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 can we pretend. (Max)

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Message Sujet: can we pretend. (Max)   can we pretend. (Max) Empty Jeu 7 Nov - 18:06


☆ ☆ ☆
{ can we pretend }
crédit/ tumblr ☆ w/@Max Craven

So can we pretend that I’m twenty-two today?
Dancin’ on the tables with you
Can we pretend that we all end up okay?
I just want to forget with you
Can we pretend that we both like the president?
Can we pretend that I really like your shoes?
Can we pretend?
'Cause honestly reality, it bores me

Il y a longtemps qu’elle n’était pas sortie seule. C’est arrivé, un petit nombre de fois, lorsqu’elle a débarqué à New York. À ce moment-là, hormis son frère et sa fille, elle ne connaissait absolument personne. Elle en avait alors profité pour s’amuser. Profiter de sa liberté. Faire des rencontres aussi. Elle a connu quelques aventures d’un soir, qui n’ont pas compté, qui ont juste suffi à combler le vide en elle, le vide laissé par Arya qui ne lui adressait plus la parole. Puis, elle a peu à peu réussi à se faire des amis, des amis qui comptent énormément aujourd’hui. Elle est sociable, Cassey. Aussi agaçante qu’attachante, elle a la faculté de nouer facilement des amitiés, des relations. Elle aurait pu appeler l’une de ses copines. Elles auraient certainement été ravies de l’accompagner dans une virée entre filles. Cela ne lui aurait pas fait de mal. Car, en réalité, elle n’a pas vraiment le moral. Comme chaque fois qu'elle sort seule.

Et aujourd’hui, Cassey, qu’essaies-tu de fuir ?

C’est depuis ce règlement de comptes avec l’homme à qui elle devait de l’argent. Son cauchemar terminé, elle devrait être heureuse de fêter pleinement sa liberté retrouvée. C’est ce qu’elle prétend, d’ailleurs, partout autour d’elle. Particulièrement à ses proches qui s’inquiètent beaucoup trop pour elle. Si la journée, elle tente d’oublier en s’occupant l’esprit, c’est bien plus difficile quand vient la nuit. Le sommeil agité, les images qui reviennent la hanter. Celle de cet homme tentant de profiter d’elle, celle de cet homme devenu un cadavre. Et ce sang. Toujours tout ce sang. Elle ne va pas bien, non. Pas autant qu’elle le prétend. Il y a celles, quand elles vont mal, qui se renferment sur elles-mêmes. Qui refusent de sortir. Qui refusent de voir du monde.  Puis, il y a Cassey.

Cassey, elle a besoin de faire la fête,
Cassey, elle a besoin de voir la vie,
Alors, Cassey, elle s’entête,
Alors, Cassey, elle vit.


À son arrivée dans le bar, elle a besoin d’un verre pour se mettre dans le bain. Un verre pour décompresser. Et un troisième verre pour s’amuser. Elle est dans un état détendu, plutôt léger, qui masque à merveille tous ses travers. Le beau sourire qui cache, mieux que tout le maquillage du monde, tous ses ténèbres. Elle s’amuse, elle profite, un petit temps durant. Puis elle finit par approcher à nouveau le comptoir. Elle attend patiemment pour prendre sa commande quand son regard vient se poser sur l’homme accoudé au bar.

Comme un air de déjà-vu,
Cet homme, il ne t’est pas inconnu.


Ses pupilles océan, brillant légèrement sous l’euphorie de la soirée, se posent sur lui. Deux ou trois secondes de trop. Suffisamment pour attirer son intérêt. Suffisamment, aussi, pour se rappeler. – Hé, on se connaît tous les deux non ? Sa voix est d’abord légère, le temps que les souvenirs remontent. Nuit torride, nuit unique. Aucun engagement, ni pour l’un, ni pour l’autre, c’était tacite. Ce qui l’était moins, c’était de se réveiller, et de voir qu’il avait filé. – Tu es l’homme invisible, celui qui est bien là toute la nuit, mais qui disparaît subitement dès que le soleil vient à se lever. elle lâche, sans retenue. Lui n’en a pas eu quand il a subitement disparu. – Remarque, t’es peut-être un vampire. T’es un vampire Max ?

Il y a ton tempérament trop insolent,
Il y a l’alcool un peu trop conséquent,
Puis, il y a toi qui te mens.


Elle ne va pas bien, Cassey. Elle ne veut pas s’en prendre pour autant à ceux qu’elle aime. Elle leur ment, presque autant qu’elle se ment à elle-même sur son état. Mais elle peut bien, par contre, en faire profiter tous les autres. Elle peut bien en faire profiter le goujat qui l’a laissée, il y a déjà quelques mois, seule dans ce lit froid.

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Message Sujet: Re: can we pretend. (Max)   can we pretend. (Max) Empty Ven 8 Nov - 18:29

c’est une soirée pourrie. une soirée qu’il aime pas, l’max. l’genre de soirée où tout est calme. où tout l’monde semble s’donner l’mot pour s’tenir à carreaux. personne pour foutre l’bordel dans les rues. personne pour occuper l’esprit du flic. personne pour l’défouler. lui qui passe son temps à vouloir qu’les voyous s’tiennent tranquille, ce soir il s’emmerde sans eux. c’est l’comble tout ça. dépendre des types qu’il rêve d’voir pourrir en taule. après tout l’un n’va pas sans l’autre. les condés sont rien sans ceux qui défient les lois. si y’avait plus de p’tites frappes, y’aura plus personne pour les arrêtés. y serait au chômage l’max. obligé d’faire un autre boulot. quelque chose qui lui plairait pas, où il serait même pas bon. l’simple fait d’s’imaginer ailleurs, à faire autre chose, l’déprime. son taf c’est tout c’qui l’anime. pour l’meilleur et pour l’pire. surtout l’pire. mais y s’voit pas faire un autre truc. s’voit pas bon pour autre chose que casser les pourris et les foutre au coffre. pis d’toute façon, il sait pas pourquoi il pense à ça. il est pas venu dans c’bar pour réfléchir. s’il est là, c’est pour boire. caboche alourdie par les conneries qu’il veut voir disparaître. laisse la boisson l’soulager. l’faire se sentir bien à nouveau. bien être éphémère qui disparaîtra l’matin venu. réveil qui sera brutal, comme toujours. la violence d’la réalité qui l’frappe toujours plus fort. et la journée commencera comme toutes les autres. se déroulera comme le reste. et s’terminera d’la même manière. avec un verre à la main et l’alcool pour seule compagnie.

en attendant, il va continuer d’boire,
d’noyer ses démons,
et d’oublier le lendemain.

y compte pas ses verres l’flicard. ça fait longtemps qu’il compte plus. et s’fout pas mal de combien d’verres il va s’enfiler. lui tout c’qu’il cherche, c’est l’ivresse. et c’qu’elle effacera. alors peut-être qu’ce soir il lui faudra plus d’verre qu’à son habitude pour voir l’noir s’dissiper. qu’importe tant qu’il se dissipe. l’résultat est l’même. c’est bien tout c’qui compte. la main qui s’lève, appelle le barman. l’gars pige bien c’qu’il veut, s’exécute, ose pas trop lui dire non. un nouveau verre d’rempli. d’quoi l’occupé quelques minutes avant l’prochain. dans l’bar, ça bouge, ça parle fort, ça rigole aussi. tout l’monde a l’air d’passé un bon moment. enfin, il suppose. lui, les autres il leur tourne le dos. veut pas les voir. les entends juste. c’est bien assez. l’animal est là qu’pour la boisson, pas pour la compagnie.
nouvelle gorgée. ça lui brûle la trachée. il grimace un peu. laisse le liquide trouver l’chemin. tourne la tête vers la salle. bref regard vers ces gens qui l’ignore avant d’revenir sur son verre qu’a pas bouger. puis vient cette voix féminine qui lui cause. max la regarde même pas qu’il lui répond direct. « j’crois pas, non. » pas d’humeur à faire la discussion, encore moins à une bonne femme. pourtant, ça l’arrête pas. elle continue, débatte des trucs qu'il comprend pas. d'homme invisible et d'vampires qu'elle lui cause. sur une folle qu'il est tombé, ou quoi. y pose son verre après avoir bu, tourne la tête quand elle l’appelle par son nom. ses prunelles qui se pose sur l’visage d’un vieux souvenir. d’une aventure d’un soir. d’une nuit où il avait besoin d’plus que d’l’alcool. il a envie d’se marrer mais l’humeur s’y prête pas. préfère tourner la tête et pas montrer qu’il l’a bien reconnu. difficile d’oublier les femmes avec qui il couche. toutes le marquent d’une manière ou d’une autre. « si c’est dracula qu’tu cherches, chérie, il est dans l’bar d’à côté. » il l’ignore, fais semblant d’pas la voir. s’la joue connard pour être tranquille. y s’dit qu’en étant l’plus con possible, elle se tirera. « pourquoi t’irai pas l’voir? mhh? » qu’il lui sort en la regardant histoire d’être plus clair. histoire d’être sûr qu’elle pige qu’il a pas envie d’revoir des visages familiers. qu’il envie d’voir personne. surtout pas des gonzesses avec qui il s’est envoyé en l’air.

@Cassey Warren
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Message Sujet: Re: can we pretend. (Max)   can we pretend. (Max) Empty Dim 10 Nov - 18:56


☆ ☆ ☆
{ can we pretend }
crédit/ tumblr ☆ w/@Max Craven

Elle cherche une occupation. Un moyen de décompression. Combler les pensées trop funestes, en tentant de faire la fête. Oublier les souvenirs trop chargés au rythme des danses endiablées. Elle a besoin d’évacuer, Cassey. Besoin de se désennuyer. Besoin, peut-être, de se libérer. La piste de danse ne suffit pas, pas plus que les regards de ceux qui la voient comme une proie. Peut-être que l’alcool aura son effet. L’alcool, encore son meilleur allié.

Et puis,
Tu le vois, lui.


Lui, celui qu’elle a rencontré dans une autre soirée. Dans un autre bar, ou peut-être bien que c’était celui-là. Elle ne se souvient pas de tous les détails. Elle s’est un peu trop perdue dans les bras des hommes dans cette période. Comme si elle cherchait un vide à remplir, comme si elle avait besoin de fuir. Fuir la réalité, il y a quelques mois, exactement comme maintenant. Il y a des choses qui ne changent pas. Elle, elle ne change pas. À se perdre dans les effusions avec des hommes qu’elle ne connaîtra jamais. À s’oublier dans les étreintes passionnées. Ce n’est pourtant pas ce qu’elle est venue chercher ce soir, du moins, elle ne croit pas. Mais c’est le souci avec toi, Cassey. Tu n’sais pas ce que tu veux, tu n’sais pas ce que tu cherches.  Tu ne sais plus.

T’es perdue.

T’es foutue.


Il semblerait qu’elle n’a pas appris de ses erreurs. Parce qu’elle est là, face à l’une d’entre elles, à se torturer elle-même le cœur. Elle aurait pu tourner la tête. Continuer de faire la fête. Elle aurait pu faire comme si elle ne l’avait pas vu. Mais elle sait pas faire semblant. Ou seulement quand ça l’arrange. C’est le contraire, ce soir, avec lui. Comme un besoin d’évacuer toute cette noirceur qui envahit tout son être. Comme le besoin de le faire payer, toutes les blessures qu’il n’a pourtant pas infligées.

Max, il paraît aussi paumé que toi,
Un peu comme s’il ne comprenait pas,
Comme s’il ne te reconnaissait pas.


Elle le fixe, sans ciller, les prunelles qui accrochent les siennes. Comme  si elle attendait de voir quelles idioties il va lui balancer. Et elle ne se reconnaît pas, Cassey. Elle est impulsive, elle est caractérielle. Mais elle a l’âme légère de celles que rien n’atteint. Le sourire enchanteur de celles qui facilitent tout. Elle leur fait du bien, aux hommes, ceux qui redoutent les lendemains. Ceux qui ne promettent rien. L’insouciance dans l’âme, elle leur a partagé son lit, sans jamais les imposer dans sa vie. Alors, Max, elle n’attendait rien de lui. Vraiment rien de lui. Mais il y a une différence entre une aventure sans lendemain, et la fuite délibérée dont il a fait preuve.

Comme si t’allais l’attacher,
Comme si t’allais l’emprisonner,

Juste toi, toi, qui as tellement besoin de ta liberté.


Ce matin-là, quand elle s’est réveillée et qu’il n’était pas là, elle a eu cette sensation désagréable. Celle d’être utilisée, puis jetée. Comme s’ils ne pouvaient pas être deux êtres civilisés, profitant d’un moment charnel, avant de reprendre chacun leurs vies. Comme s’il devait forcément jouer les enfoirés, pour se rassurer sur sa liberté. L’amertume au réveil, ce soir, bien pire elle se révèle. Autant que lui, presque autant que lui. Mais, là où elle pensait son opinion sur lui déjà au plus bas, il lui prouve qu’il peut encore faire pire. Au début, il ne paraît même pas lui donner son attention. Il était plus bavard, ce soir-là.

Quand il est entré dans son jeu de séduction,
Quand il a cédé à la tentation.


C’est quand elle prononce son nom, qu’enfin, il daigne se retourner. L’espace d’une seconde, il paraît l’avoir reconnue. La chaleur évaporée, ne reste que cet air glacial dans son regard. Ce regard qui se détourne, les paroles qui se veulent arrogantes. Presque insultantes. – Pourquoi t’arrêterais pas de jouer au connard ? Mhh ? elle balance, sur le même ton. Celui de la provocation. Elle relève un peu la tête, récupère le verre enfin commandé. L’attention à nouveau sur lui portée. – Tu sais, je n’allais pas te demander de m’épouser. Tu aurais pu avoir la décence d’attendre que je me réveille avant de te tirer. Peut-être qu’il ne se souvient pas. Peut-être que, pour lui, c’était une situation habituelle. Une fuite habituelle. Mais, Cassey, on ne la laisse pas.


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Message Sujet: Re: can we pretend. (Max)   can we pretend. (Max) Empty Ven 15 Nov - 0:14

y’a des soirs où max s’emmerde à mourir. où y’a qu’le réconfort d’l’alcool pour lui remplir l’cerveau déjà trop plein. alors y s’réfugie dans un bar. commande des verres et bois. cherche à s’oublier dans l'whisky. veut noyer les démons qui lui murmurent des choses qu’il voudrait effacer. voir ses regrets disparaître le temps d’quelques heures. c’est l’soulagement qu’il cherche. s’voir autrement qu’un putain d’mort vivant. parce que c’est dur d’tous les jours s’balader avec l’poids d’la douleur qu’il l’écrase. y’a des soirs où sa noirceur l’bouffe de l’intérieur. l’grignote comme un virus qui voudrait l’anéantir. sauf qu’le virus est sadique. s’arrête avant d’le voir sombrer dans les abîmes. lui offre toujours un temps de répit. l’regarde s’débattre dans son mal être. tenter d’combattre l’mal par le mal. il s’obstine l’max, même si ça dur pas longtemps. même si l’instant d’grâce est temporaire, il s’en fout. tant qu’il est bien. tant qu’sa caboche et tout c’qui s’y passe se calme, il est prêt à boire toutes les bouteilles.

dans son monde l’max. pas conscient de c’qui s’passe autour de lui. plus conscient d’grand chose. autour d’lui on vit, on rigole, on boit, on oublie les problèmes à plusieurs. il y prête pas attention. à part quelques regards qu’il lance, il s’fout bien d’ces gens-là. il pourrait bien avoir une bagarre ou pire, pas certain qu’il s’bougerait. ou peut-être bien qu’si. il est plus sûr de rien, là. ivresse qui s’installe doucement. qui prend ses aises dans ses veines, dans son esprit. bientôt les choses deviendront trop flou pour qu’il pense à quoique ce soit d’autre qu’son verre. en attendant, il s’concentre sur sa boisson et son verre à peine rempli. tente d’pas laisser les idées noires prendre l’dessus sur lui. plus facile à dire qu’à faire. c’est dans c’genre d’moment qu’elles apparaissent. sont rarement là pour très longtemps, juste assez pour qu’il s’imagine la faucheuse au coin d’la pièce guettant son heure.
nouvelle gorgée.
et au loin, il l’entend cette voix qui lui cause. voix féminine dont il arrive même pas à reconnaître l’identité. même pas certain qu’c’est à lui qu’elle s’adresse. lui répond mal dans l’doute. puis, elle prononce son nom. y tourne la tête, voit une d’ses anciennes aventures. vieux souvenir d’une nuit que même l’alcool pourra pas effacer. et là, il pige. sa fuite lui a pas plu. sûrement qu’elle aurait voulu qu’il reste jusqu’au p’tit matin. dommage pour elle, c’pas l’genre d’l’ours. trop peur d’tomber sur une d’ses femmes qui voudraient d’jà s’marier. visiblement ça lui a pas plu à la blonde. elle a la voix chargé d’reproches. pas d’humeur l’max. y veut qu’on lui foute la paix. alors il s’montre méchant. montre les crocs, lui fait comprendre qu’elle ferait mieux d’aller voir ailleurs s’il y est. si elle s’attend à des excuses, l’flic lui donnera rien. mais son comportement d’gros connard lui plait pas. se permet d’lui faire la remarque. joue d’l’arrogance, elle aussi avant d’lui dire qu’il aurait pu éviter d’se tirer. « j’offre c’privilège qu’aux bons coups. » qu’il lui lâche cash. y réfléchit pas. s’montre insultant. s’ment à lui-même. fait comme si la blonde l’avait pas marqué. oublie vite que toutes les femmes laisse une marque dans sa vie. qu’il le veuille ou non. il les retient toutes. la situation l’fait subitement sourire. une nouvelle femme qu’il a mit en rogne. à croire qu’il est bon qu’à ça. « j’suppose que j’te propose pas un verre… » laisse la phrase en suspend. s’attend à voir la blonde lui en coller une ou à lui foutre son verre dans la gueule. ça serait pas la première et sûrement pas la dernière.

@Cassey Warren désolé cassey, max est un gros con. tu peux l'castrer, oui oui.
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Message Sujet: Re: can we pretend. (Max)   can we pretend. (Max) Empty Ven 15 Nov - 20:00


☆ ☆ ☆
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Elle doit avoir un aimant. Un aimant à connards. Les hommes qui, tôt ou tard, arrivent à lui faire du mal. Ou c’est peut-être elle qui se tourne uniquement vers ceux-là. Ceux qui portent un poids trop immense en eux pour qu’elle ne le devine pas, ceux qui finiront par l’écraser, elle, de tout ce poids. Elle est de celles incapables de se contenter du prince charmant. De celles qui ont besoin d’être éveillées, étonnées, en danger. À rêver d’un conte de fées mais à ne se laisser attirer que par les hommes les plus mauvais. Lui, il n’est qu’un inconnu. Il ne lui doit rien du tout. Il aurait pu tout aussi bien se contenter de lui confier son malaise, du lendemain matin, au réveil. Elle aurait laissé couler, Cassey. Ou, en tout cas, en temps normal, elle aurait laissé couler. Pas vraiment rancunière, elle ne saurait dire elle-même ce qui lui prend d’avoir de telles réactions. Elles ne lui sont pas habituelles, non. Mais c’est différent ces derniers temps. C’est différent alors que, si elle souffre au fond d’elle en ce moment, c’est à cause de l’un d’entre eux. L’un de ces hommes qui se croient tout permis. Trop permis.C’est peut-être qu’elle ne va pas si bien, même avec tout l’alcool consommé, c’est peut-être qu’elle est incapable d’oublier tout ce qui se passe dans sa vie. Et c’est lui, Max, qui prend pour tout le reste.  

Il prend toute la souffrance que tu contiens,
Tout ce mal en toi que tu retiens,
Il vaut mieux que ce soit lui qu’un des tiens.


C’est sans ménagement qu’elle s’adresse à lui. Sans tact, ni courtoisie. Il n’en a pas fait preuve, lui, quand il a profité de son sommeil pour fuir son lit. Comme si, une fois qu’il avait obtenu ce qu’il souhaitait, toute considération n’existait plus à son égard. Et c’est peut-être cela. Car tu n’étais rien qu’un plan d’un soir. Une aventure pour satisfaire ses besoins primaires. Un corps dont il a usé comme d’un pantin. Elle aurait autant préféré qu’il parte dès leur affaire terminée. Elle n’est pas naïve au point d’avoir pensé qu’elle pourrait compter. Mais, pire que le manque d’estime, elle a plus de mal avec celui de respect. Elle ne peut pas encaisser, elle n’y arrive pas. Trop à fleur de peau pour y voir clair, c’est sans réfléchir que la belle se lance dans ce petit duel. Sans se dire aussi qu’elle ne fait que remuer le couteau dans une plaie dont elle ne se souciait plus depuis longtemps. La réponse de son interlocuteur, directe, violente, vient tout de suite le lui rappeler. Seul son égo devrait être touché. Juste une histoire de fierté. Mais il ne fait que conforter cette impression désagréable d’avoir été utilisée. – Bordel, j’y crois pas... lâche-t-elle, plus pour elle-même que pour lui. Parce qu’elle essayait de reprendre calmement. Lui expliquer, peut-être, qu’il s’était trompé sur ses intentions. Mais non.

C’est. Juste. Un. Enfoiré.

Elle ne sait même pas ce qu’elle attendait. Ou peut-être que si. L’habitude de côtoyer des crétins finis qui peuvent tour à tour odieux, puis soudain beaucoup plus mielleux. L’habitude de laisser courir, juste, pour ne pas se retrouver seule. Mais il est tellement désagréable qu’il en devient antipathique. Et, comme si le sourire qui apparaît soudain sur son visage ne suffisait pas à la narguer, il laisse une nouvelle remarque franchir le seuil de ses lèvres. – À quoi ça te servirait ? Puisque, visiblement, il n’y en a que pour ses propres besoins. Ses propres envies. Comme tout bon enfoiré d’égoïste. – J’ai l’impression que tu noies très bien ta solitude tout seul. Elle porte son verre, celui qu’elle a commandé toute seule, jusqu’à son visage pour en boire une gorgée. Comme le besoin d’évacuer.


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Message Sujet: Re: can we pretend. (Max)   can we pretend. (Max) Empty Lun 25 Nov - 17:27

il joue l’connard. et s’marre quand il voit la blonde réagir. sourire qu’il peut pas contenir. s’dit qu’les femmes il sait qu’les énerver. les faire vriller. un don qui devrait pas l’rendre si jouasse. la honte qu’il devrait ressentir. mais l’flic ressent plus rien. l’alcool l’anesthésie --ou lui donne l’impression d’l’être--. les bonnes manières qu’il oublie, la galanterie qu’il rejette. son envie d’solitude aide pas non plus. compagnie qu’il a pas voulu. l’voilà qui s’montre comme le pire des enfoirés. montre une facette d’lui qu’la belle a pas connu. animosité, agressivité, la totale. il est loin l’max dragueur. l’don juan qui laisse place à l’enragé. situation tendue, à la limite de l’explosivité. la faute d’max si les choses partent aussi vite. pas foutu d’se dire qu’il a merdé, qu’il aurait pu s’montrer moins con. si elle l’avait croisé ailleurs, un autre jour, loin d’la bouteille, peut-être bien qu’il lui aurait fait comprendre ses regrets. sûrement qu’il aurait été plus aimable, moins connard. malheureusement, c’est c’soir-là qu’la belle revient vers lui. bad timing. tout c’qu’elle reçoit d’lui, c’est la férocité d’une rancoeur dont elle est même pas la fautive.
l’ficard boit son verre, fier des saloperies qu’il balance. comme si ça lui plaisait d’jouer les gros cons. comme s’il prenait plaisir à lui vomir sa haine à la gueule. sûrement qu’il a su joué assez sur ses nerfs en voyant comment elle réagit. et il en rajoute, lui propose un verre histoire d’titiller. d’enfoncer l’clou, toujours avec son sourire d’enfoiré. son attitude qui donne la gerbe. mais la belle a du répondant. le remet à sa place avec des mots qui lui sont familier. soudaine impression d’y entendre son ex femme. les mêmes mots. la mêmes intonation. tout pareil. l’sourire qui s’perd. le poing qui s’sert sur l’verre. y grognerait presque. il en vient à s’dire qu’les femmes sont toutes les mêmes. toutes à dire toujours les mêmes choses. à aucun moment qu’il s’dit qu’c’est lui l’problème. et qu’elles tapent juste là où ça pique. non, lui tout c’qui voit c’est une autre sorcière qui lui rappelle l’déchet qu’il est. toutes qu’il voudrait les maudir. les faire pourrir au fond des enfers. là où elles ont leur place, d’après lui. ouais, c’soir, il les hait et l’fait savoir. l’alcool accentue l’sentiment. l’rend plus fort. donne une chance à l’amertume de prendre plus de place., d’le ronger un peu plus. et cassey, elle est là, à s’prendre toute l’agressivité qu’il aurait voulu garder pour lui. « c’toi qu’est v’nu m’causer, chérie, si quelqu’un a quelque chose à noyer, c’toi. » sur elle qu’il renvoie la faute. bien plus facile pour lui. continue d’se comporter comme la pire des enflures. sûrement qu’elle s’attendait à autre chose en venant l’voir. certainement qu’elle pensait retrouver l’max avec qui elle a passé une nuit. « quoi? j’ai pas raison? explique moi pourquoi t’as pas tracé ta route, alors? » qu’il lui dit, droit dans les yeux. c’est vrai ça, pourquoi elle a pas fait comme tout l’monde. pourquoi elle a pas simplement ignoré. l’max l’aurait même pas vu. et même si ça avait été l’cas, il aurait prétendu n’rien voir. fait comme si elle avait été qu’une parmi tant d’autres. une inconnue dans sa vie désastreuse.

@Cassey Warren c'est beaucoup plus court, im sorry can we pretend. (Max) 4199206909 j'espère que ça ira quand même can we pretend. (Max) 3794924939
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Message Sujet: Re: can we pretend. (Max)   can we pretend. (Max) Empty Dim 1 Déc - 5:17


☆ ☆ ☆
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Elle ne devrait pas lui accorder autant d’importance. Elle devrait se contenter de faire abstraction de sa présence. Mais elle ne sait pas, Cassey, agir comme elle le devrait. Le sang volcanique, elle peut vite monter dans les extrêmes, pour des choses qui n’en valent pas la peine. Pour un homme qui n’en vaut plus la peine. Car il n’est pas l’amant qu’elle a connu, assurément. Elle en avait gardé un souvenir amer, surtout parce qu’elle l’avait apprécié, surtout parce qu’elle avait senti cette complicité. Mais le souvenir est d’autant plus écorné, désormais. Elle le voit sourire, s’amuser de ses réactions. S’amuser de se retrouver dans une telle configuration. Peut-être qu’elle n’est pas la première, assurément qu’elle ne sera pas la dernière. Aucune remise en question, juste cette arrogance qui lui donne cette mauvaise sensation. Celle de se retrouver face à un homme qui pense avoir tous les droits, un de ces hommes qui se fichent de la personne qu’ils peuvent avoir en face de soi. Elle lui ferait ravaler ce sourire, celui qui l’a pourtant séduite. Et cela l’agace encore plus de se dire qu’elle s’est laissée allée aux plaisirs charnels avec cet être abject. Elle y va fort, Cassey, mais il ne l’a pas épargnée non plus. Comme si aucun d’eux ne voulait calmer la situation, comme s’ils recherchaient tous les deux à empirer toute cette tension. Peut-être que c’est le cas. Peut-être que tu te venges sur ce simple goujat. Pour oublier celui qui t’a fait vraiment fait mal. C’est plus facile de lui en vouloir, à lui, plutôt qu’à son agresseur. Plus facile de s’emporter pour ces futilités, plutôt qu’admettre ce qu’elle a sur le cœur. Plus facile de laisser la colère l’envahir, à la recherche de ce conflit, plutôt que de se retrouver à nouveau seule. Il se joue d’elle, il joue avec elle, mais elle a du répondant. Elle lui balance, ce qu’elle pense, de toute son insolence.

Et le sourire qui fuit,
Le visage qui s’assombrit.


Ils se retrouvent peut-être enfin à égalité. Cette fois, elle l’a mis en colère, peut-être autant qu’elle. Les mots qui blessent, les mots qui le révèlent. La solitude, son point faible, elle en doute. Il ne serait pas si odieux avec la seule qui a osé l’approcher. Peut-être que c’est l’alcool qui a toute son importance. Qui expliquerait son inconstance. – Je crois que j’ai touché un point sensible. constate-t-elle simplement, sourire mutin sur les lèvres. Elle le provoque, Cassey, maintenant qu’elle a frôlé son talon d’Achille. Mais elle se retrouve face à un redoutable adversaire. Il l’a trop bien cernée, Max. Il lui balance ses vérités, avec un peu trop de justesse. Et, elle, elle encaisse avec un peu trop de faiblesse. Il semble l’avoir décelé, puisqu’il continue de plus belle, appuyant sur la plaie qu’il a fini par trouver. – Peut-être parce que j’en ai marre que vous soyez tous aussi odieux ? Peut-être parce que ce n’est pas à moi de me sentir coupable et de fuir, non, tu n’crois pas ? Elle mélange tout. Elle est en train de tout mélanger. L’esprit confus, elle essaie de se reprendre. – Tu sais quoi, t’as raison, j’aurais dû t’ignorer, ici comme la première fois. À se demander ce que j’ai pu te trouver. Le goût de liberté, peut-être, se laisser aller. L’envie d’oublier. C’était réussi, la première fois, mais beaucoup moins ce soir.


hj: ne t'en fais vraiment pas pour ça. can we pretend. (Max) 805256838

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Message Sujet: Re: can we pretend. (Max)   can we pretend. (Max) Empty Sam 14 Déc - 17:34

y’a des soirs comme ça où l’max peut pas s’retenir d’être un enfoiré. laisse tout c’qu’il y a de pire en lui s’exprimer sous prétexte qu’les choses s’passent pas comme il l’entend. tout c’qu’il voulait lui, c’était d’la tranquillité. qu’on le laisse boire seul. qu’on l’oublie comme lui l’fait. qu’on l’ignore. qu’on l’craigne comme l’ivrogne dangereux du bar. ouais, lui c’est c’qu’il aurait voulu. être pénard, en tête à tête avec son whisky et les pensées noires qui les rejoignent plus tard. l’plan s’est pas passé comme prévu. alors il grogne, offre sa haine à celle qui s’est permise d’venir l’déranger dans sa solitude. son attitude qui fait que confirmer c’qu’elle pense déjà d’lui. comportement d’connard. y devrait pas lui parler comme ça, devrait s’montrer plus gentil, au moins faire l’effort d’montrer qu’il regrette. mais rien. que dalle. max regrette beaucoup d’choses mais pas ça. y s’est toujours comporter d’la sorte. toujours il a fuit comme un lâche. c’est pourtant pas comme ça qu’il a été éduqué. sa mère qu’il entend au loin lui rappeler qu’c’est pas comme ça qu’on traite une dame. qu’avant il les traitait autrement. ouais, avant. quand elles le brisaient pas. quand il était encore naïf d’croire qu’l’amour c’était pas qu’un putain d’poison. c’temps-là, il est loin derrière lui. bien trop loin pour qu’il se souvienne --ou fait semblant d’pas s’souvenir--. plus facile d’cracher l’amertume sur celle qui l’attaque plutôt que d’faire face à l’évidence. la fuite, encore et toujours.
la blonde l’provoque, joue avec ses limites, attise la bête qui grogne au fond d’son être et ça marche. trop bien, même. elle le remarque vite, comprend qu’elle a touché l’point sensible d’l’ours. mais l’max y s’défend, montre doucement les crocs juste c’qu’il faut pour énerver un peu plus la belle. retour à l’envoyeur. la réaction s’fait pas attendre, au quart d’tour qu’elle part. l’impulsivité qui s’exprime. les paroles agressives avant qu’elle s’reprenne comme si elle avait dit c’qu’il fallait pas. max d’son coté, il boit une gorgée, fini son verre par la même occasion alors qu’elle en rajoute une couche. « ouais, t’aurai dû m’ignorer, mais t’l’as pas fais et c’pas d’ma faute si t’as pas su voir qu’j’étais un connard. » qu’il lui crache en la regardant dans l’blanc des yeux. « ou c’est p’t’être c’que tu cherchais… » l’max oublie vite qu’la première fois, il était tout sauf l’enfoiré qu’il est aujourd’hui. avec elle, il a su être plus doux l’espace d’une soirée. faire tomber l’masque qu’il porte trop souvent. comme un besoin d’oublier la noirceur entre ses bras. rien qu’une nuit où il s’est laissé emporter par ses sens. mais il a oublié, ça. préfère penser qu’il a montré sa part sombre et qu’c’est ça qui l’a fait craquer. la situation qui devient tendue, l’max sent l’besoin d’boire un nouveau verre. s’accroche à l’espoir qu’la boisson l’aidera à s’calmer. d’un signe il appelle l’serveur, laisse l’silence calmer ses humeurs. « t’en veux toujours pas d’mon verre? » sa voix a baissée, s’trouve être à peine plus calme, fait preuve d’gentillesse --à sa façon-- pour tenter d’rendre la conversation moins houleuse. pas certain qu’les choses fonctionnent après ça mais l’flic en a marre d’se battre. veut retrouver un peu d’tranqullité.

@Cassey Warren *envoie du courage à cassey*
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Message Sujet: Re: can we pretend. (Max)   can we pretend. (Max) Empty Dim 15 Déc - 21:05


☆ ☆ ☆
{ can we pretend }
crédit/ tumblr ☆ w/@Max Craven

Elle ne sait pas ce qu’elle cherche. Elle ne sait même  plus ce qu’elle est en train de faire. Elle se lance dans un conflit aussi inutile que futile avec un parfait étranger. Et, pendant ce temps, elle ignore les plaies qu’elle devrait tenter de cicatriser. C’est peut-être ce qu’elle essaie de faire sans s’en rendre compte, Cassey. C’est peut-être pour effacer l’espace de quelques instants, les souffrances qui la hantent réellement, qu’elle a débuté les hostilités. Mais, peu à peu, tous ses tourments se confondent. Ils se mêlent dans son esprit beaucoup trop fragile, pour la rendre de plus en plus fébrile. Elle réalise qu’elle mélange le passé et le présent. Qu’elle assimile un banal goujat à un véritable salopard. C’est les pensées plus confuses qu’elle conclue, la voix amère, de celle qui a encore tout fait de travers. Elle veut juste oublier cette conversation, oublier cette situation. Oublier cet homme et tout ce qui s’est passé entre eux. Mais, à trop le provoquer, elle a réussi à l’agacer. C’est sa faute, incontestablement, elle l’a cherché. C’est toujours ta faute, tu t’en rends compte. Toi, la plus coupable. Toi, la seule responsable. Elle doit avoir quelque chose qui ne va pas, assurément, pour se retrouver toujours dans les pires situations. Elle essaie de conclure la discussion. Elle essaie bien, mais c’est trop tard, elle ne peut plus revenir en arrière. Elle a réveillé la bête. Et la bête sait se défendre, la bête sait comment la faire douter d’elle-même. Cassey, elle ne bronche pas quand il affirme que c’est elle qui n’a pas su voir qu’il est un connard. Mais c’est pire quand il lui assure que c’est peut-être ce qu’elle cherchait depuis le départ. Peut-être exactement ce qu’elle voulait, ce qu’elle espérait.

Il ne sait pas, Max,

Il ne sait pas que c’est précisément ce qui te fait si peur,
Que ce ne soit pas eux, le problème, mais toi qui choisis toujours la noirceur,
Toi qui te brises toute seule.


Touchée en plein cœur, la blonde se noie dans le silence, comme s’il avait enfin trouvé les mots pour la faire taire. Les mots pour la calmer ou, peut-être, ceux pour la mettre encore plus en colère. Les opales détournées, elle ne daigne plus le regarder. Elle n’aurait même plus du tout parlé, s’il n’osait pas la relancer. Dans une lente inspiration, la belle tourne à nouveau la tête vers son ancien amant, l’air à peine hésitant. – Tu sais quoi, je veux bien un mojito, tu me dois bien ça. Elle attend quelques instants, le temps de passer la commande. Il ne faut pas plus d’une poignée de secondes pour qu’elle soit à nouveau resservie. Elle  se saisit de son cocktail sans plus réfléchir. Mais, au lieu de le porter à ses lèvres, soudain, elle se relève. Elle avance jusqu’à lui pour verser l’intégralité du récipient au-dessus de sa tête. C’est quand elle voit quelques restes de menthe sur lui qu’elle pose son verre, enfin satisfaite. – C’est pas de ma faute si t’as pas su voir que je suis folle. lui lance-t-elle, le sourire qui revient sur son visage. Une réaction disproportionnée, mais pas si étonnante pour une femme aussi enflammée. Excessive, elle l’a toujours été. Mais, pour le coup, c’est peut-être encore la meilleure chose qu’elle a pu faire de sa soirée.


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Message Sujet: Re: can we pretend. (Max)   can we pretend. (Max) Empty Sam 28 Déc - 17:55

ça part en vrille. la conversation s’enflamme. ça va d’plus en plus loin. ça sort les griffes. ça sort les crocs. l’max la pousse dans ses retranchements. cassey fait d’même. lui répond. tape là où ça fait mal. remue l’merdier qui grouille dans son être. les deux s’envoient toute la haine qu’ils ressentent. ni l’un ni l’autre ne trouve comment mettre fin à tout ça. sans l’vouloir, l’flic tente d’bien d’calmer l’jeu. d’faire semblant d’se montrer sympathique. pense qu’ça marchera après tout c’qu’il a pu lui envoyer en pleine face. mais même ça, il arrive pas. c’est trop tard, la blonde est trop énervée pour faire comme si rien n’s’était passé. pas du genre à s’laisser marcher sur la gueule par un connard bourré au comptoir. et l’max s’en rend pas compte. pas encore. quand elle commande un mojito, y s’dit qu’il a limité les dégâts et qu’elle lui foutera la paix comme il le veut depuis l’début. y’a même un silence d’quelques minutes qui s’installe, l’fait croire qu’l’orage est passé. l’calme avant la tempête qu’il voit pas venir. des secondes de répit vite écourtées quand sa commande arrive et que la belle se lève. de lui elle s’approche, ça devrait l’inquiéter mais l’max y commence à plus comprendre grand chose. l’whisky qui ralenti ses instincts d’flicard. c’est quand la boisson froide coule le long d’sa trogne déformée qu’il saisi c’qu’il s’passe. y grogne dans sa barbe. la regarde pas tout d’suite. l’écoute parler d’folie alors qu’il sens qu’ça bouillonne en lui. une autre soirée qu’celle-ci, la situation l’aurait peut-être fait marrer. pas là. pas ce soir. pas après tout ça. et comme l’flic est loin d’être sain d’esprit. qu’lui non plus il est pas loin d’la folie. c’est son impulsivité qui cause. pas l’temps d’réfléchir aux conséquences. y jette l’contenu d’son verre au visage d’la belle. lui rend c’qu’elle vient d’lui faire. oeil pour oeil. dents pour dents.
le liquide ambré qui coule sur l’visage d’la blonde. autour d’eux on les regarde. y’a presque un silence mortel. plus personne n’ose l’ouvrir. tous assistent à ce duel improvisé. on doit les prendre pour des tarés. à juste titre. l’ours, d’son côté, n’regarde que celle qu’il vient d’provoquer. veut voir disparaître cette satisfaction qu’elle avait au fond des yeux. si elle veut jouer à celui qui ira l’plus loin, lui aussi peut jouer. y’a même des chances pour qu’il gagne. « t’veux m’en coller une ? » qu’il lâche, qu’il provoque comme si la belle n’était pas assez remonter. excessif le max. incapable d’mettre un frein quand il le faut. son côté borderline qui parle avant tout l’reste. l’mal qu’il peut faire, il n’y pense que trop tard. « vas-y mais j’taperai plus fort. » des menaces qu’il balance sans les penser simplement pour l'effrayer. peut-être même la faire fuir une bonne fois pour toute. qu’elle s’éloigne le plus loin possible d’sa noirceur et qu’elle ne s’y frotte plus jamais. continuer d’jouer l’pire des connards dans l’espoir qu’elle lui foute enfin la paix, qu’elle l’oublie ou qu’il n’reste qu’un mauvais souvenir. après tout il l’est déjà alors à quoi bon vouloir sauver c’qui ne peut l’être.

@Cassey Warren vraiment désolé jpp
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