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 aspen those night with you (arthur)

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Message Sujet: aspen those night with you (arthur)   aspen those night with you (arthur) Empty Lun 9 Déc - 21:54

les rayons d’un soleil, bien haut dans le ciel. un paysage des plus immaculés. la neige est bien tombée sur les rocheuses. pour votre plus grand plaisir. vous avez décider de vous échapper du tumulte de la vie new-yorkaise. un week-end allongé. quatre jours où vous allez être tous les deux. tu sais que ça ne peut que vous faire du bien. les voyages, vous avez toujours partager cette passion. découvrir de nouvelles contrées, de grands espaces à arpenter. des nouvelles cultures, souvent. cette curiosité intellectuelle qui t’habite est comblée. un coup de tête, cette destination. « tiens, si on allait skier ce week-end ? » que tu avais lancé, dans le plus grand des hasards. tu ne pensais pas que tu allais faire mouche auprès de ton fiancé. rapidement organisé, vous vous étiez retrouvé dans le jet privé de ton père. un atout d’avoir les finances qui vont derrière. vous aviez réservé un charmant chalet en montagne, un peu isolé du reste des habitations. l’odeur d’un feu de cheminée, l’ambiance feutrée d’une habitation de bois. voilà qui laissait présager de belles soirées.
tu n’aurais pas pu espérer mieux,
un si beau lieu,
vous feriez des envieux.

rien n’est venu troubler votre histoire, depuis ce fameux soir. vous n’en aviez pas reparler encore. tu n’en es pas certaine, elin, mais il semble que cela pèse quelque peu sur vos échanges. vous n’avez surtout pas pris le temps pour discuter de tout ça. au calme, sans aucune effluves d’éthanol pour troubler vos sens. pris dans la spirale d’un quotidien chronophage. ici, ce week-end, il se pourrait que vous trouviez le temps de revenir sur ces événements. il t’arrive d’y repenser, à cette nuit. à ses doigts qui parcourent ton corps. à ses lèvres qui te butinent. à ses courbes serpentant contre les tiennes. tu chasses ces pensées. ce n’est pas l’instant. bon sang. même juste fantasmer. même ça, tu te le refuse. ce que tu es dur avec toi-même, elin.
il saura peut-être refréner
cette retenue qui t’enchaîne,
faire sauter les derniers barrages installés.

un bonnet sur sa tête, lunettes de soleil sur le nez. tu fronces les sourcils sur tes skis. est-ce qu’il est sérieux une seconde ? « hm, arthur. » tu regardes autour de toi, une moue interrogative sur le visage. « est-ce que tu m’as vraiment emmené sur une piste rouge pour commencer ? » ta voix blanche se perd dans le grand froid. tu t’es laissé bercée, tu l’as suivi. tu es partagée entre l’envie de rire et de descendre sur les fesses, cette piste d’échauffement. tu tournes la tête vers lui, glissant tes lunettes sur le bout de ton nez pour croiser son regard. vous êtes quasiment face à la descente. « tu as souscris une assurance vie à mon nom avant de partir ou quoi ? » petit rire nerveux. « tu veux que je meurs ? » si tu savais, elin. il en serait capable, le bougre, juste pour récupérer de l’argent. tu as envie de blottir dans ses bras, tu as peur face à ce vide. bien trop pentu pour une reprise en douceur. tu poses ta tête doucement sur son épaule, tenant fermement tes bâtons entre tes doigts gantés. « je ne veux pas mourir vierge, tu sais. » que tu lances, à sa seule intention. tu es convaincue qu’il va t’arriver quelque chose sur cette poudreuse. entrée fracassante dans le sujet, l’appréhension te serre le ventre et te fait dire n’importe quoi. tu es quelque peu peureuse, elin. c’est une vérité, dans beaucoup de ce que tu entreprends. ton fiancé pourra sans doute te faire oser. de toute façon, il n’y a pas le choix. il faut descendre.
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Message Sujet: Re: aspen those night with you (arthur)   aspen those night with you (arthur) Empty Mer 11 Déc - 8:30


only a month we've been apart
you look happier.
elin and arthur -- @ed sheeran.

il est affublé de responsabilités qu'il ne veut pas assumer. se contente de dévisager, d'un regard inquiet, le chaos commençait à régner. sa vie est dépourvue d'une mesure nette ces derniers temps. le mensonge prend trop de place et il se perd. lentement. entre ce qu'il dit, ce qu'il fait et ce qui bat au sein même de sa cage thoracique. ça devient étouffant. cette colocation, le regard d'abi même s'il fait semblant que ça ne l'atteint pas. les affaires et les tunes qu'il doit. la pression de son propre égo. à quel moment ça a dérapé ? à quel instant il a commencé à se noyer. le sourire satisfait s'est effacé. lentement. au rythme de la fatigue cuisante qui perle ses traits. il est hors service arthur. incapable de pondre ne serait-ce que des mots sur cette foutue page blanche qui le suit depuis des jours. l'air qu'il a besoin de prendre. se ressourcer. oublier qui t'es. oublier ce que t'as et ce que tu fais encore. arthur ne connait qu'un remède pour panser ses plaies. qu'une seule chose pour le tenir éloigner. s'enivrer de la nature. ce besoin vital de se ressourcer. la fuite qu'il prend. il émerge d'une occasion grosse comme le monde. commun des mortels qui décident souvent que le seul enfer enviable à tout le reste n'est autre que des vacances méritées, enviées dans le pire des péchés.
les montagnes pour se ressourcer,
le besoin de légèreté.
alors, c'est avec une certaine conviction qu'il lui a proposé. escapade de quelques jours pouvant lui permettre de passer la main. de s'octroyer le droit de tout laisser tomber. au moins quelques heures durant où il n'a pas besoin de jouer. ou presque. parce que tu pars avec ta fiancée. celle que t'as dupé. l'air est enivrant. y a son coeur qui s'embaume de fragments subtiles, l'empêchant de vaciller. les skies aux pieds, le bonnet fièrement dressé et les lunettes apposées, il scrute l'horizon de ses pupilles bleutées. reporte son attention sur celle qui n'a pas l'air sereine à l'idée d'entamer cette descente cuisante. un sourire amusé s'étire le long de ses traits, entamant son enthousiasme quant à l'idée de la voir paniquer. lui qui pensait que les sports n'avaient plus de secret pour la jeune héritière, il s'en voit tomber les bras. l'adrénaline, le sport, la nature, ça a toujours été un exutoire. il part et vadrouille souvent, quand il n'a pas le nez dans les affaires qu'il mène amèrement. surement la seule chose de vrai, dans cette comédie que tu ne cesses de jouer. j'croyais que tu faisais du ski d'puis que t'étais gamine. du moins, c'est ce qu'elle avait dit. une fois. il lui semble. lui aurait-elle menti ? cette pensée fait émerger une sonorité communicative d'entre ses lèvres. pour une fois que ce n'est pas lui. à travers ses lunettes, il la regarde de haut en bas, s'approche à petit pas de celle qu'il aura bientôt à son bras. tu préfère faire d'la luge ? un brin moqueur. saleté d'arnaqueur. arthur ne prétend pas être le meilleur, loin de là. mais il sait se débrouiller, à travers la poudreuse. gamin, on ne l'a jamais amené en vacances. il ne garde que les souvenirs chaotiques d'une enfance passée dans les bras des familles qui avaient bien voulu de lui, pour un peu de fric. elles se sont lassées bien avant lui. ne lui ont pas permis l'occasion de se faire une place. sans doute un cicatrice béante le long de son échine, entamant de briser ce qu'il reste de son palpitant mal accordé. elle est légère elin. elle a l'esprit vif d'une naïveté qu'il a finit par apprécier. qui aurait cru que ce petit bout de femme finirait par te faire succomber ? l'arrogance s'en est allée. du même que les yeux flamboyants de celle qu'il a tant aimé. abi, dans chacune de ses pensées. dure réalité.
si elle savait,
qu'elle venait de dévoiler le sommet d'une certaine vérité.
pour toucher l'assurance, faudrait encore qu'on soit marié. et ils ne le sont pas. pas encore du moins. ça le fait frissonner de se dire qu'il est sur le point de se donner. de crier fidélité. de mettre en scène cette comédie qu'il pensait vite se terminer. dans quoi tu t'es engagé ? aller courage, tu vas y arriver. elin, elle doute de son courage. alors qu'elle ne devrait pas. derrière la fragilité de ses pupilles, il a déjà contemplé toute la force qu'elle avait. pour lui tenir tête. mettre en pratique ce qu'elle voulait. pas besoin de jouer les défaitistes aujourd'hui. ils ne sont que deux âmes égarées en mal d'une patience consumée. alors, un dernier baiser sur son front pour lui donner la force dont elle a besoin. rigolant encore à ses dires concernant sa virginité pas encore volée. ça ne saurait tarder. dépêche toi de descendre alors. promesse qu'il lui fait. arthur ne lui laisse pas le temps de se retourner qu'il a déjà entamé de skier. ouvrant la piste sous les yeux de sa fiancée. le vent vacille sur son échine, tanne son cuir d'une caresse fraiche. il oublie tout. oublie qui il est. qui il devrait être. toutes ses plaies qui l'empêchent de sourire sereinement à un futur mille fois pensé. tu devrais songer à ne vivre que dans la vérité. les mensonges te brûlent, t'acculent. la piste est longue mais pas assez pour lui et bien vite, il se retrouve en bas de la vallée, entame un dérapage contrôlé. le souffle hardant de tout ce qu'il a donné. ça fatigue le ski. il sourit de toutes ses dents, tournent le dos à l'arrivée et contemplent elin arrivée. pourtant, arthur, il ne la voit pas. t'as été trop vite pour elle. tu lui as pas laissé le temps. comme chaque chose que t'entreprends. l'inquiétude berce ses traits, froncement de sourcils amènent. y a du monde. trop de monde. t'aurai peut être pas dû la forcer.
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Message Sujet: Re: aspen those night with you (arthur)   aspen those night with you (arthur) Empty Mer 11 Déc - 10:31

tu le sens, elin. l’esprit bien trop loin de toi, ton fiancé n’est pas souvent avec toi. il l’a toujours été, quelque peu. tu t’es habitué à cette part de lui. celle qui t’as toujours trop touchée en lui. l’âme écorchée de l’artiste. torturée par des pensées que tu ne peux saisir. il ne voudrait mieux pas. tu fais en sorte de lui laisser de l’espace, du mieux que tu peux. ce n’est pas forcément très simple puisque tu as envie de tout partager avec lui. tu calmes le tout. au final, c’est toi que tu finis par blesser. toujours docile, si fragile. la décision collégiale de s’éloigner de la ville semble tomber à un moment opportun. chacun ressent le besoin de voir ailleurs. partir pour mieux revenir. profiter des versants enneigés. la pureté d’un air moins chargé. respirer profondément.
la liberté que vous pouvez toucher du bout des doigts,
laissez-la vous envahir,
avant qu’elle ne s’envole en vous laissant pantois.

au sommet des rocheuses, il t’a guidé sans vraiment que tu t’en rendes compte. trop occupée à contempler les étendues sauvage de tes yeux clairs. tu es toujours émerveillée de tout, elin. tu as toujours ce regard qu’un enfant porterait sur ce qu’il l’entoure. tu ne l’as pas perdu, cette étincelle juvénile qui pétille en toi. tu es bien vite tirée de ta contemplation quand tu remarque qu’arthur a choisi une piste loin d’être calme pour reprendre le ski. c’est du simons au sommet de son art. il ne choisit jamais la facilité. il te pousse toujours dans tes retranchements, peureuse que tu es. tu commences à sentir ta confiance déjà bien maigre, s’envoler bien loin. devant la descente, tu as la boule au ventre. il n’est pas loin de toi et te mets face aux paroles que tu lui as dites. un petit rire nerveux traverse tes lèvres. « c’est tout à fait le cas. c’est juste que ça fait longtemps que je n’ai pas skier. » tu ne mens pas, ce n’est pas dans ta nature. « je ne suis pas très sereine, là. » à peine. ta voix blanche en témoigne. ce n’est pas sans compter l’esprit taquin de ton fiancé, qui finit par te laisser une petite moue dépitée sur le visage. « quand même pas, voyons. » intérieurement, tu fonds. tu aimes voir ce sourire qui illumine son visage. il s’approche de toi, tu lui demandes s’il a contracté une assurance vie avant votre départ. ça n’a pas l’air de le faire rire, tu fronces légèrement les sourcils face à sa réponse. « vous en savez trop pour être honnête, monsieur simons. » dis-tu en posant ta tête contre son épaule, un fin sourire taquin sur les lèvres. bon sang, ce que tu peux sortir dans le plus grands des calmes. tu n’imagines pas une seule seconde que tu effleures une sombre vérité. c’est vraiment effrayant. le musicien finit par t’encourager et tu hausses légèrement les épaules. du nerf, tu sais que tu peux le faire. tu es bien capable de lui lancer, plus bas, que tu n’as pas envie de mourir vierge. même ça, tu ne penserais ce que ça n’arriverait jamais. tu l’entends rire. tu sais que ça vous travaille beaucoup trop, l’un comme l’autre. ses lèvres se déposent sur ton front, te faisant esquisser un doux sourire. sa réponse finit par te donner les dernières onces de courage qu’il te fallait pour entamer cette piste, te serrant les entrailles au passage. tu sens définitivement que ce week-end prolongé, va être inoubliable.
un si long moment que vous attendez ça.
vos courbes qui ondulent,
il semble que bientôt, ça se réalisera.

tu le vois commencer à dévaler la pente et finis par te jeter à l’eau, à ton tour. peu assurée au départ, tu finis par retrouver une certaine aisance oubliée. tu n’avais plus en tête la sensation de laisser-aller que pouvait procurer la glisse. l’air froid qui file le long de tes joues. tu files tranquillement alors que tu as perdu arthur de vue, ça ne t’inquiètes pas plus que ça. étonnement. tu sais que tu finiras par le retrouver en bas, dans le pire des cas. tu te laisses envahir par les sensations de liberté, à filer le long de la montagne. quelques minutes après, tu finis par voir ton fiancé qui semble t’attendre. quelques mètres avant d’arriver à sa hauteur, tu entames un dérapage. seulement, une bonne vague de neige lui vole dessus. tu éclates de rire devant ce spectacle. il pourra se fondre dans le décor, recouvert d’un blanc immaculé. proche de lui, tu ris à gorge déployée. la tête qu’il tire. « han, arthur. » tu défais rapidement tes skis et enlève un gant avant d’effleurer son visage pour enlever une pellicule de neige. « je suis désolée. » tu pinces tes lèvres pour éviter de rire de nouveau. ton souffle rapide caresse son visage. tu poses un rapide baiser sur ses lippes. « tu m’attends depuis longtemps ? » tu te tournes doucement vers les cabines, qui se perdent vers les hauteurs. « on en refait une autre ? » celle qui était frileuse de se lancer ne semble plus pouvoir s’arrêter. « je suis certaine que tu as envie de taquiner une noire. » tu croises son regard avec un air de défi sur le visage, ton coeur enfle. tu l’aimes beaucoup trop, elin. c’est dangereux, ce petit jeu. tu remontes tes lunettes sur ton bonnet. « à moins que tu veuilles déjà rentrer. » attention, tu vas te brûler. jolie poupée.
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