînant sur l'un des murs du couloir du pas de votre chez vous. Tu refermes la porte derrière toi, nettement soulagée de voir que le coup de neuf que tu as apporté à votre chez vous ne semble pas réellement le déranger plus que ça. A vrai dire tu n'as fait qu'apporter un coup de neuf, un côté un peu plus sophistiqué et moderne peut-être. Mais l'ambiance de votre chez vous n'a pas changé tout comme son odeur mêlée d'encens et d'air frais. Tu te débarrasses du perfecto de ton mari ainsi que de ton sac à main. C'est à moitié débraillée que tu te colles au dos de ton cher et tendres pour ronronner, roucouler de tout ton amour débordant. "Qu'est-que tu dirais de filer jusqu'à notre chambre pour t'alléger puis jusqu'à la salle de bain pour prendre une bonne douche chaude mon ange?" Que tu suggères dans le creux de son oreille alors que tes lèvres elles, se perdent contre sa mâchoire. Tu te doutes que l'envie de confort doit être plus forte que tout, tu peux bien lui accorder un peu d'air. Un peu d'espace à lui pour qu'il puisse retrouver ses marques. Son chez lui. Pendant ce temps là, tu peux déboucher une bonne bouteille, mettre un peu de musique, commencer à préparer ce qu'il faut pour le déjeuner. Tu veux que cette journée soit parfaite. Que cette semaine soit parfaite.

Dix ans, c'est pas rien. Tu comptes montrer à ton époux que les choses entre vous sont restées les mêmes. Qu'elles sont restées simples et passionnées. Que votre amour est inchangé. Plus fort que jamais. Après tout le rendez-vous est prit pour que vous vous juriez à nouveau votre
amour face à ceux que vous aimez. Face au monde entier.

(c) DΛNDELION


@Kenneth Snyder somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2470315465 somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty Jeu 5 Déc - 20:21


somewhere only we know
les Snyder
Au fond de toi, tu savais que ces retrouvailles allaient être vraiment parfaites. Tu ne savais juste pas à quel point elles pourraient l'être. T'as eus le temps de te faire bien des films. De t'imaginer le pire, à penser que ça pourrait mal tourner. Parce que fut un temps où Mary t'en voulait pour ce meurtre que tu as commis. Pour une raison parfaitement évidente, logique et compréhensible. Tu le sais qu'elle ne t'en veut pas du tout d'avoir tué ce mec là en particulier. Elle le sait que, d'une certaine façon, c'était inévitable. Après les menaces qu'il avait proféré à ton encontre concernant son envie de "se faire" ta chère et tendre. Et après les avoir vu tous les deux. Collés l'un à l'autre, par dessus le marché. Tu n'as compris que quelques secondes après, la raison pour laquelle ils étaient ainsi collés tous les deux. Elle peinait tout simplement à marcher. Et non pas par ivresse. Marybeth n'a jamais été du genre à boire au point de finir ivre morte. Et sans toi à ses côtés pour veiller sur elle, elle n'a jamais bu plus qu'un verre ou deux. Pas même lors de ses quelques sorties entre amies. Tu n'as jamais eus le moindre doute à ce sujet là. Vous vous connaissiez par coeur tous les deux. Jusque dans les détails les plus intimes. Ce qui est somme toute assez logique pour un couple marié dès le plus jeune âge. Et surtout, deux êtres se connaissant absolument par coeur pour avoir également grandit ensemble.

C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles tu as eus un peu peur de ces retrouvailles. Tu as eus le temps de craindre qu'elle n'ait trop changé, Mary. Et que feras-tu si tu réalises au fil du temps, que c'est bel et bien le cas ? Toi même tu ne sais pas du tout. parce que tu ne t'es pas encore projeté dans une telle éventualité. Pas de façon aussi poussée ni aussi sérieuse tout du moins. Tu n'es pas prêt à envisager le pire. Tu n'es pas prêt à imaginer que vous puissiez ne plus être compatibles après tout ce temps passé plus ou moins l'un de l'autre. Forcément que l'idée est intolérable. Et en même temps, elle est assez logique en soit. Quand bien même tu continues de penser dur comme fer que vous êtes faits pour être ensemble de toute façon. Et que rien que pour cette raison là, ça continuera de fonctionner entre vous. Dans le fond, tu as forcément évolué toi aussi. Simplement beaucoup moins rapidement qu'elle. Elle qui a eut l'occasion d'avancer dans sa vie professionnelle. D'évoluer et d'apprendre à vivre sans toi alors que par le passé, elle n'avait aucune possibilité de le faire. Sans le savoir et sans le faire de façon volontaire, certainement que tu l'étouffais quelque peu. Elle n'était pas la femme forte et indépendante qu'elle a été forcée de devenir en ton absence. T'es impressionné par ce que t'es en train de découvrir d'elle. Et en même temps, t'as peur de la suite. Une peur qu'il te faudra apaiser au fil du temps. Qui s'éteindra d'elle, tu ne peux et ne dois pas trop en douter.

Tu as fait ce qu'il fallait. Que tu te contentes de conclure pour elle. Tu ne tiens pas à ce qu'elle pense que tu lui en veuilles pour cette fulgurante évolution. Tu ne peux lui reprocher d'avoir tenté d'avancer sans toi. Tout ce qui est arrivé est entièrement de ta faute. Même cette soirée et le fait qu'elle se soit faite droguer. Tu aurais du être bien plus ferme. Tu aurais sans doute également du le lui dire que cet enfoiré avait l'intention de te la voler. Tu ne pensais simplement pas qu'il était à ce point prêt à tout. Et surtout, tu pensais la protéger elle en taisant ce genre de détail affreux. T'as toujours voulu sauvegarder son innocence, coûte que coûte. Et ce, malgré les années qui sont passées les unes après les autres. Tu le sais que t'as été sacrément stupide. Mais tu l'as quand même fait. C'est plus fort que toi. Encore aujourd'hui, tu risques d'avoir ce genre de réflexe. Alors même qu'elle vient de se débrouiller sans ton aide, durant dix longues années. Et que tu n'as donc aucun droit de la faire revenir en arrière. Aucun droit de la faire reculer après une évolution aussi fulgurante. Tu vas devoir te faire à la femme forte et déterminée qu'elle est devenue. Et un brin nerveuse aussi, au passage ...

Alors qu'elle jure et peste au volant de votre voiture. Alors qu'elle fait une énième remarque quant au permis de conduire qui, selon elle, n'est que trop facilement donné aux nouveaux conducteurs. Tu ne fais aucun commentaire alors que tu n'as aucune idée de la véracité ou non de ses propos. Tu auras bien assez rapidement l'occasion de le vérifier par toi même de toute façon. Et tu n'as aucune envie d'attiser plus encore les braises de sa colère de toute façon. Tu n'aspires à rien d'autre qu'à pouvoir profiter pleinement de vos retrouvailles. Dans la joie, la bonne humeur et surtout, la tendresse. Tu n'es donc que foutrement soulagé quand vous arrivez enfin dans le parking de votre immeuble. Et que vous filez rapidement en direction de votre appartement qui n'attend que vous, quelques étages plus haut. Vous ne pouvez vous empêcher de profiter de ces quelques secondes, pour vous étreindre avec beaucoup de tendresse. Ton visage niché au creux de son cou pour apprécier tout à fait son odeur délicate alors qu'elle même perd son nez contre tes mèches de cheveux un peu trop longues. C'est main dans la main que vous atteignez ensuite la porte de votre appartement. T'as le coeur qui s'emballe quand tu la vois glisser la clé dans la serrure. Et qui loupe un battement quand elle pousse enfin la porte pour te laisser entrer. D'un coup d'oeil rapide, tu analyses les lieux. Comme pour tenter de t'en imprégner et de voir si tu t'y sens toujours comme chez toi.

Bien des choses ont changé. Mais pas l'ambiance chaleureuse qui s'en dégage et ni l'odeur qui se dégage. Un fond d'encens qui rend l'ambiance plus apaisante encore. T'as tout juste le temps d'abandonner ton sac et ton chapeau, qu'elle vient se coller à toi. Sa poitrine à peine recouverte désormais, collée à ton dos. De quoi t'arracher un bref frisson d'extase. Tu poses tes mains sur ses avant bras et ferme les yeux quand ses lèvres viennent frôler ta mâchoire. Tu profites autant que possible de chaque petit contact physique entre vous. Comme si c'était possiblement la dernière fois. Ou pour tenter de rattraper les dix années perdues, tu ne sais plus trop toi même. Ce dont tu es parfaitement certain en revanche, c'est qu'elle t'a bien trop manqué et qu'il est grand temps de rattraper tout ce temps perdu. Tu tournes la tête pour lui voler enfin un tendre baiser. D'accord. Mais j'me dépêche. T'as autant envie de retrouver tes marques dans votre appartement, que de la retrouver elle encore et encore. L'idée de t'éloigner physiquement d'elle durant de longues minutes, est frustrante. Pourtant tu le fais. Après un nouveau baiser, tu t'éloignes pour récupérer ton sac et prendre la direction de votre chambre. Si de nombreuses choses ont changé, d'autres sont fidèles à elles mêmes. Comme les cadres photos qui traînent ici et là. Dans votre chambre, toujours les mêmes photos de vous.

Tu ranges le peu d'affaire que tu avais sur toi, dans les différents placards et ne manques pas de faire plus encore le tour de la pièce. T'attardant quelques secondes supplémentaires devant le dressing de ton épouse. Qui, lui en revanche, a bien changé au fil des années. Tu as eus l'occasion de voir son style vestimentaire évoluer au fil des années. Quand bien même elle prenait surtout garde à porter des tenues assez couvrantes pour ne pas attirer l'attention au parloir. Ton tour terminé, c'est dans la salle de bain que tu atterris. Tes affaires sont encore dispersées et plus ou moins rangées ici et là. Ce qui a le don de te soulager bien comme il faut. Tout est fait pour que tu te sentes toujours autant chez toi, t'en es conscient. Tu peux donc librement échouer dans la cabine de douche. Tu pourrais prendre ton temps mais tu ne le fais pas. Tu te contentes de te laver corps et cheveux, avant de ressortir. T'as bien trop besoin de la retrouver. Tu enfiles une tenue propre composée d'un simple pantalon de jogging et d'un tee shirt blanc. Et enfin, tu quittes la salle de bain pour aller la retrouver. Te plaçant à ton tour dans son dos pour enrouler tes bras autour de sa taille fine. Maintenant j'te lâche plus d'une seule semelle pour l'reste de la journée. Que tu viens grommeler au creux de son cou. Toi, moi, le canapé, un peu de nourriture, un verre et un plaid.
FRIMELDA



@Marybeth Snyder somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2781936883 somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2470315465
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty Ven 6 Déc - 23:27


somewhere only we know
Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Tu as le cœur qui bat la chamade Mary au fur et à mesure que votre quartier s'offre à vos mirettes reluisantes. Vous êtes deux grands enfants aux myocardes instables. L'excitation, le manque... Dix ans sans qu'il n'ait eu la chance de mettre le pied en dehors de ces barricades grillagées. Evidemment que tu stresses, tu redoutes le moment où il mettra les pieds à nouveau dans votre appartement. Et si la nouvelle décoration ne lui plaisait finalement pas? S'il ne trouvait pas à son goût les peintures fraîchement refaites d'il y a quelques semaines? Tu te poses sûrement trop de question que tu tentes de chasser en badgeant à l'entrée du parking privé de la tour d'appartements où vous vivez depuis près d'une quinzaine d'années maintenant. Une fois garés, vous veillez tous les deux à récupérer vos affaires éparpillées sur la banquette arrière après vos rapprochement des plus fougueux. C'est si bon de pouvoir l'avoir à nouveau près de toi. De pouvoir le câliner, l'embrasser, lui faire l'amour et le regarder inlassablement. Ton souffle se coupe toujours de la même manière, vous vous aimez encore plus fort qu'à votre séparation. Vous n'avez pas eu le choix que de vous endurcir, vous tirer vers le haut l'un l'autre. Ne pas laisser la houle vous emporter à ses côtés, ne pas fléchir. C'est ce que tes lèvres lui intiment lorsqu'elles se posent contre les siennes, tendrement.

Vous quittez le véhicule, marquez un bref arrêt devant les quelques bécanes appartenant à Kenneth. Elles n'ont pas bougées d'un pouce, sont restées fidèlement à leur place, prêtes à être ressorties lorsque les beaux jours reviendraient. Ils sont enfin revenus et tu l'affirmes haut et fort peu importe la grisaille présente dans le ciel à l'extérieur. Tes journées n'ont pas été aussi belles que depuis que tu l'as vu t'attendre patiemment sur le trottoir en guettant ton arrivée à l'horizon. Son sac à lui sur l'épaule, le tien dans ta main dans lequel tu viens chercher vos clefs de maison vous échouez dans l'ascenseur. Les portes se referment derrière vous et vous filez à toute allure à travers les étages. Vous vous perdez dans les bras l'un de l'autre. Profitez d'une accolade tendre pour vous ressourcer. Vous répéter un inlassablement que tous vos mauvais souvenirs sont derrière vous à présent. Cela ne servira à rien de ruminer le passé, vous avez suffisamment souffert comme ça. Combien même tu lui en veux de ne pas avoir été capable de s'arrêter avant de faire le faux pas de trop. Si seulement il s'était ne serait-ce qu'un peu retenu, juste assez pour le pas lui enlever la vie. Même si il le laissait inconscient et défiguré vous auriez eu plus de facilités à protéger Kenn. A lui éviter l'enfermement, lui éviter de vivre ça tout seul, derrières ses hauts barreaux d'acier vous ayant séparés pendant cette dernière décennie de malheur.

Lorsque tu t'échappes de la cabine une fois arrivés à bon port, c'est un comportement totalement enfantin dont tu fais preuves. Ta mauvaise humeur quant à la circulation s'est totalement effacée, tu ne sembles plus du tout amère ni en colère. Tu enfonces gaiement la clef dans la serrure qui saute. Un tour, puis un second pour finalement laisser la porte s'ouvrir devant vous. Tu pétilles, tu transpires le bonheur et la joie de vivre à des kilomètres alors que t'invites ton époux à rentrer en premier. Prendre place à nouveau dans vos murs qu'il a déserté pendant bien trop longtemps à votre goût. Il semble hésitant, tu ne comprends que trop bien. Tu ne le presses en rien, tu te contentes d'être là, juste derrière lui. Tu as pris en assurance pendant cette décennie séparés l'un de l'autre. T'as dû t'endurcir, devenir féroce à sa place pour mieux vous protéger. Vous permettre d'avoir une situation des plus stables lorsque ton homme te reviendrais finalement. Ce n'était qu'une question de temps. Et le voilà qui fait ses premiers pas chez vous, presque incertain. Tu sembles soulagée cependant lorsqu'une fois le bois refermé après vos passages tu te retournes pour trouver un Kenneth semblant être peu à peu à son aise. Retrouver ses marques. En général tu ne t'es contentée que de changer les meubles comme le sofa, votre lit. T'as amélioré votre salle de bain et la cuisine pour les rendre plus modernes. La même odeur d'épices émane de la cuisine, l'encens provenant du salon et ton odeur imprégnant les draps dans votre chambre à l'instar des votre entremêlées. Roucoulant contre son dos, tu profites de la chaleur de ta poitrine semi-dénudée lovée contre lui alors tes bras se nouent contre son bassin.

L'homme de ta vie vient déposer un tendre baiser après que tu lui aies proposé de prendre une bonne douche pour se détendre. Ce à quoi il répond de façon positive, presque totalement relaxé d'avance. T'es heureuse que les choses se passent si bien entre vous, c'est comme si vous ne vous étiez jamais perdus. Votre mariage est indestructible, tu n'en as jamais douté et aujourd'hui tu récoltes les fruits de ta foi. En lui, en vous. En tout ce que vous avez été, tout ce que vous êtes et êtres promis à devenir. Tu le regardes s'éloigner, la mine joueuse et impatiente. Ton époux regagne votre chambre lorsque tu t'éloignes vers la cuisine en dansant presque sur toi même tant tu te sens euphorique. Le salon est bercé par la lumière des rayons filtrés par les stores de la baie vitrée que tu as laissé entre-ouverte avant de partir ce matin très tôt. Tu appuies sur le bouton des volets pour que ces derniers se relèvent. Rapidement aveuglée par cette lumière grisâtre renvoyée par ce ciel chargé et nuageux, tu regagnes la cuisine et le marbre froid que tu caresses de la pulpe de tes doigts. L'eau en provenance de la douche vient chatouiller tendrement tes oreilles, tu attrapes la bouteille de vin que tu as acheté pour l'occasion trônant dans ta petite cave personnelle. Léger détail que tu as ajouté dans votre espace, t'as légèrement noyé l'absence de ta moitié dans la vinasse de qualité. Un mal pour un bien dirons nous.

Tu t'actives à sortir plusieurs choses du frigo alors que ton homme regagne tes côtés pour enlacer ta taille fine et coller son corps au tien. Tu gémis, apprécies la caresse et tout ce qu'elle peut bien avoir à t'offrir. Frissons, souvenirs... Tu laisses finalement retomber les aliments de tes mains contre la paroi sombre du marbre s'offrant à toi. "Tu sens divinement bon..." Que tu ronronnes en frottant ton visage au sien et à ses cheveux encore humides, gouttelettes transparentes tombant de ses mèches à ton épiderme pour t'électriser. Ton mari grommelle quelques mots contre ton cou flatté de ses lèvres s'agitant à chaque mots prononcés. "Laisses moi juste le temps d'aller me changer et de me mettre à mon aise aussi et je te cuisine un petit plat que tu ne sauras refuser." Ta voix roucoule alors que tu désignes d'un geste de tête la magnifique côte à l'os n'attendant plus que tes doigts de fée pour la sublimer et la rendre délicieuse à souhaits. T'as vu les choses en grand pour le retour de Kenneth, pour le contenter et lui faire plaisir. C'est quelque chose que tu fais naturellement, juste pour lui et ce depuis toujours. "J'ai débouché une bonne bouteille, sers nous deux verres te je te reviens plus vite que l'éclair." C'est à ton tour de lui voler un baiser alors que tes mots meurent contre ses lippes et que tu t'échappes à moitié habillée en direction de votre chambre. Tu te dénudes, prépares ta tenue puis file également en direction de la cabine de douche mise au goût de jour en devenant italienne. Tu te doutes bien que ta moitié ne tarderas pas à te rejoindre ne serait-ce que pour converser. Se régaler de tes courbes humides et mousseuses.

S'il savait comme tu as attendu. Tu n'as pas lâché le moindre instant, c'était une lutte constante. Tu t'es toujours battue. Dix ans c'est long, certains disent que c'est insurmontable mais toi t'es patiente. Vous y êtes arrivés, maintenant c'est juste vous deux contre le reste du monde. Envers
et contre tout, jusqu'à ce que la mort ne vous sépare cette fois.


(c) DΛNDELION


@Kenneth Snyder somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2470315465 somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty Lun 9 Déc - 18:49


somewhere only we know
les Snyder
Si t'as encore un peu peur de ce que donnera votre nouvelle vie ensemble après tes dix années à l'ombre, tu te veux rassuré du fait que ton épouse soit là. Toujours là. Jamais elle n'a baissé les bras. Jamais elle ne t'a tourné le dos. Au contraire. Elle est toujours là pour toi. Et surtout, elle fait en sorte que tu ne te sentes pas trop perdu avec ce retour brutal dans la réalité. Tu ne peux finalement pas trop douter du fait que ça se passera forcément bien. Parce que les choses fonctionneront toujours à merveille entre vous, du moment que vous faites les choses ensemble. C'est ensemble ou rien. Depuis toujours et pour toujours, ça ne fait aucun doute. Et ta seule hâte désormais, est de pouvoir commencer cette nouvelle vie en sa compagnie. Surtout si ça signifie renouveler vos voeux pour votre vingt-huitième anniversaire de mariage. Qui sera, au passage, son quarante-quatrième anniversaire à elle. Autant marquer le coup pour fêter une bonne fois pour toutes vos divines retrouvailles. Divines et surtout, définitives. Parce que tu le sais que vous êtes faits pour rester ensemble, jusqu'au bout. Jusqu'à la fin. Quand bien même elle semble avoir pas mal changé en ton absence. Il a fallut qu'elle se durcisse un peu, c'est évident. Et pourtant, tu ne t'attendais pas à ce que ce soit autant le cas. Elle a l'air dure quand elle fulmine contre tous ces conducteurs qui ont le don de la faire rager ouvertement. Tu fais en sorte de ne pas l'agacer davantage encore. Tu ne te vois pas lui prendre la tête maintenant. Pas avant plusieurs mois, même, si possible. Vous avez bien trop de temps à rattraper tous les deux.

De toute façon, elle est de nouveau très tendre et très posée alors que vous vous câlinez avec beaucoup de douceur, dans l'étroit ascenseur. Qui vous mène tout droit vers votre destination finale. L'endroit où tu as autant envie que peur de te retrouver à nouveau. C'est déjà oublié l'agacement face à la circulation bien trop compacte. Alors que tranquillement vous rejoignez votre petit nid douillet. Qui, tu le sais, n'a plus grand chose à voir avec ce que tu as pu connaître par le passé. Ce qui est logique avec tes dix années d'absence. Tu ne pouvais décemment pas t'attendre à autre chose. Tu ne pouvais t'attendre à ce qu'elle se soit elle même mise sur pause en attendant ton grand retour. Elle fait montre d'une telle joie enfantine alors qu'elle ouvre enfin la porte, que tu ne peux que te réjouir toi aussi. Elle est heureuse de te voir revenir chez vous. Alors tu l'es aussi. Elle vient finalement se coller à ton dos quand tu t'arrêtes pour prendre le temps. D'apprivoiser la nouvelle déco. De retrouver les odeurs qui sont les mêmes qu'il y a dix ans. De re-découvrir vos photos qui n'ont pas bougé ici et là. T'as aucune envie de te décoller de ton épouse. Et pourtant, quand elle t'invite à aller te relaxer dans la salle de bain quelques minutes, tu ne peux refuser. Tu n'es pas mécontent d'avoir enfin droit à une douche chaude dans un endroit fermé où tu as droit à une totale intimité. Tu t'y perds donc avec plaisir. Même avec bonheur, quand tu constates que tes affaires sont toujours là. Jusqu'à ton gel douche, toujours le même. Au parfum légèrement boisé. Tu prends le temps et en même temps, tu te hâtes pour la rejoindre du côté de la cuisine.

Tout naturellement, ton corps retrouve le sien quand tu l'enlaces avec beaucoup de tendresse et de fermeté. C'est parce que ma petite femme a pris la peine de veiller sur mon stock de gel douche. Que tu réponds d'une voix tendre et taquine. Tu ronchonnes un peu quand elle demande un peu de temps, à son tour. T'es pas certain d'avoir le courage de la laisser s'éloigner de toi quelques minutes de plus. Cette douche n'a déjà que trop duré à ton goût. Ton regard se porte en direction de la nourriture qu'elle te désigne et ton sourire qui ne te quitte plus depuis un petit moment, ne fait que s'accentuer plus encore. Tu sais comment m'parler. Que tu remarques, un brin amusé. Surtout, touché qu'elle ait pensé à tout, dans les moindres détails. Quand bien même tu ne devrais vraiment pas être surpris à ce point. De sa part, ça n'a rien d'étonnant. Tu grondes contre ses lèvres quand elle vient te voler un baiser. Et c'est plus fort que toi, tu poses une main sur sa joue pour la retenir quelques secondes supplémentaires avant de lui permettre de s'éloigner. Dépêche toi alors. Que tu grondes en guise de réponse. Et il te faut bien du courage, pour accepter de la laisser s'éloigner. Tu le sais pourtant, qu'il ne s'agit que d'une poignée de minutes avant que vous ne vous retrouviez. Elle ne tarde finalement pas à s'éloigner de toi. Plutôt que de te concentrer sur le remplissage des verres, tu viens te caler contre le chambranle de la porte de cuisine. Parce que tu sais qu'elle va se dévêtir dans la chambre avant de rejoindre la salle de bain, en tenue d'Eve. Du moins, t'espères qu'elle n'a pas changé cette habitude là qui a toujours eut un effet certain sur toi.

Tu souris carrément de toutes tes dents quand tu constates assez rapidement qu'elle le fait toujours. Tu peux ainsi lorgner sur ses courbes sans qu'elle n'ait l'air de s'en rendre compte, avant que la porte de la salle de bain ne se referme un peu. Pas entièrement. Jamais. Tu résistes à l'envie de la rejoindre dans la salle d'eau. Tu remplis vos verres, comme demandé par ta chère et tendre. T'attrapes quelques fruits dans la corbeille. Vieille habitude pour toi que de grignoter du sucré avant le repas. Toujours. C'est avec eux que tu rejoins finalement la salle de bain. C'est plus fort que toi, clairement. Et elle s'en doute forcément. Elle se rappelle forcément de tes différentes petites manies, comme toi tu peux te rappeler des siennes. Tu files donc te caler contre un le meuble du lavabo, face à la cabine de douche qui a gagné en taille en dix ans. Tu peux ainsi la dévorer du regard, sans que la gêne ne pointe le bout de son nez. Loin de là. Tu penches même parfois la tête pour mater plus ouvertement et plus en détail encore, ses mains qui courent sur sa peau. Qui font mousser le gel douche qui dégage le même parfum qu'il y a dix ans. Toutes ces petites choses sont réellement parvenues à te manquer. Sans surprise dans le fond. Il n'empêche que tu prends un plaisir dingue à les redécouvrir, les unes après les autres.

T'es pire qu'un gamin qui découvre ses cadeaux au pied du sapin. T'es totalement mordu. Totalement accro. Totalement fou de cette femme qui t'a retourné le cerveau il y a presque trente ans et qui n'a eut de cesse, depuis ce jour là, de te rendre heureux. Même à distance, elle est parvenue à maintenir quelques couleurs et quelques lueurs dans ta vie. Parce qu'elle a toujours largement suffit à ton bonheur, ça ne fait absolument aucun doute. En attendant qu'elle quitte la cabine de douche et une fois tes fruits avalés, tu prépares son peignoir et une serviette. Juste une façon comme une autre de lui signifier, au passage, que t'as quand même hâte qu'elle quitte la cabine pour te rejoindre. Et en même temps, tu ne peux nier que tu apprécies fortement de pouvoir la mater au passage. Parce que ça ne t'a que trop manqué de ne pouvoir pleinement profiter de la vue de ses courbes. Ce n'est pas au cours de votre petite heure annuelle, que tu as eus le temps de la dévorer du regard. A peine le temps de vous appartenir avec fougue et passion deux à trois fois de suite. Avant de vous lancer dans une autre année sans avoir droit à tous ces contacts brûlants.
FRIMELDA



@Marybeth Snyder somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2625458459 somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2781936883
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty Mar 10 Déc - 22:05


somewhere only we know
Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Tu n'as attendu que ça, sans relâches. De pouvoir retrouver enfin ta moitié. Qu'elle te soit rendue malgré l'injustice dont elle fait preuve. C'est toi qui au pire des cas,  aurais dû payer pour ta stupidité et non ton époux tentant de protéger. Au mieux, c'est lui. Ce faux-ami, ce traître ayant profité de toi pour mieux t'appâter dans ses filets. T'étais persuadée de la bonté de l'homme à l'époque, que les peurs de Kenneth et D'Oliver n'étaient pas fondées. Qu'ils s'en faisaient trop pour toi, que t'arriverais à survivre sans eux pour te chaperonner. T'as été imbue de toi même. Bien trop et tu t'en es brûlée les ailes. T'as payé le prix fort mais l'homme de ta vie d'autant plus. Rien de ce que tu ne pourras faire ne saura rembourser cette dette que tu peux avoir. Il a sauvé ta vie en risquant la sienne, combien même la mort n'était pas la meilleure des punitions. Vous auriez pu le balancer à la justice plutôt que Kenn'. Ce n'était pas à lui de finir derrière les barreaux pour y croupir durant de longues années. Il s'est jeté en pâture pour toi, il a tout encaissé pour toi. Tu t'es contentée de te relever. De sécher tes larmes de gamine et de te revêtir d'une épaisse armure. Tu as juré de ne plus jamais sombrer, de ne plus jamais te laisser aller. Pour lui, pour toi, pour vous. Parce qu'il fallait que tu sois forte et il ne se pouvait autrement.

Oliver lui aussi t'as permis d'aller de l'avant. De te reconstruire. Il a été patient, présent. Il a sécher tes larmes, à eu les épaules sur lesquelles tu les as pu te reposer. Rares sont ceux partageant un tel lien avec leurs frères et sœurs. Vous êtes fusionnels, inséparables. Vous seriez prêts à vous saigner pour l'un l'autre autant que vous ne l'êtes pour Kenneth, c'est c'est à son meilleur ami que ton frère à rendu honneur en veillant sur toi tout ce temps. En te donnant les outils pour te permettre de sortir ton mari de prison. Les enfants Hicks ont veillés sur les parents de Kenn' en son absence, vous avez prit soin d'eux comme si c'était ces derniers qui vous avez mit au monde. Après tout vos parents et les siens ont vécu ensemble toutes leurs vies, comme vous l'avez fait entre vous. C'était de votre devoir, que de ne laisser aucun membre de cette grande famille de côté. Aujourd'hui vos quatre parents sont vieillissants mais rêvent de ce noël où vous allez tous vous retrouver dans les maisons de votre enfance autour d'un bon repas. Comme si ces dix dernières années n'étaient jamais arrivées. Oli et Denver seront là, puis la nouvelle femme de ton frangin bien plus agréable que son ex à qui tu pourrais refaire le visage sans le moindre complexe.

Tu es restée sage pendant que ton homme a filé sous la douche. T'aurais pu le kidnapper pendant des heures et des heures dans le creux de tes bras sans le relâcher si t'avais pu. Tu te serais contentée de rester debout très longtemps, ta poitrine contre la chaleur de son dos alors que tu te serais régalée de cette étreinte pendant une éternité. T'as pas les mots pour décrire le bien-être et la joie que tu peux ressentir alors que tu le retrouves enfin, autrement qu'au détour d'un cagibi ridicule le temps d'une heure une fois par an. Les trois premières années, le gardien s'est amusé à augmenter ses tarifs. A vouloir te la mettre à l'envers pour te pigeonner. Tu ne t'es pas laissée faire, t'as laissé traîner tes yeux et tes oreilles à chaque parloirs pour flairer ses combines. Beaucoup comme toi tombaient dans le panneau, mais rares étaient celles avec la volonté de dire non. Alors t'as pas hésité et à ton tour tu t'es mise à le faire chanter. Ca aurait été franchement dommage qu'il perdre son emploi à cause de ses manies à chasser les billets verts auprès des épouses éplorées. Si t'avais été la seule à marcher dans sa combine, tu n'aurais pas eu de moyen de pression. Mais vous étiez tellement que ça en était devenu un jeu d'enfant. Pourquoi jouer selon les règles alors que le monde entier s'amuse à piper les dés? C'était hors de question pour toi que de te laisser aller plus longtemps et t'étais la seule à pouvoir faire quoi que ce soit. Aucune hésitations, aucuns remords.

T'as eu le temps d'ouvrir les volets électriques de la baie vitrée, de sortir quelques aliments du frigo et de préparer une bonne bouteille prévue pour l'occasion contre le marbre du comptoir alors que tu peux avoir le luxe de humer le parfum de Kenneth alors que celui-ci rejoint déjà tes côtés en un éclair pour ton plus grand des ravissements que tu exprimes en ronronnant. Il sent si bon, tu ne manques pas de lui faire remarquer. Sa voix et tendre et taquine alors qu'il roucoule contre ton oreille. "Evidemment." Que tu ajoutes avant de lui dérober un baiser et de t'excuser quelques instants. Tu mérites bien une courte douche toi aussi sans mentionner le fait qu'il te tardes de retrouver le confort d'une tenue de maison plutôt que ces fringues des plus sexy que t'avais enfilé pour le retrouver. Tu voulais lui faire plaisir, lui couper le souffle à peine sortie de la voiture. C'est chose faite, t'as réussi à lui plaire et rien que pour ça tu te sens plus belle et plus féminine que jamais. Même en jogging avec un crayon dans les cheveux pour retenir un chignon tu te sentirais désirable. "Aussi rapide que l'éclair!" Ton soprano lance avant que tu ne t'échappes pour de bon. Tes pas légers filent vers votre chambre récemment redécorée elle aussi pour que tu puisses te débarrasser de cette jupe crayon, de tes chaussures et de ce soutien-gorge embêtant ta respiration. Les bouts de tissus volent contre le matelas et ni une ni deux tu gagnes la cabine de votre douche ayant accueillie ta moitié un peu plus tôt. L'eau ne tarde pas à chauffer, la buée regagne les parois vitrées alors que tu continues de chantonner gaiement l'un des hits que Kenneth avait pour habitude de te jouer à la guitare pour te faire plaisir. Vous avez toujours été comme ça, à avoir des petites attentions l'un pour l'autres des plus simples aux remarquables.

Tu te sens plus légère que ta douche matinale. Bien plus. Toi qui étais si stressée à l'idée que tout ça ne plaise pas à ton mari. Qu'il ne trouve plus l'appartement à son goût ou pire qu'il te trouve différente. T'avais bien des peurs au ventre alors que tu mangeais les kilomètres vous séparant à toute allure au volant de votre Chevrolet vieillissante. Maintenant t'es fixée. Certes les choses prendront du temps, mais rien n'a changé. Vous vous aimez toujours aussi fort si ce n'est plus. Ton myocarde bat, léger alors que la mousse dévale les pans de ton corps pour aller mourir un peu plus bas en te chatouillant les pieds. L'eau fraîche te fait du bien, fait frissonner ton épiderme à chaque goutte de pluie lui tombant dessus. Tu humidifies ta crinière blonde légèrement, pas assez pour la trempée mais juste assez pour te garder fraîche encore quelques instants après ta sortie. Ni une ni deux, te sentant finalement parfaitement bien et ce comme jamais en une décennie tu coupes l'eau et pousses la porte de la cabine d'un coup de hanche. Tes yeux se mettent à briller de mille et une lumières alors que tu tombes nez à nez avec ton époux, sagement installé entre deux meubles de salle de bain pour te mater. T'ignores depuis combien de temps il est là, pour dire vrai tu ne l'as même pas entendu te rejoindre. "Monsieur Snyder..." Que tu murmures, un air adolescent sur le visage en feignant de cacher ta poitrine. Comme si. En un regard tu peux apercevoir ton peignoir ainsi qu'une serviette de bain tendrement préparée et n'attendant plus que toi. Les gouttes transparentes encore sur ta peau ne manquent pas de rouler au moindre de tes pas te guidant contre ton homme. Sans la moindre vergogne, tu viens coller ton corps presque froid contre le feu du sien en déposant tes lippes aux siennes. Baiser fougueux, langoureux. L'une de tes mains a capturé son menton, l'autre caresse amoureusement sa pommette. Tu ne manques pas de te retirer quelques instants, un goût sucré sur les lèvres. "Je vois qu'on ne perd pas les bonnes habitudes!" Tu ronronnes, lèvres contre lèvres. Toujours à manger sucré avant le repas, tu le reconnais bien là!

C'est sans te décoller de lui et d'un geste de main adroit que tu attrapes le tissu éponge de ton peignoir entre tes doigts. Tu t'en drapes et vient enlacer ton Kenn de tes bras. T'as besoin de cette tendresse Mary, de ces câlins. De sentir battre son cœur contre le tien. Ton visage se frottant légèrement contre celui de ton mari, tu jures ne plus jamais le mettre en
danger. L'aimer, prendre soin de lui, le protéger.




(c) DΛNDELION


@Kenneth Snyder somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2470315465 somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty Jeu 12 Déc - 19:57


somewhere only we know
les Snyder
Ta seule envie maintenant que tu es sorti de prison, est évidemment de pouvoir reprendre et retrouver un tant soit peu ta vie d'avant. Surtout, de retrouver pleinement celle que tu as épousé il y a un paquet d'années maintenant. Que vous puissiez couler des jours heureux comme vous avez pu le faire par le passé. Vous avez su faire une première fois pendant un bon moment, vous saurez le faire de nouveau. Pour toi, ça ne fait aucun doute. Quand bien même tu continues de craindre quelque peu ce qu'elle a bien pu devenir après toutes ces années seule chez vous. Tu ne doutes pas qu'elle a énormément changé Mary. Mais au fond de toi, tu as toujours l'intime conviction qu'elle n'a pas changé au point que vous n'êtes finalement plus faits l'un pour l'autre. C'est écrit quelque part que vous êtes faits pour être ensemble tous les deux. Vous devez simplement évoluer ensemble, comme le couple parfait que vous avez toujours su être et que vous êtes forcément toujours. La seule chose qui risque de vous faire vaciller, c'est que tu n'as sans doute pas évolué dans le bon sens du terme. Et que, forcément, tu t'attends à retrouver ta petite femme telle que tu as pu la laisser il y a dix ans. T'es quand même bien conscient du fait que ça ne peut plus être pareil. Elle a forcément trop changé et tu n'as aucunement le droit de le lui reprocher, bien entendu. Sans évolution, elle n'aurait jamais pu encaisser ton interminable absence. Elle avait besoin de grandir pour pouvoir affronter le tout et vivre seule. Elle qui a quitté le domicile familiale, pour se retrouver mariée à celui qui semblait être à cette époque déjà, l'homme de sa vie. C'est apparut comme une évidence, très tôt dans vos vies.

Tu commences tout juste à retrouver certaines de tes bonnes vieilles habitudes. Comme de la regarder faire le trajet entre votre chambre et la salle de bain, entièrement nue. Comme de grignoter des fruits et autres aliments sucrés, juste avant le repas. Parce que tu n'as plus fin quand vient l'heure du dessert, alors que t'adores presque autant ça que la viande rouge. Alors pour éviter d'en être privé, tu commences par ça. Et pour terminer, tu t'installes tranquillement dans la salle de bain pendant que ta chère et tendre profite de sa douche pour se relaxer. T'aimes bien trop la vision des gouttes d'eau qui coulent sur ses courbes délicates. Forcément. Tu peux presque les voir se relaxer et relâcher les uns après les autres, tous les muscles de son corps. Vision qui s'avère être, elle aussi, fort plaisante pour toi. Tu ne te prives donc vraiment pas pour la dévorer du regard avec une certaine gourmandise. Tu ne doutes pas que tes prunelles brillent et se sont assombries à la simple vue de son corps non dissimulé derrière la porte coulissante de verre. Elle ne t'a pas encore remarqué. Mais ça ne saurait tarder. Alors qu'elle tend le bras pour couper l'eau. Tu souris de la voir ouvrir la porte coulissante d'un simple coup de hanche. Et s'arrêter net en te voyant là. Bien installé. Et surtout, bien occupé à la dévorer du regard depuis de longues minutes. Ce que tu ne cesses pas de faire maintenant qu'elle est là, face à toi, fière dans sa nudité toujours plus parfaite. Les années lui vont à ravir. Le temps ne gâche en rien sa beauté. Madame Snyder ... Que tu lui rends, le sourire parfaitement ancré sur tes lèvres désormais. Sourire qui ne fait que s'accentuer davantage encore, alors qu'elle se la joue faussement pudique. De ses bras qui filent se placer devant sa poitrine pour la dissimuler à ta vue. Ton regard pétille de malice alors qu'il descend un peu plus bas encore. Contemplant le reste de son anatomie sans te faire prier. C'est beau à voir. Tout ce qui est elle, l'est.

Elle se fout pas mal de l'eau qui ruisselle toujours sur sa peau, quand elle te rejoint et se colle à toi sans se soucier de tremper tes vêtements. Tout sourire, t'enroules tes bras chargés de la serviette et du peignoir, autour de son corps fin. Tu cesses pourtant de sourire quand elle t'offre un baiser des plus langoureux. Tu grondes, plutôt, contre sa bouche qui dévore la tienne. A moins que ça ne soit toi qui se trouve être en train de dévorer la sienne. Tu n'en sais trop rien dans le fond mais tu ne te fais pas prier pour la dévorer avec toujours plus de gourmandise. Tu ricanes quand elle te fait remarquer que tu n'as pas changé tes bonnes habitudes. Je les retrouve plutôt. Que tu lui réponds en déposant quelques baisers appuyés sur ses lèvres. Baisers insistants et doux au possible. Lèvres qui se parent d'un nouveau sourire quand elle remue contre toi pour attraper et enfiler son peignoir. Faisant en sorte de ne surtout pas s'éloigner de toi. Ce qui n'est évidemment pas pour te déplaire. Tout au contraire, t'es ravi de sentir la chaleur et les courbes de son corps, tout contre le tien et tout le temps de la manœuvre. C'est à ton tour de perdre tes doigts sur sa mâchoire quand tu l'attires de nouveau pleinement à toi pour l'embrasser avec tendresse et langueur. T'aimes bien trop le goût de sa bouche et la douceur de sa langue sur et autour de la tienne. Peu à peu pourtant, tes lèvres s'éloignent des siennes. Alors que tes bras se sont de nouveau enroulés autour de sa taille fine pour l'attirer à toi, ta bouche visite sa peau. Tu embrasses sa joue, l'arrête de sa mâchoire, sa gorge, son cou. Tu descends pour finalement échouer au creux même de son cou. Où tu peux apprécier le concentré d'odeurs et la chaleur de sa peau. Que tu mordilles maintenant avec délicatesse.

Tu sais, j'ai pas encore si faim que ça ... Que tu viens finalement ronronner au creux de ton oreille. Et parce qu'elle n'a pas encore pris la peine de nouer fermé son peignoir, tu peux glisser tes mains entre les pans ouverts, pour aller les poser sur le bas de son dos. Puis plus bas quand tu descends pour empaumer ses fesses. Par contre, je suis pas contre un peu de sport pour vraiment nous épuiser tous les deux ... Tes lèvres reviennent à la conquête des siennes. Tes mains empoignent plus fort. Tes doigts se plantent dans sa chair ferme. En plus, je tiens quand même à te rappeler qu'un tas de nos meubles n'ont pas encore été baptisés. Je ne peux pas vraiment accepter tous ces changements, tant que ce n'est pas le cas ... Tu te fais aussi taquin que provocateur, alors que tes prunelles bleues rencontrent les siennes. Echanges qui se font désormais en silence. L'espace de quelques secondes. Et tes mains qui raffermissent leur prise pour la soulever de terre et ainsi l'inciter à enrouler ses jambes autour de ta taille. Tes lèvres sur les siennes alors que tu quittes la pièce embuée, en sa compagnie. En direction du salon plein de ces fameux meubles qui ne se trouvaient pas là il y a dix ans. T'as la sensation que tout a changé ici. Et t'es tout à fait sérieux quand tu émets l'idée de baptiser chacun de ces nouveaux meubles de vos étreintes torrides. Raison pour laquelle tu poses les charmantes fesses de ton épouse, sur le dossier du canapé derrière lequel tu t'arrêtes. Ce sont tes lèvres qui embrassent les siennes. Et tes mains qui prennent de nouveau le temps de parcourir ses courbes pour des caresses toutes plus folles, appuyées et insistantes les unes que les autres. On a beaucoup trop d'étreintes à rattraper tous les deux ... Que tu ne manques pas de lui faire remarquer d'une voix chaude.
FRIMELDA



@Marybeth Snyder somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2625458459 somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2781936883
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty Sam 14 Déc - 1:03


somewhere only we know
Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
Ton corps change, prend de l'âge, vieillit. C'est indéniable. Tu n'es plus cette fleur fraîche s'étant marié le jour de ses seize ans à son meilleur ami. Son unique amour. Ton corps s'est fatigué, ton visage est maintenant taillé de fines rides de part et d'autres tirant tes traits pour les user eux aussi. Tu as subis bien des blessures, des déceptions, des peines. Combien de fausses couches tu as à déplorer? Combien de grossesses tu n'as pas su mener à bien Mary? Pourtant vous étiez heureux tous les deux. Votre mariage était parfait, vous aviez suffisamment de place pour accueillir un petit être dans vos vies. Tu te sentais prête à diviser ton âme et à porter la vie. C'est vite devenu ton but ultime, une obsession dont tu n'as pas su te défaire avant que la fatalité ne soit bien trop impressionnante pour que tu ne puisses détourner le regard sur ta situation. Lorsque Kenneth s'est fait enfermé, tu as su que jamais tu ne pourrais avoir d'enfants. Tu ne pourras ni adopter, ni enfanter. Car t'es bien trop âgée maintenant, tu montres déjà les premiers signes de ménopause depuis bien des mois maintenant. Bouffées de chaleurs, changements d'humeur... Les étourdissements, cette sensation d'être ankylosée. Pas de doutes sur le fait que ton corps se fane. Que ce n'est qu'une question de temps avant que le blond de tes cheveux ne devienne blanc.

Mais t'es prête à affronter tout ça maintenant qu'il est enfin revenu à tes côtés. T'es prête à te laisser aller au futur, à te voir vieillir. Dix longues années, voilà le temps que tu as eu pour te remettre en question. Pour continuer de grandir, de mûrir. Tu as rencontré des personnes ayant contribué à tout cela comme les soeurs Moran. Vous vous êtes rencontrées au détour d'un gala de charité. Supplice mondain auquel tu te dois d'assister parfois pour rencontrer d'éventuels clients, élargir tes horizons et ton porte-feuille professionnel. A l'époque tu étais une jeune courtière se laissant marcher dessus par ses collègues masculins. Tu essuyais les remarques sur ta condition, le fait que ton époux ne soit plus là et que toi par contre tu sois bien présente pour ramasser les morceaux comme une moins que rien. Les australiennes t'ont endurcies, elles ont su réveiller cette femme avide de pouvoir, forte et indépendante qui sommeillait bien profondément en toi. Elles t'ont vu évoluer, te changer en véritable requin. Elles ont participé à ton ascension en te confiant la totalité de leurs actions les yeux fermés. Elles ont su être des amies lorsque votre relation s'est vue évoluer au delà du professionnel. Il faut dire que tu t'entretenais de façon hebdomadaire avec la plus jeune des deux implantée sur New-York tandis que la plus âgée travaillait à Vegas. Mais les choses ont bien changées, aujourd'hui il ne reste plus qu'Hera. La perte de sa cadette reste une histoire tragiquement inexpliquée, une histoire dont on ne connaîtra surement jamais le dénouement.

Tu ne dois plus penser à la douleur, aux choses gênantes, aux ombres. Tu as retrouvé ta lumière à l'instant même où tu t'es jetée directement dans les bras de ton époux. Lorsque tu as laissé vos corps s'entrechoquer pour ne plus se laisser. Tu t'es sentie revivre lorsque vos reins se sont emballés après qu'il t'ait intimé de te garer dans une zone à l'abri des regards. Et enfin, tu peux respirer à nouveau alors qu'il vient se loger dans ton dos alors que tu traînes dans votre large cuisine. Obligatoirement, tu te mets à ronronner. T'en profites également pour te délecter de cette douce odeur de savon émanant de son épiderme à moitié recouvert logé tout contre ton dos et enlaçant ta taille fine de tout son amour. Cependant tu trouves la force de te congédier après une pluie de baisers tous plus tendres les uns que les autres car les choses ne sauraient en être autrement après autant de temps passé loin de l'autre. Tu files, le pas léger et joueur jusque votre chambre où tu finis par te dévêtir en chantonnant. Tu ne t'es pas sentie aussi bien en toute une décennie. T'avais presque oublié ce que vivre voulait dire, comme si tu avais tout mis sur pause le temps qu'il te revienne. Ne supportant pas l'idée d'éprouver quoi que ce soit en son absence, encore moins de la joie. Alors tu t'es barricadée, tu t'es renfermée. Une fois logée dans la cabine de douche encore embuée du passage de ton mari tu viens actionner l'eau d'un geste de main afin que la pluie puisse prendre place. Gémissement s'échappant de ta gorge alors que tu savoures l'eau contre ta nuque en prenant soin de ne pas inonder ta crinière couleur blé.

La mousse ne tarde pas à prendre place sur ton épiderme, couvrant ta peau de paillettes scintillantes à l'odeur douce. Tu continues de chantonner gaiement, comment pourrais-tu être autre chose qu'euphorie et ravissement total? Non c'est impossible. Tu te laves très rapidement, l'envie de rejoindre Kenn te dévorant les entrailles. Le plus vite possible tu regagneras ses bras, le mieux ce sera. Parce que t'es incapable de rester loin de lui maintenant, ne serait-ce le temps d'une dizaine de minutes le temps que vous puissiez vaquer à vos occupations. D'un geste de hanches une fois ta douche achevée, tu te hisses sur le carrelage frais de votre salle de bain finement refaite il y a peu. Tu souhaitais lui offrir tout le luxe qu'il méritait sans forcément trop en faire et lorsque tu le retrouves fièrement adossé contre l'un des meubles, la mine ravie, t'es persuadée que tu ne t'es pas trompée. Le corps gouttant allègrement contre le sol, tu viens d'abord prendre une pose faussement innocente. Il y a bien longtemps que tu as cessé d'agir de la sorte en sa compagnie, si ce n'est que tu ne l'aies jamais vraiment fait. Tu t'es toujours sentie si à l'aise et en confiance avec Kenneth. Les choses sont généralement, bien simples tant vous partagez une connexion des plus extraordinaires. Tu arraches un baiser des plus amoureux à ta moitié, pressant la fraîcheur de ton corps encore humide à la chaleur ardente du sien.

Drapée tant bien que mal du peignoir préparé par ton époux avec attention, celui-ci vient couvrir ton visage, ton cou d'une pluie de baisers plus fous les uns que les autres alors que tu remarques son penchant pour le sucré avant le salé. Tu ne peux que t'amuser de sa réponse le sourire aux lèvres alors que ses mains glissent à travers les pans de tissus que tu n'as pas encore refermé pour venir empoigner tes fesses. Tu geins lorsque sa poigne se raffermit et qu'il gronde presque l'envie de vous épuiser un peu plus avant toutes choses. Comment pourrait tu répondre autre chose que oui? S'il te plaît? Tout ton être implores, prêt à l'explosion une nouvelle fois. Ton épiderme s'électrise, frissonne, se tend. Rapidement soulevée de terre par les soins de ton homme qui vient te coller à son bassin, un hoquet de surprise t'échappe et tes bras se nouent naturellement autour de son cou. Tu gémis tout en riant de la façon des plus tendres qu'il soit à l'idée d'inaugurer ces nouveaux meubles que tu as choisis pour redécorer votre appartement de façon un peu plus moderne. Le galbe de ton fessier ne manque pas de retrouver le dossier de votre canapé, sur lequel ton équilibre se veut quelque peu... Précaire. Cependant les caresses de Kenn ne s'arrêtent pas là. Se veulent adroites, directes, précises. Il ajoute même que vous avez bon nombre d'étreintes et d'orgasmes à rattraper tous les deux. Ce que tu ne manques pas d'illustrer par l'une de tes mains se détachant de son cou pour filer contre son bas ventre et empoigner sa virilité bien réveillée à travers son pantalon de jogging des plus confortables après une douche de roi.

"A ton avis, pourquoi j'ai pris une semaine de repos mon cœur? C'était pas vraiment pour m'assurer qu't'aies arrêté la triche au scrabble." Que tu peines à articuler alors que ses doigts s'ancrent dans ta chaire pour mieux te faire frémir. Tu finis par basculer, l'attirant tout contre toi vers l'arrière. Ton dos repose à présent totalement contre l'assise du canapé, ton homme te supplantant. Vos souffles sont courts, vos palpitants effrénés. Tambourinant l'un contre l'autre alors que vous vous lovez à la perfection. Tes jambes s'écartent pour faire une place à ton mari entre ces dernières et elles n'oublient surtout pas de s'enrouler à nouveau autour des hanches de ce dernier. "Je t'aime mon amour. Bien plus que jamais." Râle de plaisir lâchée contre ses lèvres que tu chatouilles des tiennes. Ce serait suicidaire que de ne pas profiter de ce feu incandescent. Ta main continue d'aller et venir contre sa virilité dont tes doigts ont su s'emparer. Tu mêles ta langue à la sienne, forçant le barrage de ses lippes pour les accoler aux tiennes et ainsi vous commencez petit à petit à perdre pieds. A quitter la réalité pour rentrer dans cette bulle de confort et d'intimité n'appartenant qu'à vous. Le monde pourrait voir sa fin venir dans la fraction de seconde suivante que tu n'en aurais que faire. Le sol pourrait se dérober sous vos pieds, un éclair vous foudroyer ou bien une crise cardiaque que t'aurais le sourire aux lèvres. Le plaisir intense de l'avoir retrouvé, de te sentir à nouveau complète. Pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort ne vous sépare.

Tout ton être lui hurle de te posséder, de se laisser aller pleinement. Les retrouvailles sont de mises, plus rien ne saura vous séparer maintenant. Vous êtes un tout et ensemble vous ne formez qu'un. C'est comme ça depuis vingt huit ans et ces dix ans d'absence ne changent en rien vos instincts. Vous êtes plus forts que tout. Incandescents, vous brillez bien
plus fort que le plus précieux des bijoux.
(c) DΛNDELION


@Kenneth Snyder somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2470315465 somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty Dim 15 Déc - 17:55


somewhere only we know
les Snyder
Vous étiez en pleine fleur de l'âge tous les deux, quand la vie a décidé de salement vous séparer l'un de l'autre. Et vous vous retrouvez en étant désormais sur la pente descendante plutôt. T'es désormais plus près du demi siècle que de cette belle époque où la quarantaine ne te faisait pas peur outre mesure. Et du côté de ton épouse, quand bien même vous n'avez pas parlé de ces choses là au cours de vos dix années de séparation, tu t'imagines bien qu'elle est en train de connaître la ménopause. Ou que ça ne saurait tarder. Vous finirez forcément par en parler tous les deux. Parce que viendra bien le moment où vous mentionnerez le fait que vous n'avez finalement jamais su fonder la famille dont vous rêviez ensemble. Vous ne pouvez pas vivre dans les non dits tous les deux. Alors vous finirez par en parler. Quand bien même ça vous fera forcément un mal de chien à tous les deux. Il faut en parler de toute façon. Comme il vous faudra parler de tout un tas d'autres trucs ensemble. Mais vous aurez le temps pour tout ça et plus encore. Vous n'avez que trop avancé dans l'âge et pourtant, vous avez encore quelques décennies à passer ensemble. Ces dix années que vous aurez passé l'un sans l'autre, seront finalement vite oubliées et passées à la trappe. Si ça ne fait aucun doute pour toi, t'as envie de croire qu'il en va de même pour elle. Mais s'il le faut, de ça aussi vous finirez par en parler tous les deux. Tant que les choses pourront encore être dites. Tant que ça ne deviendra pas une zone de non dits et de gêne grandissante. Vous êtes plus forts que tout ça. Vous l'avez toujours été, c'est une évidence.

Et tu as aussi envie de croire que cette longue séparation ne vous aura finalement rendu que plus fort encore. Que votre mariage n'en sortira que plus soudé encore. Parce que c'est ainsi que vous fonctionnez tous les deux, tout simplement. Et que ça ne changera pas, ça ne fait aucun doute pour toi. Toi qui te sais plus amoureux que jamais de celle qui partage ta vie depuis pas loin de trois décennies. Avec une pause qui aurait pu avoir raison de vous. Mais qui ne vous aura finalement rien fait de tel. Pas de vrai blessure. Et pas d'hésitation non plus quant à savoir si ça va continuer de fonctionner entre vous ou pas. C'est une évidence. Vous êtes de cette génération qui se bat pour son mariage. Plutôt que de tout abandonner à la moindre accroche, à la moindre petite dispute, à la moindre hésitation. Vous allez rester ensemble pour le restant de vos jours, ça ne fait aucun doute. Ni pour vous, ni pour vos proches. C'est écrit. C'est même gravé. Et il te suffit de poser les yeux sur elle, pour en être plus certain que jamais. Ta si belle et si parfaite épouse qui t'offre tout sans jamais rechigner. Toujours plus. Toujours trop, presque. En tout cas, plus que tu ne mérites. Et t'espères être de nouveau à la hauteur alors que ton avenir te semble encore bien incertain. Faire ce qu'il faut pour lui donner toujours plus l'envie de t'appartenir. D'être ce que vous avez été pendant tant d'années. C'est avec une joie évidente que tu l’accueilles tout contre toi quand elle quitte la cabine de douche. Après un spectacle des plus sensuels, qu'elle t'a offert un peu à son insu pour le coup. Vos bouches se trouvent pour un ballet aussi tendre qu'endiablé.

Tu lui laisses tout juste le temps d'enfiler le peignoir que tu as pris le soin de lui préparer, que tu viens de nouveau te coller à elle. Pour laisser tes mains trouver ses fesses et les empoigner avec autant de tendresse que de fermeté. T'es bien trop gourmand quand il s'agit d'elle. Plus encore en songeant au nombre d'années que vous avez à rattraper. Ce n'est pas avec une étreinte par an, que vous avez pu être contentés tous les deux. L'appétit de l'autre est là et beaucoup plus fort que jamais. Tu peux sans mal sentir à sa façon de se coller plus encore à toi, qu'elle est tout à fait d'accord. Que vous êtes tous les deux sur la même longueur d'ondes. Comme toujours quand il s'agit de ça d'ailleurs. De cette attraction entre vous. Et de son côté, elle ne manque évidemment pas de te répondre de la façon la plus positive qui soit. En se collant davantage à toi, rire et gémissement entremêlés. Tu le sais ce que ça signifie. Tu connais le sens de chacun de ses mots et de chacune de ses réactions. Ce dont tu n'es évidemment pas mécontent. Au contraire. Après toutes ces années, c'est même la chose la plus logique qui soit. Et tu serais vexé si, en retour, elle ne te connaissait pas si bien. Vos corps s'enflamment tout de suite au contact l'un de l'autre. Elle ne peut être surprise de ton envie de la posséder de nouveau. Dans les plus brefs délais. Alors que tout ton être est en train de le lui prouver, une fois que vous êtes tous les deux dans le salon. Du côté du canapé qui n'a pas encore eut la chance de connaître l'une de vos fameuses étreintes si passionnées.

La réponse qu'elle vient te susurrer en retour, t'arraches un rire franc et sonore. Premièrement, je n'ai jamais triché au scrabbles. Deuxièmement, j'espère vraiment que ton corps est prêt pour tout ça. Parce que tu n'as pas la moindre intention de la laisser respirer. Tu as bien l'intention d'user ta peau sur la sienne. D’abîmer ses cordes vocales à grands coups d'incessantes plaintes de plaisir. Tu n'accepteras pas moins, c'est une évidence. De ces folles évidences qui se sont imposées tout au long de votre vie de couple. Que vous allez vous aimer comme jamais le temps d'une semaine complète, est une évidence parmi tant d'autres. Parce que vous ne saurez pas faire autrement et que ce sera là la meilleure façon de vous répéter et vous confirmer que, oui, vous êtes de nouveau pleinement libres de vous aimer tous les deux. Toujours plus fort, toujours plus intensément et de façon toujours plus répétée. Quand elle t'entraîne plus encore sur ne canapé, tu ne te fais pas prier pour prendre pleinement ta place au dessus d'elle. Ton bassin perdu entre ses hanches, ton torse surplombant sa poitrine parfaite. Alors que sa main s'active directement dans le pantalon de jogging que tu as pris le soin d'enfiler un peu plus tôt, pour éveiller tout à fait ton désir d'elle. Tu n'es déjà plus que brefs halètements de plaisir alors que le besoin de ne faire qu'un avec elle, se fait pleinement ressentir. Tu lui rends ses mots d'amour, d'une voix chaude. Ton souffle rencontrant ses lèvres délicatement ourlées que tu t'empresses ensuite d'embrasser. Avec toute la tendresse et tout l'amour qu'elle n'a jamais eut de cesse de t'inspirer. Tant bien que mal, tu essaies de lui communiquer tout l'amour qu'elle t'inspire. T'es déjà sans dessus dessous alors que vous ne faites encore que vous provoquer et vous chercher.

Tu trouves quand même le courage de te redresser en t'éloignant ainsi d'elle, pour ôter ton tee shirt. Et faire de même avec le jogging que tu retrouveras après. Après quoi, ton corps peut de nouveau échouer tout contre le sien. Peaux brûlantes qui frissonnent pourtant au contact l'une de l'autre. T'as le palpitant qui fait des siennes. Elle te fera toujours ce genre d'effet démesuré. Tu te places en appuie sur un avant bras pour ne pas t'éloigner de trop de son corps parfait, quand de ta main libre tu te guides en elle. Mouvement souple et précis. Ton regard retrouve très vite le sien. Pour y lire tout le trouble qu'elle ressent et que vous partagez. Quand vos corps peuvent de nouveau ne faire qu'un. Un bref grognement t'échappe déjà et tu ne fais absolument rien pour tenter de le retenir ou de l'étouffer. A quoi bon alors que ton plaisir se lit dans tes yeux aux pupilles dilatées ? A quoi bon alors que tu ne peux que prendre ton pied en sa compagnie ? Alors que ton bassin commence à danser de façon lente et sensuelle entre ses cuisses ouvertes, tes lèvres retrouvent les siennes pour des baisers tous plus enflammés les uns que les autres. Tu n'es déjà que trop secoué par le désir d'elle toute entière et tu ne manques pas de le lui faire comprendre. De tes plaintes de plaisir à tes mouvements qui se font déjà plus vifs et plus francs.
FRIMELDA



@Marybeth Snyder somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2625458459 somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2781936883
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty Mar 17 Déc - 5:56


somewhere only we know
Kenneth -  Marybeth

« Les amoureux sont comme les funambules. Ils ne voient seulement avec leurs yeux. Mais avec le corps tout entier. » barbey d'aurevilly.
T'ignores ce que la vie peut bien avoir en stock pour vous. Mais t'es persuadée que les choses ne peuvent qu'aller en s'arrangeant. T'en es certaine. Parce que vous avez bien trop souffert cette dernière décennie. Vous méritez mieux. Tellement mieux. Tellement plus. C'est pour ça que tu t'es battue au fur et à mesure du temps qui passait en son absence. Que tu t'es endurcie, que tu as su gravir les échelons de wall-street pour devenir celle dont on ne sait plus se passer. Ils ont évidement tentés de te faire chanter tes directeurs. T'as dû plier l'échine d'une certaine manière en renonçant à ton nom de famille le temps de l'enfermement de ton époux. T'as cédé en les prévenant froidement qu'à l'instant même où il sortirait de prison le deal tombait à l'eau. Pour dire vrai, t'as pas attendu dix ans pour récupérer ce droit là. Tu le dois d'ailleurs à la plus jeune des sœurs Moran dont tu étais proche malgré votre différence d'âge. Elle était toujours très agréable avec toi, à te demander comment Kenneth se portait. Si elle pouvait faire quoi que ce soit. Mais tu ne voulais pas imposer tes malheurs, t'as toujours eu une certaine pudeur à ne jamais vouloir trop en dévoiler. Non pas que tu as honte bien au contraire ton homme est la personne la plus merveilleuse qu'il soit et tu l'aimes à en mourir. Mais tu préfères vous préserver. Vous garder jalousement pour toi, ne pas permettre aux autres de s'immiscer dans vos problèmes. Puis qu'est-ce qu'une gérante de chaîne d'hôtels aurait bien pu faire pour toi?

T'as remarqué évidemment que tes changements d'humeurs n'étaient pas passés inaperçus. Pour le coup, tu plaides sincèrement l'évolution désagréable des choses en l'absence de Kenneth. Tu ne lui laisses pas une semaine avant de l'entendre grogner à cause de la circulation ou d'un abruti n'ayant pas respecté le code de la route. Il te tardes de le retrouver vivant au possible ton mari. De lui rendre tout ce qu'il a perdu par ta faute, tout ce qu'il a été prêt à sacrifier pour te protéger. Pour vous protéger. Il mérite tout ce qu'il y a de mieux, il mérite qu'on lui foute la paix pour le restant de ses jours ton homme et t'es prête à bouffer le premier qui serait prêt à tenter quoi que ce soit. T'es forte maintenant, t'es prête à donner les coups avant de les recevoir. Faut croire que toi aussi c'était écrit que t'allais évoluer et dire adieu à cette jeune femme naïve et pleine de rêves que tu pouvais être. T'as hâte de pouvoir voir ton homme sourire à pleines dents et tu donnerais n'importe quoi pour ça. C'est ta plus grande fierté, votre mariage est ce que tu as de plus précieux au monde. Tu n'as besoin de rien d'autre que ton époux à tes côtés et il t'es enfin rendu. C'était si long combien même vous vous aviez chaque soirs au téléphone le temps de quelques minutes. Que tu allais le voir une fois par semaine au parloir le temps d'un peu plus. Qu'une fois par an vous vous offriez le luxe de vous aimer le temps d'une heure grâce à un gardien pourri dont t'avais flairé les manigances.

Peu importe ce qui vous est réservé, c'est plus fort que jamais que vous vous êtes retrouvés aujourd'hui. T'es même allée jusqu'à proposer à ton homme de renouveler vos vœux. De vous promettre une nouvelle fois toutes ces belles choses que vous vous étiez promis il y a de ça bientôt vingt-huit ans. Dans ta vie, t'auras eu la chance de rencontrer ton âme sœur. D'apprendre, de grandir, de vieillir à ses côtés. Dans vos moments de joies comme de peines. Pour le meilleur et le pire. Vous avez assez donné pour les peines et le pire, le quota est plus que rempli. Il est temps de repasser aux jolis moments, à ceux qui redonnent espoir. Qui viennent redonner du baume à vos cœurs vieillissants mais toujours aussi épris l'un de l'autre. Une vie sans lui à tes côtés ne vaut pas la peine d'être vécue, tu n'as eu de cesses que de lui répéter pendant ces dix dernières années. Tu n'oses pas imaginer ce que cette peine de prison aurait pu être si ton homme n'avait pas eu ses droits de visites et d'appels. T'aurais pas pu survivre à l'absence de sa voix, de son regard sur toi. De son sourire malgré les conditions lorsqu'il arrivait jusqu'aux vitres épaisses pour attraper un combiné et te retrouver. T'aurais été incapable de tenir, de trouver la force pour continuer. C'était lui ton moteur, comme toujours d'ailleurs. Jamais il n'a cessé de te pousser vers l'avant, vers le meilleur de toi même.

Tu te régales du rire de Kenn qui chatouille tes oreilles alors que t'évoques ses tricheries. "Déshypothéquiez" Tu lances, en lui rappelant sa tricherie la plus énorme. "Mille sept cent quatre-vingt dix-sept points monsieur Snyder!" Que tu rajoutes en riant presque aux éclats. Ce coup là tu l'avais pas vu venir et c'était assez mémorable pour que des années après tu sois capable de t'en souvenir avec une clarté limpide. Tu ronronnes d'autant plus lorsque tu finis par faire basculer ton homme contre toi toujours plus profondément dans votre canapé comme deux adolescents fous amoureux que vous vous en allez fièrement vous aimer dans chaque coin et recoin de votre appartement. "Puis dis-donc ça va oui! J'ai eu dix ans pour m'reposer c'est toi qui devrait t'en faire." Ta voix glisse innocemment alors que ta main elle s'invite sous le tissu recouvrant le bassin de ton époux pour aller flatter sa virilité compressée contre toi. Tu lui murmures également des mots d'amours auxquels il répond tout aussi tendrement. Vos souffles sont erratiques, vos myocardes palpitent foutrement fort tant ils sont heureux de pouvoir se retrouver à outrances. Mais c'est avec tout le courage du monde que ton homme finit par se relever pour ôter ses vêtements. T'en as clairement l'eau à la bouche et tu ne t'en caches pas alors que tes opales lorgnent avec passion sur ce corps qui est tien depuis bien des années tout comme tes courbes lui appartiennent. C'est lorsque quelques secondes plus tard son corps nu retrouve le tien que tu t'autorises à balbutier quelques mots, temps que tu en es encore capable. "J'ai déjà dis que mon époux était l'homme le plus magnifique du monde? Non parce que j'crois bon de rappeler ce détail important..."

Tu perds pieds, gémis instantanément lorsque d'une façon adroite qu'il n'a en rien perdu ton homme se loge à nouveau en toi. Électrisée par ses opales luisant de plaisir, t'en as les lèvres qui tremblent d'émotion et d'excitation. Tes boucles blondes humidifiées ondulent légèrement, recouvrent ton visage de façon brouillon au même titre que les cheveux longs de ton homme. La cadence est douce, lente et vous amène petit à petit à vous rapprocher. Juste assez pour que vous puissiez à nouveau vous embrasser à pleine bouches. Vos langues s'emmêlent, se font autant l'amour que vous ne le faites à l'instant. Tu pourrais bien prendre tout un mois de congés si c'était humainement possible pour vous de tenir une telle cadence folle. Quoi que tu sois loin de douter de vos capacités vu la fréquence de vos ébats depuis ce matin. Tu es ravie au plus haut point, ta déesse intérieure enchaîne les gymnastiques de victoire alors qu'encore une fois tu te retrouves offerte et totalement gémissante à chaque coup de bassin plus vif que le précédent. Tes cuisses écartées finissent finalement par se resserrer autour de la taille de Kenneth et tu ne manques pas de te redresser sur l'un de tes avants bras pour te cambrer légèrement. Pouvoir toujours plus apprécier ces mouvements vous unissant de la plus belle des façons. De la plus dévorante et passionnée qu'il soit. Vous êtes beaux lorsque vous vous aimez de la sorte, lorsque la fréquence de vos cœurs s'aligne malgré les halètements et les plaintes brûlantes. Tes abdos se contractent et tu ne manques pas de venir à nouveau chercher le visage de ton cher et tendre pour étouffer tes suppliques contre ses lèvres. Cependant tu te perds légèrement en chemin, profitant de sa carotide, sa jugulaire, de son menton et de ses tempes. Tu ne fais pas de jaloux et c'est une pluie de baisers que tu déverses sans la moindre retenue. Ton étreinte elle ne manque pas de se raffermir autour de lui si bien qu'à chaque aller et venu. Vous ondulez ensemble, dansez au même pas et c'est une symphonie d'amour qui retentit entre les murs de votre appartement qui lui était devenu bien froid après tout ce temps sans l'âme même de ce lieu.

Jusqu'à ce que vous en perdiez la tête, que vous soyez épuisés. Que vos cœurs vous implorent de ralentir, jusqu'à en voir des étoiles et menacer de s'effondrer. Pour rien au monde tu ne voudrais qu'il s'arrête, qu'il vienne à s'éloigner. T'en veux encore, toujours plus, jusqu'à en caner. C'est tout ton être qui lui dit qu'il l'aime, ton âme et ton corps mêlés. Comme s'ils étaient désespérés de faire entendre à quel point ils sont heureux de vous
retrouver.


(c) DΛNDELION


@Kenneth Snyder somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 3794924939 somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty Jeu 19 Déc - 22:56


somewhere only we know
les Snyder
T'as beau être encore relativement perdu face aux changements évidents du côté de ta parfaite épouse, tu ne sais que trop bien que ça finira par s'arranger. Que tôt ou tard les choses finiront par rentrer tout à fait dans l'ordre. Que ce n'est qu'une question de temps avant que tu ne retrouves tout à fait ta place dans cette vie qui se doit d'être la votre. Vie commune. Vie en amoureux. Depuis le premier jour et jusqu'à la fin des temps. C'est écrit quelque part que vous êtes faits pour être ensemble et que vous le resterez à coup sûr. Tu n'as jamais douté. C'est d'ailleurs bien pour ça que tu as fait en sorte de l'épouser aussi tôt que possible. Plus tôt, ç'aurait été incorrect. Elle était beaucoup trop jeune ta chère et tendre. A seize ans, il te semble qu'elle était déjà suffisamment mature pour pouvoir affirmer sans l'ombre d'un doute véritable, qu'elle souhaitait t'épouser pour le meilleur et pour le pire. Et surtout, jusqu'à votre dernier souffle à tous les deux. Et depuis le jour même de votre mariage, vous faites en sorte que ça fonctionne ainsi entre vous. Quand un truc va moins bien, vous faites en sorte d'en parler ensemble tous les deux. Pour arranger les choses avant que ça n'aille trop loin et ne prenne une tournure trop négative. Au point d'en être finalement invivable pour de bon. Ce que tu ne supporterais et n'accepterais pas outre mesure. Et tu sais qu'il en va de même pour elle. Parce que vous vous aimez d'une façon démesurée. Qui a de quoi faire peur à plus faible que vous, pour sûr.

Mais a importe peu pour vous. Du moment que vous êtes toujours plus libres de vous aimer comme bon vous semble. Et vous le dire et vous le répéter toujours plus. Ce que vous allez prochainement faire. Le jour de son anniversaire, qui est également celui de votre mariage. Vingt-huitième anniversaire. T'aimes l'idée de renouveler vos voeux, maintenant que t'es de nouveau libre et que votre couple va pouvoir fonctionner de nouveau comme jamais. Parce que vous en sortez plus forts que jamais, pour toi ça ne fait aucun doute. Et pour elle non plus, tu n'en doutes pas tellement. Vous êtes plus ou moins toujours sur la même longueur d'ondes, à tous les niveaux, tous les deux. C'est ainsi que fonctionne votre amour incroyable. Votre amour démesuré. Votre amour évident. Votre amour éternel aussi et surtout. Vous qui vous apprêtez à passer une semaine intense en amour et en étreintes d'ailleurs. Forcément, le fait que tu crois utile d'en parler à l'avance, a le don d'amuser ta belle qui te taquine en parlant Scrabbles. Et en rappelant ta fâcheuse manie de tricher à ce jeu. Et à tous les autres jeux en vérité. Parce que c'est plus fort que toi il faut croire. Hm ... Tu ne m'as toujours pas prouvé que ce mot n'existait pas. Que tu réponds, avec fierté et la tête haute pour lui faire saisir ta façon de penser pour le coup. Tu refuses toujours d'admettre que c'était de la tricherie des plus stupides, puisque tu le sais que ce mot n'existait pas. Même si tu as évidemment eus comme un doute pendant un petit moment. Sans quoi, tu ne l'aurais pas tenté.

Mais t'as tendance à tricher à tous les jeux pour le coup. Surtout au Monopoly d'ailleurs. Raison pour laquelle tout le monde refuse que tu fasses la banque quand vous jouez en famille. Vous sombrez peu à peu dans le nouveau canapé. Que tu découvres à l'image du reste de l'appartement dans le fond. Tu reconnais les murs. Et encore. Pas tout à fait. Les couleurs et décorations ont pas mal changé depuis le temps, à l'image de tout le reste. Quoi qu'il en soit, t'es bien décidé à profiter de tout ce que tu peux et tout ton soûl. De profiter d'elle toute entière surtout. J'ai pas l'impression que tu te sois vraiment reposée en dix ans ... Que tu ne peux t'empêcher de faire remarquer, d'une voix douce et chaude. Elle n'a sans doute fait que courir de tous les côtés ces dix dernières années. Entre les allés et retour à la prison pour te voir, ses heures au boulot pour grimper les échelons, l'appartement qu'elle a retapé et vos familles aussi au passage. Bref, de vous deux c'est sans doute toi qui t'es le plus reposé au cours des dernières années. Même si ce n'était pas non plus de tout repos pour autant. La prison n'a pour ainsi dire pas grand chose de reposante ... Tu souris de toutes tes dents quand elle glisse sa main dans ton pantalon de jogging pour caresser directement ta virilité. Juste quelques secondes avant que tu ne t'impatientes déjà. Et que tu ne te redresses pour ôter tout à fait tes vêtements déjà devenus obsolètes. T'es quand même mieux sans tout ça. Mieux entièrement nu pour pouvoir te coller au corps, tout aussi nu, de ta tendre épouse.

Tu me l'as déjà dis. Mais je pense toujours autant que t'exagères. Que tu ne peux t'empêcher de lui répondre, sourire sur les lèvres. Toujours. Tu le sais qu'elle n'aime pas ça quand tu refuses en bloc ses compliments. A tel point, que souvent tu ne le fais que pour la taquiner. Même après dix ans, j'suis toujours à ton goût ? Que t'as quand même envie de lui demander, mine de rien. Parce que ça te rend curieux de savoir si tu l'es vraiment toujours. Si elle ne juge pas que tu es en train de mal vieillir ... Tu ne le supporterais franchement pas ... Et en même temps, il te faut le savoir, coûte que coûte. T'es terrifié à l'idée de ne plus être suffisamment à la hauteur pour la mériter elle toute entière. Elle qui te paraît si divine. Elle qui ne vieillit que trop bien pour le coup. Il te semble que le temps joue en sa faveur. Que plus il passe, plus elle est magnifique. La rumeur veut que les femmes vieillissent plus mal que les hommes. Mary est là pour prouver le contraire. La quarantaine lui va à ravir. Et ça ne fait aucun doute qu'il en ira de même avec les prochaines années et décennies. Tu doutes qu'il s'agisse là uniquement de ton avis d'homme amoureux.

Enfin ton corps retrouve le sien. Et c'est sans la moindre difficulté ni aucune hésitation, que ton plonges en elle. Mouvement fluide et délicat. Tu prends le temps parce que vous en avez à perte de vue désormais. Tu peux ainsi profiter des vas et vient tranquilles, légers, tendres et amoureux et possible. Pas comme ces étreintes rapides à la sauvette avant que l'heure annuelle ne soit terminée pour de bon et que vos corps ne soient forcés de s'éloigner l'un de l'autre. Vous n'avez de cesse de vous embrasser également au passage. Autant que le permet votre étreinte. Langues qui se font tendrement l'amour, à l'image de vos bassins qui dansent enfin pleinement ensemble une fois qu'elle a enroulé ses longues jambes fermes autour de toi. Les corps s'aiment avec fougue et douceur. Vous plaintes de plaisir se rencontrent et se percutent. A l'image de vos souffles chauds qui se font de plus en plus désordonnés à mesure que l'étreinte en elle même ne gagne en intensité. Danse lascive des hanches. Réponse frénétique des palpitants qui s'emballent. Ses suppliques échouent sur tes lèvres avant que son visage ne disparaisse hors de ton champ de vision. Quand elle se fait aventurière gourmande en parcourant ta peau de sa bouche. Tu laisses échapper une pluie de gémissements, halètements et grognements entremêlés les uns avec les autres, alors qu'elle même dépose une myriade de délicats baisers sur ta peau. De quoi faire gonfler toujours plus fort le plaisir qui n'a de cesse de te réchauffer et de gonfler au creux de tes reins. En appuie sur une main, tu la refermes férocement autour d'un coussin du canapé. L'extase menace et pourtant, tu tâches de la repousser. Tant bien que mal. Tu te concentres assez fort pour ne pas t'emballer trop rapidement et voir l'orgasme t'échapper trop tôt. Vous avez le temps mais tu souhaites quand même profiter de chaque petite minute. L'une tes mains caresse désormais sa cuisse, remonte sur sa hanche, son ventre plat et échoue finalement sur sa poitrine. Main caressante qui redécouvre tout à loisir alors que tu alternes les cadences entre ses cuisses. Tu te fais tantôt amant des plus tendres et délicats, tantôt amant fougueux et plein d'ardeur.
FRIMELDA



@Marybeth Snyder somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2625458459 somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 2781936883 somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 3227196488
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty
Message Sujet: Re: somewhere only we know ± marynneth (hot)   somewhere only we know ± marynneth (hot) - Page 4 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
somewhere only we know ± marynneth (hot)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 4 sur 6Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
 Sujets similaires
-
» How much to light up my star again {Marynneth}

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #15 et #16 :: RPS
-
Sauter vers: