save the queens ---- / ZAKIR JAMAL
20 ans ---- / ace of hearts ---- / trè samuels
identité complète - ça sonne lointain, ça sonne explosif, ça rend méfiant, aux premiers abords. zakir jamal, et pourtant t'as pas honte de clamer haut et fort ton identité, qui tu es. comme si ça allait changer quelque chose. un parmi tant d'autres, personne ne fait attention à toi. et c'est mieux comme ça. lieu de naissance et origines - t'as le sang chaud, zakir. c'est peut-être parce que t'es né à alger, avant de débarquer dans le queens. t'avais que six ans. études ou métier - t'es pas un enfant modèle, et tu sais que tu ne feras jamais carrière en costume ni rien. pickpocket, voleur, cambrioleur, tu sais pas comment ça s'appelle, mais t'es plongé dedans jusqu'au cou. orientation sexuelle - t'as l'attrait du plaisir, qui pour toi n'est pas lié à un genre. c'est l'attirance, le feeling, bisexualité assumée mais cachée, parce que la vie est trop courte pour ne pas profiter de toutes ses facettes. statut civil - t'as le coeur qui papillonne, le feu qui s'allume trop facilement en toi pour rester en place. célibataire, t'as peut-être juste pas encore trouvé la perle rare, celle qui te liera définitivement. pi, scénario ou prélien - inventé.
sanguin, t'as le sang chaud. t'es capable de réagir vite, de partir au quart de tour, de faire usage un peu trop facilement de tes poings. car malgré ton allure frêle, t'es un gosse des rues, tu sais te défendre, frapper où ça fait mal. tu calcules pas, quand tu penses quelque chose, tu le cries. quand t'as envie de faire un truc, tu fonces tête baissée. t'es du genre débrouillard, à te sortir de toutes les situations merdiques dans lesquelles tu plonges, sans jamais baisser les bras. ça contraste avec le côté froid et méticuleux qui t'enveloppe quand t'es "au boulot". quand tu voles, t'es studieux, tu étudies le truc, tu observes, tu ne bouges qu'une fois que ton plan est sans failles. en amitié tu es d'une loyauté sans failles. t'es prêt à tout pour ceux qui comptent pour toi, parce que ta confiance, elle vaut de l'or. en amour c'est un peu plus compliqué, parce que tu ne résistes pas longtemps à la tentation. t'assumes, t'as sûrement pas encore rencontré la bonne personne. ou peut-être que c'est ton côté indépendant, celui qui t'empêche de t'attacher, celui qui aime trop ta liberté. fêtard, tu es du genre à rentrer ivre au petit matin, à te réveiller aux côtés de plans d'un soir, sans remords aucun. pour toi la vie est trop courte pour ne pas en profiter, et surtout, pour s'ennuyer. viva la vida. sans pudeur, l'avantage d'avoir passé ton enfance dans une seule chambre avec tes deux petits frères, t'es du genre à te promener en caleçon sans soucis chez toi.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
01/ t'as vu le jour sur un autre continent, à l'autre bout du monde. dans les quartiers pauvres d'alger, t'étais pas destiné à une vie glorieuse. et pourtant. né au sein d'une famille musulmane pratiquante, tu n'as plus que de rares souvenirs de ton enfance en algérie. tu te souviens des odeurs des marchés. des épices, du cuir. de la saleté. de l'appel à la prière qui résonnait dans les rues bondées. de la douleur de la circoncision. de lointaines images, de vagues sons, qui s'effacent un peu plus au fur et à mesure que le temps passe. 02/ t'es l'aîné d'une fratrie de trois frères. ils sont tout pour toi, meilleurs amis, confidents, rivaux, ils t'énervent autant que tu les aimes. omar et ahmed. vous avez partagé la même chambre jusqu'à ton départ, proximité se transformant parfois en survie. la course pour être le premier aux toilettes. la salle de bain se transformant en truc bizarre quand l'un se douche, l'autre se brosse les dents, et l'autre ... enfin bref. t'as perdu tout sens de la pudeur avec eux. mais même si parfois t'as envie de les étrangler, tu seras toujours là pour eux. 03/ t'as quitté l'appartement familial, devenu beaucoup trop petit pour cinq personnes, il y a maintenant deux ans. à l'époque tu bossais comme serveur dans un restaurant pakistanais, de quoi payer à peine un misérable loyer. mais la liberté, ça n'a pas de prix, n'est-ce pas ? 04/ ta relation avec tes parents s'est dégradée à ton entrée dans l'adolescence. la découverte de la rue, de ses attraits, de l'aventure permanente. pour tes parents, pratiquants et très religieux, découvrir leur aîné ivre fut une terrible déconvenue. savoir qu'il sortait avec des filles ne les enchantait pas. découvrir des suçons sur ton cou t'as valu une bonne claque. fils indigne destiné à l'enfer, amenant la honte sur la famille, tu en as entendu, des conneries. tu préfères qu'ils n'apprennent jamais ta bisexualité, tes frères pour garants de ce secret qu'ils protègent comme un diamant. 05/ tout a commencé par un porte-monnaie qu'un client avait oublié sur la table. le glisser dans ta poche fut d'une facilité déconcertante. y découvrir autant de dollars, presque autant qu'un mois de travail, a ébranlé les fondations de ton honnêteté. lorsque le client est revenu, t'as encore une fois été étonné par la facilité avec laquelle tu avais pu le tromper, affirmant que tu n'avais rien vu. t'avais seize ans. déjà petit tu étais agile, rapide. tu l'es devenu encore plus dans les rues bondées, où glisser une main dans une poche et repartir dans la foule devint un jeu d'enfant pour toi. avec le temps, t'as trouvé des contacts pour revendre les téléphones. les cartes de crédit finissant invariablement dans les ordures, seuls les billets t'intéressent. mais c'était pas assez. car quand tu t'es fait virer du restaurant, fallait bien payer ton appartement, tes factures, tes sorties. 06/ c'est là que tu es entré dans la période la plus sombre de ta vie. dix-huit ans consommés. tous les soirs tu t'aventurais dans la ville, t'enveloppant dans son obscurité. alcool, joints. sorties. fêtes. sexe. sans argent, t'es tombé dans l'horreur la plus absolue. quand ton estomac a commencé à grogner continuellement sa faim, tu n'as pas résisté. enfin si, quelques temps. mais tu as finis par céder à ses avances, vendant ton corps pour quelques dollars. au début ce n'était rien, accompagner une cinquantenaire à une soirée chic. partager quelques cocktails, sourire à des gens plus riches que tu ne le seras jamais. puis c'est allé plus loin. un homme fortuné. beaucoup trop fortuné. plus que de raison. un énorme paquet de dollars. de quoi vivre six mois, confortablement selon tes critères. mais une nuit passée dans son lit. à assouvir ses fantasmes. au petit matin, alors qu'il ronflait, assommé par les restes d'alcool, t'es reparti avec une montre que t'as pu revendre. tu savais très bien qu'il ne porterait pas plainte, le scandale de sa relation avec un garçon à peine mineur éclabousserait sa carrière politique. 07/ malgré les apparences, t'es pas si bête que ça. t'as bien vu l'intérêt de fréquenter un tel milieu. avec de beau pactoles à la clef. et des idées plein la tête. t'avais bien remarqué ces belles maisons, pleines de richesses. d'objets à dérober, de systèmes de sécurité défaillants. c'est là que tu t'es amélioré. que t'as commencé à passer plus de temps dans ta chambre plutôt que dans la rue, à étudier la meilleure manière d'entrer et de ressortir les poches pleines de ces maisons. t'avais pas besoin de beaucoup. un ou deux cambriolages par mois. voire moins. il te suffisait de faire usage de ton charme, de ton corps, pour repérer les points faibles. et d'y retourner quelques mois plus tard, une fois qu'on t'aurait oublié. 08/ t'es bien conscient des risques. qu'un jour tu te feras prendre. qu'un jour tu séjourneras derrière les barreaux. mais tu ne sais pas quoi faire d'autre. t'as besoin d'argent. de vivre. de sortir, de t'amuser. de ressentir l'adrénaline, l'excitation du danger qui rôde, l'exultation d'un travail bien fait. alors tu continues. tu planes, toujours plus haut, au risque de te te brûler les ailes. et d'aller t'écraser contre le bitume sale, sanglant, de ta vie.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
nibiru ---- / 28 ans ---- / rpgiste
ville - secret. études ou métier - secrétaire. avis général sur le forum - il est juste génial. le détail qui t'a fait craquer - le design, et l'ambiance. fréquence de connexion - tous les jours. crédits des icons - bandit rouge. le mot de la fin - j'ai hâte de jouer parmi vous.