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 hors du temps - evie

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Message Sujet: hors du temps - evie   hors du temps - evie Empty Mar 1 Oct - 21:21


☾ ☾ ☾
{ hors du temps }
crédit/ tumblr ☾ w/@evpraksiya tsareva

Comme un sanctuaire. Dans ses bras. dans sa vie. Dans son monde. Les yeux qui suivaient ses pas de danse, et le regard qui ne savait pas la lâcher. Son sourire qui prenait place, quand elle la voyait s’élancer. Et la chaleur qu’elle dégageait, quand elle venait la prendre dans ses bras. l’admiration, palpable, cette femme qui l’avait sauvée d’une misère de plus, cette personne qui savait se tenir dans son cœur comme sur la scène. Il y avait les figures, toujours aussi belles. Il y avait les élans, les applaudissements. Et il y avait le sourire, un véritable sourire qui se tenait fermement sur le visage de l’amour, nom maudit pour une femme qui désirait ne plus l’être. Qu’elle était belle, cette merveille… evie n’avait rien d’une humaine, elle ressemblait plus à un ange, les ailes en moins, mais l’auréole bien visible pour les yeux avertis d’une dawson bien moins importante. Et ses pas qui la dirigeaient vers son appartement. Elle était anxieuse. Elle était nerveuse. Elle était tout simplement dans l’antre du divin, sans comprendre pourquoi, ou comment une mortelle comme elle avait pu avoir le droit d’entrée. Un rêve qui ne s’éteignait jamais, le sentiment qu’elle avait besoin de se pincer à chaque fois qu’elle la voyait, et désormais, c’était dans son intimité qu’elle l’envoyait, la porte devant elle, et la gorge sèche.
Un souvenir qui revenait. Le courage qui partait au loin. Elle se rappelait la première rencontre. Et ne savait plus comment se mouvoir. Elle avait le cœur au bord des larmes. Elle avait l’impression d’être de trop. Et un souffle contre sa peur. Et un besoin charnel de la retrouver. de sentir ses bras autour de son corps. De sentir son enveloppe l’entourer, la réchauffer par une présence protectrice, par la promesse de ne jamais se sentir seule.
Serment qui résonnait dans ses pensées, alors qu’elle toquait enfin.
La bête dans le monde de la belle.
L’inverse d’un conte de fée.
Et pourtant, elle y était invitée.
Elle se tenait là, un sourire sur le visage.
Evpraksiya, beauté parfaite qui lui lançait une nouvelle invitation.
Et ses bras qui s’ouvraient.
Et ce corps qui se lovait.
La bête, dans les bras de la belle.
Elle ne savait pas se voir autrement, avec elle. c’était un tout autre monde, une fois dans ses pensées, une fois dans son cœur, une fois dans son étreinte. Comme si rien ne pouvait exister, au dehors de cette harmonie. je suis contente de te voir… tellement…
C’était différent.
Comme une parenthèse au-delà du temps.
Comme un nouveau souvenir qui se créait doucement.
C’était différent.
Plus de gaby qui savait la perdre.
Plus d’aurora qui savait l’embêter.
Juste ce mouvement chaleureux, ce besoin de contact qui prenait le dessus.
Juste l’espace d’un instant.
Sourire sincère face à ses lippes.
comment vas-tu ? murmuré à son attention.
Un mouvement de recul, lentement. Ne voulant pas l’ensevelir sous son besoin charnel. Ne voulant pas la voir suffoquer par son contact trop pressant.
Elle était là où les rêves s’accomplissait.
Elle revoyait encore ces mouvements sur la scène. Elle revoyait encore son visage aux teintes parfaites. Elle revoyait encore son sourire, à la fin de la représentation. Elle revoyait encore l’admiration qu’on lui portait. La même qu’elle avait pour elle, danseuse qui effleurait le sol avec la légèreté d’une plume.
Bien loin de la rudesse de la rue, qui l’avait façonnée, venus.
Bien loin de sa condition, et pourtant si proche d’elle.
La capacité de la toucher, l’envie de recommencer, et la crainte de mal faire.
Le silence qui s’emparait d’elle, la folie qui l’empêchait de parler.
Sa voix, muette. Son âme, mutine.
L’impression de ne plus exister, ailleurs que dans ses bras.
La parenthèse, hors du temps.
Et le sourire d’evie, lueur magique, chaleur recherchée.
Elle était différente.
Parfaite.

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Message Sujet: Re: hors du temps - evie   hors du temps - evie Empty Ven 22 Nov - 9:27

Dehors, le soleil se fane tandis que les feuilles recouvrent l'asphalte ; quelques gouttes de pluie font frémir la chaleur des chairs endormies tandis que ses prunelles se délestent des débris d'une étrange mélancolie. Aujourd'hui, Eve essuie de son cœur toute la suie afin d'accueillir une des nombreuses merveilles façonnées par la délicatesse du paradis. C'est Venus, qu'elle a invité à l'intérieur de son nid, bien éloigné du gris automnal qui les poursuit. Elle a troqué l'usure contre un peu de repos et se blottie doucement dans les bras de ces tendres louanges dont s'ornent tous ses dimanches. Puisque les chaussons de danse sont rangés, Eve s'applique à sublimer l'endroit dans lequel elle s'est nichée ; afin de satisfaire la douceur incarnée qu'elle a choisi d'inviter en cette tranquille soirée. Dîner improvisé au sein duquel elles pourraient se retrouver en toute intimité ; sans aucune ombre pour obstruer leur sincère amitié. Elle avait ensuite tenté de se faire un peu plus jolie avant de s'occuper de la nourriture qui comblerait leur appétit. Eve y mettait du sien puisque pour elle Venus ne devait manquer de rien. Elle avait envie de combler sa faim et de ne jamais effleurer leur fin.

Lorsqu'on a toqué, la caresse de l'excitation s'est chargée de repousser les morsures que lui avait infligé l'érosion. Elle lui a ouvert la porte comme elle lui a ouvert ses bras ; avec une chaleur qui, durant longtemps, lui fut étrangère et un sourire qui fut loin d'être amer. Elle se surprenait à aimer la fébrilité de son corps contre le sien ainsi qu'à s'attacher à l'odeur qui lui appartient. Eve devinait sur ses lèvres un goût de nouveauté auquel elle s'efforçait pourtant encore de résister ; par simple peur de se tromper et de maladroitement la blesser. Eve, ce n'est pas ainsi qu'elle connaissait les femmes... Et pourtant, son regard s'était souvent arrêté sur les courbes de la belle égarée. C'était la première fois que cela lui arrivait, la première fois qu'une fille lui faisait ressentir cette électricité. Et si parfois cela l'amusait, elle n'osait pas encore le lui révéler. Peut-être parce que leur relation commençait à peine à s'esquisser. C'était simple le temps lorsque leurs peaux s'effleuraient doucereusement. La brutalité de la réalité s'évaporait pour ne laisser place qu'à la sensualité dont émanaient leurs féminités. Nouvelle vérité que la danseuse désirait explorer, incapable de se détourner de cette étrange curiosité qui ne la quittait jamais.

« Moi aussi. »

Comme un secret murmuré, elle chuchote afin de ne pas la voir trop vite s'envoler. Et quand elle lui sourit, c'est de son sublime inné qu'elle se nourrit. Eve ne tarde pas à la faire entrer, quand bien même une question lui a été posée. Elle s'occupe de la débarrasser après qu'elles se soient à peine reculées. Alors c'est un silence fragile qui les enrobe. Il adoucit l'intensité que leurs corps semblent partager, il met impose à nouveau ces limites qu'elles n'ont pas encore osé dépasser. Ça fait pourtant six mois qu'elles se voient et s'effleurent ; tout en crucifiant leur torpeur. Elles s'échangent quelques heures de bonheur et allument constamment de nouvelles lueurs. Ainsi, elles se font du bien et souffle sur les nuages qui assombrissent leur destin. Pourtant, elles n'appartiennent pas au même monde mais rien n'empêche le fait qu'elles parviennent à déchiffrer leurs ondes. Depuis le début, elles se sondent et s'inondent, d'une affection à laquelle elles ne semblent pas capables de résister. Venus incarne depuis peu cet irrésistible feu qui l'émeut et qui, malgré l'éternel hiver qui l'habite, parvient à la faire fondre peu à peu.

« Je vais bien. Et toi, Venus, dis-moi. »

Eve, elle s'intéresse, à sa vie et aux sentiments qui s'agitent en elle constamment. Elle se demande réellement comment elle se sent. Furtivement, ses doigts glissent entre les siens puis elle l'entraîne afin qu'elles s'assoient dans le moelleux du canapé au centre de la pièce qui lui sert de salon. Elle ne relâche sa main que pour s'accaparer de son regard. Elle s'y noie un peu, Eve, sans crier gare. Elle ne fait pas non plus exprès de la contempler un peu plus qu'elle ne le devrait. Cette attirance qu'elle ressent pour Venus la plonge un peu dans l'abstrait. Toutefois ces frissons que lui procurent l'incertitude ne lui sont pas désagréables. Au contraire. Elle lui avouerait bien qu'elle ressent un plaisir coupable à se sentir ainsi vulnérable.

« Est-ce que tu as soif ? Pardon, je ne t'ai pas proposé à boire. Qu'est-ce qui te plairait ? »

Elle en oublie un peu les convenances, s'éloigne doucement de la décence. C'est un peu particulier, pour elle, de ne plus se perdre dans les révérences. Quand elle est avec Venus, en son ventre, il n'existe plus rien d'autre que l'effervescence.

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