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 a glow in the dark | Aspen

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Message Sujet: a glow in the dark | Aspen    a glow in the dark | Aspen  Empty Jeu 20 Déc - 15:27


Aspen &  Kenan.
a glow in the dark.

Broyer du noir dans le noir total, les mois passent et l’envie de croire à une possible chance de voir les couleurs se mélanger de tes prunelles n’est plus réellement dans ton esprit. Tout au contraire. Tout le monde est parti vaquer à leur activités, cours ou encore boulot. Puis toi tu es là, tu peux relativiser sur le fait que tu n’as plus de cours à suivre peut-être, mais tu peux pleurer sur tous tes rêves brisés. Tu ne sais plus quoi faire et comment faire. Tu n’aimes pas être un poids, être cette chose qui est relativement chiante. Un être humain qui ne mérite pas d’être sur cette terre, t’aurais apprécié que cette balle fasse son boulot : te tuer, simplement. Moins de soucis, même si dans le fond, même si tu ne parviens pas à t’en apercevoir en ce moment, tu es heureux d’être là pour Tara et Kelvin. Tu ne leur sers à rien, tu la sens cette tension qui règne, ce manque de mot à déposer sur les sentiments que vous partagez. T’es pas bête tu le sais qu’ils t’en veulent tout en ayant peur pour toi. Tu les connais par cœur tu ne pensais pas que tout cela serait finalement découvert, le fait que tu vendes de la drogue et que tu traînes avec gens peu recommandable pour ne pas laisser mourir ton frère et ta sœur. Tout pour eux, tu t’en fichais s’il devait t’arriver un truc, mais t’aurais jamais pensé finir dans cette situation. Devoir balayer de tes pieds, de tes mains l’appartement pour être sûr de ne pas prendre une porte, un mur ou n’importe quoi d’autre en fait. Cette montre que Sage t’a offert, gaspillant de l’argent autant dire que ça t’énerve, tu n’es plus qu’un poids pour tout le monde. Alors, tu ne sais pas trop comment gérer la merde ambulante de ta vie. Tu te laisses couler, oubliant de prendre des douches, broyant bêtement le noir dans le salon, comme si la nuit avait capturé la lumière du jour pour ne plus te donner espoir. Devenu un gosse de vingt-trois années, des vêtements préparé, des tas de chose qui font que tu ne sais plus à quoi tu ressembles, tu n’as jamais été du style à vouloir être beau, à vouloir faire des efforts, mais là c’était déstabilisant de ne plus rien gérer. Le casque sur la tête, la musique qui enjaille tes oreilles, tu tentes de te détendre de tout oublier. Tu es dans une bulle noir et remplie de musique violente qui va finir par faire éclater tes tympans.  Loin de tout, laissant des images fades défiler dans ton esprit, tu n’arrives plus à être sûre des couleurs que tu vois, que tu penses ne plus cerner, tu as cette peur d’oublier les traits de ta sœur, de ton frère, de tout le monde, ton monde s’écroule sans que tu ne puisses y faire grand-chose. Tu te sens comme mort, comme inutile. Ceux sont de bons mots que tu tentes d’oublier, oubliant tout autour de toi, mais c’est comme impossible. Bêtement. Tu n’entends rien hormis la musique, ne captant pas que depuis une bonne trentaine de musique le son du dispositif de l’alarme à incendie s’est mis en route, sonnant inutilement, vu qu’aucun réel danger. Mais les voisins ne le savent pas encore moins les pompiers qui sont en train de démolir ta porte d’entrée. C’est le bruit sourd de la porte s’écroulant sous les coups qui te fit sursauter.  Le casque qui se balance sur le sol, toi qui es pris de panique. «   Il se passe quoi ? »   Tu hurles pour tenter de couvrir le bruit de l’alarme, mais tu peines surtout à ne pas te sentir mal, beaucoup trop mal. La cécité aura ta peau un jour, peut-être même aujourd’hui.

 
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Message Sujet: Re: a glow in the dark | Aspen    a glow in the dark | Aspen  Empty Mar 25 Déc - 11:13

la veille, les minutes avaient pris leur temps pour filer. elle avait eu le loisir de profiter de cette accalmie passagère aspen. une journée de repos dans la vie d'un pompier était toujours salutaire. si parfois, ils attendaient inlassablement que l'alarme résonne leur indiquant qu'ils avaient une mission à honorer, même s'ils ne le souhaitaient pas non plus préférant de loin la sécurité de la population, d'autres fois, leurs nerfs et leurs muscles étaient mis à rude épreuve. et c'était donc dans les meilleures conditions qui soient qu'elle avait appréhendé le jour suivant. le programme était approximativement toujours le même, à quelques détails près. entre les rassemblements, les séances de sport, l'entretien des bâtiments et des équipements ou encore les commémorations aux collègues morts en exercice, la vie dans une caserne avait le mérite d'être variée. c'est l'heure du déjeuner qui remet tout le monde sur pieds en un temps record. les discussions et les rires vont bon train entre les murs en taule. la bonne humeur régnant en maître la majeure partie des heures de travail. puis il faut reprendre le cours de la journée et enchainer. de bonne grâce, elle se colle aux inventaires aspen. parce que la communauté des pompiers était majoritairement composée d'hommes et ceux-ci n'étaient pas friands de ce genre d'activité. c'est avec volonté et générosité qu'elle leur enlève cette épine du pied pour que tout le monde y trouve son compte. pourtant, c'est l'alarme qui s'affole et les stoppe tous dans leur élan, comme pour les forcer à établir un ordre des priorités. et à ce jeu-là, les citoyens américains raflaient toujours la première position. une équipe est rapidement composée et mise en route vers le lieu d'intervention. elle ne se pose pas de question aspen, elle agit simplement parce que c'est son rôle, au même titre que ses collègues. quelques minutes déjà trop longues plus tard, ils sont tous en position devant l'entrée d'une habitation lambda. alors que certains s'activent à défoncer la porte, elle est fin prête à entrer quand le passage lui sera ouvert aspen. ni une, ni deux, elle franchit la barrière rapidement, suivie de quelques autres gars. il se passe quoi ? elle jette un regard circulaire à travers l'habitat, et alors qu'elle devrait entreprendre les vérifications de base vu que le foyer n'avait pas l'air d'être dans l'entrée, son regard entre en collision avec celui qui devait être le propriétaire des lieux. du moins, c'était ce qui semblait le plus évident à première vue. immédiatement, le temps se suspend alors qu'elle semble comme ancrée dans le sol, incapable de faire le moindre mouvement. le temps s'arrête et laisse une aspen sans voix et sans réaction face à celui qu'elle ne pensait jamais revoir. peut-être était-ce simplement un coup de pouce du destin pour celle qui avait maintes fois essayé de revenir vers lui sans s'en sentir suffisamment légitime pour aller au bout de l'objectif. alors que tout est électrique et fébrile autour d'elle, rien n'y fait, elle reste figée. repensant déjà à un million de souvenirs qui revenaient à la simple vision de ses traits. kenan. son kenan. pourtant, quelque chose lui semble étonnamment changé en lui. il ne la voit pas déjà et son regard semble étrangement figé. est-ce qu'il était aussi surpris qu'elle ou bien est-ce que cette impression venait d'ailleurs ? aspen, bouge ! qu'est-ce que t'attends ? sors-le de là ! la voix de son collègue et la pression exercée sur son épaule la ramène durement à la réalité et à l'urgence des évènements. elle acquiesce sans avoir la moindre idée de ce qu'elle doit réellement faire, de ce qu'elle doit même lui dire. une voix mécanique qu'elle ne décrypte même pas se fait entendre juste avant que l'homme reprenne. fais gaffe, j'crois qu'il est aveugle. il ajoute en pointant la montre qui ornait son poignée alors qu'une canne non loin de lui se charge de confirmer les faits. c'était donc ça le noeud du problème, c'était de là que venait ce regard différent qu'elle avait aperçu. second choc. qu'avait-il bien pu lui arriver ? des questions en rafale l'assaillaient, mais l'heure n'était pas à ce genre d'échange. alors elle prend sur elle aspen, pensant enfin à sa sécurité avant tout puisque personne ne savait encore si un feu n'avait pas débuté dans un coin de sa maison. prenez ma main, elle commence en la lui offrant puis de l'autre, elle attrape la canne qu'elle lui tend. le vouvoiement comme s'il n'était personne, vraiment ? ce n'était pas le moment propice pour des confidences ou des aveux. pas ici, pas comme ça, pas devant tous ses collègues qui s'affairaient. elle l'entraine en dehors de l'endroit, à l'extérieur même. pour qu'il puisse respirer l'oxygène clair de la rue. est-ce que tout va bien ? elle reprend quand il est finalement hors de danger. elle peut comprendre qu'il soit nerveux, secoué. ça n'arrivait pas tous les jours d'être surpris par une alarme à incendie et l'on devait paniquer encore davantage quand nos yeux ne pouvaient rien pour nous apporter une quelconque justification. elle reste pendue à ses lèvres aspen, dans l'attente intolérable de la tournure que prendraient les évènements. tombée à pieds joints dans un jeu qu'elle ne maîtrisait pas, elle comptait sur un signe pour lui montrer la voie à emprunter et limiter les pots cassés.
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Message Sujet: Re: a glow in the dark | Aspen    a glow in the dark | Aspen  Empty Sam 29 Déc - 22:41


Aspen &  Kenan.
a glow in the dark.

Tu n’es plus qu’un sac d’os et de peau, sans âme. Tes mots, ton peu de croyance en toi. Tu ne sais plus trop ce que tu es à présent. Sans doute inutile. Tu es comme un tabouret sans pied, tu n’es plus rien. C’est peinant, mais c’est la dure réalité de la vie. Ta vie du moins. La tienne est plus mordu et cupide que les autres. Tu as cherché les ennuies et c’est venu à toi, finissant par tout te prendre, tout bonnement. Plus le moyen de voir les couleurs virevolter dans tes pupilles, plus moyen de voir l’air heureux de Kelvin, le sourire si doux et apaisant de ta petite sœur. Tout cela est fini. Tu ne captes ps en quoi c’est bien d’être aveugle ? Faut apprécier pour survivre sans doute, mais toi tu veux vivre et ce n’est plus possible, le cœur qui est déchiré en dix milles morceaux à force de supporter tout le mal que tu dois supporter depuis si jeune. La musique qui se joue dans ta tête, tes doigts flirtant avec les cicatrices que tu gardes de la vie, tu n’as pas osé toucher à celle de la tête, caresser le cuir chevelu, non caché par les cheveux, mais par les autres étant plus long qu’avant. Un besoin de cacher, mais tu n’y vois rien. Sans doute pour éviter le regard des autres. Tu n’aimes pas essayer de sauver les apparences ce n’est pas toi, mais tu es anxieux à l’idée qu’on te fixe et que tu ne puisses même pas t’en apercevoir. Broyant du noir, tu n’avais pas capté ce qui se passait autour de toi, comme-ci tu étais dans une petite case à l’abri de tout, sauf qu’un bruit sourd avait fait en sorte que tu coupes tout. Le bruit de l’alarme à incendie qui raisonnait, le cœur qui battait plus fort qu’à l’accoutumé, tu ne parviens pas à ne pas paniquer. Peut-être bien qu’on ne pourrait pas voir sur ton visage que tu paniques, car ton corps lui ne s’agite pas, tu ne serais pas où mettre le pied sans chuter. Tu ne cesses de te dire que c’est fini, que ta vie est en fin terminée. Oui, tu t’en réjouis, le gout de vivre tu ne l’auras plus que pour eux, les jumeaux et personne d’autre. T’as pas envie de vite devenir un poids dans leur vie, pas besoin d’être un fardeau, tu es déjà le tien, alors être le leurs est une chose invraisemblable pour toi. Enfin, le silence pourrait être seul maître ici, mais l’alarme joue encore, oubliant que tu es aveugle, tu ne sais pas, tu tentes de bouger, manquant de trébucher sur le tapis. Le mal de tête est là, bravant le tout, tu le sens, comme une vague de douleur avec ce bruit incessant, tu perçois des voix, tu n’es pas sûr de ce que tu penses entendre, alors tu ne dis rien. Tu restes tel un poteau debout et immobile. Puis, tu entends cette voix qui te demande d’attraper la main, tu te lances malgré tout dans la recherche d’une main proposé. Et merde. « Je suis con mais je trouve pas la main ! » Tu dis ça avec une voix brisée, car tu te sens de trop, une preuve de plus que toi, ce n’est pas ta vie, que ta vie doit être différente, tu aurais dû souffler ton dernier souffle pour ne plus jamais revenir. Mais non t’es là, comme la mauvaise herbe. Plusieurs fois ta mère a tenté de te tuer, mais elle n’avait pas réussi , alors autant dire que même une balle en pleine face n’avait rien fait, te laissant en vie, mais juste un peu plus brisé, comme toujours. La voix que tu as eue du mal à percevoir avec le mal de crâne, le bruit fatiguant de cette alarme, elle t’entraine cette femme, aucune idée de qui elle est. Tu es dispersé, tu ne prends le temps de rien, juste de suivre, essayant de ne pas tomber. C’est compliqué, bien trop. Tu n’es pas sûr de ne pas avoir loupé des marches, pourtant la femme à tes côtés, t’as guidé, telle une canne, comme tout le monde le fait. Devenant tes yeux, ta malchance de rester en vie. « Non vous auriez du me laisser brûler là-haut ! » Que tu lâche. T’es même pas concentré sur le brin de voix de la femme à tes côtés, tes poumons occupé à prendre des bouffés d’air, tu ne sors que rarement, puis t’es trop bien en train de brumer le noir, encore et encore. « Il se passe quoi à l’appartement ? » Tu fronces les sourcils, des questions en tête et tu as ce ton si désagréable, qui laisse apparaître dans ta voix le mal que tu as connu, sans aucune pause, car tu dois être le mal incarné, pour autant subir.

 
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Message Sujet: Re: a glow in the dark | Aspen    a glow in the dark | Aspen  Empty Dim 30 Déc - 17:32

il avait suffit de cinq minutes pour que les plans de base de la journée ne se voient complètement retournés. cinq minutes pour que quelqu'un risque de ne pas s'en sortir dans un coin du queens, ou même dans new york tout entier. il n'en avait pas fallu autant pour qu'une équipe se mette en route. la réactivité était une qualité essentielle dans ce métier parce que chaque seconde avait son importance quand une vie était en jeu. et ça, ils le savaient tous, ce pourquoi ils s'escrimaient perpétuellement à jouer contre le temps.
quand elle s'apprête à passer la porte de l'habitation en toute hâte, elle ne sait pas encore ce qui l'attend derrière aspen. bien sûr qu'elle cherchait à sauver tout le monde, c'était l'objectif d'un pompier. mais quand elle découvrirait la personne impliquée cette fois-ci, il se pouvait qu'elle le veuille encore plus. la porte cède assez rapidement sous les assauts, fort heureusement, ne lui reste plus qu'à évacuer les êtres humains potentiels qui se trouveraient à l'intérieur. en règle générale, c'est ce qu'elle fait le plus souvent aspen. elle leur apporte une compagnie rassurante et essaie de faire en sorte de les calmer, parce qu'elle est douée pour ça. elle sait trouver les mots qu'il faut dans des circonstances pas toujours agréables. pourtant, avec la personne sur laquelle ses yeux venaient de se poser, elle n'était pas certaine de savoir comment les aligner. quand ça la touchait de trop près, elle pouvait perdre ses moyens et ne plus savoir comment s'en sortir. et ce serait sûrement encore plus vrai aujourd'hui au vue des circonstances. si la surprise la coupe d'abord dans son élan, lui brouillant totalement les idées pourtant claires qu'elle avait toujours habituellement dans une telle situation d'urgence, elle se reprend enfin à la demande d'un collègue. il a sans doute remarqué sa réaction et il a bien fait de la rappeler à l'ordre. elle devait mettre ses sentiments de côté lors d'une mission, ça ne faisait jamais bon ménage. ce pourquoi elle tente de chasser tout ce qui se bouscule dans sa tête pour faire sortir kenan d'ici. elle ne voulait pas qu'il lui arrive quoique ce soit, lui qui semblait déjà avoir vécu une bien triste épreuve. d'ailleurs, elle s'en voulait très fort de ne pas savoir de quoi il en retournait, de ne pas avoir été là aussi. elle attrape sa canne qu'elle lui tend et lui propose son autre main pour le guider plus aisément. elle ne doutait pas du fait qu'il était capable de se déplacer tout seul, il l'avait sûrement fait jusqu'à maintenant alors qu'elle n'avait pas été là pour l'aider, mais l'heure n'était pas à la traine. l'endroit était peut-être en proie à un feu qui se déclencherait bientôt alors l'urgence consistait à rejoindre l'extérieur et à se mettre à l'abri de tout accident malheureux. je suis con mais je trouve pas la main ! elle secoue la tête à l'entente de sa réponse, aucun besoin de se rabaisser de la sorte. c'était elle qui avait mal fait les choses, un réflexe sans doute, elle n'était pas privé de ses yeux elle et n'avait pas encore les codes pour gérer un aveugle. ne dîtes pas de bêtises. allez, serrez ma main, on va sortir d'ici. cette fois-ci, elle s'empare elle-même de son homologue, pas décidée à le lâcher de sitôt. une fois de trop elle l'avait fait, et plus rien ne ressemblait à avant. ça lui pèse de devoir lui parler comme à un inconnu, de ne pas savoir comment s'introduire à lui. tout aurait été tellement plus simple s'il ne se baladait pas dans un état pareil. cependant, elle se contente de se dire que les échanges n'étaient pas à l'ordre du jour pour l'instant. l'alarme incendie se chargeait déjà bien de leur casser les oreilles et avec un tel bruit, ils ne s'entendraient même pas. elle leur fraie un chemin jusqu'à l'extérieur du bâtiment et respire enfin un peu plus calmement, parce qu'ils sont à l'abri. parce que kenan ne risque plus rien et qu'elle est avec lui, un peu aussi. pauvre gosse qui s'imaginait qu'il aurait toujours l'usage de ses pupilles si elle était restée à côté de lui. elle n'était pas invincible et n'avait pas le pouvoir de rendre les autres comme tels non plus. peut-être qu'elle cherchait simplement à se mettre sur le dos tout ce qu'il avait pu endurer pendant son absence, comme une punition qu'elle s'infligeait elle-même. une punition à sa lâcheté. alors qu'il aurait été tellement plus simple de lui dire la vérité dès le début plutôt que de miser sur des mensonges. rien n'était de sa faute, il aurait pu réagir comme elle le jeune homme, il aurait pu comprendre. sauf que la facilité s'était révélé être le premier et unique choix de la femme pompier. elle les dirige vers un banc non loin de là pour qu'il puisse reprendre ses esprits plus calmement et avec moins d'efforts. puis elle s'inquiète, se demandant comment il peut se sentir suite à un évènement aussi traumatisant. non vous auriez du me laisser brûler là-haut ! elle voit rouge aspen et elle se retient de justesse de se vendre en lui disant combien ça aurait été au-dessus de ses forces de le laisser là. ou alors, elle aurait peut-être bien brûlé avec lui. c'est pas pour ça que j'fais mon métier, qu'elle dit d'un calme olympien qui contraste avec sa tempête intérieure. elle ne le lâche pas des yeux aspen, parce que le seul avantage dans tout cela, c'est qu'elle a le loisir de l'observer et de le fixer autant qu'elle en ressent le besoin sans pour autant passer pour une psychopathe. il se passe quoi à l’appartement ? finalement, il la tire de ses rêveries avec sa question. on n'sait pas encore exactement. vous faisiez quoi avant que l'alarme ne se déclenche ? vous avez allumé une cheminée, la gazinière, le four ? elle cherche à comprendre ce qui a pu déclencher ça aspen. ou une bougie, un briquet. peut-être qu'il fumait maintenant kenan, qu'est-ce qu'elle pouvait bien en savoir après les années qu'elle avait passé loin de lui ? vous... vous avez un endroit où aller ? j'veux dire si ça se passe mal là-haut et ça m'étonne qu'on vous laisse y retourner aujourd'hui quoiqu'il arrive. et elle ne peut même pas lui proposer quoique ce soit, elle est coincée. parce qu'elle n'est plus personne pour lui depuis qu'elle est parti. et encore plus en ce moment où elle ressemble seulement à une inconnue.
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Message Sujet: Re: a glow in the dark | Aspen    a glow in the dark | Aspen  Empty Jeu 24 Jan - 20:20


Aspen &  Kenan.
a glow in the dark.

T’es inutile et cette phrase elle tourne en boucle depuis bien des semaines dans ta caboche. Plus capable de quoi que ce soit, sauf à broyer du noir. Pas très utile, cela ne paye pas. Alors, tu as sans doute raison, du moins c’est ainsi que tu sens les choses, pour ne pas dire voir, car non, tu ne vois plus. La musique dans les oreilles, tu étais à la merci de mille et une possibilité de mourir, mais dans le fond, c’est peut-être ce que tu veux, qu’on te libère de cette abysse où tu as atterrit sans même pouvoir t’accrocher au bord, pour l’éviter. Non tu es coincé, terrassé dans une peur que tu ne veux pas accepter. Tu pourrais essayer de l’apprivoiser, tenter de ne pas t’enfonce un peu plus, mais non. Alors, quand tu te retrouves à devoir suivre une jeune femme, tu le fais, tu n’as pas le choix, tu galères, tu ne sais comment faire pour chopper une main proposer ainsi. Alors, tu te sens nul, un peu plus, t’enfonçant dans ces pensées si lugubre que si la fenêtre serait à ta portée tu succomberais au vide. Laissant le sang s’écouler, laissant tout s’estomper, la souffrance et l’impression d’être de trop. Sa voix cajole ton ouïe, tu l’écoutes, mais ton cœur palpite à cette idée que tout soit fini. Mourir de cette fameuse balle en tête, brûle dans cet incendie ? Tu voulais juste en finir, mais t’avais pas non plus le courage de le faire. Un lâche. Inutile et lâche. Que du mauvais en toi. Ta mère avait sans doute raison, tu aurais dû mourir, encore, toujours la mort. Peut-être que tout serait bien mieux pour tout le monde, c’était toi le problème dans ce monde, et tu le comprenais petit à petit. Du moins tu laissais cette fausse idée te caresser les méandres de tes pensées, laissant ce sentiment d’impuissance et d’une existence caduc se proférer en toi, pour t’achever. Les mots de la jeune femme venaient d’être rejoints par ce toucher, une peau douce et chaude. Tu pouvais presque sentir son pouls battre dans ta main. « D’accord, je vous suis ! » tu n’avais pas plus de chose à lui répondre. Tu ne faisais que suivre le mouvement une marche après l’autre, sentant parfois que ton corps allait tomber à la renverse, toi pensant au vide des escaliers, n’aidait pas. Non clairement pas, tu t’imagines chuter, t’imaginant ce que tu pourrais ressentir de tomber sans même savoir où allez finir la chute et sans même voir où tu serais, tu aurais pu finir par t’engouffre dans un gouffre que tu ne le serais pas. Ce vide, ce noir te rende dingue, alors tu le dis, tu lâches tout à haute voix, peu importe la personne prés de toi, celle qui t’as accompagné dehors, toi qui sentait à présent l’air frais sur ta peau, cajolant cette dernière de chacune de tes parcelles non couverte, tu te sens mal. Bien trop mal. Combien de putain de regard sur ta pauvre personne, te plaignant, se moquant … tu n’aimes pas être sans défense pourtant tu es coincé dans cette situation, alors oui, tu aurais voulu y cramer puis en finir, enfin. Ta grande fin, tu l’attendais depuis l’accident, mais à croire que ton heure n’était pas encore arrivé. Malchance. « Votre métier est nul … y a mieux que moi à sauver … je suis pire qu’un chat, increvable ! » Tu les calculs dans ta tête toutes ces fois où ta mère avait essayé de te tuer, puis cette balle et toi, ou encore aujourd’hui, tu ne sais même pas s’il y avait un réel danger où juste cette maudite sonnerie d’urgence qui était là pour te tuer les oreilles. Qu’avais-tu de si exceptionnel pour être encore en vie ? Les questions tuent ton cerveau, tu ne veux qu’une chose quitter cette vie, mais ce n’est pas possible apparemment. Pinçant tes lèvres, tu lâches sa main, tu restes droit sur tes pieds, alors que le vent est de plus en plus fort, glacial, mais il fait du bien, il te prouve que tu es vivant, chose que tu aimerais pouvoir changer, mais pas par toi-même. Lâche. Voilà tout. Encore et toujours. Tu étais fort, un guerrier, mais maintenant tu n’es plus que la moitié d’un homme. Mais ça c’est toujours à tes yeux. La femme à tes côtés, répond à tes question, en te demandant des réponses. Ce qui t’agace, tu chauffes petit à petit comme une petite cocotte-minute. « Rien, je ne faisais rien … comment je pourrais faire quoi que ce soit, à part être inutile ? » Que tu finis par lâcher, d’un ton si horrible que les personnes te connaissant ne pourraient pas te reconnaître. « Ma voiture j’irais avec les autres ! Pas la première fois ! » Tu lâches bêtement cela, tu te fiches de comment elle percevra ta vie ou non cette fille, car tu ne l’as connais pas. Tu n’es pas du tout en tête de ne pas froisser quelqu’un, tu n’en as plus rien à faire des autres. « Aspen ! » Tu entends ce mot, un prénom parfois, mais tu ne réagis pas, par contre la femme à tes côtés le fait. Puis tu as un sentiment étrange, que tu ne serais expliquer, cherchant à entendre plus sa voix, mais rien n’y fait tu n’arrives pas à te concentrer.

 
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Message Sujet: Re: a glow in the dark | Aspen    a glow in the dark | Aspen  Empty Ven 15 Fév - 3:29

c'est finalement l'extérieur qu'ils rejoignent, là où ils seraient en sécurité. loin des flammes que personne n'avait encore su détecter. alors elle se concentre sur kenan, pour de vrai cette fois, sans que rien ne puisse venir la perturber. elle ne comprenait pas qu'il puisse se rabaisser autant. elle ne comprenait pas qu'il puisse s'en vouloir autant pour des raisons qui lui échappaient totalement. il paraissait avoir une si mauvaise image de lui-même, comme s'il ne se supportait plus, comme si sa propre existence lui était devenue insurmontable. et ça la bouffe de l'intérieur alors qu'elle sait pertinemment quelle si belle personne il avait toujours été. il va jusqu'à tenter de la dégoûter, et ce qui sort de sa bouche l'irrite encore plus. votre métier est nul … y a mieux que moi à sauver … je suis pire qu’un chat, increvable ! non, elle ne concevait pas que son métier lui impose de perdre des vies. non, elle ne concevait pas de devoir choisir ceux qu'elle devait sauver et ceux qu'elle devait laisser sur le carreau. en temps normal, ce serait plutôt une bonne nouvelle. qui n'avait jamais rêvé de se savoir invincible, intouchable ? à entendre kenan, ça en devenait presque un calvaire. elle était mieux placée que personne pour savoir tout ce par quoi il était passé, et toutes les épreuves qu'il avait traversé. dans le fond, il n'avait pas tort quand il disait avoir neuf vies. mais finalement, elle en avait été rassurée quelque part. dans le cas contraire, ça aurait voulu dire que sa vie aurait dû se passer de sa présence à partir d'une certaine période et ce n'était pas une configuration qu'elle souhaitait envisager. puis le naturel revient très vite au galop quand elle cherche à savoir ce qui avait pu se passer à l'étage. elle voulait comprendre ce qui avait pu déclencher cette alarme. rien, je ne faisais rien … comment je pourrais faire quoi que ce soit, à part être inutile ? décidément, il ne parvenait pas à décrocher de ce malaise qui semblait profondément ancré en lui. et ça lui brise le coeur de l'entendre si clairement pour la simple et bonne raison qu'elle ne sait pas quoi faire pour lui venir en aide. il y avait des tas de mots qu'elle aimerait pouvoir aligner mais dont elle était privée parce que kenan ne savait pas qui elle était. et pourtant, elle ne demandait qu'à le rassurer, le soutenir, lui prouver qu'il n'était pas le moins-que-rien dont il parlait en boucle depuis plusieurs minutes. que ce soit les phases qu'il aligne ou le ton qu'il emploie, tout lui hérisse le poil à aspen. il a l'air tellement différent kenan, à des années lumière du type qu'elle avait laissé derrière elle des années plus tôt. ça la brusque de faire un tel constat, elle aimerait comprendre ce qui avait pu se passer pour qu'il en arrive là. le changement n'avait pas pu s'opérer par l'opération du saint-esprit, il y avait forcément quelque chose derrière, une information qui lui échappait encore. c'est à ce moment qu'elle s'interroge sur le futur proche de kenan. puisqu'il était évident qu'on ne le laisserait pas rejoindre son appartement avant au moins le lendemain, si la zone était finalement sécurisée. alors elle s'inquiétait de son sort, se demandant déjà où il allait bien pouvoir atterrir. ma voiture j’irais avec les autres ! pas la première fois ! elle fronce les sourcils, comptait-il vraiment élire domicile dans sa voiture pour les heures à venir ? j'suis pas certaine que ce soit le lieu idéal, elle commence doucement, ne voulant pas le brusquer par ses paroles. il semblait déjà tellement à fleur-de-peau. vous n'avez pas plutôt des amis qui pourraient vous héberger pour une nuit ou deux ? peut-être qu'elle cherchait à savoir où en étaient ses relations, de part cette question. savoir si il avait encore du monde autour de lui malgré ce qui avait pu lui arriver, et qu'elle avait manqué elle aussi. dans le fond, elle espérait que tous ne lui avaient pas tourné le dos. que certain d'entre eux avaient été plus intelligents qu'elle et ne l'avaient pas abandonné sur le bord de la route sans se retourner. aspen ! c'était bien la première fois qu'elle sursautait à l'entente de son prénom. peut-être un peu parce qu'il risquait de la trahir à tout moment. si kenan ne pouvait plus voir, il ne pouvait compter que sur ce qu'il entendait et c'était ça le plus stressant puisqu'elle n'avait aucune idée des liens qu'il pouvait faire ou non. alors elle s'approche de son collègue qui lui donne les dernières nouvelles avant de retourner vers kenan. je... elle débute, cherchant ce qu'elle pouvait encore dire ou non. apparemment, c'était une fausse alerte. il n'y a rien à signaler dans votre appart' mais il ne sera accessible que demain. ça l'embête un peu pour lui qui se retrouve à la porte de chez lui, mais les mesures de sécurité étaient ce qu'elles étaient. est-ce que vous voulez que j'prévienne quelqu'un ? votre famille ? kalvin, tara ? dis-moi kenan, est-ce que tu veux que je les prévienne ? que je revienne dans leur vie comme un cheveu sur la soupe, comme si j'étais jamais partie ? elle a le coeur en vrac quand elle se rend compte de ce qu'elle a fait, de ceux qu'elle a laissé derrière elle. mais elle aura beau retourner le problème dans tous les sens, elle ne pouvait plus revenir en arrière. tu devrais pas jouer avec ta vie comme ça. surtout pas devant eux. et c'est seulement quelques secondes après qu'elle tique, sur le tutoiement qui rend bien plus personnel l'échange. est-ce qu'elle venait de se vendre d'une certaine manière ? de tout coeur, elle espérait qu'il ne se soit rendu compte de rien ou qu'il conclue à une simple négligence. elle n'avait pas encore les cartes, ni les jetons en main, qui lui permettraient de jouer tapis à cet instant précis.
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Message Sujet: Re: a glow in the dark | Aspen    a glow in the dark | Aspen  Empty Sam 9 Mar - 14:35


Aspen &  Kenan.
a glow in the dark.

Peut-être bien que t’y voyais une nouvelle façon de crever, de rendre l’âme à gauche et quitter le monde. Mais même là on vient, on te sauve. On te laisse sans air, te laisse presque crever pour te récupérer. Un travail acharné pour toi, pour tes fesses, tu voudrais qu’on t’oublie qu’on te laisse enfin tirer la révérence que d’autre ont déjà donné. T’as pas cette chance toi. T’as coincé dans une vie, cette putain de vie qui ne te ressemble clairement pas. « Une bonne nouvelle de sauver une personne comme moi ? » Tu ne comprends pas en quoi, toi tu es inutile dans ce monde, inutile, depuis ta jeune vie on veut ta peau et t’as malheureusement cette dernière dure. Tu ne sais pas trop pourquoi le destin où quelle connerie encore fait que tu as une vie si pourri, survivre à tout ce que tu as du affronter, c’est comme impossible quand on y pense, mais pas pour toi. Les efforts c’est fini, t’es coincé dans la pénombre et clairement t’as pas envie de donner de ta personne, puis qui aurait envie d’avoir un bout de toi ? Tu ne cesses de ressasser tout cela, de te demander constamment à quoi bon tu pourrais servir pour les autres, tu ne le sais pas, même eux ne doivent pas le savoir, ils sont encore là par pitié. Voilà, seul explication capable de germer dans ta petite tête. Le ton que tu uses est toujours dur, comme ton cœur, ta vie qui sont brisé. Tu ne sais pas trop pourquoi la jolie voix à tes côtés continue de t’agripper, tu ne prends même plus le temps de détailler la voix, loin d’imaginer qui est à tes côtés, tu ne fais aucun effort. Comme toujours. T’es blotti dans tes maux, blotti en enfer sans aucune envie d’en sortir, voilà. Ce n’est pas plus compliqué. La voiture est là si jamais tu es obligé d’y dormir, retour à la case départ. Retour à tes anciens démons, cette peur qu’on ne touche à ton frère, à ta sœur. Tout était pour eux, mais ce n’est qu’une excuse pour avoir utilisé la facilité pour t’en sortir, de l’égoïsme dans le fond. Tu voulais pas dire adieu à tes rêves, mais à présent tu ne peux plus toucher, tu ne peux plus rêver à avoir la vie d’avant, même pas un peu, t’es inutile. Une voix, une petite voix semblable à celle de ta mère qui te chante sans cesse ton incapacité. Tu ne peux qu’y croire, puis quand les seules choses de tes journées que tu arrives à faire c’est te prendre les pieds dans les meubles, tu n’as pas le choix de laisser le doute de ton incapacité être réel, un peu plus. Tu t’accroches à la voix qui te parle, à celle qui essaye d’être douce et calme, elle est reposante, mais tu n’y prête pas attention, tu ne veux que t’envoler et tout oublier. Oublier qui tu es. Mais impossible. Pas de cadeau pour toi Brixton. « Non je ne veux pas être un fardeau de plus et puis ce n’est pas la mort de dormir dans une voiture … y en a qui dorme sur un carton ! » c’est vrai, t’as jamais été à plaindre quand tu y songes. Toujours un toit sur ta tête, peut-être pas le confort, mais c’était déjà assez. Tu préférais la dangerosité de la rue à l’enfer de ta maison d’enfance. Le prénom lancé en liberté ne cesse de te remémorer tes souvenirs, ne cesse de te dire que tu es différent du gamin de dix-huit ans qui était amoureux, qui ne demandait qu’une chose vivre sa vie, main dans la main avec la belle brune. Une brune que tu n’avais jamais oublié, mais l’amour étant parti en haine, en désespoir, un peu comme ta situation. Heureux, puis malheureux. La première, l’unique que tu aurais voulu avoir, mais elle avait brisé ton cœur pour l’argent, dans ta tête c’était pour ça, tu ne connaissais en rien les réelles raisons. Trop de bruit, trop de parasite qui font que sa voix ne paraît qu’étrange, un étrange pressentiment voilà tout ce qui te reste en tête tu n’as aucune idée de si tout ce qui se trame dans ta tête est faux ou non .Un silence de sa part, tu entends toujours la cohue autour de toi, tu essayes de naviguer entres les multiples bruits, les conversations au loin, demandant ce qui se passent, les personnes qui marchent avec des talons, la circulation, les klaxons, puis à force de te concentrer ta mal à la tête. Tu tentes de faire le vide au même moment où la jeune femme revient à toi. « Attendez s’il n’y a rien à signaler pourquoi je ne peux pas y retourner ? » Que tu demandes, t’es inquiet, car dans le vrai t’as pas envie de finir à quatre dans la voiture, ça pourrait être drôle, mais vous n’avez plus le même qu’avant. « Non, je ne veux pas les inquiéter, je peux me débrouiller seul, déposait moi à ma voiture et je ferais seul les choses ! » Tu ne veux pas appeler Kalvin ou tara et encore moins Sage. Elle est la seule qui peu bosser pour le moment, toi encore et toujours le même principe, à te demander à quoi tu pouvais bien servir. Tu te sens comme le petit bout perdu au beau milieu de la route, à pleurer et à qui personne ne prête une quelconque intention, tu as le cœur qui ne sait plus trop comment réagir à tout ce bordel. Tu devrais vraiment reprendre du poil de la bête, mais t’as pas eu le déclic, l’envie de te battre. T’aimerais avoir rendu ton dernier maudit souffle dans cette ruelle, tirer ta révérence pour de bon. Mais tu fais partie des chanceux, malgré les malheurs. La voix de la jeune femme rend complétement différemment quand elle te tutoie, le cœur qui s’emballe, qui panique. Comme toi, comme ci l’air manquait, pourtant les poumons se remplissent et se vident, mais t’en as pas l’impression. C’est toi qui cette fois saisit les choses avec la peur d’être totalement fou. « Aspen ? » C’est toi qui lance son prénom, il sonne différemment d’avant, il sonne plus violemment à ton oreille, il te fait saigner alors que tu fabules peut être. Ça ne peut pas être elle, pas ici, pas dans ce métier … ou alors tu devenais fou ?
 
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Message Sujet: Re: a glow in the dark | Aspen    a glow in the dark | Aspen  Empty Mar 9 Avr - 12:36

t'as juste fait ton métier aspen, ce pourquoi tu es payé chaque mois. même si pour toi, ça relevait plus d'une mission que d'une obligation. mais kenan, il le lui reproche. à croire qu'il avait juste envie que ces pseudo-flammes que personne n'avait vu nulle part lui ôte la vie qui lui semblait insupportable, définitivement. et il le dit même ouvertement, sans se soucier des sentiments des gens qui lévitaient autour de lui. une bonne nouvelle de sauver une personne comme moi ? les pensées si noires qui l'habitaient lui remuent les tripes, lui font mal, trop mal. et pourtant, elle est pieds et poings liés, ne pouvant pas se permettre de lui faire les leçons de morale qu'elle lui aurait servi en temps normal. interdite d'évoquer ni tara, ni kelvin, le seul poids qu'elle pourrait sûrement trouver pour appuyer ses certitudes. elle s'inquiète de savoir où il allait bien pouvoir passer la nuit, quand elle ne voulait qu'une seule chose, lui proposer son aide. mais qui était-elle pour en arriver là ? elle avait été tellement pour finalement devenir personne. de par son entière faute, ou plutôt celle de sa mère à l'époque. mais le vent n'avait jamais ébruité cette information, lui laissant sans aucune gêne endosser encore et toujours le rôle du bourreau. et cette place lui pèse quand elle voudrait simplement lui servir l'entièreté des éléments qui les avaient mené à cette triste fin, quand elle voudrait aussi lui poser mille-et-une questions sur ce qu'avait été sa vie, sur ce qui l'avait rendu comme ça. dans le fond, elle ne demandait qu'à s'asseoir à côté de lui pour l'écouter parler pendant des heures, ce qu'on lui avait enlevé quelques années plus tôt. pour qu'il lui dise enfin pourquoi il en était là et comment il avait géré l'après eux. parce que elle, elle en avait bavé, même si elle doutait qu'il accepte de la croire si jamais elle osait un jour le lui dire en face. comme pour faire taire la culpabilité qui grandit à mesure qu'elle passe du temps près de lui, elle tente de l'aiguiller vers les amis qu'il devait lui rester. des personnes pouvant lui offrir un vrai toit, le temps d'une nuit. un endroit bien plus chaleureux qu'une carcasse de voiture. parce que tu voulais mieux pour lui, t'avais toujours espéré mieux pour lui. il le méritait plus que personne, mais il fallait croire que sa bonne étoile l'avait quitté en même temps que toi. non je ne veux pas être un fardeau de plus et puis ce n’est pas la mort de dormir dans une voiture … y en a qui dorme sur un carton ! ses mots la heurtent, même si elle ne peut lui enlever le fait qu'il ait raison. il avait cet esprit positif, celui qui lui permettait de voir le verre à moitié plein, plutôt que le verre à moitié vide. sauf qu'il ne l'avait que quand ça l'arrangeait, et jamais quand ça concernait sa vie. mais elle n'a pas le temps d'en rajouter, de lui reprocher ses paroles égoïstes puisqu'elle est coupée dans son élan quand son prénom fend l'air. c'est pire qu'une décharge électrique qui la percute et lui coupe la respiration. déboussolée, elle reprend ses esprits avec peine en espérant de tout coeur que ça n'ait pas effleuré les oreilles de kenan. que les bruits environnants avaient suffit à masquer le plus délicat des aveux. c'est dans un dernier élan d'espoir qu'elle revient sur la discussion précédente, sur l'état de son logement. pour couper court à des révélations dont elle ne voulait pas maintenant. attendez s’il n’y a rien à signaler pourquoi je ne peux pas y retourner ? elle ne sait plus vraiment quoi lui répondre, elle ne sait même plus où elle en est, son prénom tournant encore en boucle dans sa tête. comme une mauvaise mélodie qui ne vous quittait jamais. parce que j'ai peur pour toi, parce que j'sais pas pourquoi cette alarme s'est déclenché, parce que j'veux pas qui t'arrive quoique ce soit de supplémentaire alors que cette fois-ci j'aurais pu l'empêcher. c'est le protocole. si jamais il doit se passer quelque chose, vous serez en sécurité cette nuit et demain, tout ira bien. elle voudrait l'emmener à l'abri quelque part, ailleurs, le confier à quelqu'un qui saurait veiller sur lui. non, je ne veux pas les inquiéter, je peux me débrouiller seul, déposait moi à ma voiture et je ferais seul les choses ! mais il refusait de l'aider, il refusait de se faire aider. et ça la rend folle aspen, ce besoin de toujours vouloir tout contrôler tout seul. il y a avait le monde autour, des personnes qui nous aimaient et qui feraient beaucoup pour nous. elle aurait fait beaucoup pour lui, sûrement même encore aujourd'hui. alors les mots lui échappent avant même qu'elle n'y réfléchisse, le tutoiement avec. ce n'est qu'à cet instant qu'elle mesure l'énormité de sa connerie. et pour le coup, c'est elle qui n'a rien maitrisé dans cette phrase, dans ce qu'elle ressentait trop fort pour le faire taire. aspen ? d'abord, un coup dans le coeur, qui se met à pulser juste après. puis, un silence de plusieurs secondes qui lui semble durer des heures. elle sait qu'elle doit le briser, prononcer quelques mots, faire en sorte qu'il ne se tire pas loin d'elle à son tour. mais les mots restent bloqués dans sa gorge, incapable de savoir sur lesquels miser. écoute kenan... non, elle ne peut pas. elle essaie, mais elle n'y arrive pas. j'peux... j'peux toujours appeler tara ou kelvin, ou même quelqu'un d'autre si tu préfères. elle le dit clairement cette fois, parce qu'elle peut. mais en réalité, elle fuit. les explications qu'elle ne saura pas donner, la dureté de kenan qui ira avec ce qu'elle a fait et la responsabilité qu'elle ne peut plus avoir de lui. elle fuit trop bien, tout. même les relents du trop plein de souvenirs qui se chevauchent déjà en cascade dans sa tête et dans son myocarde. t'as tout fait foirer aspen. aujourd'hui, comme hier. aujourd'hui, encore mieux qu'hier.
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Message Sujet: Re: a glow in the dark | Aspen    a glow in the dark | Aspen  Empty Ven 28 Juin - 19:27


Aspen &  Kenan.
a glow in the dark.

Tu n’es qu’un nuage de noirceur, cette dernière va finir par embarquer les tiens dans ta chute. Tu ne parviens pas à trouver une raison du pourquoi tu es vivant, encore. Toujours Kenan le survivant, Ken le fort, mais t’aimerais pouvoir lire : repose en paix. T’aurais presque aimé mourir sous les mains de celle qui aurait t’aimer, te chérir et ça aurait peut-être tout changé à leur vie. Car comme toujours tara et Kelvin sont ceux à qui tu penses. Toi tu t’en contrefiche, ta vie est secondaire, et encore plus inutile qu’à l’accoutumé depuis l’accident. que le monde s’écroule sous mes pieds, m’emportant dans les ténèbres à tout jamais. Je ne demande rien d’autre, que ma fin. plus envie de lutter pour la vie, plus envie de sentir l’air glisser dans tes poumons, de sentir ta poitrine se lever et laisser échapper l’oxygène. T’aimerais rester en apnée, finir par ne plus y comprendre grand-chose, rester sur le carreau. Mille et une façons de mourir et pour le moment aucune n’avait réussi à te prendre. L’imprenable homme. Le divin increvable, mieux qu’un chat ? Neuf vies ? Il te resterait donc quatre vies ? Alors, tu feras en sorte de ne plus y échapper. Le bruit autour de toi fuse sans que tu ne te préoccupes des dires des gens, des sirènes qui hurlent et du monde qui avance sans toi. Tout ce déploiement d’homme, de femme est con, ils devraient être ailleurs à sauver les autres, à ne pas s’arrêter pour toi. Tu ne cesses de ruminer, de te dire que rien ne va comme tu le veux. Tu aimerais la paix, aimerais tout quitter, tout en t’assurant qu’ils iraient bien sans toi. Mais t’es pas sûr que tout ça c’est possible sans toi, tu le sais ils auront le cœur brisé, mais vaut mieux que ce soit eux que toi. T’es qu’un putain d’égoïste en fin de compte, ne pensant qu’à éviter la peine, à éviter la peur de ne pas être à la hauteur pour eux. Tu ne veux qu’une chose la paix, cette fois pas la paix de vieillir dans la terre, mais de retourner dans ton canapé, broyer toujours et encore le même noir. La seule et unique couleur qui court dans ton esprit, la seule dont tu te souviens. Les rêves sont bien plus terne, moins brillant qu’avant. Mais pourquoi rêver quand tes rêves sont déjà ternis par ta propre vie ? Tes choix qui devaient aider, mais qui ont finalement fait en sorte de te pousser un peu plus vers le bas. T’enfonçant au fin fond des eaux, là où seul les horreurs des mers se cachent. Toi t’es sur terre, et t’aimerais la solitude, mais tes proches ne le veulent pas. Alors que tu n’es plus qu’une sombre merde comme la couleur qui est à présent l’unique que tu peux fréquenter. « Je m’en fiche de ma sécurité … ça sert à rien si finalement y a rien ! » Logique implacable, ça ne sert à rien. « Vous n’avez pas mieux à faire ? » Lâchais-tu. allez sauver les vies qui en valent la peine, ici ce n’est pas le cas, pas moi. ta vie ne vaut plus rien à ton humble avis, tu n’as plus aucune raison d’essayer, car tu le sais, tu ne pourras pas supporter cette couleur sans nuance, sans joie. Tout est noir et tu n’as jamais aimé cette couleur, te voilà contraint de l’aimer. Mais t’as pas envie. solitude, tu me manques cette voix, cette mélodie étrange qui te rappelle des souvenirs, tu n’y crois pas. Pourtant la voix, plus le prénom prononcé juste avant par un collègue, tu te dis que tu ne rêves pas ? Pourtant, t’as aucune solution pour le prouver, tes yeux sont partis, ces ingrats sont mort, comme toi tu devrais l’être. Le silence est long, ce silence entre elle et toi, tu tentes de n’entendre que sa respiration, mais t’es incapable de dire que tu entends la bonne chose à cet instant. Tu restes donc immobile et taciturne attendant des réponses qui n’ont pas l’air de se pointer. Puis la voix reprend. Sa voix. Aspen. Toi. Celle qui m’a laissé, qui nous a laissé mes rêves et moi. Pour nous. « Je te demande rien … t’as pas mieux à faire comme braser de l’argent ? » Que tu finis par cracher, le cœur qui vient de se crasher dans ta poitrine. pourquoi t’es là ? Pourquoi t’es pompier ? Pourquoi ? des kyrielles de question qui empoissonnent ta tête, la sérénité qui n’était déjà pas là ne cesse de s’envoler un peu plus loin. Tu la sens prés de toi, l’étrange sensation que c’était un manque que tu ne ressentais pas. Cette idée tu la barre, hors de question, il est hors de question que tu es envie d’en savoir plus. dégage, casse toi. Tu n’as plus aucune place, aucune raison d’être ici ! ce que tu t’imagines lui dire, mais tu n’en diras rien, car tu es plongé dans ton silence, comme tu es plongé dans ce manteau lugubre qui te bouffe petit à petit. « Laisse-moi ! » homme fort qui devient un abruti, homme incapable qui ne peut plus penser. Tu n’es déjà pas grand-chose pour toi, mais ton moral en prend un nouveau coup. Tu fais un pas, tu tentes de te casser, mais ça t’apprendra à ne jamais bouger, car t’es incapable de savoir comment poser tes pieds sans t’écrouler comme une merde. Ce que tu es en fin de compte. Une merde. La preuve elle t’avait abandonné comme tes parents, comme les merdes de la société que vous êtes. Tu bats tous les records Kenan, encore.
 
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Message Sujet: Re: a glow in the dark | Aspen    a glow in the dark | Aspen  Empty Jeu 15 Aoû - 0:07

le feu n'a pas pris. à la place, une tempête invisible s'est abattue sur deux êtres autrefois liés. un passé, était tout ce qui leur restait en commun. au plus grand désarroi de aspen, qui s'en mordait un peu plus les doigts chaque jour. les années avaient filé sans les attendre, les éloignant inexorablement. et quand elle le regardait aujourd'hui, elle avait l'impression de ne plus le connaître. de n'être plus qu'une étrangère à ses yeux et dans sa vie. après les retrouvailles impromptues, la deuxième claque n'avait pas tardé à lui rougir les traits, métaphoriquement parlant. il ne pouvait plus la deviner kenan, sa vue lui avait été ôtée par un phénomène qui échappait à la jeune femme et sur lequel elle n'avait sûrement aucun droit de le questionner. murée malgré elle dans un silence qui lui pesait, elle ne s'accordait que les gestes et les mots qui régissaient son métier. reléguée à l'arrière plan dans la vie de celui pour qui elle s'était si souvent illustrée au premier. la chute est lente et abrupte, la descente lui écorchant encore l'épiderme par instant. pour éviter l'affrontement, elle se se tait. choisit de ne pas décliner son identité, de se laisser encore un fin voile de protection. et toute la manoeuvre savamment imaginée se voit réduite à néant quand un collègue l'interpelle. prier tous les dieux n'aura pas suffit à lui accorder un répit supplémentaire. elle craignait la sentence, elle n'en est que pire. son ton est glaçant, ses paroles impersonnelles ou trop destructrices pour qu'elle n'accepte de les prendre pour elle. il lui prête des viles intentions kenan et ça la brise. de l'intérieur, comme de l'extérieur. ses yeux s'inondent presque immédiatement sans qu'elle ne laisse rien couler pour autant. se raccrochant avec difficulté à celui qu'il avait été et qu'elle refusait de croire totalement disparu. celui qu'elle avait aimé et qui ne pouvait que se cacher sous une bonne couche de blessures encore à vif. parce qu'elle ne peut pas s'être trompée autant sur lui. c'était la vie et ses coups de poings qui l'avaient ruiné, quand elle n'était pas là pour les apaiser et lui dire que tout irait bien. former ses phrases devient un jeu insurmontable. entrecoupées de soupirs et de bégaiements, les sens peinent à se faire. et la patience semble manquer à kenan face à de telles révélations. je te demande rien … t’as pas mieux à faire comme braser de l’argent ? la boule dans ta gorge t'oppresse, t'empêchant de respirer correctement et d'inspirer ton oxygène. en un éclair, t'es fixée sur ton sort. sur les sentiments qui étreignaient désormais kenan, à ton égard. il ne t'avait pas pardonné, il ne l'avait sûrement jamais fait. il t'en voulait même ouvertement. naufragée d'un navire qu'elle avait quitté quelques années plus tôt à contre-coeur. face à des confessions qui avaient tout remis en question, en même temps qu'elles avaient piétiné son coeur. sauf qu'il ne sait malheureusement rien de tout ça et qu'elle n'est pas prête à les verbaliser. pas ici, pas comme ça. et peut-être qu'elle n'en aura plus jamais l'occasion, s'il décide de se tirer et de la fuir à tout jamais. de quel argent tu m'parles kenan ? j'en ai rien à foutre de l'argent. tu vas bien et c'est tout ce qui compte. il ne croira en rien, son opinion est déjà toute faite. elle aura beau avancer les meilleurs arguments qu'elle puisse trouver, si tant est qu'il en existe réellement, il continuera de tout réfuter en bloc. la rancoeur est tenace et elle semble bien nouvelle dans son paysage. il a ce besoin de l'exprimer pour espérer apprendre à l'apprivoiser ou bien à la dompter, un jour prochain. la seule approche plus neutre qu'elle invoque se résume à tara et kelvin. parce que kenan avait toujours tout fait pour eux, parce qu'ils étaient tout pour lui. et peut-être qu'elle parviendrait à apaiser ses éclats en les mentionnant, en lui proposant de les appeler. elle se rend bien vite compte que c'est peine perdue. laisse-moi ! il rejette tous les efforts autant que les mains tendues. il fuit tout et tout le monde. va même jusqu'à se lever pour partir loin. là où elle ne pourra plus lui parler, là où elle ne pourra plus avoir le moindre ascendant sur lui. incapable d'opérer le moindre geste, elle reste figée en le regardant lui échapper. pour la seconde fois. presque aussitôt, il tangue. tu te demandes si c'est un coup de pouce du destin ou si c'est son inconscient à lui qui tente de lui envoyer un message. peu importe, qui que ce soit, tu leur adresses déjà toute ta reconnaissance. in extremis, elle le rattrape de sa main, l'aidant à reprendre place. c'est pas une bonne idée kenan, t'es pas en état de jouer les héros. il était sûrement encore faible, la tête toute retournée de ce qui lui était arrivé même s'il ne l'avait pas vu de ses yeux. les circonstances restaient difficiles à appréhender pour une personne si fragile. j'te promets de rien faire de c'que tu n'voudras pas. j'te demande une seule chose, de n'pas jouer avec ta vie et ta santé. c'était le plus important pour elle. savoir qu'il allait bien, que son existence était facile, qu'il était heureux. et tant pis si c'était elle qui devait en souffrir. j'te jure que si tu veux plus jamais me revoir, j'me plierais à ta volonté tant que t'arrête d'essayer de jouer les caïds pour aujourd'hui. ça ne l'enchantait pas évidemment, sauf qu'elle ne pouvait pas le forcer. tout comme elle ne pouvait pas effacer le passé. celui qui entachait malheureusement leur présent.
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