save the queens ---- / ADELE HUGHES
33 ans ---- / ace of diamonds ---- / gugu math-raw
identité complète - hughes, famille sans grande prétention, dont la richesse se rapporte bien plus à l'amour qu'ils se portent plutôt qu'à un quelconque compte en banque.
adele et seulement adele. prénom d'origine germanique qui signifie noble et qui se réfère à la noblesse d'âme, non pas à la fortune. ça lui correspond plutôt bien.
lieu de naissance et origines - elle est née à
new-york et possède des origines sud-africaines de par son père.
études ou métier - propriétaire d'un café-librairie, petite fierté pour laquelle elle s'est endettée un temps. elle est également
étudiante à l'université de new-york, stern school of business deuxième année, et de nouveau surendettée.
orientation sexuelle - adele a toujours été
hétérosexuelle.
statut civil - fiancée depuis déjà deux ans à leon manheim, avocat en droit des affaires particulièrement redoutable, les excuses sont nombreuses pour ne pas encore passer la bague au doigt. ensemble, ils ont une petite fille de trois ans, sila.
pi, scénario ou prélien - pré-lien de
@devan james.
traits de caractère / Adele s'est toujours battue pour avoir ce qu'elle souhaitait. Rien n'a jamais été facile pour elle, contrairement à la jeunesse dorée de New-York. Ça l'a forgée, endurcie, et surtout appris à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Indépendante, elle ne doit à personne sa réussite, qui a peut-être pris un peu plus de temps que le chemin classique, mais qui est bel et bien là. Elle s'est accrochée, n'a jamais abandonné. Elle n'en est pas moins une femme douce et aimante, profitant des petits plaisirs de la vie, trop au courant qu'un bonheur est souvent éphémère. Elle s'est découverte une fibre maternelle à la naissance de sa fille et elle compte bien faire d'elle une femme forte et indépendante, allant au bout de ses rêves.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
01/ Les Hughes sont une famille des plus banales, comme celles que l'on croise par centaines, milliers dans le Queens. L'exemple typique des parents qui travaillent sans relâche, dans l'espoir d'offrir un confort minimum à leurs enfants. Les Hughes, originaires de Johannesburg en Afrique du Sud, ont fait leur première entrée sur le territoire américain lorsque son grand-père n'était qu'un petit garçon. L'espoir de vivre ce fameux rêve dont on entend parler jusqu'à la pointe de l'Afrique. Les Anderson — côté maternel — sont le stéréotype parfait de la famille américaine : un père, une mère, des enfants, un chien, mais la maison en moins. La banlieue chic cède sa place aux immeubles sur-habités du Queens. Les parents d'Adele se sont mariés assez jeunes, à une époque où le mélange des couleurs n'était pas encore bien accepté. Et pourtant, ça ne les avait pas empêché de fonder la famille dont ils rêvaient, certes, avec peu de moyens mais beaucoup d'amour. Ça vaut plus que tout l'argent du monde. 02/ Adele rêvait de grandes choses, intégrer une université prestigieuse, fonder sa famille, avoir une belle maison et surtout, épouser l'amour de sa vie. Elle avait trouvé ce dernier assez vite, Devan, et se voyait déjà passer le reste de ses jours à ses côtés. Certains pensaient que c'était une romance d'adolescents, de celles qui ne tiennent qu'un été ou, au mieux, le temps du lycée. Et les mauvaises langues s'étaient calmées alors que leur couple avait survécu quand Devan finit l'école. Parce que c'était solide et que c'était fait pour durer. Elle a dû renoncer à ses envies d'étudier, ratant de très peu une bourse universitaire. Un fait qu'encore aujourd'hui, elle a du mal à digérer et qui la révolte : l'éducation ne devrait pas être accessible qu'aux plus aisés. Et puis elle a dû renoncer à Devan aussi, à sa plus grande surprise. L'éloignement et les barreaux qui les séparaient avaient eu raison de leur couple, alors qu'elle découvrait quelques semaines plus tard qu'elle était enceinte. Un petit embryon dont elle n'avait pourtant jamais parlé à Devan, effrayée par l'idée de lui annoncer qu'elle élèverait seule leur enfant et de la peine que ça pourrait lui infliger. La tristesse, le sentiment d'injustice, la peur avaient fini par provoquer une fausse-couche, et Adele prit la décision de garder ce secret pour elle, parce qu'il n'avait pas besoin de le savoir, parce qu'il allait inévitablement penser que c'était sa faute. Ce qui, évidemment, ne l'était pas et ne le serait jamais. Adele ne pouvait plus vivre ainsi, elle était beaucoup trop jeune pour s'infliger une telle souffrance, la perte de cet enfant l'ayant profondément attristée. Si pour certains, la décision de s'éloigner semblait égoïste, la plupart comprenait parfaitement la jeune femme, sans même en connaître les véritables circonstances. Elle avait eu des périodes de doute, évidemment, s'en voulait alors que l'intensité de la douleur s'estompait et que son coeur s'ouvrait au reste du monde. 03/ Adele a refait sa vie, doucement, sûrement, mais garde ce sentiment amer d'inachevé. Elle travaille sans s'arrêter, enchaîne les jobs mal payés pour espérer mettre chaque mois un peu de côté. Elle n'avait pas pu accéder à l'éducation, mais n'était pas bête pour autant. Un projet finit par germer dans son esprit, un endroit qui serait à la fois son lieu de travail et son havre de paix. Quelques années et un prêt bancaire plus tard, la voilà propriétaire d'un café librairie, un endroit à l'ambiance chaleureuse où il fait bon de siroter un bon smoothie un livre à la main. Un livre apporté = une boisson offerte, telle avait été sa devise pendant les premiers mois suivant l'ouverture et ça avait porté ses fruits : elle disposait d'une belle collection de livres, mélangeant tous les genres, allant du classique au dernier livre à la mode. Neufs, cornés, abîmés, elle acceptait tout car ces livres avaient chacun leur propre histoire, un vécu qui apportait un certain charme aux lieux. Ça lui arrive parfois de répéter l'expérience, parce que ça plait assez. 04/ Elle finit par rencontrer quelqu'un, inévitablement. Un certain Leon Manheim, avocat spécialisé en droit des affaires. Charmant, plutôt aisé, attentionné et inaccessible. Pour les personnes comme elle, du moins. Et pourtant, la vie regorgeait de surprise et en l'espace de quelques mois, l'inconnu devint sa nouvelle histoire, aux allures d'idylle. Trop parfaite, trop inattendue. Elle avait eu l'impression d'être enfin sortie de cette bulle de solitude, dans laquelle elle s'était enfermée inconsciemment, en même temps que l'enfermement de Devan. Ce lien qui les unissait était fort, si fort qu'elle doutait pouvoir s'en remettre un jour. Et pourtant, tout le monde savait à quel point Adele pouvait être forte, indépendante. Ça ne l'avait pas empêchée d'évoluer, ça n'aurait pas pu. Parce que ce n'était pas dans sa nature, de stagner, attendre que la vie lui offre des opportunités qu'elle pourrait elle même aller chercher bien avant. En s'unissant avec Leon, Adele avait vu ses standards à la hausse. Non pas parce que cette relation lui permettait de s'élever dans la société, mais parce qu'elle n'acceptait pas le fait que sa belle-famille la considère comme inférieure. Alors elle reprend ses études, avec un nouveau prêt, à peine celui du café-librairie terminé. Refuse catégoriquement toute aide financière, car c'est à elle de se construire et qu'elle ne veut être redevable envers personne. Sa réussite, elle ne la doit qu'à elle-même et à personne d'autre. 05/ La découverte de sa grossesse avait provoqué en elle un véritable chamboulement. Elle avait la sensation d'être transportée presque dix ans en arrière, avec la même angoisse, les mêmes doutes. Elle craignait que cet enfant ne survive pas, une fois de plus. Que le problème vienne d'elle et pas seulement de l'état psychologique dans lequel elle s'était retrouvée plus jeune. Pour la première fois depuis longtemps, Adele avait peur de ne pas être à la hauteur. Elle doutait franchement de ses capacités, que ce soit pour l'élever correctement ou pour l'aimer. Et pourtant, tout le monde savait à quel point elle aimait les enfants. Elle se tenait responsable de la fausse-couche, estimant ne pas avoir été assez forte physiquement ou psychologiquement pour le bon développement de l'embryon. Elle ne pensait plus être capable d'en avoir. Tous ses doutes s'étaient envolés à l'instant où on lui avait donné Sila dans les bras, quand elle vit ce sourire magique illuminer le visage de Leon et sentit toute cette chaleur, cet amour l'envahir pour ne plus la quitter. C'était beau, c'était leur petite famille. Et la vie lui avait prouvé que rien ne durait éternellement. Alors elle avait décidé de profiter au maximum, parce qu'elle le méritait. Elle méritait d'être enfin heureuse.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
.crumble ---- / 25 ans ---- / rpgiste
ville - reims city.
études ou métier - ingénieure dans la recherche biomédicale (et étudiante en deuxième année de médecine à la rentrée
)
avis général sur le forum - c'est canon et les gens ont l'air cool
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le mot de la fin - je cherche plein de liens alors si ça vous intéresse n'hésitez pas à me mpotter